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L'histoire du livre perché. [Livre III - Terminé]
MessageSujet: L'histoire du livre perché. [Livre III - Terminé]   L'histoire du livre perché. [Livre III - Terminé] EmptyMar 6 Oct - 18:44

Keats & Book, antre du savoir, antre de la folie.
Il était dur de savoir à quoi s’en tenir alors que deux personnes étaient en train de se déchirer pour l’achat d’un livre. Le dernier exemplaire semblait-il. L’un était un homme petit et trapu, l’autre une femme d’âge avancé. La voix aiguë de l’une n’avait strictement rien à envier à la puissance de l’autre. La dispute montait crescendo à tel point que les postillons ne seraient bientôt plus les seules choses à pleuvoir.
C’était un brin pitoyable à voir, je passais mon chemin dans un soupir, ne prenant même pas la peine d’y jeter une oreille alors qu’un vendeur tentait de s’interposer dans cette mêlée bruyante. Le regard braqué sur les rayonnages, je marchais en ignorant les cris qui commençaient à s’atténuer avec la distance.

J’avais de la peine pour le jeune homme qui allait certainement se prendre les balles perdues de cet échange houleux. Il serait une victime collatérale, traumatisé à vie de la gente féminine qui serait la première, j’en étais sûre, à tenter de gifler le goujat ayant osé lui faire face.
Mon vagabondage finit par m’amener dans le fond du magasin, une zone tranquille et presque silencieuse. Il y avait moins de monde, il fallait dire que le spectacle avait dû attirer les curieux. C’était des animaux… Il n’y avait pas d’autre qualificatif, c’était d’une stupidité sans nom de péter les plombs pour si peu. Mes épaules se levèrent, ceci n’était pas mes affaires, alors j’oubliais, je faisais abstraction et je me perdais dans les effluves des pages neuves.

Cet endroit était une caverne d’Alibaba. Des vieux livres aux plus récents, il y en avait pour tout les goûts, certain avaient même des reliures en cuir, chose rare de nos jours. Mes doigts parcouraient les couvertures, s’attardent sur les reliures, je lisais distraitement les titres sans vraiment m’y attarder. Je ne savais pas ce que je cherchais, l’avantage de ce genre de lieu était que l’on avait tout le loisir de découvrir, de se laisser surprendre. Un petit rictus élargit mes lèvres alors que je repense à ces deux énergumènes de l’entrée.
Oui, vraiment, on pouvait trouver de tout.

« Les mille et une nuit », le livre arborait fièrement son titre, roi de son étagère, il gouvernait et regardait tout les autres, perché sur le dernier étage. C’était une histoire connue, bien encrée dans les esprits. Pourtant, personne n’avait jamais pris le temps de réellement s’y attarder, moi y comprit. La curiosité prit le dessus. Je connaissais les grandes lignes de cette histoire, mais les détails m’échappaient totalement, du moins assez pour que je veuille le feuilleter. Je me mettais sur la pointe des pieds, tentais d’atteindre le bouquin, mais rien à faire. Il semblait que cet endroit avait été conçu pour des géants, je n’étais pourtant pas petite, mais il restait inaccessible. Je perdais un peu l’équilibre dans ma manœuvre et je finis par retomber maladroitement sur mes talons, heurtant au passage quelqu’un. Je dévissais mon cou pour apercevoir un l’homme qui se tenait juste derrière moi, qui ne semblait avoir aucun problème de taille lui.
Je me vis un instant à la place de ces deux clowns à l’entrée, cela m’amusa, je savais pertinemment que je ne me donnerais jamais en spectacle de la sorte. Pour le moment, je me contentais de m’excuser. Il était possible qu’en plus de l’avoir bousculé, je l’avais piétiné, mais je n’en étais pas sûre, dans tous les cas la politesse était de mise.
Gabriel Hudson

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Gabriel Hudson
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MessageSujet: Re: L'histoire du livre perché. [Livre III - Terminé]   L'histoire du livre perché. [Livre III - Terminé] EmptyMar 6 Oct - 21:22




L'histoire du livre perché


Ma libération s’est faite il y a peu de temps, et les événements se sont enchaînés. Je n’ai jamais eu autant à faire que depuis que les vampires m’ont libéré. Après ma rencontre avec Maryana, je n’ai fais que réfléchir encore et encore. Je suis d’une nature patiente, et pour me hisser aux sommets, il me faut des outils. Il ne s’agit pas d’arme. Il s’agit d’information. Plus ont a d’information sur un ennemi ou un allié, mieux on peut se préparer à la guerre. Je ne sais pas si quelqu’un là déjà sorti celle-là, mais je trouve que sa sonne bien. Je marche en direction du centre-ville, vers la boutique où je devrais trouver ce que internet ne peut me fournir. J’avance dans l’antre qui fut autrefois parait-il dirigé par l’ancienne lupa.

Il y avait du monde, ce qui est une chance pour moi qui aime me fondre dans la masse. Je passe entre les rayonnages, décidé à trouver les livres et études publiés qui parle des loups-garous, des vampires et des semi-démons. Pourquoi devrais-je porter mon attention sur ma propre espèce ? Mon histoire ne m’a jamais réellement intéressé. Je ne m’étais jamais interroger sur le pourquoi de notre existence. Pourquoi l’aurais-je fait ? Avant mon arrivée en Ecosse, je voyageais beaucoup, multipliant les contrats. Je n’avais plus t’attache dans cette vie alors pourquoi ne pas rechercher ce qui pourrait être un nouveau but à mon existence. Trouver un équilibre non pas dans ma partie humaine, mais bien dans mon âme démoniaque.

Je trouve une étude d’un professeur obscure de l’université Oxford, parlant des loups-garous. En ouvrant le livre, l’odeur typique, forte et agréable du papier me parvient aux narines. J’aime tellement cet odeur, que je referme le livre, le rouvre et fait passer les pages rapidement entres mes doigts. Le parfum s’échappe en un petit vent qui s’élève vers mon nez. Je ferme les yeux, gardant en mémoire cet effluve agréable. Je suis interrompu par des cris suraigus. Je passe la tête, et aperçoit un homme et une femme se battre pour le dernier exemplaire d’un auteur dont le nom ne me disait rien. Un spectacle indigne et peu glorieux, montrant combien les hommes ne sont que des parasites. Des singes pitoyables. Faut pas venir pleurnicher après s’il y a des démons qui marche sur cette terre. Je préfère m’éloigner, et continue mes recherches en prenant la direction d’un endroit plus tranquille. J’aperçois une jeune femme, essayer tant bien que mal d’attraper un livre en hauteur. Jolie brin de fille.

En passant derrière elle, elle semblait bien partie. Pas besoin d’aide. Quelle erreur ! Celle-ci prêt l’équilibre, et me bouscule maladroitement. Par reflexe, mes mains glissent derrière son dos pour la remettre droite. Je la regarde surprit. – Il n’y a pas de mal ! – répliquais-je avec un sourire poli. Je scrute le livre posé sur l’étagère du haut. Inaccessible pour les lilliputiens, il mettait facile de le récupérer. – Laissez-moi-vous aider … - j’accompagne mes dires en attrapant le livre « Les mille et une nuits ». Avant de lui tendre l’exemplaire, mon regard voyage entre le titre et la demoiselle. – Dire que ce livre de conte aurait pu vous blesser si je n’avais pas été là. – Ironisais-je d’une voix plaisante. – Il s’agit là d’un bel … - « ouvrage » . Je n’ai pas le temps de finir. Les cris martèlent les murs de la boutique. – Ils vont finir par s’entretuer … vu votre tendance à vous mettre en danger, je vous déconseille de vous approcher de ces personnes. – Je me sentais l’âme d’un plaisantin aujourd’hui. Mes lèvres s’étirent en un sourire en coin. Je n’avais pas prévu de me lancer dans une conversation, mais la demoiselle est mignonne.

Samuel Bryne

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MessageSujet: Re: L'histoire du livre perché. [Livre III - Terminé]   L'histoire du livre perché. [Livre III - Terminé] EmptyMer 7 Oct - 12:05

Un preux chevalier venant à l’aide des plus démuni. Non que je me considère comme l’étant particulièrement, mais son apparition tombait bien. Parfaitement bien, même. Tout ça avec le sourire, que demander de plus ? C’était agréable de voir des personnes encore dotées d’un tant soit peu de civilités. Peut-être que tout n’était pas à refaire finalement.
Je lui souris en retour, comment résister ?
Mon regard glisse sur le bouquin qui repose désormais dans ces mains, son timbre se fait moqueur. J’allais lui rétorquer qu’il y avait peu de chance de se faire agresser par un livre, que j’étais un peu plus douée que ça, malgré les apparences. A la place, des éclats de voix provenant certainement du couple de l’entrée avaient interrompu la conversation. Mes yeux se font plus durs, quel manque de tenue… Vraiment, personne n’avait encore eu la présence d’esprit de leur jeter un seau d’eau à la figure ? C’était tout ce qu’ils méritaient à se comporter comme des chiens.

Heureusement messire chevalier ou preux, j’hésite encore sur quel nom lui donner, se fait un devoir de détendre l’atmosphère. Je prends un air faussement scandalisé à ses propos et lui réponds avec légèreté.

-Je suis certaine de réussir à arriver au bout d’un livre récalcitrant. Mais j’avoue que ces deux là ont …un comportement scandaleux. On dirait de véritables animaux. Je ne comprends pas que quelqu’un ne les ait pas encore jeté dehors.

J’appuie mes hanches avec précaution contre l’étagère pour prendre mes aises tout en évitant de tout faire tomber. Ce serait dommage de lui donner raison. Dans un même mouvement, je récupère le bouquin et le cale entre mes bras.

-Merci, huum, a qui ais-je l’honneur ?

Le calme avait l’air d’être revenu, mais je m’attendais à tout moment d’en voir un courant dans les rayons poursuivit par l’autre un couteau à la main. Ce monde déraillait sérieusement.

-Pour le moment je ne pense pas craindre grand-chose, vous avez l’air solide, vous ferez un bon bouclier pendant que je partirais en courant pour leur échapper. Mais plus sérieusement, je ne me suis pas exilée au fond de ce magasin pour rien. J’avoue que regarder ou entendre deux enfants se chamailler n’est pas trop dans mes centres d’intérêts.

Ce n’était pas forcément dans mes habitudes non plus de discuter ainsi avec le premier inconnu venu. Mais son sourire était assez charmant pour me retenir, il fallait le reconnaitre. Sans oublier le fait que cela faisait longtemps que je n’avais pas croisé quelqu’un doué d’un minimum de savoir vivre. Le visage de ce singe rencontré dans le parc me revint un moment à l’esprit, quelle mauvaise rencontre. J’enchainais un peu en ce moment, alors avoir un peu de bonne compagnie n’était pas si mal.
Heureusement qu’il n’était pas tous comme lui, je devrais presque remercier cet homme de me l’avoir rappelé. Presque, il ne fallait pas abuser non plus, tombé en pâmoison ne faisait pas partie de l’image que je voulais renvoyer.

-Peut-être devriez-vous ne pas trop vous en approcher non plus. Si vous aidez tous les passants du coin, vous risquez de vous attirer les foudres de ces deux là. Ils pourraient même en venir à vous dépouiller de vos livres. Les librairies de nos jours sont un vrai champ de bataille.
Gabriel Hudson

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MessageSujet: Re: L'histoire du livre perché. [Livre III - Terminé]   L'histoire du livre perché. [Livre III - Terminé] EmptyJeu 15 Oct - 11:49




L'histoire du livre perché


Et tout commença avec un livre. Je ne peux qu’être d’accord avec la jeune femme. Des animaux. De futurs esclaves. Nous devons leurs montrer, nous les démons le chemin de la vertu. Ha ! Je plaisante ! Les singes pathétiques se chamaillent non loin de nous. Qu’ils continuent ! Plus le désordre règne, plus les enfants de l’enfer seront puissants. Pourtant, ce genre de comportement me tape sur le système, malgré mon attitude des plus détendu. Jouer à être quelqu’un d’autre est ce que je fais de mieux. Je lâche un soupire. – Il viendra bien un temps où la sécurité débarquera pour les calmer ! – Un peu de calme ne serait pas de refus. Je reporte mon attention sur la demoiselle qui souhaite connaître mon nom. Je suis un homme plutôt discret sur mon identité. – Je m’appelle Luke ! – Un prénom que je donne régulièrement. Ma petite Sorcha me connaît sous ce prénom, ainsi que d’autres. Ma fausse carte d’identité pourra confirmer mes dires. – et vous-même ? Comment vous vous appelez ? – lui demandais-je en ne quittant pas la brunette des yeux.

Je suis prêt à devenir votre bouclier – lui confirmais-je en bombant le torse. J’étais prêt à la sauver de ces sauvages. Qui a dit que je ne pouvais pas me montrer charmant !? Je ne sais pas encore ce que cela me rapporterai d’être gentil avec cette fille mais on en sait jamais. - Ils sont passés d’animaux à enfants turbulents, je vous trouve bien conciliante d'un seul coup ! – me moquais-je gentiment. Je rajoute rapidement avant qu’elle ne prenne mal ma remarque – Nous avons eu la même idée. J’ai moi-même cherché un endroit où je serais plus tranquille. – Après mon entretien avec les vampires et la chef des démons, j’avais besoin de calme. J’avais besoin de réfléchir à mes plans. Tout ça demande du temps. On n’élabore pas une stratégie sur un coup de tête.

Que voulez-vous, le monde devient fou, vous ne trouvez-pas ? Les gens se montrent de plus en plus désagréables. La population craint de tomber sur un être hostile, qu’ils soient humains ou pas ! – Qu’on le veuille ou pas tout le monde est au courant qu’il n’y a pas que des humains qui rôdent sur cette terre. Ça les rend complément barge. Je passe mon livre d’une main à l’autre. – Que faites-vous dans la vie si cela n’est pas indiscret ? – lui demandais-je. J’étais revenu à la civilisation il y a peu de temps. Cette conversation me permet de me remettre dans le bain. De reprendre des manières plus civilisé.


Spoiler:
Samuel Bryne

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MessageSujet: Re: L'histoire du livre perché. [Livre III - Terminé]   L'histoire du livre perché. [Livre III - Terminé] EmptySam 17 Oct - 16:06

Il s’appelait donc Luke, c’était un peu mieux que le diminutif de preux chevalier. Même si l’image était exagérée au vu du service rendu. D’humeur joueuse, j’aurais été tenté de ne rien lui répondre concernant mon identité, mais je n’en étais pas encore au point de retomber en enfance. Ce n’était clairement pas mon truc. Je prenais un certain plaisir à cette conversation, à la légèreté de la situation. Il n’y avait aucune embrouille, rien de dangereux si on oubliait les deux zigotos de l’entrée.

-Gabriel.


J’aimais ce prénom, même s’il était à mon sens destiné à un garçon. Il était beau, mais pour un homme... J’avais l’impression que mes parents s’étaient bien foutus de ma gueule sur ce coup là. Ce n’était que la première, des nombreuses bourdes, qu’ils avaient faites me concernant. A défaut d’être attribué au bon sexe, au moins était-il de sonorité agréable. Je pouvais donc le leur passer ça.
Je relève le regard pour celui de Luke, un sourcil froncé, une ombre de sourire sur les lèvres.

-Vous devriez faire attention à ce que vous dites, je pourrais vous prendre au mot.

Après avoir été presque attaqué par un malade mental, une sangsue et désormais par un bouquin, il fallait peut-être me faire à l’idée que ma chance avait tournée. Avoir un bouclier serait une idée à prendre en considération, mais je doutais que le pauvre bougre y survive bien longtemps. J’allais bien me garder de le lui dire, c’était mon histoire et il fuirait à coup sur. Je me contentais donc d’un sourire amusé.

Il se moquait de moi, j’ouvrais la bouche pour lui répondre, mais il m’en a empêché. Coupant court à toute tentative de le contredire. Ce n’est qu’a ce moment que je remarque le livre dans ces bras. D’ici, je n’arrive pas à en lire le titre. Malgré sa tentative de diversion, je tiens à répondre à sa première remarque.

-C’est juste que… Les gens n’ont que l’importance qu’on leur donne. Je n’ai aucune envie d’en donner à des personnes ayant un tel comportement, ce serait être trop clément... Hm, serais-je trop curieuse en vous demandant ce que vous lisez ?

On pouvait deviner certaine chose au choix littéraire des gens et dans le cas contraire, au moins, avoir un titre pour un éventuel futur achat. Cela faisait longtemps que je ne m’étais pas laissée aller à une telle conversation, futile, juste pour le plaisir. Je n’allais pas me transformait en une pimbêche alpaguant le premier venu pour avoir un peu d’attention pour autan, mais cela n’en restait pas moins agréable.
Reposant.

-Ne m’en parlez pas… C’est fatiguant. Je préférais quand nous n’étions au courant de rien.


Et c’était vrai. Le monde tournait à l’envers, c’est comme si la révélation des êtres surnaturels avait détraqué quelque chose dans la trame de l’histoire. Une plaie béante était désormais ouverte, suintante et malsaine, par laquelle le mal s’engouffrait et infectait chaque petite parcelle encore saine.

Un long soupir m’échappe à sa question et je lui offre un pauvre sourire. Mais position n’avait rien de glorieux, c’était un coup pour mon égo que d’avouer qu’une personne de mon pédigrée soit incapable d’une chose aussi basique que de trouver un travail. Les temps étaient durs certes, mais ce n’était pas une raison.

-Pas grand-chose, je le crains. Une fois mon diplôme en poche, je n’ai fait qu’errer en espérant trouver un endroit ou travailler. Et vous ?

Errance qui m’avait d’ailleurs valu la bien désagréable rencontre avec Constance. Je me mords la langue pour chasser ces souvenirs, pour les empêcher de refluer, focalisant mon attention sur l’homme.
Un peu plus loin, je crois apercevoir des hommes en uniforme, il semblerait que la sécurité a été appelée. Vraiment, quelle déchéance…


[hrp: t'en fait pas, je suis pas pressée ^^.]
Gabriel Hudson

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MessageSujet: Re: L'histoire du livre perché. [Livre III - Terminé]   L'histoire du livre perché. [Livre III - Terminé] EmptyDim 18 Oct - 19:54




L'histoire du livre perché


J’aime bien son prénom.
Gabriel
L’ange, messager de dieu. Je regarde la jeune femme avec un sourire non dissimulé. Il y avait derrière mon sourire aucune mauvaise intention, j’étais juste très curieux de tomber sur une femme qui porte le prénom d’un archange. La force de dieu ! Est-ce un présage ? Un signe ? Mon démon, au contraire de moi, n’aime pas cette fille. Il s’agite dans mon esprit comme un venin intense et brûlant. Il réclame son sang pour le simple fait de porter le prénom d’un ange. Je ne combats plus mon côté obscure depuis des années mais je ne suis pas assez stupide pour laisser mon instinct de tueur s’exprimer dans une librairie plaine à craquer. Non ! Je ne vais pas tuer cette charmante jeune femme. Mon regard se fit plus ténébreux. Menaçant, non ! Je suis plus intrigué par la finesse de ses lèvres où les mots s’y dégagent avec intelligence.

Je l’observe. Son attitude, sa façon de s’exprimer, se mouvoir dans cet environnement. Je vois bien qu’elle apprécie notre échange. Est-ce la même chose pour moi ? Oh que oui ! Elle me plaît bien cette petite. Je ne suis pas sûr que si elle avait connaissance de ma nature démoniaque, elle serait aussi aimable. Elle me questionne sur mon livre avant de se raviser. Je penche la tête sur le côté. Je me plie à sa volonté de garder un certain mystère sur mon choix littéraire. Bien que je connaisse le sien. J’allonge le bras, le livre hors de son regard.

Je ne fis aucune remarque sur le fait qu’elle était encore au chômage.
Vous êtes diplômé dans quel domaine ? - lui demandais-je en m’adossant d’une épaule contre une étagère. Le réseau est très important lorsqu’on veut trouver un travail. Une rencontre peu changer la vie. Peut-être que son domaine de compétence pouvait m’intéresser. Voilà que la conversation s’oriente vers moi, sur mon travail. Que dire ! Je suis un tueur à gage qui tue pour se faire de l’argent et nourrir mon instinct démoniaque mais depuis peu ça ne suffit plus.

J’ai un bar à New York. Je voulais changer d’air, prendre le large après la mort d’un proche … - ce qui n’est pas faux. Mon grand-père étant décédé, et je n’avais plus grand-chose à perdre. Je n’avais pas toujours été aussi cruel, ou la recherche du pouvoir. Il m’était même arrivé à sauver des vies. J’ai tué des vampires, des criminelles, des métamorphes, des loups-garous souvent parce que ces individus ont fait quelques choses de répréhensible. Combien de famille ont prié Dieu d’abattre d’un coup d’éclaire leurs bourreaux. Et dire que c'est moi fils d’un démon qui sait chargé de les faire éliminer. Bien sûr j’ai tué des innocents, mais ils sont moins nombreux que tous ces fils de putes qui ont goûté à ma lame. Si je reste en Ecosse cela risque d’être bien différent. La balance risque de pencher ; ce qui réjouis mon démon.

… Je songeais à ouvrir un établissement dans ce pays mais avec les récents évènements … - Laissant un silence à la suite de mes propos. Le 25 février avait laissé des traces même sur moi, le semi-démon. Les agents de sécurités semblent enfin s’occuper de nos deux singes de foires, alors que mon attention est fixée sur la brunette. - … enfin voilà … - finirais-je par dire pour changer de sujet. – … Pourquoi avoir été attiré par les mille et une nuits ? L’avez-vous déjà lu ? – demandais-je curieux de savoir ce que la jeune femme pouvait trouver d’intéressant dans ces contes.

Samuel Bryne

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MessageSujet: Re: L'histoire du livre perché. [Livre III - Terminé]   L'histoire du livre perché. [Livre III - Terminé] EmptyMer 21 Oct - 10:01

Son sourire éclaire son visage, mais assombris étrangement ses yeux. Je ne sais pas trop comment interpréter cela. Ses lèvres se sont encore un peu plus élargies, c’était comme si l’annonce de mon prénom avait provoqué un déclic chez mon collègue. Ce moment infime où l’attention portée est plus intense, plus profonde. Je ne saurais dire en quel sens par contre, peut-être se moquait-il, trop courtois pour le dire clairement, contrairement à certains écervelés. Je lui en étais grée, pourtant le besoin de répondre à cette attitude que je ne définissais pas me démangeait. Comme s’il y avait nécessité de bien mettre tout en place. Il s’agissait là d’un ordre relatif, une broutille, mais c’était tellement mieux, tellement plus rassurant une fois que tout avait retrouvé sa place.

-Je sais, c’est un nom de garçons. Mais bon, je n’ai pas eu le loisir de participer aux délibérations à l’époque.

Aussitôt dit, je regrettais cette phrase. Je la trouvais ridicule, comme moi à l’instant. Une pensée s’envola à l’adresse de ma mère, un feu follet inconséquent, si seulement elle avait eu un tant soit peu de considération pour moi et un peu moins pour ce qu’elle voulait, elle. Merci maman…
Pour m’amender, j’offre à Luke un sourire un peu pâlichon, je le sais, le cœur n’y est pas. J’en profite pour passer à autre chose, répondant à sa question, salvatrice puisqu’elle m’offre l’opportunité de penser à autre chose.

-Comptabilité. Tout ce qui touche à la paperasse, l’organisation, tout ça. Rien de bien excitant, mais qui peux sauver la mise de temps à autre mine de rien.

Ou tout le temps, mais ce n’était pas le moment de se montrer trop présomptueuse. Je savais que j’avais tendance à penser que je pouvais faire tellement mieux que les autres, ou tout de moins qu’ils étaient aveugles pour ne pas voir qu’agir différemment serait plus pratique. Je savais aussi que cela avait tendance à jeter un froid, et je savais donc me freiner quand la situation l’exigeait. Je faisais une petite fixette sur ce qui concernait l’organisation, mais je doutais que cela intéresse Luke, autant retenir ma langue dans ce cas.

-ho… hé bien, Je pense que l’Ecosse doit être un gros changement de décor par apport à New York. Cela doit au moins vous changer un peu les idées.

Ma voix se fait plus douce. Si je n’allais pas m’excuser, dire à quel point j’étais désolée pour lui, parce que je ne l’étais pas tout simplement, que je ne le connaissais pas assez pour ça (Autant éviter des mots creux et sans la moindre âme, je trouvais que c’était encore plus irrespectueux envers lui). J’espérais simplement qu’il avait trouvé ce qu’il cherchait en changeant ainsi de paysages. La mort n’était jamais évidente à gérer, je n’y avais jamais réellement été confrontée, je n’avais pas la moindre idée de comment je pourrais réagir. Dans tous les cas, je ne pouvais que me douter de la tristesse qui accompagnait cette perte.
Je me raccroche à la suite de sa phrase pour éviter de me perdre dans mes pensées pour la nieme fois.
Je hochais ma tête en marquant mon assentiment. Faire des projets et monter quoique ce soit relevaient actuellement de l’utopie tant les risques que tout vol en éclat d’un instant à l’autre étaient importants. La paix était relative, le monde instable et si nous n’étions pas encore revenus au stade des années sanglantes, nous n’en étions, au final, pas tout à fait sortis non plus.

-Je comprends. Quoi que… l’ouverture d’un nouvel établissement ne ferait surement pas de mal à cette ville. J’ai l’impression qu’on y régresse plutôt que d’y avancer. Du nouveau serait certainement appréciable.


Mon regard s’allume à sa question, se faisant rieur. L’art de changer la conversation, d’un sujet glauque à anodin, histoire de ne pas alourdir la conversation outre mesure, de ne pas s’appesantir. Qui sait aurais-je pu être l’une de ces greluche indiscrète lui ayant dit, les yeux larmoyant, que je savais sa douleur de perdre un proche, tout en mentant éhontément. Sauf que ce n’était pas le cas. Je regarde un moment mon livre, avant de revenir aux yeux plus sombres de Luke. Une flamme indéterminable y dansait, une flamme à qui je n’accordais pas plus d’attention que cela.

-J’avais envie de savoir la véritable histoire de ce livre. C’est ce genre de conte que tout le monde connait, mais que très peu ont lu finalement. Un peu comme les contes des frères Grim qui sont à l’origines bien plus glauques que les histoires pleines de bons sentiments qu’on peut servir aux enfants. C’est plus instructif d’avoir les informations à la source que d’en avoir un résumé erroné.

Il aurait certainement été plus intelligent que je passe mon temps à m’instruire sur des informations plus utiles, mais j’avais comme qui dirait du temps à perdre. De plus, il était aussi important de savoir se déconnecter de temps en temps et cela permettait, quelquefois, des rencontres sympathiques.
Intérieurement, je notais l’absence de hurlement et de pique de voix depuis plusieurs minutes. Il semblerait que la sécurité avait réussi à calmer ce couple agressif. Ce n’était pas trop tôt.

-Vous comptez rester à Glasgow ou repartir voyager ? Vu les événements qui s’y déroulent, ce n’est pas la ville la plus accueillante qui soit en ce moment.

Un chaos qui veillait et surgissait au moindre petit faux pas. C’était un déroulement d’autant plus effrayant qu’il en devenait évident. Jamais plus nous ne retrouverons la paix et la sérénité. Je gardais ces craintes pour moi cependant. J’étais contente d’avoir pu croiser le chemin de cet homme, tout simplement parce que je ne voyais absolument pas ce qui pouvait le retenir dans un pays constamment la cible de nouveaux attentat, qu’il en repartirait certainement bientôt pour ouvrir son bar dans un lieu exotique plus à même de soulager ses blessures et que l’avoir croisé était une bouffé d’air frais.
N’ayant jamais réellement sorti les pieds du territoire, je me surprenais à être véritablement curieuse sur le sujet. J’avais toujours trop de choses à faire, à penser à accomplir pour penser à partir jouer l’exploratrice. Et pourtant, je trouvais ça admirable ceux qui en venait à se construire une autre vie dans des pays qui n’était pas le leur. Un étrange comportement, mais admirable tout de même.
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MessageSujet: Re: L'histoire du livre perché. [Livre III - Terminé]   L'histoire du livre perché. [Livre III - Terminé] EmptyMer 21 Oct - 21:16




L'histoire du livre perché


Gabriel ne semble pas partager le choix de ses parents.
Si vous aviez votre mot à dire, j’aurais été déçu. Je trouve votre prénom très joli … Gabriel ! – Ma voix se fit chaude, agréable.
En entrant dans le magasin j’étais loin de me douter que je rencontrerai une fille du genre de Gabriel. Agréable et d’une fraîcheur d’esprit qui me permet de me détendre. Elle ne ressemble pas aux autres greluches qui polluent les rues. Ce ne veux pas dire qu’elle est unique. Je me fis séducteur sans pour autant paraître trop rustre. C'est pourquoi je garde une certaine distance pour ne pas effrayer la colombe. Difficile pour un chat de planter ces griffes dans un oiseau qui à déjà pris son envol. J’avais été éduqué dans un souci de bienséance. Je voulais que Gabriel se sente bien en ma présence. Ce qui n’est pas difficile en soi, il faut juste rester humain. J’écoute la jeune femme m’expliquer qu’elle avait fait des études de comptabilités. Un métier qui pourrait intéresser n’importe quelle entreprise. A l’heure actuelle trouver du travail n’est pas aussi facile que ça. Grand-père aurait aimé que je fasse de grande étude. J’en avais la capacité et pourtant à dix-huit ans je suis parti à l’aventure. Pas d’étude pour moi mais un apprentissage plus sombre. Aucun diplôme que je pourrais exploiter, mais le travail ne manque pas dans mon domaine.

Je suis loin de new York qui m’a vu naître et grandir. Après mon dérapage dans une épicerie, nous avions du laisser le tumulte newyorkais pour la banlieue. Autant dire que le changement fut brutal et d’un autre côté cela m’a appris à m’adapter à deux univers différents. Mes voyages sont venus rajouter à mon aptitude à vivre dans de multiples environnements.

C'est vrai que le changement est rude, … - Fis-je avec un haussement d’épaule. - … mais ça reste un pays agréable et les paysages sont magnifiques si ont prends le temps de visiter.
J’ai beaucoup voyagé. Par moment, le mal du pays me prend et je retourne à New York. Une sorte de retour aux sources. Je suis loin de vouloir repartir. L’Ecosse me galvanise. Pourquoi partir ?! J’ai encore tant de chose à faire, à découvrir, tant de pulsion à assouvir. J’acquisse lorsque la brunette me fait par de sa réflexion sur l’état du pays. Mon temps était beaucoup trop précieux pour que je m’attarde à vouloir réellement ouvrir un nouvel établissement. D’un autre côté, si je me lance j’aurais concrètement une façade pour dissimuler mes véritables activités. D’un seul coup me vient une idée. Pour autant, je reste silencieux, tout en gardant une oreille attentive à Gabriel.

C'est sûr que Disney ne rends pas hommage aux œuvres des frangins … - En référence aux frères Grim. Ma voix se fit rieuse. Je réponds à sa question en commençant par un soupire. – Mmmh … non je vais rester dans ce pays. Je suis plutôt tenace, et vous avez raison … le pays à besoin de renouveau. – Je la regarde plissant les yeux, réfléchissant. – Je suis arrivé, il y a peu de temps dans la région, et vu que vous cherchez du travail et que vous connaissez certainement l’Ecosse mieux que moi. Est-ce que ça vous dirais de travailler pour moi ? Vous vous chargerez de me trouver un local, de la paperasse administrative, bref de m’aider à amener à bien ce projet.

Je ne peux dire ce qu’en pense la jeune femme, et un instant son visage disparu derrière une forme. Une femme d’une quarantaine d’année surgit devant moi. Il y avait peu de place pour trois personnes entre ces deux étagères. Je dois me coller. Je penche la tête sur le côté pour garder un visuel sur la brunette. La femme disparut, nous laissant seul à nouveau.

Je comprendrai que vous preniez vôtre temps avant de me donner votre réponse … - Je lui laisserai le temps qu’il faudra. J’avais les finances, et ceux en grande partie grâce aux vampires qui me paie gracieusement pour des informations. Je lui donne quelques explications de plus sur ce que j’attends d’elle pour lui donner envie de travailler avec moi. – Ce que je vous demanderai c'est de me proposer des locaux qui seraient intéressant, puis de suivre le projet jusqu’au recrutement des salariés qui travaillerons dans mon bar…. On devra travailler ensemble … - Je ne savais pas si cela pouvais être un argument, mais je tentais le coup. Notre relation sera professionnelle, et pourtant j’avais envie de connaître un peu mieux Gabriel.

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MessageSujet: Re: L'histoire du livre perché. [Livre III - Terminé]   L'histoire du livre perché. [Livre III - Terminé] EmptyJeu 29 Oct - 20:20

Je ne peux empêcher un sourire de naitre sur mes lèvres à ces paroles. C’était inattendue et assez charmant. J’étais d’accord avec lui sur le principe, mais je restais sur ma position sur le fait que c’était un prénom parfait pour un garçon et par conséquent pas vraiment approprié me concernant. Pourtant, je pris ce compliment comme tel, sans le rejeter. Acquiesçant simplement en le regardant avec une petite lueur de surprise dans les yeux.

Cet homme était assez étonnant, dans le sens où la vulgarité semblait inexistante dans ses manières, il en devenait dès lors beaucoup moins prévisible que la plupart des individus.
Je hoche la tête à ses dires. L’Écosse était une contrée vraiment belle, où il faisait bon vivre. Du moins normalement, je ne m’épancherais pas plus sur le sujet. Pourtant, ce n’était pas bien grand, le pays devait lui paraitre tellement insignifiant par apport à chez lui. Su les places étaient inversées, je me voyais mal arpenter les rues de New York. Bondées, peu avenantes et si peu chaleureuses, impersonnelles… Je n’y étais jamais allée mais c’était ainsi que je voyais les choses. J’aimais mon chez moi, mon pays, aussi meurtri soit-il et je voyais mal comment les choses pouvaient aller mieux ailleurs. Alors autant y rester et tenter de faire en sorte que le monde soit un peu moins gris, nuages mis à part.

Si je ne souris pas, ma mine est éloquente quand à mon amusement lorsqu’il parle de disney en réponse à ma tirade sur les fables. Si je n’aimais pas qu’elles se concrétisent dans mon monde où il ne devait y avoir que rationalité, cela ne voulait pas dire que je ne les appréciais pas dans l’imaginaire. C’était là où étaient leurs places.
Je remets une de mes mèches rebelles derrières mon oreille tout en lui laissant le temps de continuer sa phrase. Contre toute attente il semblait vouloir rester, j’étais satisfaite de sa réponse. Il ne ressemblait pas aux moutons peureux qui semblaient peupler ces rues. Les apparences pouvaient être trompeuses, mais l’idée qu’un étranger était prêt à s’investir ici, alors que moi-même je n’en étais pas forcément capable… Cela faisait chaud au cœur. C’était peut-être ce qui nous fallait pour avancer, qui savait. Je ne bronchais pas devant ces yeux verts, je n’avais aucune raison de baisser le regard, je le laissais donc faire, tranquille.

Sa proposition me surprend, je n’en laisse rien paraitre, mais je ne peux m’empêcher de froncer les sourcils. Si je m’étais attendue à avoir une proposition d’emplois dans une librairie après avoir bousculé un illustre inconnu, alors peut-être, serais-je sortie plus souvent.
J’ouvre la bouche pour lui répondre, mais le respect étant ce qu’il est de nos jours, c'est-à-dire inexistant, une femme se faufile entre nous. Coupant par la même occasion momentanément la conversation. Je l’entends vaguement baragouiner une excuse, ce qui calme légèrement mes ardeurs, je me plaque contre l’étagère pour facilité son passage. Une fois de nouveau tranquille, Luke prends la parole avant que je ne puisse dire quoi que ce soit.

-C’est une proposition intéressante. Inattendue, mais intéressante. Ce serait stupide que de cracher dessus. Par contre je prends volontiers le temps que vous me donner pour y réfléchir et me renseigner plus amplement sur le sujet. Je ne voudrais pas briller par mon incompétence.

Pour être honnête, je ne doutais pas un instant de ma capacité à satisfaire sa demande. Néanmoins, j’avais besoin d’un petit temps de préparation avant de m’y lancer à corps perdu. Je manquais d’information et ce domaine d’activité n’était pas ma spécialité disons. Du peu que j’en avais vu, je pouvais déjà dire que je prendrais certainement plaisir à travailler pour cet homme. En oubliant l’aspect plaisant pour les yeux, il avait l’air de quelqu’un d’assez sérieux pour que je puisse faire mon travail correctement. Il n’y avait rien de pire qu’un patron désorganisé et incompétent.

-Pour commencer, il y a un endroit où je peux vous joindre ?

Sans sa proposition, je pense que cela aurait pu passer pour une piètre tentative de drague. De l’extérieur, cela devait tout à fait donner cette impression. Il fallait tout de même se rendre à l’évidence, on ne draguait pas un potentiel futur patron. Ça faisait vraiment mauvais genre et si je pouvais éviter les clichés de l’employée esseulée se faisant culbuter par le tout puissant directeur de la boite, je préférais le faire. Cela ne finissait jamais bien et les drames ne m’intéressais pas vraiment et puis, je valais mieux que ça, enfin je l’espérais.

Je ne peux tout de même pas m’empêcher de lancer une remarque légère. Sa dernière phrase ayant été assez insistante pour que je m’y arrête.

-Si j’accepte, je me vois mal faire tout, seule. J’espère donc bien que nous travaillerons ensemble. Je ne suis pas encore télépathe et je risque par conséquent d’avoir du mal à vous trouver ce qu’il vous faut.

Sans parler du fait que je ne le connaissais pas assez pour cela.
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MessageSujet: Re: L'histoire du livre perché. [Livre III - Terminé]   L'histoire du livre perché. [Livre III - Terminé] EmptyVen 30 Oct - 14:29




L'histoire du livre perché


Ce n’était pas un oui, mais cela me convenait pour l’instant. Elle avait besoin de temps pour y réfléchir. Ce n’était pas un souci. Ça m’arrangeait. J’aurais le temps de mon côté de mettre en place ma fausse identité. Sorcha me connaît sous le prénom de Luke, autant continuer avec cet homme si charmant. Porter un masque n’est pas aussi simple que l’on croit. Il faut avoir la capacité de le rendre crédible. J’avais de l’expérience dans le domaine.

J’ai un bon pressentiment, et je suis sûr que vous ne me décevrez pas …
Ma voix se fait comme toujours chaude et un sourire en coin étire mes lèvres. Ne désirant pas l’effrayer, je reste à ma place. Je ne laisse rien au hasard, et dés que j’ai un peu de temps, j’irais demander plus de renseignement concernant la brunette. Les infos de bases, et j’approfondirais lorsqu’elle me dira oui. Si elle refuse, elle aura frôlée le diable et pourra vivre sa vie. Peu importe le domaine, je ne force jamais les gens à suivre ma route. Ils ont toujours le choix de dire non. Le souci c'est lorsqu’ils disent oui, et s’engage avec moi. Apposant leurs signatures sur un contrat, ou un échange de baiser suffit. On pourra toujours me reprocher d’omettre des détails des plus importants me concernant. Et alors ! Dés que Gabriel m’aura tout simplement dit oui, elle deviendra ma jolie assistante. Travaillant auprès de moi, pour moi. Je m’en réjouis d’avance.

Avez-vous un portable ? Ce sera plus pratique pour vous de me contacter …
J’avais troqué le vieux portable de Sorcha à clapet pour un plus récent. Sécurisé, bien évidemment. J’avais l’impression de participer à un plan drague. De loin, on pourrait le croire. Un mec parlant avec une fille plutôt mignonne à l’écart de tous. Peu de place à une multitude de scénario. Malgré un espace poli entre nous, nous sourions, nous nous dévisageons comme pour jauger l’autre. Je sens bien qu’elle est intriguée, et que je lui plais, malgré que notre conversation est pris une tournure plus … professionnelle. Il serait mentir de dire que la brunette ne me fait pas de l’effet.

Ne vous inquiétez pas. C'est un projet qui me tient à cœur, il y a peu de chance que je vous laisse vous débrouillez seule. Par contre, je préfère vous avertir, il m’arrive d’avoir des rendez-vous de dernières minutes…
Ne souhaitant pas lui raconter que ces rendez-vous pouvaient se passer avec des vampires ou des démons, je m’abstiens de tout commentaire. Surtout elle n’avait pas à connaître les raisons. J’allais jouer au double jeu de Clark Kent / Superman ou Wayne / Batman. Bref, on voit l’idée.

J’attends de vous que vous puissiez être efficace dans ces moments là. Quant à mon idée … il s’agit d’ouvrir un pub moderne, conviviale et de garder une certaine authenticité. Mon établissement à New York est typiquement irlandais. Ici, je souhaite qu’on reste sur la même ligne de conduite mais qu’on modernise le tout, surtout axés sur le mobilier. Il me faut un endroit assez grand. De préférence à Glasgow. Je souhaite que les clients s’y sentent bien lorsqu’ils rentrent dans mon établissement.
Difficile de lui expliquer ce que je désire vraiment. Pour l’instant, ça n’avais pas d’importance, elle n’avait pas dit oui.
Comme vous le dites si bien, vous n’êtes pas télépathe et vous ne me connaissez pas. Tout comme moi. Après tout, … qui me dit que vous ferrez l’affaire ?! Je prends un risque à vous embaucher, et pourtant je fais confiance à mon instinct. Dés que vous avez pris votre décision appelez-moi …
J’allais lui dire que même si c'était non, elle pouvait très bien me contacter pour aller boire un verre. Et une nouvelle fois je m’abstiens. Elle était charmante, et passer à côté d’une si jolie plante, ce serait un scandale de pas essayé d’en savoir plus sûr elle.


Samuel Bryne

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MessageSujet: Re: L'histoire du livre perché. [Livre III - Terminé]   L'histoire du livre perché. [Livre III - Terminé] EmptyMar 3 Nov - 8:40

L’endroit était devenu beaucoup plus calme depuis que le couple de braillards avait été évacué. La conversation continuait tranquillement dérivant vers un sujet plus sérieux et m’emmenait donc dans ma zone de confort. Je n’avais jamais été très doué pour babiller joyeusement et si je ne faisais pas fuir mes compagnons de débats, je finissais par me lasser moi-même. Les personnes devenaient vite décevantes lorsqu’on se mettait à creuser un peu. Autant profiter de la mine charmeuse de ma nouvelle connaissance plutôt que de risquer de se rendre compte de son inintérêt. L’ignorance pouvait parfois se révéler être une bonne chose. Ses certitudes me font rire intérieurement, je ne sais trop s’il dit cela pour me flatter ou non, mais une chose est sure, il a raison. Si je devais commencer ce travail, je le ferais parfaitement. Il en venait de mon honneur, j’étais peut-être froussarde devant les dangers que je savais stupide de braver, mais j’avais une fierté à entretenir tout de même.

Je sors un papier et un stylo de mon sac pour les lui tendre. Je ne me baladais pas tout le temps avec mon portable sur moi, surtout lorsque j’allais faire un tour rapide en ville comme ça. Il était posé sur l’étagère à côté de ma porte d’entré.

-J’en ai un, mais pas sur moi.

Je trouve ça presque attendrissant qu’il se sente obliger de faire quelque précision. Il pouvait bien faire ce qu’il voulait de sa vie, ce n’était pas moi qui allait fouiner dedans. Il pouvait bien aller à des rendez-vous galants ou chez les alcooliques anonymes, à partir du moment qu’il faisait sa part de boulot, je n’aurais rien à y redire. Même si je lui préférais largement un statut de célibataire. Allez savoir pourquoi. J’avais certes un caractère pas évident, je n’étais pas un frigo pour autant et comme tout le monde, j’appréciais les belles choses.
Hommes incluent.
Je note mentalement ces critères de préférences. Ils sont tout de même assez vagues, mais je saisis l’idée principale. Diable comme le mot « convivial » pouvait être retord et à double tranchant. C’était mesquin que de l’utiliser de la sorte, m’enfin je saurais certainement m’en tenir à ce que le commun de la populace trouve en ce terme. Mes pensées s’arrêtent net et je ne peux m’empêcher de le toiser partagée entre scepticisme et amusement.

Etait-il en train de me provoquer ? Bien sûr que je ferais l’affaire, bien mieux que beaucoup d’incompétent tout juste bon à bafouiller trois mots cohérents les uns après les autres. J’avais beau avoir des compétences sociales au-dessous de la moyenne, je savais compenser par le reste.
Ses arguments étaient valables, mais honnêtement douter de mes capacités était presque insultant. Presque, car le bougre c’était bigrement bien rattrapé. Je n’avais aucun doute en sa capacité à faire marcher son commerce. Il savait manier les mots et n’aurait certainement aucun problème à charmer sa clientèle.

-Faites donc confiance. Il est certainement plus dur de supporter un patron inutile que de virer un employé ennuyeux de toute façon. Enfin, nous verrons bien cela le moment voulu.

Me jeter comme une morte de faim sur cette proposition était un comportement que je ne voulais pas avoir, je réfléchirais à cette proposition. Il y avait de fortes chances que j’accepte, j’avais besoin de travail, il semblait impliqué et pas trop bête. C’était certainement une aubaine à saisir, mais rien ne servait de se précipiter. Les décisions se devaient d’être réfléchies pour qu’elles soient judicieuses. Je devais aussi aller à quelque rendez-vous. Avec de la chance, j’aurais peut-être la possibilité de choisir entre plusieurs options, ce qui n’était jamais un mal.

-Ainsi c’est pour ça que vous errez dans les libraires, à la recherche d’employée ?

Je ne peux m’empêcher de le moquer, cette situation est bien trop atypique pour ne pas la souligner. Je profite un peu aussi du fait que nous ne soyons toujours que de parfaits étrangers partageant un moment sympathique. Je ne suis pas sûre que je m’amuserais à taquiner mon patron. Quoique…
Gabriel Hudson

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MessageSujet: Re: L'histoire du livre perché. [Livre III - Terminé]   L'histoire du livre perché. [Livre III - Terminé] EmptyJeu 12 Nov - 21:06




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Pas de portable, mais un bout de papier et un crayon ? Je lui prends les outils utiles à l’inscription de mon numéro. Etant un homme exigent, je le serais également avec la jeune femme. Je n’aime pas courir après mes employés. Il faut que je puisse la contacter rapidement. Au-dessus de mon numéro, j’inscris « Luke Adams ». Une identité parmi tant d’autre qui me permettait d’aller et venir dans les pays du monde entier. Je souris à sa remarque, gardant dans ma main le bout de parier ainsi que le crayon. L’information ultime pour garder contact, prisonnier entre mes paluches. Gabriel avait de la répartie, on risquait de bien s’entendre. Je ne fis aucun commentaire, gardant un petit sourire amusé.
Tenez ! – Lui fis-je en lui rendant ses affaires, et le sésame pour elle d’un potentiel boulot.

Je ris de bon cœur. Peu de chance que la jolie brune m’ennuie. – Non ! J’étais juste passé prendre quelques livres, puis repartir de cette boutique comme j’étais venu … - Aussi simple que ça. Il n’y avait pas grand chose à dire. Je n’avais pas envisagé de prendre une assistante. Je vois en Gabriel, le moyen de me forger une façade sur mes réelles activités. Les vampires me donnaient suffisamment d’argent pour me maintenir dans un train de vie plutôt agréable. Après tout, c'est moi qui prenais tout les risques. J’avais transfères les premiers fonds sur un compte sécurisé, et dans un pays qui couvrait encore le secret bancaire. Mon bar à New York était au nom d’un homme que je connaissais depuis très longtemps. J’y détenais encore la moitié des parts, mais je ne gérais plus rien. Je prenais des nouvelles de temps en temps. Apparemment, ça tournait bien, malgré la peur qui gagne la populace newyorkaise. Je prenais un risque d’ouvrir un établissement dans ce pays.

Je n’ai pas besoin de rechercher mes employées, comme vous avez pu le constater, elles me tombent dessus … - Plaisantais-je - … littéralement ! Mais peu d’entres elles ont su capter mon intérêt ! – Mon compliment était sincère. Sa compagnie était agréable. Mon portable vibre dans ma poche, je ne le sors pas entièrement, jetant un œil rapide sur l’écran. Un appel inconnu. Je laisse sonner jusqu’à ce que je voie un message me dire que mon interlocuteur m’a laissé un message de vingt seconde. Court. La question était de savoir si c'était important. Peut-être est-ce les vampires ? Je soupire intérieurement à cette possibilité. Si c'est eux ils sont pressés, et trop pressant à mon goût. Il me fallait quitter cet endroit.

Je reporte mon attention sur Gabriel. – Veuillez m’excuser Gabriel, je vais devoir vous laisser ! – lui expliquais-je avec une mine désolé. J’aurais aimé bavardé plus longtemps avec elle. Peu de gens arrive à susciter de l’intérêt chez moi. Je lui tends ma main avec un sourire poli – Appelez-moi dés que vous avez fait votre choix ! A la prochaine Gabriel – J’espère sincèrement qu’elle réfléchirait à ma proposition, et l’accepterai. Après avoir serré sa main, je la quitte en oubliant complément mon livre sur l’étagère.
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MessageSujet: Re: L'histoire du livre perché. [Livre III - Terminé]   L'histoire du livre perché. [Livre III - Terminé] EmptySam 14 Nov - 20:09

Luke avait une belle écriture. Je range son numéro dans mon sac encore indécise sur son utilisation. Devais-je ou non accepter ce job ? Peut-être devrais-je l’appeler pour une entrevue un peu plus charnelle ? C’était tentant, mais pas très raisonnable, donc inacceptable. Je n’étais plus une enfant et certaine priorité se devait de passer avant les caprices.
Aussi attirant soit-il.
Son rire se réverbère contre les étagères, je ne suis pas mécontente d’en être à l’origine. Cela lui allait bien de rire. Je fais une moue peu convaincue à sa réponse. Il n’était pas obligé de répondre à ma question, ce n’en était pas vraiment une à vrai dire. Qu’il se justifie était… attendrissant ? Ce n’était pas exactement ça, en tout cas, j’aimais cela. Il me donnait une raison de plus de le taquiner, il faut dire que ses perches étaient difficilement refusables.

Il se permet quelque compliment, la moue se transforme en sourire. Légèrement narquois. Ce beau salaud sait qu’il plait, sans doute qu’il ne me laisse pas indifférent et il en jouait. Et bien soit, j’acceptais de bonne grâce. Aussi charmeur soit-il, je l’appréciais ce foutu inconnu et s’il fallait que nous travaillions ensemble, autant se faire à ce trait de caractère. Si je me mettais à rougir comme une midinette, je pense que je ne serais pas sortie de l’auberge.

-Hé bien, je pense pouvoir en dire de même. Excepté une chose. Les hommes me tombent rarement dessus, une des raisons de ma survie en ce monde peut-être ?

Pas le temps de continuer de badiner. Luke sort son portable et le fixe avec attention, j’attends qu’il finisse en reportant faussement mon attention sur les livres. Il n’était pas très respectueux de scruter les conversations des autres. Et envahissant, surtout envahissant, évitons de passer pour une folle furieuse effrayante tentant de stalker les pauvres passants serviables. Quoi que, vu le sourire qui ne l’avait pas quitté depuis le début de cette rencontre, peut-être aurait-il été une victime consentante ?
Tss, je commençais à régresser, cela ne faisait pas de mal tant que je ne me conduisais pas comme une ado en rut. Mon peut-être futur patron fini ses affaires et m’annonce son départ. Ce n’était pas plus mal dans un sens, cela m’évitait le risque de faire n’importe quoi. Bien que j’aurais aimé pouvoir profiter de sa compagnie plus longtemps. Je sers sa main, elle est chaude, c’est agréable. Je n’en perds pas mes moyens pour autant. Il ne manquerait plus que ça.

-Vous aurez de mes nouvelles, bonne journée Luke et à la prochaine.

J’aimais bien cet au revoir. « A la prochaine », ça sonnait bien. Je repartis de mon côté, payant mon livre au guichet sans y croiser Luke ni le couple hurlant lors de mon arrivé. Dans un sens, c’était un peu grâce à eux que je l’avais rencontré. Les évènements ne se déroulaient que rarement comme on le prévoyait. Pour le meilleur ou pour le pire. La plupart du temps, cette pensée me frustrait, mais étrangement, pas cette fois-ci.

[hrp: Merci pour ce rp L'histoire du livre perché. [Livre III - Terminé] 743851. ]
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