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Haîr, c'est s'affirmer [Livre II - Terminé]
MessageSujet: Haîr, c'est s'affirmer [Livre II - Terminé]   Haîr, c'est s'affirmer [Livre II - Terminé] EmptyVen 31 Jan - 19:57

Faut que je me change les idées. Vraiment. Radicalement. Bientôt je retourne au boulot, je ne peux pas me permettre de rester dans mes idées brumeuses. Reprendre contenance, voilà ce qu’il me faut. Un peu plus d’assurance, de confiance en moi ou au moins de self-control. Par contre, pas question de voir des gens que je connais, encore moins des loups. J’avale vite fait un repas réchauffé au gout fade. Une petite chasse, voilà ce qui me ferait le plus de bien. Je me rappelle la dernière fois que je me suis rendue dans une foret sous ma forme animale. Tombée sur une semi-démone pyrokinésiste, j’ai souffert. J’ai pris des risques, je me suis bien battue mais aucune de nous deux n’est ressortie en bon état. Je prends une petite douche, met une robe moulante bleue nuit laissant ma chevelure couler sur mes épaules et prends ma voiture. Cela faisait longtemps que je ne m’étais pas aussi bien habillée. Et pour quoi avais-je mis cette tenue ? Déjà pour me sentir un peu mieux dans ma peau, puis si je comptais faire me faire un tableau de chasse… Autant mettre mes atouts en évidence. Bien sûr je pourrais appeler Duncan, il serait ravi de venir, mais il fallait que je vole de mes propres ailes.

Je me garais dans la vielle ville d’Edimbourg et arpentais les rues à pied, à la recherche d’un bar convenable. Il était très rare que je vienne ici, je ne connaissais donc rien, faisant confiance à mes sens et ma mémoire pour me repérer. Ne trouvant rien qui de très encourageant, je tournais dans une petite ruelle. Mes talons résonnaient sur les pavés et le vent soulevait mes cheveux. Etrange, cette sensation de légèreté et à la fois de lourdeur extrême. De longues minutes passèrent, je comencais à me demander où ce dédale allait me mener. Les réverbères s’allumaient tandis que le soleil s’éloignait à l’horizon. Une odeur me parvint. Puis des bruits. Je tournais à droite. Deux hommes se tournèrent alors vers moi. Humains, à tout casser. Pas l’air très fréquentable, ceux là. D’ailleurs ils me le firent bien sentir. Ils s’approchèrent de moi. Ca allait mal tourner cette affaire là. Autant se débarrasser tout de suite de ces gars avant que la situation dérape. Un petit grognement animal s’échappa de ma gorge tandis que je mettais mon poing dans la mâchoire du plus proche. L’autre me prit par les cheveux, je lui fit un croche patte, mais… J’avais oublié mes talons. Je dérapais et tombais sur le sol. Dis donc, pas douée en ce moment Ashleigh. Il faut te reprendre. Soudain je sentis mes organes exploser, ma chair partir en lambeaux. Je poussais un gémissement. Si je ne contrôlais même plus mes transformations, ca devenait grave ! Enfin, maintenant que j’y étais, autant me servir de tout mes moyens. Je bondis sur un des hommes et plantais mes crocs dans sa chair.

Il n'eut pas le temps de crier que de toutes mes forces je lui brisais le cou. Noyer ses peine dans le sang, la chair et la mort, rien de mieux. La mienne, de peine, est immense. L’autre homme, qui se révéla un grand trouillard face à un loup, partit en courant. Je léchais le sang de ma victime et me retransformais, juste à temps pour sentir que tout n’était pas fini. Une nouvelle odeur se fit sentir. Bon, soyons positif, ca n’avait pas l’air d’une créature surnaturelle. De plus il était trop loin pour avoir entendu quoi que ce soit, même si désormais il était trop tard pour moi pour essayer de dissimuler le corps. Je vérifiais que j’étais propre, pas de sang sur moi ni rien qui puisse trahir que c’était moi qui venais de tuer cet homme. Je me préparais également à jouer l’actrice, la fille surprise, et surtout, horrifiée. Je n’avais aucune idée de la personne qui arrivait, mais elle ne passerait pas devant moi sans rien dire.

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MessageSujet: Re: Haîr, c'est s'affirmer [Livre II - Terminé]   Haîr, c'est s'affirmer [Livre II - Terminé] EmptySam 1 Fév - 0:34


Mon retour à la tête de la Brigade depuis seulement quelques jours ne signifiait pas pour autant que j’avais repris doucement les affaires en mains. Mon emploi du temps officiel s’était soudain chargé dans les heures qui suivirent le coup de fil du Premier Ministre. L’une de mes tâches consistait en l’élaboration de nouvelles procédures de recrutement, mais aussi des protocoles d’arrestation et d’interrogatoire avec notamment l’abandon de leur enregistrement vidéo ou audio. Ceci me prenait un temps considérable, d’autant que je me penchais actuellement sur la nouvelle campagne de communication de la PES à présent que j’en reprenais les rênes.

L’attaque de nos locaux montrait le désir des semi-démons à vouloir nous exterminer et dominer les survivants. Je prévoyais de faire une allocution à la télévision afin de montrer que la Brigade allait désormais durci ses procédures à leur encontre. J’étais conscient que ceci laisserait croire aux vampires et lycans que la surveillance de mes services envers eux allait diminuer mais au contraire elle serait renforcée aussi. Je réfléchissais à quelques actions comme diffuser des textes sacrés par des haut-parleurs directement dans les rues afin que les démons en circulation ne puisse demeurer tranquille, bien que la réelle application de ce dernier point ne me semblait pas très probable.

Ayant besoin de faire un peu le vide dans un endroit isolé et à l’abri de toute rencontre inutile je m’étais rendu à la Cathédrale Saint Gille, y relevant mon courrier secret au passage. Bien que l’HCV était dissoute à présent, cela ne m’empêchait pas de conserver des liens privilégiés avec quelques personnes bien placés au Saint-Siège. Ceci me permettait de me tenir informé de la conduite de l’Eglise mais aussi de leurs recherches dans certains domaines. Après un quart d’heure je quittai les lieux et errai dans les rues d’Edimbourg, une clope au bec.

Guidé par mes pas j’en vins à me promener dans une des ruelles sombres du quartier d’Oltown, mon paquet de cigarettes bien entamé. C’est alors que je vis un gus sortir de nulle part en hurlant comme une vierge en plein massacre hun. Arquant un sourcil étonné je m’écartai de lui afin qu’il ne me rentre pas dedans et le suivi du regard jusqu’à ce qu’il disparaisse, sans pour autant m’arrêter de marcher. Qu’avait-il bien pu voir pour flipper autant ?

J’eu ma réponse quelques pas plus loin en voyant une nana près d’un cadavre. Pas besoin d’une équipe scientifique pour analyser les blessures typiques dont le corps était pourvu, j’en avais vu des centaines au cours des Années Sanglantes. Des morsures de lycan. C’était plutôt étonnant étant donné que ce quartier était censé être interdit à toute créature surnaturelle. Un nouveau contrôle à appliquer. La nana se mit à flipper juste quand j’arrivai près à quelques mètres, silencieuse jusqu’alors. Soit le choc, soit une mauvaise comédienne.


Brigade PES, lui dis-je sortant ma plaque ne sachant pas à qui j’avais à faire, alors autant être prudent. vous avez vu ce qu’il s’est passé mademoiselle ? lui demandai-je simplement, à dessein.
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MessageSujet: Re: Haîr, c'est s'affirmer [Livre II - Terminé]   Haîr, c'est s'affirmer [Livre II - Terminé] EmptySam 1 Fév - 17:07

Le mal était fait, il fallait en assumer les conséquences. D'habitude j'étais bonne comédienne, je mentais sans vergogne et dissimulais mes plans de trahison à tout va. Mais là, maintenant, la mort de Jonathan... Je ne savais pas si j'y arrivais aussi bien. Ma louve bougeait dangereusement, elle avait tué cet homme sous le coup des mes pulsions et même si j'en avais repris le contrôle je me savais fragile en ce moment. Tout pouvait déraper à n'importe quel moment. Ma partie animale se rendait compte que les ennuis ne faisaient que commencer, et cela ne lui plaisait pas. Espérons simplement que je resterais maitre de moi même et que rien ne me trahirait. Le sang et la chair étaient bonne, je m'en étais régalée, un petit repas improvisé ca ne faisait jamais de mal. Sauf là. Sauf en cet instant précis. Les premières paroles de l'homme me le confirmèrent.

PES. Brigade PES. Bah dis donc, ma belle, c'est pas ton jour. Punaise ! Je me promène dans un quartier interdit aux créatures surnaturelles, je tombe sur deux gars pas très net, j'en attaque un et... la PES passe par là ! S'il y a un dieu au dessus de ma tête, j'aimerais bien savoir ce qu'l fabrique. Parce que là, je suis vraiment pas dans de beaux draps. En plus la tête de l'homme me dit quelque chose, j'ai du l'apercevoir à la télé au dans un journal. Haut placé, je suppose. Peut être connait -il Alexander... Oh non, pas mon frère ! Pourquoi je pense à lui maintenant ? Non mais franchement ! Il fallait que je concentre toutes mes forces et mes pensées sur mes talents de comédienne et sur le contrôle de ma louve. S'il était de la brigade, il avait du reconnaitre les morsures lupines. Sur ce côté là on ne pouvait rien faire. Vu l'endroit par lequel il était arrivé, il avait du aussi rencontrer l'autre type qui était parti en courant à la vue de ma louve. Simplement j'espère que la nuit ne lui a pas permit de mémoriser mon visage et de me reconnaitre. Ce serait le comble.

Je détachais mes yeux du cadavre pour fixer l'homme qui me faisait face. Pas le genre à rigoler, celui là. Si je m'en sortais indemne ce soir, ce serait incroyable. On était reparti dans les choses sérieuses. Je ne pouvais me permettre une seule erreur, ou j'étais cuite. Il me demandait si j'avais vu quelque chose. Comment élaborer mon mensonge pour qu'il tienne le coup ? Ne pas dire que je n'avais rien vu, déjà. Le corps était frais. Je devais avoir entendu ou même aperçu l'autre qui partais en courant. Seulement lui ? Devais-je ajouter quelqu'un d'autre, le meurtrier lycanthrope qui se serait enfui aux bruits de mes pas ? Quoi qu'un loup pouvait très bien disparaitre dans l'obscurité sans que l'humaine que je suis supposée être ne le voie. Je répondis à l'homme, sans surjouer ni que ma voix trahisse trop d'assurance :

"Des bruits de pas, par là d'où vous venez. Sûrement quelqu'un qui courait. Sinon... non je n'ai rien vu, Monsieur."

Du moment qu'il ne m'amenait pas à son commissariat pour quelque chose de plus fouillé, je pouvais m'estimer heureuse.
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MessageSujet: Re: Haîr, c'est s'affirmer [Livre II - Terminé]   Haîr, c'est s'affirmer [Livre II - Terminé] EmptyJeu 6 Fév - 0:35


Les paroles de la nana ne m’était que peu convaincantes, tout comme elle en définitive. Elle se trouve face à un cadavre et elle tout ce qu’elle entend c’est des bruits de pas dans ma direction ? Mouai, ça pue. Soit elle est conne comme une b*te soit elle se fout de ma gueule. Il me fallait tirer cela au clair mais je n’avais pas envie de la trimballer jusqu’à la Brigade, putain j’étais censé simplement me balader pour m’aérer pas pour m’occuper d’un putain de macchabé.

J’ai croisé un gus qui courait comme s’il avait le diable à ses trousses et il venait de votre direction. lui dis-je en insistant sur le « votre ». Sauf votre respect mademoiselle mais vous n’avez pas une allure à faire flipper un mec, alors soit vous avez de la ressource soit il a vu le loup qui vient de bouffer ce que je suppose être son pote. dis-je encore en réfléchissant à haute voix, marchant autour du cadavre, prenant garde à ne pas me laisser surprendre par la femme.

J’avais encore à l’esprit l’attaque qu’avait subi la PES – comment l’oublier – et encore plus la leçon qu’elle m’avait apporté. Toujours vérifier la nature de mon interlocuteur. Alors autant m’y appliquer dès à présent.


A quelle espèce appartenez-vous mademoiselle ? lui demandai-je en m’écartant un peu d’elle, au cas où je me trouvais face à une ennemie qui m’attaquerait, agacée par ma question. Quelle que soit sa réponse je comptais bien vérifier ses dires, dès l’instant. Elle n’avait pas intérêt de me prendre pour un con car ceci aurait pour conséquence de mettre fin à ma sortie récréative et mes méthodes reprendraient immédiatement le dessus.

Il me faut vérifier votre identité ainsi que votre nature exacte alors réfléchissez bien avant de me répondre. Je peux vite devenir une ordure de première si l’on veut se jouer de moi. Soyez en avertie mademoiselle.

J’avais quelques méthodes en tête pour vérifier la réponse à venir de l’humaine dont l’une ne lui serait pas plaisante. Si elle était vampire ou lycan et qu’elle en venait à se plaindre auprès de ses supérieurs, je pourrais toujours expliquer la situation telle qu’elle se présentait actuellement. Avec les pouvoirs nouvellement étendus de la Brigade, « carte blanche » que le Premier Ministre m’a dit, je n’avais pas grand-chose à craindre de ma hiérarchie. Ce serait plutôt son espèce qui en prendrait plein la tronche s’il s’avérait qu’elle avait buté un humain.
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MessageSujet: Re: Haîr, c'est s'affirmer [Livre II - Terminé]   Haîr, c'est s'affirmer [Livre II - Terminé] EmptySam 8 Fév - 14:06

Je n'étais pas convaincante. Punaise qu'est-ce qui m'arrivait ? Si je devais apprendre de nouveau à jouer la comédie j'étais fichue. Jusqu' à la fin de mes jours. Alors soit le mec en face de moi se doutait que je mentais, soit il me croyais c*nne. J'espère pour moi que la deuxième solution est la bonne. En tout cas, si elle l'est, autant lui montrer une Ashleigh vraiment c*nne. Enfin cela n'allait pas être facile, entre ma louve que j'avais du mal à contenir, la surprise de tomber sur quelqu'un de la brigade... Non vraiment ce ne serait pas aisé. Mais pourquoi, pourquoi en ce moment avais-je toujours le chic pour me mettre dans des situations pareilles ? Pourquoi moi ? C'était le choc de la mort de Jonathan, aucun doute là dessus, mais il faudrait vite que je reprenne contenance, sinon tout déraperait jusqu'au bout.

Le type m'agacait. Il m'agacait sérieusement mais j'essayais de ne pas le montrer du tout. Il avait bien croisé un "gus", comme il dit, qui venait de ma direction. Bon, voilà, je suis cuite. Mon mensonge ne tiendra pas le coup, je me ferais arrêter, on verra que je suis une louve mais que je ne me suis même pas faite rescencer... Eh non, je ne suis pas rescencée, je n'ai pas que ça à faire bon sang ! Et maintenant... Qu'est ce qu'il insinuait ? Que c'était moi qui l'avait tué ? Faut me rattraper. Tandis qu'il marchait autour du cadavre, je lui répondis, toujours en jouant la c*nne puisque que c'est pour cela qu'il avait décidé de me prendre :

"Je vous jure que j'ai rien vu, à part cette horreur, le type que vous avez croisé, et... vous."

Ca n'allait pas tenir debout bien longtemps, mais gagner quelques secondes n'était pas négligeable. Il s'écarta de moi en me demandant à quelle espèce j'appartenais. Il s'écarte ? Il a peur ? Que je lui saute dessus et que je le bouffe comme l'autre ? Oh oui, je pourrais, mais pas tout de suite. C'est quelqu'un de la PES, il a de la ressource.

"A quelle espèce ? Mais je suis humaine voyons !" répondis-je comme si c'était une évidance.

C'était de plus en plus risqué mais je ne pouvais plus reculer. J'aurais toujours un avantage si nous devions en venir aux mains, je pourrais le surprendre. Toujours ça de pris. Il me demandait à présent mon identité. Sur ce point là, pas de mensonge possible, je n'allais pas m'approprier le nom de quelqu'un d'autre. Un instant je m'imaginais la tête qu'il ferait si je lui disais "Ashleigh Donovan". Oh, ce serait comique, mais je ne m'y risquais pas. Ashleigh Donovan était morte, morte depuis longtemps en Angleterre. Un jour j'irais voir Alexander, un jour j'irais voir mon demi-frère qui me croit morte, mais pour l'instant mon passé et mon ancien nom doivent rester entérrés.

Les paroles suivantes de l'homme me firent sourire intérieurement. Une ordure de première ? Mais il était déjà une ordure de première ! Je me retins de lui rire au nez et, contrairement à ce qu'il m'avait dit, je ne pris pas longtemps pour lui répondre, histoire de lui faire comprendre que je n'avais rien à cacher.

"Je m'appelle Ashleigh Seymour, je suis infirmière et je vous ai dit que il n'y a pas plus humaine que moi"

S'il me redemandait encore une fois à quelle espèce j'appartenais, je sentais que j'allais péter un cable.
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MessageSujet: Re: Haîr, c'est s'affirmer [Livre II - Terminé]   Haîr, c'est s'affirmer [Livre II - Terminé] EmptyVen 21 Fév - 14:42


Plus la nana parlait plus ce qu’elle me disait m’apparaissait comme étant des conneries. Et plus elle m’en déballait plus j’avais l’impression qu’elle était la coupable. Mais pour le moment je n’avais aucune preuve tangible sinon mon instinct. Il me fallait agir et prendre une décision quant à la suite des évènements à son sujet.

Il me vaut vérifier votre nature mademoiselle, les évènements récents nous imposent d’appliquer de nouvelles procédures afin de limiter tout risque. Si vous avez quelque chose à me dire, c’est là votre dernière occasion. lui dis-je en me préparant à agir. Quelle que soit sa nature, elle était à présent un suspect dans cette enquête qui débutait ce soir. Aussi devais-je me montrer prudent et la considérer comme telle. De ce fait je sortis mon portable et appelai la Brigade.

Mc Borough. Envoyez une équipe pour un homicide, probablement un lycan. Oldtown, croisement de la rue X et Y. dis-je sommairement avant de raccrocher en la fixant.

Passer ce coup de fil maintenant était une garantie en quelque sorte. Quelqu’un était au courant de ce qu’il se passait, que cela avait un lien avec les lycans et moi et aussi où je me trouvais. Si jamais la nana en face de moi se mettait en tête de m’attaquer ou de faire disparaître le corps, si elle était bien la coupable, au moins cela ne pourrait être fait sans trace.


On peut faire ça de deux manières. Soit à la Brigade, en public et avec un dossier officiel qui incriminera votre espèce entière. Pas sûr que vos dirigeants apprécient. dis-je dans un premier temps pour lui permettre de comprendre ce que j’allais lui proposer.Ou alors vous me permettez de vérifier maintenant votre nature et je peux vous offrir une porte de sortie. lui dis-je encore avant de me taire un instant, la jeune femme n’ayant pas encore reprit la parole. Pour finir de la convaincre je décidai de parler à nouveau avant elle.

Je pense que ce mec a été attaqué par un loup-garou. Je pense que ce lycan, c’est vous. N’imaginez pas pour autant m’attaquer. lui dis-je alors que je la voyais se tendre peu à peu, désignant l’étui de mon arme comme pour la lui rappeler avant d’en éloigner ma main.
Pourquoi l’avez-vous tué ? Défense, exécution personnelle ou sur ordre ? Répondez-moi sincèrement et il se pourrait que je vous fasse une proposition. lui dis-je brièvement afin d’attiser sa curiosité sans pour autant trop en dévoiler pour le moment.
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MessageSujet: Re: Haîr, c'est s'affirmer [Livre II - Terminé]   Haîr, c'est s'affirmer [Livre II - Terminé] EmptyDim 23 Fév - 18:10

Comment est-ce que j'allais bien pouvoir me sortir de cette situation ? A voir le type en face de moi, je n'étais pas, mais alors pas du tout crédible. Et un problème de plus, un ! Comme si la situation n'était pas assez catastrophique avant ! Oui, vraiment, s'il y a un dieu au dessus de ma tête, j'aimerais bien avoir de ses nouvelles.

Il n'y avait plus d'échappatoire, je le savais, j'étais bloquée dans une impasse et mon interlocuteur en profitait. Une fois encore il me lança qu'il devait vérifier ma nature. Il se moquait de ma gueule, celui là, il voulait que je me transforme pu quoi ? Je retins un grondement ainsi que ma louve qui menaçait de bondir. Je n'en pouvais plus, c'était intenable... J'avais envie de me jeter sur cette vermine, le défigurer, le sentir hurler tandis que mes crocs perceraient sa chair... Mais je ne pouvais pas, il été entrainé, il avait un flingue, et même si j'étais très violente, je courrais un trop gros risque.

Sans me laisser le temps de prononcer un seul mot, il décrocha son téléphone. Je m'adossais contre un mur au moment où il prononçait son nom. McBrough ? C'était pas le chef de la PES en personne ? Punaise... Je pouvais pas tomber sur pire... Je me disais bien que j'avais déjà aperçu sa tête...

Je n'eus pas le temps de poursuivre mes réflexions qu'il reprit la parole. Il me proposait deux manières d'agir, bien que s'il n'était pas c*n il devait se douter de ma préférence. Il vérifiait ma nature maintenant et m'offrait une porte de sortie. Quelle en serait la nature, je n'en savais rien, cela pouvait très bien être un marché de dupe. Mais ça serait toujours moins pire que de faire les choses en public. Quand à vérifier ma nature ici même, la méthode ne serait sûrement pas très agréable mais de toute façon... J'étais coincée. Dès le départ je n'avais aucune chance de m'en sortir indemne. Alors au moins pouvais-je m'en sortir discrètement.

Je n'avais prononcé mot depuis tout à l'heure, il ne m'en avait pas donné l'occasion et puis je n'avais rien à dire. Je devais maintenant répondre à ses questions... J'étais vaincue. Tout ce que je pouvais faire c'était minimiser les dégats. Cependant le dernier mot me fit tiquer. Proposition ? Qu'est-ce qu'il essayait de me dire celui là ? Encore une fois cela pouvait être une proposition faussée mais on ne sait jamais.
J'esquissais un petit sourire triste et arrêtais de jouer la comédie.

"Défense. J'y suis peut être allée un peu fort mais il avait commencé à... M'attaquer." j'hésitais un instant avant de poursuivre. "Une proposition ? Que voulez vous dire exactement ?"
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MessageSujet: Re: Haîr, c'est s'affirmer [Livre II - Terminé]   Haîr, c'est s'affirmer [Livre II - Terminé] EmptySam 15 Mar - 15:38


La nana venait d’abdiquer et acceptait de se livrer. Elle était donc une louve et avait laissé place à la sauvagerie telle que les lycans l’exprimaient. Il me fallait analyser la situation et déterminer quel parti en tirer. Comme à d’autres avant elle, j’étais en mesure de lui proposer un accord en échange d’une « protection » vis-à-vis des services de la PES. Pour ainsi dire elle était à ma merci et je comptais bien en profiter pour l’amener à accepter ma proposition.

Effectivement, il vous aurait suffi de lui briser les jambes en usant de votre force de loup. A croire qu’il vous a offert là le prétexte pour laisser s’exprimer votre louve. lui dis-je sans me soucier de ce qu’elle pourrait ressentir face à mes paroles. Je la fis languir un instant avant de lui parler davantage de ma proposition. Le poisson était ferré, et il avait plutôt un beau cul.

J’ai suffisamment de preuves pour vous faire arrêter par nos services, pour meurtre. Quand bien même vous dîtes avoir agi par légitime défense, il serait aisé de faire entendre que vous vous êtes nourri ce soir en attaquant deux humains. dis-je sans une once de culpabilité à lui présenter les termes de la menace que j’étais en mesure de faire planer sur elle, moi un simple humain face à une louve.

Mais ce ne serait clairement pas dans votre intérêt, ni dans le mien soyons clairs. lui dis-je encore avant de satisfaire enfin sa curiosité. J’ai besoin d’un informateur au sein de la meute, secret de tous même de vos semblables. Il vous faudra m’informer de tout ce qui pourrait avoir des conséquences de près ou de loin sur la sécurité de notre société. En échange je garde pour moi ce qu’il s’est passé ce soir. lui dis-je enfin avant d’enchainer sur les conditions de cet accord.

Parlez de cet accord à quiconque et il sera rompu, et votre action connue de tous et publiquement. Ce qui vous conduira directement dans la prison spéciale créatures surnaturelles et personne ne pourra rien pour vous, pas même vos camarades. Essayez de m’entuber et il sera rompu avec les mêmes conséquences à la clé pour vous. dis-je encore avant de me taire pour la laisser réagir.

Elle aurait peut-être des questions ou voudrait m’imposer ses propres conditions. Elle pouvait toujours essayer, je pouvais toujours les refuser si cela me chantait. Je ne savais pas si je pouvais encore contacter sur O’More aussi devais-je trouver un nouvel informateur. Et apparemment ce serait elle.

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MessageSujet: Re: Haîr, c'est s'affirmer [Livre II - Terminé]   Haîr, c'est s'affirmer [Livre II - Terminé] EmptyDim 16 Mar - 13:34

Mes yeux passaient du cadavre au type de la PES. Je ne cherchais même plus à me tirer de ce m*rdier que j'avais moi même créé. C'était soit la prison soit... Quoi ? Quelle allait bien être sa proposition ? Je ne m'attendais pas à quelque chose de très positif, mais ce serait mon seul échappatoire, parce que je n'avais pas du tout envie de le bouffer celui là aussi. Il avait contacté ses chers collaborateurs, ils allaient débarquer et s'ils trouvaient en plus le corps de leur chef... Non. J'étais bel et bien bloquée. Il me parla de ma louve, me disant que le type m'avait donner le prétexte pour la laisser s'exprimer. Bah oui, qu'est-ce qu'il croit ? Je suis un animal, je suis une bête. Mais les humains ne peuvent pas comprendre ce qui se passe à l'intérieur de nos corps, de nos esprits. Ils pouvaient toujours parler de loup et d'expression sauvage, ils n'étaient que de simples hommes dont les beaux discours ne pourraient remplacer la réalité de la vie d'une créature surnaturelle. Je soupirais une nouvelle fois en fixant l'homme. En revanche je ne dis rien, il n'y avait rien à dire. Juste je le fixais. En me demandant ce qu'il allait bien pouvoir m'arriver.

Pour autant, lorsqu'il parla de mes victimes, je ne pus m'empêcher de le rectifier :

"Un seul. L'autre s'est enfui."

Je le haïssais de toute façon, je le haïssais tout en sachant que j'étais impuissante. Impuissante, comme souvent en ce moment. Impuissante face à la situation, impuissante face à l'alcool, à mes pulsions... La mort de Jonathan m'avait vraiment ruiné. Et pour remonter la pente, cette rencontre ne m'aiderait pas. J'écoutais l'annonce de sa proposition, manquant de lui sauter dessus à chaque mot. Lui livrer des infos ? A lui ? A eux ? A cette foutue PES ? Le monde tombait bien bas... Je restais interdite quelques instants. Non, je n'avais pas le choix. Bon de toute façon, j'étais déjà une traitresse, alors un peu plus un peu moins... Le seul soucis était que là je n'y trouvais pas d'avantage, sauf peut être celui de rester blanche vis à vis de la justice. Mais il fallait quand même que je demande une contre-partie... Je ne pouvais pas me laisser faire totalement... Alors quoi ? De l'argent ? Alexander ? Autre chose ? Je ne voyais pas quoi. De l'argent, ce serait toujours ça de gagné mais je n'étais pas en manque. Alexander... Ce serait risqué. Trop. Peut être plus tard, peut être même aurais-je l'occasion de glaner des infos en fouillant dans le bureau de ce type si je devais m'y rendre.

Faisant les cent pas dans la ruelle, je m'immobilisais face à lui et poussais un énième soupir.

"De toute façon je n'ai pas le choix... Suis-je en droit d'exiger de l'argent ?"

On va commencer par de l'argent, on verra plus tard pour ma vengence personnelle sur mon cher Alexander Donovan, imbécile de demi-frère... Puis je n'avais pas envie que ce type puisse savoir que j'étais liée à Alexander.
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MessageSujet: Re: Haîr, c'est s'affirmer [Livre II - Terminé]   Haîr, c'est s'affirmer [Livre II - Terminé] EmptySam 22 Mar - 2:11


La louve était acculée et n’avait d’autre choix que d’accepter mon offre. Pour autant c’était justement cette situation qui me poussait à être prudent, rien de plus dangereux qu’un animal blessé. Blessé elle devait l’être dans son orgueil que de se voir imposé une telle position par un simple humain.

Effectivement. Quant à de l’argent, vous pouvez l’exigez, et moi refuser. dis-je tout d’abord. Elle venait de buter un mec et voulait être payée en plus ? Et puis quoi encore. Je comptais bien lui rappeler que je lui faisais une faveur en ne l’interpellant pas et en gardant pour moi ce qu’elle venait de faire.

La seule manière pour vous d’obtenir quelque chose de moi, un service ou de l’argent, sera de me filer des infos fiables à propos de la meute. Ce que je vous gagnez ce soir c’est de ne pas être incarcérée, savourez ça en vous couchant ce soir. lui dis-je avant de faire une brève pause en portant ma main à ma ceinture.

Votre bras s’il vous plait, je veux vérifier votre nature à présent. lui précisai-je en sortant doucement mon couteau à lame en argent. J’attendis qu’elle comprenne mon intention et me tende son bras en question. N’essayez pas de me bouffer. lui dis-je, plus pour me convaincre qu’elle ne tenterait rien que pour le pouvoir de mon injonction de la contenir. Je posai ensuite le plat de ma lame sur son avant-bras pour observer la réaction de l’argent sur sa peau. Celle-ci fut immédiate aussi en ôtai-je mon arme, laissant apparaître la cicatrice en forme de lame. Elle était effectivement une louve.

Cette formalité étant terminée, je vais vous libérer. N’oubliez pas notre accord Ashleigh Seymour, sinon je vous traquerai et vous irez croupir dans notre prison spéciale. lui dis-je pour lui rappeler la chance qu’elle avait de pouvoir dormir dans son pieux ce soir et les nuits suivantes tant qu’elle restait dans les clous.

Avant de partir, filez-moi une info inconnue des humains au sujet de votre meute, histoire que je puisse la vérifier et du même coup m’assurer que vous ne cherchez pas à m’enfler, pour le moment. lui dis-je d’un ton neutre mais qui ne laissait aucun doute : il s’agissait là d’un ordre et non d’une requête et tant pis si ça ne lui plaisait pas.
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MessageSujet: Re: Haîr, c'est s'affirmer [Livre II - Terminé]   Haîr, c'est s'affirmer [Livre II - Terminé] EmptySam 22 Mar - 18:02

Rentrer chez moi et me boucler. C'est tout ce qui m'intéressait. Après, appeler Duncan pour me détendre un petit peu... Mais déjà arriver jusqu'à l'appart, m'allonger, prendre un verre... Me remettre les idées en place et pouvoir réfléchir tranquillement. Réfléchir ? Sur ce qui venait de se passer, comment j'allais me débrouiller, les partis que je pouvais en tirer. Mais le type n'en n'avait pas encore fini avec moi. Pour la question de l'argent, il refusa, en tout cas je n'aurai droit d'exiger quelque chose que quand je lui aurais donné des infos sur la meute. Ok, compris, j'attendrais.

Il déguaina un petit couteau en argent en me demandant de lui donner mon bras. Je haussais les sourcils, avant de m'éxeécuter. Il appuya juste légèrement la lame mais la douleur se fit vive ; je serrais les dents et ne laissais rien paraitre. Ce n'était vraiment pas le moment de montrer une quelconque faiblesse. Il ajouta une petite remarque qui me fit rire, et je ne pus m'empêcher de lui répondre :

"Si ça avait été dans mes intentions, je l'aurais déjà fait bien plus tôt."

Eh bien oui, qu'est-ce-qu'il croyait, je n'aurais pas perdu mon temps si j'avais voulu le bouffer. J'aurais pu, c'était tentant, mais le fait qu'il soit de la PES et qu'il ait vite prévenu ses petits copains m'enjoignait à la prudence. Je regardais un instant la cicatrice avant de reposer mon regard sur lui. Il allait me libérer. Non ! Pas tout de suite. Il voulait avant que je parte... Quoi ? Que je lui fournisse une info, là, maintenant, ici, tout de suite..? Qu'allais-je bien pouvoir lui servir ? Déjà, que savait-il ? Je n'en n'avais pas la moindre idée... je pouvais toujours lui balancer l'existence des métamorphes, mais à mon avis ce serait un peu trop fort pour une première fois.

"Bon... Ecoutez. Je ne sais pas ce que vous savez ou pas précisément. Je peux vous dire ce qu'il se passe en ce moment dans la meute. Notre ancien chef de meute a trahi. Il a pactisé avec les nocturnes, je ne sais pas trop dans quel but. Son fils l'a défié, tué et pris sa place. Ceux qui ont trahi sont pourchassés. Je peux aussi vous dire que la Lupa est bien contente de ce changement. Ca ne se passait vraiment pas bien avec l'ancien Ulfric. Après, si vous le savez déjà...Je vois pas trop ce que je peux vous dire, là, comme ça, maintenant."

Je me tus, attendant sa réaction. Finalement, je me décidais à ajouter :

"Pour vous contacter. Je fais comment ? Vous le faites vous-mêmes quand vous avez besoin de moi ou..."
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MessageSujet: Re: Haîr, c'est s'affirmer [Livre II - Terminé]   Haîr, c'est s'affirmer [Livre II - Terminé] EmptyJeu 27 Mar - 10:43


J’affichais un sourire sincère lorsque la louve ironisa à mes paroles alors que ma lame marquait sa peau. Effectivement elle aurait pu me bouffer en un instant mais j’espérais que son bon sens ainsi que ma prudence, notamment en passant un coup de fil à la Brigade devant elle, avaient favorisé ma survie.

Et vous avez bien fait mademoiselle Seymour. lui dis-je en affichant un léger sourire après avoir rangé ma lame dans son étui.

Lorsqu’elle reprit ensuite la parole pour répondre à ma requête, je l’écoutai avec attention. Son info m’apporta plusieurs données que je vérifierai sous peu tant elles avaient leur importance. Il y avait quelques rumeurs parmi nos indics qui parlaient de bouleversements au sein de la meute mais obtenir plus de détails s’était révélé impossible tant les lycans sont fermés au monde extérieur lorsqu’il s’agit de leurs affaires. Un changement d’ulfric, des lycans traqués par leurs pairs, et un pacte entre l’ancien alpha et les vampires. Ce dernier point soulevait une question que je me devais de poser, sans savoir si elle accepterait de me répondre dans l’immédiat.


Quelle était la nature de ce pacte, et quel en était son objectif ? Dois-je prévenir ma hiérarchie que lycans et vampires projettent de s’unir pour écraser l’Humanité ? lui demandai-je d’un ton neutre. Si tel était le cas alors nous devrions agir vite et en force afin de ne pas relancer un nouveau conflit majeur.

Achetez-vous un portable prépayé et envoyez-moi le numéro à cette adresse-mail. lui dis-je après avoir sorti un stylo et un papier de ma veste pour y griffonner une des adresses mails sécurisées que j’avais spécialement en réserve pour ce genre de combines. Pour votre sécurité et votre discrétion auprès des vôtres nous ne communiquerons que par cet appareil, sauf si je vous indique le contraire.

J’allais devoir vérifier ce qu’elle venait de m’apprendre mais en toute discrétion afin d’éviter la propagation de cette nouvelle. Pour autant je pourrais m’en servir aussi contre les vampires pour les contraindre à agir aussi dans notre sens. Révéler aux yeux du monde que la reine des vampires avait comploté après la signature du traité avec l’ulfric de la meute ne serait assurément pas une bonne chose pour ses affaires. L’Humanité pouvait raffermir sa main sur les rênes de la paix, mais il me fallait être prudent. Rendre publique ceci au nom de la PES pouvait avoir de lourdes conséquences, peut-être était-il temps de faire agir les Gardiens. Pour autant il me faudrait agir après réflexion car il ne fallait pas que l’on puisse me relier à eux.
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MessageSujet: Re: Haîr, c'est s'affirmer [Livre II - Terminé]   Haîr, c'est s'affirmer [Livre II - Terminé] EmptyVen 4 Avr - 17:08

Au fond, ca m'importait peu de divulguer ou non des infos sur la meute à l'ennemi. Comme si la mort de Jonathan m'avait enlevé tout intérêt pour mes frères... Oui c'était presque cela. Il représentait tout pour moi. A présent, son fils l'a tué et prend sa place, ce qui m'enlève tout espoir de l'atteindre à nouveau, Mary toujours en place et qui doit être plus influente que jamais. Chambouler cette meute ne pourrait pas me faire de mal, vu dans la situation où j'étais déjà. Je pouvais même lui balancer l'existence des métamorphes, ce serait avec grand plaisir. Le jeu que je jouais s'avérait très dangereux, mais puisque je ne pouvais plus reculer, autant y jouer pleinement. Mais j'avais commencé par lui donner autre chose, qui pourrait tout autant l'intéresser. D'ailleurs, il me demandait si cela voulait dire que vampires et lycans s'unissaient pour nuire à l'humanité. Je réprimais un petit rire. Il me semble que nous avons d'autres problèmes à gérer avant de s'en prendre aux hommes... Même si je ne dis jamais non à un petit casse-croute.

"Je vous ai dit, que, n'ayant pas participé à cette alliance, je n'en connaissais pas vraiment le but. Mais je ne pense pas qu'il concerne l'humanité, non. D'après ce que je sais... Le but était plutôt d'obtenir de l'aide des nocturnes pour un coup d'état au sein de la meute. J'ignore en revanche ce qui a été promis en contrepartie aux vampires."

Je ne lui disais pas tout, bien entendu. J'étais sûre de connaitre l'objectif de Jonathan. Déjà, détruire l'alliance. Tous les deux étions d'accord sur l'inutilité de cette union avec les métas. Ensuite... C'était moi, l'enjeu. Je ne veux pas m'avancer, mais il était clair que Jonathan voulait me donner ce que je voulais à tout prix. Il était clair également qu'il n'aimait pas Mary, et qu'une Lupa obéissante et dévouée comme je l'étais lui conviendrait mieux. Je suis ce qu'il a voulu que je sois, il m'a façonné à sa manière, il a augmenté ma soif de pouvoir jusqu'à ce qu'elle devienne obsession. Je ne lui en veux pas. Il m'a sauvé. Sans lui je ne serais rien aujourd'hui. Même si nous avons perdu. Moi je suis toujours là, j'ai agi de mon côté, ça n'a pas donné grand chose pour l'instant mais ce n'est qu'une question de temps. J'en suis persuadée.

Il me tendis un bout de papier sur lequel figurait une adresse mail. Je le rangeais précieusement.

"Très bien. Je le ferais rapidement."

Je m'aprétais à partir, s'il en avait fini avec moi.
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MessageSujet: Re: Haîr, c'est s'affirmer [Livre II - Terminé]   Haîr, c'est s'affirmer [Livre II - Terminé] EmptySam 12 Avr - 12:52


Ce fut avec la plus grande attention que j’écoutais les paroles de la louve. Que des ennemis séculaires parviennent à s’allier n’était vraiment pas bon signe, ça puait les emmerdes et un avenir foireux. Elle avait beau dire que l’Humanité n’était pas la cible de ce regroupement, je ne voulais écarter aucune possibilité. Qui pouvait en être la cible sinon ?

Très bien, je vais vérifier ça de mon côté. Quant à vous trouvez-moi cette contrepartie rapidement, il en va de votre liberté. lui dis-je d’un ton neutre, nul besoin d’accentuer ma menace. Elle devait être consciente de ce à quoi elle avait échappé ce soir, nul besoin d’en rajouter, pour le moment en tout cas.

Partez mademoiselle, mes collègues ne vont pas tarder. lui dis-je tandis que l’on pouvait entendre les sirènes des véhicules de la Brigade qui étaient en approche. Tournant la tête un instant dans leur direction pour essayer de jauger leur distance, je quittai un instant des yeux la louve. Laps de temps suffisant pour qu’elle ait disparu au moment où je tournai la tête là où elle se trouvait un instant plus tôt.

En attendant l’arrivée des agents de la PES qui se ferait sous peu, j’observai les lieux afin de déterminer si nous avions pu être observés par un témoin discret. Cela me prit bien dix minutes afin de ne pas avoir de mauvaises surprises, si bien que lorsque j’eu terminé mon inspection une équipe scientifique était déjà en train de s’affairer autour du cadavre de l’humain. Pour leur sécurité les scientifiques n’arrivaient jamais seules, c’est pourquoi une équipe d’agents de terrain sortit à son tour de leur bagnole et le gradé du groupe vint à ma rencontre.


Bonsoir Commandant, vous savez ce qu’il s’est passé ? me demanda-t-il comme l’exigeait la procédure. Etant le premier témoin sur les lieux je devais lui fournir un rapport préliminaire et je comptais bien le faire, en omettant tout de même de lui parler de la louve.

Je passais dans le coin quand j’ai entendu un cri, avant qu’un mec me passe sous le nez en courant. C’était marqué sur sa gueule qu’il flippait un max alors j’ai poursuivi mon chemin en direction du premier cri et c’est là que j’ai débarqué sur le cadavre là. Les marques sont claires malgré la boucherie, il s’agit d’une attaque de lycan. Dîtes aux scientifiques de chercher des poils ou quoi que ce soit qui nous permettra de cataloguer celui qui a bouffé cet humain. lui dis-je pour finir.


Oui Commandant. dit-il avant de rejoindre ses collègues. Pour ma part je lui fis signe que je quittais la scène de crime d’un signe de main avant de me mettre à la recherche d’un pub. J’avais envie d’une bière et besoin de réfléchir à certaines choses.

Hrp :
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MessageSujet: Re: Haîr, c'est s'affirmer [Livre II - Terminé]   Haîr, c'est s'affirmer [Livre II - Terminé] Empty

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Haîr, c'est s'affirmer [Livre II - Terminé]
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