Le Chaos. On y est enfin. Je le sens parcourir mes veines, plus encore après une réussite pareille. Les zombies sont tous partis dans la direction indiquée, sans se précipiter vers l'odeur du sang. J'ai l'impression que des décharges électriques me parcourent le corps, et mon échine est parcourue d'un délicieux frisson. Sous l'effet du pouvoir démoniaque qui gonfle mes veines et empli mon cœur et mon âme, mes pupilles se dilatent progressivement pour prendre le pas sur la couleur noisette de mes yeux. Mes objets se font démolir au fur et à mesure qu'ils avancent vers leur cible en cavalant comme des furieux. N'allez pas croire que mes morts vivants soient faibles ; leur force dépend de leur état. Ceux là sont presque intact, est puissant est mon pouvoir ce soir. Cela ne les empêche pas de chuter, atteints de multiples coup de feu. Lambeaux de chair, membres et esquilles volent en tous sens au milieu de la fusillade. Mais mes morts attaquent. Un civil que je ne connais pas en tue un d'un tir apparemment chanceux, avant qu'une autre de mes créatures ne le prenne de flanc pour se repaître de sa chair. S'il meure, il rejoindra ma légion de damnés. Mon regard coule vers ce qu'il se passe un peu plus loin alors flux de pouvoir me frappait juste avant qu'il ne reflue. Je me tournais vers Damon, et vue sa mine déconfite j'en déduisais que son pouvoir n'avait pas fonctionné. Je pars d'un petit rire, non réjoui mais taquin, grisé par la puissance qui était présentement la mienne.


| Alors mon beau, tu nous fais le coup de la panne? |


Bris de verre, et plus loin c'est Esther qui utilise son pouvoir... Mais échoue et se blesse elle même. Damned. Dois je tout faire toute seule ? J'échange un regard avec Maryana. Il va être temps de pousser notre pouvoir à son paroxysme. Nous ne sommes pas venus pour nous amuser.


Nous sommes venus pour invoquer un démon, comme sept ans auparavant ma sœur avait réussi à le faire en provoquant un immonde carnage à Edimbourg.


Une sœur vient couper court à mes pensées en me disant qu'elle sera mon pare balles. Amalia Thorne et son pouvoir... Intéressant. Je lui lance un sourire sauvage avant de me relever de ma cache pour affronter la situation debout comme une grande. D'autres zombies s'écroulent sous les tirs de la PES, mais je sais que mes créatures sont arrivées au contact.


C'est con, maintenant, je suis figée et nous sommes peut être tous condamnés...

 

Action ;; Test pour comportement zombies hors de contrôle, Pandore étant figée

Points de vie total ;; 15
Points de vie perdus dans ce post ;; 0
Points de vie sauvés dans ce post ;; 0
Points de vie restants ;; 15

Réfléchir méthodiquement. La panique ne m'atteint pas, ce n'est pas vraiment un problème, j'ai déjà appris à la contrôler il y a bien longtemps. Non. Il faut que je trouve une solution, et vite, et bien. Pas facile quand on a affaire à des phénomènes surnaturels sur lesquels on ne peut pas avoir trop d'influence. Et ça me dérange au plus haut point, moi qui aime pouvoir tout contrôler dans mon travail. Se lancer tout simplement vers la sortie me semble trop risqué vu l'état de Torben et ce malgré la panique générale qui nous donne pourtant un certain avantage. Les portes du personnel sont toutes blindés, et à moins d'avoir à disposition du matériel spécial et adapté comme on en fabrique dans les centres de recherche de la cia, je doute de pouvoir faire grand chose. Si seulement j'avais prévu que nous aurions affaire à cela... J'aurais pu mieux me préparer. Mais l'imprévu est mon métier, l'improvisation en tout genre est le propre de l'espionnage. En l'occurrence, je dois avouer que je suis un peu à sec au niveau d'idées originales. C'était sans compter sur Torben, qui m'apprent que Krystel est en danger donc que nous allions devoir nous sortir d'ici au plus vite et au mieux. Je ne préfère même pas imaginer ce qu'ils doivent ressentir par le lien qui les unis.

Mes yeux détaillent Torben. Sale état. Couvert du sang de Cora et du sien, blessé, affaibli, assombri par la rage. Il me fait signe de le couvrir, je hoche rapidement la tête, toujours cachée dans mon coin d'ombre. Et alors que je m'attendais à ce qu'il me rejoigne, je le vois faire quelques pas vers... Une jeune fille. Je me redresse à peine, histoire d'être en position idéale s'il faut agir. Il détale dans l'allée et plaque la jeune fille ; dont je comprends sans mal le rôle dans cette histoire. La petite dont m'avait parlé McBrough. Mes yeux fouillent la foule, cherchant à déceler la moindre menace, resserrant la pression de ma main sur mon arme. J'en profite également pour détailler la situation. Nous sommes au centre du hall. D'un côté, l'entrée, plus loin, une fontaine où se tiennent les rejetons des enfers. A l'opposé, McBrough et la majorité des équipes de la PES. Occupés avec les zombies. Torben se retourne enfin vers moi et se met à courir. Quant à moi, je joue mon rôle. Je tire. Peut importe qui je tue, peu importe si mes balles se perdent. Gagner du temps. Noyer le poisson. Détourner l'attention. Mon premier chargeur est presque vide quand il se retrouve enfin près de moi. Je l'oblige à se baisser en même temps que moi, de manière à ce que nous soyons totalement dissimulés aux yeux de qui ne nous chercherait pas. Tout son corps est imprégné d'une forte odeur d'acier et de sang; d'ailleurs celui-ci dégouline de son nez et de sa bouche. Pas beau à voir de près. Il va falloir prendre une décision. Je murmure à son oreille, assez proche de lui pour qu'il m'entende.

"Si tu n'as pas d'autre idée, on fonce vers l'entrée, sans s'arrêter. Les zombies sont occupés avec la PES, plus loin. Ca devrait passer si on fait ça vite. Je te couvre à quelques mètres. Tu t'en sens la force ?"

Franchement, ça me semblait bien une des dernières choses à faire. Enfin, on ne savait pas ce dont étaient capables les semis démons, donc une autre issue pourrait être tout aussi risquée que celle-ci. De tout manière, il ne me semblait pas en très bon état pour tenter une sortie en rampant par une bouche d'aération.

Toujours embourbé dans ce carrelage marécageux j’essayais encore de me tirer de cette merde. Mais rien à faire, je ne parvenais pas à sortir mes pieds de là. Cette situation sentait clairement le sapin, il fallait que je fasse pencher la balance en notre faveur et lançai donc un nouvel ordre.

Que toutes les équipes restantes sortent et ouvre le feu ! Vos cibles prioritaires sont Lasalle et Watheerey ! gueulai-je donc à mes agents demeurés planqués malgré le bordel ambiant afin de conserver – je l’espérais – un effet de surprise sur tous ces enfoirés de merde.

Oppenheimer faisait partie de ce dernier groupe d’équipes d’intervention et je savais qu’elle n’hésiterait pas à suivre mon ordre. Elle avait été la première a enquêté sur Watheerey, au travers de son affaire sur les attentats du 1er mai. Elle m’en offrit d’ailleurs la confirmation via notre système de communication.

Contact avec Watheerey ! Nous ouvrons le feu ! dit-elle dans son oreillette sans particulièrement parler à mon attention. C’était là un canal général afin que toutes les équipes soient informées des mouvements de leurs collègues. Mais le semblant de satisfaction qu’aurait pu faire naître ses paroles fut tué dans l’œuf lorsque l’un des agents de mon équipe qui faisait cercle autour de moi venait de tomber au sol, son cou déchiqueté.

Putain de merde, l’un de ces zombis était au contact et commençait à bouffer mes hommes. Malgré le fait que j’étais encore embourbé dans le sol et sans chercher à éviter l’agent qui se faisait dévorer le visage, j’ouvris le feu en direction de son agresseur. Le reste de l’équipe était encore sous le choc de l’attaque éclair alors que je leur gueulais dessus pour les tirer de leur torpeur.

Les mecs ! On se bouge le cul ou je vous bute moi-même ! leur dis-je donc après avoir rechargé mon arme – pas évident de viser la cervelle d’un zombie ivre de rage quand on s’enfonce dans le sol – pour déclencher une nouvelle salve.

Action ;; Attaquer avec arme à feu le zombie au contact de mon équipe
J’utilise un coup du destin

Seulement pendant que je rechargeais le zombie s’était jeté sur moi. Quelque part tant mieux car cela me permit de tirer à bout portant, mon arme presque collée sur son front. Mes balles lui pulvérisent littéralement la tête, mais pas assez vite : il avait eu le temps de planter ses dents dans mon bras gauche. Il ne restait d’ailleurs que ses mâchoires sur mon bras, le reste de sa tête étant donc parti en fumée.

On se regroupe et on maintient le feu ! ordonnai-je encore à mon équipe avant de tirer de toute mes forces pour m’extirper du sol mou.

Ca faisait mal. Très mal. Mon visage en sang, ma chair en sang, lacérée par l'éclairage que j'avais moi même fait tombé. Je m'étais blessée à cause de mon seul pouvoir. Et la rage en moi se mélait au Chaos, m'aveuglant et m'imposant une seule envie : faire tout péter, pour de bon. Je ne répondis rien à Amalia, me contentant de canaliser mon énergie. Je n'avais plus rien de la jolie jeune femme de 22 ans toute joyeuse et innocente que je montrais au boulot. Je dégoulinais, tout mon corps était tendu, crispé, mon attitude menaçante malgré la douleur. Mes poings vinrent s'appuyer contre les pierres de la fontaine, puis je me rinçais rapidement le visage, teintant l'eau de rouge. La douleur s'en trouvait quelque peu atténuée et ça coulait un peu moins. Un peu. J'avais retiré avec quelques cris les bouts de verre fichés dans la chair de mes joues et les avais jetés rageusement sur le sol. Si quelqu'un s'entaillait le pied en marchant dessus, eh bien ce serait tant mieux pour lui. Me redressant, je m'approchais de Pandore, Maryana et Amalia.


Il n'y aura qu'un seul échec. Ils mourront tous. Lentement. La souffrance jusqu'a leur dernier souffle.


Ce rictus malsain toujours peint sur mes lèvres, je regardais la scène tout en réfléchissant à la suite des réjouissances. Amalia avait vite trouvé son utilité, elle faisait le barrage entre Pandore et les balles qui pouvaient la viser, les prenant à sa place sans se blesser. Soudain, une partie du sol devint molle, emprisonnant des gars de la PES. Un matérialiste. Immédiatement, ce fut le nom de Paul qui me vint à l'esprit mais que ferait-il parmi nous ? Et le mécano n'était pas le seul à posséder ce pouvoir parmi les semis-démons d'écosse. En tout cas, j'avais là une belle occasion. L'idée se fraya rapidement un chemin dans mon esprit. Incapables de bouger, je pouvais les malmener à ma guise. Et j'en riais d'avance.

Je ne m'étais jamais autant concentré depuis les années sanglantes, où ce genre d'évènements étaient fréquents. J'essayais de me contrôler un maximum, ne pas me laisser emporter dans la tourmente du Chaos si attirant et foirer mon coup une fois encore. Il y avait de nombreux débris de carrelage sur le sol que le matérialiste avait fait péter. Il ne serait pas dur de les relever et d'attaquer directement les visages des types de la PES immobilisés... Oh, du sang allait gicler, ça je vous le dit.

Action ;; Relève les bouts de carrelage brisés et poignarde le visage et la gorge des membres de la PES les plus proches avec.

J'éclate d'un grand rire, un rire démoniaque, froid, comme une lame d'acier aiguisée. C'est bon de sentir enfin cette puissance contrôler en moi faire couler le sang. Ils ne paient rien pour attendre, ces humains. Qu'ils crient. Qu'ils se débattent. Ils ne sont rien. Voués à une existence inutile et servile, dont la seule fin sera la mort la plus douloureuse.

Pour une fois que j’allais me faire plaisir dans un magasin, pour une fois que j’avais l’impression que a vie ressemblait de plus en plus à quelque chose, il fallait toujours que ça me pète à la gueule. Oui, très forte expression pour vous faire comprendre à quel point j’en avais ma claque. En même temps, j’aurais dû m’en douter et j’aurais pu être au courant si j’avais été un peu moins borné et suspicieuse face à Pandore la dernière fois. Mais c’était encré en moi, je ne pouvais pas agir différemment. Maintenant je l’avais vu près de la fontaine, avec d’autres autour qui était sûrement aussi d’autres semi-démons. Aucun ne m’était familier, en même temps nous n’avions pas de point commun excepté notre pouvoir, qu’on ne montrait pas à toute occasion non plus. Désormais derrière mon énorme jardinière, je me demandais ce que j’allais bien pouvoir faire. Je jetais un coup d’œil en direction des équipes de la pes alors qu’il me semblait entendre quelques cris sourds mais puissants, comme s’il se passait quelque chose. C’est là que je vis des hommes s’effondrer, lacérés par les débris du carrelage qu’il y avait au sol, en plus du fait qu’ils avaient l’air embourbé. Un coup d’un semi-démon, c’était certain, mais combien y en avait-il ? J’étais presque bouche-bée. Et après Philipp croyait pouvoir nous atteindre ? Sans blague…

Je fus distraite par un homme et mes yeux glissèrent jusqu’à lui alors qu’il se faisait attaquer. Un autre inconnu, un autre innocent très certainement. J’attendis un instant, le voyant sortir une arme, était-il de la pes ? Sans uniforme, cela m’étonnerait, mais je ne bougeais pas alors qu’il le tua avec son arme. Un bon tireur apparemment, en plein dans la tête. Puis soudain, j’en apercevais un autre qui se dirigeait vers lui. Je ne savais pas pourquoi, je poussais sur ma main et mes pieds pour courir aussi vite que possible dans sa direction, avant qu’il ne se fasse avoir. Trop tard. Oui, j’arrivais trop tard mais je continuais, ne me souciant pas un seul instant que j’étais à découvert.


Action ;; Attaquer à Main nue (pnj zombie de la pes)


Je ne fais qu'attirer son attention alors que je le prends à l'épaule, le faisant lâcher prise sur sa potentielle victime. Il se retourne et mon pied recule et glisse sur un bout de carrelage avant que je chute vers l'arrière. Ma tête cogne violemment et je grimace avant de me défendre avec mes bras voyant que le zombie plongeait sur moi. Mon avant-bras se positionnait sur son cou alors que mon autre main lui maintenait la tête. Pas envie qu'il m'arrache la peau, et d'ici quelques minutes, si le mec m’aidait pas, j'allais avoir besoin de mes flammes...



Points de vie total ;; 15
Points de vie perdus dans ce post ;; 1 + 2 (zombie incontrôlé)
Points de vie sauvés dans ce post ;; 0
Points de vie restants ;; 12

Je prends le risque de m’exposer, de me faire voir malgré le chaos ambiant. Et le chaos... diable que j’adore ça. Je ne pouvais pas être sujette à une bonne gueule de bois, pas plus qu’à une consommation de drogues standards mais ça ! La sensation m’avait manquée, étrangement, je le ressentais à présent.
Je n’étais pas ravie à l’idée de me prendre des balles ou autres joyeusetés mais mon pouvoir ne pouvait pas être plus utile. Je savais à quoi je m’exposais, ce que je risquais et je l’acceptais. Voilà le message que j’envoyais. Je ne pouvais peut-être tuer personne mais je pouvais aider à ce que les autres fassent des victimes pour moi.

Derrière moi, Pandore s’était remise debout prenant mon offre très à cœur. De mon côté, je me préparais. Personne n’est jamais prêt à se faire blesser volontairement à part dans certains cas. J’étais à peu près sûre cependant que ça ne rentrait pas dans les normes SM.
Identifié les pouvoirs m’étaient impossibles mais voir des morts-vivants prendre leur aise... c’était quelque chose qu’on ne voyait pas tous les jours. Je me retournais vers Pandore, avais-je raté un angle de vue ? Visiblement pas. Je jurais entre mes dents. Sérieusement ? L’un ou l’un des nôtres avait réussi à figer la seule personne capable de maîtriser un tant soit peu ce bordel ? Finalement, j’étais pas fâchée de me payer un tel pouvoir vu les dérapages imprévus. Pour moi, pas de surprises au moins.

Plus que jamais, je restais attentive et il ne me restait plus qu’à espérer qu’elle ne resterait pas dans cet état très longtemps. J’me voyais mal la porter pour la mettre en lieu sûre en attendant. J’avais pas la carrure.
En revanche, si je choppais le con qui rendait mon taf casse gueule encore plus casse gueule, j’allais lui faire manger son acte de naissance. Comme si on était pas déjà des cibles vivantes, manquait plus qu’on facilite le boulot de ce tas d’empêcheurs de tourner en rond. Je les aurais bien qualifié de tas de cons mais en l’occurrence... là... c’était nous, le tas de cons.

Heureusement que la foule n'était pas trop nombreuse à présent, que les gens ayant eu peur pour la plupart du moins avait foutu le camps, car c'était véritablement le bazar. Si j'avais eu le don d'ubiquité, je peux vous dire que j'aurais eu un tas de lièvre à suivre, Torben et sa copine, Pandore et l'autre là qui s'était foutu devant elle, Maryana, les zombies, celle qui avait fait volé des morceaux de carrelages et je n'avais pas encore le bon compte. Pourtant, il fallait faire un choix, il fallait visé la tête de l'organisation. Torben et sa copine aurait pu être attrapé, mais ils ne sont qu'humain, autrement dit, une balle dans le crâne et c'est fini, ils n'ont pas de capacité hors normes contrairement à cette saleté de Lasalle qui s'était complètement laissée embarquée par son mauvais côté. Au vue de sa puissance, elle n'était plus récupérable, c'était une certitude. Bref, j'avais fait feu devant moi, et j'avais réussi à tuer un zombie, et l'autre devant ma tronche était dans un sale état, il ne lui restait pas beaucoup de possibilité d'attaque, mais cette gamine là, enfin, elle ressemblait à une gamine avait fait volé ces morceaux de carrelage juste à côté de moi. Un morceau avait réussi à m'atteindre mais le gilet que je portais avait bien arrêté le morceau. J'avais une blessure au niveau du bras, mais bon, rien qui ne pourrait m'arrêter pour le moment. Mc Borough parle dans l'oreillette et à ce moment là, j'aurais eu envie de lui mettre une baffe. Pourquoi nous dire que Pandore et Maryana sont les priorités ? Ce n'est pas assez évident devant ce carnage ? Je n'ai plus de zombies devant moi, nous ne sommes plus que 4. J'envois 2 hommes sur la gamine qui a levé les bouts de carrelage, et moi, avec le dernier je vais en direction de Lasalle qui semble être figée comme je l'étais il y a quelques instants. Mais une garce est devant elle. Je tire une rasade, 3 balles dans sa direction. Je ne vise pas les parties qui tuerait la bonne femme, juste qu'elle soit hors course pour le moment, donc jambes, bras et épaules. Si jamais nous pouvons la capturer à défaut de l'autre brunette derrière, je prends quand même.


Action ;; Attaquer avec arme à feu de Pandore.


Mon double tir sur cette cible non mouvante fait mouche, je touche la brune qui protège Pandore. Ce n'est pas un coup critique comme je le désirais, je réussis à la toucher pour qu'elle soit bien déstabiliser en espérant que je puisse à présent atteindre Pandore, car il faut absolument profiter de son immobilisme apparent.

Aucun bruit de coup de feu, aucune sensation de choc contre ma chair, rien. Je cours et c'est tout. Personne ne me prend pour cible. Je n'en crois pas ma chance ou l'incompétence de mes bourreaux. Ils ont préparé un super piège et quoi ? Ils veulent vraiment m'avoir ou pas ? Je pourrais presque être vexé. La Mort partir sur ce genre d'inepties ? Merde, ça manquait de sang tout ça. Il allait falloir faire beaucoup mieux, je ne serais pas aussi facile à buter qu'une femme prise par surprise qui revenait d'une simple soirée shopping avec son copain. Je n'étais pas Cora, et j'étais averti de la menace. Mon pistolet me semble peser une tonne mais je le garde bien en main. Je n'entends rien, je ne sens rien. Seul ce sifflement qui perturbe ma conscience et mes pensées ; je n'agis plus qu'à l'instinct. Je me dépêche de rejoindre Erin pour la grande évasion. J'ai le cœur au bord des lèvres et je me sens prêt à vomir, mais je me contiens. On n'aura pas ma peau aussi facilement, même avec ce retour aux sources impromptu qui chamboule la cohérence de mes pensées. Je me concentre. Krystel m'envoie sa force, elle me fait comprendre que les choses vont mieux de son côté, que le danger est présent mais pour l'instant sous contrôle. Je rejoins Erin et mes pensées s'éclaircissent ; la crise passe et le sifflement s'atténue pour flotter aux limites de ma conscience. Je reprends mon souffle, plus haletant et en sueur que ce que j'ai fait ou subi ne pourrait l'expliquer a priori. Je regarde le mur en face de moi alors que les paroles d'Erin, ma partenaire et ma protectrice s'impriment en moi.


Je réfléchis, et sans répondre, je passe ma tête par le côté de notre couvert. La PES a abattu les zombies. Si on fonce maintenant, on ne pourra probablement pas sortir sous le déluge de feu. D'autant plus que vers l'entrée, il y a Watheerey. On finira vidés de notre sang, et la diversion des semis démons est bien commode. En plus, je n'ai aucun intérêt à leur tirer dessus au vu des plans de la Reine. Il va falloir agir autrement si je veux conserver quelque avantage à cette journée. Je soupire presque de soulagement. L'ancien moi a failli faire un retour fracassant. Cora est morte, et je sais que je ne pourrais plus jamais prétendre à la normalité. Ma dernière chance est morte avec la seule femme que je n'aurais sans doute jamais mérité. Mais Krystel est là, quelque part. Erin est ici, avec moi. J'ai toujours un but, j'ai mon arme, et j'ai encore ma vie à donner. Je me tourne vers ma partenaire, le regard plus résolu même si mon regard aux pupilles encore bien dilatées paraît sans doute un peu fou.


| Si on fait ça on entre en plein chaos. Il faut qu'on passe par le magasin derrière nous, on est dans une galerie commerciale ; les magasins proches de l'entrée comme celui là donnent sur l'extérieur, et même s'ils sont verrouillés on peut tirer dans le verre pour passer. |


Je décide, elle suit. On ne risquera pas d'être pris pour cible si on sort par le côté ; on sort tout simplement de la ligne de vision de nos ennemis, qui ne nous poursuivront probablement pas s'il y a d'autres adversaires en face d'eux. Les bélligérants sont simplement trop occupés pour faire attention à nous. Je lance un regard dans la direction souhaitée, et je note que nous avons quelques mètres à parcourir avant d'entrer dans le magasin. Je lance un nouveau regard vers Erin. Il n'y a aucune honte ni accusation dans mes yeux. Elle a fait son travail, comme j'ai fait le mien. Quelques fois, ce n'est pas suffisant. A cet instant précis, Erin ressemble le plus à ce que j'ai comme famille. Nous pouvons compter l'un sur l'autre.


| A trois on court et on tire pour les forcer à baisser la tête, à deux en même temps. Tires pas sur les démons. Ils sont pas avec nous, mais ils ne sont pas nos ennemis pour autant. |


Je redresse mon arme et m'accroupis pour me préparer à me relever et courir. En signe, je montre trois doigts à Erin, que j'abaisse. Lorsque mon poing se referme, je me relève parcourir deux mètres, me retourne et tire vers le premier groupe de la PES, en espérant qu'Erin cible l'autre. A l'entrée du magasin, je tire à nouveau.

Action ;; Attaquer avec arme à feu Philipp
J’utilise deux coups du destin

Action ;; je lance un jet de blessures pour les dégâts que la proximité un peu plus forte avec Maryana me provoque (elle cible tout le monde à proximité de l'entrée sauf SD)

Je n'ai aucune idée de ma précision même si j'ai cru voir une silhouette touchée plus loin après un de mes tirs, mais je commence à avoir mal à la tête et mon cœur s'emballe ; je me mets à saigner du nez.

Points de vie total ;; 14/20
Points de vie perdus dans ce post ;; 1
Points de vie sauvés dans ce post ;; 1 (intervention de kry dans son post – lien servant humain)
Points de vie restants ;; 14

Je peste, je rage, ... Je n’ai rien à ajouter. Nous sommes nombreux et pourtant, on arrive encore à se retrouver dans des situations aussi cocasses que celle-ci. Pendant longtemps, je m’étais demandée quelle utilité j’aurais pu avoir pour le groupe de Maryana et Pandore, j’avais eu ma réponse, je me l’étais trouvée toute seule.
Debout devant Pandore, j’espérais que l’effet statue vivante se dissiperait vite. Plus elle allait vers le carnage, mieux c’était pour nous. D’ici, j’avais une vue imprenable sur tout. Il n’y avait que moi pour me tenir au milieu de tout ce bordel sans broncher. Mais vint finalement mon utilité. Une balle siffla près de mon oreille, une autre s’enfonça dans mon épaule et une autre m’avait effleurée la jambe très légèrement. À partir de là, il n’y avait plus qu’à attendre. Je grimaçais tout au plus. La douleur était diffuse dans mon épaule et il m’était difficile de l’évaluer. Elle était là, c’est tout. Je fermais les yeux, un sourire aux lèvres. J’étais dingue ? Peut-être que oui mais paradoxalement, j’étais moi, sans détour. Le sang collerait bientôt mon t-shirt à ma peau. C’était chaud, presque... agréable d’une certaine façon. Pas de doute, j’étais bien moi, moi et le chaos, moi le semi-démon. Derrière moi, Pandore se remettait à bouger.

Je rouvrais les yeux. Pourquoi rêver d’un pouvoir offensif quand on est plus difficile à tuer que la majorité des gens ? J’avais été stupide. Ce pouvoir était le mien. « C’est ça, tirez-moi dessus. Gaspillez vos balles... » Je me fichais à présent d’être vue, d’être recherchée après ça. J’avais dans l’idée de leur faire bouffer ce qu’il resterait de leurs munitions pour qu’il s’étouffe avec. Une pensée surprenante mais pas tant que ça avec le chaos qui m’entourait. Esther avait raison, on était bien qu’avec les siens.
« Si tu comptes en ramener un en vie, tu n’as rien contre l’idée que je lui rende la pareille j’espère ? » Un commentaire, une requête presque à prendre au sérieux. J’ignorais comment Pandore le verrait mais ça restait subsidiaire. Il y avait des chances pour qu’un autre avale le projectile avant... si je n’oubliais pas entre temps. Jouer les pare-balles d’accord, jouer les pare-balles pour cible fixe, c’était de l’abus.

Action ;; Comme stipulé, Amalia prend les dégâts à la place de Pandore

Points de vie total ;; 15 points
Points de vie perdus dans ce post ;; 3 points
Points de vie sauvés dans ce post ;; 0 point
Points de vie restants ;; 12 points

Torben me rejoint rapidement, après avoir fait passer son message à la gamine qui a livré son nom à la PES. L'odeur du sang dont il est imprégné envahit l'atmosphère autour de moi ; je ne m'y attarde pas, j'ai l'habitude de cette odeur. Il faut sortir d'ici sans plus attendre, peut importe les risques, ils sont les même partout. Je propose à mon partenaire la première idée qui me passe par la tête, la plus stupide aussi. Mais bon, avec la PES enlisée dans le sol et occupée à se débarasser des zombies et autres attaques des semis-démons, ça peut être faisable. On n'a plus le temps, de toute manière, une seconde de plus ici et on est morts, aussi bien lui que moi. Ma vie à moi n'est pas importante, mais la sienne si, et c'est d'ailleurs pour cela que je suis là. Alors on va se tirer, et en vitesse. Il reprend sa respiration, pendant que je lui parle. Aucun doute sur ses capacités, même si son état est critique je le connais, il ne faut pas le sous-estimer. Je lui laisse le temps, et quelques instants plus tard, il tourne un regard un peu vitreux mais déterminé vers moi avant de me répondre. Je jette un coup d'oeil par dessus le kiosque. En effet, si on fait ce que je venais de proposer, ce serait du suicide. Les agents de la brigade se sont débarassés de la plus part de leurs zombies et ils sont libérés du carrelage. J'acquiesce, alors qu'il ajoute quelques précisions. De toute façon, il savait que je ne le lâcherais jamais.

« C'est bon. Je te suis. »

Après un signal, il sort de la planque et se met à courir. Sans attendre une seconde de plus, je sors à sa suite. Et tout le monde connaitra mon visage et pourra l'associer à Torben Badenov s'ils regardent dans la bonne direction au bon moment. Il fallait bien que ça arrive un jour. Espérons juste que McBrough soit assez pris par ses autres combats pour ne pas graver mon visage dans sa mémoire. Enfin au moins, je sais qu'il ne pourront jamais mettre de nom sur moi. Erin Danvers n'était connue que du gouvernement américain et elle est morte. Je ne suis personne ; un fantôme, une ombre. Torben tire sur le premier groupe de la PES, celui où se trouve son directeur. Je m'occupe du deuxième, tire plusieurs balles sans même regarder le résultat et enclenche un nouveau chargeur tout en rejoignant la Mort dans le magasin. Nouveaux tirs, puis je disparais à l'intérieur.

Action ;; Je tire sur le groupe de Makayla

Je sens soudain une chaleur sous mes narines. Mon sang. Mince. Si je suis aussi une cible de la semie-démone capable de vider les gens de leur sang, je ne peux rien y faire.

Points de vie total ;; 20
Points de vie perdus dans ce post ;; 2
Points de vie sauvés dans ce post ;;XBlabla ici
Points de vie restants ;; 20-2=18

Le bal venait juste de commencer pourtant je m'amusais déjà comme un folle. Disons que mon premier échec n'avait été qu'une mise en jambe, et que désormais le train était en marche et rien ne l'arrêterait. Rien ne m'arrêtera, non. Un bain de sang encore plus grandiose que celui de Maryana le 1er mai 2010, parce que nous étions plus. Plus de pouvoirs mélés, plus de Chaos. Et si nous arrivions à invoquer les démons ? Peut être était-ce le but initial de Pandore et Mayana. Je frémissais d'avance à cette perspective... Non, ce carnage là ne serait pas anodin. Et j'allais pouvoir y déchainer toute ma force, toute la puissance démoniaque contenue en moi depuis trop longtemps. Je sentais mon pouvoir en moi, un fluide chaud et dévastateur qui coulait dans mes veines, aussi naturel que mon sang. Il était puissant, ce don, l'un des plus puissants mais je ne le maitrisais que partiellement. Je pouvais le déclencher et le retenir à ma guise, mais une fois mis en marche, ses effets étaient alléatoire. De jour en jour, je progressais. Il me restait un long chemin à parcourir mais je me savais bien entourée pour cela. Entre Paul, et surtout Pandore, j'avais pour mentor les plus puissants des nôtres... Peut être un jour faudra t'il que j'arrête la drogue pour passer un nouveau cap dans le contrôle de mon pouvoir mais ce n'était pas au gout du jour pour le moment. Même si Paul se donnait le droit de me sevrer si en un mois d'entrainement je ne faisais pas de progrès, petit deal signé avec le mécano pour lequel je ne doutais pas de ma victoire.


Mais l'heure était au massacre.


Un beau massacre bien fait, bien sanglant, le moins propre possible et le plus délectable. Duquel aucun humain ne ressortirait en vie. Une armée de morts-vivants pour servir ma demie-soeur et une puissance augmentée pour moi et les autres. Et nos pères, ce serait la cerise sur le gateau.

Je me décalais, me plaçant aux côtés de Pandore mais toujours un peu en retrait par rapport à elle. Un rire froid et tranchant comme de la glace sortit de mes lèvres lorsque je sentis les nouveaux jouets de mon pouvoir lacérer mes nouveaux amuse-gueule. La PES, rien que ça. L'agent qui était à mes trousses, aussi. Si je savais de qui il s'agissait... Je pourrais me concentrer sur lui et l'achever en un rien de temps. Je haussais les épaules; ils auraient vite fait de le remplacer par un autre. Que je tuerais aussi, et ainsi de suite jusqu'à ce que leur fin par le Chaos vienne enfin. Non, je devais m'en prendre à tous. Plus jouisif.

Mais je repère deux humains qui s'approchent dangereusement de moi. PES. Ils veulent ma peau ? Ils ne seront pas déçus. Petite méthode très pratique pour buter des types armés. Retourner leurs flingues et leur tirer dessus avec.

Action ;; Je retourne les armes des deux agents contre eux même et tire sur eux avec.