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Et si nous parlions affaires ? | Damon [Livre III - terminé]
MessageSujet: Et si nous parlions affaires ? | Damon [Livre III - terminé]   Et si nous parlions affaires ? | Damon [Livre III - terminé] EmptyDim 15 Nov - 20:04

    La feuille vint se poser sur la pile déjà présente, menaçant de faire s'écrouler la petite pile instable. Dante poussa un soupir à la fois lassé et agacé devant cette nouvelle plainte. C'était monnaie courante quand on était patron d'un casino, il y avait toujours des mécontents, des tricheurs qui se disaient innocents et piégés... C'était parfois vrai d'ailleurs, Dante n'ayant aucun scrupule à faire accuser des innocents afin de ne pas débourser un centime des gains qu'ils avaient pu endosser. Bien malin qui parvenait d'ailleurs à la prouver, le semi-démon se montrant prudent, discret, efficace et radical quand il avait un petit soucis. Il y avait aussi, parfois (souvent) des soucis avec les contrats d'Evy, celle-ci refusant parfois d'honorer toute sa part du marché et Dante devait développer des trésors de patience et d'ingéniosité (et des billets) pour rattraper le coup.

    Et cette fois, c'était en rapport avec un collier prêté pour Evy, qu'elle avait simplement et purement bousillé. La marque comptait porter plainte, se faire un petit coup de pub. Dante devait régler l'affaire, voire en tirer profit. Et même s'il trempait dans ce genre d'affaires depuis pas mal de temps, il avait toujours besoin de spécialistes. Et engager un avocat pour régler tous ses soucis lui semblait un bon investissement. Mais il fallait en trouver un doué et qui n'était pas trop à cheval sur certaines valeurs morales qui emmerdaient profondément Dante et empêchaient ses affaires de fleurir. Et ça c'était plus délicat. Bien qu'en théorie, les avocats se devaient de défendre tout le monde... Même les pires pourritures. C'était ça la magie de la démocratie.

    Mais il espérait aussi trouver un allié pour ses petites magouilles. Des avocats, cela ne manquait pas dans le coin, mais un qui correspondait à ses exigences, c'était un peu plus critique. Aujourd'hui, il devait recevoir un certain Damon Black. Il avait déjà reçu quatre avocats avant lui, au cours des derniers jours, aucun qui ne lui donne envie de leur confier ses petites affaires. Celui-ci ferait peut-être la différence, il s'était renseigné, sur ses affaires, ce qu'il avait gagné, ce qu'il avait perdu, ses domaines de prédilection... Mais aussi la personne qu'il pouvait être, tant qu'à faire, même s'il avait des informations encore un peu maigres. C'était cela qui lui manquait tiens : un solide réseau d'informateurs. Il devrait y remédier. Il avait tiré son épingle du jeu lors de la guerre sanglante, jouant avec Evy, mais évitant de trop se mouiller.

    Et maintenant, il se demandait s'ils pouvaient toujours jouer les outsiders ou s'ils devaient se ranger dans un camp... pas forcément celui de Maryana d'ailleurs, attention. Il y avait quantité de semi-démons en ville. Mais aussi d'autres créatures... il devait bien y avoir quelques offres alléchantes et moyen de tirer profit... C'était à méditer, vraiment.

    Le grésillement du petit haut parleur interrompit le fil de ses pensées alors que la voix de sa secrétaire résonnait, lui indiquant que son rendez-vous était arrivé. Dante se pencha sur le bureau, appuyant sur le bouton pour lui dire de le faire entrer. Il aurait pu le laisser poireauter un peu, pour jouer les hommes d'affaires débordé, mais il n'était pas d'humeur à cela ce soir. Un instant plus tard, la jeune femme au tailleur strict, mais qui avait de quoi faire naître quelques fantasmes chez les hommes frappa à la porte et entra, suivie d'un homme. Damon Black... grand, solidement bâti, avec un visage franc et ouvert. Il inspirait plutôt confiance de prime abord, c'était intéressant.

    « Monsieur Black, c'est un plaisir, merci d'avoir accepté de vous déplacer. »

    Dante lui offrit un sourire franc et lui tendit la main, lui serrant en une poignée énergique et ferme.

    « Vous souhaitez boire quelque chose avant de commencer ? Un café ? »

    Autant profiter que Lyla était encore là pour jouer les serveuses.
Dante Wheeler

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MessageSujet: Re: Et si nous parlions affaires ? | Damon [Livre III - terminé]   Et si nous parlions affaires ? | Damon [Livre III - terminé] EmptyLun 16 Nov - 10:52

Et si nous parlions affaires ?

 


Comment était-il possible d’avoir des clients aussi cons ? C’était la question que je me posais alors que celui dont j’assurais la défense était en retard et que je trouvais une excuse face au juge ! Ce n’était pas parce que j’avais réussi à mettre tous les avantages de notre côté que ce débile pouvait se permettre de faire n’importe quoi. Le juge Anderson n’aimait pas attendre, surtout lorsque le retardataire était soupçonné de fraude et autres escroqueries en tout genre. Voilà ce à quoi je pensais lorsque je regagnais ma place avant de pousser un soupir de soulagement en voyant mon client arrivé. Il s’excusa rapidement et prit place à mes côtés.
Le procès fut assez long, trop long, dirais-je ! En ce moment mes passages au tribunal me semblaient insupportables mais cela venait sûrement de mes clients. J’allais me remettre aux femmes voulant divorcer, ce serait plus simple et je ne serais pas obligé de passer des après-midi complets au tribunal ! Enfin, aujourd’hui je ne me plaignais pas puisque ma victoire fut écrasante face aux victimes… car oui, elles l’étaient ! Mais quand on se paie un avocat miteux et à moitié alcoolo comme le leur on ne peut pas gagner. Savourant ma victoire j’allais même serrer la main de mon confrère. J’expliquais ensuite à mon client que nous verrions dans la semaine pour les dernières formalités. Ma journée était enfin finie mais fut déjà perturbé par mon téléphone ! Je répondais pour entendre la voix de l’intérimaire qui travaillait pour moi.



- Vous avez oublié de me dire quoi ? Mais vous l’avez pris quand ? m’exclamais-je après être sorti du tribunal. Je ne prends jamais de rendez-vous après une audience. Non, vous n’annulez pas et vous ne revenez pas demain !


Je raccrochais et vérifiais mon agenda connecté au pc du bureau… Effectivement cette gourdasse m’avait pris un rendez-vous à Édimbourg avec… avec quelqu’un qui n’était pas encore un client ! Je soupirais. Du moment que ce n’était pas une banque ce n’était pas si grave. J’avais quelque peu les établissements bancaires en grippe depuis que j’avais eu le malheur d’en prendre une au sein de ma clientèle. Sortant de mes pensées je regardais l’heure du rendez-vous. Il me restait une demi-heure et comme je n’avais pas le temps de retourner à mon cabinet j’entrais de nouveau dans le tribunal pour visualiser mon apparence.
Étant irréprochable, en apparence, je filais à Newtown à l’adresse indiquée. La tension était toujours présente car j’aimais me relaxer après un procès… Cependant il me suffit d’admirer le physique de l’assistante de mon client pour me détendre légèrement. Je lui faisais même la conversation mais de manière très tactique pour en apprendre plus sur mon client… Proprio d’un Casino ? Intéressent. Aussi je suivi Lyla, tel était son prénom, lorsqu’elle me le demanda.

Serrant la main de l’homme qui me faisait face de manière franche et ferme, je répondais à mon tour.



- Merci à vous Monsieur Wheeler !


L’homme dégageait une aura charismatique et devait à coup sûr impressionné hommes et femmes. Il apparaissait comme le genre de type à qui il ne fallait pas faire de crasses. Et bien entendu je n’étais pas là pour ça…
Je souris lorsque Wheller me proposa un café et je répondis en toute franchise. A la vue de l’heure avancée, un apéro dans un bar branché m’aurait plu davantage… mais j’étais là !



- Vous n’auriez pas quelque chose de plus fort ? Je viens de sortir d’un procès long et que je n’ai pas pu fêter.


Et oui, je sortais d’un procès que je venais de remporter… Cette information était là pour lui prouver qu’il n’avait pas choisi un avocat ressemblant à mon ‘‘ennemi’’ de cet après-midi.





Damon Black

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MessageSujet: Re: Et si nous parlions affaires ? | Damon [Livre III - terminé]   Et si nous parlions affaires ? | Damon [Livre III - terminé] EmptyLun 7 Déc - 22:24

    Un sourire entendu se dessina sur les lèvres de Dante alors que l'avocat lui demandait quelque chose d'un peu plus fort, un petit remontant après un long procès... Qu'il avait gagné. Une information lâchée l'air de rien mais Dante n'était pas dupe. Il trempait depuis suffisamment longtemps dans le milieu des affaires avec leurs lots de transactions et négociations pour ne pas être naïf. Black lui glissait l'information pour lui signifier qu'il était bon et peut-être l'homme qu'il lui fallait, mais aussi que son temps était précieux et qu'il avait intérêt à avoir un offre intéressante.

    « Vous m'en voyez ravi. Félicitations. Et navré que mon invitation vous ai empêché de fêter cela mais nous allons y remédier naturellement. »

    Dante se dirigea alors vers un meuble dans un coin de la pièce, se pencha pour l'ouvrir et révéla plusieurs bouteilles d'alcool. Il n'était pas un buveur invétéré, mais il aimait se détendre avec un bon verre comme beaucoup d'hommes... Et de femmes. Il avait un peu de tout, mais en l'occurrence, c'était le whisky qui lui faisait de l’œil. Et un excellent évidemment. Coûteux. Un régal. Il le sortit, le posant sur le meuble.

    « Mon préféré, vous m'en direz des nouvelles. »

    Ah quelle chance de vivre en Écosse. Il s'y faisait les meilleurs whisky du monde et Dante en était devenu un fervent admirateur. Il sortit ensuite deux verres :

    « Glaçons ? »

    Chacun sa façon de le boire. Pour sa part, c'était avec glace. Il les mit dans son verre, attendant la réponse de son invité, puis il versa le liquide à la délicate couleur ambrée. Il revint vers Damon, lui tendant son verre et s'installant en face de lui, derrière son bureau.

    « A votre victoire alors ! Serait-il mal placé de vous demander de quelle genre d'affaire il s'agissait ? »

    Il était parfaitement poli, un véritable gentleman. Une façade. Le gamin campagnard et mal dégrossi n'était jamais loin. Sous ses airs bien élevés, il y avait un vrai démon aux manières bien moins raffinées. Mais l'apparence était importante, une couverture en quelques sortes. C'était une couverture qu'il avait mis des années à se construire, avec l'aide d'Evy, bien plus à l'aise avec ça que lui. Il lui avait apprit à survivre dans un monde où il n'y avait pas une foule de serviteurs fanatiques pour accomplir le moindre de ses désirs quand elle claquait des doigts, et elle, elle avait civilisé l'américain. Chacun à sa manière avait façonné, poli le diamant brut qu'était l'autre. Ils se devaient beaucoup, étaient indissociables. Ils ne restaient jamais séparés bien longtemps. Ils se comprenaient et s'appréciaient réellement. Ce n'était pas exactement de l'amour, mais la passion, le respect, la la loyauté les unissait.

    « Bien, et si nous rentrions dans le vif du sujet ? J'ai besoin de quelqu'un de votre trempe pour gérer quelques unes de mes affaires et quelques litiges. »

    Il eut un petit sourire carnassier.

    « Quelqu'un capable de trouver des arrangements pour éviter un scandale, capable d'étouffer quelques affaires dérangeantes... Dites-moi Monsieur Black, êtes-vous intègre ? »

    Dante n'avait pas besoin de quelqu'un d'honnête et intègre. Il lui fallait un loup, aux dents longues, un serpent capable de quelques coups fumeux. Un as de la justice, de ses failles.
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MessageSujet: Re: Et si nous parlions affaires ? | Damon [Livre III - terminé]   Et si nous parlions affaires ? | Damon [Livre III - terminé] EmptyMer 16 Déc - 9:54

Et si nous parlions affaires ?

 


Je n’aimais pas perdre et même si j’étais du côté des vainqueurs je ne m’en vantais pas forcément non plus. Les gens se méfiaient des avocats qui s’auto-félicitaient. Aussi je ne passais tout de même à côté du fait que j’avais gagné le procès que je venais de quitter. Après tout j’étais face à un éventuel futur client… Autant qu’il sache comment je menais mes affaires. Après, la manière dont j’y parvenais ne serait pas évoqué de suite. Je me contentais, au contraire, de lui demander un verre d’alcool.
J’hochais la tête à ses dires et en vrai professionnel je reprenais la parole pour accorder de l’importance à celui qui m’avait fait venir. En espérant que cela ne soit pas pour rien.



- Une fête peut toujours attendre… contrairement à un futur client ! déclarais-je alors qu’il se levait.


J’en profitais pour détailler la pièce du regard. Cette dernière était sobre mais classe ! Cependant, l’homme m’intriguait beaucoup plus. Il faut dire que j’étais là sans savoir pourquoi et c’était rare. Je connaissais toujours le motif qui poussait les gens à faire appel à moi. Divorce, affaire pour escroquerie, violence, etc. Mais lui, en le voyant je n’arrivais pas à deviner.
Puis mon regard fut attiré sur le Whisky et je remarquais de suite que ce n’était pas une bouteille acheté dans la supérette du coin. Il n’y avait pas à dire, cet homme ne se foutait pas de moi… du moins dans le choix de la boisson qu’il m’offrait.



- Je ne contredirais pas vos goûts, répondais-je. Il est excellant ! Ce sera sans glaçon pour moi, merci !


Je récupérais ensuite mon verre avant qu’il ne s’installe devant son bureau face à moi. Je laissais mes questions s’envoler car j’aurais bientôt une réponse quant à la réponse de ma présence ici. Du moins lorsque nous aurions ‘‘fêter’’ ma victoire et que j’aurais répondu à sa question. Était-elle indiscrète ? Non ! Du moins de mon point de vue il tentait seulement de savoir quel genre d’affaire j’avais remporté.
Aussi j’affichais un léger sourire tandis que je levais mon verre avant d’en boire une gorgée que j’appréciais. Ce Whisky là n’était pas de ceux qui se buvaient cul-sec. Non, il fallait laisser sa force envahir tout le palais avant qu’il puisque irradier notre gorge. Lorsque ce fut fait je ne disais mot concernant le nectar et répondais à la question.



- Et bien j’ai permis à mon client, propriétaire d’un Spa, d’échapper à la prison pour fraude, proxénétisme et quelques autres petites bricoles, déclarais-je simplement. Qu’est-ce que les anciens employés peuvent être rancuniers parfois !


Mon client était-il coupable de ce qui lui avait été reproché ? Absolument ! Les jeunes femmes qui avaient tenté de le faire plonger avaient bel et bien été abusées mais que voulez-vous ! Si elles avaient vraiment voulu gagner, elles seraient venues me voir. Car non, je n’avais aucun scrupule à défendre des personnes coupables si elles avaient les moyens de payer mes honoraires ! Pour moi c’était tout ce qui comptait car je n’avais aucune morale. Seul mon compte en banque et mon train de vie intéressait le pauvre orphelin que j’avais été autrefois.
Mais très vite je me reconcentrais sur l’homme qui me faisait face et qui m’annonçait enfin pourquoi j’étais là. Je hochais la tête légèrement déçu lorsqu’il parla d’affaires et quelques litiges. Cela sentait l’ennui absolu ! Mais mon intérêt se réveilla de nouveau et avec plus de force lorsque Monsieur Wheeler me demanda si j’étais intègre. Visiblement il devait avoir des affaires pas très catholiques à me confier. Les gens cherchant un simple avocat ne posaient jamais ce genre de question.



- Je suis d’une probité absolue… déclarais-je… avec mes clients ! précisais-je avec un sourire sûr. Seuls les intérêts de ces derniers m’importe et je mets tout en œuvre pour qu’ils obtiennent satisfaction… après tout, ils me paient pour ça. Je laisse les défaites aux commis d’office ! Moi j’utilise la justice et ses issues de secours pour obtenir gain de cause.


Le système judiciaire n’était pas sans failles et je ne me gênais pas pour me servir de ces dernières. S’ajoutait à cela mon don sur le contrôle du temps et je pouvais m’amuser à visualiser les dossiers adverses pour d’autant plus les contrecarrer.






Damon Black

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MessageSujet: Re: Et si nous parlions affaires ? | Damon [Livre III - terminé]   Et si nous parlions affaires ? | Damon [Livre III - terminé] EmptyMar 29 Déc - 13:25

    L'avocat semblait assez sûr de lui pour simplement évoquer sa victoire sans chercher à se faire mousser. Tant mieux, s'en vanter ne serait que la preuve que monsieur avait besoin de reconnaissance et donc qu'il était faible. Et Dante n'avait que faire de la faiblesse. Il avait besoin d'une équipe forte sur laquelle pouvoir compter, sans pour autant faire confiance. Il n'avait confiance qu'en une seule personne et c'était Evy. Mais aussi intelligente soit-elle, il y avait des domaines qui dépassaient ses compétences. Et c'était aussi le cas du semi démon. C'était un roublard, mais il n'était pas calé sur tout. Les affaires légales notamment. Il fallait avouer que le droit était d'un barbant... Trop de lois, trop de trucs à apprendre par cœur, ce n'était pas du tout pour lui. Un sourire presque carnassier étira les lèvres de Dante quand l'avocat lui répondit, non sans le flatter un peu, le faisant passer avant tout le reste.

    « Si vous continuez comme cela, nous risquons de bien nous entendre. Devrais-je ajouter une futur client qui paie bien ? »

    Histoire de l'appâter davantage. Il y avait des avocats qui se lançaient là dedans par soucis de la justice. Parce qu'il fallait défendre les causes perdues, les faibles, ceux qui étaient écrasés par les méchants. Il y avait ceux qui le faisaient par amour du défi. Défendre de grands criminels inexcusables, mais jouer de son verbe et de sa connaissance de la loi pour apitoyer le jury, pour réduire la peine. Il y avait aussi ceux qui aimaient l'argent. Monsieur Black ne faisait assurément pas parti de la première catégorie, mais peut être de la seconde et de la troisième. Un mélange parfait. Même si Dante faisait tout pour ne pas être étiqueté criminel. Ou truand. Cela nuirait à ses projets. Mieux valait passer pour un citoyen lambda que de s'attirer ce genre de célébrité.

    Pour célébrer la victoire de Monsieur Black, il sortit le whisky, un coûteux et délicieux, que son potentiel employé ne risquait pas de trouver à tous les coins de rue. C'était sans doute une façon de montrer aussi que Dante avait de l'argent, et donc de quoi honorer un futur partenariat avec cet avocat. D'ailleurs, il ne lui échappa pas que ce dernier regardait l'intérieur du bureau, devait même le détailler et évaluer son coût. Le problème était aussi qu'il pouvait en profiter pour gonfler ses prix, puisque son client en avait les moyens. Mais c'était un détail à régler plus tard. Dante lui offrit donc un verre du précieux liquide ambré. Une façon de mettre l'avocat dans de bonnes dispositions avant d'attaquer la raison de sa présence ici.

    D'abord, Dante sonda le terrain. En voulant savoir quelle affaire il venait de remporter par exemple. Il demandait à Black de ronger son frein en le faisant un poil languir, mais l'avocat devait bien avoir apprit la patience pour gagner ses affaires, non ? Il lui apprit donc qu'il avait sauvé les fesses d'un patron fort peu scrupuleux, qui mélangeait les activités illégales. Bien. Parfait même. Non sans ajouter une petite touche d'humour concernant les employés. Dante ne doutait pas que les faits reprochés était réels. Black ne laissait guère de doutes à ce sujet. Qu'il l'ai blanchi était une excellente nouvelle pour Dante. Exactement ce qu'il lui fallait. Bien sûr, toutes ses affaires n'étaient pas aussi crapuleuses. Parfois, c'étaient des sponsors, des marques qui portaient plainte parce qu'un contrat n'était pas honoré. Pas du grand sensationnel, mais emmerdant si on ne réglait pas l'affaire.

    « Une calamité. »

    Il approuva avec un sourire, avant de demander jusqu'à que point son client était... intègre. Mieux valait qu'il ne le soit pas. Juste loyal envers celui qui le payait, c'était suffisant. Et bien sûr qu'il garde pour lui ce qu'il pouvait apprendre, par la suite. Dante devrait mettre au point un contrat entre eux pour éclaircir certains points et éviter quelques désagréments futurs. Sa réponse suffit au semi-démon.

    « Parfait Monsieur Black. C'est exactement ce que je voulais entendre. Et c'est de quelqu'un comme vous dont j'ai besoin. Je ne vous assure pas d'affaires croustillantes et sensationnelles, mais j'aurais besoin de votre expérience et votre absence de scrupules. Je gère moi aussi une affaire. Ici se brassent des quantités astronomiques d'argent. Qu'il me déplairait de perdre, bien entendu. J'ai de quoi payer mes procès, mais il me déplaît de devoir me séparer de mon pécule pour faire taire les mécontents. La justice a nombre de failles. Et j'aime écraser mes adversaires. Les humilier. Si je peux le faire lors de procès remportés hauts la main, c'est encore mieux. Même si j'espère pouvoir compter sur vous pour régler quelques conflits en toute discrétion également. »

    Pas besoin d'en dire davantage, Black saisirait sûrement à quoi il faisait allusion.

    « Il est évident que si je vous paie, j'attends de vous une discrétion absolue concernant ce que vous apprendrez de mes activités. Et ce, même après, si je ne vous emploie plus. »
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MessageSujet: Re: Et si nous parlions affaires ? | Damon [Livre III - terminé]   Et si nous parlions affaires ? | Damon [Livre III - terminé] EmptyMer 6 Jan - 20:51

Et si nous parlions affaires ?

 


Depuis mon petit entretien privé avec Mia et Samuel je n’avais fait aucun effort pour tenter de trouver des clients comme le gars me l’avait suggéré. Je n’avais aucun contact avec ce genre de personne ! C'est-à-dire le genre créatures surnaturelles endeuillées par la perte d’un proche qui aurait été buté par un humain. D’ailleurs il m’était même impossible de me faire des annonces dans ce sens. Voilà pourquoi je continuais d’agir comme à mon habitude et que je triais mes clients sur le volet.
Je n’avais pas choisi Monsieur Wheeler mais je ne regrettais pas d’être là car ce dernier me faisait bonne impression. C'est-à-dire, selon mes critères, qu’il avait l’air d’avoir de la thune… C’était donc déjà un bon point pour que je l’ajoute à ma liste ! Car oui, je me permettais de refuser certaines personnes parmi mes clients. J’affichais donc un sourire intéressé lorsque l’homme me parla d’un client qui payait bien.


- Si j’avais voulu être sous-payé j’aurais choisi d’être avocat commis d’office, dis-je en plaisantant. Cependant, je ne suis pas un voleur pour autant ce qui explique que je n’ai pas voulu m’associer à un cabinet. Ils ont tendance à gonfler leur honoraires à la tête, enfin, au portefeuille de la personne ce que je ne fais pas ! Après tout, nos clients peuvent se connaître entre eux et ce ne serait pas très vendeur. Je marquais une pause. Bien sûr il m’arrive de demander un supplément quand les cas sont litigieux mais rien de bien méchant.


Et lorsque je regardais la pièce dans laquelle je me trouvais je savais que Monsieur Wheeler n’aurait pas de mal à payer ce fameux supplément si cela était nécessaire. Le Whisky hors de prix qu’il me servit fut une autre preuve qui me montrait que le gars ne vivait pas dans le besoin, bien au contraire ! C’était ce genre de client dont j’avais besoin et non pas de familles endeuillées… Pis sérieusement ! Pourquoi je prendrais des risques à me rapprocher de la PES alors que la première tentative avait échoué ? C’était une question à laquelle je n’avais pas envie de répondre et je préférais boire une gorgée de mon verre avant de reprendre la parole…
J’évoquais ainsi mon dernier procès sans savoir pourquoi j’étais ici. Cependant la curiosité de Wheeler ne m’énerva nullement puisqu’il devait seulement chercher à en apprendre plus sur mes compétences. Je savais que j’obtiendrai une réponse tôt ou tard et je me contentais de sourire à sa remarque avant de répondre à une nouvelle question qui portait cette fois sur mon intégrité. Je répondais en toute honnêteté puisqu’il s’agissait d’un futur client et ma réponse sembla lui plaire.


J’écoutais alors avec attention ce pourquoi Wheeler m’avait fait venir et je ne fus pas surpris. J’aurais a traité pour lui des affaires courantes, voir ennuyeuses et d’autres plus subtiles qui nécessiteraient de la discrétion. Un sourire apparu sur mes lèvres. Il était le client idéal ! Apparemment je n’allais pas m’ennuyeux et cela ne pouvait me mettre que de bonne humeur.
Aussi je hochais la tête d’un air entendu à ces dernières paroles et ce fut à celles-ci que je répondais que manière on ne peut plus formelle.


- Le secret professionnel de l’avocat est général, absolu et illimité dans le temps, commençais-je par dire. L’avocat ne peut être relevé du secret professionnel même à la demande de son client ou des autorités administratives ou judiciaires. Je ne déroge pas à cette règle, ajoutais-je simplement avec un sourire.


J’en revenais ensuite aux affaires qu’il pourrait me proposer. Après tout il devait déjà en avoir une à me donner si j’étais là non.


- Vous aurez donc un panel d’affaires varié à me proposer si j’ai bien compris. Intéressant ! Je n’aime pas faire la même chose constamment, déclarais-je avant de boire une nouvelle gorgée. Et puis-je savoir pour quel genre d’affaire vous m’avez fait venir aujourd’hui ? Car je suppose qu’il y en a déjà une à traiter…


J’en étais sûr car les gens ne faisaient jamais venir un avocat au cas où il en aurait besoin. Enfin, certaines grosses boites le faisaient mais c’était du jamais vu lorsqu’il s’agissait d’un gérant de casino.  







Damon Black

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MessageSujet: Re: Et si nous parlions affaires ? | Damon [Livre III - terminé]   Et si nous parlions affaires ? | Damon [Livre III - terminé] EmptyLun 25 Jan - 21:23

    Dante ne résista pas à un éclat de rire quand l'avocat lui répliqua le plus naturellement du monde qu'il aurait choisi d'être un avocat commis d'office si l'argent ne l'intéressait pas. Bien vu. Ah l'argent était quand même un pouvoir fort appréciable, il n'y avait pas à dire. Les gens s'achetaient relativement facilement, sauf les intègres et les idéalistes (et encore), mais cela demeurait rare. Et quand l'argent ne suffisait pas, il y avait toujours moyen de faire pression, d'exploiter une faille ou une faiblesse, de menacer... C'était ça qui était merveilleux quand on avait à faire à des gens qui tenaient à d'autres gens. C'était tellement facile de les briser. Concernant son explication sur le fait qu'il bossait en solo, Dante se demandait si c'était la vérité ou une façon d'enrober une réalité un peu moins reluisante. Il n'avait peut-être pas envie de s'encombrer d'associés plus scrupuleux. Faire cavalier seul, c'était un truc que Wheeler comprenait parfaitement. Il remettait rarement ses affaires entre les mains de quelqu'un d'autre et il ne perdait jamais le contrôle sur ce qui lui appartenait. Il avait des difficultés à déléguer ses affaires et conservait sans cesse un œil dessus. Cela dit, l'explication de Black se tenait. C'était signe de ruse et d'intelligence, de penser ainsi aux conséquences sur son image.

    Cela dit, il ne manqua pas de préciser qu'il pouvait demander une petite ristourne quand l'affaire était plus corsée que prévu. Dante hocha la tête, répliquant avec un sourire de connivence :

    « Bien sûr. »

    Il avait l'intention de bien payer, mais pas de se faire pigeonner non plus. Le semi-démon était habitué à gérer ses affaires et à négocier et il n'était pas du genre à se faire arnaquer. Disons que ceux qui avaient essayé ne s'en étaient pas très bien sortis. Si avec le temps, il avait apprit à se montrer plus pondéré et surtout à ne pas se salir les mains lui-même. Ce serait bête de tomber pour une erreur de ce genre, non ? Il ne doutait pas que Black avait jaugé ce qu'il pouvait lui extorquer. C'était de bonne guerre. Maintenant, il restait à déterminer s'il était digne des largesses de Dante. Il n'embaucherait sûrement pas un incompétent. Et serait impitoyable avec un traître. Autant que les choses soient claires, même si Dante ne le formula pas ainsi. Mais Damon lui assura qu'il respectait le secret professionnel... jusqu'à sa mort, en gros.

    « Parfait. »

    Un point de réglé. Le semi-démon parla alors des affaires que l'avocat serait susceptible de traiter. Des affaires réglo et d'autres qui l'étaient un peu moins. C'était bien pour cela qu'il devait être certain de sa totale discrétion.

    « Dans ce cas, je pense que vous aurez de quoi vous divertir. »

    Bien, et l'affaire actuelle ? Rien d'illégal pour démarrer.

    « Il y en a une. Qui touche davantage à ma casquette de manager d'Evy Winter. Cette charmante chanteuse a un voix divine, mais un caractère merdique. Et une sale tendance à ne pas respecter tous les accords d'un contrat. Elle s'est vue... prêter un collier de grande valeur et il se trouve qu'elle l'a malheureusement dégradé. Et un accord à l'amiable avec compensation ne semble pas intéresser ces sponsors qui préfèrent profiter de cet affaire pour enflammer les médias et jeter un coup de projecteur sur eux. Cela est fâcheux. Je tiens naturellement à ce que l'image de Miss Winter ne soit pas écornée. »

    Voilà. Une affaire qui pouvait être médiatisée. Pas gravissime en soi, mais cela contrariait Dante qu'on se serve ainsi d'Evy et lui pour un peu de pub. Il ne pouvait laisser passer ça. Evy était connue, plus que cela même, à moins de vivre dans une grotte. Lui, l'était moins, il œuvrait dans l'ombre, même s'il pouvait apparaître à son bras parfois. Cette affaire serait un excellent test.
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MessageSujet: Re: Et si nous parlions affaires ? | Damon [Livre III - terminé]   Et si nous parlions affaires ? | Damon [Livre III - terminé] EmptyDim 7 Fév - 12:30

Et si nous parlions affaires ?

 


Je ne cachais pas le fait que je faisais ce boulot pour l’argent… A quoi bon mentir ? Je n’étais pas du genre à protéger la veuve et l’orphelin car cela ne rapportait rien si ce n’était que de la reconnaissance et davantage des pauvres. Non ! Je laissais ce plaisir aux commis d’office et mes paroles semblèrent faire rire mon futur client. Je souriais en constatant qu’il ne se choquait pas de mes propos. Mais il était tout de même rare qu’un proprio de casino se choque pour si peu. Je connaissais ce milieu et même le plus honnête des gérants de casino ne l’était jamais à cent pour cent… mais y avait-il ne serait qu’une personne qui l’était dans ce monde ? J’avais des doutes…
Cependant je ne me perdais pas plus loin dans mes pensées et je faisais preuve de franchise à l’égard de l’homme. Je n’hésitais pas à facturer un surplus à mes honoraires lorsque je devais côtoyer l’illégal. Je ne me mettais pas en danger sans demander une contrepartie ! Bien sûr je ne faisais jamais de zèle et l’augmentation des tarifs était tout à fait ‘‘honnête’’. Voler un client n’était, selon moi, pas une bonne idée. De plus, en voyant Monsieur Wheeler, je savais qu’il ne devait pas être le genre de type qui se laissait voler sans rien dire.

La conversation tourna ensuite autour de ma dernière affaire et de mon comportement professionnel. Ce dernier était irréprochable vis-à-vis de mes clients et je me faisais un honneur de préserver le secret professionnel ! Je partais du principe qu’un client n’était jamais à l’abri du besoin d’un avocat et je gardais de bons contacts avec les miens… y compris les plus pénibles. Cependant, Monsieur Wheeler me laissait comprendre qu’il cherchait un avocat attitré et c’était encore plus motivant à prendre soin de sa personne comme de ses affaires, illégales ou non.
Je souris donc à l’homme lorsqu’il déclara que j’aurais de quoi me divertir avec les affaires qu’il allait me proposer. Je n’attendais donc pas plus longtemps pour l’interroger au sujet de celle qui l’avait amené à me faire venir. J’écoutais alors attentivement ce que l’homme me disait et je faisais une rapide recherche concernant cette Evy Winter…



- Intéressant ! dis-je en prenant connaissance de son rôle de manager.


Puis une idée naissait déjà dans mon esprit pour obliger l’acceptation de l’arrangement à l’amiable. A vrai dire cette affaire était assez simple car je me doutais que la marque ayant prêté le bijou ne voulait pas avoir une mauvaise pub !
Je laissais cependant Wheeler terminer ses explications avant de lui faire par de mon idée. J’étais quasiment sûr qu’elle fonctionnerait. Un nouveau sourire apparu sur mon visage avant de reprendre la parole.



- Avoir un caractère de merde ne veut pas dire que l’on n’est pas soigneux… Mademoiselle Winter n’y est pour rien si on lui a confié un bijou de pacotille ! déclarais-je d’un air entendu. Si même les plus grandes marques fournissent de la pacotille, où va le monde !? Je marquais une pause amusée. Les pertes engendrées par une mauvaise publicité terrifient les grandes marques, expliquais-je. Une marque n’a aucune représentation physique contrairement à Evy Winter qui doit avoir des fans. En la faisant passer pour la victime on parviendrait facilement à faire perdre du crédit au créateur du bijou auprès de la population. Que ce soit une marque de luxe ou non je me doute qu’ils ne voudront pas aller jusque là et qu’un arrangement à l’amiable leur semblera alors la meilleure solution. Qu’en pensez-vous ?






Damon Black

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MessageSujet: Re: Et si nous parlions affaires ? | Damon [Livre III - terminé]   Et si nous parlions affaires ? | Damon [Livre III - terminé] EmptyMar 16 Fév - 16:21

    Le sourire qui s'épanouit sur le visage de l'avocat n'échappa pas à l'homme d'affaires. Il avait déjà une idée en tête après l'évocation de ces quelques éléments. Damon ignorait qu'il était le manager d'Evy, comme l'avait prouvé son petit commentaire. Et oui, Dante avait quelques cordes à son arc. Evy était sa poule aux œufs d'or. Elle avait un réel talent, sans compter de son petit pouvoir qui pouvait captiver n'importe qui. Le seul inconvénient, c'était qu'Evy avait un caractère épouvantable. Heureusement que Dante avait apprit la mesure et la patience avec elle, parce qu'à force de s'arracher les cheveux à cause d'elle, il serait chauve à l'heure actuelle. Il savait comment fonctionnait la diva maintenant. Il savait la canaliser, éviter qu'elle ne rentre dans dans des crises de colère épouvantables quand ils étaient avec d'autres personnes, quitte à le payer en privé plus tard d'ailleurs. Il savait ce qui pouvait la faire exploser ou pas.

    Dante hocha la tête, avec un sourire de connivence tandis que Damon lui répliquait qu'Evy n'y était pour rien si on lui avait donné un bijou défectueux. Ah voilà un angle d'attaque intéressant. L'intérêt brilla dans le regard du semi démon. Au moins, Black avait l'esprit vif. A peine Dante lui avait exposé le sujet que déjà, il saisissait un élément pour le retourner contre les plaignants. Bien. Très bien même. Cette affaire serait une sorte de test pour lui. De son issue allait dépendre leur partenariat. Mais pour le coup, Dante ne se faisait plus vraiment de bile à ce sujet. Il répondit, d'un ton condescendant :

    « Ah malheureusement, on ne peut plus avoir confiance en personne, même aux valeurs censées être sûres. »

    Il hocha de nouveau la tête quand Damon parla des fans d'Evy. Elle en avait énormément, naturellement, qui pouvaient faire pression, eux aussi. Appeler au boycott de la marque incriminée... Dante suivait tout à fait le raisonnement de Damon et en arrivait à la même conclusion. Il sourire rusé se dessina sur ses lèvres, avant qu'il n'éclate de rire, se laissant aller en arrière dans son siège en étendant les bras puis les croisant derrière sa tête :

    « Je pense que nous allons faire des choses formidables ensemble Monsieur Black ! »

    Il récupéra son verre et en but une rasade.

    « A notre coopération Monsieur Black ! Je vous engage sitôt l'affaire du collier étouffée. »

    Il ajouta alors, avec un sourire mystérieux :

    « Nous allons faire de grandes choses ensemble. Santé ! »

    Il trinqua avec le semi-démon, ravi de ce qui ressortait de cette entrevue. Oui, il était d'excellente humeur. Il allait pouvoir se décharger de ces affaires judiciaires qui lui pourrissaient l'esprit pour se concentrer sur d'autres affaires.
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