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Death is contagious. [Livre II - Terminé]
MessageSujet: Death is contagious. [Livre II - Terminé]   Death is contagious. [Livre II - Terminé] EmptyJeu 29 Jan - 19:31

❝ Death is contagious. ❞
Constance & Samuel

9 février 2018

L’odeur de la nuit, l’odeur de l’air frais. Les nuits fraîches de l’hiver. J’étais poussiéreuse, sans grande allure, mais étrangement, je me trouvais très bien ainsi. Complètement dans un contexte que j’appréciais. Je regarde mes poignets, les marques de chaîne ne disparaissent pas encore, je suis affamée, si affamée, que cette nuit sera teintée du sang d’innocents, ou non innocents. J’avais tellement soif, c’était comme les premiers jours de ma transformation, cette sensation de brûlure au fer rouge dans le fond de la gorge. Le goût de la liberté ce soir était délicieux, mais n’étanchait pas ma soif, ma faim. Je me masse les poignets, je peste, mais étrangement, je suis d’une humeur joyeuse, plus que joyeuse, je dirais même euphorique, c’état étrange. C’était certainement d’être sorti de cette cellule miteuse qui me mettait de bonne humeur. La bonne humeur et la faim, annonçait une soirée plus que distrayante. Je pense que le premier endroit dans lequel je rentre, sera le lieu de mon festin. Je me retourne regarde la Demeure Raybrandt. Il est fort probable que la prochaine fois que je tiendrais devant, les choses auront changés. En espérant que ce domaine brûle, l’idée d’y avoir été enfermée pendant un mois, privée de liberté, de musique, et de sang me rend avide de colère, de vengeance et de souffrance. Je souris, tourne les talons.

Je marche en direction de la route. Et je marche en ligne droite, je flâne. J’attends qu’une voiture passe pour qu’on me conduise vers ma prochaine destination. Je sais bien que je suis attendue par quelqu’un. Mais ce soir, j’avais tellement, tellement envie de m’amuser, que tout allait me distraire, surtout la souffrance des gens. Parce que loin des humains, leurs jérémiades m’ont presque manquées. Une voiture s’arrête enfin. Je ne me pose pas la question, je m’engouffre dans la voiture. Je l’entends déjà la veine palpitante, elle pulse sous la chair du cou. Mes yeux ne quittent pas sa nuque, je vois bien que le conducteur commence à regretter son choix d’autostoppeuse. Mais c’est trop tard. Je pense qu’il le sait, j’aime bien leur regard quand ils savent, quand ils savent qu’ils vont crever, seul, sans pouvoir dire au revoir à leurs gosses ou leurs grosses. Moi ça me met en joie, surtout ce soir.

La voiture s’arrête. Il tourne la tête. Une fois mort, je récupère sa veste et la pose sur mes épaules. Je m’essuie la bouche et je laisse le corps sans vie du conducteur, je vois qu’il à un paquet de cigarettes que je récupère. Je m’allume une cigarette avant d’entrer dans un bar miteux, vous savez le genre de boui-boui miteux d’écossais de banlieue, dans le genre perdu on pouvait pas faire mieux. Je sens que ma présence dérange, mais peu importe. Je les saignerais tous, jusque’à plus soif. Et je pourrais toujours utiliser la voiture du conducteur mort, pour foutre le feu à ce truc qui ose s’appeler bar. Je demande au barman, du sang artificiel, histoire d’être polie, il me sort un verre et crache dedans en osant continuer sur un ton dédaigneux, en me disant qu’il n’avait cette « merde » ici. En réalité il n'avaient pas tort de ne pas vouloir servir ce truc, il est vrai qu'il y a bien meilleur. Je le regarde écrase ma cigarette sur son comptoir, je me penche vers lui, je lui attrape l’arrière de la tête avant de la fracasser violemment sur le comptoir. Je ne le tue pas, mais presque. Les autres clients « s’indignent » comme si c’était ma faute qu’ils se trouvent au mauvais endroit au mauvais moment. Ils sont cinq, et je décide de leur offrir la dernière, meilleure, soirée de leur vie. Mais je compte bien profiter, les tuer les uns après les autres, n'avait rien de distrayant.
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MessageSujet: Re: Death is contagious. [Livre II - Terminé]   Death is contagious. [Livre II - Terminé] EmptyJeu 29 Jan - 22:17

Toujours pas de nouvelle de mon contrat. J’étais en train de faire des pompes pour m’occuper l’esprit. Mon corps s’abaissait et se relevais à un rythme soutenu. Je m’arrêtais au moment où je sentis mes muscles trembler sous l’effort. Je n’avais pas compté et ça n’avais pas d’importance. Je faisais du sport pour m’occuper, et surtout pour canaliser mes pulsions. Autant dire que c'était un miracle que j’arrive à me maîtriser de la sorte. J’étais assis au sol, et m’allongea. Ma respiration était rapide et il ne faudra pas longtemps pour que mon cœur reprenne un rythme normal. C'était tout de même étrange de ne pas avoir encore de nouvelle. Je n’avais toujours pas le nom de ma cible. Ce n’était pas dans les habitudes de l’organisation. Je regardais le plafond de mon appartement. Il me semblait loin. Lorsque j’étais enfant, après avoir massacré plus de deux cent personnes, j’avais réussit à léviter. Je pouvais faire des choses extraordinaires. Si je ne tuais pas dans les prochains jours, je ne pourrais même pas casser un os à quelqu’un. Ce serait dramatique. Ce serait comme être amputé. Je soupirais doucement et me leva. Sortir me ferrais le plus grand bien.

Après une bonne douche salvatrice, j’enfilai un jean, un haut gris clair à manche longue et une veste militaire kaki. Mes clés de voiture, où sont-elles encore ? J’étais un type méticuleux et pourtant j‘arrivais à perdre mes clés. Je pestais en cherchant mes clés sous les cousins de mon canapé. C'est bon, je les avais retrouvées. En sortant de mon appartement, ma petite voisine rentrait chez elle. Une jolie petite brune, le corps svelte et un regard de biche. Elle me fit un sourire charmeur avant de disparaître. Je suis aussi en manque d’une autre sorte de sport. De toute manière de ce côté-là, j’étais toujours en manque. Je me demande si tous les semi-démons étaient dans cet état, où il n’y avait que moi. Lorsque je n’avais pas une activité meurtrière quotidienne, j’avais des envies de sex plus important. En tout cas pour ma petite voisine, j’imaginais déjà ce que je pourrais lui faire.

Le vent froid de l’hiver s’engouffra sous ma veste. On se gèle les couilles dans ce pays ! J’aurais du accepter un contrat sous les tropiques. Après avoir fait le boulot, je me serais allongé sur un transat et fait bronzette. Mais non ! Il a fallut que je vienne ici ! Je m’installai dans ma voiture et démarra. Peu importe l’endroit où j’allais atterrir, du moment qu’il y avait du whisky. Je regardais d’un air distrait les rues, les bars ouverts, l’euphorie des gens prés à faire la fête. Je continuais ma route et me retrouva à la sortie de la ville. Un bar miteux se dressais sur le bas côté. En une fraction seconde, je décidais de m’arrêter. Il fallait bien que je m’arrête quelque part. Ma gorge et mon foie réclamait sa dose d’alcool. Pas que j’étais un grand buveur mais j’avais envie de ce foutu whisky et lorsque que je voulais quelque chose, il fallait mieux que je l’aie rapidement avant de vouloir tuer quelqu’un à la place.

J’entrais dans le bar. J’aperçu une jolie créature, un peu sale, mais jolie tout de même, qui semblait particulièrement menaçante, ainsi que les types présent. C'est moi où l’atmosphère est électrique. J’avançais dans la pièce sous leurs regards. On entendait mes pas faire grincer le parquet. C'était comme être au beau milieu de tigres prés se sauter dessus. J’en exultais d’avance. Cette tension était excitante ! Et moi qui voilà me faire ma voisine. Mon regard se figea sur la jeune femme. Enfin la vampire, elle irradiait complément. J’enlevais ma veste et la déposa sur le comptoir. J’étais venu boire un whisky, et c'est ce que j’allais faire. Il est où le barman ? Je me penchai par-dessus le comptoir et découvre le corps inanimé du … barman. Je me retournais sur croc blanc femelle. Je levais les yeux au ciel tout en contournant le bar. Tout le monde me regarda comme si j’étais captivant … où énervant ? Va savoir. Je pris une bouteille de whisky.
Quelqu’un veux un verre ? Proposais-je à l’assemblée.
Pas réponse sur le coup. L’un des types semblait plus énervé que les autres.
Putain tu fais quoi là ?
J’avais la bouteille dans ma main et la regarda d’un air interrogatif.
Je me prends un verre. – je regardais la jeune femme – Et vous ? Ça vous tente ?
Putain c'est une vampire ! L’homme lâcha ses mots les dents serrés puis cracha à terre.
Je répétais ma question.
Alors Mademoiselle ! Ce verre, vous le voulez ?


Samuel Bryne

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MessageSujet: Re: Death is contagious. [Livre II - Terminé]   Death is contagious. [Livre II - Terminé] EmptyVen 30 Jan - 1:13

❝ Death is contagious. ❞
Constance & Samuel

9 février 2018

Ils sont … menaçant, face à moi, vil serpent, qui vient de les priver de leur source de boissons. Si j’avais été excessive dans mon comportement, il aurait fallu qu’il me manque un peu moins de respect pour pour que le type reste conscient. Qu’ils se montrent menaçant ou non, ça me faisait une belle jambe. Non vraiment, comme si une bande d’ivrognes pouvait faire quelque chose face à ma soif et mon besoin de voir de la douleur dans leur yeux ? Ils ne pouvaient rien, rien. Si ce soir je n’avais pas d’ennemis, demain j’en aurais à foison, à ne plus pouvoir les compter, ceux qui soutiennent ces deux pestes couronnées, et tous les restes, je n’avais pas que des amis, au contraire, j’avais toujours le chic de ne pas me faire d’amis. Problème du à mon intolérance chronique, mon orgueil, certes mal placé, mais que j’aimais bien trop pour l’abandonner sur le bas côté d’une route comme le faisait cette bande d’ivrognes.

Quand le type s’assoit à côté de moi, je n’y prête pas attention, au début. J’ai bien dis au début. Parce que si lui est humain, moi je suis une sainte vierge. Autant vous dire qu’il n’y aucune chance. Même dans mes cauchemars les plus fous, mon inconscient ne me ferait subir cet affront. Je hausse les épaules, peu importe ce qu’il était ça ne m’intéressait pas spécialement. Mais si par contre, il m’empêchait de m’amuser ce soir, je lui fouterais son foutu verre dans la jugulaire, et le laisserait pisser le sang, la tête noyée dans son whisky. On ne lui avait jamais appris que les vampires ne buvaient pas ? Qu’on ne mangeait pas ? Que l’on ne connaissait plus le gout des aliments, la fraîcheur de l’eau ? On troquait le plaisir humain le plus basique contre le sang. C’était ainsi, nous nous enivrions au sang, nous nous remplissions à l’hémoglobine. Alors de l’alcool, non merci. Je le regarde de bas en haut, un rictus se dessine en coin de mes lèvres. À mon avis, il était l’opposé sur gentil garçon, à en croire sa réaction face au corps inconscient du barman. Je me penche en avant pour vérifier qu’il était encore inconscient. Son coeur bas encore c’est le principal. J’étais simplement ne pas avoir frapper trop fort et qu’il nous fasse une hémorragie. Les humains sont si fragiles que dès qu’on leur tape dessus, ils se cassent.

 « Non merci. Je ne bois pas d’alcool. » Je me redresse. Et fait tourner le tabouret, pour me lever.

Non mais c’est une vampire. J’aime beaucoup le ton qu’il emploie, un ton emprunt à la peur, l’incompréhension et l’intolérance. La colère ? Le dégout ? Un peu de tout. Je ressens… un profond mépris pour lui, et lui pour moi. Je penche la tête sur le côté, avance, sinueuse vers lui comme un prédateur face à une proie. Il recule. J’attrape une des queues de billard, et la plante dans son épaule, il hurle, et je lui ordonne de se taire et de souffrir en silence. Le premier qui se pisse dessus, a perdu. Je reporte mon attention vers le nouvel arrivant qui lui ne semble pas du impressionné. Il ne sent pas l’humain. Je ne le ressens pas comme ça, c’est plus sombre, plus… froid… Je plisse les yeux, et j’avance vers le comptoir, j’en fais le tour tout en fixant celui qui me proposais un verre. J’attrape le barman par le col, et j’attrape ensuite le couteau qui utilise pour couper des citrons, que je plante dans l’artère, dans mouvement sec, chirurgical. Je ne m’y connais pas en chirurgie, mais je m’y connais en matière de veines, artères et autres transports de sang. Le couteau agit comme un bouchon, et le sang coule doucement, j’attrape un verre, et laisse le sang gouter dedans. Le temps passe à mesure que le sang rempli le large verre à bière. Et une fois rempli, je retire le couteau, que je remplace de mes lèvres et je finis de le vider de son sang, avant de laisser la tête morte se cogner contre le rebord du plan de travail dans un mélodieux bruit sourd.

Je regarde les autres, tous paralysés par la peur. L’autre m’intrigue, appelons le… L’autre, pour l’instant, jusqu’à ce qu’il décline son identité. Je prends le verre et le couteau. La liberté n’est peut être pas faite pour moi en réalité … ou trop faîte pour moi, dilemme, dilemme.

 « Voilà ce que je bois. Des objections ? Je peux continuer… Ou vous comptez être un obstacle à ma distraction ?  »

Les vampires sont des monstres. Dans ce cas, restez bien cachés et ne sortez que lorsqu’il fait jour. Les monstres sont des histoires du soir.

 « Mais peut être voudriez vous participer ? »

Je bois une grande gorgée avant de tranquillement flâner entre les tables. Je sens déjà toutes mes forces revenir, le teint pâle reprendre sa place sur mon visage, la porcelaine reprendre ses droits. Les marques sur mes poignets disparaissent. Je soupire d'aise. Les monstres sont des histoires du soir.

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MessageSujet: Re: Death is contagious. [Livre II - Terminé]   Death is contagious. [Livre II - Terminé] EmptyDim 1 Fév - 12:48

Au moins, j’ai la certitude qu’il s’agit bien d’un vampire. J’arrive à sentir les flux surnaturels d’une créature mais tant que ce n’est pas écris sur leur front, il faut chercher. Bon là, ce n’était pas difficile. Elle était la seule à avoir le teint pâle et une expression menaçante. Je ne sais pas vous, mais je trouve que les vampires, sont soit toujours menaçant, soit toujours arrogant, soit les deux. J’ai rarement rencontré un vampire sympathique et souriant. Je dévisageais croc blanc femelle. Elle semblait vraiment de mauvaise humeur. Je le regardais s’approcher du barman inconscient et se « servir un verre » à sa façon. Il est clair qu’elle ne buvait pas de whisky. Pas même une fois ? Apparemment, non. Je souris et leva la bouteille.

Je ne serai aucunement un obstacle !

Je me servis un verre de whisky et jeta un œil sur les autres invités. L’un deux me faisait face, une chemise à carreau rouge, un jean délavé et le regard apeuré. Son front ruisselait de sueur. Les gémissements de son compagnon d’infortune, était comme un chant délicat. Il s’était trainé vers le mur avec le morceau de bois dans l’épaule. Je ne serais jamais un obstacle devant autant de créativité, même si je trouve qu’on pourrait faire mieux. Je regardais la jeune femme flâner entre les tables. Il y avait quelque chose d’insolite devant ce spectacle. Qui penserait que cette créature aux corps sveltes serait suffisamment dangereuse pour vous arracher la tête. La nature vous réserve des surprises bien étranges. Ça façon de tuer me revitalise comme une cure de vitamine C. Ne rien tenter pour l‘arrêter était déjà une forme de participation. Depuis le début, j’étais complice par mon manque d’action.

J’aperçus l’homme à la chemise à carreau se précipiter vers la porte de sortie. Je me concentrais et la bloqua. Il avait beau tirer dessus comme un acharné, la porte ne voulait pas céder. La vie est vraiment injuste avec certain. Se retrouver, avec un vampire et un semi-démon dans la même soirée, c'est vraiment pas de chance. Je buvais d’une traite mon verre et lâcha un sifflement entre mes dents. Ce whisky décape l’œsophage. Ce n’était pas de la première qualité mais il passait bien.

Je ne tue jamais inutilement ! - dis-je en contournant le comptoir et laissant mon verre sur le bar – je peux toujours faire une exception, mais j’avoue que ce serait contraire à mes principes. – d’un autre côté, ça faisait longtemps que je n’avais pas ôté la vie quelqu’un. Peut-être trop longtemps.

L’homme à la chemise à carreau était agité. Il prit une chaise et la balança vers une vitre qui se brisa. Je le voyais essayer d’enjamber le montant de la fenêtre. Je plissais le front et les morceaux de verres s’élevaient dans les airs pour s’élancer sur l‘homme. C'était comme des lames de rasoir, qui lui pénétra la chair. Son dos était parsemé de bout de verre et du sang coulait doucement. Il tomba à genoux. Un homme aux tient mâtes, habillé d’un pull sombre se précipita sur moi en lâchant un grognement féroce. J’attrapai sa main et lui fit une prise d’Aïkido. Je me retrouvai derrière lui, lui tenant son bras dans son dos. De mon autre main, je lui attrapai la joue et lui brisa la nuque. Un coup sec et précis. Son corps s’écroula à mes pieds.

Alors dit-moi ! Vous vous appelez comment ?… Vous habitez dans le coin ? - Demandais-je à la demoiselle. J’étais curieux de savoir ce qu’elle faisait dans les parages. C'est aussi un moment d’entamer une conversation.

Le type à la chemise à carreau tremblait à genoux. L’autre était contre le mur à se vider de son sang. Il fallait bien les tuer un moment ou l’autre. Je n’étais pas fan des témoins, mais la soirée ce présentait plutôt bien.

Samuel Bryne

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MessageSujet: Re: Death is contagious. [Livre II - Terminé]   Death is contagious. [Livre II - Terminé] EmptyLun 2 Fév - 23:33

❝ Death is contagious. ❞
Constance & Samuel

9 février 2018

J’avais passé un mois… où je n’avais pas spécialement pu apprécier les joies, et les aléas de la vie. Non. J’avais du mettre de côté mon orgueil, ma fierté, pour les laisser me torturer, moi. Moi, que l’on torturait. On pourrait croire que j’ai pu y trouver mon plaisir, mais je n’étais pas de ce bord là. Les chaînes, et les objets en argent, non merci. Moi qui avait réussi à m’en garder éloignée quasiment tout au long de ma vie, j’en avais eu pour mon argent. Sans mauvais jeu de mots. Du coup, je suppose que ceux qui se mettait sur mon chemin ce soir, n’allait pas s’en sortir vivant. J’avais besoin de me regorger de sang, de ressentir l’hémoglobine dans mon organisme, déjà mort à la base mais qui avait plus que malmenée. Ces deux petites pestes ne perdent rien pour attendre. Mais en même temps, j’avais besoin de tranquillité, et de sang, en très grande quantité. Je bois mon verre, en passant mes doigts sur les différentes tables. Je reprends goût à l’imperfection des lieux humains, les tables grasses, l’odeur de tabac, d’alcool, de sueur, et de peur. Je regarde celui que j’ai empalé avec une des queues de billard.

L’autre dit qu’il ne sera pas un obstacle. Je le regarde par dessus mon épaule. Mes épaules se détendent, et je lève mon verre pour lui signifier que j’apprécie le geste. De toute façon, je ne lui aurais pas spécialement laissé beaucoup de choix dans la matière. En plus j’ai tendance à les préférer un peu déranger, les acolytes et les participants du soir, devait avoir l’estomac solide, ou celui ci se retrouverait bien rapidement sur le comptoir du bar. Je m’assois sur une table et je le laisse faire. Il semble y prendre son plaisir, même s’il dit ne jamais tué inutilement. Je m’allume une cigarette, il ferait un exception, ça me fait sourire. Quand j’y réfléchis, je n’ai jamais tuer pour tuer. Toujours pour me nourrir, peu importe que ce soit par gourmandise ou non. Je regarde l’homme qui se dit tueur avec raisons et principes, avouez c’est assez drôle. Homme ? Semi-démons. Je n’en ai jamais rencontré. Oui, j’ai 600 ans, et non je n’en ai jamais rencontré, mais vous savez ce sont de drôle de bêtes les semi-démons. Les ennemis numéro 1 de la société actuel, les enfants du Chaos, ceux qui se baigneront dans les flammes de nos enfers. Pourtant, ils ont un côté tout à fait fascinant. Cruel par nature, odieux par évolution. Je me relève une fois mon verre terminé. Et je m’approche de lui. Il m’a gâché la viande, regardé dans quel état est ce petit, criblé de verre. Et l’autre mort à ses pieds. je fis une moue contrarié. Au moins un des deux étaient encore en vie. Je n’aime pas le sang mort, même s’il est encore chaud, c’est du sang qui a perdu de sa substance.


 « Constance, c’est mon prénom.  » commençais-je en m’approchant de celui qui était criblé de verre.

S’il ne tuait que pour le plaisir, ou une autre raison x, moi je n’aimais pas gâcher. Surtout que leur sang était infusé à l’alcool et j’avouais avoir parfois un peu de mal à résister à cela, même si les effets n’y étais pas. Il fallait que je récupère le sang qui coulait le long de son dos avant que tout ne soit imbibé dans sa chemise. Je retire un des éclats de verre, pour couper les deux poignets. Petite astuce, pour les amateurs de sang et autre astuces de suicide : Coupez dans la longueur, sur toute la longueur du bras, c’est plus difficile à recoudre, et bonus, le sang coule plus vite. Je le regarde dans les yeux en lui ordonnant de se vider de son sang dans les deux verres que je mettais sous ses poignets. Je me redresse.

 « Quand je vous dis de participer, ce n’est pas pour abîmer le repas d’un vampire ?  » continuais-je

Je garderais l’humain saveur queue de billard pour le dessert.

 « Je n’habite pas les alentours… Je suis ici pour … la diversité des goûts et des saveurs… Dirons nous. Et vous ? Vous devez bien avoir un prénom… Mais je suppose que la raison de votre présence ici, est plus prosaïque. Mais vous m’avez étonnée, en plusieurs siècles d’existence, c’est la première fois que je rencontre un semi-démon. »


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MessageSujet: Re: Death is contagious. [Livre II - Terminé]   Death is contagious. [Livre II - Terminé] EmptyMar 3 Fév - 22:03

Les vampires. Plus je la regardais, plus je me rendais compte que je n’y connaissais pas grand chose en vampire. Je n’ai pas beaucoup de rapport avec cette race d’individu. C’est la même chose pour les autres créatures surnaturelles ou les humains. Je suis plutôt sociable pour un tueur, et pourtant mon cercle d’ami est très réduit, voir inexistant. Je ne comprends pas qu’on ne puisse pas m’aimer. Je souris souvent et je ne m’énerve jamais. Il doit y avoir un truc chez moi qui rend les gens mal à l’aise. Je m’assoie sur un tabouret haut et regarde la demoiselle s’approcher du type à la chemise à carreau. J’avais l’impression d’être un anthropologue. Etudiant les moindres gestes de croc blanc au sein de ce mini environnement sociétale. Sa façon de se nourrir était fascinante. Si délicate et si tranchante dans sa façon de tuer. Ainsi, la demoiselle aux dents longues s’appelait Constance. Jolie. Alors qu’elle me reprochait de lui gâcher son repas, je levai les mains en signe d’apaisement.

Veuillez m’excuser Mademoiselle Constance ! Disais-je le sourire aux lèvres.

Ce n’était pas bon pour la santé de manger contrarié. Elle lui avait ordonnée de ce vider de son sang rien qu’en le regardant. J’étais fasciné par sa capacité à hypnotiser un être humain. Lors d’une mission où je devais exterminer un vampire, je me suis aperçu que cela ne marchait pas sûr moi. « Serpent » m’avait expliqué que c’était normal pour les semi démons. Difficile de rouler l’esprit d’un rejeton des enfers. J’aurais bien aimé avoir ce genre de capacité. Avec mon pouvoir de télékinésie, plus l’hypnose, je ferrais de sacré dégât. Bien sûr, il faudrait que mon hypnose marche sur toutes les espèces, sinon, ce n’est pas drôle. Je pris mon verre sur le comptoir et me reversa un fond de whisky.

Je m’appel Liam !

J’inventais toujours de nouveau prénom et nom de famille. Il était rare que je donne ma véritable identité. Une question de sécurité, et d’habitude. Après tout, elle était une vampire et je ne savais rien d’elle, à part son prénom. J’étais d’apparence très à l’aide et pourtant je restais prudent. Il s’agissait tout de même d’un vampire.

Vraiment, plusieurs siècles d’existence ? Vous ne faites pas votre âge !

Mes lèvres gardaient ce petit sourire en coin. Pour un cadavre, elle était bien conservée. Je buvais mon verre d’une seule traite et le posa sur le comptoir.

Vous avez de la chance, vous êtes tombé sur le plus cool ! - Disais-je en lui faisant du charme.- j’ai rencontré des vampires et c’est la première fois que j’ai une conversation qui dure plus de cinq minutes avec l’un d’eux. Vous êtes originaires de Glasgow ?

Une sonnerie se fit entendre dans la poche du type mort à mes pieds. Je fouillais son pantalon et en sortie un portable. « Chérie » était indiqué. Je laissais sonné, jusqu’à ce que le téléphone m’indique qu’un message était laissé. J’écoutais le message : « Qu’est ce que tu fais ? Tu devais rentrer il y a une bonne heure ? Je suis très inquiète ! … » Pas la peine d’écouter la suite. Combien de temps leur restait-il avant d’avoir de la visite ?

Avez-vous encore faim ? Parce que si c’est le cas, ce serait bien que vous vous occupiez de lui ?

Je montrais du regard le type assis contre le mur. Une femme en panique allait soit appeler la police pour rechercher son époux, soit venir jusqu’ici. Par prudence, je préfère quitter les lieux et foutre le feu à ce bar avec les corps dedans.
Samuel Bryne

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MessageSujet: Re: Death is contagious. [Livre II - Terminé]   Death is contagious. [Livre II - Terminé] EmptyJeu 5 Fév - 0:40

❝ Death is contagious. ❞
Constance & Samuel

Il sourit en s’excusant, et ça me fait doucement sourire. Sont-ils tous mielleux de cette manière, ce mielleux à tendance sadique, parce que derrière ce sourire se cache le vice. Je le sais parce que si un jour je m’excuserais, j’aurais certainement le même sourire. Je m’assois sur la chaise à côté de celui qui se vide de son sang bien gentiment. J’avais faim, il n’avait aucune idée de la faim qui mon rongeait le coeur et le corps. J’étais assoiffée, desséchée. J’avais été torturée, pendant un mois pour trahison, pour l’amusement, pour ne pas avoir été hypocrite. Car à mes yeux, il n’y avait rien de pire que l’hypocrisie, c’était le cancer, la base de tous les maux. La loyauté n’est pas héréditaire, n’importe quoi. Mais on s’est cru où ? Je ne sais pas si on me faisant subir ça, elles s’étaient réellement rendue service. Je tenais à peu de choses, mais ma liberté était ce que je chérissais le plus, et là c’était bien la première fois que l’on m’en privais. C’était une bonne punition il va sans dire, mais les conséquences elles, ne seraient pas forcément positives pour les deux nouvelles princesses, qui s’essayent à être des Reines. Laissez moi rire, laissez moi vomir, le vaudeville sera certainement très bon cette année.


Le verre est rempli très rapidement, et j’échange un verre vide contre un verre plein. Il dit s’appeler Liam. Soit, si c’était comme ça qu’il voulait que je l’appelle. Je m’attendais à un prénom moins banal, je sais pas. Vous savez, quand on est le rejeton d’un démon, on s’appelle pas Paquerette, quoique l’ironie était drôle. Ma pensée me fait sourire, je pose mon verre sur la table, j’allume une cigarette, et je continue de regarder l’humain se vider de son sang, pâlir un peu plus. Ça doit les frustrer de ne pas pouvoir lutter, condamné à mourir à genoux, sans dignité, sans rien. Seul au milieu d’un bar miteux, entre un esclave du sang, et un suppôt de Satan. Ça sonnait très théâtral, alors au final, il pouvait se vanter d’avoir une mort original. Il continue ensuite en disant qu’il n’avait jamais de conversation qui durait plus de cinq minutes avec un vampire. Si ça peut le consoler, nous n’avons pas encore eu de conversation.

 « Dîtes vous que nous n’avons pas encore eu de conversation. »

En rapport aux origines. Je préfère éluder la question. Je hausse les épaules, bois une gorgée, avant de me lasser, de poser mon verre, et de planter violemment mes dents dans le coup de l’humain qui se vidait de son sang dans les verres. Le sang coule à flot dans ma gorge, je sens parfaitement la différence, cet espèce de vie de sursis, cette non-vie qui dépend entièrement de la vie de celui que je tient entre mes bras. Le corps tombe, j’ai été beaucoup moins consciencieuse, je m’essuie la bouche,puis lèche mes doigts. Avant de reprendre place. Il me dit de me presser, parce qu’une imbécile s’inquiète pour son alcoolique de compagnon. C’était sa faute à lui, il n’avait qu’à pas les tuer. Je hausse les épaules. Je suis affamée, et insatiable. Je me lève. Je m’approche de lui et récupère le téléphone.

 « Ne me pressez pas, si vous voulez que l’échange dure plus de cinq minutes. Il va mourir, même lui le sait. Je ne laisse pas de restes.  »

Je tapote sur le clavier, un message de crétin pour sa crétine. En lui disant qu’il ne fallait pas s’inquiéter qu’il avait un peu trop bu et qu’il préférait attendre un peu avant de rentrer pour ne pas prendre de risque, et rentrer en vie. Ça me fait bien rire, avouez que c’est drôle puisqu’il est déjà mort. Je pose le téléphone sur la table, s’il redonne je vais la chercher moi même cette grognasse.

 « Laissez moi profiter, vous ferez ce que vous voulez après. »

Je prends le verre plein rempli par le cadavre numéro quatre, et je le termine d’une traite, avide. Je me sens revenir un peu plus à la vie, je ne dirais pas que je reprends des couleurs, mais je vis tout ceci comme une véritable renaissance. Je me rasseoir, croise les jambes.

 « Vous êtes toujours aussi impatient, ou vous avez simplement peur ? » demandais-je avec un sourire ironique sur les lèvres.

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MessageSujet: Re: Death is contagious. [Livre II - Terminé]   Death is contagious. [Livre II - Terminé] EmptyVen 6 Fév - 14:00

Je regardais le téléphone. J’avais appris très vite qu’on ne devait jamais laisser de preuve dernière soi. En cas de doute, faire en sorte d’effacer ses traces et de disparaître dans la nuit. Tout comme les relations sans lendemain. Un coup par devant, un coup par derrière, et abracadabra, disparition. Quant à notre charmante Constance, elle était à l’aise. Je regardais la dernière victime avec son bout de bois dans l’épaule. Il avait le teint pâle. Ses lèvres remuaient mais aucun son n’en sortait. Il agonissait doucement. Pensait-il réellement qu’il allait mourir ? Oui. Son corps eu un hoquet de terreur lorsque Constance prononça le mot « mourir ». Je laissais la demoiselle me prendre le téléphone et composer le message. Si seulement un simple message pouvait arrêter les gens de s’inquiéter pour autrui.

Ce n’est pas de la peur juste de la prudence. Imaginons, que la femme ne reconnaisse pas la façon d’écrire de son mari. Que le message que vous lui avez envoyé ne correspond pas à son style, à son habitude. Un seul doute et vous voyez débarqué un groupe d’individu dont je préfère pour l’instant me tenir éloigner.

Je pris la bouteille de whisky et me reversa un verre. Les semi-démons étaient traqués comme des animaux. Des parasites que l’humanité souhaitait voir disparaître de la surface de la terre. Une humanité qui pour l’instant était concentré sur nous, les enfants des démons. Pendant ce temps, les vampires et les autres créatures sont tolérés. Combien de temps cela va durer avant que l’humain se retourne contre eux ? Et décide qu’ils n’ont pas leurs places dans ce monde. L’humain change d’avis lorsque ses intérêts changes. Je m’approche du dernier type en vie, mon verre à la main.

C'est parce que j’imagine toujours le pire que j’arrive à rester en vie et faire se dont j’ai envie – Je pliais les genoux pour regarder de plus prés l’homme. Je n’entendais toujours pas les mots sortir de sa bouche. – J’aime vivre dans l’ombre ! – disais-je dans un murmure.

Pourtant ses lèvres bougent. Peut-être est-il en train de prier ? Non, je le sentirais ! Je plaçai ma main sur le bâton, et tourna. L’homme gémit de douleur et se mit à pleurer. Je me rapproche de l’homme et lui demanda :

Peux-tu parler plus fort ? Que disais-tu ?

L’homme articulait difficilement « Je vous en prie, laissez moi … ». J’étais peiné. L’homme ne voulait plus jouer avec nous. Difficile de lui en vouloir. Constance avait tué la plupart de ses copains. Je me relevais avec un soupire. Je regardais autour de moi. Il y avait du sang mais pas autant que je croyais. Elle mangeait proprement pour une vampire affamée. Je buvais une gorgé et m’approcha de Constance. Je me demandais de quoi à peur un vampire ? N’a-t-elle pas peur qu’on retrouve tous ses corps et qu’on sache qu’un vilain vampire à tuer ses types ?

Dites-moi Constance … - Je m’approchai encore d’elle. Dévisageant son visage si angélique – … de quoi avez-vous peur ? N’avez-vous pas peur que ses meurtres montrent votre espèce du doigt ? Ce serait une mauvaise publicité ?
Samuel Bryne

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MessageSujet: Re: Death is contagious. [Livre II - Terminé]   Death is contagious. [Livre II - Terminé] EmptySam 7 Fév - 12:29

❝ Death is contagious ❞
Constance & Samuel

Je tire sur ma cigarette, puis j’expire. Je décroise les jambes, puis les re-croise. J’attends une seconde, et je tire à nouveau sur ma cigarette avant de l’écraser sur la table. Il m’explique par a plus b, que peut être que sa femme ne reconnaîtra pas l’écriture de son mari. Il a peut être raison, mais c’était franchement surestimer les humains à mon humble avis. Et si l’on en croyant le lieu miteux, ça m’étonnerait que sa femme, ou peu importe le statut qu’elle avait le Q.I adapté à sa théorie. La prudence, c’était d’un ennui, mais je peux comprendre que l’on puisse avoir envie de vivre dans l’ombre. Les vampires avaient vécu dans l’ombre depuis la nuit de temps, alors je savais ce qu’il entendait par là. Ces rejetons du Diable étaient bien surprenants.

 Vous surestimez leur intellect.


Je hoche la tête. Qu’ils débarquent, peu importe comment ils s’y prennent, je serais loin puis déjà un petit moment. Je me redresse, je déplore le manque de musique, ou de piano, quelque chose pour donner un peu de couleur dans cette ambiance moribonde. Je soupire, et m’accoude sur la table. En l’écoutant parler. Il peut imaginer le pire, moi je ne survis pas en, je vis. C’est tout de même bien différent. Ce n’est pas rester en vie qui m’importe, c’est là où nos but diffèrent. J’avais vécu 540 ans de trop, 540 ans de bonus, voilà bien longtemps que j’aurais du mourir, battue à mort à la lueur d’une lune qui m’avait apporté l’éternité. J’aurais du mourir le même soir que l’enfant dont je m’étais débarrassée. Alors rester en vie, disons que c’était mon talent, je ne faisais rien pour le forcer. Il s’approche du futur cadavre. L’homme gémit. Puis il s’approche. En demandant de quoi je pouvais bien avoir peur. Sa question me fait sourire. Il n’a pas un visage désagréable. Bien au contraire.

Je penche la tête sur le côté, faisant mine de réfléchir. De quoi avais-je peur ? Était-ce une soirée pour répondre à ce genre de questions à un parfait inconnu ? De quoi avais-je peur ? Pas de la mort, c’est certain. De quoi avais-je peur ? Je n’avais pas l’impression d’avoir ressenti ce sentiment depuis longtemps. Très longtemps. Je me souviens avoir eu peur de perdre Amélia, mais je crois qu’en réalité… l’asservissement était ce que je redoutais le plus. La perte de la liberté, la fin de mes envies, de mes caprices, de tout ceci, aussi immoral cela pourrait paraître pour certain. Peur de la mauvaise publicité pour mon espèce, un sourire cynique se dessine sur mes lèvres, un rire s’échappa. Je me lève, en lui faisant face. De la mauvaise publicité ? C’était exactement ce qu’il fallait. Prouver qu’elles étaient toutes les deux incapables de tenir en laisse les vampires. C’était tout ce qu’elles méritaient pour m’avoir enfermée. Traîtresse ou non, coupable ou non, être enchaînée… n’arrivera plus jamais.


 Comme si les humains, nous appréciaient. ironisais-je  Je n’ai pas peur de la mauvaise publicité, nous sommes des prédateurs, nous ne sommes pas des créatures romantiques comme on veut bien le faire croire à toutes ces petites traînées en recherche d’attention.

Je marque une pause.

 J’ai des motivations… peu louables si je dois être tout à fait honnête.

Le discrédit. Du moins… pour commencer. Ensuite, vous savez… il y a tant de choses à faire.


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MessageSujet: Re: Death is contagious. [Livre II - Terminé]   Death is contagious. [Livre II - Terminé] EmptySam 7 Fév - 16:38

Il y a bien longtemps que je n’ai pas eu peur. Où alors ne suis-je plus capable de la reconnaître lorsqu’elle l’envahie. Certains prétendent que la peur est essentielle à la survie. La perspective d’une menace, d’un danger engendre souvent la peur. Mon pouls ne s’accélère pas lorsque le danger se présente. Je ne panique pas. Je ne suis pas anxieux. Si j’ai peur celle-ci ne se manifeste pas comme pour les autres. J’ai appris tôt à la maîtriser, pour être un tueur efficace. Le fait de maîtriser ma peur me permet de réfléchir, d’où mon excès de prudence. Plus le temps passe, plus je devenais philosophe. Je buvais une autre gorgé alors que la demoiselle m’informait de combien elle s’en foutait de la mauvaise publicité. J’en souris. Derrières ses paroles, je sentais que ce n’était pas seulement une indifférence de laisser des corps derrières elle. Bref ce sentiment que Constance calculait ses actes, preuve de son aveu que ses motivations étaient peu louable. Délicieuse créature dont on pouvait sentir une force qui plongera les âmes dans les abîmes. J’en restais rêveur, alors que je regardais ses lèvres. Tuer par la seule force de ses dents pointues. Effectivement, il y avait rien de romantique là-dedans.

Je vous trouve … intéressante Constance ! Disais-je en m’écartant.

Je m’approchais du comptoir et laissa mon verre à moitié plein. Je regardais autour de moi et trouva une chaîne hi-fi. Un plissement de front, et une voix profonde d’une femme s’éleva dans l’air sous une musique celte. Une balade racontant le départ d’un marin sur les eaux froides. J’aime les musiques celtes. J’avance vers la vampire, relevant mes manches jusqu’à mes coudes.

Ce n’est pas dans mes habitudes de laisser des preuves derrières moi, mais je vais faire une exception. Pour un semi-démon tel que moi, l’agonie de notre ami et la mort qui s’échappe des corps me rends … serein. – la mort, le sang, délicieuse combinaison pour rendre un semi-démon gorgé d’énergie.

Je m’approche de Constance et lui tant une main. Je ne savais pas si elle accepterait une danse dans un lieu chargé d’onde morbide, mais pourquoi refuser. La nuit ne faisait que commencer et si quelqu’un arrivais, je pouvais gérer cet inconvénient par ma simple pensée.

Une seule danse … - lui disais-je en l’appelant avec la main. – … juste une danse avec le bâtard d’un démon. Promis, je ne mordrais pas … - j’ironisais.

C'était plutôt d’elle dont je devais me méfier. Elle et ses canines. Aurais-je perdu la tête ? Non. Mon énergie n’était pas à son comble mais le chaos qui régnais dans ce bar me donnait un coup de fouet surprenant.

Samuel Bryne

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MessageSujet: Re: Death is contagious. [Livre II - Terminé]   Death is contagious. [Livre II - Terminé] EmptyLun 9 Fév - 0:43

❝ Do not go gentle into that good night ❞
Constance & deux Reines

Il me trouve intéressante. Mon dieu quel flatteur. Je hausse les épaules. J’étais intéressante, celui qui disait le contraire était de mauvaise foie. Ce n’est pas de la prétention, quand c’est la réalité. Après tout, je n’étais pas quelconque. Mais je n’étais pas atypique, je me savais cliché d’une espèce vieille comme le monde, qui se croit au dessus des lois humaines, parce que nous ne sommes pas humains. Je me retourne vers ma dernière proie. Il était une fois, un humain, un naïf humain, se pensant en sécurité dans un bar miteux non loin de la capitale, avec ses quatre compagnons. Il était une fois, un vampire, assoiffée, affamée, humiliée, déterminée. Quand le vampire entre dans le bar, le destin des quatre compagnons est déjà scellé. Et te voilà dernier petit cochon du conte de fées, que je vais saigner.

Je retire la queue, et il tombe sur ses jambes, vacille, je l’attrape par le col de sa chemise pour le tenir droit. De la mauvaise publicité, et des tonnes de problèmes à mettre sur le dos des deux nouvelles Reines. En m’enfermant, elles ont relâchés les pires parties de l’être que je suis devenue au fur et à mesure des années, et des siècles. Ironique n’est ce pas ? Puisque cette punition était censée calmer mes ardeurs, en réalité elles n’ont fait que les exacerber. Il est faible, la douleur affaiblit, le corps et l’esprit. Il avait supplier pour sa vie, j’y mettrais fin dans ce cas. ma main glisse le long de la mâchoire forçant le mouvement pour qu’il dégage son cou, et que je vois la veine dans la laquelle je vais mordre avidement. Repue, je le laisse tomber au sol, quand le semi-démon me propose une danse, je le regarde perplexe, alors qu’il cherche à se justifier. Il disait ne pas faire de témoins, mais qu’il ferait une exception, parlait-il réellement de moi quand il parlait d’être généreux et de me laisser la vie sauve ?

[color=#FFCC00] Vous n’êtes qu’un vil beau parleur. /color]

Je marche en direction du semi-démon, faisant un pas sur le cadavre, avant de glisser ma main sur la sienne. Les semi-démons parlent-ils tous d’eux même en se comparant à des bâtards ? J’avais bien entendu dire que ces rejetons sortaient tout droit de l’enfer de leur propre mère. En clair, ils sont le fruit de rapports violents, et souvent sans consentement. Sont-ils donc de cette manière condamné à n’être que de vils créatures ? Voilà qui pourrait être intéressant à savoir. Il dit qu’il ne mordra pas, et moi je ne promets rien.

 Je ne vous promets rien quant à ma ligne de conduite. repris-je dans un murmure non sans un sourire.

Mon autre main se pose sur son épaule. Voilà bien longtemps que je n’avis pas dansé après un festin. C’est immonde, immorale, condamnable par le tout-puissant, mais je me souviens toujours avec quelle euphorie, nous tournoyons, dans les salons, où les cadavres dormaient entre eux, gorgée de sang, ivre d’hémoglobine, nous n’avions plus aucune morale, plus aucune décence, plus aucun respect. Voilà les temps qui semblent revenir, mais évoluer, et ce n’était pas plus mal. On me reproche de vouloir revoir les époques où les conséquences n’étaient pas dictée par un bureau d’humains tous plus stupides les uns que les autres. quel était le discours déjà ? Nous devions évoluer… pour devenir civilisés ? Nous l’étions, à notre façon, certes. Civilisés, apprendre à vivre en harmonie avec la nature et les humains, une sacré bandes de hippies, ces crétins.

 Vous êtes vous même un curieux personnage. S’appeler Bâtard de démons… Vous faîtes un complexe d’infériorité, ou vous en êtes tout simplement fier ?

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MessageSujet: Re: Death is contagious. [Livre II - Terminé]   Death is contagious. [Livre II - Terminé] EmptyMar 10 Fév - 15:51

Elle venait tout juste de se nourrir, ce qui atténuait la froideur de sa main dans la mienne. Si je n’étais pas conscient de ce qu’elle était, je serais tenter de la prendre pour une humaine. Elle ne me promettait rien concernant sa maîtrise à ne pas me mordre. J’en souris. S’il lui venait à l’esprit de sortir les crocs, je serais dans l’obligation de la tuer. Une obligation qui me peinerait … juste un peu. Je m’amusais bien avec Constance. Ce n’est pas bon d’avoir des pensées si négatives, alors que je posai ma main sur sa hanche. La mort nous accompagnait dans notre danse.

Je ne souffre d’aucune sorte … de complexe d’infériorité. Je suis le fils d’un démon. J’ai été conçu en dehors de toute convention que la société nous impose, en dehors de toute raison. Et oui, je suis fier de ce que je suis. J’accepte ce que je suis.

Mes ambitions étaient bien plus sombres que de rester un semi-démon. J’avais hâte de déverser la terreur et le chaos sur chaque créature vivante … ou non. Je voulais être un démon à part entière, dont même mon père aurait peur. La toute puissance démoniaque. Je suis d’une nature très patiente. L’heure tourne, la fin du monde est proche, car lorsque j’aurais toutes les cartes en main, il y aura plus personne pour m’arrêter. Mon humanité est toujours présente. Insidieuse petite chose qui fait palpiter mon cœur lorsqu’on parle de mon grand-père ou bien même d’un premier amour. C'est tellement humain. Voilà la plus grande de mes peurs, laissé ce côté obscure s’insinuer dans mes veines comme un poison. Je resserrais mon étreinte, rapprochant ainsi le corps de la vampire au mien.

Parlons un peu de vous Constance. Pas de votre fierté d’être un vampire. Vu votre façon de tuer, de vous délecter de vos repas, j’en déduis aisément que vous êtes fier d’être ce que vous êtes. Par contre je voudrais savoir … cette insouciance de tuer, de laisser ses cadavres derrière vous, ce ne serait pas une façon pour vous de vous venger. Vous semblez intelligente, ... je pourrais me tromper mais qui souhaitez vous contrarier ?

Demandais-je en tournant doucement. L’organisation dont je dépendais pour obtenir mes contrats me faisait miroiter depuis un moment. Pas contrat, pas boulot. Je m’ennuyais assez pour me trouver de nouveau client. Constance pourrait être un réseau intéressant à exploiter. Elle savait déjà ce dont j’étais capable, un partenariat pourrait être intéressant. Idée à laisser mijoter, si cette soirée continuait dans sa lancer.
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MessageSujet: Re: Death is contagious. [Livre II - Terminé]   Death is contagious. [Livre II - Terminé] EmptyLun 16 Fév - 22:34

❝ Death is contagious. ❞
Constance & Samuel

Je me laisse guider, c’est d’usage, même si je me demandais quand même toujours d’où venait cette lubie. Je n’avais pas dansé depuis longtemps et je trouvais ça plaisant, surtout maintenant. Ça donnait une harmonie à la soirée, à ce début de soirée, que je n’aurais pas pensé aussi… complet. Non, j’étais partie pour m’amuser, longtemps, mais pas aussi longtemps au même endroit. De plus, j’avais plus ou moins semé mon escorte imposé par la couronne, ce n’était pas pour qu’elle me rattrape et que je passe à nouveau un mauvais quart d’heure, à six cent ans, c’était moyen tout de même. Cette réflexion me fit doucement sourire, alors qu’il répondait à ma question. Les semis démons, c’était une race mal connue, et à raison. Si les vampires répondaient toujours plus ou moins au même code, il était évident que ce n’était pas le cas de ces créatures, beaucoup plus aléatoire, c’était certain. J’étais curieuse de voir ce qu’ils étaient, ce que lui était.

Un semi démon et un vampire, tournoyant, narguant les morts, voilà un spectacle bien macabre, aux allures de fin du monde. Conçu en dehors de toute convention… je le regarde, je trouvais ça assez … ironique, je suppose que c’est ce qu’aurais dit l’enfant dont je me suis débarrassée il y a cinq cent quatre vingt ans. Je souris légèrement à cette idée. Les souvenirs de ma vie d’humaine m’était revenue souvent pensant mon emprisonnement, comme une claque. À chaque fois qu’elle revenait, elle ne faisait qu’enfler mon ressentiment et ma colère. Son étreinte se resserre, et il reprends le court de la conversation et me sort de mes pensées. Il veut qu’on parle de moi, et je n’ai pas vocation à parler de moi. Mais vu que nous étions dans les généralités, restons dans les généralités. De toute façon, je n’avais pas à répondre aux questions trop intrusifs. Moi ? Vouloir contrarier quelqu’un ? Jamais. Voyons. Je fais mine de m’offusquer.

 Contrarier ? … Disons que je n’ai pas vocation à vouloir aider mon prochain.

Je tourne en même temps que lui, ma main glisse sur sa clavicule. Contrarier, ce n’était pas le mot. Destabiliser, c’était le terme exact. Ne pas savoir comment gérer des situations, c’était le début de la faiblesse, et face aux humains, la faiblesse c’était une brèche dans laquelle ils s’engouffreront, on peut faire confiance aux humains pour ça. Le moindre aveu de faiblesse, et ils ne vous louperons pas. Je continue de danser, réfléchissant.

 Destabiliser, serait le mort exact. Mais … J’ai aussi besoin de distraction et on m’avait privée de liberté, ce n’est qu’un juste retour des choses. Mais il est vrai que j’aurais eu du mal à me débarrasser des corps, mais je suis très inventive… Et puis… vous vous êtes amusé aussi… vous avez votre part de responsabilité.

Je le regarde, sourit. Je me souviens encore de la première fois où j’avais fait une victime, elle avait semblait si surprise, tellement choquée. Comment un monstre aussi odieux, pouvait se cacher derrière un visage aussi fin. Là était toute l’ironie, là était tout ce que j’adorais.



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MessageSujet: Re: Death is contagious. [Livre II - Terminé]   Death is contagious. [Livre II - Terminé] EmptyJeu 19 Fév - 17:57

Au contraire, je suis toujours partant pour aider les autres, surtout si j’y voyais un intérêt. Rien n’est gratuit dans ce monde, et mes services le sont encore moins. Je me laissais à caresser de mon pouce le dos de la vampire, l’écoutant avec attention. Elle ne rentrait pas dans les détails de son histoire. Contrarié, déstabilisé, quoiqu’il en soit il s’agit de la même chose. Emmerder quelqu’un ! Elle me parle de privation de liberté, certainement du à la personne qu’elle souhaitait déstabilisée. Ce n’est que des suppositions mais il est rare que je sois à côté de la plaque. J’écoute, tout en tournoyant doucement.

J’en suis persuadé !

Inventive … Je connaissais peu Constance, et pourtant j’en savais assez pour savoir que la demoiselle avait plus d’un tour dans son sac. Quelle influence avait-elle auprès des siens ? Je suis d’une nature très curieuse et toujours tenté par le mal. Constance était loin d’être une gentille fille. Elle se tenait avec prestance. Une origine dans la noblesse ? Mon pied effleura le corps d’un malheureux. Plongé dans mes réflexions, j’en avais oublié les autres. Ceux qui sont endormis, aussi sage et mort que des images. J’avais l’habitude d’effacer mes traces. Vu les traces de morsures et les coups portés, il y avait peu de chance qu’on accuse un humain d’avoir fait le coup. Quoiqu’il arrive je ne serais pas inquiété.

Je m’amuse bien … quant aux responsabilités des uns et des autres … - j’haussais les épaules.

La musique s’arrêta. La voix chantante et douce avait laissé place au silence. Je penchais mon regard vers celui de Constance, elle était si jolie. J’étais tenté de goutter à ses lèvres qui s’étaient abreuvé de sang frais. Mon visage n’était qu’à quelques centimètres du sien. Des lumières, rouges, blues et le jaune des phares m’aveugle un instant. Je fronçai le regard et toutes les lumières du bar furent éteintes.

J’ai comme l’impression que nous allons avoir de la compagnie – j’avais encore Constance dans mes bras – Dites moi, où je pourrais vous retrouver, si jamais je souhaitais vous revoir ? – lui demandais-je alors que des portières claques dehors.
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MessageSujet: Re: Death is contagious. [Livre II - Terminé]   Death is contagious. [Livre II - Terminé] EmptyLun 2 Mar - 1:05

❝ Death is contagious ❞
Constance & Samuel
Je n’ai pas beaucoup de temps à perdre, mais je devais bien avouer que je ne regrettais pas d’avoir croiser le chemin d’un semi démon. J’avais été étonnée par la cordialité de notre échange. Mais je suppose que j’avais marqué quelques points en tuant l’ensemble de la clientèle du bar. Il acquiesça à mon inventivité en matière de meurtres. J’avais toujours été très créative, peu souvent pas soucis de sadisme, mais plus par soucis du pratique, et du divertissant, avec un soupçons de théâtralité, le côté vampire vous voyez ? Depuis ma première gorgée de sang jusqu’à ce soir, je ne pouvais m’empêcher de rendre ce moment un peu plus agréable, et pas seulement un vulgaire et rapide : Mange, tue, efface. Comme les humains j’aimais sacraliser mes repas, même ça semblait quelque peu inhumain… Ah mais je ne le suis pas, donc ça n’a pas réelle grande importance, n’est ce pas ?

Nous tournoyons parmi les morts, mes pas légers, savent ou se placer pour ne pas trébucher sur l’un des cadavres. Ce n’était pas la première fois que je dansais parmis les corps sans vie, il y a désormais peu de choses que je faisais pour la première fois, voilà bien longtemps que ce genre de chose n’est plus pour moi. Et pourtant, c’était bien la première fois que je rencontrais, et dansais avec un semi-démon. Et je supposais même que c’était une bonne chose d’avoir un représentant de cette race parmi mes contacts ? Après tout… qui n’a pas besoin d’un petit démon quand on est bourré de bonnes intentions comme moi ? Les lumières s’éteignent, des lumières de couleurs différentes prennent la place. Voilà la cavalerie, il est temps de déguerpir. La fête est finie, il faut remballer, mesdames, messieurs, cadavre et autre personne en vie, il était temps de mettre les voiles.

 La fête est terminée. répondis-je.

Il me demande comment il pouvait me revoir, je lui souris. Et je m’éloigne de ses bras, toujours le sourire aux lèvres. Avant de pouvoir faire des prévisions, il fallait … s’occuper de tout ce désordre. Je m’approche du bar rapidement, et renverse l’ensemble de l’étagère d’alcool, qui allait nous servir de carburant. Le verre explose et j’entends déjà quelqu’un qui essaye de forcer la porte. L’alcool glisse sur le sol, se mélange au sang. Je sors une cigarette, un briquet, et je me rapproche de Samuel, glisse ma main le long de sa nuque rapprochant mon visage du sien; pour l’embrasser, posant mes lèvres sur les siennes, mordant sa lèvre jusqu'au sang pour gouter à ce sang que je connais pas. Âcre, ce n'est pas étonnant.

Je lâche le briquet sur les flaques d’alcool qui s’enflamment.

 Vous n’avez qu’à errer dans Edimbourg la nuit, trouvez le Laurentia.

Bonne nuit.


Je m’éloigne regardant les flammes dévorer les cadavres, je tourne les talons, et disparais aussi vite que je suis arrivée.


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MessageSujet: Re: Death is contagious. [Livre II - Terminé]   Death is contagious. [Livre II - Terminé] EmptyLun 2 Mar - 19:35

    Je regrettais que ce moment s’achève ainsi. Comme dit le proverbe : Toutes bonnes choses ont une fin ! Constance s’éloigne de mes bras, et s’affaire à vider l’alcool pour embrasser les lieux. Je fais en sorte de me placer dans un coin plus sombre. L’un des policiers essaye d’ouvrir les portes du bar. Je me concentre et bloque celle-ci pour nous laisser du temps. Le temps de sentir les lèvres de Constance sur les miennes. Un baiser mordant. Je la laisse faire, la laissant goutter mon sang. Douce inconnue qui n’en n’est plus une, mais reste néanmoins une énigme. Les flammes se reflètent dans son regard de biche.

    Le Laurentia … c'est noté !

    J’avais bien l’intention de la revoir. D’en savoir plus sur elle, sur les siens. Elle est une mine d’information qu’il me faut garder dans mes papiers. J’ai besoin de connaître ceux qui ont de l’influence en Ecosse. De connaître le territoire de chacun, ceux des vampires, mais pas seulement. Il y a aussi les loups-garous. En plus, si je peux m’amuser un peu avec Constance, ce ne serait que du bonus. Je trouve que nos échanges ont été très cordiale, voir civilisé pour un vampire et un semi-démon. La vie devrait ainsi, une conversation avec des cadavres pourrissant sur le sol. Constance me lança un « bonne nuit » avant de disparaître.

    Bonne nuit Constance !

    Je m’engouffre à l’arrière du bar, laissant le policier qui s’acharnait sur la porte entrer. Il fut suivit de son coéquipier. Je les entends tousser, alors que j’ouvre la porte de derrière. La fumée s’insinue rapidement dans chaque recoin. Je prends le chemin du parking et entre dans ma voiture. Je regarde les policiers sortir les corps alors que les flammes rongent les lieux. Cette nuit aurait mérité une belle explosion. Un feu d’artifice. Non, je laisse ses humains découvrir les restes de Constance. Je démarre ma voiture et m’éloigne sans mettre mes phares pour éviter qu’un des policiers ne m’aperçoive au loin. Je reprends la route en direction du centre-ville, repensant à ce moment si doux.
Samuel Bryne

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