†Priez pour nous †
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le Deal du moment :
Disque dur SSD CRUCIAL P3 1 To (3D NAND NVMe PCIe M.2)
Voir le deal
65.91 €

Partagez
Soyons malins, rusés et peut-être idéalistes [Livre II - Terminé]
MessageSujet: Soyons malins, rusés et peut-être idéalistes [Livre II - Terminé]   Soyons malins, rusés et peut-être idéalistes [Livre II - Terminé] EmptyMer 3 Déc - 16:30

Hayden & Isadora
Le 03 janvier 2017




Une assiette dans la main, une tasse dans l’autre, je me dirigeais vers le bureau de mon époux. Il était dix-sept heure passé à présent, mais toujours assez tôt pour un petit gouter tardif. J’avais passé le début de mon après-midi à cuisiner justement. J’avais multiplié les recettes, et j’avais préparé une quantité de desserts sucrés, en format individuel. Je connaissais des petits loups qui allaient se régaler en rentrant de leur ballade en foret. Mais en attendant que mes petits gloutons se jettent sur cette nourriture à s’en faire exploser le ventre, je comptais bien en mettre de côté pour les offrir à un autre des loups de ma vie, à savoir Hayden. Il était enfermé depuis plusieurs heures déjà dans son bureau à Wolfheaven et il n’avait pas sortie une seule minute le bout de son nez, pas même pour venir chaparder quelques trucs à manger. Et pourtant, j’avais préparé des pâtisseries qu’il adorait, passant de tartelette au citron à des muffins aux fruits rouges. Je l’avoue, je pensais vraiment le faire sortir le bout de sa truffe mais cela n’avait pas fonctionné. Je m’étais donc décidée à aller lui rendre une petite visite. Je frappais deux coups à sa porte, l’ouvris, puis après avoir récupéré l’assiette de douceurs, j’entrais. Tiens Cadeau. Je déposais une tasse de café devant Hayden, puis l’assiette. Je me plantais sur la chaise en face de lui, et picora un bout de muffin, lui signifiant bien que l’heure d’une pause s’imposait et que j’étais déterminée à ce qu’il la prenne. Hors de question que je quitte cette pièce avant qu’il n’ait tout englouti et fait un bon break. Il en avait besoin, même si lui n’en était pas aussi conscient que moi. Allez manges, et ensuite quand tu auras fini, je débarrasse le plancher, et je te laisse de nouveau à tes affaires. Mais pas avant d’être certaine que tu es tout mangé. Je me relevais et vins me placer derrière lui. je posais mes mains sur ses épaules et commença à le masser. Je le savais contrarié, mais pas à ce point. Il était tout noueux et tendu. Vraiment une pause s’imposait et j’avais bien fait de venir l’interrompre. Je peux t’aider à quelque chose ? Si ma question était posée de manière légère, elle n’en était pas moins sérieuse. Je voulais vraiment l’aider, mais je ne savais pas vraiment par quoi commencer, ni quoi faire exactement pour le soulager. Je pouvais et voulais l’aider, mais il fallait qu’il le veuille et qu’il me laisse la possibilité de le faire. Il avait des tracas, propre à son statut d’Ulfric, et même si je n’étais pas vraiment la mieux placé pour l’épauler n’étant plus qu’une simple loup, je voulais qu’il se rappelle que j’étais là, pour l’écouter, pour le conseiller, et pour le soutenir. Tout ce qui le concernait me concernait.

Isadora J. Valentyne

Journal Intime
Spécialisation:
Points de vie : 19/24
Coups du Destin: voir profil Persé
Isadora J. Valentyne
N’oublies jamais ce que tu es, car le monde ne l’oubliera pas. Puise là ta force.
Messages : 1226
Membre du mois : 0
Je crédite ! : Avatar © pink friday
Localisation : Avec Hayden, ou Savannah
Caractère : Forte - Courageuse - Combative - Meurtrie - Endurante - Haineuse
Vos Liens :
Spoiler:


Humeur : Indescriptible
Autres comptes : Perséphone Gallagher
Double compte de Perséphone - Fondatrice
N’oublies jamais ce que tu es, car le monde ne l’oubliera pas. Puise là ta force.
Revenir en haut Aller en bas
MessageSujet: Re: Soyons malins, rusés et peut-être idéalistes [Livre II - Terminé]   Soyons malins, rusés et peut-être idéalistes [Livre II - Terminé] EmptyJeu 4 Déc - 16:56

Je passais des heures dans mon bureau, à lire et relire les carnets de mon père, le grand livre de la Meute que lui avait légué son propre père avant lui. Je savais que je n'y trouverais probablement pas de solution acceptable, « humaine », mais je pouvais toujours essayer d'y trouver le plus de réponses possible à mes questions. Comment contrebalancer le nombre des vampires ? Comment faire en sorte que ma Lupa soit vengée ? Comment faire à armes égales avec les humains pour éviter ou limiter la confrontation ? Les réponses se bousculaient, se mélangeaient toutes. Je savais bien que je ne pouvais compter que sur moi même pour me sortir de cette situation ; je ne pouvais pas me reposer uniquement sur nos traditions, sur notre histoire pour espérer pouvoir l'emporter. Ce n'était pas assez, tout simplement pas assez. Ce que je voulais faire, c'était m'inspirer de solutions du passé, de m'inspirer de notre mythologie, de notre culture, pour trouver les ressorts pour battre les vampires. J'avais déjà quelques pistes, liées bien sûr aux faiblesses intrinsèques à cette fichue espèce de prédateurs. Je sens l'odeur de ma femme et celle d'une nourriture sucrée monter à moi, bien avant que je ne l'entende frapper. Je me retourne, lui offre un ersatz de sourire alors qu'elle me ramène un café et une assiette de trucs à manger. Tout ça sentait délicieusement bon... et j'avais terriblement faim, aussi. La jeune femme se pose à côté de moi, me regarde et commence à croquer un bout de muffin. Isa m'incite à manger, et veut s'assurer que je le fasse. Mon sourire se fait plus franc alors que je lui caresse doucement la joue.


| Tu es la meilleure, vraiment. Ca me fera du bien, une petite pause. Mais tu n'es pas obligée de partir. J'ai besoin de toutes les sources d'inspiration, et de chaque particule de sagesse que je puisse trouver. |


Je commence par un muffin, que j'engloutis en deux bouchées de manière assez vorace, alors que je me brûle la langue en engloutissant une gorgée de café. Je tousse doucement, reprend une larmichette du liquide fort et amer, pour m'emparer d'un autre gâteau. Isadora me demande si elle peut m'aider. Jovial, je réponds, ravi de l'intermède.


| Si tu veux, tu peux te mettre toute nue. Ce serait délassant, ça. |


Bien sûr, j'en avais toujours envie. Je suis un loup, et un loup a ses désirs, ses pulsions animales à satisfaire sous peine de devenir fou. Mais pour le moment j''avais quantité d'autres sujets qui me préoccupaient. Je commençais par évoquer le premier.


| J'accepte ton aide et ton avis, bien sûr. Tu es une très ancienne exécutrice. On n'a plus Mary, et mon emprise sur la Meute comme sur les événements est fragilisée. Je vais rencontrer un humain pour trouver une solution à propos des vampires, et j'ai peur que mes actes vous mettent en danger, toi et les enfants. Et en plus de ça, je dois me décider à un plan pour permettre à Ashleigh et Irving de mener à bien notre expérimentation. |
Anonymous
Invité
Invité
Revenir en haut Aller en bas
MessageSujet: Re: Soyons malins, rusés et peut-être idéalistes [Livre II - Terminé]   Soyons malins, rusés et peut-être idéalistes [Livre II - Terminé] EmptyDim 14 Déc - 23:23

Hayden & Isadora
Le 03 janvier 2017




Bon premier sourire, ce n’était pas ça, mais le second par contre, lui, valait complètement le fait d’avoir passé plusieurs heures dans la cuisine. J’avais bien fait de venir de l’interrompre dans son travail et ses tracas. Il en avait besoin et… J’avais besoin aussi de le voir, de soulager un peu le poids qui pesait sur ses épaules. Je fermais les yeux quand il me caressa la joue avec une grande douceur. Nous autres les loups avons besoin de contacts tactiles, d’autant plus venant de ceux pour qui nous avions une affection certaine. Je lâchais un léger soupir de satisfaction, profitant de cette caresse qui valait tout l’or du monde. Je rougis légèrement à son premier compliment, on ne peut plus touchée. Je le savais sincère et cela ne pouvait que me toucher. Je n’étais pourtant pas la meilleure, mais j’essayais au moins d’être un dixième de la femme qu’il méritait. J’étais touchée qu’il me demande de rester, moi et ma sagesse comme il venait si bien de le dire. Je lui fis un signe affirmatif de la tête, avant de continuer à grignoter un peu de nourriture, toujours dans le but de le pousser à manger, et le premier muffin qu’il mangea ne me suffisait pas en termes de quantité. Lorsqu’il se brûla avec le café, j’éloignais la tasse de lui, afin d’être sûre qu’il attende un peu avant d’en reboire une gorgée. Tsss ces hommes, complètement incapable de prendre soin d’eux. Je lâchais un rire sincère à sa réponse, avant de me lever, et de me placer dans son dos. Je posais alors mes mains sur ses épaules, et le massa légèrement pour le détendre un peu plus, tout en lui glissant à l’oreille Oh mais cela peut s’arranger tu sais. Si j’avais été capable de ronronner à lui disant cela, je l’aurais fait. Hayden savait parfaitement qu’il m’attirait on ne peut plus. Et le sexe avec lui était toujours très intense et satisfaisant. Disons-le, avec un loup c’est toujours très agréable. Ajoutez à cela toute l’affection que nous avions l’un pour l’autre, et ça donnait quelque chose de difficilement quantifiable en termes de plaisir. Je l’avouais sans honte, je prenais beaucoup plus mon pied avec lui maintenant que les premières fois où nous l’avions fait. Il me connaissait et je le connaissais. Ma priorité était son plaisir à lui et non le mien, et la sienne était mon plaisir et non le sien. Autant dire que ce cocktail était le secret de notre plaisir. J’avais toujours envie de lui, et il le savait parfaitement. J’étais tout autant consciente que c’était également son cas, même si nous n’étions pas constamment en train de sauter l’un sur l’autre. Le sens des priorités l’emportait sur nos propres plaisirs et désirs. Les journées étaient trop courtes, et les semaines pas assez longues. Le temps est quelque chose de précieux que nous ne pouvions pas dépenser à tout va, sans réfléchir. D’ailleurs mon loup repris rapidement son sérieux. Je l’écoutais avec attention, même si je gardais mes mains sur ses épaules et continuais à dénouer ses nerfs mis à dure épreuve. Une chose après l’autre mon amour. Un pas après l’autre. Quel est le plus urgent... Enfin qu’elle est la chose que tu juges le plus urgent ? Expose la moi, et voyons ce que nous pouvons faire. Décortiquons les choses une par une d’accord ? Reprend une bouchée, et expose-moi le premier fait ensuite. Je ferais de mon mieux pour t’aider à y voir plus clair. Je déposais un léger baiser sur sa nuque, avant de me remettre en mouvement. Je récupérais un stylo et un calepin dans un tiroir pour prendre des notes et essayais d’y voir plus clair, puis je repris place à côté de lui.

Isadora J. Valentyne

Journal Intime
Spécialisation:
Points de vie : 19/24
Coups du Destin: voir profil Persé
Isadora J. Valentyne
N’oublies jamais ce que tu es, car le monde ne l’oubliera pas. Puise là ta force.
Messages : 1226
Membre du mois : 0
Je crédite ! : Avatar © pink friday
Localisation : Avec Hayden, ou Savannah
Caractère : Forte - Courageuse - Combative - Meurtrie - Endurante - Haineuse
Vos Liens :
Spoiler:


Humeur : Indescriptible
Autres comptes : Perséphone Gallagher
Double compte de Perséphone - Fondatrice
N’oublies jamais ce que tu es, car le monde ne l’oubliera pas. Puise là ta force.
Revenir en haut Aller en bas
MessageSujet: Re: Soyons malins, rusés et peut-être idéalistes [Livre II - Terminé]   Soyons malins, rusés et peut-être idéalistes [Livre II - Terminé] EmptyMar 23 Déc - 11:22

A cet instant, je me disais qu'il serait tellement plus simple que ma compagne soit ma Lupa, comme je le lui avais demandé avant de prendre moi même la place d'Ulfric. Je savais bien les réticences d'Isadora à ce sujet, je savais très bien le blocage qu'elle faisait devant la perspective de prendre une voie semblable à celle qu'avait prise Mary, qui l'avait tant fait souffrir dans sa jeunesse. Mais aujourd'hui, les choses étaient différentes. Mary n'était plus, j'avais besoin d'aide. Et mine de rien, Isa était celle qui avait sans doute le plus de légitimité à prendre la place de la Lupa. Honnêtement, j'avais tourné dans ma tête tous les cas de figure. Ashleigh avait été préparée au rôle de Lupa, mais je me méfiais plus d'elle encore que de ma précédente partenaire à la direction de la Meute. Sarah était trop compréhensive et pas assez ferme. J'avais pensé à toutes les autres, mais elles péchaient bien souvent par manque d'expérience, comme Cian par exemple. Restait le choix politique de Roxane, bien sûr. Ce serait un message très fort pour les métamorphes, mais je risquais peut être de me retrouver piégé une fois de plus vis à vis de mes propres loups. J'écartais donc cette solution, au moins provisoirement. Isadora avait toutes les qualités personnelles pour être Lupa. Elle connaissait le prix de notre liberté et était prête à le payer. En sus, elle avait beaucoup d'expérience, et nombre de loups voyaient déjà en elle une certaine figure maternelle, ou une grande sœur. Mais le voulait elle ? Et finalement, pouvais je vraiment me permettre d'imposer à la Meute sa future Lupa alors que la disparition de Mary était encore dans tous les esprits, et contourner la tradition de la compétition brutale et sanglante pour le poste de pouvoir, en imposant ma décision purement et simplement ? Ma femme réagit positivement à mon contact et à mes compliments ; j'avais besoin d'elle et je ne gagnerais absolument rien à le nier. La belle vint me masser alors qu'à l'oreille, ma douce m'aguiche doucement, sensuellement. Je me rendais compte que j'avais envie de son corps, vraiment envie. Nous autres loups garous avions de sacrées pulsions à assouvir, et la seule pensée du corps dénudé de ma femme suffit à m'enflammer.


| Alors qu'attends tu, petite louve, pour te déshabiller et combler les désirs de ton Ulfric? | lui soufflais je, d'une voix chargée de désir mais taquine


Je laissais ses doigt graciles mais nettement plus puissants qu'on l'aurait cru, me malaxer les épaules et dénouer les points de tension qui les habitaient, y compris au niveau de la clavicule. Cet endroit me faisait toujours un bien fou, lorsqu'il était ainsi touché. J'obtempérais et avalais une nouvelle bouchée de la nourriture. J'avais envie de viande, tout à coup, mais je me satisferais amplement en attendant de cette cuisine sucrée et délicieuse. Son baiser sur la nuque ne fit qu'entretenir mon désir, qui se renforça plus encore. J'essayais de reprendre mes esprits.


| Votre sécurité, bien sûr. C'est mon souci numéro un. Je vais devoir me risquer à entrer en collusion avec les humains, et je vais devoir m'exposer aussi aux vampires. Ce qui est arrivé à Mary nous a prouvé que personne n'était à l'abri au sein de la Meute, et je ne pourrais jamais accepter qu'il vous arrive quelque chose par ma faute. |
Anonymous
Invité
Invité
Revenir en haut Aller en bas
MessageSujet: Re: Soyons malins, rusés et peut-être idéalistes [Livre II - Terminé]   Soyons malins, rusés et peut-être idéalistes [Livre II - Terminé] EmptyMer 24 Déc - 18:19

Hayden & Isadora
Le 03 janvier 2017




Je lâchais un rire sincère à la question d’Hayden. J’appréciais toujours autant l’effet que ma présence pouvait avoir sur lui. J’adorais le savoir plein de désir à mon intention à chaque fois que mes doigts se posaient sur lui. J’aimais qu’il brûle à chaque instant d’envie pour moi. Il était mien, juste mien et ne devais vouloir que nous, et uniquement nous. Ma louve se complaisait dans les compliments et les réactions de mon époux. Et mon côté humain en rougissait de plaisir. Combler mon ulfric ? Je le fais chaque jour avec ma fidélité et ma dévotion… Je ne comblerais jamais ses désirs de luxure cependant… Ces attentions sont destinées à mon époux, et seulement à lui. . J’aimais le qualifier ainsi. Ca faisait un mois à présent que nous étions mariés, et je n’étais pas encore prête à me lasser de l’appeler ainsi. Hayden n’était pas Clayton, et notre union avait été prononcée non pas par obligation mais parce que nous avions réellement des sentiments l’un pour l’autre. Et soyons en certain, cela changeait tout.
Je le laissais se nourrir un peu, me délectant de le voir apprécier ma cuisine, avant de mettre les pieds dans le plat et lui demander si je pouvais lui être d’une quelconque aide. Je n’aimais pas le savoir aussi tracassé que cela. Et depuis que Mary était décédée, il est tout seul à devoir gérer tous les problèmes qui secouaient la meute. Il était assez fort pour les affronter, mais un peu de soutien et quelques conseils ne pouvaient surement pas lui faire de mal. Bien au contraire. Et j’étais contente qu’il me juge assez digne et compétente pour lui être d’une quelconque aide et d’un renfort. Je l’écoutais et écrivais ce qu’il me disait, avant de prendre quelques minutes pour réfléchir. Je griffonnais plusieurs idées, suggestions, et essayais de trouver la meilleure solution à son problème. Je laissais passer plus de cinq minutes, mais moins que dix, avant de reprendre la parole.Ordonne à tous les loups de venir s'installer à Wolfheaven, avant la fin du mois. Et fais-en de même avec les métamorphes de la meute. Nous sommes plus forts ensembles que diviser. Réorganise le domaine, achète des mobil home pour loger tout le monde et préserver l’intimité de chacun. Fait une grande réserve de nourriture et de vivres nécessaires pour le quotidien. Fermes les portes du domaine et n'autorise aucune entrée et aucune sortie. Je me levais de ma chaise et commença à faire les cents pas, sans même m’en apercevoir Déclare publiquement un état d'alerte et rappelle aux humains et aux vampires leurs devoirs envers nous. Nous sommes alliés, nous avons signé une trêve, et en ce sens, nous avons le droit d’exiger que justice soit rendue. Nous avons perdu notre Lupa, et cela ne doit pas rester impuni. Indiques que nous voulons un vrai procès, où les véritables coupables seront trainés devant une cour et punie par la peine de mort. Impose un ultimatum, et précise que s'ils ne respectent pas leur part de notre alliance, nous nous chargerons nous même de trouver les coupables, peu importe les dommages collatéraux. Nous sommes des loups, des prédateurs, il est temps que tous s'en souviennent. Je me plantais devant lui, et nous étions à présent séparés par son bureau. Charges nos exécuteurs de se rendre dans les meutes alliées, comme celle d'Irlande, de France ou encore de Norvège. Exposons leur notre plan avant de le mettre en œuvre, et proposons leur d'en faire de même. Demandes leurs quelques loups en renfort s'ils peuvent se le permettre. Cela peut sembler extrême, seulement si nous ne faisons rien, si nous ne réagissons pas en frappant fort, nous allons perdre en crédibilité, et envers les autres espèces, et envers nos loups. Nous avons des obligations envers les humains, comme le veut nos traditions seulement, nous avons surtout des obligations envers les nôtres. La meute passe en premier, il est temps que tous s'en souviennent. Mon regard était enflammé. C’était à la fois l’humaine et la louve qui parlait. L’ancienne exécutrice, et la simple membre de la meute. Il était temps pour nous d’agir, et de ne plus rester en retrait et en repli. Les humains connaissaient notre existence, nous pouvions donc nous permettre de les mettre au pied du mur. Nous ne sommes pas des animaux domestiques. Nous sommes des loups, et ça, ils semblaient l’avoir oublié, tous comme les vampires. . Soyons plus malins et rusés que les suceurs de sang. Tu vas peut-être penser que je suis idéaliste, mais on peut reprendre le pouvoir Hayden.

Isadora J. Valentyne

Journal Intime
Spécialisation:
Points de vie : 19/24
Coups du Destin: voir profil Persé
Isadora J. Valentyne
N’oublies jamais ce que tu es, car le monde ne l’oubliera pas. Puise là ta force.
Messages : 1226
Membre du mois : 0
Je crédite ! : Avatar © pink friday
Localisation : Avec Hayden, ou Savannah
Caractère : Forte - Courageuse - Combative - Meurtrie - Endurante - Haineuse
Vos Liens :
Spoiler:


Humeur : Indescriptible
Autres comptes : Perséphone Gallagher
Double compte de Perséphone - Fondatrice
N’oublies jamais ce que tu es, car le monde ne l’oubliera pas. Puise là ta force.
Revenir en haut Aller en bas
MessageSujet: Re: Soyons malins, rusés et peut-être idéalistes [Livre II - Terminé]   Soyons malins, rusés et peut-être idéalistes [Livre II - Terminé] EmptyJeu 25 Déc - 16:36

Je savais que je n'avais qu'à demander. Et pour demander ce genre de chose, nul besoin de mots. Isadora et moi partagions toujours, malgré le poids des ans, un désir intemporel. Je la savais pourtant courtisée, elle aurait sans doute pu trouver un autre compagnon que moi. Tout comme ma condition amenait de nombreuses louves à attendre certaines attentions de ma part... Mais non, nous demeurions toujours autant attirés l'un par l'autre, ce qui restait suffisamment rare au sein de notre espèce pour mériter d'être souligné. Isadora me répond, espiègle et valorisant l'individu plutôt que le statut, ce qui ne changeait rien au fond. Je fronçais malgré tout les sourcils pour accentuer mon propos, et préparer la suite.


| Mais ma chère, les désirs de votre Ulfric devraient être des ordres... Bien plus que ceux de votre mari. |


Je savais pour autant que si ce petit jeu était totalement délassant, ma compagne ne perdrait pas beaucoup de temps sur un tel sujet ; elle avait toujours sacrifié à son désir comme au mien pour le bien de toute la Meute, et cela ne me surprit guère qu'elle paraisse aussi travaillée par ce que je venais de lui confier. Je la vis réfléchir, et je ne me lassais pas de cette contemplation. Je lui demande son avis, pour voir la validité de mes propres réflexions. Ce qu'elle avance au bout d'un petit moment n'est absolument pas pour me décevoir, bien au contraire. Elle pense à beaucoup de choses. Les solutions qu'elle me donne sont économiquement et socialement coûteuses pour la Meute. Les finances allaient en pâtir tout comme certains égos ; les loups étaient faits pour vivre ensemble, mais plus ils seraient proches et plus cela fonctionnerait comme un révélateur de tensions. J'avais déjà réfléchi à certaines des alternatives qu'Isadora me proposait, mais son approche était du même acabit que celle que je comptais adopter. Une fois encore, elle prouvait qu'elle pourrait être digne d'être Lupa. Si seulement elle le désirait, bien entendu, et elle avait déjà été très claire à ce sujet. Tant de force, de vigueur et de passion stimulaient aussi bien mes pensées que mon loup ; j'attirais ma femme à moi, la faisait s'asseoir sur mes genoux, face à moi. Je l'empoignais, plein de désir.


| Nous devons nous regrouper, nous ne pouvons pas faire autrement. Je comptais proposer la même mesure, mais je n'avais pas encore réfléchi aux extensions de logements. Cela hérissera peut être certains métamorphes ; il faut que je soumette l'idée à mes exécuteurs. Pour les humains, je ne pensais pas non plus agir autrement. Le directeur de la PES que je vais rencontrer va avoir des choses à me demander... Et moi à lui en imposer. Je pense qu'il va aussi falloir que je rencontre ces soit disant Reines Rouges... Pour leur mettre la pression. Mais je ne désire pas qu'elles s'en tirent avec une pirouette en me livrant des boucs émissaires. Quant à la place de la Meute et ce qu'est notre espèce... Tu sais qu'il n'y a pas plus d'accord avec toi, mon amour. |


Je passe mes mains sous son haut, l'attire contre moi et lui offre un baiser passionné, empli de toute la frustration née de mon travail et de toute la fougue qu'elle m'inspire.


| Quand je retrouverai les assassins de notre Lupa, seras tu à mes côtés pour les détruire, ma louve? |

Anonymous
Invité
Invité
Revenir en haut Aller en bas
MessageSujet: Re: Soyons malins, rusés et peut-être idéalistes [Livre II - Terminé]   Soyons malins, rusés et peut-être idéalistes [Livre II - Terminé] EmptyDim 28 Déc - 22:41

Hayden & Isadora
Le 03 janvier 2017




Justement… Nous nous sommes mariés sous la bénédiction de la Lune, et des humains. C’est à lui de répondre de mes actes, et j’ai bel et bien décidé que je n’obéirais qu’à lui et uniquement à lui… Et encore, si ces ordres me conviennent. Mon Ulfric sait parfaitement quelle louve je suis. Insoumise et indomptable. glissais-je à l’oreille d’Hayden, avant de reprendre place à côté de lui, un grand sourire aux lèvres. Si je n’avais jamais été fière de l’humaine que j’étais jadis, j’étais fière de la louve que j’étais. Elle me rendait beaucoup plus sûre de moi, plus forte aussi. Ce sentiment fut amplifié par l’apprentissage de mon premier ulfric, le premier compagnon de Mary. Il avait fait de moi une louve forte et fière. Puis, il y avait eu Johan. Sans lui, je n’aurais jamais eu autant d’assurance en tant que femme. J’avais si longtemps été rejetée que ma confiance en mes atouts frôlaient le zéro. Je me savais combattante et bonne exécutrice, la meilleure louve de la meute, mais femme, amie, confidente, amante, jamais. Mary s’était assurée de cela pendant de nombreuses années. Et puis, il y avait eu aussi Hayden. Ce loup m’avait aussi fortement influencé. Il lui m’avait appris à relever la tête et à ne jamais abandonner. Il m’avait montré le chemin de la vengeance et comment ne jamais cesser de lutter. Tous les trois avaient influencé grandement sur ma vie, et je leur devais beaucoup.

Qu’Hayden me demande mon avis me rendait fière, très fière et ma louve s’en complaisait. Notre compagnon voulait qu’on l’aide et nous reconnaissait comme étant capable de le faire. Il m’exposa son problème et après de nombreuses réflexions, je finis par lui donner mon point de vue. Il était bon et valable, je le savais très bien. Après, la décision revenait à mon époux. Je ne serai pas en colère, ni blessée s’il n’acceptait pas mes propositions. Je lui apportais mon analyse, ensuite, il en faisait ce qu’il en voulait. Je réfléchissais à un second plan le temps qu’il digère le premier que je venais de lui exposer, quand il m’attira vers lui, me faisant glisser sur ses genoux. Je passais mes bras autour de son cou, me soumettant totalement à son contrôle. Grand dieu que j’aimais son contact et sa manière de me revendiquer. Je l’écoutais quand même attentivement, me forçant à ne pas me laisser distraire par ses légères caresses et le regard qu’il me lançait. Et franchement ce n’était pas du gâteau. Ses mains passèrent sous mon haut, et je laissais échapper un soupir de plaisir. J’adorais ça. Et ses lèvres sur les miennes. Ce baiser plein de fougue et de passion… Si je n’avais pas autant de chose à lui dire, je ne l’aurais pas laissé s’échapper aussi facilement. A jamais mon loup. lui répondis-je à l’envers lorsqu’il me demanda si je serais avec lui pour détruire nos ennemis. Je l’embrassais une nouvelle fois pour sceller cette promesse, avant de quitter son étreinte et sa bouche. Elles étaient trop distrayantes, beaucoup trop distrayantes et les problèmes que nous abordions ne laissait pas de place au loisir. Pas pour l’instant en tout cas. Les métamorphes ont accepté de faire partie de la meute. Ils doivent assumer leur choix. Nous protégeons les nôtres, et les nôtres nous protège. Prend garde Hayden cependant : si tu fais des différences entre les loups et les métamorphes, tu vas à l’encontre de problème. Tu nous as tous mis sur un pied d’égalité, ne change pas ce fait, et ne les laisse pas le changer parce que cela ne leur convient pas. Nous sommes une famille. Nous vivons, nous combattons, ou nous mourrons ensembles. J’étais on ne peut plus sérieuse dans mes propos, et je lui faisais bien comprendre. Je ne faisais pas partie des partisans pour l’intégration des métamorphes dans notre meute. En dehors d’un ou deux, ils m’étaient toujours apparus comme étant des opportunistes. Si j’avais finis par accepter leur présence, c’était uniquement parce qu’ils s’étaient engagés à respecter les lois, les droits et les devoirs de la meute. Aucune inégalité ne devait exister entre eux et nous. Aucune. Ne t’expose pas directement auprès des reines et du directeur de la PES. Si la meute te perd, elle ne se relèvera pas. Envoie des émissaires Hayden et joue la carte de la prudence. Enfin un loup ou une louve de confiance faire part de tes revendications et entamer le dialogue. Mais ne t’y expose pas directement. Ce serait trop dangereux et nous ne pouvons pas nous le permettre. Nous ne te laisserons pas faire, aussi Ulfric sois-tu. Nous ne laisserons pas partir, quitte à devoir en subir les conséquences. Nous les assumerons si cela peut te garder en sécurité. Nous. Oui nous, car je ferais partie de ces loups qui ne le laisserait pas faire, ce que je pensais comme étant une grossière erreur. Et je savais très bien que je ne serais pas la seule. Peu importe les répercussions que je devrais endurer, je ne le laisserais pas faire cette erreur. S’il n’avait été qu’exécuteur, j’aurais pu laisser mon époux partir au casse-pipe. Là, il était l’ulfric, c’était hors de question.

Isadora J. Valentyne

Journal Intime
Spécialisation:
Points de vie : 19/24
Coups du Destin: voir profil Persé
Isadora J. Valentyne
N’oublies jamais ce que tu es, car le monde ne l’oubliera pas. Puise là ta force.
Messages : 1226
Membre du mois : 0
Je crédite ! : Avatar © pink friday
Localisation : Avec Hayden, ou Savannah
Caractère : Forte - Courageuse - Combative - Meurtrie - Endurante - Haineuse
Vos Liens :
Spoiler:


Humeur : Indescriptible
Autres comptes : Perséphone Gallagher
Double compte de Perséphone - Fondatrice
N’oublies jamais ce que tu es, car le monde ne l’oubliera pas. Puise là ta force.
Revenir en haut Aller en bas
MessageSujet: Re: Soyons malins, rusés et peut-être idéalistes [Livre II - Terminé]   Soyons malins, rusés et peut-être idéalistes [Livre II - Terminé] EmptyLun 29 Déc - 20:49

C'était vrai que dit comme ça, notre mariage semblait plutôt particulier pour des loups garous. La bénédiction de la lune, d'accord. Mais des humains... Ce devait être fort rare chez nous. D'ailleurs, j'aurais eu le front de faire un mariage civil, ou même religieux devant des humains, j'aurais probablement pris un sale coup sur le coin de la figure par le pater familias, ça je peux vous le dire. Jamais il n'aurait accepté que je ne m'unisse pas sous la lune uniquement et devant toute la Meute, par le simple rituel de l'union lupine. Enfin, « simple »... Par les temps qui sont les nôtres où l'on découvre quantité de loups qui ne le sont pas de sang, la pudeur a tendance à s'installer par petites touches, et forniquer avec sa compagne devant tout le monde pour bien montrer aux yeux de l'assemblée que c'est moi le seul qui ai le droit de la grimper... Bon, personnellement j'avais déjà dû le faire dans le passé. Il me semble même que mon père avait assisté derrière une vitre teintée à la première fois que je couchais avec une femme, une prostituée humaine qu'il avait payée pour faire de moi un mâle, un vrai. Bref. Cette perspective n'enlevait rien au fait que je désirais ma femme, et que j'aurais bien du mal à me contenir. Ses propres efforts me forcèrent à en faire autant, comme d'habitude. Se focaliser sur notre propre fatigue et sur les problèmes à régler. Cela m'agaçait, parfois, mais là j'étais trop las pour que la frustration qu'elle ne me succombe pas toute cuite dans les bras se transforme en frustration ou en colère. J'avais profité de sa peau et de ses lèvres, c'était déjà bien. Elle avait aison il y avait plus urgent.


| Tu as raison en ce qui concerne les métamorphes. Mais ce n'est pas parce qu'ils ont accepté l'union que tous ont une conscience parfaite de ce que cela signifie en période de graves périls. Je ne doute pas que nous saurons leur faire accepter la décision, mais penser que celle ci sera accueillie comme une lettre à la poste me semble etre une erreur. Tout comme de considérer que tous les loups vont facilement obtempérer. J'imagine mal Johan être ravi à la perspective de devoir partager le même toit que moi, n'est ce pas? |


Ce n'était absolument pas une réflexion dirigée vers Isadora, loin de là. Mais il fallait dire que vu le comportement du loup à la précédente réunion, la cohabitation promettait d'être houleuse, à mon plus grand déplaisir. Moi même, je n'étais pas tout à fait certain de pouvoir me montrer parfaitement adulte avec l'homme qui aimait toujours ma femme à deux portes de la mienne. J'avais la volonté de prendre sur moi, c'était certain... Mais au delà de ça... La louve me demanda ensuite de ne pas avancer à découvert. Bien sûr, elle avait raison dans le fond. D'un autre côté, personne ne me considérerait avec crédibilité si je devais en arriver à me cacher derrière mes exécutants. Je n'aimais pas beaucoup le ton catégorique d'Isadora ; ses prérogatives d'épouse allaient à l'encontre de mon caractère.


| Je ferai attention, bien sûr. Mais il y a certaines choses que je devrais faire personnellement, sinon nous ne serons jamais pris au sérieux. Je n'ai pas saisi le fardeau de l'Ulfric pour me cacher derrière ensuite, mais pour l'assumer. Je verrai avec mes exécuteurs pour assurer ma propre sécurité. Je te promets mon amour, que nous ne perdrons plus un loup par négligence. |
Anonymous
Invité
Invité
Revenir en haut Aller en bas
MessageSujet: Re: Soyons malins, rusés et peut-être idéalistes [Livre II - Terminé]   Soyons malins, rusés et peut-être idéalistes [Livre II - Terminé] EmptyDim 4 Jan - 18:56

Hayden & Isadora
Le 03 janvier 2017




J’étais concentrée sur la conversation que nous avions Hayden et moi. Le ton n’était plus aussi léger qu’au début, c’était indéniable. Lorsqu’il s’agissait de la meute, des notres, vous pouviez être certains que rien ne pouvait nous distraire. J’avais toujours eu les intérêts de la meute à cœur, et ces intérêts passaient toujours avant le mien, celui de mes proches, et celui des autres. Le bien de tous est plus important. Si je n’étais plus exécutrice, cela ne changeait pas pour autant mes valeurs et mes principes. J’avais sacrifié de nombreuses années aux miens, et je continuerais même si à présent, j’étais seulement une louve. Elle le méritait et même si Elle était parfois dure et brutale, Elle méritait tous les sacrifices. Ma meute, les miens.
Le problème était épineux, mais pas insurmontable. Les solutions existantes sont très extrémistes, j’en avais conscience, mais comme je venais de lui exposer, il était temps que nous frappions fort. Jusque là, nous avions montré patte blanche, mais les choses allaient changer. Les choses devaient changer. Il avait tué l’un des cœurs de la meute, et cela ne pouvait pas rester impuni. Si on nous attaquait, on montrait les crocs. Les vampires semblaient l’avoir oublié, il étant plus que temps de leur rappeler notre force. Il n’avait pas été capables de nous surpasser quelques années plus tôt, il n’y arriverait pas non plus à présent. Nous étions plus forts, et eux venaient de perdre deux figures importantes et puissantes. Nous étions les prédateurs ultimes et nous allions leur faire une piqure de rappel. Et cela valait également pour les humains. Nous les protégions oui, mais nous restions des prédateurs et non du gibier. Ils fricotaient avec les suceurs de sang et nous isolaient ? Et bien nous devons de nouveau leur ouvrir les yeux sur notre cas. Les notres étaient en danger, nous devions donc agir en conséquence… Enfin Hayden, car il était à présent notre seul cœur.
Le sujet des métamorphes vint sur le bureau. Là encore c’était un sujet délicat, mais un sujet à régler. En intégrant la meute, ils en avaient acceptés les avantages, mais aussi la solidarité qui y régnaient. Je n’aimais pas entendre Hayden parlait de différence de traitement. S’il n’avait peut-être pas ça en tête, cela s’en rapprochait beaucoup. Ainsi lui répondis-je prudemment Mais ils n’auront pas le choix, comme les loups n’auront pas le choix. Certains d’entre nous ont une vie et ils auront du mal avec l’idée de la laisser de côté. Certains vont perdre leur travail même, et nos enfants ne vont plus fréquenter les écoles humaines. Cependant, ils le feront, peu importe leurs obligations, si tu leur demandes. Et ils attendront qu’ils en aillent de même avec les métamorphes. Si des différences sont faites, nous allons droit dans le mur. Et quand à Johan, je m’en contrefous. Le bien commun avant le bien individuel. Nous sommes une meute, nous agissons donc ainsi, et cela qu’ils soient ou non contents. Tu es l’ulfric, ils t’ont juré obéissance et fidélité. Nous ferons tout ce que tu nous demanderas. Et cela une bonne manière d’asseoir complètement ton autorité. Et en parlant d’asseoir son autorité, nous en vîmes à un autre sujet tout aussi épineux. Je n’étais pas pour qu’il monte ainsi au front. Il risquait trop de choses à le faire et ça ne me plaisait vraiment pas, non pas en tant qu’épouse, mais en tant que louve. IL ne manquait pas de ressources, c’était indéniable. Il était le plus fort, le plus robuste, et le plus courageux d’entre nous. Si l’un d’entre nous devait survivre, c’était bien lui. Seulement… Seulement nous venions de perdre notre Lupa et si Hayden venait à succomber lui aussi, et être emporté par la mort véritable, nous nous retrouverions sans personne pour nous guider. La meute exploserait et nous perdrions trop des nôtres. Cela en valait-il la peine ? Je n’en étais pas certaine, pas certain du tout. Je fronçais des sourcils à sa réponse. Peut-être oui, mais il ne s’agit pas de se cacher mais de se montrer prudent. Il vaut mieux être trop parano que pas assez et tu le sais tout aussi bien que moi. Si tu es touché, c’est toute la meute qui sera touché. Et si tu meurs, tu nous entraineras tous dans ta chute. Sans Lupa et sans Ulfric, nous succomberons Hayden. . J’avançais ma main vers sa joue, et la caressa avec affection. Tu es un bon ulfric. Tu n’es pas ton père, tu n’es pas un être autoritaire faisant preuve d’autoritarisme. C’est ce qui fait de toi un être bon, et juste. Si tu nous explique tes demandes, même si elles sont des ordres, nous te suivrons jusqu’en Enfer Hayden. Parce que nous avons foi en toi mon amour. Ne nous fait pas perdre un ulfric que nous aimons et que nous respectons. Tu es à présent notre cœur. Je déposais un baiser sur son front. J’avais fait cet aparté parce que je connaissais bien mon époux. Je connaissais ses craintes, ses qualités, ses défauts, des espérances, sa vision du monde et tous les recoins de son âme. Ce que je venais de lui dire était tacite et ce sentiment était partagé par tous nos loups, même si aucun ne le disait à voix haute, ne se permettrait pas d’ailleurs de lui dire, par fierté plus qu’autre chose. J’étais son épouse, avant d’être sa louve. Notre proximité justifiait complètement cet aparté sentimental. Et c’était essentiel à mes yeux qu’il comprenne son importance à nos yeux. Il n’était pas son père. IL n’était pas un chef dont nous voulions nous débarrasser. Si nous élisions nos Ulfrisc, il ne faisait pas de doute qu’il serait quand même à la tête de la meute.


Isadora J. Valentyne

Journal Intime
Spécialisation:
Points de vie : 19/24
Coups du Destin: voir profil Persé
Isadora J. Valentyne
N’oublies jamais ce que tu es, car le monde ne l’oubliera pas. Puise là ta force.
Messages : 1226
Membre du mois : 0
Je crédite ! : Avatar © pink friday
Localisation : Avec Hayden, ou Savannah
Caractère : Forte - Courageuse - Combative - Meurtrie - Endurante - Haineuse
Vos Liens :
Spoiler:


Humeur : Indescriptible
Autres comptes : Perséphone Gallagher
Double compte de Perséphone - Fondatrice
N’oublies jamais ce que tu es, car le monde ne l’oubliera pas. Puise là ta force.
Revenir en haut Aller en bas
MessageSujet: Re: Soyons malins, rusés et peut-être idéalistes [Livre II - Terminé]   Soyons malins, rusés et peut-être idéalistes [Livre II - Terminé] EmptyJeu 8 Jan - 21:45

C'est une promesse difficile à tenir. Mais elle l'est toujours moins que celle de ne plus perdre un loup tout court. Nous allions encore perdre des loups, c'était d'une évidence imparable. Le sang appelle le sang, et si nous nous vengeons, ce que notre nature nous pousse à faire, nous nous risquons forcément à endurer encore plus de peines, encore plus de souffrances. Mais nous n'avions pas le choix. Comme je le disais, notre nature appelait plus de sang. Nous avions après tout l'habitude de vivre en communauté restreinte et soudée, et il n'en fallait pas beaucoup plus pour que nous nous sentions tous concernés par le sort d'un seul d'entre nous. L'exemple type était la réponse d'Isadora au problème qui nous occupait. Jamais mon épouse n'avait porté Mary dans son cœur. Jamais. Elles avaient un passif incroyable, l'une et l'autre. Et pourtant, jamais Isadora n'irait imaginer que l'on puisse laisser un assassinat de ce type impuni. C'était impensable. Et moi, c'était pareil. Même si cela allait sans doute mettre les miens en danger, même si cela risquait de nuire à notre avenir à tous... L'appel du sang, l'appel du loup, étaient les plus forts. Ainsi va le monde, ainsi va mon monde. C'est comme ça depuis toujours et ce n'est pas maintenant que j'allais changer, de cela vous pouvez être certains. De toute manière, pourquoi le ferais je ? Je suis un loup, fier depuis toujours. Mon père m'a appris comme ça, et franchement, notre nature nous pousse à être de telles créatures, à ne pas nous laisser piétiner par l'adversité. Je ne vais pas me refaire, en aucun cas. Je suis quand même attristé par un détail, pas quelque chose d'important mais quand même cela me taraude. Il faut dire que Mary est partie alors que les choses étaient en train de s'améliorer, lentement mais sûrement, entre elle et Isadora. J'aurais aimé qu'elles fassent la paix. Non seulement la Meute aurait été particulièrement renforcée par cet état de fait, mais en sus cela nous aurait sans doute permis d'avancer humainement, d'avancer vers le bon côté. La Meute aurait eu beaucoup à gagner à apaiser ses relations en interne. Trop tard. Mary était enterrée, et toutes ces histoires avaient été ensevelies avec elle. C'était comme ça, maintenant c'était à nous qu'il revenait de la venger. Ma femme me parle des métamorphes. Je sais ce qu'elle veut dire, je le comprends et le conçois, même si c'est franchement compliqué.


| Je ne compte pas faire de différences de traitement, mais franchement les choses sont compliquées. Ce n'est pas tant dans les choses que j'ai à voir avec eux que je m'inquiète, mais comment les aborder. Tu ne peux pas nier que taper du poing sur la table directement aura l'effet escompté. Les métamorphes sont absolument étrangers à notre manière d'être. Il faut les y amener, oui, mais en douceur. Je vais réfléchir à comment aborder la chose, mais je vais devoir passer par Roxane, de cela je suis certain. Elle est leur représentante et elle a leur oreille. |


Nous entrions plus franchement en contradiction à propos de ma volonté de mener la Meute de l'avant et non de l'arrière. Cela ne lui plaisait pas et je comprenais ses arguments. Mais si je devais procéder autrement que mon instinct pouvait me le dicter, je serais bien en peine de m'accepter, de me regarder à nouveau dans une glace. C'était comme ça, ça aussi. On ne se refait pas. Ce qu'elle me dit me touchait, mais je lançais d'instinct, sans me retenir, ce qui me taraudait depuis le début sans que je ne me l'avoue moi même.


| Alors, présentes toi comme Lupa. Parce qu'il est hors de question que je laisse les autres prendre des risques à ma place. Je sais me battre, et je me battrais. De toute manière, me cacher ne servira à rien. Nos ennemis sont trop puissants pour que je sois à l'abri où que ce soit. Sois ma Lupa. Et battons nous. |
Anonymous
Invité
Invité
Revenir en haut Aller en bas
MessageSujet: Re: Soyons malins, rusés et peut-être idéalistes [Livre II - Terminé]   Soyons malins, rusés et peut-être idéalistes [Livre II - Terminé] EmptySam 10 Jan - 0:35

Hayden & Isadora
Le 03 janvier 2017




Les métamorphes restaient un sujet épineux, quoi qu’en dise Hayden. Leur place n’était pas encore complètement explicitée au sien de la meute, ce qui ne rendait pas la situation simple. Pour autant, j’entrevoyais un espoir, oui un espoir. Je croyais en aucun Dieu, ni puissance supérieure. Mais je croyais en Hayden, en mon Ulfric, et en mon époux. Si quelqu’un devait tous nous unir et nous faire marcher ensembles, côte à côte, ce serait lui et lui seul. Ce ne serait pas aisé, loin de là. J’étais moi-même une louve réticente les concernant. Pour autant, si quelqu’un devait réussir, ce serait lui. Et il pouvait compter sur des alliés de poids dont faisait partie, en effet, Roxane. Elle les représentait et certes, peut-être pas de la même manière que Camille, mais elle les représentait quand même plutôt bien. Avec le temps et l’expérience, elle pourrait devenir véritablement leur leader à part entière… Enfin tout cela en respectant quand même la hiérarchie dans la meute. Jamais elle ne pourrait s’élever au-dessus de nos exécuteurs. Elle était à leur niveau, représentante des métamorphes, de la même manière qu’ils incarnaient la justice au sein de la meute, et les représentants des loups. Ni plus, ni moins. Qu’elle ait donc tes mots et ton charisme lorsqu’elle s’adressera à eux. Si elle l’a, ne serait-ce qu’un dixième, alors elle agira comme la Jolfr qu’elle doit représenter. J’accordais le bénéfice du doute à la jeune femme. Je la laissais faire ses preuves, et j’espérais qu’elles seraient concluantes. Le rôle qu’elle avait accepté de prendre, pour lequel elle s’était engagée, n’était pas qu’un seulement un simple titre. Je l’avoue, j’attendais beaucoup d’elle, et je n’étais pas la seule louve. Elle devait incarner un pont entre nos espèces et si elle n’était pas assez solide, elle allait noyer beaucoup d’entre nous.

Je manquais de m’étouffer avec un morceau de gâteau au chocolat quand Hayden me dit de me présenter comme Lupa. Je me mis à tousser et eus un peu de mal à reprendre ma respiration. J’en vins même à boire une gorgée de café pour me calmer, alors que, bon sang, j’avais horreur de cette mélasse noire amère et sans saveur, comme je l’appelais. Je m’étais levée et dévisagée Hayden, des larmes au bord des yeux. Vous imaginez vous ? Une louve morte en s’étouffant avec du chocolat juste après une phrase de son compagnon ? Pour sûr, ce n’était pas banal. Bon du coup, j’avais loupé un peu la fin de sa réponse, restant bloqué sur le début. J’attendais qu’il me dise que c’était une blague, mais cela ne venant pas, je finis par soupirer et me laisser retomber sur la chaise à côté de lui. Bon sang Chéri, on en a déjà discuté et on est tombé d’accord. Enfin j’étais tombée d’accord, et encore, de nombreuses fois, je venais à douter. Comme en ce moment même d’ailleurs. Je ne suis pas plus digne de cette position qu’à ta prise de poste. Je ne suis pas assez digne des nôtres pour l’être ; ni même assez forte ; ni même assez rusée ; ni même un exemple ; ni même une figure importante ; ni même irréprochable ; ni même assez intelligente ; ni même force de propositions. Ouais, bon, si on partait dans ce sens là, je pouvais encore lui étaler une tonne de « ni même ». Ma louve ronronnait de plaisir et de fierté aux paroles d’Hayden. Mon côté humain lui, et bien il flippait comme un malade, et il oscillait entre « je peux le faire / Je veux l’être / Je n’en suis pas capable / Je suis inapte / Je ne suis pas digne d’eux ». Et les pensées négatives avaient bien entendu plus de poids. Comme d’habitude avec moi d’ailleurs. Lorsque les choses me concernaient, je voyais toujours le verre à moitié vide qu’à moitié plein. Tu mérites, et Ils méritent mieux Hayden qu'une louve brisée. Qui ? je ne pouvais pas répondre à cette question intérieure. Ashleigh n’était pas assez expérimentée et était jeune exécutrice. Sarah était trop douce. Quant aux autres louves, elles n’étaient ni assez fortes, ni assez intransigeante, incapables de prendre les décisions difficiles quand cela serait nécessaires. Bon sang, mais pourquoi avait-il dit cela et amené ce sujet sur la table ? J’étais en plein tourment, et c’était ni beau ni agréable à voir. Je n'étais peut-être plus cette louve brisée qu'il avait connu il y a plusieurs années, mais je n'arrivais pas pour autant à me considérer et me voir différemment. Et c'était la plus grosse différence entre mon côté Louve si sûr de lui, et mon côté humain, qui ne cessait de se remettre en cause et en question.



Isadora J. Valentyne

Journal Intime
Spécialisation:
Points de vie : 19/24
Coups du Destin: voir profil Persé
Isadora J. Valentyne
N’oublies jamais ce que tu es, car le monde ne l’oubliera pas. Puise là ta force.
Messages : 1226
Membre du mois : 0
Je crédite ! : Avatar © pink friday
Localisation : Avec Hayden, ou Savannah
Caractère : Forte - Courageuse - Combative - Meurtrie - Endurante - Haineuse
Vos Liens :
Spoiler:


Humeur : Indescriptible
Autres comptes : Perséphone Gallagher
Double compte de Perséphone - Fondatrice
N’oublies jamais ce que tu es, car le monde ne l’oubliera pas. Puise là ta force.
Revenir en haut Aller en bas
MessageSujet: Re: Soyons malins, rusés et peut-être idéalistes [Livre II - Terminé]   Soyons malins, rusés et peut-être idéalistes [Livre II - Terminé] EmptyDim 11 Jan - 16:26

En fait, nous en arrivions enfin au cœur de notre problème, à la pointe immergée de l'iceberg, le principal point de discorde et de contradiction qui subsistait entre Isadora et moi. Rien n'avait jamais été vraiment facile entre nous, ça avait été clair dès le départ au moins. J'avais toujours vu en elle ma compagne idéale, une partenaire de chasse, une tueuse de première, et une sacrée gonzesse... Meurtrière et bandante, je crois que c'est comme ça que je l'avais décrite pour la première fois à mon père, quand je n'étais encore qu'un jeune con qui pensait que trucider le plus de vampires possible allait faire m'aimer de mon géniteur. Meurtrière et bandante. Je souris intérieurement. Comme les choses avaient changé. Oh bien sûr, pas Isadora. Elle était toujours la même. En plus séduisante encore avec le temps, plus mortelle aussi. Mais un peu plus brisée par tous les drames qui s'étaient accumulés dans son existence. J'étais la colle de son âme, en quelque sorte. C'était parfois difficile à porter, comme quand elle me donnait l'impression implicite d'être en compétition avec le père des jumeaux. Ce n'était jamais vraiment le cas bien sûr, mais parfois... Parfois je me comportais plus en loup qu'en homme, et ça n'aidait pas les choses à s'arranger. Je souris au compliment détourné d'Isadora.


| J'ai foi en elle. Il n'y a pas si longtemps que ça, elle n'était qu'une voleuse. Aujourd'hui, elle est tellement plus. |


Et voilà que je manque de tuer ma femme quand je lui parle du poste de Lupa. Elle tousse mais je ne ris pas ; je tape fermement mais sans brutalité ce dos que j'aime si souvent caresser pour l'aider à déglutir. Elle y parvient finalement, alors qu'elle a l'air de celle qui vient d'échapper de peu à la mort sur ses traits. Elle soupire et se laisse retomber sur une chaise à côté du bureau. Elle est blasée, et je sais qu'elle a ses raisons de l'être. Ca n'enlevait rien à mon sérieux. Je la regardait avec une certaine sévérité même.


| Qui, alors ? Cian est trop jeune. Charlie est bannie. Sarah n'a pas la poigne. Ash l'a, mais elle est ambitieuse et elle veut des enfants loups. J'ai infiniment moins confiance en elle qu'en Mary. |


Je pose ma main sur sa joue pour la regarder.


| La Meute a pour Ulfric le responsable de la mort de son propre frère, doublé d'un parricide. Mon histoire a la tête des nôtres est marqué par la mort brutale de ma Lupa et de plusieurs autres loups, ainsi qu'un bannissement. Oui, tu es brisée. Oui, ta vie est compliquée. Pourtant, tu te débinerai devant ton devoir? |


Oui j'employais des mots durs, mais nous n'avions plus le luxe d'autres alternatives.
Anonymous
Invité
Invité
Revenir en haut Aller en bas
MessageSujet: Re: Soyons malins, rusés et peut-être idéalistes [Livre II - Terminé]   Soyons malins, rusés et peut-être idéalistes [Livre II - Terminé] EmptySam 24 Jan - 16:51

Hayden & Isadora
Le 03 janvier 2017




je fis un signe affirmatif à Hayden de la tête. Il avait raison, Roxane avait énormément « grandie » ces dernières semaines. Depuis la mort de Camille, elle était arrivée à se faire une place comme meneuse des métamorphes et intermédiaire avec les loups garous. Son amitié avec Mary lui avait permis de se rapprocher de nous et de nous comprendre plus intimement. Elle était la seule métamorphe qui avait pleinement conscience de ce qu’était un loup, et ce que cela signifiait. Elle était clairement un atout de taille, et j’avais aussi foi en elle. Tu as raison mon amour lui dis-je tout de même, lui faisant sentir la sincérité de mes propos. Je ne me pliais pas à son avis parce que c’était son avis non. Je faisais mes propres choix et je me forgeais ma propre opinion. En y réfléchissant bien, nous n’étions pas souvent d’accord tous les deux. Sur les sujets les plus importants ouais, mais sur les autres, nous étions comme le soleil et la lune. Aussi têtus l’un que l’autre, on avait beaucoup de mal à revenir sur nos appuis et nos aprioris. Entre Hayden et moi, c’était carrément et complètement passionnel. Et ouais, quelques fois, il nous arrivait de nous en mordre les doigts. Notre relation n’était pas calme comme l’eau d’un lac. Si on devait l’illustrer, je dirais que c’était le tsunami entre nous. Mais ça fonctionnait, pas toujours très bien certes, mais dans l’ensemble ça fonctionnait. Je ne remplacerais mon mari pour rien au monde, ni n’avais le désir de le changer. Il était le ciment de ma vie, et elle ne pouvait pas se dérouler sans lui. J’avais besoin d’Hayden plus que de n’importe qui d’autre et cela n’était pas toujours facile pour lui. J’avais bien conscience de lui faire porter le poids de mes drames et mon passé. C’était compliqué pour lui de faire avec une femme telle que moi, et je m’en voulais affreusement pour ça. J’étais une louve brisée comme je venais de lui dire, et il méritait clairement quelqu’un de meilleur. Pourtant, c’était moi qu’il avait choisi, signe évident d’une folie chez lui que l’on ne soupçonnait pas. Son insistance pour faire de moi une Lupa en était une autre preuve. Son regard était très sévère, signe de son sérieux. Ces mots avaient du sens ouais, mais je n’étais pas une femme à me laisser guider par le bon sens justement. Avouons-le, je n’en possédais pas, alors…
Je chassais la main d’Hayden sur ma joue quand il me parla de devoir. Je m’étais levée d’un bond de ma place et à présent, c’était moi qui le regardais avec sévérité. Ne me parles pas de devoir. Pas à moi Hayden. A qui tu veux, mais pas à moi. Je n’ai plus aucune preuve à faire de ce côté-là. J’ai toujours fais mon devoir, toujours. Alors ne me parles pas de devoir. Mon ton était plus sec que je ne l’aurais voulu, mais tant pis. Il pouvait dire ça à qui il voulait, mais pas à moi. Depuis que j’étais devenue une louve garou, j’avais toujours fait ce que je devais faire. Je n’avais jamais fuis mes devoirs, jamais. Pas même quand Mary avait tout fait pour me faire renoncer à ma meute et mon poste d’exécutrice à la mort de notre ulfric. J’avais toujours mis ma vie de côté pour mon devoir. J’avais toujours fait ce que je devais faire, même si cela m’apportait des problèmes et me faisait du mal. Je n’avais plus rien à prouver de ce côté-là et toute la meute en avait parfaitement consciente. Le respect qu’ils avaient pour moi n’était pas volé, autant qu’il n’avait jamais été recherché. J’avais toujours agis de manière totalement désintéressé en accomplissant ce qui devait être fait. Je n’avais rien à me reprocher de ce côté-là. J'étais en colère des sous-entendus d'Hayden. Je ne devais plus rien à la meute, plus rien. C'était elle qui m'était redevable pour tout ce que j'avais toujours fait pour elle, et continuais d'ailleurs à faire. Qu'il essaye de me forcer la main en appelant à mon devoir me mettait hors de moi. Il n'avait pas le droit, non, il n'en avait pas le droit. Pas envers moi, moi non pas son épouse, mais moi la louve.

HJ : désolée c'est pas top.

Isadora J. Valentyne

Journal Intime
Spécialisation:
Points de vie : 19/24
Coups du Destin: voir profil Persé
Isadora J. Valentyne
N’oublies jamais ce que tu es, car le monde ne l’oubliera pas. Puise là ta force.
Messages : 1226
Membre du mois : 0
Je crédite ! : Avatar © pink friday
Localisation : Avec Hayden, ou Savannah
Caractère : Forte - Courageuse - Combative - Meurtrie - Endurante - Haineuse
Vos Liens :
Spoiler:


Humeur : Indescriptible
Autres comptes : Perséphone Gallagher
Double compte de Perséphone - Fondatrice
N’oublies jamais ce que tu es, car le monde ne l’oubliera pas. Puise là ta force.
Revenir en haut Aller en bas
MessageSujet: Re: Soyons malins, rusés et peut-être idéalistes [Livre II - Terminé]   Soyons malins, rusés et peut-être idéalistes [Livre II - Terminé] EmptyMer 28 Jan - 16:27

Le sujet était revenu maintes et maintes fois avec Isadora. Ce n'tait pas que nous tournions vraiment en rond, il y avait simplement le fait que les circonstances de pérennisation de la Meute n'étaient absolument pas les mêmes au fil du temps, et l'urgence d'avoir une Lupa digne de ce nom se faisait à chaque fois plus présente. Quand on y pense, c'est assez terrible, mais qu'y pouvions nous ? Les loups ont attiré le mauvais œil sur eux, depuis des temps immémoriaux. Nous ne pouvons jamais vivre en paix bien longtemps, nous ne pouvons pas non plus prospérer de notre côté sans que qui que ce soit n'y trouve quelque chose à redire. C'était pour cela que malgré les pertes, malgré la tristesse et le désespoir, il nous fallait avancer, encore et toujours, pour pouvoir continuer de survivre. Beaucoup pouvaient sans doute craquer dans les circonstances qui nous voyaient exister, mais tant que ce ne serait pas le cas de tous ou de la majorité... C'était mon rôle d'Ulfric que d'y veiller. Quoiqu'il m'arrive, mon rôle voulait que je protège les miens, que je les accompagne. Que j'encaisse pour eux, pour nous. Que je sois prêt à tous les sacrifices. Je savais pertinemment que je n'y étais pas prêt du tout, mais je savais aussi bien que je n'avais pas le choix que de m'y appréter malgré tout. Tout était toujours tellement compliqué et dangereux... Saurais je vivre autrement ? Probablement pas. J'étais né et avait été élevé dans cet unique but. Finalement, Isadora finit par abonder en mon sens, ce qui me satisfait totalement. Il n'est pas si régulier que mon épouse soit d'accord avec moi aussi rapidement, elle était plutôt du genre tempétueuse et passionnée. Ce qui donnait lieu à des réconciliations mémorables. Ne nous perdons pas.


Je me doutais cependant que la suite poserait plus de difficultés. Isadora a toujours été habituée à avoir plutôt du mou, au niveau de ses attaches la liant à l'autorité. Le crédit qu'elle avait depuis longtemps avec les jeunes de la Meute la rendait quelque peu intouchable. C'est pour cela que dans leurs confrontations, Mary ne s'en était jamais prise directement à elle. Tout simplement parce qu'Isadora avait trop de loups qui lui étaient proches ou redevables. Tous pouvaient tolérer les brimades et les humiliations, mais s'en prendre plus directement à l'ancienne exécutrice aurait été risquer gros. C'est ce statut particulier, cette légitimité qui font la valeur d'Isadora. Ca et son histoire bien sûr. Mais comme je mm'y attendais, la jeune louve ne l'entendait pas de cette oreille et elle s'obstinerait probablement à conserver la même position. Voilà qu'elle choisit la défense, tout simplement. Elle sait que j'ai raison, mais elle ne veut pas me le concéder pour autant. Je l'avais blessée, mais elle était louve, mère, et ancienne exécutrice. Elle savait encaisser c'est pour cela que je persistais.



| Tu es la louve la plus expérimentée que nous ayons. Préférerais tu voir Ashleigh monter sur le trône de la Meute à mes côtés ? Ou des nouvelles venues ? Tu es une exécutrice extrêmement douée. Tu as énormément à protéger. Tu as l'expérience. Tu as enfanté les seuls nouveaux nés lycanthropes à notre connaissance. Tu as toute la légitimité naturelle et tout à fait capable d'assumer ce rôle. Après, c'est à toi de décider. |


Je me tourne vers elle, avec un sourire taquin.


| Il faut que je continue de travailler mais si tu ne veux pas accéder à ma demande, tu peux toujours retirer tes vêtements... |


Je pensais à un truc, et déposais un courrier sur le côté de mon bureau qu'elle puisse voir que les papiers définitifs de l'adoption de Savannah étaient arrivés.


| Sa seule exigence a été de conserver son nom en plus du mien. |
Anonymous
Invité
Invité
Revenir en haut Aller en bas
MessageSujet: Re: Soyons malins, rusés et peut-être idéalistes [Livre II - Terminé]   Soyons malins, rusés et peut-être idéalistes [Livre II - Terminé] EmptyMer 4 Fév - 14:13

Hayden & Isadora
Le 03 janvier 2017




Je n’aimais pas la manière brutale dont me traitait en cet instant Hayden. Je n’aimais pas ces paroles et ce qu’il attendait de moi. Bon sang mais pourquoi avait-il remis le sujet sur le tapis une nouvelle fois ? Je n’étais pas faite pour être Lupa. Je n’aspirais tout simplement pas à être Lupa. Ma vie était un véritable désastre ces derniers temps. Les médias s’étaient acharnés sur moi et avait ruiné ma carrière professionnelle. Je me retrouvais à me cacher à Wolfheaven. J’avais du déscolariser mes deux plus jeunes et leur faire l’école à cause de cela. Kean était très pertubé ces derniers temps. Il se contrôlait de moins en moins et représentait un danger pour lui et les humains. Niamh était triste. Quant à Savannah et bien elle me supportait de moins en moins et me semblait plutôt bien vivre la distance qui s’était installé entre nous. Elle n’avait plus besoin de moi, ne me désirait plus vraiment dans sa vie et j’en souffrais énormément. Je ne comprenais plus ma fille, mon trésor le plus précieux. Et puis il y avait Hayden, à qui je compliquais énormément la vie. J’avais déjà du mal à garder le pied avec tous les rôles qui m’incombaient. Alors en rajouter un aussi important… Non, ce n’était pas envisageable. Ni pour les miens, ni même pour la meute.
Je savais qu’Hayden avait raison. Ces propos se tenaient complètement et ils étaient logiques. Ca me touchait vraiment, qu’il me pense apte à tenir un tel rôle à ses côtés. Ca me foutait la trouille qu’il veuille que je prenne un tel rôle, mais je comprenais sa logique. Cependant il oubliait des points essentiels Tu n’as pas besoin d’une Lupa pour nous gouverner tous. Tu t’en sortirais très bien tout seul. Je suis peut-être tout ce que tu as dit, mais tu oublies quelque chose : mes enfants ont besoin de moi. Je ne peux pas combattre sur tous les fronts et je ne les abandonnerais pas une nouvelle fois. Je ne laisserais pas la vie me les voler une nouvelle fois. Pour l’instant, ils ont plus besoin de moi que la meute n’a besoin d’une Lupa. Ce n’était plus un non, mais ce n’était pas non plus un oui. Laisses moi du temps pour réfléchir ajoutais-je quand même. J’étais complètement perdue là et une réponse, je n’en avais pas. Il fallait que je pèse les pours et les contres. De toute façon tant que notre famille était aussi instable, je n’en ferais rien. Comme je venais de lui dire, elle était ma priorité et je ne l’abandonnerais pour un rôle que je n’avais pas vraiment envie d’endosser, un rôle que j’endosserais uniquement que par devoir.
Hayden redevient taquin, en me demandant de me foutre à poil. J’haussais un sourcil, mais avant de pouvoir lui répondre, il me donna une enveloppe. Je la récupérais et dépliais les documents qui se trouvaient à l’intérieur. Je les reconnus tout de suite à l’entête. Je savais de quoi il s’agissait même si je ne les avais pas vu dans leurs versions définitives. J’en fis rapidement la lecture et hocha la tête de haut en bas quand Hayden m’annonça que la seule exigence de ma fille avait été de garder son nom de famille et d’y ajouter celui du loup. Si elle ne te l’avait pas demandé, je l’aurais fait. C’est important qu’elle garde quand même ses racines, même si elle avance. Je relevais la tête des documents, très émue. Merci mon amour. Merci de veiller sur elle et d’endosser légalement ce rôle de père que tu tiens auprès d’elle depuis des années. Avec tout ce qui se passe en ce moment, elle a bien besoin d’un adulte sur qui compter et pour qui elle a énormément d’affection. Parce que, soyons réaliste, je ne l’étais plus. Ma fille ne m’aimait plus vraiment et j’étais un poids dans sa vie. Hayden lui était une aide précieuse, une personne dont elle avait réellement besoin. Moi non. Je ne lui apportais que des problèmes et elle me le faisait bien comprendre.
HJ : désolée c'est pas top encore une fois.

Isadora J. Valentyne

Journal Intime
Spécialisation:
Points de vie : 19/24
Coups du Destin: voir profil Persé
Isadora J. Valentyne
N’oublies jamais ce que tu es, car le monde ne l’oubliera pas. Puise là ta force.
Messages : 1226
Membre du mois : 0
Je crédite ! : Avatar © pink friday
Localisation : Avec Hayden, ou Savannah
Caractère : Forte - Courageuse - Combative - Meurtrie - Endurante - Haineuse
Vos Liens :
Spoiler:


Humeur : Indescriptible
Autres comptes : Perséphone Gallagher
Double compte de Perséphone - Fondatrice
N’oublies jamais ce que tu es, car le monde ne l’oubliera pas. Puise là ta force.
Revenir en haut Aller en bas
MessageSujet: Re: Soyons malins, rusés et peut-être idéalistes [Livre II - Terminé]   Soyons malins, rusés et peut-être idéalistes [Livre II - Terminé] EmptyMer 4 Fév - 18:11

C'était dur de convaincre quelqu'un d'aussi buté qu'Isadora. Dans le genre louve obtue, ma belle épouse remportait probablement la palme. Il faut dire qu'elle avait toujours eu ce mordant qui souvent me faisait fondre, mais qui aussi, il ne fallait pas se leurrer, n'était pas sans poser problème à l'occasion. Comme aujourd'hui. Je savais aussi que balancer au visage d'Isadora qu'elle devait accomplir son devoir était une chose cruelle, mais je n'avais pas le choix. Etre Ulfric comme mari implique qu'il faut parfois se débarrasser de ses gants pour pouvoir avancer, bousculer les égos et les personnalités pour oeuvrer dans le sens du bien commun. Cela n'avait rien de facile, c'était certain. Mais nous ne pouvions pas fonctionner autrement. Isadora devait être notre Lupa, pas forcément parce qu'elle était la meilleure, mais parce qu'elle était la seule susceptible de pouvoir tenir ce rôle. Je me demandais un peu tristement si notre mariage pourrait résister à la pression que ce serait, de commander ensemble. Cela pouvait sembler naturel, mais ce ne serait pas le cas. Le pouvoir corrompt, disent les sages, et cela ne semble jamais aussi vrai qu'en ce moment. Je savais que je n'étais plus le doux et gentil Hayden Valentyne, et je me demandais comment pareille accession au trône de la Meute changerait mon épouse. Je ne m'attendais absolument pas au dernier argument que mon épouse me sortit. Seul ? Abandonner ses enfants ? Et elle ajoutait qu'elle allait réfléchir. Avant d'obtempérer, je pris mon courage à deux mains pour lui expliquer ce que je pensais de toute cette affaire.


| La Meute ne peut pas être dirigée par un individu. On a déjà vu dans un passé pas si lointain ce que cela donnait quand un dominant prenait beaucoup trop d'ascendant sur les autres. Quant au reste, il n'est pas question d'abandonner les enfants en aucune manière. Mais les loups, louves et métamorphes de cette Meute sont notre famille au même titre que les enfants. On ne peut pas les abandonner non plus. Que tu aies besoin de temps, je le conçois. Veilles simplement, ma chérie, à ne pas en prendre trop. |


Parce que le temps nous est compté. Parce que nous pouvons tous mourir, être attaqués ou perdre pied. Parce que le monde dans lequel nous vivons est terriblement dangereux. Et parce que les épreuves qui nous attendent le sont tout autant. Quoiqu'il en soit, j'essayais d'orienter la discussion vers quelque chose de plus léger, dans le sens où je parlais de son corps, puis de Savannah. Autant essayer de disperser un peu le sérieux de cette conversation... Je notais qu'elle aussi préférait voir sa fille garder ses deux patronymes. Je savais aussi ce que sous tendaient les propos d'Isadora ; je me devais de mettre les choses au clair.


| Ca ne veut pas dire qu'elle compte plus sur moi que sur toi, ou qu'elle a du ressentiment pour toi, chérie. Au contraire. Elle se met beaucoup de pression sur les épaules, par rapport à ce que nous sommes. Tu devrais lui parler, je pense. J'ai essayé de la rassurer, mais elle continue de se mettre bille en tête. |


Je lui offre un sourire séducteur.


| Bon, vu que je suis décidément trop bon, trop gentil, je peux te voir à poil maintenant? | lançais je, espiègle
Anonymous
Invité
Invité
Revenir en haut Aller en bas
MessageSujet: Re: Soyons malins, rusés et peut-être idéalistes [Livre II - Terminé]   Soyons malins, rusés et peut-être idéalistes [Livre II - Terminé] EmptyJeu 5 Mar - 22:51

Hayden & Isadora
Le 03 janvier 2017




Je n’arrivais pas à comprendre pourquoi Hayden avait une telle foi en moi. Cette foi, cette confiance qu’il me témoignait, je ne la méritais pas. Ma vie n’était qu’un vaste chantier, qui ne semblait avoir jamais de fin. J’étais empêtrée dans de nombreux problèmes et à chaque fois que l’un d’eux se résolvait, un autre apparaissait. A croire vraiment que le sort s’acharnait sur moi. J’avais des difficultés à rester la tête hors de l’eau ces derniers temps, au point que j’envisageais sérieusement de reprendre mes séances avec Sarah. Il ne se passait plus une journée sans que je ne veuille replonger dans l’alcool. Plusieurs soirs, je m’étais surprise à me verser un verre. Je n’avais pas encore craqué, mais ce n’était pas loin d’arriver. Prendre la charge de la meute… je ne m’en sentais vraiment pas capable, pas digne d’ailleurs. Les nôtres ont besoin d’une Lupa forte et sûre d’elle. Et j’étais loin de correspondre à ce portrait. Et puis… Mes enfants comptaient sur moi, encore plus qu’avant. Je ne pouvais pas leur faire défaut, pas maintenant alors que tout partait également en vrille pour eux.

Hayden n’était bien entendu pas d’accord avec moi et il restait persuadé que ma place était à la tête de la meute. J’aurais vraiment été touchée et fière par sa proposition si ma vie était moins un désastre. Souvent, très souvent même j’avais vraiment pensé sérieusement à démettre Mary de ses fonctions pour prendre sa place. Mais ça, c’était avant qu’on ne m’accuse de meurtre. C’était avant que le dialogue entre ma fille et moi soit rompu. C’était avant de perdre peu à peu mon emploi. C’était avant de devoir déscolariser mes enfants loups à cause d’humains stupides. Là, j’avais vraiment besoin de me reprendre, de remettre de l’ordre dans ma vie, d’être mieux dans les baskets. Hayden… Hayden ne pouvait pas vraiment comprendre dans quel état d’esprit j’étais. Je ne lui en avais tout simplement pas parlé. Il avait déjà beaucoup trop à faire ces derniers temps pour en rajouter une couche. Je ne voulais pas l’embêter avec mes propres soucis. J’y réfléchirais. Me contentais-je de lui répondre vaguement, sans vraiment de conviction.

Le temps nous était compté, j’en avais parfaitement conscience. Seulement… J’en avais cruellement besoin. Il refusait mon « non », et ne pouvait pas obtenir de moi un « oui » franc et direct. Je ne pouvais donc que lui offrir un « peut-être » et réfléchir à sa proposition, peser les pours et les contre et essayait de me projeter dans l’avenir, voir ce que j’attendais finalement de la vie. Ces derniers temps, je la prenais au jour le jour et je savais que ce n’était pas bien. Je devais me retrouver de nouveaux projets, de nouveaux buts, sinon j’allais devenir vraiment barge et complètement dépressive. Et en parlant de sujet dépressif, Savannah en était un énorme. Je détestais notre situation actuelle. Je détestais qu’elle puisse ne plus me faire confiance et qu’elle s’éloigne de moi. Je détestais ne pas pouvoir la protéger, prendre soin d’elle. Heureusement, qu’encore une fois Hayden était là pour pallier à mes faiblesses.

C’est pourtant le cas… Elle ne me parle plus et c’est à peine si je fais encore partie de sa vie. Lui répondis-je tristement avant de souffler. Ne voulant pas déranger Hayden avec tous mes problèmes, je me décidais à me lever et le laisser tranquille à présent. Il n’avait pas besoin de mon air maussade et mon humeur légèrement dépressive. Je souris sans vraiment trop y croire à sa demande, avant de déposer un léger baiser sur ses lèvres. Je ne t’ai déjà que trop dérangé. Je vais aller courir avec les jumeaux. Je m’écartais de lui et allais jusqu’à la porte que j’ouvrais. Me retournant une dernière fois sur lui, je lui dis : Je t’aime, j’espère que tu le sais. Avant de m’en aller pour le laisser à ses affaires d’état.
Bientôt. Bientôt je lui parlerais de tout ce qui me chagrinait. Mais pas maintenant. Pas alors qu’il avait tant d’autres choses à gérer et à penser. Jamais, au grand jamais je ne serais un poids pour lui.


Isadora J. Valentyne

Journal Intime
Spécialisation:
Points de vie : 19/24
Coups du Destin: voir profil Persé
Isadora J. Valentyne
N’oublies jamais ce que tu es, car le monde ne l’oubliera pas. Puise là ta force.
Messages : 1226
Membre du mois : 0
Je crédite ! : Avatar © pink friday
Localisation : Avec Hayden, ou Savannah
Caractère : Forte - Courageuse - Combative - Meurtrie - Endurante - Haineuse
Vos Liens :
Spoiler:


Humeur : Indescriptible
Autres comptes : Perséphone Gallagher
Double compte de Perséphone - Fondatrice
N’oublies jamais ce que tu es, car le monde ne l’oubliera pas. Puise là ta force.
Revenir en haut Aller en bas
MessageSujet: Re: Soyons malins, rusés et peut-être idéalistes [Livre II - Terminé]   Soyons malins, rusés et peut-être idéalistes [Livre II - Terminé] Empty

Contenu sponsorisé
Revenir en haut Aller en bas
 
Soyons malins, rusés et peut-être idéalistes [Livre II - Terminé]
Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» On devrait peut-être s'écouter [Livre 1 - Terminé]
» Les hommes ont la langue bien pendue, peut-être un peu trop 〆 [Livre II - Terminé]
» “Nul ne peut atteindre l'aube sans passer par le chemin de la nuit.” [Livre III - Terminé]
»  « Nul ne mérite d'être loué de bonté s'il n'a pas la force d'être méchant. »[Livre III - Terminé]
» Mission « Méfiez-vous des apparences, une carte peut en cacher une autre » [Livre 1 - Terminé]

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
†Priez pour nous † :: 
Bienvenue à Glasgow
 :: Alentours :: Wolfheaven (détruit)
-
Sauter vers: