Dire que je suis là comme un con à patauger dans un sol en béton mouvant alors que c’est le bordel total dans le centre commercial. Cela fait un long – trop long – moment que j’essaie de m’extirper de ce piège des plus chiants. Alors que je commence à m’en extirper j’entends une salve de tirs venir s’écraser près de mon unité salement amoindrie. Je n’ai avec moi plus que quatre agents, pour autant il nous faut continuer le combat. Alors que les bruits d’impacts se font entendre autour de nous je n’ai que le temps d’apercevoir vaguement Badenov, je crois. C’est alors, tandis que j’étais parvenu à sortir mon pied droit du sol, une balle dans mon épaule gauche me fit sortir l’autre d’un bond.

*Puta !n d’enc !lé de merde ! *

Rien de bien joli il est vrai mais la douleur est immense. Un gilet pare-balle offre une bonne protection mais pas sur l’ensemble du corps et c’est sur l’une des nombreuses zones non-protégées que le projectile m’a touché. Je suis touché sous la clavicule, près de l’épaule, mon poumon lui ne semble pas avoir été abimé car je peux respirer sans – trop – de peine. Par contre le moindre mouvement m’arrache un juron de douleur. Si l’expérience des combats n’enlève rien à la douleur, elle permet de repousser ses limites toujours un peu plus.

On avance ! Chopez Badenov ! On tire pour tuer ! ordonnai-je à mon équipe en les suivant. Après un regard entre eux ils comprirent qu’il était inutile de leur part de s’attendre à ce que j’abandonne la baston et se mirent donc à progresser à vive allure malgré le bordel ambiant en direction de notre cible.

Action ;; se défendre
J’utilise un coup du destin

J’espérais qu’au moins l’un d’eux quatre parviendrait à le toucher lui ou son complice, ou que soit cette merde car pour ma part j’appuyais sur ma plaie afin de stopper l’hémorragie. Ce serait con de me vider de mon sang en plein milieu de ce combat merdique.

Dans mon oreillette j’entendis Oppenheimer et son équipe qui poursuivaient leur attaque contre Watheerey, usant de prières gueulées à voix hautes en plus de leurs tirs. Au moins cela les déstabiliseraient un peu, avec de la chance, et ne ferait pas que les renforcer.

Tout vient de changer, autour de moi. Ma respiration se bloque et je panique. Puis, je comprends. J'ai été figée. Mais l'action a continué autour de moi. Je constate que la fille devant moi, Amalia, a pris une balle à ma place. Pas forcément très dangereux vu son pouvoir, mais quand même. Elle s'est sacrifiée pour moi, pour me protéger. Alors que l'homme que je tenais par la passion m'a fait faux bond. J'enrage, et je lâche un juron colérique. Je fronce les sourcils, jetant un regard bien ténébreux sur mon environnement. Je sais que les renforts des flics ne tarderont pas. Il va falloir penser à mettre les bouts. Des tirs éclatent sur le côté alors que je m'apprête à remercier Amalia pour son sens du sacrifice et du travail en équipe ; je note que le servant de la Reine et une de ses acolytes se tire par le côté. Dommage. Je les aurais bien retenus, histoire de pouvoir profiter de ce rapprochement pour pouvoir donner sa réponse à sa salope de Reine. Trop tard, mais ce n'est que partie remise. Lui et la fille mettent en tous cas à mal les équipes de la PES, qui semblent progresser avec difficulté ; plusieurs d'entre eux reposent sur le sol, démolis par mes zombies désormais presque tous par terre sauf un. Certains ont visiblement été déchiquetés par du verre pilé. Je jette un sourire sauvage en direction d'Esther, tandis que j'aperçois du coin de l'oeil ce grand tordu d'Evans se jeter sur la PES, et se manger une blessure. A quoi s'attendait il, celui là ? Je me penche en avant, restant bien derrière la silhouette qui me protège.


| Merci ma sœur, je t'en dois une. |


Je n'ai qu'une parole quand ça m'arrange. Et là, c'est le cas. Je rétribuerais son dévouement à son juste mérite, mais pour l'instant j'ai la tête ailleurs. Je me concentre à nouveau sur mon pouvoir pour le déchaîner encore une fois ; je sais, je sens, que ce que nous avons fait était un grand coup, mais que ce n'est pas encore suffisant. Il va falloir frapper plus fort. Mais pour la première fois depuis sept ans, quand j'étais encore étudiante, nous avons su nous battre ensemble. Notre groupe va en ressortir plus grand et fort que jamais, et c'est déjà une victoire en soi. J'attire à moi les ténèbres.


 

Action ;; J'essaie de relever TOUS les morts disponibles ; PES récemment tués et nouvelles victimes de Maryana

Les corps se relèvent et foncent vers l'ennemi, se séparant en deux vers les hommes acculés de la PES... Je partais d'un grand rire. C'était la première fois qu'en situation de combat, mon pouvoir restait stable. La présence et le pouvoir de mes congénères devait m'aider! D'ordinaire cela vire toujours à la catastrophe, comme la dernière fois à la PES ou à la caserne de pompiers, où j'aurais pu finir dévorée par mes propres créatures!

Points de vie total ;; 15
Points de vie perdus dans ce post ;; 0
Points de vie sauvés dans ce post ;; 0
Points de vie restants ;; 15

Une aubaine, que j’ai écouté Jana, visiblement plus sage que moi, et que j’ai porté les armes qu’elle m’avait fournies. Sans ça, je me serai probablement fait bouffer par deux zombies, et n’aurait pas survécu une seconde. Au lieu de ça, je venais d’en mettre un à terre, grâce à un tir qui me faisait paraître bien plus assuré que je ne l’étais. Je me serai bien attardé sur cette pensée et le soulagement qu’elle avait causé en moi, mais c’était sans compter un enfoiré de zombie – parce que ça ne pouvait pas être autre chose – qui avait pris mon bras comme jouet à mâchouiller. Connard. Je secouais le bras, mais l’intérêt était visiblement limité, et n’avait strictement aucun effet. J’étais pas sorti de là, moi. Pourquoi étais-je venu, et n’avais-je pas continué à travailler ? Et surtout, pourquoi est-ce que je m’étais pas barré, sitôt que j’avais vu ce qui se passait ? Je n’avais rien à faire de la PES, des démons. C’était pas mon problème. Sauf si la vie de Jana était menacée, mais ça n’était actuellement pas le cas, vu qu’elle n’était pas là.

Je m’apprête à tirer de mon autre main, quand une jeune femme que je ne connaissais pas couru vers moi, percutant le zombie avec lequel j’étais aux prises, l’arrachant de mon avant-bras de manière plutôt douloureuse. C’était malgré tout un soulagement. Pas le temps de la remercier pour l’instant malgré tout. Je posais mon flingue à bout portant sur la tête de l’ennemi, pour l’achever. En espérant qu’il n’y ait aucun problème…

Action ;; Attaquer zombie avec arme à feu

Sans grande surprise, vu la distance, je l’abattais d’une balle en pleine tête. Je remerciais alors la jeune femme qui avait détourné son attention, me donnant l’occasion de lui tirer dessus sans être déstabilisé. Je profitais de l’accalmie probablement temporaire pour regarder les lieux, et envisager de m’enfuir, cherchant le meilleur moyen. Dans le chaos ambiant, difficile de se repérer. Ce que je repérais, en revanche, c’était Esther. Esther, au milieu des responsables… Je fronçais les sourcils, sans réellement comprendre. Etait-elle l’une d’entre eux ? Etait-elle liée à eux ? Elle avait toujours été étrange, et je ne m’expliquais pas la façon dont elle tuait les vampires sur lesquels elle s’abreuvait mais… Etait-elle malsaine ? Etait-elle aussi mauvaise qu’on dépeignait ces créatures ? Ces créatures elles-mêmes l’étaient elles ? Jana avait été une abomination à mes yeux, comme tous ceux de son espèce, avant… Se pouvait-il qu’il y ait des exceptions partout ? Je ne savais pas. Mais je ne pus m’attarder, alors que d’autres corps se relevaient. J’en prenais un en joue, attendant qu’ils se rapprochent. Ils étaient trop loin pour que je m’assure de les atteindre, et je ne voulais pas gaspiller mes balles pour rien.

Je... Je ne savais plus quoi faire. Je n’osais plus bouger, plus appeler non plus. En fait, j’avais les oreilles qui sifflaient ou plutôt, c’était comme si elles étaient bouchées. Je ne comprenais rien, toujours rien à ce qui c’était passé et était en train d’arriver.
Ne pas bouger, je pensais que c’était la meilleure solution, la seule valable. Ça tirait de partout, je ne savais pas où était Torben, mieux valait donc rester là, immobile, à attendre que ça passe. Mais ça ne semblait pas se passer justement. Et là, je sentais le sol... j’étais dans le sol. Je n’arrivais pas à sortir mes pieds du sol. J’avais beau essayer par tous les moyens, je n’arrivais pas à extirper mes pieds du sol.

Dans mes tentatives pour y parvenir, j’étais sûre d’une seule chose. Je devais partir. Rester là, immobile et tenter de me faire oublier ne marchait pas. Soudain, alors que je tentais toujours de me sortir de ce piège impossible, je chutais. Mes pieds étaient libres mais mon téléphone lui... l’écran était cassé et je n’avais pas le temps de savoir s’il fonctionnait encore. Je devais en profiter. Je devais courir. Sortir. Vite.
Je me relevais et m’élançais vers la sortie ne me rendant compte que trop tard que je devais passer à tout près, voir entre les semi-démons... Je ne pouvais plus faire demi-tour et repartir me cacher, c’était trop tard.

Mais en passant tout près d’eux, je commençais à me sentir mal. Les coupures que j’avais sur le visage se remettaient à saigner, plus fort... et je saignais un peu du nez. Je devais vite m’éloigner. Très vite. Heureusement pour moi, tenter de faire arrêter le saignement en courant m’obligea à me concentrer sur autre chose et à ne pas voir qui courait loin devant moi... ou à réfléchir à la stupidité de ma fuite ou tout du moins, du chemin emprunter pour fuir.

Points de vie total ;; 12 points
Points de vie perdus dans ce post ;; 4 points
Points de vie sauvés dans ce post ;; 0 point
Points de vie restants ;; 8 points

[D10 useless... me suis plantée. Désolée !]

Les balles fusent toujours, mais jusqu'a maintenant j'avais l'impression que nous étions comme dans une bulle dans laquelle personne ne pouvait nous atteindre. Bien sûr, Amalia ne protégeait que Pandore et je n'étais pas non plus assez vénale pour me planquer derrière ma soeur et profiter moi aussi du bouclier. Enfin, les balles ne me visaient pas, donc je n'avais aucun souci à me faire. Je me trouvais là pour déchainer le Chaos et je ne voulais pas y manquer. Je me rappelle nos combats durant la guerre... J'avais quinze ans, à peine quinze ans en 2010 quand j'ai rejoint Maryana et Pandore. Et j'en avais déjà vécu des bonnes. Mon premier meurtre à treize ans... Enfin c'était pour la bonne cause.

Mes yeux scrutaient la scène, à l'affut d'une nouvelle opportunité. Pandore me lanca un grand sourire auquel je répondis par un clin d'oeil. Elle venait de relever les morts que mes débris de verre lui avaient offert. Puis soudain, un mouvement attira mon attention. Mes yeux fixés sur la personne, je la reconnus sans mal. Paul ! Il était ici ! C'était donc lui, le carrelage... Mais là, niveau stupidité il était au top. Se jeter corps et âme sur un agent de la brigade... Il ne fallait pas attendre moins de lui. Il avait l'air de souffrir, et moi je ne pouvais m'empêcher de jubiler...

"Et ça me donne des leçons de prudence, après"

Au moins, s'il venait à me ressortir son baratin habituel, je pouvais lui cracher ça à la face.

Une femme et un homme se barraient par un magasin, mais je fus retenue par deux types de la PES se dirigeant vers moi. Ah oui, on me cherche ? Vous allez me trouver mes beaux, ça je vous l'assure. Et vous n'allez pas le regretter... De toute manière vous n'en n'aurez pas le temps. Je ne prends même pas la peine de m'avancer, je perçois assez bien les objets dont je veux prendre le contrôle. Je les enveloppe de mon pouvoir, je leur insuffle le Chaos et les plies à ma volonté. Ils sont en train de se retourner contre leurs possesseurs quand soudain je sens que tout se déconnecte; un lourd bruit sur le sol m'indique qu'en effet, j'ai perdu le contrôle. Ce qui m'arrache un cri frustré. Pas vaincue. Je peux prendre le contrôle, mais je ne peux appuyer sur la détente. Ok, compris. Je recommence, mais cette fois on va faire la méthode plus brutale. Je met toute mon énergie dans les coups sur leurs boites crâniennes.

Action ;; Je reprends le contrôle des flingues des deux agents de la PES et leur fracasse le crâne avec.

Points de vie total ;; 15
Points de vie perdus dans ce post ;;
Points de vie sauvés dans ce post ;; 0
Points de vie restants ;; 12

Je n’avais rien prévu de base, juste de suivre. Je ne savais pas à quoi m’attendre et en vérité, ça ne m’avait pas importé. J’avais fait un choix, un choix que j’assumerai. Au fond, je savais qu’en rejoignant Pandore, ma vie changerait et je devais avouer que ça ne me déplaisait pas. Je ne m’étais pas rendue compte à quel point je n’avais pas été moi-même depuis longtemps.
Derrière moi Pandore bougeait à nouveau et me disait qu’elle m’en devait une. Peut-être, peut-être pas. Je sentais juste le chaos, mon pouvoir faire son œuvre. Indéfinissable, je « sentais » que mon corps chassait le projectile qui n’était pas ressorti. Le sang ne s’écoulait déjà plus que très peu... Ne parlons même pas de l’éraflure qui avait déjà disparue sur ma jambe. Il n’en restait que la déchirure légèrement ensanglantée pour attester de ce qui était arrivé. Difficile de faire comprendre réellement la portée de ce dont j’étais capable mais c’était ainsi, je le vivais ainsi.

« On verra plus tard. » Pas besoin de s’étendre sur le sujet maintenant, ça n’était pas le moment. On était pas encore sortis de là. On avait encore à faire. Oui... On. Notre figeur foireur tentait de pallier en tentant de jouer les gros bras. Bel échec. Esther se débrouillait mieux... bien mieux en dehors de son raté de tout à l’heure. Leur pouvoir était nettement plus instable que le mien, à n’en pas douter. J’aimais de plus en plus ce que j’étais. Et évidement, Paul s’y mettait aussi... Couru d’avance.
Je percevais tout ça mais je ne parvenais pas franchement à l’analyser, pas avec ces putains de prières. Je n’avais jamais mal au crâne, je n’étais jamais malade et la sensation ne me plaisait pas. Je tentais d’ailleurs de ne plus les entendre en plaquant mes mains sur mes oreilles alors que mon estomac se contractait violemment m’arrachant un grognement de douleur, chose assez rare pour être mentionnée. « Qu’on leur fasse fermer leur putain de gueule ! »

Je tentais de rester droite tant bien que mal, de continuer de défendre Pandore. Je ne me retournais pas, je devais tenter de garder un minimum de concentration sur ce qui se passait devant moi. Un geste de travers et un nouveau tir pourrait nous foutre dans la merde. Je n’avais plus qu’à encaisser sans broncher ou presque. Je me jurais de faire bouffer son livre de prière à la première bigote que je croisais.

Points de vie total ;; 12 points
Points de vie perdus dans ce post ;; 0 points
Points de vie sauvés dans ce post ;; 0 point
Points de vie restants ;; 12 points

Je cours comme un dératé alors que mon flingue rugit dans ma main et que je crache du plomb en direction de ce connard qui m'a tendu un piège. Je me retourne et coure et recommence mon manège. C'est encore le bordel. Je suis couvert de sang, du mien et de celui de la femme dont j'étais le plus proche en dehors du lien métaphysique qui me reliait à la Reine, j'ai pété une durite et je ne suis pas là au moment où la Reine a le plus besoin de moi. Je la sens, je la tends. Elle hurle dans notre tunnel, celui qui nous relie en permanence. Sa voix n'est pas seulement emprunte de détresse, c'est pire encore. Je le ressens au plus profond de mon être et son appel me déchire ; je cours finalement plus vite que j'ai jamais couru. Je suis Erin qui s'engouffre dans un magasin sur le côté. Une balle piaule, frappe la dalle à côté de moi et ricoche. J'étouffe un grognement en la sentant m'arracher un bout de mollet et de pantalon au passage. Putain de bordel de merde. Des policiers. Ils sont entraînés à neutraliser des cibles. Vas donc neutraliser les zombies, les démons et les putains de fantômes qui te maravent la face dans le désordre le plus indescriptible. La blessure est douloureuse mais je gère sans problème. Krystel a fait de moi un homme neuf, et mon esprit trie et neutralise les informations. Je serre les dents et oublie la douleur pour me focaliser sur le sifflement qui emplit mon esprit. Dans le magasin, tout est calme. Mais le sifflement revient et du sang goutte de mon nez. Bordel de Watheerey de merde. On a un passif, elle et moi. Ok, on a tenu ensemble pendant les Années Sanglantes. Mais ensuite... Elle a aidé son paternel à me tuer. Enfin, à me presque tuer.


Putain en fait quand on y pense, j'ai passé plus de la moitié de ma vie à manquer de me faire buter.


C'est ma vie, c'est ce que je suis. J'ai mal au crâne, je pisse le sang et j'ai perdu Cora. Mon instinct me crie de recharger mon arme, de me jeter dans la mêlée et de faire couler un peu plus de sang encore, de les faire pleurer et hurler, de me jeter sur eux comme le loup sur les moutons. Mais je l'entends. Elle est là, aux limites de ma conscience. Elle m'appelle. Elle a besoin de moi.


Ne t'en fais pas. J'arrive. Rien ne peut t'atteindre, s'il le faut je te donne encore ma vie pour que tu passes la nuit.


Je tends mon bras vers les baies vitrées qui marquent la limite entre le magasin et le dehors, et presse la détente plusieurs fois. La vitre s'écroule en morceaux. Je passe au travers en essuyant le sang qui dégouline à flot de mon museau d'un revers de la manche, mais je sens le sang me couler aussi de la bouche et ma gorge en est pleine, mes oreilles me font mal... Je me tourne vers Erin alors que nous fuyons ce bordel.


| Je nous arrête une voiture, tu prends le volant. Roules sur le trottoir s'il le faut. On changera de véhicule dans cinq minutes et plus aucun arrêt avant le manoir. |


La rue est blindée de témoins et de fuyards, de blessés à même le sol ; la populace qui a vidé le centre commercial n'a pu aller très loin. Des flics essaient de calmer le jeu dehors et d'organiser les secours mais ne nous voient pas dans le Chaos environnant. Au dessus du boulevard, des hélicoptères qui tournent. Et au loin, j'entends des sirènes. A quelques centaines de mètres dans la légère pente de la rue, je vois des blindés, écusson en forme de double T. La 6ème division. Des vétérans des Années Sanglantes. Je note inconsciemment que l'armée a toujours une unité en état d'alerte à l'intérieur des grandes villes. Mais on n'a pas le temps pour ça. Je coure vers une voiture, espérant qu'Erin me suive. Le type est dehors et aide quelqu'un tombé et sanguinolent quelques mètres plus loin, probablement un rescapé de Maryana. Je prends la bagnole mais j'attire l'attention d'un flic sur la voirie. La soirée n'est pas finie