Sujet: Re: Après le chaos [Livre 1 - Terminé] Mer 19 Jan - 23:18
Puet être ,effectivement, n'étais-ce pas la meilleur idée qui fût,Mais j'aurai tellement voulu pouvoir redonner de la lumiére à son pauvre sourire éteint, de la couleur à ses joues fannées. J'essayais de trouver une element fort pour la motiver à rester, à ne pas m' abandonner. Quand on avait goûté à l'amour qu'elle savait donner, on ne pouvait s'en passer. Polyaddictif, moi? Sans doute,et aprés? Qui n'av&it pas ses addictions? Les miennes, certe, sortaient quelque peu des sentiers battus, mais elles avaient autant de boblesse et peut être plus de pertiance que la plus part de celles des moralistarteurs concervateurs et rétrogrades qui s'arrogaient le droit de me morigéner! J'étais tout aussi aptes qu'eux à aimer, si tant était que l'on doive concidere l'amour ome un absolu, dans cet univers ou plus que jamais, force était de consatater que le relativité était la plus plausible des hypothéese en matiére de savoir. Mais ,en admettant ,pour ne pas déplacer les débat sur un terrain qui aurait risqué de dérouter ces autoproclamés braves bien mal pensants, en vérité,que l'amour soit au dela de toute autre necessité, l'appogée du bien, je pouvais , en toute legitimité, me concidérer comme un homme bon. J'aimais Suzy avec une infinie tendresse. Je souffrais sincérement de son mal être. J'en souffrais tant ,d'ailleurs que je faisais tout ce qui était en mon pouvoir pour y mettre fin. Oui ,je ne faisais pas dans le conventionnel convenu de la compassion mievre et cruese. Je ne me répendait pas en d'interminable jérémiades insipides pour la peindre . Je ne faisais pas de litatanie concernant ses affres pour rendre hommage u au bon sens populaire, cette surte de nouvelle entité à aduler faute de quoi on était un paria, un hér&étique. J'essayas ,moi de trouver une issue pragmatique et viable pour elle. Evidement qu'il m'en coutait de lui dire de profiter de l'opportunité qui s'était offerte à elle. Je savais que cela signifierais sacrifeir du temps et de l'attention a un autre que moi. Mais ,en tout état de cause, s'il était vampire et avait décié de prendre, le seul moyen de l'e nempêcher était de le tuer...Et je ne pouvais pas encore le faire. Je le fairais, puisqu'elel n'était pas en mesure de s'adapter à cette nouvelle donne. Je le fairais cxar c'était la suele issue à son cuachemanrd, compte tenu de son incapacité à changer de position au sujet des relations avec nos cousins ,bipédes intelligents. Je ne lui envoulait pas, au fond,alors que son attitude, déraisonabler, objectivement, nous acculait à prendre des risques concidérables,et reduisaient nos probabilités de reussite à une estimation proche de zero. Mais j'aimais assez Suzy pour commettre cette folie le couer léger. Tu as raison ... Peut être,Suzy...Mais comment puis- je t'aider à mieux aller...Je cherche, je lutte. Tu es si...déraisonable,qu'il est dur de te suivre, tu sais. Mais par amour je le fairai, de toute mes forces et de tout mon coeur, j'essayerai de ne pas te perdre! Peut être qu'en attendant, un weeck end à la campagne serait judicieux, dés qu'elel serait sortie d'ici. Nous pourrions aller chez mes parents. Elel les aimait bien et eux l'adoraient. Nosu inventerions quelque maldie pour espliquer les traits tirés de suzy...ou mieux des soucsi professionnels, ce serait parfait. Je respecterais sa volonté de garder secréte cette funeste perte de l'envie de vivre qui l'avait saisie. Je ne la blamais pas, en un sens d'avoir pris cette décision temeraire qui est d'aller sciement affronter le seul ennemis de qui on sait ne jamais pouvoir triompher: La Mort. Mais j'aurais été inconsolable qu'elel arrive au bout du combat. Ma vie eut été brisée. J'aimais assez Suzy pour ne mêm pas songer à lui faire griefd'avoir faillt me tuer en mêm temps qu'elle. J'espérais juste qu'elel ne recommencerait pas,car ,quoi qu'ell puisse en dire, je trouvais que la vie pouvait être merveilleuse, si suelement on savait la regarder sous un angle favorable. les points de vue, encore un element eminament relativisable....
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Sujet: Re: Après le chaos [Livre 1 - Terminé] Jeu 20 Jan - 8:49
Déraisonnable ?
Je suis déraisonnable... vraiment ? Parce que j'éprouve de la difficulté à imaginer qu'un vampire me prenne pour un jouet sexuel ? Parce que je n'arrive pas à envisager qu'en plus de ça mon mari passe son temps dans les bras d'une autre ? Parce que je considère qu'il serait trop dangereux pour un enfant d'être élevé dans un tel environnement ? Pourquoi suis-je déraisonnable ? Pour tout cela à la fois ? Non, je n'arrive décidément plus à le suivre... Par moments je le retrouve, et la seconde suivante j'ai face à moi un être froid qui semble avoir reçu le lavage de cerveau le plus efficace qui soit. Ca doit être ça d'ailleurs... un peu comme ces gens qui entrent dans des sectes et en arrivent à rejeter leur famille ou à offrir leur propre fille adolescente à leur gourou. Il en était arrivé là, il trouvait normal de m'offrir, il trouvait déraisonnable que je veuille rester maîtresse de mon corps et décider à qui je l'offrais.
Et que pouvais-je répondre à cela ? Cette attitude était tellement abjecte et farfelue à la fois que par moments je m'attendais à voir sortir un tas de gens cachés dans tous les recoins de la pièce qui crieraient "SURPRISE !!! C'était une blague Suzy, on t'a bien fait marcher ! Tu ne penses quand même pas qu'Hugh était sérieux ! Enfin c'est du non sens !"... Oh oui, c'était du non sens, du non sens total et pourtant j'étais en plein dedans. Et il m'assénait ses certitudes avec tellement de convictions que j'en arrivais parfois à me demander si je tournais rond. Evidemment que je tournais rond... Je suis restée la même, c'est lui qui a changé. Bien sûr, tout être évolue, et je ne suis pas contre le principe, je ne suis plus la même qu'il y a 5 ans, je serai encore différente dans 5 ans, si tant est que je sois toujours en vie... mais là ce n'était plus de l'évolution, c'était de la transformation pure et simple. Je ne savais pas ce qu'il avait avalé, j'ignorais totalement quel traitement il avait subit pour devenir ainsi, mais moi j'étais encore Suzy, je ne m'étais pas encore vendue, je ne m'étais pas encore perdue. Non, j'ai perdu tout le reste, mais moi, je me reconnais encore.
Avoir un enfant était devenu complètement inenvisageable. Le porter encore moins que tout le reste, pas avec les attaques que je subissais, mais même adopter... Quel environnement allions-nous lui offrir ? Il était trop engagé avec les vampires, cet enfant pourrait devenir un otage de leurs menaces pour obtenir de lui ce qu'ils voulaient... et ça c'était sans compter sur celui qui était devenu mon cauchemar et qui n'hésiterait certainement pas à le tuer sans merci. Comment envisager un seul instant de fonder une famille dans ces conditions ? Moi en tout cas je ne pouvais pas.
J'avais juste répété ce mot, comme si je n'arrivais pas à croire que je l'avais entendu, comme si, forcément, il devait y avoir une erreur quelque part. Mais vous savez quoi ? Je n'avais même plus la force de me mettre en colère, ni d'argumenter, ni d'expliquer ce qui n'a pas à être expliqué, ni de me rebeller. Non, je n'avais plus la force. Il allait falloir que je m'y fasse... avec toute la force de sa conviction, il était persuadé que j'étais dans le faux et que lui avait tout compris... L'envahisseur nous était supérieur, alors on devait courber l'échine et le faire avec le sourire. Vous allez dire que la comparaison n'est peut être pas heureuse, mais c'est comme s'il y a 70 ans, personne ne s'était battu contre les armées allemande et leurs alliés, si les gens n'y avaient pas cru, nous aurions perdu notre liberté. Et puis aujourd'hui il n'y avait plus d'animosité avec les ennemis d'autre fois. Je n'avais rien contre les vampires à la base, mais je n'acceptait pas qu'ils imposent leurs lois dans la terreur, et je dois bien dire que les rares expérience que j'ai avec cette race ne les servent pas...
C'était devenu difficile de l'aimer... et pourtant je l'aimais encore. Je trouvais incroyable qu'il puisse me dire dans une même phrase que je suis déraisonnable de ne pas plier devant les buveurs de sang et ne pas m'offrir en offrande à eux, et qu'il m'aimait et voulait tout faire pour ne pas me perdre. Cette dualité était déstabilisante, et le peu d'amour qu'il lui restait me donnait envie de me battre pour le retrouver. encore fallait-il que j'ai la force de le faire... et que je trouve le moyen d'y arriver. Je ne pouvais rien faire contre mon destin, ça je l'avais bien compris. Je laisserais ce vampire me prendre ce qu'il voulait, au point où j'en étais de toutes façons, je ne pouvais plus perdre grand chose... ma vie me semblait devant moi un enfer où je devrais évoluer, mais je savais que j'aurais beau me battre contre ça, c'était perdu d'avance. Tout comme je ne pouvais pas me battre contre Hugh et ses idées saugrenues. Alors j'ai juste levé les yeux vers, lui, j'ai tenté une amorce de sourire, en commandant à mes muscles pour une fois de m'obéir ne serait-ce qu'à moitié...
Tu sais... tu es difficile à suivre aussi Hugh Tannen...
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Sujet: Re: Après le chaos [Livre 1 - Terminé] Ven 21 Jan - 9:41
Biensur, il serait délicat de reconstruire une autre vie à Suzy,d'autant plus dé"licat qu'elle ne parvenait pas encore à faire le deuil de celel qu'elel croyait éternelle et qui était à présente révolue. Si pareil entêtement à s'accrocher en vains à l'obsolescence avait tendance à m'insupporter chez les autres, chez elle cela me blessait. Je ne supportais pas qu'elle souffre. Sans doute était-ce parce que Suzy était celle qui avait su m' appaiser et me rendre la vie si douce que j'avais presque fini par m'endormir pour l'éternité dans son cocon de Vair. Mais si le capiton était de fourure, la coque de cet univers était de verre, et elel venait d'éclater, telle une verriére grélée par une giboulée rageuese et implacable. L'air extérieur pénétrait dans la vérandah douillette ou elel aurait aimé tout sa vie hiberner en ma compagnie. Mais moi, je n'étais pas resté au chaud, j'étais sorti, pendant son somiel, bravant le froid, pour dévouvrir les paradis blancs des creatures au teint blafard. J'étais pret au choc thermique mais elle, elel se trouvait désrmée ,glacée de peur face à cet univers inconnu qui subitement pénétrait en elle. Elel était dans la lutte, le rejet, certe par meconnaissance, sans doute, mais peut être aussi parce que celui qui l'avait élue comme pomme de sang n'avait peut être pas su, ou voulu, le faire avec une certaine forme de respect comme Désirée l'avait fait avec moi, viellant somme toute aussi à mon bien être, créant une relation de véritable échange, malgré l'apparente froideur de nos rapports. Il me fallait réchauffer l'âme ,le coeur et le corps de Suzy, Mon ange gardien aux cheveux d'or. Notre force, à nous les humains résidait dans la solidarité. Je devais aessayer de faire le point avec elle pour que nous puissons faire front ensemble. Elle acceptait notre union, à nouveau, puisqu'elel vouliat remettre son alliance. Il nous fallait étudirer totu d'abord comment la protéger[/i]
Suzy, mon amour, Je t'aime et nous allons nous battre ensemble. Nous aloons trouver la faille qui te permettra de te protéger des crocs que tu refuses. J'admets que tu ne veuilels pas de cette creature. Tout d'abord, elel ne peut se déplacer que la nuit. Je fairai en sorte que tu ne sois jamais seule une fois le soleil couché. Ensuite, elle ne veut pas ta mort. Elel t'as bue, certe, les stygmates de ton cou en sont la preuve indiscutable, mais elel t'as aussi fait t'abreuver à elle. Je l'ai vu dans tes yeux, dimanche denrier, même si sur le coup, je n'ai pas su décrupter corrrectement la lueur qui embrasait dtes pupilles. Il menace les enfants, te donant l'impression que tu serais responsable s'il leur arrivait malhuer. Mais n'oublies pas que de toute façon, s'il voulait les agresser personne, à part peut être les combttants de HCV, ne pourrait l'en empêcher. Ne céde pas à ce chanteg et laisse moi te protéger
J'avais envie qu'elel revienne vite à la maison, que son sourire reprenne la place qui était sienne, sur son doux visage . Non je ne laisserais pas détruire mon bohnuer sans lutter. J'avais confiance en moi, et je comptais à la fois sur Andrea et sur Désirée pour m'aider à détourner de sa proie cette créature toxique pour Suzy. Je le tuerais s'il le fallait. Mais cela, il était préférable que Suzy l'ignore,. Je ne voulais pas ajouter à son truoble déjà conséquent en lui laissant entrevoir quelque danger supplementaires. Elel était autant terrorisée que dégoutée par son maitre de la nuit. Le peur est un neuroleptique des plus puissants, et il fallait que nous utilisions au maximum de leurs capacités nos cellules grises pour contrebalancer le deficit de force physique qui était notre. En inventant le levier, grâce à son esprit, donc, l'homme avait su dépalcer des montagnes. Nous suarions vaincre le boureau de Suzy si nous utilisions notre intelligence à bon escient. Il nous fallait donc rester totalement maitres de nous, du moins tendre vers l'optimisation de cette maitrise, afin d'accroitre nos chances de victoire
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Sujet: Re: Après le chaos [Livre 1 - Terminé] Ven 21 Jan - 19:15
Ma vie prenait un tournant. Il était temps que je m'y fasse, rien ne serait plus jamais comme avant... Après pour accepter, ça allait être une autre histoire. On ne sait jamais de quoi va être fait son avenir, mais là, c'était le monde qui m'entourait que je ne connaissais plus ! Tout était devenu inconnu, jusqu'à mon propre époux que je ne reconnaissais plus. Et je n'ai rien vu venir, rien du tout... J'essayais pourtant de me remémorer des souvenirs, mais j'avais beau retourner tout ça dans ma tête, je ne voyais aucun indice qui pouvait m'avoir fait tilter avant. Tout était arrivé si soudainement... j'ai tout reçu d'un coup et il fallait maintenant que j'accepte de revoir les bases fondamentales de ma vie, de mon éducation, de mes limites.
Reprendre ma vie en main, accepter des changements qui transforment totalement mon quotidien, y inclure la violence, la tromperie, la soumission, l'endoctrinement, la drogue... Et quoi d'autre encore ? Je ne me faisais pas d'illusions, j'allais certainement faire encore de nouvelles découvertes. A quel point Huh était-il impliqué ? Il semblait être vraiment bien au fait de tout ce qui concernait les vampires... Moi qui pensais qu'il ne les côtoyait pas, j'étais tombée de haut ! je crois qu'il va falloir que j'apprenne à le connaître à nouveau. Il est tellement différent que c'est comme si je refaisais sa découverte depuis le début, quand je ne savais encore rien de lui. C'était un sentiment assez étrange, et effrayant. Qu'allais-je découvrir ? Comment était ce nouveau mari qu'il me fallait envisager ?
Seigneur, pourvu que les gens autour de nous ne se rendent compte de rien ! Non seulement j'avais honte de la nouvelle condition qui était la mienne, mais je savais que c'était dangereux. Moins ils en sauraient, mieux c'était. Une sacrée comédie que j'aurais à jouer pour ne pas attirer les soupçons ! Les gens avaient tendance à lire en moi comme dans un livre ouvert, j'étais incapable de garder pour moi mes émotions. Ca allait être difficile, terriblement difficile. En tout cas, ce qui était certain, c'est qu'il valait mieux que je ne voies pas ma soeur dans les prochains jours. Alors elle, c'était comme si elle pouvait entrer dans mon esprit et le fouiller ! Pour tout dire, elle n'avait jamais aimé Hugh, et elle a passé un temps infini à essayer de me convaincre de ne pas l'épouser. Pour lui il n'était pas fait pour moi, elle le voyait avec une fille plus sophistiquée, elle disait qu'il se lasserait vite de moi, qu'il allait me faire souffrir. Mais je lui ai demandé, à elle qui pouvait si bien me sonder, si elle n'avait pas senti que je me sentais particulièrement épanouie et heureuse depuis notre rencontre. Elle n'a pas put nier... et elle n'a plus jamais insisté.
J'ai levé les yeux avec un petit regard inquiet quand il a parlé de ses projets pour assurer ma défense. Oui, c'était inquiétant, parce que j'avais le sentiment profond et inexpliqué que ce vampire était très puissant. je ne voulais pas que des gens meurent à vouloir me protéger. Si je devais me soumettre pour éviter des morts, je préférais me sacrifier, jamais je ne me pardonnerait qu'un drame se produise parce que je n'avais pas eu le courage d'affronter mon destin.
je vais... essayer d'apprendre à gérer ça, c'est bien trop dangereux de se rebeller...
je pousse un soupire et fronce les sourcils, quelques pièces évidentes se mettant en place suite à ce qu'il m'a dit. Les vampires ne peuvent se déplacer que la nuit... pourtant...
Dimanche dernier... nous étions levés tous les deux quand tu as reçu ce coupe de fil et que tu es parti. Je n'avais pas cette marque n'est-ce pas ? Je semblais aller bien, non ?
Enfin j'étais passée à la salle de bains et il me semblait que si j'avais eu quelque chose au cou, je l'aurais vu ! A moins qu'il n'ait fait en sorte que je ne voies rien ?
quand j'ai réalisé... Enfin quand j'ai repris mes esprits sur le sol du salon... il faisait encore jour. Ca commençait à décliner, mais le soleil n'était pas encore couché, j'en suis certaine. Je n'ai pas allumé la lumière, je me suis changée, j'ai caché les vêtements souillés et j'ai nettoyé le sol... Le soir venait à peine de tomber quand je suis allée m'asseoir dans le fauteuil pour attendre ton retour. Comment est-ce qu'un vampire aurait pu sortir le jour ? Tu crois que c'est une mise en scène pour me brouiller l'esprit et qu'en fait l'agression a eu lieu à un autre moment ?
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Sujet: Re: Après le chaos [Livre 1 - Terminé] Sam 22 Jan - 1:03
Suzy était quelqu'un de franc ,de simple, de sans détours. Intelligente, certe mais candide. Si elel affirmait n'avoir pu rencontrer son agresseur que de jour, cela modifiat clairement la donne. J'envisageai un instent qu'il se soit enduit de cette nauseabonde pâte gluante qui empestait le goudron pouvant protéger l'épiderme fragile des vampires contre les UV devastateurs. Mais aucun odeur suspect ne flottait dans l'appartement. Le plus plausible restait donc la thése de l'enlévement. On l'avait certainement conduite dans quelque cavea uà l'abrit de la lumiée du jour pour ...abuser d'elle. Il me fallait admettre cette réalité, hélas! Ce n'était pas tant de m'être dans un premier temps fourvoyé à propos des intentions de son....violeur qui me chagrinait. J'avais suivi la piste qui ,expérimentalement, m'avait parrut la plus probable. J'avais eu tord. Se tromper n'est somem toute pas dramatique,l'essentiel étant de le reconnaitre sans s'enferrer. Certe il m'avait falut du temps pour l'admettre, mais il fallait, à ma décharge, prendre en compte l'esprit parfois obtus et borné dont Suzy faisait montre,non obsatant ,je le répète, son indénaible intelligence.Non ce qui me peinait, c'était que l'on ait fait violence a une femem aussi douce et respectable qu'elle. C'était mal. Je ne l'admettais pas. Et même si j'interiorisait totalement ma colére, j'étais révolté. Ce n'était pas une insurection de propriétaire bafoué. Elle avait beau concidérer qu'elle se donnait corps et âme à moi, je préférais voir plutot dans ses actes d'amour une offrande de tendresse, d'estime et de bienveillance qu'un abandon. Suzy n'était pas une chose que l'on s'approprie, pour moi. Mêm désirée, bien que jouant sur ce regisre là dans nos relations, ne ressentais pas au fond ce sentiment de possession qui m'avait toujours semblé détestable. Non c'était l'honeur d'un femme droite et intégre bafoué qui me mettait dans cette position de haine froide et sans pitié pour cet être abject qui lui, justement s'arrogeait le droit de propriété. Certe, je pouvais lui trouver des circonstance attenuantes en me disant que c'était dans sa nature, objectant avec quelque mauvaise complaisance pour la faiblesse sur le même plan que ce que je pouvais le faire aux végérariens culpabilisateurs qui partaient de leur couplets d'empêchuers de savourer un steack en paix à propos de l'asservissement de l'animal à l'humain. J'avais essayé cette fallacieuse réthorique pour tenter de rendre la chose plus acceptable, moins ignoble du point de vue de la perception, à Suzy...Mais si elel l'acceptait en temps que mangeuse de viande, elel l'acceptait moins en temps que victime de suceurs de sang. Paradoxe de l'affect perturbant la rigueur du raisonement. Dissonance cognitive classique comme disent les psychologues voulant absolument vêtir d'un lustre factice les approoxiamations empiriques des sciences humaines pour les placer sur le mêm pied d'estalle que les sciences exactes. Non cet individu me revoltait...et touché dans une chaire si proche de la mienne que j'en venais presque à ressentir moi même la douleur de ses crocs, je commenc çais à me sentir plus d'empathie pour tout animal victime de curauté. Ce que l'intellect n'avait su vaincre, l'affect semblait d'une certaine maniére en venir à bout. Je concédais ce point à la non science,qui avait le mérite de sortir du déterminisme biologique le vivant. La pression douce des doigts angoissés de ma délicate Suzy me tirérent de mes elucubrations pour me rappaler qu'il devenait urgent de resoudre le probleme concret qui était le sien. La protéger[/i]
[b]As tu souvenir de qui t'as enlevée,car tu n'as pu être mordue en plein jour. Forcément, un humain au service de son maitre aura rapporté la proie que tu était à ses yeux dans un lieu ou celui ci pouvait agir, à l'abrit des rayons mortels du soleil
Je savais que cette pratique était courante. N'avais-je pas moi même rabattu Alexa vers une connaissance de Désirée. Enfin je l'avais fait avec totu de même le consentement de ma collaboratrice qui fretillait d'escitation à l'idée de dépasser ses propres tabous. Je doutais que Suzy ait été dans ce type d'acceptation, à moins d'avoir été manipulée, évidement...
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Sujet: Re: Après le chaos [Livre 1 - Terminé] Sam 22 Jan - 2:59
Je me rendais compte que décidément, j'étais à mille lieue de connaître ce nouveau monde dans lequel je devais maintenant évoluer. Rien, je n'y connaissais rien du tout. Je venais d'une tribu reculée qui a toujours vécu en total autarcie et qu'on balance du jour au lendemain en plein milieu de la civilisation moderne. J'avais absolument tout à apprendre, et si les moeurs qui y étaient pratiqués ne me convenaient pas, et bien j'avais intérêt à faire avec parce que le monde ne changeait pas pour mieux convenir à un individu, même s'l s'y sent malheureux. Je ne voyais pas s'il était possible de trouver dans cet eldorado une part de bonheur auquel je pourrais m'accrocher. Pour l'instant, je m'agrippais à mon mariage, que j'allais essayer de sauver autant que je le pouvais, et en me fixant à ce but, j'espérais que je pourrais occulter autant que faire ce peut le reste. Quoique je ne me faisais pas d'illusions... comment occulter ? Comment oublier ? Ce n'était même pas quelque chose que je pouvais laisser derrière en me focalisant sur l'avenir, le cauchemar allait m'accompagner jour après jour, me laisserait quelques temps pour revenir me prendre par surprise et me rappeler que je ne peux surtout pas oublier.
Mais aujourd'hui, je savais que je n'avais pas le choix. Si ce vampire revenait, à la limite je ne devrais pas en parler à Hugh... il m'avait parlé d'essayer de me faire protéger, et s'il faisait ça, ça risquait de mettre l'immortel en colère, dieu sait ce qu'il pouvait faire ! Ces gens tuaient sans merci, ils étaient cruels, tuer un enfant ne les dérangeait pas, et il connaissait mes points faibles... Quelle étrangeté... concrètement, je ne me rappelais rien de ce qui s'était passé. J'avais juste des images éthérées qui venaient dans mes rêves, le matin à mon réveil, je me rappelais de flashs bien trop flous pour que je construise un récit complet. Ils ne me laissaient que des impressions, quelques convictions. J'avais affaire à un mâle, on avait eu des rapports sexuels et j'avais été consentante, j'entendais des menaces... mais impossible de mettre un visage sur lui, impossible de me rappeler du déroulement des événements, comment il était entré, le temps que ça avait duré, comment j'avais pu accepter qu'il me touche alors que rien que d'y penser, ça me révulsait. Je ne voyais que l'hypnose comme explication. Mais alors dans ce cas là, je ne pouvais même pas faire confiance aux images qui venaient. Et s'il les avait implantées en moi pour me leurrer ? Si ça se trouve, mon agresseur était une femme ! Je ne sais pas, je suis complètement perdue...
Par contre quelque chose m'avait troublée et je décidais de lui en parler. Sans en avoir réellement souvenir, si je me référais aux éléments tangibles de l'histoire, de ce que je pouvais me rappeler, Hugh était parti au travail ce matin là. On était dimanche, mais vers 10 h, il avait reçu un coup de fil et il était parti. j'ai décidé de faire le ménage, et une fois fait, vers midi, je me suis changée pour sortir, décidée à lire... Puis un trou noir... je me vois prendre le bouquin sur la bibliothèque, et ensuite j'ai un blanc jusqu'au moment où je me retrouve par terre, du sang sur moi, cette douleur au niveau du cou... La luminosité a changé, le soir ne va pas tarder à tomber, mais il fait encore clair. Comment un vampire a-t-il pu venir m'agresser en pleine journée ? Mais Hugh pense qu'il aurait mandaté un humain pour aller me chercher et m'emmener dans un lieu protégé de la lumière... Est-ce vraiment possible ?
Je ne me souviens de rien. C'est juste en recoupant les indices que j'en suis arrivée à cette conclusion. Je n'avais rien quand tu es parti, j'avais été mordue quand tu es revenu... Je ne me souviens pas d'avoir reçu de la visite, j'ai pris un livre dans l'intention d'aller m'installer à une terrasse en ville pour bouquiner un peu, et puis rien, je me retrouve sur le sol, en fin d'après-midi, il y a du sang et personne dans l'appartement.
Je soupire.
Pourquoi je ne me souviens de rien ? Je ne crois vraiment pas que c'est parce que je suis dans le déni tu sais... je pense... qu'il ne veut pas que je sache qui il est... C'est la seule chose logique qui me vient. Tu te souviens avec Désirée non ? Le mien m'a juste laissé des flash, pour que je sache, sans en avoir le récit, ce qui s'est passé dans l'essence. Mais il ne me permet jamais de voir son visage. je peux voir sa main, je peux voir son torse, mais jamais, jamais son visage ! c'est ça qui m'a fait tilter... mais j'ignore pourquoi il fait ça...
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Sujet: Re: Après le chaos [Livre 1 - Terminé] Sam 22 Jan - 22:23
Je m'en voulais d'avoir pu douter de la sincérité de Suzy. Mais il fallait reconnaitreà ma décharge que vivre des moments de partages intensément jouissifs comme je pouvais le faire avec Désirée avait de quoi altérer quelque peu la perception des choses ,même pour un esprit plutôt sain et évolué comme le mien. J'avais commis l'erreur classique de généraliser hativement une expérimentation propre, aveuglé par l'excitation extréme dans laquelle me mettait la découvertes de terrains de plaisirs jusque là ignorée mes séances de luxures avec Désirée, la bien nommée. L'agresseur pervers de Suzy était apparement d'une autre essence que ma sulfureuse envoutante. Il ne souhaitais pas qu'elel puisse pleinement profiter de lui. Désirée me laissait de merveilleux souvenirs de nos etreintes;Mais lui manifestement, avait tropuvé le moyen de la frustrer de cela, ne lui permettant que de se remémorer l'aspect angoissant de leur relation.l'avait il droguée, hypnotisée? Le pouvoir de ces réature nous était encore trop peu familier pour que nous ayons, nous, humains, une pleine maitrise de la connaissance de leur étendue. Tout était envisageable. Mais une chose était claire dans sa démarche. Il détruisait car le tri d'information laissés à sa conscience était des plus ciblé. Ce n'était qu'impact négatif, et la pertinance du tri c de ceux ci ne laissait aucun doute quand à la volonté délibérée de son maitre qu'il en soit ainsi. Cet être malfaisant devait être détruit, cela ne faisait aucun doute, non seulement pour protéger Suzy, mais aussi pour garantir la sécurité de ses potentielles victimes à venir, pour liberer éventuellement ses autres victimes du moment, car si j'avais toutes les peines du monde à mener plusieurs vie en paralléle ,ces êtres eminament plus puissants que nous le faisaient avec une remarquable aisance. J'avais peine à saisir d'ou popuvait lui venir ce gout de la destruction. Si son but était de s'assurer un cheptel capable de lui fournir nouriture et aphrodisiaque en quantité suffisante, que ne le faisait il pas come désirée en jouant de son magnétisme irrésistible. Mais là aussi, je généralisait. Peut être était il laid. le temps finissait il ,a l'échelle du leur, evidement par l degrader leur beauté comme il finissait par alterer la notre. Cela impliquerait qu'il fut extrémement âgé...et donc puissant. Un tel vampire devait être connu de ses pairs, mais aussi craint.Il n'était pas évident que Désirée puisse sans danger m'en parler. Peut être mêm lui devait elle une forme d'allégence. Luer société était des plus hierachisée. Finalement, il me faudrait peut être agir avec prudence dans ma prise d'information,sinon je pourrais mourir avant même de l'avoir approché. Je ne craignais pas pour ma vie, car il y avait plus important en jeu que ce bien qui pourtant m'était eminament précieux: La vie de Suzy, ma douce ,et tendrement dévouée épouse!
Ecoute,sSuzy, tu es assez torturée par toute cette scabreuse aventure. je sais que parfois tu es obligée d'y penser mais oublies le le plus souvent possible. N'aies crainte, je vais m'en occuper. Je saurai trouver sa faille et je le briserai. Tu as ma parole,mon amour. en attendant reposes toi, reprends des forces et reviens moi. Nous pourrions aller à Plymouth ce week end si tu voulais. Les roses doivent être en bouton. Tu es si belel lorsque tu te proménes au miliue des massifs avec maman que je me déconcentre et laisse gaganer papa. Je veux essayer de te changer les idées. J'ai été négligent, c'est ma faute. je veux essayer de me racheter.tu veux bien?
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Sujet: Re: Après le chaos [Livre 1 - Terminé] Dim 23 Jan - 2:20
Ce n'est pas demain la veille que je résoudrai le mystère de ce qui se passe exactement avec ce vampire. Il a très bien joué son coup... il a réussit à me terroriser, à me faire comprendre que je suis désormais liée à lui, mais sans me permettre de me souvenir vraiment. Je n'ai aucune idée de qui il est. Ce lien me permettrait-il de le reconnaître, si jamais je le croisais, juste par une intuition ? Pourquoi cette manière de faire les choses ? Peut être est-il trop connu dans son monde, peut être... qu'il trouve ça amusant que je ne me rappelle de rien et de me voir encore et toujours surprise à chacune de ses visites quand je comprends ce qu'il veut de moi. Mais contrairement à ce que pense Hugh, je ne crois pas ne me souvenir de rien parce que je suis dans le déni... au contraire, je voudrais me souvenir, savoir ce qu'on me fait. Les souvenirs qu'il me laisse sont de trop de toutes façons pour que je ne sois pas brisée.
Hugh me fait en ce moment l'effet d'être tour à tour Docteur Jekyll et Mister Hyde... Ses reproches par rapport au fait que je ne comprenais ni n'acceptais cette situation résonnaient encore en moi et pourtant, voilà qu'il tient maintenant un discours tout autre. Oublier... oublier je ne pouvais pas. Comment oublier d'ailleurs ? C'est le genre de chose qui vous marque au fer rouge. L'idée qu'il s'en occupe par contre, ça ne me plaisait pas du tout. Jamais je n'ai voulu qu'il le fasse, je voulais juste son soutien. Ces êtres étaient bien trop dangereux pour qu'on puisse les défier... ici on ne parlait pas d'un humain mais d'une machine à tuer qui avait des pouvoirs. Il pouvait nous écraser aussi facilement que nous écrasions une mouche, il n'y avait rien à faire contre ça, je devais subir, il fallait que je l'admette, parce que je ne pourrais pas supporter qu'un malheur arrive.
Un week end à plymouth... depuis combien de temps n'avais-je pas vu mes chers beaux parents ? J'avais cette chance de les adorer et d'être adorée en retour. Ils m'avaient accueillie comme une fille au sein de leur famille et j'étais très proche d'eux. Ils faisaient partie de ces gens que je voulais préserver de tout ça. J'espérais que d'ici là j'aurais retrouvé un visage humain et qu'ils n'auraient pas à s'inquiéter. Les voir, dans leur gentillesse et leur simplicité, me ferait du bien. Eux étaient encore de ce monde sois-disant obsolète auquel je m'accrochais. Et puis un week end hors de Glasgow avec mon mari... Ca fait tellement longtemps que j'en rêve sans plus oser l'espérer ! Peut être que le fait de partir un peu va m'aider à oublier, le temps de ces 48 heures, que tout s'est écroulé autour de moi. Peut être pourrais-je me projeter quelques temps en arrière, quand nous avions encore une vie simple, quand on était heureux... Peut être pourrais-je le retrouver le temps de quelques heures mon sourire. Un petit, tout léger à peine esquissé est pourtant né sur mon visage à sa proposition. J'ai levé ma main pour caresser sa joue.
J'aime quand je te retrouve comme ça...
Il me manquait, et pas que depuis une semaine. Ca fait bien longtemps qu'il ne se préoccupait plus de moi, trop accaparé par d'autres choses. Je m'attends toujours cependant à ce que sa nouvelle partie sombre refasse surface. Il faut que je profite des bons moments quand ils sont là, quand j'ai l'impression d'être face à l'homme dont je suis tombée amoureuse.
Ca me ferait très plaisir un week end en amoureux... et voir tes parents. Mais s'il te plaît... ne t'occupes pas de ce... vampire. C'est bien trop dangereux. Je préfère subir ça que de devoir affronter qu'il t'arrive quelque chose. Je vais avoir besoin de toi, plus que jamais... s'il te plaît ne te mets pas en danger...
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Sujet: Re: Après le chaos [Livre 1 - Terminé] Dim 23 Jan - 20:59
C'était doux de la voir s'inquiéter pour moi. Mais si mon affect se plaisait à se laisser ensuquer dans la torpeur sucrée des sentiments empathique de Suzy, mon esprit pour autant ne lse laissait pas distraire par son lenifiant discours. J'étais habitué à la dychotmie. Je me targuais même de tant la maitriser que la simple dualité d'un janus me semblait être un jeu d'enfant. J'étais Monsieur tannen, le gestionaire méticuleux dont les bilans ravissaient, m'avaient on dit jusqu'à monsieur King, lui même, notre discret mais efficace président qui avait su faire montre de la pertinance de son jugement en matiére de finance, puisque son entreprise était l'une des plus dynamique du moment. Certe la conjoncture favorisait son développement,Hugh, l'umble jouet humain de Désirée était bien placé pour savoir que le Tru pouvait aussi connaitre des débouches sur des marchés dérivés de la cible originelle. Et hugh, le mari de la douce Suzy effondré de voir sa chére et tendre épouse mortifiée était lui mêm trés au fait des nouveaux débouchés que cela pouvait rapidement engendrer,compte tenu du manque que les habitués aux libations vampiriques pouvaient ressentir... Et ce n'était là qu'un pannel rapide et non exaustif des différentes individualités que mon esprit suppérieur était à mêm de fédérer. Je pouvais aussi , si besoin était, separer mes sens de mes aspiration, ma reflexion de ma perception et mon affect de mon intellect par voie de conséquence. D'ailleurs ,j'ignorais depuis quand Suzy avait été sevrée de sang de vampire, ... L'esquisse reacpitulative de mes moi divers m venait de me faire prendre conscience de ce paramétre pouvant expliquer la névrose dépressive qui l'avait affectée. Certe,ce n'était pas un factuer déclancheur de son mal être, mais je ne pouvais ignorer, malgré parfois le côte, je devais hélas le confesser, bruoillon de mon esprit analytique, dans la synthése que j'essayas d'poérer pour prendre des mesures de soutient efficaces afin d'épauler mon épouse. Je n'avais pas oublié l'accuile fort mauvais qu'elel avait faite de ma proposition d'absorbsion de Tru dimanche dernier. Il me faudrait ruser pour la redoper un peu. elaborer une stratégie. Si moins amoureux que moi eut sans doute trouvé l'exercice fastidieux, je me rejouissais pour ma part d'avoir l'occasion de manifester, même si c'était avec toute la discrétion que requiérait le rejet visceral de Suzy concernant ce qui touchait de prés ou de loin au monde des buveurs de sang, mon désir de prendre soin avec prévenance de celle qui me faisait l'honneur de m'aimer avec autant d'intensité. Certe, je n'étais pas fatalement de ceux qui vont poétiquement déclarer leur flame dans un discours enfiévré. Mias j'étais attentionné avec pragmatisme et efficacité. Suzy ne s'y était pas trompée, car elel m'avait choisi moi, et non un beau parleur littérateur à la petite semaine. Certe, ici ,i lserait délicat de lui apporter ce substitu salvateur d'energie vampirique, mais une fosi rentrée à la maison je saurais comment agir. Evidement qu'elle ne pouvait qu'êtree affaiblie. Toute prise de produit doppant induit une dépense energétique folle lors de la phase ascendante libératrice d'euphorisants puissants. Il s'en suit un déficit energétique lors de la décrue du taux de stimulant dans le sang. C'est biologique, humain, ineluctable. Mais avec notre sacrosaint esprit spéciste conduisant au rejet de la science concernant les autres espéces intelligentes,par pur vanité et rejet de l'évidence que nous n'é&tions plus l'espéce au zenith de l'évolution, il était fort à parier que les esculapes ne prendraient jamais ceci en concid&ération, bine que n'ayant pu ignorer la cicatrices révélatrice sur sa jugulaire.Il me fallait au plus vite l'extraire de cette clinique pour pouvoir adoucir de maniére optimale son calvaire... Quand à mon plan d'action contre son...violeur( ce mot immonde associé à elle était une veéritable torture,dont la cruauté se renfoircait lorsque je croisait son regard emplis d'une déchirante mélancolie.... Mais justement, contre lui, il me fallait faire fi de mes sentiments, être stratége, calculateur. Sa force était certe grande, mais mon intelligence ne l'était surement pas moins. Et si Darwin nous a bien enseigné une chose, c'est que l'espéce qui survivait était celel qui avait l'aptitude à s'adapter, et donc suffisemnt d'intelligence pour ce faire!
N'aies crainte ,mon amour. Je ne prendrai aucun risque.... Je songeais à une chose, peut être un peu folle. Voudrais tu que j'essaye d'obtenir qu'ils te laissent rentrer...chez nous pour que je puisse prendre soin de toi?
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Sujet: Re: Après le chaos [Livre 1 - Terminé] Dim 23 Jan - 23:42
Cette envie soudaine qu'il avait de vouloir rendre justice ou je ne sais quoi me faisais peur. Non, il ne me restait plus grand chose dans ce bas monde. J'ai certainement perdu mon travail, assurément ma dignité, je n'ai plus la moindre confiance en moi et tous les repères auxquels je m'accrochais ont volé en éclat. J'ai dû faire une croix sur mes convictions profondes, sur mon besoin viscéral de devenir un jour maman, oublier que mon foyer était un lieu paisible et rassurant où rien de mal ne pouvait arriver... et surtout sur une partie de mon mari qui n'était plus le même et que j'avais si souvent peine à reconnaitre. Les instants où il refaisait surface restaient les seuls morceaux rassurants de mon passé qui me faisaient du bien. Si je le perdais, lui, que me restait-il ?
Pour l'instant, je vivais encore dans la panique, et je ne savais absolument pas où mes pas allaient me mener. Comment imaginer un avenir dans un tel chaos ? j'avais besoin de retrouver des choses simples, pour me prouver que mon monde était encore là, quelque part, même si je n'en faisais plus vraiment partie. Son existence me rassurait. Plonger dans une vie normale, où les vampires n'étaient presque qu'une théorie, comme ils l'étaient pour moi il y a encore 8 jours de ça, ne pourrait que me faire un bien fou. J'aimais infiniment les parents d'Hugh, presque autant que les miens et il y a bien longtemps que nous ne leur avons pas rendu visite. J'osais à peine espérer que ce week end puisse vraiment avoir lieu tant il me semblait impossible qu'il puisse m'accorder un peu de temps. Voilà bien longtemps que nous n'avons pas eu un week end, ses dimanches, il était tellement épuisé qu'il dormait une bonne partie de la journée, et même ça maintenant on semblait vouloir nous en priver. Alors pourra-t-il vraiment avoir deux jours ? Ne recevra-t-il pas un nouveau coup de fil alors que nous serons à mi-chemin entre Glasgow et Plymouth, nous obligeant à rebrousser chemin ? Je crois que je n'y croirai que le dimanche soir.
En tout cas cette idée me mettait un peu de baume au coeur et je voulais espérer qu'il puisse vraiment avoir lieu, qu'on pourrait se retrouver comme au premier jour, comme on ne s'était plus retrouvés depuis longtemps. j'avais besoin de savoir qu'il m'aimait encore, malgré tout ce qui remplissait sa vie aujourd'hui et m'en écartait, j'en avais l'impression, un peu plus chaque jour. Je l'ai supplié de ne pas se mêler de cette histoire avec ce vampire qui me terrorisait, parce que si on m'enlevait la seule chose qui me restait et à laquelle je tenais, je vacillerais complètement et je serais incapable de m'en relever. Il ne pouvait pas me faire ça... J'avais décidé de me battre pour nous, mais pour ça il fallait qu'il reste en vie, il fallait qu'il reste à mes côtés et m'aide au quotidien à apprivoiser cette nouvelle vie qui me rebutait tant. Je le connaissais cependant... Je n'avais jamais réussi à le faire renoncer à certaines idées qu'il avait dans la tête et que je jugeais mauvaises, souvent à raison, il l'admettait plus tard, et ce n'est pas aujourd'hui que j'y parviendrais... mais dieu, s'il existe, m'est témoin que je préférais encore subir tous les affres possibles que ce vampire voudrait m'infliger que de voir Hugh en danger pour essayer de l'en empêcher. Et puis à quoi bon ? Il n'y avait rien à faire, ces êtres étaient bien trop puissants. Rentrer chez nous... oui, j'en avais envie. Pas pour l'appartement, allez savoir pourquoi mais je l'avais en horreur aujourd'hui... Même pas à cause de ce que j'y avais vécu... d'ailleurs peut être que comme Hugh l'avait envisagé, les faits s'étaient déroulés ailleurs, mais parce que je savais maintenant que mon mari ne s'y sentait pas bien. Je n'avais jamais réussi à y instaurer l'atmosphère qu'il aimait. On devrait peut être déménager... ou alors au moins refaire toute la déco, je ne sais pas. En tout cas je ne m'y sentais plus vraiment chez moi.
Toutes mes affaires sont à l'hôtel... et puis ils vont sûrement vouloir me faire voir un psy...
Je poussais un soupire. Comme si un psy pouvait faire quelque chose pour moi ! Quelle bêtise, ils n'avaient aucune idée...
Mais oui, j'aimerais bien rentrer avec toi... et surtout pouvoir profiter de ta présence, pour une fois...
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Sujet: Re: Après le chaos [Livre 1 - Terminé] Lun 24 Jan - 20:58
Si récupérer les affaires de Suzy n'était qu'un détail logisitque bénin, convaincre un eminent spécialiste de la psychologie humaine que ses soins n'étaient peut être pas adaptés aux troubles de sa patiente le serait surement d'avantage. Je détestait ces médicastres qui voulaient faire passer leurs élucubrations mentales propres comme cadres normatifs servant de piliers à une peudo science. leur façon de vouloir que leur perception propre soit celle qui devait être admise comme juste m'horripilait. Ils se regroupainet mêm en colléges pour déterminer ensemble une forme de pensée unique à laquelle ils prettaient allégence. Qu'ils soient spécialisés dans l'utilisation des neuroleptiques et autres psychotropes, au même titre que n'importe quel dealer compétent était une chose. Mais de là à s'octroyer la compétence ultime de juger si un systéme de pensée était ou non cohérent, il y avait un grand pas que ces prétencieux n'hésitaient pas à franchir sans vergogne. Il me faudrait ruser pour rapidement déterminer à quelel chapelle se raliait le praticien pour pouvoir lui fournir l'argumentaire rassurant qui l'inciterait à signer la décharge que j'escomptait obtenir dans les mailleurs délais. J'avais eu le déplaisir d'avori affaire à plusieurs d'entre eux dans le cadre de ma post cure de sevrage de la cocaîne, aussi avais- je pu à loisir étudier et démonter leurs prismes analytiques. Ceci m'aiderait à retourner leurs propres grilles de lecture de l'esprit humain contre eux et à mon avantage. Pourvu que je ne tombe pas sur quelque franc tirruer pratiquant une dite medecine expérimentale faisant appel à quelque concept novateur élucubré par lui seul et obscure à tout autre que lui même. Pour eux, Suzy était une épouse ayant mal supporté une crise de couple. Jouer sur l'aspect rassurant de l'époux aimant et pret à redynamiser la relation pouvait les inciter à trouver positif ma démarche. Avait on intégré dans l'analyse de son cas la morsure? Si oui, j'ignorais totalement quel était le discours en vogue à propos des relations Humains/vampire dans le senacle actuel. Cette inconnue m'obligerait à être vigilant et à rebondir avec sagacité sur les indices que mon interlocuteur laisserait filtrer lors de notre entretient
Ecoute mon amour, si nous voulons te faire sortir d'ici au plus vite, il me faut savoir de quoi vous avez parlé, le psy et toi. Ainsi je trouverai plus facilement les mots qui le convaincront de signer ton autorisation de sortie J'allais vite l'aider à se refaire une santé. je veillerais à ce qu'elel ne soufre pas de l'état de manque...et surtout je lui changerait les idées. Nous pourrions aller au cinéma, ou visiter des expositions . Elle aiamit bien la peinture,avant...Et il fallait que je lui redone surtout le gout de plaire pour qu'elle réaprenne à se plaire. Elle se laissait aller,ce qui était tout à fait naturel, en ce moment. Elle avait été objetisée. Que cela l'aie conduite à ne plus se sentir actrice dans ce domaine était logique; Je devais la stimuler, lui redonner le gout de me plaire
Et puis, si tu t'ennuye à la maison, je te laisserai ma carte banquaire pour que tu puisse aller t'acheter de quoi te faire encore plus jolie.... J'ai envie de te retrouver belel comme toi seule sait l'être
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Sujet: Re: Après le chaos [Livre 1 - Terminé] Lun 24 Jan - 22:39
Je ne l'ai pas encore vu... N'oublies pas que c'est dimanche chéri...
Et le dimanche à l'hôpital, vous avez le temps d'y rester. C'est déjà pas évident de trouver un médecin, mais alors un psy ou un kiné, il ne faut pas rêver ! Et puis très franchement, à quoi cela pourrait-il bien servir que je voie un psy ? Trouvez-moi celui qui va réussir à effacer cette dernière semaine... non, celui qui va me ramener trois ans en arrière et après on avisera ! Je n'avais strictement rien à dire à un psy, j'avais d'ailleurs déjà refusé de le faire cette semaine à l'école quand ils m'ont conseillé d'en voir un. Déjà, je me demandais ce que j'allais bien pouvoir lui raconter ! Franchement, vous m'imaginez en train de raconter mon histoire à un type avec un pantalon en velours camel qui fume la pipe et me regarde au dessus de ses lunettes en croissants de lune ? Là je pense qu'il va soit m'enfermer pour de bon, soit me donner des antidépresseurs tellement puissants que je vais oublier jusqu'à comment je m'appelle, soit il va me donner le flingue pour que je règle le problème moi-même en me demandant d'avoir la délicatesse de faire ça dehors pour ne pas surcharger les femmes de ménage de travail.
Non, je ne pouvais décemment pas parler à un psy. Je n'étais pas douée pour les mensonges, pas douée du tout. Penser que je pourrais réussir à raconter n'importe quoi pour sortir d'ici est présumer de mes qualités d'actrice un peu trop promptement. Et puis même si je les côtoyais pas mal dans le cadre de mon travail, je ne les aimais pas, je ne leur faisais pas confiance. Trop pragmatiques, trop englués dans leurs théories, trop prompts à croire que chaque digression de l'esprit suivait le même schéma quelque soit l'individu. Je n'avais pas besoin de ça, pas besoin de parler à un étranger. J'avais besoin de faire le point, d'essayer de retrouver un environnement qui m'était familier, besoin d'être rassurée par le seul port d'ancrage qu'il me restait. A part me plonger encore un peu plus dans la mélancolie, rester ici ne pourrait rien m'apporter. Alors oui, je voulais rentrer chez moi, chez nous, voir si je pouvais encore y retrouver quelque chose qui me donnerait envie de me battre. Ce n'était pas ici que je le trouverais.
Comme moi seule sait le faire ?
Je lui fis un petit sourire.
Baratineur...
J'essayais, j'essayais vraiment de redevenir la plus normale possible, parce que je savais que pour qu'il renonce à tuer ce vampire, il devait penser que j'étais heureuse malgré tout. Même si c'était un leurre, même si je me rendais compte que si mon incapacité à mentir avec efficacité allait me desservir, je devais essayer. Mais c'était difficile. Je jetais un oeil à travers la porte entrouverte et me tournais pour éteindre l'appareil qui surveillait mes constantes afin qu'il ne sonne pas au moment où je me débranchais.
Fais moi sortir d'ici...
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Sujet: Re: Après le chaos [Livre 1 - Terminé] Mer 26 Jan - 21:53
Mais comment pouvait elle un instent douter de ma sincérité quand au caractére exclusif que son charme exercait sur moi. Depuis elle navais-je eu quelque aventure avec une autre femme? L'avais-je mêm seulement désiré. Certe il y avait mon attraction irrepressible pour Andrea?mais c'était tout autre chose, en vérité. Andréa était de l'espéces des héroines ayant un charisme irrésistible. Elle demeurait humaine biologiquement, mais la fougue de son exaltation en faisait un être quasi mystique. Pourvait on comperer un charme discret comme celui de Suzy à l' écrasante et incontournable séduction d'Andrea,celle qui peut se parer de la plus totale indifférence en toute sincérité des effets de sa puissance, tant elel n'est pas le but prenier. Elel n'était pas d'avantage ce genre de beauté évidente qui ,sosu leurs résilles arrogantes, tenten d'exalter autant de senualités que Désirée. Mais là encore il était déplae de s comparer un attrait pour une creature d'essenc si différente. Ce serait come denier la possible coexistande d'une affection paternelle et maternelle sans que l'une ou l'autre ait à céder en intensite face à son indument proclamée rivale. Oui je n'étais ,objectivement sensible qu'au charme d'une seul femme, la mienne, suzy Tennen ,née Swing!. Elel suele avait cette beaute délicate et précieuse qui accorchait en transparence la lumiére comem un Wedgwood ancien et maniéré. Suzy ne se faisait pas arrogante et raccoleuse comem les ravageuses de couer et les bouleverseuse d'âme qui fiasaient chavirer les amants dans quelque frénésie hormonale. Suzy était femme discréte, sachant par c sa touchante et quasi infentile naiveté apporter de la lumiére partout ou elle allait. Mais ce n'était pas que cela. C'était une forme d'oxymore discret et délicatn tout en calmaiue pastel,qui savait aussi manier la joie saine et franche pour rendre les situation harmonieuse et gaie. Nos partages affectifs et ac ffrectueux n'étaient pas , à proprement parler, des exercices d'extas sensuelle, mais so ncorps gracile et délicat savait si bien transmettre toute la fraichuer de son âme qu'ils étaient bienfaisants s comme une sieste l'été, à l'ombre d'une meule dans quelque prairie du Kent embaumant la moisson et le foin coupé. Sous ses robes légéres laissant par quelque negligence si peu étudiée que l'on pouvait facilement la croire naturelle deviner lses membres fins et ses seins délacats et nacrés, elel savait mettre autre chose que du stupre dans l'^ame de qui avait pris la peine de ne pas la négliger Elle devenait le luxe discret qui s'il avait l'elegance d'aller jusqu'a se faire oublier, rendait par sa simple absence lavie si vide de sens qu'aucun destrésor qu'elle pouvait exhiber n'avait de saveur ou d'éclat. Je ne lui envoulait pas de me reprocher avec une cruelle injustice de lui mentir lorsque j'affirmais qu'ele létait , à mes yeux une femme au pouvoir de séduction inégalabe et inégalé,mêm si sa pique prononcée sur un ton faussement enjoué afin de dédramatiser se basait sur une comparaison, je le maintenait erronée. L'heure n'était ,en tout ét&t de cause, pas à la querelle. Il me fallait au plus vite la faire s'evader de ce centre prétendument de soin qui allait la prolonger dans un état de manque critique pour sa santé. Elle avait accepté de partir, mieux même, elle avait manifesté le souhait de la faire au plus tôt, debranchant le monitoring. J'explorai les placards à la recherche de ses vêtemen,t. Hélas ils étaient videsJe l'aidai à se lever et constatai que si ,pour mon plus grand plaisir, sa chemise d'opital immaculée ne cachait rien des ses fesses blanches et parfaitement rondes,cela posait un véritable probléme pour dehambuler dans les rues. Encore trop peturbée par les nueroleptiques, elel semblait ne mêm pas avoir conscience, elle pourtant d'ordinaire si pudique de la situation. Une idée fort à propos me traversa l'esprit. la priant de mattendre un instent, je bodis dans le couloir et regoignit le palier des ascensseurs. le fauteil était roujours là, fort heureusement. La chance manifestement me sout riait car le bureau des infirmiers jouxatant la cage d'escalier était vide et non fermé. Une blouse verte aivait été abandonnée comme pour vraiment faciliter mon...notre mêm projet. J'étais heureux que cette évasion soit l'ouevre de Monsieur et Madame Tannen. Que ce petit mot de liaison dont je redoutait fort l'obsolescence appalique entre nos deux nom ait à nouveau cour me redynamisait. Nous alloins nous en sortir, ensemble car justement l'union faisait la force de l'homme,cette force qui lui avait permis de regner en maitre sans partage sur le monde...et continuearait de le lui permettre s'il l'utilisait. Je passai la blouse à la hate et regagnai la chambere avec mon fauteil [/i]
Ils ont confisqué tes vêtements, mais je vais te conduire jusqu'au parking ou j'ai garé la voiture. Viens mon amour,on rentre à la maison,toi et moi, ensemble
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Sujet: Re: Après le chaos [Livre 1 - Terminé] Jeu 27 Jan - 11:12
Je ne vais pas prétendre que je me sens dans une forme olympique, loin de là, mais rien que l'idée de devoir supporter de devoir rester ici et de devoir subir l'interrogatoire obligatoire qui accompagne une hospitalisation après tentative de suicide, je me sentais encore plus mal. Je n'avais rien à expliquer, et les choses étaient déjà assez pénibles sans avoir en plus à supporter ça. Je savais ce dont j'avais besoin, je savais ce qui pourrait m'aider... et même si j'allais vers l'inconnu, même si j'ignorais comment les choses allaient se passer, c'était la seule chose que je pouvais faire pour essayer de remonter un peu la pente.
Après, j'ignorais comment les choses allaient tourner à la maison. Est-ce que certaines choses allaient changer ? Pendant combien de temps ? Est-ce qu'on allait seulement lui permettre de faire ce qu'il avait envie de faire avec moi ? Les "impératifs" auxquels il était soumis lui avaient, jusque là, pris tout son temps et j'ignorais s'il pouvait y faire quelque chose. Il est évident que j'aurais dû me résoudre à mettre fin à tout ça de manière définitive, à trouver la force intérieure de continuer seule, mais je devais bien me rendre à l'évidence après un essai qui s'était révélé catastrophique que je n'étais pas encore prête à le faire... Non, je n'étais pas encore prête à renoncer à mon mariage. Pour le meilleur et pour le pire... le pire s'est infiltré très rapidement dans notre relation et si je fais le compte, c'est ce que j'ai connu en grande partie vu qu'il a commencé à travailler pour Tru Blood à peu près au moment de notre rencontre. Mais au début il avait quand même du temps pour nous, et au début il n'y avait pas... Désirée.
Je fais des efforts, même si beaucoup me diront que je n'ai pas à en faire parce que c'est tout bonnement inadmissible, mais je fais des efforts quand même... pourtant c'est difficile d'accepter ce genre de chose, même s'il prétend que ce n'est pas la même chose, que ça n'a rien à voir. Il la désire quand même, il couche avec elle. Pour une femme c'est quelque chose de très difficile à admettre. Remarquez, ça doit l'être pour un homme aussi, savoir que sa femme à un amant, j'en connais peu qui le prennent bien. Mais je n'ai pas vraiment le choix, et j'ai envie de croire, besoin de croire, que s'il en est là c'est parce qu'elle a réussi à envahir sa tête, comme le vampire qui m'a attaquée a envahi la mienne, même si c'est d'une autre manière.
J'avais donc décidé de prendre la clé des champs. Moi qui d'habitude était si appliquée à suivre les règles, c'est vrai que la mon attitude était certainement surprenante, mais mon monde avait changé... sans doute que je devais, moi aussi, changer. Même si je ne me voyais pas entreprendre des choses radicales, devenir presque quelqu'un d'autre, je dois bien avouer que ce genre de petite chose ne portait pas trop à conséquence, je pouvais commencer par là. Lorsque j'ai demandé à Hugh de ma sortir de là, il a eu comme premier réflexe d'explorer les placards de ma chambre. Mes vêtements ne s'y trouvaient pas. Pendant ce temps là, je m'étais levée, un peu avec difficulté, mes jambes ayant un peu de mal à me porter. Sans vêtements, ça allait être difficile de passe inaperçu... Mais Hugh semblait avoir une idée. Il est sorti quelques instants pour revenir avec un fauteuil roulant et muni d'une blouse d'infirmier.
Nous nous sommes ainsi faufilés dans les couloirs, comme deux prisonniers en pleine évasion. C'était étrange pour moi de faire ce genre de chose, mais je dois avouer que l'attrait de l'idée de sortir d'ici était plus forte que tout. Il faisait plutôt piquant dehors, et c'est plutôt en grelottant que je suis montée dans la voiture. Heureusement, sous mes conseils, Hugh avait toujours une couverture dans le coffre de sa voiture, alors ça plus le chauffage combiné, le voyage n'a pas été trop pénible. Seulement arrivés sur place, un autre problème se posait : je n'avais pas de chaussures. Si j'ai pu passer directement du fauteuil à la voiture dans le parking, là c'était une autre histoire, il y avait quand même quelques mètres à faire sur le trottoir. Du coup, on a attendu qu'il n'y ait pas trop de passants et il m'a portée jusque là... Notre voisin curieux était, bien entendu sur le pas de sa porte et nous regardait passer avec un air ahuri. J'ai fait un signe de tête poli pour le saluer.
Bonjour Monsieur McCormack...
Heu... Bonjour Madame Tannen...
Là j'imaginais très bien qu'il allait se gratter la tête et réfléchir pendant des journées entières pour comprendre ce qui se passait. Ca lui ferait les pieds, il n'était pas là de comprendre les tenants et les aboutissants de cette histoire ! Nous sommes donc rentrés dans notre appartement. Visiblement, Hugh avait fait le ménage, pas de poussière en vue... et même si depuis la semaine dernière j'avais un peu de mal avec cette endroit, je me gardais de le lui dire, préférant faire comme si de rien n'était.
Ca fait plaisir de rentrer à la maison...
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Sujet: Re: Après le chaos [Livre 1 - Terminé] Ven 28 Jan - 23:20
lorsque j'avais porté Suzy jusqu'a l'appartement ,une vive émotion s'était emparé de moi. Son corps quasi dévétu sous la couverture qui frissonait de frois,s'il ne m'avait en apparence pas fait défaut lors de ma semaine de célibat, me stimlulait de façon étrange,comem si, de par sa présence, toute la memoire de sa douceur me revenait et que le manque ingoré s'était acculmulé pour refaire surface. La toucher ainsi m'intimidait autant quelorsque je l'avais portée comme une gerbe de glaîeuls élancés et fraibles jusque dans l'alcove ,couverte de mousseline immaculée, le soir de notre nuit de noce. Etait -ce le symbole de lui faire franchir, sous le regard interloqué des badeaux, des connaissances du quartier et de Monsiuer mac Kormick, notre voisin fouineur toujours à l'affut des ragots ,qui me faisait faire ce paralléle? Etait ,ce le fait de me dire que bientot, je lui passerait à nouveau la bague au doigt? Ou ,tout simplment, etait ce parce qu'en quelque sorte, nous prenions un nouveau départ. Notre ancien couple était mort. La candur de Suzy ne pouvait avoir résisté à l'eveil que son vampire avait fatalement impulsé dans sa conscience des realités cruelles et sans pitié de notre époque ou le choc titanesque entre plusieurs groupucsules d'animaux forts ,et qui plus est dotté d'intelligence, pouvait totalemnt boulleverser l'équilibre naturel et les rapports de domination inter espéce.. Certe, cette prise de conscience avait été brutale, et je n'avais pas eu suffisement de sensiblilté et d'empathie, je le reconnaissait à postériori ,pour en atténuer l'impact. Mais j'avais fait au miuex de ce que je pouvais être en mesure de faire, compte tenu qu'elel m'avait assaillt avec une violence inaccoutumée chez elle, qui plus était, dans un moment de manque intense de sang vampirique. Mais à ce propos, je n'avais pas revu Désirée, depuis, et pourtant ,mon besoin andorphique semblait s'être amenuisé. Etais- je en phase de sevrage? J'avais déposé Suzy sur le canapé, que j'avais providentiellemnt recouvert d'une housse colorée comme elel se plaisait à en mettre dans son ancienne existance. Il fallait que je m'habitue à cette idée de retrouver certe partiellemnt mon épouse, mais aussi à présent une créature nouvelle, capable de faire montre de mouvements d'humeur,parfois...capable aussi d'un déchainement sensoriel des plus excitants. J'en avais eu la preuve la derniére fois ou nous avions fait l'amour. Capable, surtout, à présent, de se borner à se reposer pour evacuer les affrs de la depression et laisser aux nueroleptique le temps de se dissiper dans ses reins. Je n'avais pas fait exprés de choisir cette housse. J'avais pris la premiére venue.... Un acte manqué, peut être, si l'on voulait apporter quelque crédit aux théroriciens de l'introspection sub consciente... Je l'ai deposée avec précuation, comme s'il fût agit d'une statuette fragile en sucre filé destinée à parachever l'embellissement d'une piéce montée. Je suis allé faire bouillr de l'eau pour lui servir un thé et j'ai cherché, dans le triore de la cuisine, l'écrin ou j'avais enfoui son anneau afi d'essayer d'oublier ce que sa présence sans elle signifiait Je suis revenu avec un plateau de gingerbreds que j'ai déposé sur la table basse. Je susi allé chercher dans le bufet vitré de la salle à manger le service en porceleine blanche à liseré doré que sa souer nous avait offert lors de notre mariage. Elel avait tant espéré un jour pouvoir se l'offrire, lorsqu'elel l'avait vu en vitrine chez Harrods, lors du premier weeck end que nous avions passé ensemble, dans mon ancien appartement londonien.J'y ai adjoint le sucrier en argent un peu noirci de tante Abigail,un souvenir de famille et ,à genoux, avec toute la solenelle emotion requise, j'ai pris sa main pour y glisser l'aneau qui n'aurait jamais du la quitter. J'en avais presque une larme à l'oeil
Suzy tannen, née Swing, moi ,Hugh tannen, ton ex mari, j'ai l'honneur de te renouveler ici mon engagement d'amour ...
Le siflement impératif de la bouilloire m'interrompit avant que je n'aie eu le temps de querir le baiser que mes levres tressaillaient d'attendre. J'ai mis dans la boule un peu de ceylan corsé,adjoind de fibres de Rooiboos, afin de justufier un peu la couleur du mélange,pius, déplacant la bouteille de gaz pour puiser dans ma réserve s discréte, vestige d'un temps qui était en passe d'être révolu, une poche de tru,j'ai mélange le liquide sirupeur à l'eau chaude, veillaint a remuer vigoureusement à l'aide d'un fouet pour ex viter toute coagulation des plaquettes de synthéses, tout en essayant de limiter le bruit pour ne pas alerter Suzy. J'avais encore en mmoire les echantimmlons qu'elle m'avait jeté au visage. Pour mieux masquer le gout du melange, jedécidai d'adjoindre deux clos de girofle dans le receptacle à infusion. Je versai le tout dans notre theiére chormée rectangulaire, culottée pas nos bons soins attentifs et reguliers,avant de rapporter le tout prés des tasses. Avec la delicatesse d'u souriceau, Sus zy plantait distraitement ses blanches incisives dans un gateau couleur de son. Je gagnai le bar pour verser une larme de brandy dans la theiére, ignorant son regard désapprobateur. Le gout du thé ,bien exotique pour qui n'a jamais gouté de bloody Vladdy, serait ainsi pleinement justifié
Mon amour, je sais que c'est déraisonable, mais nous pouvons tout de mêm nous accorder un peu de folie pour ...le debut de notre nouvelle vie, non?
Je pris sa main en souriant avant de m'agenouiller au pied du canape et déposai un baise main trop appuyé sur ses delicates phalanges pour qu'il soit conforme à l'étiquette
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Sujet: Re: Après le chaos [Livre 1 - Terminé] Sam 29 Jan - 2:02
Si rejoindre l'appartement ne me faisais pas tant plaisir que ça, en tout cas retrouver mon mari me faisait du bien. Evidemment je restais toujours sur ma réserve et me posais des tonnes de question. Combien de temps cela va-t-il durer avant qu'il retrouve un rythme infernal et qu'on redevienne à nouveau des étrangers était la question principale. J'avais l'impression de le retrouver tel qu'il était à nos débuts, tel que je ne l'avais plus vu depuis bien longtemps. C'était une sensation étrange, et j'avais peur de m'accrocher à ça pour à nouveau tomber de haut. Je le connaissais cependant assez bien pour savoir qu'il n'était pas vraiment homme à faire ce qu'il ne souhaitait pas. Alors s'il agissait comme ça, c'est qu'il avait une envie profonde d'arranger les choses. Même si peut être je ne le montrait pas assez bien, parce qu'encore anesthésiée par les derniers événements, j'appréciais... j'appréciais vraiment.
A peine arrivés à l'appartement, il m'avait déposée sur le canapé avant d'aller s'affairer en cuisine. tout y était, petits gâteaux providentiels pour mon estomac qui criait famine et que je me hâtais de commencer à manger, l'eau bouillait pour le thé, il avait sorti le service qu'Annabelle nous avait offert, et puis il avait également apporté mon alliance qu'il avait rangée dans un écrin. J'avais sourit à la manière dont il me l'avait rendue, ou plutôt repassée au doigt. Reporter ce bijou me donnait l'impression de reprendre ma place, comme si je n'en avais plus vraiment nulle part sans ça. Cette période où je ne l'ai pas portée aura été la pire de toute mon existence, je ne voulais plus jamais revivre ça. Et pourtant... quelles certitudes pouvais-je avoir ? Aucune... Vu la situation dans laquelle nous nous trouvions tous les deux, malgré toute notre bonne volonté, il était impossible de savoir comment tout ça allait tourner. C'était effrayant, vraiment, trop de choses à appréhender d'un coup, j'ignorais si j'en serais capable à l'avenir. En tout cas, je ne le pourrais pas seule, c'était un fait.
La bouilloire sifflait dans la cuisine et il partit préparer le thé tandis que je continuais de manger des gâteaux. Il va peut être falloir que je me calme d'ailleurs, ce n'est pas vraiment la meilleure chose à faire de se goinfrer de ce genre de choses ! Je tournais les yeux pour voir ce que faisais Hugh au moment où il versait de l'alcool dans la théière. Pas sûre que ça soit une bonne idée ça ! Oui, d'accord, on pouvait se faire plaisir, mais j'avais failli y rester pour avoir pris trop de médicaments et médicaments et on ne peut pas vraiment dire que j'étais au top de ma forme, alors ajouter de l'alcool à ça. Seulement voilà, il se montrait vraiment adorable, avait une attitude qui me manquait depuis des mois, attentif, tout simplement, et je n'arrivais pas à jouer les femmes raisonnables dans ces conditions. J'ai posé ma main libre sur sa nuque et je me suis penchée pour venir l'embrasser. Mes bras se sont enroulés autour de son cou et je me suis laissée emporter par une complicité retrouvée, laissant le thé fumer dans la tasse en porcelaine. Je ne sais pas pourquoi il a insisté pour que je boive. Une fois, deux fois, trois fois, interrompant à chaque fois notre baiser. A la quatrième, j'ai poussé un soupire et j'ai pris la tasse, la buvant d'un trait.
Content ?
Je souris.
Maintenant concentres-toi s'il te plaît...
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Sujet: Re: Après le chaos [Livre 1 - Terminé] Dim 30 Jan - 1:19
Suzy avait bu ,un peu à contre couer, mais neanmoins totu un mug de boisson qui allait bien vite la reconforter. J'étais jeureux que finalement le breuvage fut bien passé. Il me faudrait peut être un jour lui avouer ma supercherie, quoique, la franchise m'ait récement plus désservie qu'autre chose. Elle pressait à présent ma p tempe contre son sein doux dont la peau diaphane délicatement veinées attisait la soif de chaleur reconfortantes de mes lévres. Je sentais son couer palpiter. Le rythme des pulsations s'accélérait lentement au fur et à mesure que le fluide revigorant se diffusait dans ses veines. Moi mêm je sentais son energie me redynamiser. Si l'on ajoutais à la chimie qui agisaait dans mon corps l'alchimie sentimentale que je me plaisait tant à denigrer ,mais dont la realité m'étit apparue cruellement lors de mon sevrage brutal de tendresse récent qui s'oppérait en mon âme,il étit absolument logique que mon emoi, mon désir et ma liesse s'accroissent au contact intime et délicat de mon épouse chérie. Il a fallut que tu me manques tant pour que je realise ce à côté de quoi mon incurie à faillit me faire passer...Le bonhuer ,parfois est si fragile ....
[i]Tout en laissant m main distraitement s'insinuer sous la reche cotonade qui recouvrait le corps d'albatre de mon épouse, je songeais à présent à la fois à comment l'aider pour trouver le chemin de l'équilibre dynamique que la vie actuelle imposait aux vivants et à quelques corps à corps sensuels et puissants que ses courbes delicates me faisaient espérer. J'aimais être dans cet état d'âme mi tendre mi pervers,mi refléchit et mi instinctif. L'entre deux,l'équilibre instable si delicieusement emoustillant entre rison de l'epoux et folie de l'amant avait une saveur unique. C'était comem ouvrir une nouvelle voie entre deux univers. Suzy, ma complice, mon épouse, mon aliée fidéle qui veillait sur moi et sur qui je voulais moi aussi veiller devenait à présent aussi chaire non seulement à tendrement enlasser, mais aussi à pétrir, à jouir, à devaster. cette oscillation interne me faisait découvir une ivresse nouvelle, complexe, passionante. J'essayas de plienement vivre cette expérience inédite atout en tentant de graver dans ma mémoire mes ressentis, afin d'en faire l'analyse à tête reposée et de paufiner l'articulation de nos vies en regard de ces précuieuses données. Certe, j'avais déja gouté à l'extase purement charnelle dans ses bras,une fois, recement, mais justement ce coit violent et dechirant n'avait été que charnel. Là je retrouvais en paralléle toute la tendresse de notre vie revolue. Je sentais tout son amour et pas juste des pulsions animales et charnelles dans les attouchements sensuels de ses doigts sur ma peau. Le cocktail subtile de stupre et de grand sentiments,quel bea uterritoire, vraiment. Cete aventure exraordianire me payait plus que largement des peines intenses de ma semaine de perdition, de solitude, d'effondrement. J'interrompis un instent nos caresses brulantes pour plo,ger dans ses yeux un peu vagues et luisants. J'avais besoin de savoir que ce merveilleux voyage, nous le faisons vraiment ensemble[/]
Toi aussi, tu le sens, n'est -ce pas?
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Sujet: Re: Après le chaos [Livre 1 - Terminé] Dim 30 Jan - 4:34
Depuis ma plus tendre enfance, ma famille, ça avait été ma force. C'est là que je puisais tout ce qui me faisait avancer, mes bonheurs et tous mes sourires, ma joie de vivre. Ma famille, c'était ma batterie. Les choses sont différentes quand vous êtes enfant et quand vous êtes adulte. Dans cette deuxième partie de votre vie, votre famille, vous la créez, et depuis trois ans ma famille c'était Hugh. Sa désertion avait été pour moi une véritable épreuve parce que je me sentais vraiment seule, parce que je n'avais plus cette chose si essentielle à mes yeux qui me donnait du courage, de l'espoir, et qui me rendait heureuse. Si certaines femmes supportent bien l'éloignement avec leur moitié, trouvaient même que c'était salutaire, moi je ne fonctionnais pas comme ça, j'en étais même très loin, et je n'arrivais pas à supporter cette solitude pesante.
J'avais ce soir l'impression de retrouver un peu de ce que j'avais perdu. C'est vrai, le bonheur était fragile, et on devait toujours faire attention à le préserver quand on l'avait trouvé. C'est ce que je voulais faire, de toutes mes forces, mais il était bien évident que seule je n'y arriverais pas. J'étais heureuse qu'il ait pris conscience qu'on avait quelque chose d'assez important pour qu'il se batte aussi pour le conserver. Si j'ignorais encore comment j'allais faire pour appréhender cette nouvelle vie dans ce nouveau monde que je détestais par dessus tout, au moins je me disais que j'allais avancer pas à pas, heure après heure, jour après jour. Je ne pouvais plus me permettre de tabler sur l'avenir, j'en étais à un point où je devais profiter de chaque bon moment qui me serait offert.
Dieu seul savait quand l'enfer allait à nouveau frapper à ma porte, quand il allait reprendre ce rythme frénétique qui allait encore me priver de sa présence pendant des jours interminables, quand ce vampire allait réapparaître pour me laisser à nouveau perdue sur le carrelage près de l'entrée... alors je ne devais pas y penser, pour que le mal n'envahisse pas ma vie complètement et qu'il me laisse des plages de paix. Hugh et moi avions connu des instants bien difficiles. Parce que j'avais ingéré du sang de vampire, j'avais osé lui dire tout ce que j'avais sur le coeur... il en avait fait de même, et nous nous sommes fait beaucoup de mal. Mais je l'aimais... même si depuis le départ je sais qu'à la base, je ne suis pas forcément le genre de fille qui peut le faire vibrer. Il a toujours aimé les beauté plus tape à l'oeil, plus extravagantes, plus sophistiquées. Nous deux ce n'était pas si évident que ça, et pourtant la magie a opéré. Je ne voulais pas renoncer si facilement, même si j'avais l'impression de foncer droit dans un mur, je voulais continuer de me battre, tant qu'il le ferait avec moi, tant qu'il voudrait de moi. Et là, dans ses bras, alors que nous nous aimions comme nous ne l'avions pas fait depuis longtemps, je sentais qu'il voulait toujours de moi.
Oui... oui je le sens...
A nouveau, je le sentais. Ca faisait bien longtemps cependant que nos étreintes me laissaient froides, mais c'était parce qu'il n'était plus vraiment avec moi. Il faisait son devoir, mais il n'y mettait plus tout son amour et toute sa conviction comme il le faisait aujourd'hui. J'étais sa femme, et il ne me considérais plus comme une femme, tant de choses avaient disparu pendant cette période maudite. J'avais peur de les perdre à nouveau, parce que c'était tellement bon de les avoir. Je me sentais revigorée, je profitais de nos étreintes où l'amour avait enfin repris sa place comme j'en profitais lors de nos premiers jours. Nous avons fini par rejoindre la chambre et le lendemain matin, pour la première fois depuis des mois, c'est dans ses bras que je me suis réveillée.
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Sujet: Re: Après le chaos [Livre 1 - Terminé] Lun 31 Jan - 15:38
La endre lutte, sorte de chimére à mi chemin entre l'amour courtois et le romantisme éthèré, m'avait toujours fait sourire. Je trouvais cette metaphore faussement pudique fort mal à propos con,cernant les joies immédiates et violentes du sexe. Je préférais, là encore dissocier la tendresse nourrie d'attentions respectueuses et de prise en concidérations délicates de l'essence de l'autre de la brutale et stimulante confrontation des chaires qui se froissent pour mieux s'imbriquer .... Et pourtant, c'était ce que j'avais eu le sentiment de vivre dans notre lit moite de nos désirs,pourtant habité par la clareté diffuse et suave des gestes emplis de prévenance que nous avions l'un envers l'autre. Oui il y eut des batailles,des chevauchéees hérotiques, des sabrages punitifs,des morsures extatique. Mais mêm au plus fort de l'nimalité hormonale, nous transcendions le coit d'un regard, d'une caresse d'un appui empathique. Nous n'étions pas dans la recherche pure de la jouissance, mais aussi dans celle du partage de l'épylepsie nevrotique de l'orgasme synchronisé. N'hésitant pas parfois à céder à la facilité du tour de role afin de pleinement laisser à l'autre le plaisir de se masturber de la chaire de son partnaire, nous avions, par une sorte de pacte tacite,l'obligeance de répartir avec miuex qu'une equité mathématique,puisque avec pour balance notre complicité et les harmoniques de nos âmes scélérates ,corrompues par le sang ingéré. Une lutte, non pas pour designer un vaincoeur, encore qu'en ce domaine, la notion de défaite soit des plus relativisable,mais d'avantage afin de nous prouver qu'au delà des écueils, le navire Tannen que nous avions armés tenait bon la vague et le flot. Hugh offrait à sa belle ses plsu beaux tremolos et une fille nommée Suzy luttait pour mieux gouter aprés la recompense redemtoire du pardon des offenses. Pssé l'ivresse, une fois les limites de nos corps éprouvés par les tensions passées, libérés ,heureux et appaisés, nous nous sommes endormis tesl un mikado surréalistement souple emmelés dans les draps froisses. Je ne sais vers quesl monde onirique ces voiles affalées sur nos peaux ont pu la conduire,mais les rives que j'ai visitées étaient remplies de celles vers qui mon esprit vagabond alternativement errait. Une méche blonde d'andrea venait chatouiller mon front. un râle déchirant de sSuzy berçait mon oreille,les levres carnassiéres de Désirées m'engloutissaient dans la volupté. Leurs regards se mélaient, pour pourfendre mon âme. J'étis dans la plénitude du Calife visitant son gynécée. Au matin, mon épouse alanguie dormait à mes côtés. Tout était rentré dans l'ordre, du moins un rodre maitrisable. J'eus le reflexe de controler mes textos.... Qui sait si Désirée n'était pas en demande de quelque sulfureuses étreintes qui auraient pu s'integrer dans mon planning du matin. C'est en effleurant sa nuqyue au passage que je découvris sous ses méches les traces violacées encore perceptible de ce qui stygmatisait le renouveau de celel qui ,tout en restant la douce et prévenante Suzy que j'avais épousée, était devenue aussi, d'une certaine maniére une créature d'exception sur le plan sensoriel. Je replia mon bras,finalement désireux de caresser doucement s peua encore engourdie de someil. Le reste du monde attendrait, j'avais le matin de ma lune de miel à vivre. Je fus récompensé de mes caresses par un baiser mouillé que ses lévres parfumée au miel de l'amour vint offrire aux miennes, tandis que sa langue poivrée de gingembre s'enroulait lascivement autours de la mienne. Je me levai pour préparer les roties du breackfist étallant avec tendresse la marmelade d'agrume sur les tranches de pain dorées à point, croustillantes à souhait sans pour autant dégager les acres effluves du blé clciné. Je pressai un pamplemousse rose à son intention,pour compléter l'earl gray léger qu'elel avait coutume de prendre au réveil. Une demi poche de tru, additionnée de sucre roux, donnait des alures de jus de sanguine au brevage. Je trempai mes levres. le gout pouvait ,à la riguer passer pour être relativement naturel
Suzy avait admis que depuis quelques temps, j'aie pris la fantaisie d'agrementer mon plateau de jus de tomate. ce matin je ne lui mentirais pas quand à la nature exacte du remontant qui accompagnait ma collation. Nosu avions ,dans la douleur, avoué l'un et l'autre tant de choses que regresser vers le consensus mou et biaisé d'avant notre rupture eut été ridicule. Peut être accepterait elel l'idée que boire du RTu pouvait être bon pour la santé....peut être, par ce biais, envisagerait elle de se fortifier totu en se preservant des malaises du manque si d'aventure elle n'avait pas la chance de retrouver celui qu'elel avait appelé de ses voeux durant sa nuit agitée. Ses cris de jouissance, durant son sommeil, m'avaient un moment reveillé. Je savais qu'elel rêvait de lui, puisque tel était le pacte qu'il lui avait imposé. Si suelement elel avait pu voir à quel point elel semblait gouter leur étreinte. Cela me donna une idée. Peut être devrais-je filmer ses nuits pour qu'elel puisse constater que ,si sa morale désapprouvait s cette relation, son corps lui la réclamait avec violence et passion. Puet être verrait elel ainsi l'aspect agréable, au liue de ne se souvenir que du côté derangeant de leur relation? Mais si cette perspective me soulageait car je la ppensait apte à appaiser mon épouse chérie,elel n'entamait en rien ma détermination à retrouver le vandale qui avait sciement désiré la fair soufrire. Aucon message de Désirée...soit...c'était une contrariété. Non pour ma libidon, somem toute, ou du moisn accessoirement, mais d'avantage pour le délais que cela impliquait dans ma prise d'information au sujet de ce vampire malfaisant.
Peux tu me passer le sucre ,nom amour?
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Sujet: Re: Après le chaos [Livre 1 - Terminé] Lun 31 Jan - 19:04
Si je devais retrouver un semblant de sérénité, ça serait ici. je ne pouvais pas me leurrer plus longtemps, je n'étais pas encore prête à tirer un trait sur mon mariage. J'ignorais ce qui serait le mieux pour moi, parce que j'ignorais comment Hugh allait se comporter par la suite. Ce que j'avais vécu ces derniers mois, je ne pourrais plus le supporter très longtemps. J'en avais assez d'être transparente, je n'en pouvais plus d'être laissée sur le bord de la route, surtout depuis que je savais que c'était pour d'autres plaisirs. Ce que je partageais avec lui, c'était unique, parce que basé sur un sentiment profond, et je n'avais pour ma part jamais ressenti ce besoin ou même l'envie d'aller voir ailleurs. C'est vrai, j'avais du mal de me faire à cette idée, et j'ignorais si un jour je pourrais y penser sans que ça me fasse du mal. Mais je n'avais pas le choix, ça je l'avais compris.
Ma vie va changer du tout au tout. Je ne sais pas si j'y suis vraiment prête, je ne sais pas à quelle sauce je vais être mangée... quelle ironie n'est-ce pas ? Ma vie a toujours été tellement simple, tellement bien réglée, entourée de gens qui l'étaient tout autant. J'ai perdu absolument tous mes repères, et les choses ne se sont pas faites petit à petit. On ne peut pas vraiment dire que j'ai été ménagée, tout m'est tombé dessus en un jour de temps. J'avais besoin de retrouver une chose à laquelle m'accrocher, une partie de cette vie qui était la mienne et qui me comblait. j'étais une femme heureuse il y a encore peu de temps, avant que le manque vienne gangréner les choses, avant que les vampires me prennent tout ce que j'avais. Même ma dignité je l'avais perdue. Parfois j'avais la chance de ne pas me souvenir de mes rêves, mais même dans ces cas là, je savais que je les avais fait. Je n'avais que peu de souvenirs de ce que je rêvais, assez pour en mesurer cependant la perversion.
Retrouver mon mari avait cependant été le baume apaisant sur mes blessures. Le retrouver m'avait fait prendre la mesure du manque que j'avais eu de lui. Ca faisait du bien de l'avoir là, mais surtout d'avoir l'impression d'exister quand il me regardait. Et puis... il me touchait à nouveau. Si on avait toujours eu des rapports sexuels, ce n'était plus que ça, un peu comme s'il faisait son devoir et que je le laissais faire. C'était froid, c'était technique, presque calculé, tellement loin de ce qu'on avait connu. Cette nuit et pour la première fois depuis longtemps, on avait fait l'amour... nos corps s'étaient aimés, nos esprits avaient communié, comme ça devait l'être. Ca faisait du bien de retrouver ça, et je me disais que si au moins on pouvait garder ce qu'on avait, peut être que les choses seraient un peu plus supportables. Peut être... peut être pas... seul l'avenir me dirais comment j'allais appréhender ma nouvelle vie et quelles épreuves j'allais encore devoir affronter.
Alors il fallait que je vive au jour le jour... ou plutôt d'heure en heure. Oui, c'était plus correct. Je ne pouvais jamais être vraiment sûre de rien, mais si j'avançais en aveugle, c'était rassurant de savoir que je ne le faisais pas seule. Pourvu que ça dure... c'était la seule chose que je pouvais penser aujourd'hui. Je me suis donc réveillée dans les bras de mon mari pour la première fois depuis des mois. Ca faisait tellement longtemps qu'on partageait le même lit mais qu'on dormait chacun de notre côté que je ne comptais plus les jours. Là, réveil câlin, une chose que j'aimais et que je n'avais plus goûté depuis bien trop longtemps.
Quand il s'est levé pour se diriger vers la cuisine, j'ai moi-même décidé de filer à la salle de bains pour prendre une douche. Il n'y avait plus rien m'appartenant ici, du gel douches aux effluves trop masculines au peignoir de bains bien trop grand. Plus non plus de brosse à dents, il a donc fallu que je me débrouille avec le dentifrice et mon index. Heureusement qu'on avait du fil dentaire pour compléter... Quoiqu'il en soit, je n'avais strictement rien à me mettre. Voilà une chose dont il faudrait absolument s'occuper aujourd'hui, et je ne pourrais pas le faire moi-même, les gens risqueraient de me regarder bizarrement si je me promenais seulement vêtue d'une chemise de mon mari ! Je n'avais même plus de sous-vêtements...
C'est donc les cheveux humides et vêtue d'un de ses t-shirt que je suis sortie de la chambre. Il avait préparé le petit déjeuner, et à sa demande je me dirigeais vers l'armoire de la cuisine pour prendre le sucre. A côté se trouvait une boîte de lait de coco qui m'arracha une grimace. Je la pris et la jetais dans la poubelle avant de revenir vers la table avec le sucre réclamé.
Tu vas travailler aujourd'hui ?
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Sujet: Re: Après le chaos [Livre 1 - Terminé] Mar 1 Fév - 22:04
Suzy n'était manifestement que l'ombre d'elel même encore. Me poser pareille question alors que j'avalais rapidement la derniére bouchée de mon toast jetans un coup d'oeil discret à la pendule ,realisant ainsi qu'il ne me restait tout au plus que dix minutes pour me doucher!Il fallais véritablement qu'elel ait perdu totu sens commun. Ceci étant, justement, c'était peut être le cas. Puet être parvenait elle enfin bien que ce fut intempstivement, à sortir de son mode de pensée routinier
-Evidement....Nous sommes lundi!
Qui plsu était, j'avais accumulé, par ma non chalance quais dépressive, une somme concidérable de travail en retard. Les vérifications et les validations des bons d'expédition colisées étaient en souffrance depuis mercredi. Je n'avais pas vraiment visé le protocole de stockage et de c reconditionnement du nouveau Diab Beth en fût qu'il nous faudrait réembouteiller avant commercialisation. Quand au controle de l'espace de chargement des véhicule à l'enlévement,hé bien, il était toujours à faire. L'inspection des services sanitaires, pourtant attendait urgement des propositions afin de valider le mauratoire sur l'arret suspensif des livraisons qui devait être prononcé dans....Moins de 15 jours. J'avais vraiment du pain sur la planche, sans compter que la maison mére d'édinburgh réclamait un entretient avec moi depuis 2 semaines, au sujet de la tenue des registres de stock et des nouveaux protocoles de controle du flux logistique. Il ne me manquait plus qu'une de ces assomantes conseilléres du serviq ce qualité vint me proposer un cahier blanc ou dieu sait quoi encore contenant quelques élucubrations bachiques à propos de l'organisation et des methodes pour que mon bonheur fut complet. Lundi dernier, le breifing de 10 huere, je l'avais présidé comem un zombie exangue. Il me fallait aujourd'hui être performant pour redynamiser l'équipe, d'autant plsu que nous aurions du travail en retard à rattraper. J'allais me jeter sous le jet tiede et bienfaisant lorsque je capturai un regard mi peiné, mi culpabilisateur emanant de Suzy. Biensur, elel redoutait de retrouver la solitude. Comment la blamer? Mais il etait des impératifs auxquels je ne pouvais me soustraire. Je n'osai lui demander si elel comptait passer à l'école pour savoir e qu'il en était de sa situation profesionelle. De toute façon, je trouverais le moyen de le faire moi mêm durant la pose déjeuner, afin de voir si sa cituation là bas n'était pas trop compromise. Dans sa melancolie dépressive, elel avait extroplé le pire. Mais ,dans le milieu s du soutient psycho educatif, la compréhension et l'empathie etaient de mise. Je parvbiendrait sans doute à infléchir leur décision si elle était aussi catégorique que ce que Suzy semblait redouter. Je savais à quel point son métier la passionait. Pour elle, pour son équilibre, il fallait impérativement qu'elle soit au plus vite réintégrée. Notre evasion de l'hopital nous mettait de plus dans une situation administrative des plus fâcheuse. Là aussiil convenait que je m'occupe de regler les chose. Nom de Dieu, les journées étaient décidement trop courte! J'en serais quasi venu a regretter les heures qui n'en finissaient pas de mourrir de la semaine passée. L'elasticité du temps était somem toute d'une extréme subjectivité. Encore une fois toutétait question de point de vue, de repére ,et d'espace d'étudeMais, pragmatiquement, le temps objectif, mesuré par la clepsyde atomique d'une regularité implacable, m'étit plus que compté.Je me contentai d'un large sourire avant de filer dans la salel de bain
[b]...Je suis en retard mon amour....Ne t'inquietes pas surtout ,tout va bien se passer
J'essayais de recapituler sans paniquer les divers incomtournables de ma journée, espérant à présent que Désirée ne se manifestât pas trop hativement de crainte de bousculer ce programe déjà des plus denses. L'elasticité du temps avait ses limites dans le champ d'application materiel,il me fallait hélas me soumettre à cet imperatif fort contrariant.... Et y soumettre Suzy. Je me pris à rêver d'ubiquité en me rasant et, évidement, je me coupai en sacrant comem un charetier. Suzy, surprise par cette manifestation de vulgarité peu habituelle, entrebailla la porte de la salle d'eau pour s'enquiérir de ma santé. L'estafilade sanguinolente sur ma pomme d'adam la fit un instent blémir, mais elle se reprit bien vite pour venir tamponner ma plaie avec de la gaze. Charmante et délicate, vraiment. Je ne pu retenir, malgré l'urgence dans laquelel je me trouvais, de savourer un peu encore sa présence appaisante. Je caressai ses chaveux fins ,presques cassants, en souraint tendrement. Elel était touchante, avec ses gestes si prevenants, si nenue dans ma grande chemise . Il est parfois des tenues qui sont si masculines, que lorsqu'elles couvrent un corps graicuex et fluets tel que le sein ne font que renforcer sa feminité par effet de contraste....Mais l'huere n'etait pas à batifoller en songeant aux charmes de ma douce et delicieuse épouse....L'huere était à s'habiller au plus vite pour aller remplir mes devoir de male devant rapporter le sanglant bison dans la grotte conjugale....A propos de sang, je songeai in extremis à elle, oubliant ,dans la précipitation, sa retiscence quand au produit[/i]
Au fait, il y a du tru dans le buffet de la cuisine, à côte des pates ,sur le rayon du millieu, si jamais tu as un petit coup de mou.... J'en rapporterai ce soir, sers toi sans scurpules....[
Je deposai un baiser rapide, moi aussi revenu a quelques automatismes pavloviens ,à la commissure de ses levres avant de m'engouffrer dans le vestibule afin de me chausser
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Sujet: Re: Après le chaos [Livre 1 - Terminé] Mar 1 Fév - 23:49
Evidemment, question idiote... nous sommes lundi. Et ce n'est pas parce que son épouse s'est retrouvée à l'hôpital qu'on va lui donner un jour de congé, n'est-ce pas ? Après tout, elle va bien ! elle parle, elle mange... alors pourquoi diable prendre un jour de congé ? Et puis tu es idiote Suzy... La prochaine fois, fais ça un samedi ! Et c'est moi qui semblait avoir posé une question idiote... enfin... Je ne relève même plus, ce n'est pas la peine. Je suis entrée de plein pied dans un autre espace temps, où les gens n'ont plus la même logique, et de toute évidence, c'est moi qui cloche et qui dénote dans ce nouvel environnement.
Déjà, j'allais voir si nous l'aurons ce fameux week-end à Plymouth... Si on l'aurait... et QUAND on l'aurait. Monsieur Tannen est un homme fort occupé, entre son travail... et le reste, forcément se trouver deux jours d'affiler à passer avec sa femme. Et si sa vampire l'appelait pour une séance urgente ? C'est que ça a des envies incontrôlables ces créatures, n'allez pas croire ! Ca faisait des mois que j'en réclamais un de week end, et à caque fois j'avais la même réponse : ce n'est pas le bon moment. Après tout, je vois mal pourquoi les choses seraient différentes. Aucune raison vraiment.
Je n'arrivais pas à oublier que la dernière fois que je m'étais retrouvée seule dans cet appartement... Non, ne pas penser à ça... Il n'y a aucune raison que ça recommence... aujourd'hui. Demain peut être, la semaine prochaine, dans un mois... mais certainement pas aujourd'hui ! Ma main a tremblé alors que je portais la tasse de thé à ma bouche. Rester calme surtout, ne pas paniquer, ça ne sert à rien. Il me rappela d'ailleurs de ne pas m'inquiéter, dans un grand sourire, cmme si tout allait bien, comme si j'étais réellement en sécurité. Il ne s'inquiétait même pas, lui, de ce qui pouvait se passer durant son absence ? Et puis j'étais idiote... durant son absence était encore mieux que lorsqu'il serait là, au moins il ne risquait pas quelque chose s'il n'était pas là. Voilà que je devenais égoïste maintenant, à penser à une quelconque protection alors que je savais que si Hugh était là il y aurait toutes les chances pour que ça tourne mal !
Je poussais un profond soupire, lâchant le reste de pain grillé à la marmelade dans mon assiette, juste au moment où je l'entendis pester dans la salle de bains. Je me levais prestement pour voir si tout allait bien, et lorsque j'ouvris la porte, ce fut pour le voir avec une longue traînée sanguinolente sur sa pomme d'Adam. Allez savoir pourquoi, la vue du sang avait tendance à me faire de l'effet ces derniers temps. Mais je pris une profonde inspiration et essayais de reprendre contenance avant de m'approcher de lui. Munie d'un morceau de gaz, je venais nettoyer la plaie. Ca me faisait bizarre la manière dont il me regardait. Ca faisait longtemps qu'il ne me regardait plus comme ça... qu'il ne me regardait plus du tout en fait. Je lui ai fait un petit sourire presque timide, et là... là il me sort que si je veux, y'a du tru dans l'armoire. Je suis restée figée, je n'ai pas vraiment réagi. Il m'a embrassé rapidement et je suis restée comme ça, sans bouger pendant quelques secondes.
Bon, Suzy, on se reprend, tout va bien, on fait comme si on n'avait rien entendu... Plus facile à dire qu'à faire, cependant je savais dans quoi je m'embarquais en revenant ici et en essayant de sauver mon mariage, il fallait que j'essaye de ne pas prendre trop attention... Du coup je suis revenue vers le salon alors qu'il enfilait son manteau. J'ai fait semblant de rien et je l'ai aidé à replacer son col.
Tu sais... il va vraiment falloir que tu me ramènes mes affaires. Désolée, j'y serais bien allée moi-même, mais je n'ai rien à me mettre et je n'ai pas de chaussures...
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Sujet: Re: Après le chaos [Livre 1 - Terminé] Mer 2 Fév - 21:05
J'étais en train de lacer mon second soulier, dans l'élégante posture du flamand rose en phase méditative devant le merveilleux spectacle que lui offrait dame nature, lorsqu'elel me rappela une evidence que j'avais totalement occultée. J'étais toujours surpris de constater comme mêm les esprits dles plsu attentifs et sensibles à l'autre tels que le mien pouvaient parfois négliger des points pourtant manifestement incontournable. Suzy ne pouvait rester cloitrée ici, à attendre le retour du mari prodigue, mêm si cette tenue lui donnait un sex appeal des plus troublants. Non il fallait qu'elle se change les idées, qu'elle sorte qu'elel fasse, pourquoi pas, du shopping! Naturellement, mon lacet à craqué au moment ou je m'appretait à lui demander d'excuser cette incompréhensible négligence
Biensur mon amour...Je vais prévenir que je serai retardé aujourd'hui
d'un pas légerement chuintant, je me dirigeai vers le téléphone pour appeler mon assistante afin de lui dire de ne pas m'attendre avant 10 huer ce matin. La lumiére acidulée du soleil levant recouvrait d'une fine couche de particules citron les pales jambes si peu couvertes par les pans de ma chemise de Suzy. Finalement 11 heure,voir même midi... Et si nous déjeunions ensemble? J'avais vu sa crispation à l'évocation du tru. Elle ignorait sans doute les effets dévastateurs du sevrage sur l'organisme. Sa dépression ,sans doute, n'était pas étrangéres à ce phenoméne de reflux andorphique post prise de substance dopante qui rend la toxicomanie si douloureuse à qui n'a pas les moyens de subvenir à ses besoins quaotidiens. J'essayerait de télétravailler un peu, ne serait-ce que pour resorber le suivi des commandes. Je pretextai une indisposition passagére de mon épouse requiérant tous mes soins durant la matinée pour que ma secrétaire, en cas de question de la direction générale, puisse arguer avec pertinance sur les raisons de mon abscence. Somem toute, ce n'était qu'une semi vérité,et j'espérais vraiment que le passage à vide de Suzy serait momentanné. Je me suis tourné vers Suzy, apparement melancoliquement méditative ,souriant à la perspective de passer encore quelques heures en sa compagnie.
Puisque de toute façon je ne peux pas aller au bureau ce matin, veux tu que j'aille au plus tôt chercher tes affaires ou préféres tu que nous restions encore un moment ici, ensemble, a fénéanter un peu?
N'atendant pas sa réponse,je laissé mon envie de m'assoire à ses côtés pour careser ses douces jambes sur notre canapé influer sur ma décision et je me dirigeai vers la chaine pour mettre un peu de musique. Feed me with your kiss par my blody Valentine resona sur les murs clairs du salon,tandis que du regard j'invitai Suzy a venir se lover contre moi. Mon épouse semblait indécise, troublée par ma décision de finalement rester un peu. Evidement, ce choix de derniére minute troublait notre routine de par son carractére impromptu. J'avais sans doute été maladroit de suivre mon impulsion sans prendre soin de refléchir à son impact sur ma pauvre Suzy, extrémement fragilisée ces temps derniers. J'auris du ,evidement, anticiper son besoin de vêtements et aller d'emblée ,sans meêm lui en parler, les chercher avant de me rendre au bureau.L'improvisation ,pour nous qui ne sommes pas de la rrace suppérieure des vampires, était un exercice si perilleux qu'il était réservé aux inconscients ou aux véritables funambules de la vie, aptes aux retournements périlleux et prompts tesl que la fantastique Andrea.J'avais moi aussi osé me laisser aller et je me trouvais à présent oscillant entre mon désir de décontraction et mon remord d'avoir déstabilisé Suzy, ce qui était fort malencontreux, il fallait bien le reconnaitre. M'excusr de ma maladresse eut été empirer l'empleur de la gaffe aussi insistais-je en tapotant sur le coussin pour appeler ,comme on le fairait affectueusement pour le chaton du foyer, mon épouse auprés de moi. Oui je savais que mon devoir était de subvenir à nos besoins ,aujourd'hui plus que jamais, compte tenu de l'incertitude professionelle dans laquelle elle se trouvait. Suzy ,femem intelligente et pragmatique devait surement aussi se faire quelque soucis à ce sujet.La musique, peut être, l'envolerait vers quelques rivages appaisés lui redonnant un peu de baume couer.
Tranquilises toi, mon amour, je n'aurai pas de retenue de salaires pour si peu
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Sujet: Re: Après le chaos [Livre 1 - Terminé] Mer 2 Fév - 23:37
Fidèle à ma décision de tenter de faire un maximum de concessions, j'avais fini par ne pas relever le fait qu'il avait décidé d'aller travailler aujourd'hui comme si rien ne s'était passé. J'avais compris qu'il avait adopté une logique toute autre que celle qui l'animait depuis que je le connaissais, et je savais qu'il me faudrait m'y faire si je voulais que notre couple continue à exister. C'était étrange de penser qu'il me fallait renoncer à l'homme que j'avais toujours connu et apprendre à en connaître un autre... Cette adaptation risquait d'ailleurs de me prendre du temps, ça j'en avais bien conscience. Pourtant je m'accrochais, je m'accrochais à ce qu'il restait de nous et que je pourrais parfois, au détour d'un abandon, d'un regard ou d'un sourire, d'une caresse, retrouver. J'avais bien conscience de m'accrocher au passé, mais ce passé, je l'aimais, au contraire du présent, et encore moins de l'avenir qui s'étendait devant moi. Il me faisait peur cet avenir, je n'avais aucune idée de quoi il serait fait, tous mes repères avaient explosé...
Son lacet a lâché au moment même où il m'annonça qu'il allait être retardé, comme si, lui aussi, avait craqué devant cette annonce inattendue. Il va vraiment falloir que je me fasse à l'idée que je suis maintenant incapable de prédire ses réactions comme je savais si bien le faire avant... non, je me rendais compte que je ne pouvais plus. Il m'a coupé le sifflet dans la salle de bains en me parlant de son tru blood, et là, maintenant, après m'avoir répondu le plus naturellement du monde qu'évidemment il partait bosser puisque nous étions lundi, qu'il se soit dépêché de se préparer pour ne pas être en retard, voilà qu'il décidait de retarder son départ... Pourtant je ne lui avais pas demandé de le faire, juste qu'il repasse par l'hôtel avant de rentrer pour aller chercher mes affaires...
Je le regardais, pensive, aller jusqu'au téléphone. Pour être honnête, je me demandais si ça n'allait pas me retomber dessus ça, si finalement il n'allait pas un jour me reprocher de l'avoir empêché d'aller bosser, surtout que là, il était carrément en train de prendre toute sa matinée ! J'avais du mal à suivre, je l'avoue, et je devais encore avoir cet air un peu perdu lorsqu'il s'est finalement dirigé vers le canapé pour s'asseoir. Fainéanter maintenant ? Lui ? Alors que sa présence était certainement requise et vitale au bureau ? Et bien... je n'arrivais pas trop à décoller là, j'avais bien du mal à comprendre ce qui était en train d'arriver ! Lui avait l'air détendu, souriant, comme si tout cela était naturel. Peut être que ça l'était finalement, peut être que c'est moi, Suzy, qui avait un sérieux problème psychologique et ne comprenait décidément rien à rien... Et si en fait j'étais devenue folle ? C'est vrai quoi, les fous n'ont pas conscience de leur folie... Mais si j'en était consciente, c'est que je ne l'étais pas ? Ou alors je m'étais juste posé la question et le fait que je réponde par la négative faisait que je l'étais réellement ? Mince... je crois bien que je suis sur le chemin pour le devenir !
J'entendais à peine la musique qu'il avait lancée avant de s'installer sur le canapé, perdu dans mes pensées. Je n'avais pas encore pensé à lui répondre, et puis de toutes façons, je ne savais pas quoi lui répondre. Il se mit à tapoter le coussin à côté de lui pour que je le rejoigne, me rassurant sur le fait qu'il n'aurait pas de retenue sur salaire... C'était une blague ? Il pensait vraiment que je me faisais du souci pour ça, là, maintenant ? Bon... ça devait être normal qu'il pense ça, n'est-ce pas ? En même temps, ça me semblait évident qu'il n'aurait pas de retenue sur salaire ! Tout vampires qu'ils sont, ils connaissent les congés légaux non ? Ca fait tellement longtemps qu'il en a pris qu'encore deux ans à ce rythme et avec tout ce qu'il a accumulé, il peut penser à sa pré-retraite ! Deux ans qu'on n'a pas eu un seul week end, qu'il n'a pas pris un seul jour de congé sur son année ! Mon anniversaire, le sien, le nôtre, Noël, la saint Valentin, tout avait été généreusement sucré. Enfin je fis comme si de rien n'était et je me dirigeais vers une petite commode qui se trouvait dans l'entrée. Je sorti de son tiroir une paire de lacets dont le ton était raccord avec ses chaussures et je revins vers lui, m'agenouillant pour remplacer la paire qu'il portait pour l'instant et dont l'un des jumeaux avait cédé.
Tu as conscience que si tu ne vas pas travailler ce matin le monde risque de s'arrêter de tourner n'est-ce pas ?
Non, je n'avais pas dit ça sur un ton de reproche, ni avec aigreur. J'avais réussi à employer le ton de l'humour et j'avais même relevé les yeux vers lui avec un petit sourire moqueur. J'essayais d'avancer, même si c'était difficile, dans cette nouvelle vie que je ne comprenais pas vraiment. J'avais conscience qu'il fallait que j'essaye de comprendre un maximum de choses, d'analyser tout ça pour éviter de me perdre trop. J'avais beaucoup de choses à apprendre, c'était mes réflexes les plus primaires que j'avais à tenter de changer... ou de freiner. Le chemin serait long, alors si je n'y mettais pas un peu du mien, j'avais bien peu de chance d'arriver un jour à quelque chose. Après avoir relacé ses chaussures correctement, je suis allée jusqu'à la poubelle pour y jeter les anciens, puis je suis revenue jusqu'au canapé. Ce n'est pas à côté de lui que je me suis assise, mais sur lui. Mes bras ont entouré son cou, j'étais bien décidée à essayer de comprendre, alors autant mettre le temps que nous avions à profit.
Dis-moi chéri... Pourquoi veux-tu absolument que je boive du tru ? J'aimerais comprendre pourquoi ça semble si important...
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Sujet: Re: Après le chaos [Livre 1 - Terminé] Sam 5 Fév - 21:46
La question porteuse d'une nouvelle altercation funeste vint briser mes élans vers l' harmonieuse seance de détente ,peut être grivoise, même ,si d'avanture nos desirs étaient arrivés à se resynchroniser, que j'avais escomptée passer en compagnie de ma tendre et délicate épouse. Il était surprenant de voir comem mon triatement le revigorait. elel retrouvait du piquant, moquant mon impliquation au travail, osant aborder des questions épineuses. Je jaugeai un instent son potentiel degré d'agressivité afin de mieux évaluer le dregré de tension potentiel à venir. Elle semblait relativement sereine ,et sa question ne semblait pas cacher quelque piége. Il n'était cependant pas éc vident d'expliquer à Suzy les arcanes subtiles de la toxicomanie maitrisée. Elel serait rétiscente a entendre ne serait;ce que le vocabulaire de ce champ lexical, oubliant même d'essayer, alors que dans ses yeux je lisais une bonne volonté flagrante ,à priori, d'entendre le fond. Il me faudrait être des plus vigilant quand à la seémantique, tout en restant cependant suffisement explicite afin qu'elle n'aie pas l'impression que je fuyais l'échange qu'elle initiait. Nous avions besoin de renouer ensemble, et il me fallai veiller à ce qu'ele se sente soutenue et épaulée pour lui insuffler l'envie de poursuivre sa route avec moi, malgré les doutes que la dépression insinuait en son esprit affaibli..
Je suis surpris, mon amour que tu te pose cette question. Vois tu ,tu as ingéé du sang vampirique diamnche dernier,c'est indéniable. Malgré toi, certe, mais c'est un fait. Ce sang donne un sentiment de force, une force mêm d'ailleurs, à qui a le pri....enfin qui en a dans ses veines. Si tu es pric vée brutalement de ce sentiment deshinibiteur que donne la puissance du sang vampirique, tes anciennes craintes deviennet tout à coup demesurées et tu...sombres dans la dépression funeste qui a faillit te couter la vie et me couter plus uque ma vie, mon bonheur. C'est pour ne pas te pr erdre que je maintiens artificiellement cette euphorie avec du tru en toi, le temps que tu sosi assez forte poru t'en passer, si tu le souhaites, evidement. A part quelque compliquations gastriques secondaires, en cas de surconsomation, il n'y a que des avantages a se renforcer aisni l'organisme tu sais....
Suzy semblait interloquée par mon propos.Je voyais son front se plisser des vaguelettes trahissant sa reflexion methodique. J'espérais avoir su trouver les mots qu'il fallait pour la rassurer. Si elel consentait d'elel mêm a prendre sa dose de Tru ,ce serait tellement plus facile,et moralment plsu honéte de ma part. J'espérais qu'elel comprendrait que cette perspective était celle envisagée par une personen responsable et actrice de sa guerison, au mêm titre que le dépressif prend la benzedrine de ses anxyolitiques afin de surmonter ses peurs ,le temps de se reconstruire. Sauf que le tru, ce n'était pas une chimie agressive poru l'organisme, mais un simple afflux vivifiant de corps carbonnés lui donnat plus d'energie et de vitalité. Un stilmulant sains, benéfique ,et dans son cas absolument salutaire. Car ,à moins de retourner à la source boire du véritable V, quelle autre option lui permettait de sortir du precipice de douleur dans lequel elle s'était abîmée?