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Après le chaos [Livre 1 - Terminé]
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MessageSujet: Après le chaos [Livre 1 - Terminé]   Après le chaos [Livre 1 - Terminé] EmptyDim 2 Jan - 21:34


Après le départ précipité de Hugh, je me suis effondrée. Je ne sais pas combien de temps je suis restée là à me repasser en boucle tout ce qu'il m'avait asséné comme étant sa vérité, son ressenti de notre mariage. Je ne savais même pas par quoi commencer tellement le tableau était noir. Pour lui je le considérais comme ma chose, je ne l'avais jamais aimé pour lui mais pour l'image que je m'en faisais. Un brave petit toutou dressé pour plaire à sa maîtresse en somme. Comment pouvait-il penser ça ? Il s'était moqué de mon dévouement, de ma moralité... Ainsi donc il détestait ma cuisine, l'intérieur de notre appartement... Et moi... oui, moi, il me détestais aussi. Je lui "suce la vie" comme il dit si bien. On ne peut forcément pas aimer quelqu'un qu'on considère ainsi.
Je ne comprenais d'où venait toute cette haine. J'ai juste essayé de lui faire goûter ce risotto, parce que je savais que bon nombre de gens détestant la noix de coco aimait ça malgré tout. C'est lui qui a insisté pour finir son assiette et qui plus tard m'en a réclamé ! Je ne faisais que ça moi, préparer les plats qu'il aimait ! J'adorais les fruits de mer mais je n'en faisais jamais parce que lui n'aimait pas, préférant faire ce qu'il aimait. Et puis ces meubles, on les avait choisis ensemble ! Voilà qu'ils étaient minables et sans élégance maintenant !
Il doit boire du tru pour "trouver la force de rentrer chez nous". Mais le lien que nous avions était ce qu'il y avait de plus important pour lui ? A entendre tout ça, je ne pouvais pas le croire. Comment pouvais-je le croire ? Me dire toutes ces horreurs, que je ne l'aime pas alors que toute ma vie est axée autour de lui, que je ne vis que pour lui, que je sais que sans lui je ne surmonterai pas ! Mais que voulait-il ? J'apprends dans la même soirée que mon mari me trompe depuis six moi, que moi-même il semblerait que j'ai été violée par un vampire ! Comment voulait-il que je réagisse ? Qu'il me dise que tout ça c'était finalement une chance pour nous deux de découvrir d'autres horizons chacun de notre côté, qu'il ne s'offusque même pas qu'un autre ait posé les yeux sur moi et me souhaite carrément d'être heureuse avec lui ! Espérait-il vraiment que réfléchisse quelques secondes et le regarde avec un grand sourire en lui disant "oh oui, c'est vrai après tout, tu as raisons mon amour ! Tu vas continuer de forniquer avec ton immortelle, moi je vais continuer à laisser le miens me violer et maintenant que je suis enfin devenue une femme cool et en accord avec son temps, on va pouvoir s'éclater !" ?
Je découvre ainsi la haine féroce qu'il a pour moi... Non, pire, le mépris. Il me trouve pathétique, avec une morale de merde dont il se fout royalement... Mais ce caractère, cette moralité, cette loyauté et cette droiture, on me les a apprises dès mon plus jeune âge. C'est moi, c'est tout ce qui fait que je suis moi, et c'est cette Suzy Swing qu'il est venu chercher, qu'il a tenté de séduire par tous les moyens malgré le fait que dès le départ je lui ai fait comprendre ce que j'étais. Il m'a voulu quand même, et pas comme simple relation de passage, mais en signant pour la vie. Il m'a juré que c'était ce qu'il voulait, et cet homme qui avait découvert que ce que je pouvais lui offrir le rendait heureux, je l'ai épousé, sans imaginer un instant que c'était un masque qu'il avait porté. Il me reproche aujourd'hui de ne pas aimer celui qu'il était vraiment alors qu'il a passé son temps à se construire une autre image. Que dois-je faire de ça ?

Après avoir pleuré tout ce que je pouvais pleurer, je me suis levée comme une automate, et j'ai rassemblé mes affaires. j'ai vidé les tiroirs, la garde robe, emporté mes bijoux en prenant soin de laisser tout ce qu'il m'avait offert, déposant mon alliance et ma bague de fiançailles sur la table de nuit. Ma voiture étant en panne, j'ai commandé un taxi et je suis arrivée au petit matin dans un hôtel de la banlieue de Glasgow situé pas très loin de l'école où je travaillais. C'était un petit hôtel modeste, mais je ne pouvais pas m'offrir mieux. Et puis je n'avais pas besoin de mieux.
J'ai pris une douche rapide et j'ai enfilé un haut avec un col assez montant pour cacher la morsure de mon cou, puis je suis allée travailler. Suzy avait perdu son sourire. Je crois que j'étais incapable de commander les muscles qui pouvaient les provoquer. Moi qui aimait tant mon métier, même si je restais toujours aussi douce avec les enfants, je ne savais plus jouer avec eux, plaisanter pour les faire rire... Tout le monde a bien vu que quelque chose clochait, et puis une collègue a remarqué mon annulaire vide de tout bijou et la rumeur s'est répandue.
La directrice m'a proposé de rencontrer la psychologue de l'établissement si j'avais besoin de parler... Parler pour dire quoi ? "Oh trois fois rien. Mon mari me trompe depuis six mois avec une vampire, moi je me suis fait violer par l'un d'eux, et il trouve ça cool. Et parce que moi je ne trouve pas sa cool, il m'a révélé qu'il considérait que j'avais une existence pathétique, une moralité de merde, et que je suçais sa vie. Bref rien de grave, ça va passer"...
Pour que ça passe, j'ai commencé à prendre des médicaments. Juste pour ne plus penser... Dès que je rentrais à l'hôtel où je louais une chambre à la semaine en attendant de trouver une location dans mon budget, je prenais des pilules qui me faisaient dormir. Dormir... pour ne plus vivre en dehors du temps que je passais à l'école. A la fin de la semaine, je ressemblais clairement à un zombie. Forcément, moi non plus je ne mangeais plus. J'ai tout perdu dimanche dernier. Mon mari, ma vie, mes espoirs... et même ma dignité. Alors non, ne me demandez plus de vivre, et encore moins de sourire. J'attends que ce vampire revienne pour le supplier de mettre un terme à mon existence. Je suis prête à l'insulter, à le mettre en rage pour qu'il le fasse. Je n'ai plus de projet, plus d'avenir, plus rien du tout. Avoir perdu Hugh, réaliser la vision qu'il avait de moi, je crois que ça a été pire que tout le reste. J'ai perdu le mur porteur de mon existence, alors je n'y arrive simplement plus. Il m'a blessée au-delà de l'imaginable, pourtant j'aurais sans doute pu pardonner. Mais ce qu'il m'a dit a révélé clairement ses sentiments à mon égard, et je ne voulais plus qu'il se sente obligé de rentrer chez nous, que ça soit si difficile pour lui qu'il soit obligé de se droguer pour le faire, qu'il ait à jouer le rôle de quelqu'un qu'il n'est pas et supporte cette harpie dont il était obligé de partager la vie. Je lui ai rendu sa liberté, même si ça me tue.

Puis le week-end est arrivé. Si les autres jours je pouvais un peu m'occuper l'esprit avec les enfants, je me suis réveillée en me demandant ce que j'allais bien pouvoir faire, et la réponse m'est apparue par le flacon orangé qui se trouvait sur la table de nuit. Peu importe si je dépassais largement les doses, qu'est-ce que je risque ? Mourir ? la belle affaire !
J'ai avalé les cachets et je me suis recouchée. Quand on a frappé à la porte un peu plus tard, je n'ai même pas entendu...
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MessageSujet: Re: Après le chaos [Livre 1 - Terminé]   Après le chaos [Livre 1 - Terminé] EmptyDim 2 Jan - 22:36

Lorsque je suis rentré, tard dans la soirée, le plus tard possible de peur de découvrir ce que je savais trouver, et je ne m'était pas trompé...Un apaprtement vide. Biensur, elel n'avait presque rien emporté,mais c le cocon n'était plus qu'un enchevêtrement de fils de soie crevé. J'ai bu, dormi....je suis retourné travailler,enfin occuper mon emploi. Je n'avais gout à rien. J'ai pris une douche ne supportnt plus l'odeur de mes pieds au bout de deux jours, peu re trois. Le temps filait et j'étais un grain de sable aspiré par l'ento,noire du sablier. Une goute soumies aux caprices de la gravité d'une clepside qui m'emprisonait dans un mouvement que je ne maitrisait plus. J'étais un corps en suspension dans un fluide, les courants me portaient. Je suivais les voitures pour rester dans le flux de la circulation le soir et le matin. Je mangeais parfois. Désirée avait laissé un message sur mon répondeur. Je n'avais pas répondu. Qu'elel vienne me chercher, si elel voulait. Qu n'importe qui vienne ou ne vienne pas. De toute façon ,je n'avais plus gout à rien désormais. Je n'avais mêm plus conscience d'avoir mal lorsque j'expulsait des jets de bile rougies d'hémoglobine. J'avais reçu un mail d'Andrea. Maintenant que je n'était plus rien, à quoi bon répondre. Lorsque je n'était que pas grand chose, elle était déjà si loin... Pusi je me susi resaisi,un matin, sans raison. J'ai rangé l'appartement, aéré, essayé de joindre Ron mais l'équipe était en australie,disait son répondeur. Désirée ne répondait pas à mes appels, comem à l'accoutumée. et j'avais effacé le mail d'Andrea sans mêm le lire. Je devais me reprendre, je m'étais rase.il fallait que je sorte de cette torpeur. Il falalit que je reprenne gout à l'existance...Il me la falalit elle, c'était une telle évidence! Alors je l'ai cherchée. j'ai surveillé la sorite de son école,j'ai trouvé son hotel....
J'ai rodé dans son nouveau quartier plusieurs jours durant, oscillant entre le désir de la retrouver, de sentir à nouvea uson regard doux et bon se poser sur le mien comme un baume appaisant et la certitude que tout ceci n'était plus.
Puis, un dimanche, j'ai osé.
J'ai frappé à sa porte,les mains vides ,sans un bouquet, sans rien. Aussi vide que ce que j'étais devenu. Mon esprit, ou du moins ce qu'il en restait avait beau me répéter qu'un bocal transparent tel que moi n'était d'aucune utilité pour qui que ce soit, une sorte de force, me poussait à le faire, justement ,ce matin,comme si ,malgré tout j'avais encore un role à jouer dans sa vie, puisque la notre n'existait à présent pas plus que la mienne.Personne ne répondait bien que je sache pertinament qu'elle n'avait pas quitté sa chambre depuis deux heures.j'ai ,timidement essayé de tourner le bouton de laiton de la porte. le battant s'entr' ouvrit. je le poussai, doucement, en murmurant son nom, pret à recevoir e paneau de bois projeté violement contre mon nez. Je l'ai vue, assoupie, calem ,détendue. Elel était si jolie...et j'ai vu le flacon orange...Temestat...
J'avais compris! Je la secouai,reprenat un tonus que je croyais définitivement mort. elel ne revenait pas à elle. je la tenais dans mes bras, je pleurais, je la gifflais ,je l'embrassait. Son corps mou apaprement sanz vie était encore chaud.et une filet d'air faisait encore frémir sa poitrine. J'ai appelé à l'aide,pui ,avisant le telephone sur la table de nuit, j'ai demandé au réceptioniste d'appeler les secours.
On l'a emmenée, pale, dans une couverture vert d'eau, telle une ophélie sous un gicantesque nénuphare artificiel, dans une belle et grande ambiulance blanche. Moi aussi, je suis monté, haggard. On m'a parlé, sans doute,mais je n'entendais plus. Je n'écoutais plus. J'ai suivi le brancard comme je suivais les voitures depuis deux jours ou quatre ou six...? Et j'a iattendu dans un long couloir avueglé de néons scintillants bleuâtres.
Un type en blouse blanche me parlais. je hochais la tête. sans comprendre. le visage serein de Suzy se surimprimait sur le sien. je me sentais moi aussi calme, appaisé, détendu,comme elle l'était.,dans ce visage derriére les filigranes duquelles je vis avancer un b goblet blanc dans une main noire


-Hey mon p'tit pote, faut prendre un café ou tu vas tomber!

emergeant de ma semi léthergie, je vis un peit homme ,calvitié, à la barbe grise et frisée sur une peau d'ébène qui me souriait en me tendant un gobelet de jus noir et amer fumant que j'avallai d'un traite, me brulant l'ouesophge qu idéjà était en permanance irité. La douleur ne m'arracha mêm plus une larme, j'avais trop leuré. A peine une grimage. Mais d'avoir mal me fait me souvenir que je pouvais encore ressentir, être, exister. Il a tapoté sur mon épauleavec bienveillance

Faut pas s'en faire...ma femme aussi,...5 fois ,cette année...ils vont juste la faire degueler un coup...c'est la premiére fois hein ?

-Oui....

de réentendre le son de ma vois me tettait mal à l'aise[//i]

- Les jeunes couples...T'en fais pas faut s'aimer pour voulir en crever,garçon, crois moi!

[i]Cette phrase fut s comme un catakyseur redonnant à mon esprit la vigueur vitale. Je me levai pour chasser les fourmis qui parcouraient mon visage encord gourd sous le jet glacé de la fontaine réfrigérée voisinant le distributeur. Je demandai çà un infirmier ou se trouvait ma femme, si je pouvais la voir...Il m'indiqua la chambre. je me précipitai à son chevet. elel avait le teint brouillé et de cernes sous les yeux. Je pris sa main,en murmurant son nom pour la presser sur ma joue rapeuse
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MessageSujet: Re: Après le chaos [Livre 1 - Terminé]   Après le chaos [Livre 1 - Terminé] EmptyLun 3 Jan - 0:33

Mes rêves étaient toujours peuplés de ce vampire. Je le voyais clairement, mais quand je me réveillais, il ne me fallait pas une seconde pour oublier son visage. Et alors, quand son emprise sur moi n'était plus la même par mon état éveillé, je pensais à Hugh. C'était douloureux, bien trop douloureux pour être supportable. J'aurais tout donné pour être à nouveau à nos débuts, quand on était heureux ensemble. L'avait-il jamais été ? Il avait quand même demandé ma main, c'est que j'ai compté à un moment ou à un autre non ? Sans doute si peu de temps... tout ce qu'il m'a dit a fini de m'achever, j'ai compris que je n'avais plus une seule bonne raison de me battre et qu'en plus de tout le reste, j'avais rendu la vie de mon mari impossible à trop vouloir le satisfaire.

J'étais perdue, réalisant qu'il abhorrait la femme que j'étais. Je n'avais plus de force pour rien, je haïssais mes nuits pour mes rêves, ou plutôt mes cauchemars, mais je détestais mes jours encore plus, parce que le jour, je pensais à mon amour perdu, au fil rouge qui apportait du bonheur dans ma vie. S'il m'avait tant manqué ces derniers mois, je pouvais encore l'entendre respirer la nuit à mes côtés, attendre mes dimanches comme une enfant attend Noël pour pouvoir passer du temps avec lui. Aujourd'hui il ne restait plus rien pour moi, et même mon travail si important pour moi n'avait plus aucun goût. Plus rien n'avait de goût d'ailleurs... je n'essayais même plus de manger, mon corps refusait toute nourriture. J'étais une coquille vide ballotée au rythme des flots et qui n'espère même plus une île sur laquelle s'échouer.

La seule chose que j'ai trouvé pour m'aider, c'était les médicaments. Ils m'aidaient à dormir, d'un sommeil plus profond, et surtout quand je le voulais. Sans éliminer les rêves, ils en baissaient la fréquence et je dois bien avouer que c'était aussi ce que je recherchais. Je ne supportais pas ces rêves que je faisais avec ce vampire... ils me projetaient dans l'enfer qu'était devenue ma vie et je me sentais sale et ingrate de penser à un autre.
Ma semaine a passé à une lenteur infernale... mais mon dimanche promettait d'être horrible. Je ne voulais pas le voir passer, je ne supporterais pas de tourner dans cette chambre d'hôtel comme un lion en cage. Je n'ai pas pris ces pilules pour me suicider, bien que l'idée de la mort soit devenue assez douce ces derniers jours, mais simplement pour ne pas voir les heures défiler, pour dormir jusqu'à lundi. J'ignorais combien de temps j'allais tenir comme ça, j'étais plus en mode de survie qu'autre chose, mais n'ayant plus aucune volonté à rien, je me disais que je n'avais plus rien à espérer et que le jour où mon dernier sommeil viendrait serait une délivrance. A quoi bon s'accrocher ? Je suçais sa vie, et je ne l'aimais pas. Voilà ce qu'il pensait. Et quand on en arrive à mener son propre mari à ces paroles pleines de mépris, je ne crois pas qu'on mérite de continuer.

Je n'ai rien entendu ni compris de ce qui se passait autour de moi. J'ai continué à rêver, les images de notre dernière journée se succédant sans relâche. Je revivais encore et encore ces derniers instants, inconsciente de ce qui était en train de m'arriver.
Quand je me suis réveillée, j'ai senti que quelqu'un me tenait la main, mais je n'avais pas encore vraiment la force d'ouvrir les yeux. j'ai entendu un bip régulier, et là j'ai compris que j'étais à l'hôpital. Si j'étais à l'hôpital, c'est sans doute que j'avais un peu trop forcé sur la dose de cachets. Alors dans ce cas qui m'avait trouvé ? Qui avait osé me voler la délivrance à laquelle j'aspirais ? Je n'ai même pas pensé à Hugh... C'était inconcevable, après ce qu'il m'avait dit qu'il se soucie encore ne serait-ce qu'une seconde de mon sort.
Toujours est-il qu'on m'avait sortie du sommeil, et instantanément mes fantômes revenaient me hanter. Pourquoi m'avait-on interrompue dans ce cycle libérateur que j'avais involontairement provoqué ? Pourquoi fallait-il qu'il fasse jour à nouveau ?



Pourquoi vous m'avez réveillé ?
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MessageSujet: Re: Après le chaos [Livre 1 - Terminé]   Après le chaos [Livre 1 - Terminé] EmptyMar 4 Jan - 17:42

En vérité ,Suzy posait une excellente question. Pourquoi l'avais-je réveillée? Je ne me l'expliquait pas moi même. Il fallait certe avouer que j'avais perdu pied depuis son départ. Je n'arrivais à me concentrer sur rien ou presquer. L'expliquation simple et imédiate aurait pu être que j'avais juste eu envie de la revoir. Sans véritable mobile,sans logique dans ma démarche. J'avais dit à Suzy qye sans elle j'étais fichu. Je le savais. Elle ne m'avais pas cru. C'est bien ce qui m'avait fichu en rogne au delà du concevable. Je n' avais pas supporté pas de ne plus être le centre de ses préoccupations. Je n'avais pas d'avantage admis mon impuissance à lui expliquer les chose, l'aider à entrer dans ce nouveau monde qu'elel refusait. Et si elle le refusait, pourquoi la forcer à y revenir somme toute? Pour moi, de toute évidsence et pour rien d'autre. Au fond ,j'avais toujours vécu sous l'empire de diverse dépendances. Passant de la compulsion sexuelle à l'enivrement conceptuel,puis de celui de la cocaîne à celui de l'amour absolu que j'absorbait en elle. Mais au fond ,qu'en était il de ce qu'elel était ,par essence. J'avais, sous le coup de la colére, emis un jugement radical, tranché, excessif. Mais j'étais moi aussi à bout, je le lui avait pourtant dit! Mais si les choses, à têt reposée,quoi que pas forcément l'esprit plus clair, me semblaient bien plus nuancées, il n'en demeurait pas moins vrai que son obstiantion a refuser dévoluer avec le mode m'avais profndément déçu...et continuait de me déplaire. Ce syllogisme dans la reflexion,dont elel refusait de prendre conscience, je n'arrivais pas à l'accepter.Alors pourquoi, oui, pourquoi l'avoir réveillée? Les contradictions de ses positions magacaient et cezlles des miennes également. Serais -je en train de faire moi même fausse route? Ou, pire encore y aurait il quelque forces supra intellectuelles qui auraient droit de citer. L'instinct, certe existait, mais ce n'était qu'une containgeance pas forcément maitrisable qui, au mêm titre que la colére ou la passion amoureuse, pouvait prendre le pas sur l'esprit ponctuellement, mais avait au final fort peu d'interret et ne conduisait qu'à des impasses... Et pourtant, ce qui m'avait guidé vers elle ,précisément ce jour là était purement irrationnel...Et il me semblait que cela ait eu un impact nettement plus favorable sur ma vie que mon analyse rigoureuse et mon argumentaire étayé. Parce que mêm si sa question me renvoyait à une interrogation des plus délicate,sa voix m'avait fait plaisir,mêm tenue, mêm eraillée par le nueroleptiques encore partiellement actifs.

- Je ne sais pas...il le fallait!

j'avais peine a réaliser que je m'avais pu pronnoncer ces ces paroles,moi qui justement ,d'habitude savait, demontait, démontrait... Les rôle semblait étrangement inversés dans notre couple, si toutefois il était encore pertianat de parler de nous en ces termes. Je n'avais mêm pas songé à retirer mon alliance,et c'est en constatant qu'un petit cercle de peua lous fine, plus lisse avait remplacé la place de la baqgue sur l'annullaire de Suzy que je m'apperçu de ce détail. Je tenais sa main certe, mais tout était changé. Suzy voulait savoir pourquoi et moi je voulais simplement. je n'avais mêm presque plus le goût de chercher des réponses à son interogation, un comble pour qui comme moi avait toujours pratiqué les questionnements héristiques assidument, au point mêm d'en faire quasi un art de vivre. Mais justement, là tédidait peut être la clef de l'énigme. Je vivias jusqu'à présent. Et depuis son dépat, je n'étais plus qu'un mort en avance à son entrerrement. Suzy, à force de s'oublier dans le don qu'elle faisait ,si entier, d'ellel même, avait elle vécu jusque là? Et sa résurection n'était elle pas enfin une naissance?

-Je vais te laisser maintenant...si tu préféres

J'avais hésité à prononcer la fin de ma phrase, tant javais envie qu'elle me dise qu'elle préférait que je reste et tant je redoutais qu'elle acepte de se séparer du poids mort que j'étais devenu, pour s'envoler plus loin, déchargée de cet inutile lest!.Elle me surprit encore dans mes previsions manichéenne, simplistes, aussi peu nuancées que celles que je lui avais reprochées de tenir ,il y avait...trop de jour pour que j'en ai fait un décompte exact,Même si le calendrier semblait dire que note séparation ne datait que d'une semaine. Pue lui importait disait elle. Logique ,biensur ,que qui dit adieu à la vie se soucie pue de ce qui veut ou non vivre prés ou loin de lui,puisqu'il est déjà en partance vers une autre dimension que celle à laquelle apparteint ses visiteurs. Logique mais ,encore une fois ,je la réfutais, sans arguments valables, simplemnt par intime conviction. Suzy n'avait pas le droit de s'en moquer. pour la simple et bonne raison que je l'avais arbitrairement décidé, au nom de l'attachement que je lui portais. Biensu ,j'étais resté, quémandant des mots qu'elel ne disait pas, des regards qu'elle ne rendait pas. Je tenais le specter de sa main dans la paume de la mienne....et j'attendais,tout n'importe quoi, mais qu'il adveinne, que tout ne reste pas dans ces limbes cotoneuses et figées de l'immuable spleen qui me paralysait
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MessageSujet: Re: Après le chaos [Livre 1 - Terminé]   Après le chaos [Livre 1 - Terminé] EmptyMar 4 Jan - 20:54

Je ne m'attendais pas à entendre sa voix. D'ailleurs pendant quelques secondes, j'ai bien cru que j'avais rêvé. Pour moi la personne qui me tenait la main devait être un membre du personnel soignant, ou bien une bénévole qui venait au chevet des malades. J'avais fait ça quand j'étais étudiante pendant mes vacances. C'était enrichissant de venir voir les enfants, ou même un adulte à qui on tenait un peu compagnie. Peut être même était-ce un membre de ma famille ? Mes parents étaient en voyage, prenant un peu de bon temps en Espagne. David finit ses études aux USA... Annabelle ? Mon esprit était encore brumeux, j'avais un peu de mal à refaire surface, mais j'avais encore conscience de ce qu'il m'avait dit et dans ces conditions, je n'imaginais pas un seul instant qu'il puisse être là.
j'étais encore en plein cauchemar. Endormie ou éveillée, c'était encore et toujours la même la même chose, je ne voyais pas la moindre éclaircie. Où que je regarde, c'était le chaos. J'avais eu un peu de répit, le sommeil dans lequel j'étais tombée était tellement profond que je n'avais pas rêvé. Parce que même là, je n'étais pas à l'abri. Mes nuits étaient une successions de songes érotiques avec un monstre que j'abhorrais, mon sommeil était tout sauf un refuge qui me permettait de mettre on existence et mes soucis sur pause. Sauf celui-là... il avait été apaisant, fait de noir, de vide, de néant. Alors je me demandais pourquoi on m'en avait tiré. Je n'ai pas voulu vraiment poser la question, elle est sortie de mes lèvres sans que vraiment je l'ai souhaité. Plus une interrogation intérieure qui s'est exprimée malgré moi. Et puis là je l'ai entendu... Si ce maudit vampire remplit mes nuits, lui il occupe mes pensées dès que je suis éveillée, dès que mon esprit n'est pas soumis à un quelconque sortilège ou à une quelconque drogue.

J'ai eu du mal d'ouvrir les yeux, encore plus de voir autre chose que cette silhouette familière. Pourquoi avait-il dit ça ? Il le fallait ? Je me demandais bien pourquoi... Il devait se sentir bien mieux depuis mon départ. Plus de stratagème à inventer, il entrait et sortait comme il voulait, sans compte à rendre... il pouvait décider d'aménager son intérieur à son goût, manger ce qu'il souhaitait. Plus de femme pour venir lui faire la morale et le brider.
Me laisser... si je préfère. Ne serait-ce pas plutôt le contraire ? Il doit être là parce qu'on l'a appelé... Peut être que son emploi du temps en a été bouleversé ? après tout maintenant qu'il est libre, je suppose qu'il passe tout son temps avec elle.
Il y a tellement de choses que je voudrais lui dire. Mais je doute pourtant qu'il veuille les entendre. je n'arrive pas à réagir, ni à le regarder, ni à parler. Je me sens tellement vide et fatiguée.
Il est là, à côté de moi, il tient ma main dans la sienne et je ne parviens à bouger un peu que quand il fait mine de se lever. Là ma main se serre un peu, comme pour lui dire "reste", même si aucun son ne sort de ma bouche.

Pourtant j'ai tellement envie de lui dire. Sans doute qu'il le faut, il faut que je lui fasse part de ce qui me hante. C'est tellement lourd à porter et ça m'obsède. Je n'arrive pas à m'enlever ça de la tête depuis une semaine. Trouver les mots n'est déjà pas un exercice facile quand j'ai tous mes esprits, mais là j'ai vraiment du mal à enchaîner les idées. Mais s'il doit partir à nouveau, il faut absolument que je trouve le courage de lui parler, même si je me sens encore faible, même si mon esprit est embrumé, je ne peux pas le laisser partir sans lui dire tant que je suis moi. C'est difficile, et j'ai presque peur d'affronter son regard. La tête du lit est relevée et je suis déjà presque en position assise, alors je fais l'effort de me redresser un peu plus. J'ouvre un peu les bras, lui faisant comprendre que j'ai envie qu'il me prenne dans les siens. J'en ai besoin, je ne pourrai pas y arriver sans ça.



La nuit je rêve de lui... et quand je me réveille j'en suis malade tellement ça me dégoûte. Et la journée, je pense à toi... et j'en suis malade tellement tu me manques. Je n'ai jamais voulu sucer ta vie, te modeler à mon image... Moi tout ce que je voulais c'était te rendre heureux. Je suis désolée de ne pas y être arrivée.
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MessageSujet: Re: Après le chaos [Livre 1 - Terminé]   Après le chaos [Livre 1 - Terminé] EmptyJeu 6 Jan - 0:27

Elle m'avait ouvert les bras...comme à l'accoutumée. moi qui me targait d'être au delà des containgences routiniéres, en perpétuelle remise en question des présupposés, je devais admettre que oui, cette habitude était non seulement douce, mais nécessaire. au mêm titre que les besoins primaires incontournables pour que la mécanique humaine que j'étais reste fonctionelle. Sans elel je disfonctionnait, tout simplemnt. Ses bras, son sourire, le battement de son couer sous la fine et reche chemise d' hopital en son sein c si proche du mien semblait me ranimer, me rendre en partie ma capacité de reflexion. Je n'étis pas sevré d'elle, manifestement ,et je doutais mêm que cette addiction fut toxique, au fond, non obstant la difficulté à la conciler avec d'autres. Je regrettais un peu d'avoir été acculé à ce decloisonement de mes univers. Je n'aurais jamais du entammer pareille discussion dans l'état de fatigue et de manque ou je me trouvais dimanche dernier. Mais à quoi bon ressasser tout cela. c'était fait, et jusqu'à preuve du contraire, remonter le temps n'était pas encore possible. M%ais je pouvais dés à présent agir sur mon futur en fonction de ce que je fairais ,dirais ou non. manifestement, le charme vampirique avait agit sur elle avec une efficacité aussi forte que sur moi même. Elle disait il. Elle savait donc d'avantage aujourd'hui qui était son autre compagnon. Je passai machinalement le pouce sur sa main ressant la mienne et rectifia ,palapnt l'abscence d'allaince qui me faisait toucher du doigt une bien difficile réalité...Son compagnon. Mais, si mes liens avec désirée étaient vivifiants ,extatiques ,orgasmiques mêm n'ayons pas peur de l'avouer, il semblait que les leurs soient nefastes.Elel n'en ressentait que dégout. Etait-il donc si laid? La puedeur et le respect de leur intimité m'empêcha de lui poser la question qui me brulait les lévres.
Et puis , il falalit aussi reconnaitre que ce qui me preoccupait en priorité là, dans cette chambre, c'était d'essayer de la convaincre de rentrer avec moi une fois la necessité de la surveillance hospitaliére passée. je doutais d'y parvenir sans difficultés mais j'avais envie d'essayer,pour ne pas en plus regretter de n'avoir pas , dans la mimite de mes moyens, essayé totu ce qui était possible pour y parvenir.

Je sais que j'ai été blessant avec toi. je n'aurais pas du...je regrette. Ca fait 6 mois, tu comprends...J'étais epuisé vraiment. J'ai été excessif dans ce que je pouvais penser. Tu sais, il y a pire que leur présence: le manque engendré par leur abscence!

J'espérais , ne sollicitant un peu de conivence, parvenir à la faire continuer de lm'accepter d'avantage jusqu'à le faire avec toute son âme ,comme elle seule savait le faire. Oui son âme ne suffisait pas à me contenir, mais sans elel j'étais vide, inerte, inutile ,futile ,anecdotique, nul,sans présent, sans avenir, sans ailes... je n'étais qu'un conglomérat de souvenirs diffus et mal rangés, un trou noir ,un non espace un rien...

toi aussi tu es fatiguée. Les medicaments, ta nouvelle vie... je peux te demander...pourquoi, Suzy,pourquoi tu as tant de mal à l'accepter?
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MessageSujet: Re: Après le chaos [Livre 1 - Terminé]   Après le chaos [Livre 1 - Terminé] EmptyJeu 6 Jan - 9:52

Fâtiguée ? C'était pire que ça... j'étais lasse. Je suis d'un naturel gai et joyeux, Le genre de fille qui se réveille de bonne humeur tous les matins et a le sourire accroché sur les lèvres à longueur de journées, et ça faisait des mois maintenant que je devais me battre quotidiennement pour retrouver un tant soit peu de ma joie de vivre. Mais sa question m'interpellait... Pourquoi j'ai tant de mal à accepter ? Parce que ça va envers et contre tout ce qu'on m'a appris, envers et contre tout ce que je suis... J'avoue, ce sentiment pernicieux qu'est la jalousie, je le ressentais. Si on ne parle que de lui, l'idée qu'une autre pose les mains sur lui, que lui prenne du plaisir avec elle m'était insupportable. J'avoue, Sainte Suzy avait ses faiblesses elle aussi... Je n'étais pas assez généreuse pour le partager, et il avait beau dire que ça n'avait rien à voir avec nous, pour moi c'était du pareil au même. Pire encore, je ne pouvais pas lutter contre ma rivale parce que je savais que la pauvre petite humaine que j'étais ne pouvait rien contre ces êtres de la nuit. Parce que j'étais incapable de me donner sans amour, je n'arrivais pas à comprendre que lui puisse le faire. Mais peut être y en avait-il... Après tout, ce n'est pas à elle qu'il a dit "tu me suce la vie" ! Oui, ça m'a été loin... après tout ce que j'ai voulu pour lui, après m'être oubliée si souvent pour son propre bonheur, cette réflexion m'avait déchirée le coeur.

Il semblait heureux avant. Six mois, ça me ramène à l'époque où les choses ont commencé à devenir vraiment ingérables. Avant, il bossait déjà beaucoup pour cette entreprise, mais je ne le sentais pas malheureux, il était fatigué, mais bien.
Difficile donc pour moi d'admettre cette liaison, de part ma jalousie, mais là encore j'aurais pu m'oublier s'il avait été comblé. J'aurais de toutes façons été malheureuse, mais le savoir bien aurait compensé et en aurait valu la peine. Mais il n'était pas bien, et ce que je ne parvenais pas à comprendre, c'est que malgré ça, il semblait tenir à cette liaison. Qu'il ne puisse pas faire autrement, de part ma nouvelle expérience, je pouvais le concevoir, mais si j'étais incapable de lutter, au moins j'avais conscience de l'horreur de ce qu'on nous faisait et je ne les défendais pas. Qu'il les défende... c'était sans doute le plus dur à admettre... qu'il prenne plaisir à sa relation avec cette Désirée, et qu'il me suggère d'en faire autant avec ce... je ne sais même pas qui ! Je ne pourrai jamais le faire, c'est certain !
Et puis... je ne comprenais pas non plus pourquoi il n'éprouvait pas de jalousie. C'est un sentiment tellement naturel quand on aime quelqu'un... Mais non.. "le manque engendré par leur absence est pire que leur présence"... Mais comment peut-il penser ça ? Est-ce qu'à force de me faire sucer le sang je vais finir par avoir, moi aussi, des pensées aussi délirantes ?
En tout cas je n'arrive pas à accepter ce qui m'arrive, tout simplement parce que je ne veux pas me donner à un autre, et l'idée qu'il me prenne de force est insupportable.



Ma nouvelle existence. Ma vie je l'ai laissée dans cet appartement hors de prix que tu détestes. Pourquoi j'ai du mal à l'accepter ? Parce que je suis incapable de me donner sans aimer et qu'il n'est pas toi. Parce qu'elle est comme une drogue pour toi et que la drogue ça finit par détruire, et que j'ai compris au moment même où tu m'as avoué voir cette vampire depuis six mois que ça correspondait au moment où j'ai commencé à te voir perdre la petite flamme qui me faisait penser que tu étais heureux. Quand un homme vous trompe avec une femme qui le rend heureux, c'est la fierté qui en prend un coup et qui met en colère, mais quand il le fait et que ça le détruit, on est en colère d'être impuissant et de voir l'autre s'enfoncer sans rien pouvoir faire. Je n'arrive pas à accepter parce qu'en bout de course, tu n'es pas heureux, moi non plus...
Je ne vois même pas son visage. Dès que je me réveille il disparaît. Il pourrait entrer maintenant dans la chambre, je ne le reconnaîtrais pas. Pourquoi ça me fait ça ? Tu te souviens bien de cette Désirée non ?
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MessageSujet: Re: Après le chaos [Livre 1 - Terminé]   Après le chaos [Livre 1 - Terminé] EmptyVen 7 Jan - 22:35

Elle avait parle lentement, cherchant ses mots, evec toute la déretmination qui pouvait être sienne a vouloir faire les choses bien, malgré sa fatigue. Suzy était une femme bien. Elle prenait sur elle pour dépasser ses propres oufrances et aller vers l'autre. C'était sa façon à elle de repousser les limites. Certe, c'était moins ostentatoire que ma propre démarche, mais, d'une certaine façon, cela se rejoignait. J'essayais de rester dans cette approche de sa pensée, nettement plus constructive au final que celel du rejet qui avait été mienne, lorsqu' à bout de nerfs, j'avais craqué, tout déversé, laissé les particules affolées de mes univers s'échappar de leur cadre pour s'inter penetrer. Si, dans un accélérateur, vous faites se choquer deux atomes, vous obtenez le couer d'un réacteur. Fatalement, si cette dynamique est enclanchée sans précautions préalable, on couure à la catastrophe apocalyptique. J'avais manqué de discernemtn lors de notre querelle. Mais, malgré tout, elel ne me haissait point. J'étais à la fois peiné de ce manque de moi qu'elle ressentais, car j'avais envie de la savoir comblée, et heureux, égoîstement qu'en mon abscence elel ne le soit pas car cela prouvait que la necessité d'être réunis, elel et moi, était pleinement une réalité. Cette nécessité allait me rendre mon épouse., Je voualsi du moisn essayer de m'ne convaincre. Mais son analyse de mon lien avec dDésirée était totalement erronée. Désirée n'était pas toxique. Evidement son contact m'avait profondément marqué. J'avais changé depuis elle, mais de là à péremptoirement affirmer que c'était en mal, je n'étais pas d'accord!

Suzy,tu me parles d'une réaction d'épouse trompée. Oui je t'ai trompé dans le sens ou je t'ai caché un élément important de mon existance...Mais si tu n'étais pas dans le déni au point d'oublier ce que tu vis avec le vampire avec lequel tu es liée, tu saurais que tout cela n'a rien à voir. tu es une épouse modéle...et j'aime la vie d'homme marié!

Epouse modéle, oh oui, elel l' était. C'était mêm certifié par mon couple de référence absolue ,en matiére de marriage
Je me souvins des premiers pas de Suzy dans la maison familliale. Maman avait du mal de se remetre de la mort de Vicky, mais elel était contente que j'aie été épargné. Papa, lui taisait ,comme à l'accoutumée, ses sentiments. Suzy était arrivée à 11 huere. Papa m'avait gentiment reproché de n'être pas allé moi mêm la chercher. J'avais objecté que les femmes de ma génération étaient autonome et indépendante, au point mêm de conduire elles mêm leurs voitures. Maman avit levé des yeux avec un soupçon de reproche au mileu de l'amour qui pardonnait tout à son fils chéri sur moi, tandis que Papa avait préféré ignorer avec son flegme coutumier ma pique, jugeant, fort judicieusement, comme d'habitude, que j'étais hors d'état de mesurer à quel point mon propos était déplacé.
Sa blondeur et son regard franc avaioent conquis maman immédiatement. Elles avaient parlé d'arts menager et Suzy avait eu droit à une visite guidée de la roseraie tandis que papa m'avais accompagné dans le salon ,ouvrant pour l'occasion une bouteille de Brandy hors d'âge. Il avait soufflé sur la puossiére recouvrant l'échiquier,et, aprés avoir pris quelques minutes pour se reconcentrer sur le jeu, il avait abattu son roi en déclarant. Mat en 10 coups, maximum.
Je le savais. Mais j'étais tout de même huereux d'avoir gagné.Il m'avait alors dit des mots que je n'ai jamais oubliés

"Tu as gagné cette parite bien que n'ayant pas fait une ouverture conventionelle. Tu as essayé, et par chance tu as trouvé de quoi assurer malgrés tout un développement efficace. Le sacrifice de ta reine était osé. Mais la vie n'est pas un jeu,Huggie. Mademoiselle swing est délicieuse ,douce, délicate, fraiche comme une rose en bouton. Ne fais pas ton insensé. Veilles sur elle comme je veille sur Maman. Nos épouses sont notre bien le plus cher, taches de toujours t'en souvenir et tu sera ,comem je le suis, un homme comblé. Regardes les se promener . Elle est de la race des épouses Huggie, crois moi...et maman l'aime déjà comme...bref, Vickie est morte et vois ce qui est en train de se produire. Ne laisse pas pas passer une chance de bonheur pour nous tous"

Je n'étais pas fondamentalement différent de papa, me semblait-il. En tout cas, je mesurais à présent à quel point Suzy m'était chére,au dela de tout griefs,au delà même de son mal être. Il ne faut jamais hésiter à dire à ceux que l'on aime ce qu'ils peuvent représenter.


Suzy..Je voudrais que tu reviennes à la maison, apres, s'il te plais
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MessageSujet: Re: Après le chaos [Livre 1 - Terminé]   Après le chaos [Livre 1 - Terminé] EmptySam 8 Jan - 1:24

Comme c'était difficile de mettre des mots sur de telles évidences. Mais il semblait que mon mari les ait oublié ces évidences. Je percevais les choses un peu différemment que la semaine dernière, me disant que forcément cette relation avec sa vampire devait agir sur son esprit. J'arrivais bien à faire des rêves érotiques avec un autre dont je ne me souvenais même pas du visage ! Oui, ça pouvait changer les gens... a différence étant qu'il avait conscience de sa relation, moi je n'en avais que des rêves, je n'avais pas de souvenir concret d'une visite. J'étais persuadée de l'avoir vu au moins une fois, dimanche dernier, quand je me suis retrouvée comme une idiote sur le sol, à moitié déshabillée et ces traces de morsure sur la gorge. Mais après... je n'avais plus eu ce genre de réveil. Alors j'étais dans l'ignorance totale. Lui savait, ça changeait pas mal de choses. S'il était dans l'acceptation, moi j'étais dans la honte la plus profonde. Evidemment que j'éprouvais de la jalousie envers Désirée ! Bon sang, je n'avais même pas envie de mettre un nom sur cette chose qui suçait le sang de mon mari et l'utilisait comme objet sexuel. Oui, j'étais jalouse, mais objectivement, cette nouvelle vie agissait sur sa santé. Il l'avait dit lui même, il ne savait plus manger, il était épuisé... forcément que ça avait un lien.
Mais je n'ai pas insisté. Suzy dans l'était dans lequel elle était dimanche dernier l'aurait fait, mais pas la Suzy nature, celle de tous les jours, celle que j'étais vraiment.

J'eus quand même un rictus que j'espérais il n'avait pas vu quand il avait dit que j'étais une épouse modèle. Ses paroles me revenaient encore dans la tête, et de tout ce qu'il m'avait balancé... j'étais tout sauf ça. Il semblait tout sauf épanoui avec moi et il en avait eu des choses à me reprocher. Je le faisais vivre dans un environnement qu'il n'aimait pas et qu'il trouvait même d'un goût presque douteux, j'étais trop égoïste pour me préoccuper de ce qu'il aimait ou pas. En gros il avait joué un rôle pour être un mari modèle alors que j'étais tout le contraire de l'épouse que j'espérais. Ca m'avait tellement fait mal de prendre conscience de ça... Savoir que mon mari avait été malheureux, s'était senti bridé à mes côtés, ça m'avait ôté toute envie de continuer à me battre. Je n'avais plus aucune raison de le faire. Si sa colère avait révélé ses pensées les plus profondes, alors c'est que j'étais face au pire échec de ma vie.
Quand il m'a demandé de revenir à l'appartement, je l'ai d'abord regardé avec un air de totale incompréhension sur le visage. Je ne comprenais pas qu'il me demande ça... je ne comprenais vraiment pas.
Les larmes ont commencé à couler toutes seules, et quand je lui ai répondu, il n'y avait aucun ton de reproche dans ma voix. J'émettais une évidence et je ne comprenais vraiment pas son raisonnement.



Pourquoi veux-tu que je revienne ? Tu peux enfin retrouver ta liberté... vivre dans la déco qui te plait, manger ce que tu aimes... plus de mensonges à fournir, d'explications à donner... plus de rôle à jouer pour être quelqu'un que tu n'es pas. je t'ai fait du mal, je t'ai empêché d'être celui que tu étais vraiment. Tu n'as pas à faire ça... tu n'as pas à t'oublier pour moi. On dirait bien que je ne suis pas la femme qu'il te faut. Notre relation t'as fait plus de mal que de bien.
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MessageSujet: Re: Après le chaos [Livre 1 - Terminé]   Après le chaos [Livre 1 - Terminé] EmptySam 8 Jan - 22:05

Evidement, je n'avais pas totalement oublié combien mes paroles avaient pu être violement blessantes dimanche dernier. Certe je n'aurais pas du aller aussi loin. J'avais été non seulement injuste, mais qui plus était extrémement maladroit. Mais si je me reprochais cette erreur manifeste de stratégie, je regrettais surtout qu Suzy en ait autant souffert. J'avais trop exigé d'elle brutalement, pour qu'elel ne se brise pas sur le barage que je dressait sans aucun menagement dans le cours bien tranquille du fleuve de sa vie. Je l'avais fait parce que j'avais imprudement ouvert une écluse, deversant ainsi le contenu d'une de mes vies dans la notre. Suzy ne s'était pas noyée dans se raz de marée, mais elel avait cependant frolé la mort. Je ne me sentais pas coupable de ce désastre, certe. Que peut on en effet contre sa propres destinée? Mais j'aurais été inconsolable cependant de l'avoir perdue sans aucun espoir de retour.. Il me fallait nuancer mes propos à présent, non seulement pour rester dans une critique moins exacerbée de notre vie, mais aussi, et surtout pour qu'elel accepte d'essayer de redonner une aute chance à notre union.

Suzy, j'ai omis, ou tu as oublié, un point essentiel dans mes propos: Tuotes ces choses que je n'aimais pas pour elle mêm, je les aimais parce qu'elels étaient notres. Parce qu'en elel se matérialisait le lien affectif irremplaçable que tu as su tisser vers moi.
Je n'ai gout à rien, sans toi. Pourquoi insistyes tu sur le fait que Désirée te remplace? Il n'en a jamais été question. Ce que tu me dis reviendrait à dire que pour remplacer un enfant perdu, on peut prendre un animal de compagnie de substitution. Je vous veux....toutes, pour différentes raisons. Qi=u l'une vienne a manquer et mon équilibre s'effondre. Je t'aime comme au premier jour Suzy, même si j'ai changé avec le monde qui nous entoure sans m'enfermer dans une bulle comme tu le fais.Ton déni est tel que tu refuses mêm de te rappeler de son visage. Te rends tu compte, Suzy??? C'est contre cette attitude que je me suis emporté,non contre toi


Elle avait instinctivement légérement repoussé mon crops. Pourtant j'avais essayé d'être calme et posé, cette fois,dans mon exposé. Pourquoi refusait -elel encore de m'entendre?
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MessageSujet: Re: Après le chaos [Livre 1 - Terminé]   Après le chaos [Livre 1 - Terminé] EmptyDim 9 Jan - 2:59

Il n'avait aucune raison de me demander de revenir, pas après tout ce qu'il m'avait dit. Je ne comprenais d'ailleurs pas pourquoi il m'avait demandé ça. Par pitié ? Parce qu'il pense que j'ai voulu me foutre en l'air à cause de notre séparation ? C'est vrai, même si je ne l'ai pas vraiment fais exprès, j'ai perdu le goût de vivre, mais ce n'est pas pour ça que lui doit faire le sacrifice.
Il semble pourtant me dire que je lui manque. il veut Désirée, mais il me veut aussi. Pourquoi ? Depuis qu'il la connait, je n'existe plus, il me néglige totalement et notre foyer n'est plus qu'un hôtel où il revient dormir et prendre son petit déjeuner. J'ai vraiment du mal de le suivre, depuis la semaine dernière, il me parle un langage que je ne comprends plus. Il semble être entré dans un processus de pensée, mais le souci, c'est que moi je suis toujours dans celui qui est le miens depuis l'enfance. Ce sont mes valeurs, et j'ai l'impression que si je les perds, je me perds complètement. Mais qu'en est-cil de lui ? est-ce que je l'ai perdu aussi ? Devrais-je, pour le garder, accepter totalement de le savoir dans les bras d'une autre et feindre l'enthousiasme la prochaine fois que je me réveillerai au milieu du salon le corps meurtri ? Comment suis-je sensée faire ça ?

J'ai perdu tous mes repères. On m'a lâchée au milieu de la tempête et la seule bouée qui pourrait me tenir à flots me dit que je dois me laisser couler, mourir pour renaître, mais pas renaître meilleure, renaître différente. Cracher sur ce que j'étais, sur ce que mes parents m'ont inculqués comme valeurs fondamentales et que je voulais moi-même transmettre à mes enfants quand on envisageait encore d'en avoir. Aujourd'hui il me semble évident que ça ne pourra jamais avoir lieu. Je dois renoncer à mon rêve, au but ultime de ma vie. En réalité, je me rends compte que je dois faire le deuil de beaucoup de choses essentielles, et pourtant il voudrait que je garde le sourire et que je comprenne, que j'accepte.
Il a besoin de nous deux, mais moi je n'ai jamais eu besoin que de lui, alors j'ai du mal à intégrer le concept qu'il nous veuille toutes les deux. Pour moi, c'est un peu le principe de vouloir le beurre et l'argent du beurre. La crémière que j'étais dans l'histoire n'avait pas vraiment le sourire.

Je l'eus encore moins avec ses derniers mots. Je me suis enfermée dans une bulle et c'est parce que je suis dans le déni que je ne me souviens pas du visage de mon agresseur. Parce que oui, pour moi, c'est un agresseur ! Et il me dit qu'il ne s'est pas vraiment emporté contre moi mais contre mon attitude par rapport à ça. N'a-t-il pas vu ma souffrance ? Si, il l'a vue, mais il ne l'a pas trouvée à propos. Ca me glace. C'est avec une note de désespoir que je lui réponds. Toujours pas de cris, toujours pas de colère. Je crois que je n'en ai plus la force...



J'ai été violée Hugh ! Trouves moi une seule femme qui vive bien ce genre d'agression et là j'envisagerai peut être de penser que j'ai un sérieux problème de ne pas trouver ça génial !
Tu vois, c'est ça que je n'arrive pas à admettre. Vu ce qui m'est arrivé, je veux bien envisager que finalement tu aies besoin de cette suceuse de sang parce que je sais qu'ils hypnotisent et peuvent manipuler les humains. Oui, je pourrais admettre que contrairement à moi tu la voies de ta propre volonté et que tu en éprouves du plaisir. Mais ce que je ne parviens pas à comprendre, c'est qu'un autre ait posé les mains sur la femme que tu aimes, lui ai fait du mal au-delà de ce que tu peux imaginer, et que tu n'en sois même pas désolé, que tu trouves que c'est MA réaction à moi qui cloche. As-tu donc perdu cet instinct de protection envers ceux que tu aimes parce que tu adhère à ce nouveau concept qui veut que nous soyons des animaux de compagnie ? Je n'ai jamais voulu que tu te révoltes contre eux, que tu cherches à me venger, il ne s'agit pas de ça. Mais quand nous sommes tous les deux, au moins que tu me comprennes, me soutienne et te montre désolé pour moi. Je me sens complètement abandonnée et seule pour faire face à ce cauchemar. J'ai besoin de toi.. j'ai fait des pas en avant, j'accepterai d'être trompée puisque je n'ai pas le choix. Mais si je fais de mon mieux pour accepter de faire le deuil de ta fidélité, si je dois accepter de te partager avec une autre, toi de ton côté il va falloir faire montre d'un peu plus de soutien. Arrêtes de me juger sur ce que je ne parviens pas à accepter et qui me concerne. Tu es mon mari, tu dois me protéger, me permettre de m'accrocher à toi quand ça ne va pas et moi je dois prendre soin de toi. Ce sont les bases essentielles du mariage et si on perd ça, plus rien n'a de sens. Je veux bien reprendre mon rôle, mais alors il faudra que tu reprennes le tien.
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MessageSujet: Re: Après le chaos [Livre 1 - Terminé]   Après le chaos [Livre 1 - Terminé] EmptyDim 9 Jan - 22:56

Je pris en plein couer la fléche acérée du mot "Violée". Si j'avais suivi Désirée de mon plien gré, charmé par son évident carisme et sa troublante et sulfureuse beauté,je savais que tous les seigneurs des ténèbres ne prenaient pas autant de précuations face à ceux que les esprits que je jugeais obtus concidéraient comme des victimes. J'étais moi me victime d'oeuilléres en généralisant un comportement certe majoritaire parmis la gent u humaine si radicalement que j'y englobait l'ensemble des humains en lutte contre les vampires. Quoi que, Andréa, de par son exaltation sublime, arrivait à transcender la médiocrité des présupposés faux sur lesquels elle se basait pour mener sa lutte admirable. Le fond était mauvais, certe, du moins à mon sens, mais la forme ,elel n'en demeurait pas moins grandiose. Toujours suivant le même principe biasuer de raisonnement, j'avais fait de mon expérience la reférence unique un matiére de lien vampirique. Hors ,Suzy était peut être tombée sur un demon mal intentionné,mauvais, cruel, sans égards pour elle. A bien y réfléchir, engluée dans ces principes moraux obsolétes, c'était mêm une quasi certitude qu'elel n'avait pu s'offrire de son plien gré. Hors, ils avaient mélès luers sangs. Les symptomes ne pouvaient pas laisser le moindre doute à ce propos. Et il eut été fort surprenant que ce partage de rhésus n'ait pu s'opérer sans une certaine forme de sensualité. Qui n'a jamais connu l'ivresse du baiser vampirique ne peut vraiment savoir ce qu'orgasme signifie, d'un point de vue purement phisique. Mais qui n'a pas vraiment été aimé, comme j' ai eu la chance de l'être par Suzy, ne peut connaitre véritablement la puissance de la sublimation du ressenti phisiologique. Mais Suzy n'était pas préte à faire cette dissociation, et qui plus était, son partenaire avait il le délicatesse de lui offrire, comme Désirée savait si diaboliquement le faire, le moyen d'éprouver une compensation suffisante pour qu'elle puisse l'envisager. S'il prenait ,unilatéralement, sans songer en contrepartie à donner?. Mais que ce soit ou non factuel, Suzy vivait leurs rencontre comme un parasitage et elel ressentais son maitre comme une sangsue et non comme un amant sachant aimer autrement, avec d'autre codes mais tout aussi bien, sur un autre plan que n'importe quel humain y compris moi à qui sur ce plan elle avait voulu faire l'honneur d'une erection sur pied d'estalle.

Je suis un crétin ,Suzy....Je te reproche d'être rigide, campée sur tes positions ,voulant maintenir l'ordre du monde dans une pensée à la mesure de la tienne, alors que je fais exactement de même. La poutre ...la paille... pour replacer les choses dans un contexte qui t'es familier . Oui, evidement qu'il n'a pu que te violer. Toi tu n'est pas préte. J'ai voulu trop hativement te donner la clerf pour te sortir de l'impasse dans laquelle tu es,pour passer de victime à cobeneficiaire d'un état de fait face auquel nous sommes tous impuissants,ou presque. Vuex tu que l'on contacte les gens de l' HCV pour qu'ils tentent de te proteger. Je suis en relations indirecte avec Mademoiselle Donwood qui ,peut être, pourrait...

j'avais honte de n'avoir pas su pleinement entendre sa détresse. Evidement il fallait d'abord qu'elel assimile ce qu'elel vivait avant de songer à l'optimiser, à en tirer profit... Je ressentais un décallage entre nous enorme quand à la vitesse d'assimilation de cette nouvelle donne...A moins que, tout simplement nous ne soyaons pas partit du mêm point ni au même moment. Il me fallait croire en cette seconde hypothése d'avantage qu'en l'autre, si je voulais concerver un espoir raisonable de sauver mon mariage. Et j'en avais une envie folle, à tous les sens du terme!

Suzy, si vraiment tu ne te souviens de rien, ou presque,veux tu que j'essaye de savoir? Je pourrais te suivre ,ou demander à des...enfin à qui peut être d'avantage initié que moi. Désirée vit avec une personen des plus puissantes dans leur monde. Elle n'est pas fonciérment mauvaise tu sais.Elle posséde mêm une forme de respect selon ses régles. Puet être condescendrait -elle à se rensiegner. Je veux t'aider ,Suzy. Dis moi ce que tu veux que je fasse!
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MessageSujet: Re: Après le chaos [Livre 1 - Terminé]   Après le chaos [Livre 1 - Terminé] EmptyLun 10 Jan - 0:46

Depuis une semaine que cette horreur était arrivée, j'avais eu le temps d'essayer de mieux comprendre ce qui m'était arrivé. Toutes les nuits, je rêvais de lui, des rêves où je revivais les choses comme si j'étais deux personnes différentes à la fois. Je me souvenais avoir crié, mais je me souvenais aussi avoir pris du plaisir. Cette dernière chose m'accablait de honte et je ne comprenais pas comment j'avais pu passer d'un état à un autre. Je n'étais pas femme à coucher facilement avec un homme, loin de là, par contre, je sais que je suis d'une fidélité à toute épreuve. Jamais je n'ai voulu tromper Hugh, jamais je n'en ai éprouvé la moindre envie. J'étais ainsi faite, ça faisait partie de moi, de ma nature profonde. Alors me voir en rêve dans une séance de sexe plus qu'intense, ressentir avec fidélité ce que j'avais ressenti à ce moment là ne cadrait absolument pas avec le reste de l'histoire qui me parvenait.

J'y ai pensé, encore et encore, cherchant une explication à cette énigme, et il y a quelques jours, je me suis rappelée de ce que Torben m'avait dit, la veille de ce jour maudit : "Les vampires hypnotisent les humains, et peuvent leur infliger bien des choses par le seul biais d'un regard. Je ne suis pas fou, vous savez. Je l'ai vu. Je l'ai subit, même. Pire encore que leur force physique et tous leurs avantages de prédateurs, ce qu'ils font subir à l'âme est bien pire. Parce que les vampires séduisent, d'une manière ou d'une autre. Ils pervertissent ce qui est bon chez quelqu'un, pour ne plus en faire qu'une simple marionnette. Ca passe par le sexe, ou par l'argent. D'un côté comme de l'autre, les vampires font preuve de sacrées ressources... ". Les vampires hypnotisent les humains. Voilà l'explication que j'ai trouvé à ce qui s'est passé avec moi. Et je me dis que pour que mon mari puisse avoir le raisonnement qui est le sien aujourd'hui, il a dû subir le même traitement. On lui a implanté ces idées dans la tête et il est maintenant leur marionnette. Pourquoi moi j'ai conscience de l'horreur de la chose et pas lui, je n'en sais rien. Peut être que c'est la volonté de ce vampire que je le sache, une forme de sadisme pour que je souffre bien de cet état de fait.

Mais entendre Hugh me répéter sans cesse que je suis dans le déni, que j'ai tort de ne pas en profiter, c'est quelque chose qui est difficilement supportable pour moi, parce que si mes rêves sont peuplés de ce vampire et qu'effectivement je semble aimer ce qui se passe avec lui, le matin dès mon réveil cette situation me dégoûte à un tel point que j'en suis malade. Moi non plus je n'arrive plus à manger, moi aussi j'ai perdu le goût à tout. Je me sens sale, je sais que j'ai été violée dans ma chaire et dans mon âme... Il a pénétré les deux et non, je ne pourrai jamais trouver ça agréable, je ne pourrai jamais l'accepter tant qu'il ne m'aura pas totalement pervertie en m'implantant à mon tour une forme de pensée autre que celle que j'ai dans mon état naturel.
Je veux qu'il m'entende, qu'il comprenne que non, je ne peux pas éprouver du plaisir parce que qu'il le veuille ou non, j'ai été tout simplement violée et que c'est le genre de chose qu'on ne peut pas admettre. Et lui, en tant que mari, il doit se révolter contre ça plutôt que de me répéter sans arrêt que c'est une chance et que je dois en profiter !

N'en avait-il vraiment pas conscience ? tout à coup son discours change, comme s'il avait compris quelque chose. Voilà qu'il veut me faire protéger par je ne sais qui, qu'il veut faire jouer ses relations pour savoir de qui il s'agit. Mon sang se glace à ce moment là... il se glace littéralement, parce que si ce maudit vampire a fait en sorte que j'oublie tout de ce qui s'est passé une fois en état d'éveil, s'il ne m'a laissé la porte ouverte qu'à quelques flash qui ne font que me faire prendre conscience de l'attirance que je ressentais envers lui quand il me prenait, il a laissé en filigrane une phrase... phrase qui me revient en écho, prononcée par une voix trop fantomatique pour que je puisse la reconnaitre... mais les mots sont là :
"Sois inventive, fragile humaine. Sinon, tu me mettras d'humeur à attendre le retour de ton mari... Ou de me rendre dans l'école où tu travailles... Avec des enfants à problèmes je crois, c'est ça? Encore plus faibles que les autres humains. Eminemment plus fragiles... Imagines ce que je pourrais leur faire, si tu n'es pas à la hauteur..."
Je ne pense pas avoir rêvé ces mots affreux... il les a sans doute laissés à ma portée pour que je n'oublie jamais la menace.


Je ne veux pas que tu interviennes... Je crois que c'est un vampire puissant. Je n'ai pas d'élément tangible qui pourrait me le confirmer, c'est juste une impression que j'ai. Je n'ai que ça, des impressions... mais pas parce que je suis dans le déni, parce qu'il en a décidé ainsi. Il ne veut pas que je me souvienne. Là non plus je ne peux pas le jurer, disons que c'est ce qui me semble le plus logique. Quoiqu'il en soit, il m'a laissé en cadeau une phrase qui me sert d'avertissement. Il a menacé de t'attendre ou d'aller à l'école s'en prendre aux enfants. S'il se rend compte de quelque chose... Je ne veux faire confiance à personne, n'en parle pas à ta vampire, je t'en prie, si ça se trouve elle le connait, je ne veux pas risquer ça. Je préfère continuer à me faire agresser plutôt qu'on te fasse du mal. J'ai juste besoin de toi, que tu arrêtes de mal me juger parce que je vis ça mal, j'ai juste besoin de croire à nouveau que tu m'aimes malgré que je t'aies déçu. J'ai juste besoin de toi...
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MessageSujet: Re: Après le chaos [Livre 1 - Terminé]   Après le chaos [Livre 1 - Terminé] EmptyLun 10 Jan - 22:46

La quadrature insoluble du cercle dans lequel était enfermée Suzy malgres elel accaparait mon esprit. Si j'avais ,l'espace de quelques minutes, su trouver au fond de moi quelques regains de pulsions m'incitant au laisser aller intellectule,ce défi b nouveau me stimulait. il me fallait tenter de poser la problématique de façon claire et structurée.Suzy ne voualit pas de ce vampire dans sa vie, mais elel savait qu'elle ne pouvait lui résister.Il avait su manipuler son esprit e nagissant sur sa faiblesse: Sa sensibilité et son empathie hors paire.... L'altruisme de Suzy, tout un poéme. C'était d'une innabarrable volupté d'étre l'objet de ses attentions délicates. Mêm lorsqu'intriséquement, ses décisions étaient de nature à déplaire, la motivation qui les lui faisaient adopter les rendaient agreables en fin de compte. Cette faiblesse pouvait devenir une force admirable,justement. Je savais a quel point Suzy était douée ,naturellement, dans ce domaine. A bien y réfléchir,elel était nettement moins sensuelle que Désirée,moins brillament intelligente qu'Andrea,et pourtant, la bonté de son âme la rendait au final suppérieure à ces reines dans leurs spécialités. S'il me fallait choisir, je la choisirait elle ,sans hésiter, parce que ses attentions delivcates n'avaient pas de prix. Mais l'illusion du libre arbitre, absolu, je l'avais perdue depuis trop longtemps pour m'accrocher à pareille chimére. Désirée et Andrea continueraient d'exercer, chacune à leur maniére, un attrait irrésistible sur moi.Mais Pourtant, la seule a qui parfois je pouvais regretter de ne pouvoir totalement me confier, c'était Suzy. La seule qui avait ,par son abscence pu me faire passer toute envie, mêm de Désirée qui pourtant bénéficiat d'atous surhumain en la matiére, c'était Suzy. Cette piste était a envisager. Son vampire, qui plus était, semblait d'une nature tout aussi dominatrice, si ce n'était d'avantege, que la mienne. Hosr le meilleur moyen de frustrer ce dernier était surement de s'offrire sans resister. ca pourrait au final peut être le dégouter, puisque manifestement Suzy refusait l'idée de profiter de l'aubaine

J'essaye de me mettre à ta place, mon amour...

Ce mot doux m'avait échappé. Sa main nue semblait m'interdire de continuer à l'utiliser. Elel avait décidé de n'être plus mienne. Je me devais d'essayer d'accepter ce a quoi je ne pouvais me résoudre, par respect pourt elle. Je me repris, voulant sincérement faire amende honorable quand à mon égocentrisme difficilement canalisable

Pardon...je n'aurais pas du...je n'en ai plus le droit,à présent...Suzy....

Ma déglution s'était faite difficile en prononçant ces mots si durs, si contraire à la tendresse véritable que j'éprouvais en regardant ette femme emouvante, jolie malgre la fatigue qui brouillait son teint d'ordianire si frais . Cette femme qui avait été mienne, et que j'avais perdue par négligence. Cette femme que j'espérais sans trop pouvoir rationellement y croire parvenir à reconquérir


Il aime prendre le pouvoir. Prendre tu entends! Hors toi tu sais donner . Tu as une puissance dont tu n'as même pas conscience sur l'autre par cet acte que tu arrives à effectuer avec uen maitrise proche de l'absolu. Tu peux le piéger,l'amener à se désiteresser de toi, a te conciderer comme un gibier indigne de son pouvoir,ne crois tu pas?
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MessageSujet: Re: Après le chaos [Livre 1 - Terminé]   Après le chaos [Livre 1 - Terminé] EmptyMar 11 Jan - 0:15

Mais qu'est-ce qui lui était arrivé ? Qu'est-ce qu'on avait fait de mon mari ? Parfois, dans des intonations de voix, dans des regards, je le retrouvais. Il était toujours là, caché bien au fond de ce nouveau lui que les vampires avaient créé pour leur plaire. J'aurais dû, depuis tout à l'heure, lui dire de partir, de sortir de ma vie une fois pour toutes. J'entendais ces mots qu'Annabelle avait déjà quand nous nous étions mariés "il n'est pas fait pour toi Suzy". Ma soeur le détestait, depuis toujours... Pourtant moi je n'ai jamais voulu l'écouter. Encore aujourd'hui, je ne veux pas y croire. C'est lui que j'ai choisi, envers et contre tout, à lui que je me suis promise pleine et entière et je ne peux pas envisager, encore aujourd'hui malgré tout ce qui s'est passé je n'arrive pas à faire le deuil de nous.
Comme je l'ai toujours fait, je lui cherche des excuses... Peut être que j'ai tort de faire ça, mais je ne peux pas faire autrement que de chercher une explication à son délire. Car oui, c'est un délire.. me parler de déni et me le reprocher alors que je me suis faite violer dans ma chaire et dans mon âme est pure folie. C'est tellement abracadabrantesque d'ailleurs que ça ne fait que confirmer qu'il n'est décidément plus maître de ses pensées.
Forcément, ça me faisait voir les choses autrement. Pourtant, je continuais à me battre pour essayer de lui faire entendre raison, pour qu'il comprenne mon point de vue malgré ce qu'on lui avait implanté dans la tête. Acte désespéré sans doute, mais j'avais besoin de le faire.
Je l'aimais, aussi folle que je puisse être, aussi déraisonnable après tout ce qu'il m'avait fait... même si je savais qu'il avait presque oublié mon existence pour se lover dans les bras d'une autre, Dieu m'est témoin que je l'aimais. C'était sans doute ce qui allait me détruire, plus certainement que ce vampire maléfique... Hugh pouvait me faire bien plus de mal que ce vampire. Il l'avait déjà fait, la semaine dernière, et ça m'avait amenée à la frontière entre la folie et le désespoir le plus absolu. Il avait suffi qu'il me révèle en aimer une autre, il avait suffit qu'il me fasse comprendre qu'il n'avait jamais été heureux avec moi, qu'il crache sur notre quotidien et il m'avait détruite.
J'étais dépendante de lui, comme il était dépendant de Désirée, de son V... Pathétique n'est-ce pas ? Je ne suis qu'une humaine, une simple humaine qui a l'esprit trop étroit pour accepter "l'évolution".

J'avais cillé quand il m'avait appelé "mon amour". Pas parce que je lui refusais ce droit comme il pouvait le penser, mais parce que ça m'avait manqué de l'entendre prononcer ces mots. Une semaine sans lui et chaque jour qui passait était de plus en plus difficile à supporter. Il m'avait pourtant blessée au delà de l'imaginable, j'aurais dû le détester d'avoir réagi aussi froidement, de m'avoir dit toutes ces choses horribles. Mais au lieu de ça, je n'avais réussi qu'à être désolée... désolée à l'idée qu'il les pense, désolée d'avoir agit de telle manière qu'il puisse les penser. Oui j'étais faible, mas j'ai réalisé pendant cette semaine que sans lui ma vie n'avait plus de sens. Je préférais qu'il me fasse du mal que d'être totalement absent de mon existence. Quelle idiote je fais ! Trop gentille, trop prompte à pardonner... Suzy Swing Tannen dans toute sa splendeur...
J'ai balayé ce qu'il m'a dit d'un revers de la main.



Je ne veux plus parler de ça...


Parce que je savais que c'était vain. Parce que dans les rares bribes qui me restaient à l'état d'éveil, j'étais consentante. Ces bribes avaient été laissées là, comme les cailloux du petit poucet, un repère pour m'amener à ce qu'il voulait : devenir une obsession pour moi, que je finisse par accepter et par aimer lui appartenir. Il avait semé tout ça, sans me donner accès au film en entier, m'en laissant ignorante, juste quelques indices pour que, au final, les choses tournent à son avantage. Mais ces indices, aussi infimes, soient-ils, m'amenaient à la conclusion que si j'avais été consentante, c'est qu'il m'avait hypnotisée. Jamais à l'état d'éveil, en pleine conscience de moi-même, je n'aurais accepté qu'un autre que mon mari me touche.
Ces êtres nous possédaient... 6 mois qu'Hugh les fréquentait, je ne pouvais pas jurer que je ne serais pas comme lui dans 6 mois... alors je devais baisser les armes, comprendre, pardonner, essayer de faire front avec lui. Ca ne servait à rien de lutter en partant, autant mourir... et je n'en avais pas envie. Je n'avais aucune idée d'où tout ça nous mènerait, mais je l'avais épousé pour le meilleur et pour le pire... Le pire on y était, mais je ne voulais pas abandonner, pas tant qu'il aurait le réflexe de m'appeler son amour, aussi pathétique cela fut-il...



Hugh... J'aimerais que demain tu fasses un saut à la maison et que tu me ramènes mon alliance.


Je lui fis un petit sourire presque gêné.


S'il te plaît... mon amour...


Parce que l'amour d'une femme est plus fort que tous les pouvoirs vampiriques, que toutes les malédictions du monde...
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MessageSujet: Re: Après le chaos [Livre 1 - Terminé]   Après le chaos [Livre 1 - Terminé] EmptyMer 12 Jan - 23:53

J'ai embrassé Suzy, à pliene bouche,malgré son minois assombirt par de bien tristes pensées, parce que la joie que me procurait sa requéte ,je ne pouvais la contenir. J'étais si huereux de retrouver ma Suzy,que j'avais le sentiment que mon trop lplien de joie suffirait à nous abreuver tous les deux. Je concevais que je ouisse passer pour quelqu'un de versatile, mais je pensais être simplent un individu possédant une capacité d'adaptation hors norme, en régle générale. Celle ci ,d'aileurs me permettait de jongler avec une aisance quasi sans faille d'un univers à l'autre. Effectivement essayer de recloisonner les choses était certainement la meilleur des solutions. Cependant, la bréche avait été ouverte, et les odeurs de douleur et de détresse profondes de Suzy c'étaient répendues en moi. Je devais imperativement les chasser. Non pas en feignant qu'elle n'existait pas, mais en en supprimant la cause,soit ce qui troublait profondemenrt ma bien aimée. La toxicité de son lien vampirique était manifeste. Je ne pouvais admettre qu'on puisse la détruire. Elel ne semblait pas en mesure de se défendre...comment pouvais-je espérer qu'elel le soit ,à fortiori, d'en jouir?
Je trouverais ce vampire. Je le traquerais et je demanderais à Andrea comment faire pour m'en débarasser. La prochaine fois que je verrais Désirée, je lui soutirerais des information et ,si elle ne savait rien, j'essayerais de rencontrer Belle. Elle ne voulait plus qu'on en parle, je ne lui dirais rien. j'agirais. Il avait faillit me faire perdre mon épouse, il me fallait l'eliminer avant qu'il n'y parvienne


Je vais essayer de revenir encore dans la journée... Ca m'a brisé tu sais ,de te voir sans elle

Suzy n'avait pas choisi de rentrer dans la sphére de ces êtres à présent pariellement sortis de l'ombre. Elel avait le droit de refuser leur univers, tant qu'elle n'empiétit pas sur leurs prerogatives. Et le jour ou Suzy s'arrogera le droit de faire quelquechose contre l'interret de quelqu'un, alors sans doute que la terre entamera une revolution en sens inverse! Je comprenais leur besoin de sang, de domination. Mais il était tout de mêm pléthore d'humains volontaires pour jouer à ces jeux déliciuesement pervers. J'acceptais volontier de n'être pas, en temps qu'humble humain, techniquement le decisionnaire ultime, parce que plus faible qu'eux. Mais je n'admettais pas que leur puissance, leur ancieneté, ne rende pas leur sagesse plus grande. Ce manquement déhontologique, qui m'avait parru impossible à priori ,du fait que j'avais rencontré des être méritant plienement la suppériorité que je leur concédait, était manifestement inacceptable. Je ne généralisait pas abusivement comme les fanatiques de HCV. Mais je decouvrais avec stupeur,et un infini regret,que mêm parmis eux ,des brebis galeuses existaient.

Tu sais,j'ai eu piene a croire qu'ils pouvaient n'être , finalement, pas meilleurs que la lie de l'humanité
Si tous ne sont pas d'essence infiniment plus noble que nous, tous ne sont pas des ...salauds


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MessageSujet: Re: Après le chaos [Livre 1 - Terminé]   Après le chaos [Livre 1 - Terminé] EmptyJeu 13 Jan - 12:53

Avait-il toujours été si compliqué à suivre ou bien était-ce venu avec sa fréquentation des vampires ? Il était bien difficile pour moi de dire ce qu'il pensait réellement, s'il était vraiment désolé pour moi avait enfin compris ce qui s'était passé ou s'il avait fini par décider de jouer le jeu pour me calmer. Je préférais croire que c'était la première solution, j'avais besoin de croire que ça l'était. Ca fait une semaine que j'ai l'impression d'avoir découvert un étranger, que je ne le comprends plus que nous vivons dans deux mondes différents. Son attachement aux êtres de la nuit, jusqu'à trouver normal et presque bien tout ce que j'avais dû subir par leur faute m'était insupportable et je n'avais cessé de prier pour qu'il se réveille. Prier... voilà bien quelque chose que je ne fais plus depuis longtemps, et ce n'est pas tout ça qui va me rendre la foi. Je suis passée de l'état de femme mariée et heureuse à celui de femme trompée et abusée. Je ne voyais aucun soutien venir de nulle part et je crois bien que je ne me suis jamais sentie aussi seule qu'aujourd'hui. Ce n'était pas le genre de chose dont on pouvait parler, je ne pouvait le partager qu'avec Hugh, mais Hugh... n'était plus vraiment Hugh.
Evidemment je le savais porté sur les femmes quand je l'ai rencontré. Même si je me forçais à ne pas penser à ça, je m'étais toujours dit qu'il était probable qu'il mette un coup de canif dans le contrat de temps en temps. Je ne voulais pas savoir, je préférais de pas savoir... Mais je n'avais jamais pensé à une relation suivie, et encore moins de cet ordre. Ce n'était pas qu'une jolie nenette qui lui aurait fait tourner la tête le temps d'un coup rapide, cette vampire l'obsédait. Même s'il se refusait de l'avouer, cette relation lui était néfaste, parce qu'il s'en rendait malade, parce que ce qu'ils partageaient n'avait rien à voir avec de l'amour, c'était un jeu de domination et de soumission, de sexe violent et sans profondeur. Bien sûr que je ne pouvais pas lui offrir ça, moi je l'aimais...
C'est pour ça que je lui ai demandé d'aller chercher mon alliance, parce que malgré tout ce que j'avais subit depuis une semaine, je l'aimais. Si ces vampires contrôlaient son esprit comme celui qui m'avait agressée contrôlait le mien, alors peut être qu'à force ils avaient fini par lui implanter si bien ces idées dans la tête qu'il les pensait naturellement. C'est la seule réponse que je trouvais logique quand je me demandais ce qui avait bien pu lui arriver pour qu'il pense des choses aussi folles. Voilà pourquoi je voulais m'accrocher, parce que je voulais croire que cette manière de penser n'était pas de son fait et que peut être il y avait un infime espoir pour qu'un jour il retrouve la raison.

J'ai presque sursauté quand il a encadré mon visage de ses mains pour venir m'embrasser. Après quelques secondes d'hésitation, je lui ai rendu son baiser. Après tout, c'est ce que j'attendais, qu'il manifeste de la joie à l'idée que nous soyons ensemble... J'étais tellement persuadée en partant que cette fuite le débarrasserait d'un poids qu'il n'en pouvait plus de porter. Après tout ce qu'il m'avait dit, ça me semblait la seule solution envisageable pour lui. Mais cette séparation m'a brisé le coeur, et je n'arrivais pas à continuer sans lui. J'avais déjà bien du mal à supporter ses absences au quotidien, mais au moins, même si je ne savais pas quand, je savais qu'il rentrait. Là il n'y avait plus que le vide, un vide qui grignotait chaque heure de chaque jour un peu plus ma volonté et mon envie de me battre pour survivre. Je n'en avais plus aucune raison, j'avais tout perdu. Même si je me disais que forcément, s'il avait sorti tout ça dans sa colère, c'est que quelque part il devait le penser réellement, je voulais occulter cette part de réalité. Quitte à me reprendre les mêmes mots dans la figure lors d'une nouvelle dispute, quitte cette fois à tout perdre pour de bon, je voulais croire que c'était encore possible de sauver ce que nous avions. Après tout tant qu'il y avait de l'amour entre nous tout était possible non ? Moi j'en avais encore en tout cas...



Je croyais que c'était ce que tu voulais...


Ce n'était pas un reproche... je l'avais vraiment pensé. Après tout ce qui s'était dit, je ne pensais vraiment pas qu'il voulait continuer avec moi. Il avait tout à perdre finalement, et du tableau qu'il avait dressé de notre union, je ne voyais que du noir, du noir et encore du noir, pas le moindre éclair de couleur pour venir éclairer le tableau. Je ne sais pas si j'y crois beaucoup plus aujourd'hui, j'ignore totalement comment je vais maintenant gérer ses absences en en connaissant les raisons, mais je me rends compte que je n'ai pas vraiment le choix. Je veux essayer de récupérer ma vie, ou du moins tout ce que je peux en récupérer. J'ai besoin de lui, c'est une évidence, alors je vais voir ce que je peux faire et comment gérer tout ça.
De ce qu'il me disait il avait réfléchi à tout ça et semblait penser que contrairement à ce qu'il m'avait dit un peu plus tôt, tous n'étaient pas aussi bons qu'il le pensait. Mais malgré tout, dans le tas, il y avait quelques spécimens qui n'étaient pas mauvais.



Je n'en sais rien. Je n'en ai côtoyé qu'un et je ne m'en souviens même pas vraiment.


Je pouvais croire qu'effectivement j'avais croisé un être particulièrement abject, comme il y en avait chez les humains. Oui, il y avait du bon et du mauvais dans l'humanité... Mère Térésa était contemporaine de Hitler finalement... Mais je ne pouvais pas compter son immortelle dans les gens fréquentables, ça c'était au dessus de mes forces. Il y avait bien assez d'hommes célibataires qui auraient tout donné pour être son jouet, elle ne pouvait pas ignorer qu'en faisant ce qu'elle faisait avec Hugh, elle brisait des vies. Elle avait brisé la mienne, et je ne savais pas si je pourrais la reconstruire un jour. Pour l'instant je me contentais d'essayer de rassembler les morceaux pour que rien ne se perde. Je ne demandais pas mieux que de croiser un immortel qui me montrerait que comme pour les humains il y a du bon et du mauvais, mais il était bien évident qu'il ne serait pas évident pour moi d'un jour accorder ma confiance à un de ces êtres de la nuit...


Hugh, je ne veux pas que les gens sachent... si mes parents téléphonent, les tiens, ou David, ou Annabelle, Emmanuelle... Ne dis pas que je suis ici, je ne veux pas les inquiéter. Et puis ça serait bien trop de questions, on doit garder tout ça pour nous.


Je pensais à tous les gens qui nous entouraient, me demandant comment ils réagiraient s'ils étaient au courant de la moitié des choses qu'on traversait. Ses parents, qui m'avaient si bien accueillis et m'avaient considéré comme leur fille dès notre première rencontre, des gens biens qui étaient heureux que leur fils se soit trouvé une gentille fille et se soit stabilisé... Les miens, qui ne voyaient toujours que le bon en chaque personne qu'ils croisaient et offraient l'hospitalité à toute personne frappant à leur porte. Tous ces gens étaient tellement étrangers à cet univers que je découvrais à peine et qui avait déjà failli me tuer... Non, ils ne devaient pas savoir, pour leur propre sécurité mais aussi pour leur tranquillité d'esprit. On devrait affronter ça tous les deux, rien que tous les deux.


Est-ce que tu vas rester encore un peu avec moi ?
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MessageSujet: Re: Après le chaos [Livre 1 - Terminé]   Après le chaos [Livre 1 - Terminé] EmptySam 15 Jan - 3:27

Evidment que j'allais rester avec elle... Elle m'avait tant manqué. j'avais eu si peur de la perdre. Et , à quelques miligrames de neuroleptiques prés, quelques minutes de tregiversations...ce serait peut être arrivé. Que Suzy, si vive, si enjouée, puisse en venir à pereille extrémité montrait vraiment si besoin était, que la crise était des plsu aigûes. Je m'étais emporté, n'arrivant plus à maitriser la corse folel de ma vie d'errance, mais j'allais y remédier. Déjà freiner sur le tru. Le sang de désirée, je n'envisageais pas vraiment de pouvoir m'en passer. Ce que Suzy ne pouvait pas comprendre, c'était que ce flirt avec la mort que nous octroyaient nos fantastiques complices vampiriques nécessitait un investissement relativement conséquent. Désirée risquait si souvent de me tuer lors de nos étreintes, ce qui ajoutait une dimension apitale à nos actes charnels. Il me fallait jouir plus fort que les pulsions morbides qui ,par essence ,hantaient ces humaisn morts depuis trop longtemps pour pouvoir exister loin de l'extase ultime que la grande mort pouvait représenter.
Suzy, elel si vivante, avait pu avoir peur de cela, lors de sa rencintre avec son vampire. Mias alors, pourquoi n'avait elle pas craint d'elel mêm , en solitaire, jouer avec ce grand frisson? Suzy allait mal, manifestement. L'effondrement de ses certitudes la laissait face à un désarroi terrifiant et dramatique. Je me devais de la rassurer, de l'aider à reprendre pied. Et ,si elel m'acceptait à nouveau comme epoux, naturellement je me devais d'petre à ses côtés , de la soutenir , à nouveaux. Elel m'avait cru, dans toute la détresse de sa pert de repére, contre elle,alors que j'avais tenté de l'aider à evoluer. Je me devais de temoigner de façon univoque et manifeste mon attachement profond, par des actes, par une preésence, et par la tête de son boureau au bour d'un piue en forrande expiatoire à déposer à ses pieds.. J'aimais tant la voir sourire, insouciante, douce, calme et posée. Et manifestement, ce rôle lui plaisait. J'allais faire de mon mieux pour reconstruire le théatre ou elel avait l'habitude de se produire, lui donenr la replique, reprendre ce jeu de role merveilleux, dans lequle ,finalement on devoilait malgres nous une part plus ou moins consciente de nous même. Cette part que l'autre, en miroire, nous révèlait parfois, lorsque comme Suzy, il avaitr l'aptitude à absorber les signes les plus confus que nous envoyions pour nous les rendre, filtrés, non distordus. Dans le miroire limpide et pur de Suzy, je parvenais à voir ma propre douceur.. J'aimais cela, et maintenat que j'en avais pris conscience, je refusais de me trouver emputé de cette part de moi mêm. Je voulais concerver mon être tel qu'il avait été faconné par la vie, les rencontres, dans sa globalité.

Suzy, mon amour...notre amour, ne nous tue plus jamais, s'il te plais. Ta mort n'est pas jouissance mais pure curauté

Elle semblait perplexe, pourtant il m'avait sembklé que mon message d'amour etait d'une clareté et d'une sincérité au delà de tous les je t'aime simples et quasi univesrels que j'avais pus dire, de toute m vie...Au delà ,mêm de ceux que j'avais tout particuliérement dediés à ma compagne, mon amour, mon épouse, ma Suzy, blonde comme les bles nourriciers
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MessageSujet: Re: Après le chaos [Livre 1 - Terminé]   Après le chaos [Livre 1 - Terminé] EmptySam 15 Jan - 17:33

Je n'arrivais plus à sourire pour l'instant. En fait, j'ai un peu l'impression que je n'y arriverai plus jamais. Cette capacité que j'avais à l'avoir et à le provoquer chez les autres, cette joie de vivre naturelle qui m'animait, tout ça était mort dimanche dernier. C'était trop, bien trop, j'ai trop perdu. Si on arrive à renaître, on n'est plus la même personne, et la Suzy qu'il avait connue était définitivement morte. Peut être que je pourrai à nouveau sourire plus tard, des sourires de façade, pour donner le change, mais je serai incapable de donner plus. Comment le faire ? Comment être heureuse dans ces conditions ? Je dois accepter que mon mari me trompe, qu'un vampire m'utilise comme jouet sexuel... et des deux figures, c'est encore la seconde qui est la plus facile à accepter parce que je sais que c'est malgré moi... Lui est consentant, et même si je peux prendre sur moi et fermer les yeux, son infidélité me brise.
Je voudrais avoir le courage de partir et tourner la page, reconstruire autre chose, peut être quitter le pays, pourquoi pas pour rejoindre David aux US et essayer de recommencer de zéro là-bas... Ca serait l'idéal, mais il ne m'a fallu qu'une semaine pour comprendre que je n'y arriverais pas. Je l'aimais trop, j'étais incapable de vivre sans lui, tout comme j'étais incapable d'accepter. A présent il me fallait vivre au jour le jour, renoncer définitivement à mes rêves de famille que j'avais jusque là juste mis de côté, me faire une raison et espérer. Espérer quoi ? que sa vampire se lasse de lui et lui rende sa liberté, qu'une fois que son sang ne serait plus intoxiqué par le sien, il recouvrerait ses esprit et que les choses redeviendraient comme avant entre nous. Peut être qu'alors le vampire qui me pourchassait serait également lassé de moi... Ou alors... ou alors que les choses se terminent pour de bon, comme elles ont failli se terminer aujourd'hui. Je n'avais que deux espoirs, pas d'autre alternative... Alors comment encore sourire ?

Avait-il lu dans mes pensées quand il m'a demandé de ne plus nous tuer, quand il a parlé de ma mort qui n'était que cruauté ? Mais cruauté pour qui ? Pas pour moi. C'est vrai, en songeant à ça je songeais au premier et seul acte réellement égoïste, ne pensant pas un seul instant à ceux qui restaient, à Hugh, à mes parents, à David, Annabelle, Emmanuelle... Mais Hugh songeait-il à moi quand il était dans les bras de Désirée ? Songeait-il à la douleur atroce qu'il provoquait en mon coeur ? Mon coeur, je le lui avais confié pour qu'il le cajole et en prenne soin, et pourtant il l'avait piétiné sans la moindre pitié et pourquoi ? Je crois que j'aurais préféré qu'il tombe amoureux d'une autre et vive une belle histoire, au moins ça en aurait valu la peine. Mais là... là c'était pour une simple histoire de sexe, pour des sensations grisantes provoquées par son sang.

Non, je ne pouvais plus sourire, même si j'avais envie d'essayer d'aller de l'avant et voir ce qui se passait. J'aimais trop mon mari pour ne pas essayer encore de récupérer ce que nous avions. Les rares que je pouvais pouvais produire sonnaient faux, ils étaient vides, un simple étirement de muscles qui formaient plus une grimace qu'autre chose. Personne ne pouvait y croire, et certainement pas lui qui me connaissait bien. Enfin... me connaissait-il vraiment ? Moi j'avais un peu l'impression d'être face à un étranger depuis quelques temps, et au vu de ses réactions, de ce qu'il attendait de moi, de tout ce qu'il n'avait pas compris, je me demandais vraiment s'il me connaissait.
Je ne savais pas quoi lui dire, quoi lui répondre. La cruauté était-elle réellement de mon fait ? Il avait tout dans cette histoire. Sa femme, sa maîtresse... y en avait-il d'autres ? Je ne serais pas étonnée... en tout cas il avait tout. Moi on m'avait tout pris et on me demandait de rester en vie, de tout accepter et de continuer à être heureuse ! J'étais sensée faire quoi ? Comment devais-je réagir ? C'était facile de me dire de tenir bon... Il avait tout gagné, j'avais tout perdu. Et perdue, je l'étais, complètement.



Je ne peux rien te promettre Hugh. Je pourrais te mentir, te dire que tout va bien aller, que je vais avaler tout ça et m'y faire... mais je n'en sais rien, je n'en sais rien du tout. Je ne sais pas comment je vais faire, je me sens complètement vide. Je ne peux que m'accrocher à toi et espérer. Alors ne me déçois plus...
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MessageSujet: Re: Après le chaos [Livre 1 - Terminé]   Après le chaos [Livre 1 - Terminé] EmptySam 15 Jan - 20:32

J'avais, par principe, décidé que l'empathie ,si cela pouvait à la rigueur constituer une élément de lient bon marché et avoir, par voie de conséquence, une fonction sociabilisatrice et donc garante d'élévation globale, n'était, en revanche, à l'aune de l'individu, qu'un non sens absolu visant à calquer le sens commun sur les aspirations propres et donc, au final, verrouiller l'autre dans une forme d'injonction paradoxales, comme lorsque l'on crie de tout notre corps, de toute note âme à l'autre "jouis!" ....Ou lorsque je lui demandais de ne plus jamais plus nous suicider!
Mais j'admettais que d'autres puisse partir sur des bases axiomatiques différentes, comme par exemple Suzy qui avait mêm poussé la dérive compassionele jusqu'à en faire une vertu absolue et incontournable.
Là était manifestement une de ses premiéres erreurs! Un absolu ,par essence , ne pouvant qu'échapper à des êtres dont la finitude est une composante essentielle. L'absolu ne pouvait qu'être approché. Le mythe du Christ était surement la parabole la plus explicite sur le sujet pour qui entends miuex la poésie mystique au la raison pure.
Et si l'infini evolutif était appliquable à l'homme ne temps qu'espéce, ce n'était pas valide à l' echelle individuelle.
Qui plus était, c'était nier l"individualité mêm que de vouloir la concidérer comme fatalement liée à celel des autres....
C'était une lacheté intime, en quelque sorte ,que de condamner autrui a donner une raison de vivre à l'individu non autonome que nous refusions de ne plus être. Mais ce procés, au final, je pouvais me le faire à moi aussi. Le perete de Suzy, même si elle n'avait été que théorique, m'avait mis face aux limites de mon modus vivendi. Peut être que moi aussi, jedevais faire un pas dans la direction de l'altérité,accepter que le relationnel soit aussi une composante incontournable ,meau niveau indidviduel....

Suzy, je ne sais pas aller autant vers l'autre que toi, le précéder dans se besoins, dans ses envies. Essaye de me guider pour que je n'échoue pas car j'ai compris que c'était necessaire ,pour toi, pour moi, pour nous...Et toi, tentes de ne pas te perdre dans le don à l'autre comme tu le fais.... Souviens toi de le référence moralisatrice de ...notre ancien monde: "Aimes ton prochain;;;; COMME TOI MEME"!!!
Aimes toi Suzy, je t'en prie, car tu est surement l'être le plus aimable que je connaisse


Mon discours semblait ne faire aucun echo en elle. Comment avais-je pu me laisser aller à croire à une forme de communion entre nous alors que mon monde lui était si étranger? Et pourtant, même si ma raison ne me permettait pas de le comprendre, un lien nous unissait. Un lien supra intellectuel. Un lien fort,indéfectible, Car je n'envisageais pas un seul instent de pouvoir me sevrer de sa présence. Nous sommes tous toxicomanes. Certains refusent de l'admettre. Moi j' avais choisi depuis toujours la voie de la lucidité. J'avais osé, en connaissance de cause, éprouver la poly addiction. Elle refusait encore cette réalité mais la subissait pourtant de plein fouet, elle aussi. Ne venait- elel pas de froler la mort par overdose amoureuse....Ou plus précisément, par sevrage brutal. Et elle ne voulait ni ne pouvait q guerir de cette dépendance. Mais elel était encore trop fragile pour admettre cette part de vérité,tout comme elel ne pouvait encore envisager que le pluralisme pouvait avoir droit de citer au pays des conduites dopantes...Qoui que?

[color=white]Tu aimes ton métier,et tu m'aimes, non...ce n'est pas sur le mêm plan ,mais tout aussi essentiel pour toi.....Tu comprends, maintenant?[/white]
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MessageSujet: Re: Après le chaos [Livre 1 - Terminé]   Après le chaos [Livre 1 - Terminé] EmptyDim 16 Jan - 3:50

Je ne pouvais vraiment pas lui promettre que tout irait bien et que j'allais finalement réussir à gérer tout ça. Je prenais mes décisions au fil des minutes qui s'égrainaient, et parfois, je les prenais parce qu'il n'y en avait pas d'autre à prendre. J'étais faible, terriblement faible, et depuis toujours j'ai été élevée dans l'idée qu'une vie, ça ne se construit pas tout seul. L'homme, s'il naît et meurs seul, ne peut ressentir le bonheur et jouir de la vie que s'il la partage. On vit en fonction des autres, pour les autres, et cet échange nous construit, nous élève, nous rend plus fort.
La famille pour moi est plus qu'un concept, c'est ma force. J'aime les miens, et depuis que je suis enfant je suis élevée dans ce concept de famille. Je devais ainsi trouver l'homme avec lequel je voudrais fonder la mienne, et ce que nous allions construire constituerait ma force, le but ultime de mon existence, ma raison d'être sur cette terre. Je m'épanouissait tellement dans ma vie, j'étais si heureuse que voir tout ça s'effondrer sans rien pouvoir faire m'avait complètement démolie, et je ne voyais vraiment pas comment reconstruire ce que j'avais perdu.

Comment vivre sans cet espoir qui avait toujours été le mien ? j'ignorais vraiment comment j'allais m'y prendre, mais j'ai pu explorer pendant une semaine ce que serait ma vie sans celui que j'avais choisi pour la partager, et j'avais été tout simplement plongée en enfer. Pourtant j'avais toutes les raisons d'être vaccinée ! Il me trompait, m'avait presque dit que le fait qu'un vampire m'ait choisi comme objet sexuel était une chance et que je devrais en être heureuse, sans compter tous ces mots crachés dans la colère et qui résonnaient encore dans ma tête, comme un mal de tête coriace qui ne voulait pas partir malgré tous les analgésiques qu'on pouvait prendre.
Oui, j'avais toutes les raisons de ne plus vouloir entendre parler de lui, mais mon amour était plus fort que la raison. On pouvait me dire stupide, comme ces femmes battues par leurs maris et qui restent... j'aimais qu'il me fasse du mal à croire... mais je préférais encore ça à devoir renoncer à lui.

Alors il ne me restait plus qu'à essayer, réintégrer le foyer, cet appartement que maintenant je détestais, et voir comment aborder les choses. Je pars vers l'inconnu, et je suppose que cette fois mon mari a compris la douleur qui est la mienne et essayera de prendre garde à ne plus me briser le coeur comme il l'a fait. C'est le seul espoir que j'ai... et encore, ça va juste me maintenir à flots, m'empêcher de couler, mais cela ne me rendra pas la vie heureuse que j'avais avant. J'étais perdue, vide, sans but, cassée... alors non, je ne pouvais rien lui promettre du tout.
Il voulait que je le guide, que je m'aime, que j'arrête de me perdre dans l'autre comme je le faisais... mais si je commençais à ne penser qu'à moi, j'étais perdue d'avance. C'est pour les autres que je me battais sans cesse, et je vois mal comment je pourrais m'aimer, plus maintenant. Il avait décrit un tel tableau de moi, un tableau que je n'arrivais pas à effacer de mon esprit. Un être égoïste, qui modelait l'autre à l'image de son idéal sans se soucier de ses envies et de ses besoins, qui gérait tout de A à Z jusqu'à en asphyxier son entourage, une femme coincée et rétrograde qui ne supportait pas l'évolution, une hystérique qui faisait d'un rien un tout... Je n'avais pas été à la hauteur pour le garder, il avait fallu qu'il cherche ce qui lui manquait dans les bras d'une autre, et voilà qu'en sus j'avais perdu toute dignité en m'offrant à un vampire, même si ça avait été par une manipulation honteuse, je l'avais néanmoins fait, je n'avais pas été assez forte pour l'empêcher. Non seulement je me sentais sale, mais je me sentais fade, sans intérêt aucun.



Tu savais très bien faire avant...


Oui, au risque qu'il me dise que les paramètres de notre monde avaient changé, avant il était ma source de bonheur, je me sentais importante à ses yeux, il se montrait amoureux, prévenant, attentionné. Aujourd'hui il se comportait presque avec moi comme si nous étions co-locataires. J'étais transparente, il ne me voyait plus, je ne ressentais plus dans ses yeux le moindre désir envers moi et pour avoir de l'attention, je devais la quémander.
Je crois que quand il a fait le comparatif de mon amour pour lui avec celui de mon métier pour que je fasse le lien, me semble-t-il, avec son amour pour moi et celui qu'il éprouvait pour Désirée, je l'ai regardé comme s'il avait perdu la raison. Rassurez-moi... il n'était pas sérieux n'est-ce pas ?



Ne compares pas les soins que j'apporte à ces enfants et mon envie de les aider à un acte aussi vulgaire qu'une partie de jambes en l'air avec une garce d'immortelle ! Ce que je fais est utile, me tromper avec elle ne fait que servir ton propre plaisir malsain ! Pourquoi t'obstines-tu à essayer de me faire croire que ce n'est rien du tout ? Peut être que ce n'est rien du tout pour toi... et alors dans ce cas c'est d'autant plus dommage. La fidélité fait partie de mes valeurs fondamentales, pourtant j'essaye d'en faire mon deuil. Je fais des efforts là-dessus pour accepter et c'est déjà un effort énorme, mais c'est inutile d'essayer de m'expliquer ce qui est inconcevable pour moi parce que je suis incapable de me donner à un homme que je n'aime pas profondément. Alors si tu veux que ça marche, arrêtes de me parler de cette saleté de suceuse de sang qui t'a complètement ravagé le cerveau !
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MessageSujet: Re: Après le chaos [Livre 1 - Terminé]   Après le chaos [Livre 1 - Terminé] EmptyDim 16 Jan - 10:16

Suzy avait toujours été une littéraire. Les psuedo sciences humaines qui, au fond, n'étaient que des chiméres destinées à placer ,à coup de réthorique fallacieuse, des concepts psuedo logiques et à portée générales sur des ressentis et des affects individuels totalement irrationels, par définition, faisaeint boiter son apparente raison dés qu'elel était confroontée à une situation non pré codifiée. Elle était victime oui... Tout le mon,de n'avait pas eu la chance d'avoir une homme sage comme papa pour le guider vers le savoir absolu qui permettait de relativiser,grave à la rigueur du raisonement pur auquel les mathématyiques pouvaient nous aguérir. Oui la vie n'était pas faite que de raison. J'en voulais pour prueve l'attachement intense et inaltérable qui était le mien pour cette femme qui, objectivement ne me correspondait en rien mais était un élément incontournable de mon tout néanmoins. Elle se parasitait elle même la vie avec ce sentiment des plus corrosifs qu'était la jalousie, comme un gosse inapte à discriminer pertinament voulant s'obstienr à additionner des prunes et des pêches ,parce que son monde sans nuance n'entends que la catégorisation fruit. Certe, en changeant l'énoncé pour déplacer la problématique, l'addition pouvait encore se préter à ce jeu. Suzy me reprochait d'adjoindre une sexualité en paralléle à la notre ,au liue d'entendre qu'il s'agissait de bien autre chose. Il s'agissait d'une relation. Les relations n'ajoutent ni ne retranchent rien les unes aux autres. Elles juxtaposent le produit de le combinaison des éléments que chacun des protagonistes mise dans le lien. Suzy, mon amour, aucune loi raisonable ne permet de multiplier les pêches et les prunees, ne t'en déplaise, à moins d'explorer le champ des croisements génétiques. Mais pour un brugnon réussi, combien de monstres hybrides sont sortis des laboratoires....Et encore la réussite est parfois discutable, car si le mulet est viable, il n'en demeure pas moins stérile, par exemple!
Mais là ou elle avit absolument raison, c'était lorsqu'elel refusait que mon lien avec désirée interagisse avec le notre. Du moins directement! Je m' étais rendu coupable d'hybridation intempestive en decloisonnant mes mondes avec brutalité. J'étais certe coupalbe, dans une certaine mesure, de ce choc terrible qui nous avbait ébranlé, mais en rien responsable, car la fatigue qui était mienne avait déclanché ce chaos funeste. Hors j'avais lutté, contre celle ci, lutté avec tous les moyens disponibles pour parvenir à rendre mon corps endurent et lui permettre de donner la force à mon esprit de vivre ces existances multiples pleinement. Avais-je négligé Suzy dans mes choix? Elel semblait le penser en tout cas, et ceci ,évidement ,attisait sa rancouer à l'encontre de mes relaztions intimes extra conjugales. J'avais cru qu'elel se contentait des choses simples que nous partagions, elel et moi. Un peu de riz, quelque baiser, des projets de vacances, un crédit pour l'auto,des déjeuners en famille....
Nous n'avions pas d'enfants mais elel était mére par procuration de centaines de petits en manque d'attention. Moi je ne voyais pas l'utilité de procréer pour ajouter une fourmis humaine sur la surface de cette terre dont l' équilibre de l'écosystéme était déjà gravement menacé par la surpopopulation humaine. Il y avait bien assez de petits d'homme abandonnés par leurs géniteurs a qui transmettre ce qui avait fait de nous l'une des espéces les plus puissantes, même si , à présent, cette surpématie était remise en question: Le savoir!
Mais peut être coyait elle que j'avais, par rapport à cette richesse qu'était la science, une attitude tésuarisatrice et stéérile, vu que moi, je ne transmettais pas
Manifestement, j'étais mauvais pédagogue, car le peu que j'avais voulu partager avait conduit Suzy au suicide... Ce mot était douloureux, mais je l'affrontai avec courage!

Crois tu que je pourrais me rendre utile auprés des enfants ,moi aussi. J'aimerais partager cet engagement magnifique qui est le tien dans la tranbsmission de ce qui fait que l'homme peut s'élever ,chaque génération, un cran plus haut
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MessageSujet: Re: Après le chaos [Livre 1 - Terminé]   Après le chaos [Livre 1 - Terminé] EmptyDim 16 Jan - 20:31

Je suis une femme de passion... et quand je me lance dans quelque chose qui m'est guidée par elle, alors dans ce cas je suis portée par son souffle. Cela me rend forte et dans ce cas je peux me battre comme une acharnée. C'est ce que j'ai fait quand j'ai décidé de devenir institutrice, j'ai travaillé encore et encore pour être la meilleure et que les portes des meilleures écoles me soient ouvertes, mais c'est aussi ce que je fais avec mon mariage. Depuis quelques temps, Hugh était devenu difficile à aimer. Je ne peux que le confesser, je ne sais vraiment pas pourquoi je m'accrochais ainsi alors que j'avais peu d'espoir qu'il redevienne un jour cet homme que j'ai tant aimé, que j'aime encore.

Bien sûr que je l'aime encore... l'idée de l'avoir perdu ne m'aurait pas mis dans cet état si ça n'avait pas été le cas. Je n'arrive plus à le suivre, ses mots me font sortir de mes gonds la plupart du temps, je ne le comprends plus, mais je l'aime encore comme au premier jour. Voilà pourquoi je me bats encore aujourd'hui, pourquoi je lui ai demandé de me ramener mon alliance, pourquoi je compte rentrer chez nous dès que je pourrai sortir d'ici, pourquoi je veux essayer de nous donner une chance, d'occulter tout ce qui me révulse. Parce que Hugh est une de mes passions, sans doute la plus importante, et que je veux me battre jusqu'au bout de mes forces, jusqu'à ce que je n'en puisse plus, jusqu'à ce que je tombe définitivement.

Pourtant les choses ne sont pas simples, loin de là. Sa nouvelle philosophie de vie me fait bondir, comme cette manière qu'il a de comparer l'amour que j'ai pour mon métier avec celui qu'il éprouve pour sa "Désirée". Cette mauvaise foi qu'il avait développée, sans doute pour se donner bonne conscience par rapport à moi me révulsait ! je ne pouvais m'empêcher de réagir avec véhémence, de lui exprimer ce que je ressentais, parfois avec des mots que je n'aurais pas eu d'habitude. Mais j'étais à bout, épuisée, effrayée de voir ce qu'on avait fait de lui, j'avais tellement peur qu'on n'y arrive pas...

Non, je ne pouvais pas concevoir son infidélité. Je lui étais totalement dévouée et je n'ai jamais pu lever les yeux sur un autre homme à partir du moment où j'ai décidé de lier mon destin au sien. Mon corps lui appartenait, je lui en avais fait don, ainsi que de mon âme et lui seul pouvait en disposer. Pour moi c'était ça le mariage, se donner complètement à l'autre, décider de n'appartenir qu'à une seule personne. Je ne me sentais pas en manque, frustrée par le fait de n'avoir que lui comme amant, il me suffisait amplement, et puis je ne pouvais pas imaginer une quelconque activité sexuelle sans y mettre une part de mon âme, sans qu'il y ait de l'amour derrière.

Je n'arrivais pas à me faire à l'idée qu'une autre le touche, qu'il embrasse sa peau, qu'il la caresse, la pénètre, en jouisse. Toutes ces choses n'appartenaient qu'à moi et je ne voulais pas les partager ! Oui, j'étais égoïste sur ce coup là, peut être, mais il était MON mari, il m'avait donné son nom, nous nous appartenions et aucune tierce personne n'avait le droit de venir s'immiscer entre nous, aucune femme, aucun homme. Cette manière de réagir était peut être rétrograde dans ce nouveau monde qui était le sien, mais c'était ma manière de penser. Moi je le refusais ce monde. Je n'avais rien demandé. Ces vampires existaient, fort bien, mais ils n'avaient pas le droit de venir bouleverser notre manière de vivre et de penser, de se servir de la sorte et de détruire la vie des gens !

Je ne voulais plus qu'il me parle de cette saleté de vampire qui le faisait fantasmer, encore moins qu'il continue d'essayer de me faire croire que tout ça était normal, que je n'avais pas à en souffrir, qu'il ne l'aimait pas comme il m'aimait moi. Evidemment qu'il ne m'aimait pas comme il m'aimait moi... Elle, il la désirait, il la voulait, il était capable de foutre en l'air son mariage juste pour pouvoir continuer à coucher avec elle ! Moi il ne me voyait plus, me négligeait. J'étais devenue la bobonne qui lui faisait à manger, l'épouse dont il était déjà lassé. C'est vrai, il ne nous aimait pas de la même manière. Il avait besoin de moi parce que j'étais la seule à faire pour lui ce que les autres ne feraient pas.
Je doute que Désirée passe son temps derrière les fourneaux dans le seul but de lui faire plaisir, qu'elle nettoie son linge et veille à son bien être perpétuellement.



Je ne suis même pas sûre d'avoir encore mon travail. Cette semaine on m'a dit que je faisais peur aux enfants...


J'eus un sourire ironique.


Et puis je ne sais pas si je peux continuer. Si ces paroles que j'entends sans arrêt ont vraiment été prononcées par ce vampire, j'ai peur qu'un jour il s'en prenne à eux.


Je glissais ma main dans la sienne comme pour trouver un peu de réconfort.



Je ne sais plus quoi faire...
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MessageSujet: Re: Après le chaos [Livre 1 - Terminé]   Après le chaos [Livre 1 - Terminé] EmptyDim 16 Jan - 23:29

J'essayais d'assimiler une fois encore la profondeur de la déchirure que son entrée brutale dans la réalité actuelle avait pu induire en elle. Mais le terme de déchirure était il encore approprié? Som monde avait tout bonnement éta totalement pulvérisé, puisque mêm son travail qui tenait plus du sacerdove que du simple emploi était remis en cause par les évènements. Je la sentais si perude de n'avoir plus aucune certitude auquelles se raccrocher., que son désaroi un instent faillit m'emporter avec elle dans les courants de baîse qui vous noient en vous condamnat a tourbillonner loin du rivage qu'ils ne vous laissnt jamais regaganer avant l'épuisement. Seuls les nageurs expérimentés en réchappaient. J'avais la prétention de me debrouiller en eaux troubles, mais aurais-je la force de nous sauver tous deux. Je le voulais, en tout cas, aussi fort que j'avais voulu l'épouser. Je le voulais de toute mon âme et de tout mon coeur. J'avais dit oui pour le meilleur et pour le pire. Je n'envisageais pas un instent de renier cet engagement que je prenais, chaque jours lorsque je me reveillais au petit matin contre son tendre corps encore endormis. Oui je voulais continuer à me reposer à ses côtés, à manbger en sa compagnie. Oui je voulais lui rendre sa joie de vivre, son dynamisme, sa naiveté, mee quoi que, cela sembla compromis, mais du moins sa légèreté et sa foi en l'avenir!

Suzy, je ne te laisserai pas te perdre,jamazis tu entends. Quoi que tu en pense, et quoi que tu croies avoir compris dans les expliquations que j'ai pu tenter de te fournir, tu es mon épouse, celle qui me compléte. Sans toi ,je suis un être inachevé. Personne ,quelle que soit sa nature ,ne saurait te remplacer. Tu es indispensable, vitale ...Et je refuse de te perdre

Mais entre tendre la main a un naufragé abîmé dans la tempête et avoir la force de le ramener sur la terre ferme, il y avais un décallage que je n'étais pas certain de pouvoir compenser. Elel avait besoin de solution, d'aide, et celles que ma raison me dictaient comem étant des chemins d'évidence semblaient d'avantage l'emporter vers les fonds abîssaux qu'elel redoutait tout en les appelants, paradoxalement, de ses vouex a coup de calmants ingurgités en doses massives. Il fallait à Suzy des chose simples, épurée de toute les subtiles nuances que j'affectionnaient . Des cheminements logiques en porte "OU" et non en "Non/ET" . certe cela semble equivalent, et peut parraitre l'être selon les écritures combinatoires, sauf que cela implique d'explourer les possibliltés offertes par le "ET" avant de les refuter pour aboutir au choix final, si tel est la finalité. Or pour simplifier, il fallait du "Ou" exclusif, seul opératuer permettant l'unicité simple de la solution. Ou elel , ou désirée. Ou désirée, ou Andrea...
Oui ,Simplifier m'obligeait a quitter le systéme paradoxal dans lequel j'avais trouvé ma grisante forme d'équilibre dynamique me permettant de progresser. Mais aucune position de Ou exclusif n'était envisageable dans ce domaine en ce qui me concernait. J'étais trop impliqué avec chacune pour me retracter.j'atyais dans le diamétralement opposé, et tout aussi exclusif "ET". L'impasse logique était flagrante. Il ne me restait plus que le terrain flou dans lequel j'avais moi même toutes les peines du monde à m'orienter des émotions et de la psyché.
Je pouvais essayer de rétablir sa confiance et son estime d'elle même par quelque conditionnement inspiré de la PNC. Je répugnais l'usage de ces techniques manipulatoires, mais l'urgence thérapeuthique eut fvite raison de mes scrupules éthiques. Le management moderne s'inspirait grandement de cette psychiatrie d'avantage assimilable au dressage qu'a une véritable cure d'âme, et leur efficience était avérée. Pourquoi ne pas m'essayerr au coaching avec elle,renforc çant les vérités qui pouvaient la soutenir et amenuisant jusqu'à les taire si faire se pouvait celles qui d'avantage encore l'éloigneraient du rivage qui lui était famillier.


Mon amour, moi je sais que personne mieux que toi n'est capable d'aimer et de protéger un être vivant faible et en demande d'amour pour avancer serein vers l'avenir. On pourrait peut être adopter un enfant? Je me moque de l'avis de ta hierachie ou des menaces que l'on fait peser sur toi. Je ne crains pas de procalmer ainsi que je suis pret a confier mon enfant, mon avenir, a Suzy Swing, épouse Tannene, femem aimante ,et responsable, douce et delicate, intelligente et delicieusement seduisante
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MessageSujet: Re: Après le chaos [Livre 1 - Terminé]   Après le chaos [Livre 1 - Terminé] EmptyLun 17 Jan - 22:28

Je voulais tellement le croire... Après tout, c'était ma seule option de survie, y croire. Mais j'étais tellement épuisée par les pensées qui avaient afflué dans mon cerveau sans jamais vouloir le laisser en paix cette dernière semaine que je ne parvenais plus à percevoir les parcelles de vérité où elles se trouvaient. Parfois je retrouvais mon Hugh, celui que j'aimais tant, et parfois j'étais face à un étranger qui débitait des paroles irraisonnées. Dans ces cas là, il me faisait presque peur... je pouvais l'imaginer ouvrir la porte à un vampire et lui dire de se servir... J'avais parfois fait ce rêve, et peur mêlée au profond désespoir de cette trahison me laissait toujours un goût métallique dans la bouche.
J'avais du mal d lui faire totalement confiance. A le savoir si prompt à combler les moindres désirs d'une femelle vampire et à vanter les bénéfices qu'il tirait de leur liaison, à le voir si sûr de lui lorsqu'il me disais chanceuse d'avoir été choisie par l'un d'eux, je me demandais jusqu'où allait son allégeance pour eux, me disant que c'était certainement bien plus loin que son allégeance envers moi.

Mais je rejetais cette idée, parce que je ne pouvais pas avoir peur de mon mari. C'était inconcevable, pas si je voulais sauver mon mariage. Et je le voulais, je le voulais vraiment. La situation était déjà assez compliquée comme ça, je devais vivre entourée d'assez de dangers sans avoir à en ajouter à la liste. Il fallait que je laisse de côté toutes ces choses qui me faisaient penser au pire, essayer de récupérer les bribes de bon que je percevais parfois. Comme sa présence ici... Que faisait-il là s'il n'avait pas encore un soupçon d'amour pour moi ? Il aurait pu partir depuis longtemps...
Rien ne l'obligeait à me demander de revenir à l'appartement et pourtant il l'avait fait. s'il me disait bien souvent des choses horribles, il essayait malgré tout encore de me persuader de son amour, du besoin qu'il avait de moi. Je le savais terriblement influencé par cette substance qu'il avalait, par cette relation qu'il avait avec cette vampire et tout ce que ça impliquait. Mais si le Hugh que j'aimais était encore un peu là, s'il pouvait de temps en temps refaire surface pour m'insuffler un souffle de vie, alors peut être que je pourrais tenir bon, avancer malgré le vide qu'il y avait autour de moi.

Il ne cessait de chercher des moyens de me prouver son attachement. Et là il m'avait demandé si peut être il pouvait lui aussi donner de son temps pour les enfants... Mais quel temps pouvait-il trouver ? A moins qu'il ne parlait d'autre chose, des choses qu'il pouvait faire à distance sans trop se mouiller ? Je ne sais pas ce qu'il voulait faire exactement... tout ce que je savais, c'est que c'était légèrement compromis, parce qu'il y avait des chances que j'ai perdu mon boulot. Vu ce qui s'était passé cette semaine, mon séjour à l'hôpital maintenant, ils n'allaient pas voir ça d'un bon oeil pour s'occuper d'enfants fragiles.
Mes pauvres enfants... je ne voulais pourtant pas les abandonner. C'est vrai je n'ai pas été à la hauteur pour eux cette semaine mais ils sont le seul lien innocent qu'il me restait. D'un autre côté, j'avais peur que ce vampire ne leur fasse du mal.

Dire que j'étais perdue était un doux euphémisme... Et pourtant je me suis accrochée aux mots d'encouragement de Hugh, et j'avais l'impression de retrouver un peu mon chez moi. Pas cet appartement dans lequel nous vivons, mais cet espace réduit entre ses bras où je suis allée trouver refuge. J'y suis restée de longues minutes, essayant de vider mon esprit, me replongeant il y a un peu plus de trois dans de ça, alors que je faisais un stage dans ce même hôpital et que je l'avais vu pour la première fois, assis dans sa chaise roulante avec la mine déconfite. Il ne m'avais pas encore remarquée alors, et il était tel qu'il était au naturel, sans son jeu de séduction qu'il a immédiatement embrayé quand je suis rentrée dans son champ de vision. Je l'avais regardé de longues minutes son visage triste et il m'avait touchée. C'est sans doute pour ça que j'ai fini par le laisser m'approcher, parce que j'avais entraperçu celui qu'il était réellement alors qu'il ne jouait pas encore un jeu. C'était il y a si peu de temps... et ça me semblait si loin. Pourtant je retrouvais un peu de ça en cet instant. Un moment simple où je m'abandonnais, où je vidais mon esprit pour pouvoir retrouver ces moments perdus qui me manquent tellement.

J'ai relevé la tête pour le regarder quand il a recommencé à parler, brisant cet instant précieux. Adopter un enfant ? Ma première réaction fut de pense "Mais pourquoi adopter, je suis capable de porter un enfant !". Je me souvenais quand ma mère a porté Annabelle, et puis David. Ses mains qui caressaient son ventre tendrement, ses éclats de rire quand elle les sentais bouger, cet émerveillement qu'elle avait sur le visage quand elle revenait des échographies. Pour moi porter son enfant était un privilège, et je rêvais tellement de porter le nôtre un jour...
Et puis j'ai pensé plus loin... Naturel ou adopté, nous ne pouvions pas nous le permettre, certainement pas dans la situation actuelle.



On ne peut pas faire ça... c'est bien trop dangereux. Nous sommes entourés de dangers Hugh, et ils pourraient bien utiliser cet enfant contre nous... Que se serait-il passé dimanche dernier s'l y aait eu un enfant dans l'appartement ? Ces êtres sont sans pitié... On doit renoncer à fonder une famille... Même ça ils me l'ont pris !
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