Sujet: Trois petits cochons...[Livre II - Terminé] Mar 4 Juin - 15:15
Makayla E. Brown a écrit:
Appel Manqué de Makayla Brown, le 12 juin 2017, 4h47
Bonsoir Philipp, ce serait bien que nous fassions le point sur quelques petites choses tous les deux. J'ai appréhendé 3 semi-démons durant la nuit. Je ne sais pas si nous allons pouvoir en tirer quelques choses, ils ont l'air de faire partie de la meute de Watheerey. Si vous voulez vous joindre à moi dans quelques heures, vous serez le bienvenue ! Vu l'heure qu'il est, je vais aller dormir quelques heures. J'espère vous voir au QG, à 8h tapantes. See you soon !
Elle était gonflé cette nana ! Son message sur mon répondeur sonnait comme une convocation alors que c’était moi le patron de la brigade. Je voulais bien être gentil mais fallait pas non plus qu’elle inverse les rôles, quand bien même elle amènerait trois démons dans ses filets. Il était 6h et je venais de me lever mais juste pour la forme je décidai de décaler ce rendez-vous.
Philipp Mc Borough a écrit:
Sms reçu le 12 juin 2017, 6h15
Bonjour Makayla,
On décale ça à 11h, j'ai autre chose de prévu à 8h.
Beau boulot pour les trois gus, veille à ce qu'ils soient dans trois cellules séparées et qu'ils ne communiquent pas entre eux.
A tout à l'heure.
Une fois le message envoyé je pris une douche rapide puis m’allumai une clope avant me préparer un café. Si à une époque je m’emmerdais avec une cafetière à l’ancienne, depuis que j’étais à la tête de la brigade et que j’avais obtenu une certaine stabilité je m’étais acheté une de ces machines à capsules. Au moins maintenant je ne me prends plus la tête entre les filtres et le nombre de cuillères à doser. Cela me permettait de ne plus être énervé malgré après mon café matinal, j’en savourais maintenant toute la saveur, même en boxer dans ma cuisine.
Une fois habillé je pris mon paquet de cigarettes, mon arme et mon insigne et pris le chemin de Oldtown, dans Edimbourg. J’avais une petite visite à rendre à une des tenancières d’un bordel de luxe pour une affaire. Une fois cette dernière réglée je partis en direction de la brigade, fumant clopes sur clopes vu comment cela s’était passé, mi satisfait mi agacé. Je jetai mon mégot avant d’entrer dans le bâtiment puis de me placer derrière mon bureau histoire de repenser à deux-trois trucs avant de parler avec Makayla. Une fois cela fait je sortis de la pièce pour rejoindre l’open space où les agents de terrain avaient leur bureau pour discuter un peu avec elle avant que nous interrogions les trois démons.
Salut Makayla, alors ces trois couillons ça donnent quoi ? Ce serait parfait pour l’apéro s’ils sont bien à la botte de Watheerey. Comment les as-tu coincés? J'espère qu'ils sont en bon état pour être interrogés.
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Sujet: Re: Trois petits cochons...[Livre II - Terminé] Mer 5 Juin - 1:36
J'avais appelé mon boss après avoir appréhender ces énergumènes dans Holyrood Park. J'étais avec Guillemaud, mais ça, il n'avait pas besoin de le savoir, même si ça ne me dérangeait pas, ce n'était pas comme si tout cela avait été prémédité, n'est ce pas ? Il était tard, je lui laissais un message sur son téléphone qui sonnait comme une convocation à la brigade. Comme je le pensais, je n'arrivais pas à dormir, mon taux d'adrénaline était bien trop élevé pour que je puisse faire quelques choses. Il était donc 6h15 lorsqu'il me répondit qu'il décalait le rendez-vous à 11h, sans doute pour la forme, pour montrer que c'était lui le patron. Je ne sais pas ce qu'il avait à faire, vu qu'il était déjà debout, mais bon, je m'en fichais pas mal. Peut être qu'il avait rendez-vous avec sa nana, ce ne serait pas étonnant après tout. Non, Mc Borough avait tout d'un homo, enfin, je n'en savais strictement rien, mais c'était ainsi, il était mon patron, je pouvais penser tout ce que je voulais de lui, jamais je ne le lui dirais. Non, vous n'y croyez pas, je le sais bien. De toute façon Mc Borough sait ce que je pense de lui. Je ne le déteste pas, mais j'ai toujours en travers de la gorge ce qu'il a fait à l'Arena, il y a de cela presque 7 ans. Si nous en étions resté à notre première rencontre lorsqu'il avait failli tué mon père, je lui ferrais sans doute plus confiance mais là, non, pas vraiment, pas totalement dirons nous, mais c'était ainsi, n'est ce pas ? Vos meilleurs ennemis ne sont-ils pas vos plus proches amis ? Je sais qu'un jour le clash sera là, important, mais pour le moment, je devais lui exhiber mes petits trésors. Je n'arrivais donc pas à dormir, alors je décidais de bouquiner un peu. Le sommeil me trouva alors après quelques pages de lectures d'un de mes romans policiers préférés : In Tenebris de Maxime Chattam. Mais il fut de courte durée, car trois heures après, j'étais déjà en train de m'activer pour me rendre à la brigade. Ce petit cycle de sommeil m'avait fait du bien, même s'il n'avait pas été suffisant. Je prenais donc un café bien noir pour me réveiller un peu, mais ça ne fonctionnait pas tellement. Bref, j'étais donc à mon rendez-vous avec Mc Borough à 11h comme il l'avait désiré. Il sentait la clope à plein nez, il avait du en fumer quelques unes avant d'arriver ici.
" Philipp, bonjour ! Vous êtes bien pressés de les voir ces énergumènes là. Je pensais que ce n'était pas si important que ça puisque vous venez les voir avec 3 heures de retard. J'ai déjà réussi à leur tirer tout leur jus, y'a plus rien à en tirer, vous arrivez trop tard. "
Oui, je voulais qu'il soit un peu déçu, voyant que j'avais déjà fait tout le travail, mais je ne pus retenir un rire.
" Non, je rigole, je vous attendais justement. Les trois sont là-bas, bien sage séparés comme vous le vouliez. Leur état physique laisse à désirer, j'ai du leur clouer leurs mains pour qu'ils ne m'attaquent pas. J'ai malencontreusement emmasculé l'un d'entre eux car il se moquait un peu trop de moi, mais ils sont en état de parler. Je n'ai pas touché à leur petite langue. "
Mon regard était joueur, j'avais envie de jouer, avec lui, mais surtout avec eux. Ce serait sans doute une grande partie de plaisir.
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Sujet: Re: Trois petits cochons...[Livre II - Terminé] Mer 5 Juin - 16:28
J’arquai un sourcil lorsque Makayla m’informa s’être déjà occupé des démons. Non mais c’était quoi son problème à cette conne ? Elle pigeait quoi quand je lui donnais un ordre ? M’étais-je planté en la recrutant au sein de la brigade ? Autant de question qui bouillaient en moi alors que mon visage ne laissait rien paraître. Et tant mieux me dis-je lorsqu’elle m’annonça que ce n’était qu’une blague.
Ah Ah, mort de rire. L’espace d’un instant je la traitai silencieusement de greluche sans pour autant lui tenir rigueur de sa blague pérave. Au moins allait-elle être détendue pour mener les interrogatoires des trois gus.
Tu lui as coupé les couilles avant ou après l’avoir neutralisé ? Que je sache comment tourner ça si jamais la hiérarchie vient à lire ton rapport d’intervention. Dire qu’à une époque je te prenais pour une prude naïve, je suis ravi que tu ais adopté des méthodes à la hauteur de notre époque. Fais juste gaffe à ne pas aller trop loin, ça me ferait chier d’avoir à gérer de la paperasse inutile. Enfin bon, on devrait être tranquille tant qu’Amnesty International ne cherche pas à défendre les droits de ces fils de p*te.lui dis-je juste quant au traitement des trois semi-démons avant de préciser une chose tout de même.
Attention tout de même à ce que ce genre de comportement ne remonte pas aux oreilles de Donovan, ce mec peut nous emmerder s’il le décide. lui dis-je en évoquant le toutou du premier ministre. C’était ce mec qui était en charge de s’assurer que la PES faisait correctement son boulot et il avait un droit de regard sur les recrutements et d’autres démarches qui pourraient s’avérer pénibles s’il venait à mettre son grain de sel dans ma gestion de la brigade.
Avant qu’on aille les cuisiner un peu, fais-moi un topo de ce que tu sais déjà d’eux. Sont-ils déjà connus de nos services ou bien est-ce leur première visite ? Et dis m’en plus sur leur arrestation, comment es-tu parvenue à capturer trois démons à toi toute seule ? Histoire que je ne passe pas pour un con et que j’ai toutes les infos nécessaires en poche avant qu’on aille s’occuper d’eux.
J’étais curieux d’apprendre comment elle s’était débrouillée pour mener seule une telle arrestation. Non pas que je doutais de ses capacités mais cela restait tout de même un beau coup de filet pour un seul agent. Si j’étais satisfait qu’elle se donne les moyens de bosser selon des méthodes qui me sont familières, il fallait néanmoins que je détermine si elle avait besoin que je la surveille un peu, histoire qu’elle ne me tue pas un démon juste parce qu’il l’a envoyé chier.
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Sujet: Re: Trois petits cochons...[Livre II - Terminé] Mer 5 Juin - 20:41
Ce type n'avait pas d'humour mais je le savais pertinemment, enfin il n'en avait pas assez, il se prenait souvent trop au sérieux, et ça pouvait être agaçant. J'aimais rire, et là, je le pouvais mais ça n'avait pas fonctionné. Il me rappelait Guillemaud, ils avaient finalement un peu les même façon de faire tout les deux, peut être que Mc Borough est un de ces lointains descendant, qui sait. Ce serait sans doute amusant de lui faire son arbre généalogique. Il faudrait remonter à plus 300 ans sans doute, mais ça vaudrait son pesant de cacahuète. Je ne connaissais pas l'âge exact de Julien, mais il avait environ cette âge là, à quelques années près. Ce qui semblait le préoccupé le plus était l'entrejambe du semi-humain que j'avais interrogé le premier. Sérieusement ? Qui pouvait se soucier de lui s'il pouvait se reproduire ou pas ? Moi ça me faisait une belle jambe mais il voulait absolument savoir alors je lui dirais. Ah non, en fait c'était pour éviter de faire un peu de paperasse qu'il voulait savoir ça. Bon, c'était officiel, ce type était un faignant de première, mais bon, je ne pouvais rien dire face à cela. La paperasse ne m'avait jamais rebuté, sans doute parce que durant ces dernières années, j'ai été reporter sur le terrain, prenant surtout des photos mais rédigeant aussi des articles sur ce qu'il se passait en ville. Il me parla d'Amnesty International et dans la phrase d'après il me parlait du petit caniche du premier ministre qui était hargneux comme tout, mais qui ne savait rien faire de plus que te mordre le bout de la chaussure. Enfin bon, je pouvais comprendre qu'il ne veuille pas l'avoir dans les pattes.
" Et bien, je l'ai neutralisé en lui clouant les deux mains au sol, mais il ne voulait pas répondre à mes questions, alors je me suis montré plus persuasive. Toutefois, j'étais proche de lui, la flèche n'a pas pénétrée en profondeur, ces capacités reproductrices sont intactes, je pense. Au pire c'est comme si je l'avais circoncis, mais guère plus. Du coup, devant l'absence de réponse, je n'ai pas insisté. En tout cas, je ne suis plus cette prude naïve comme vous le pensiez que ça vous plaise ou pas d'ailleurs. Je sais ce que je fais. "
je riais légèrement en reprenant ces termes de prude naïve. Il avait cependant raison, j'étais pour ainsi comme ceci avant les années sanglantes. Parfois, je me dis qu'il serait bien que je retourne à cet état mais ce n'est plus du tout possible. Je ne le veux pas de toute façon. Puis il me demanda comment tout cela s'était passé. Devais-je mentionner Guillemaud ? Si je le faisais, il me surveillerait à coup sur. S'il savait que je fricotais avec ce vampire, quoique.
" Je ne sais pas grand chose, ils sont apparemment du clan de Maryana, mais ils n'en ont pas dit plus. Ils ne sont pas connus de nos services, en tant que semi-démon, mais celui qui a reçu la flèche entre les jambes est connus de la police comme étant un dealer de drogue. Pour leur arrestation ce fut finalement assez simple. Le premier a donné un coup de foudre à un autre qui fut assommé sur le coup. Je me suis approché d'eux, et j'ai flanqué deux flèches dans une main et dans l'épaule. L'autre était toujours dans les vapes. Le semi m'a dit qu'un de ces potes arriverait pour me faire la peau, du coup, je l'ai attendu en douceur. Puis l'autre s'est réveillé. Je ne savais pas s'il était un client du dealer ou son collègue mais apparemment, ils étaient ensemble à la base. Bref, ils ne semblent pas très intelligents, mais fidèles à leur cause. Je ne sais pas trop ce qu'on pourrait en tirer. "
J'étais franchement avec lui, je ne disais rien à propos de Guillemaud cependant, je verrais ce qu'ils diront quand nous serons devant eux. Mais je n'avais nullement peur des conséquences.
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Sujet: Re: Trois petits cochons...[Livre II - Terminé] Jeu 6 Juin - 17:59
Et bien tu m’en vois ravi Makayla, pas besoin de me parler ainsi. lui dis-je en émettant un petit rire. Elle sait ce qu’elle fait, que ça me plaise ou non ? La bonne blague. Quoi qu’il en soit je n’avais pas envie de débattre de ce sujet, pas assez intéressant pour perdre du temps avec ça maintenant. Au sujet du circoncis on s’en tape un peu qu’il puisse se reproduire ou pas, tu trouves pas ? Tant qu’il peut parler ça me va. lui dis-je avant qu’elle ne me fasse son topo au sujet de l’arrestation des trois débiles.
Une transaction entre un dealer et l’un de ses clients, le truc classique même pour des humains. Bon elle les avait un peu amochés mais après tout, il s’agissait de semi-démons alors qui nous le reprocherait, personne pour le moment. Une fois son bla bla débité je réfléchis quelques instants avant de m’adresser de nouveau à elle.
C’est toi qui les as arrêté donc tu vas mener les interrogatoires, je ne serais là qu’en second plan. Par contre rien de physique dans les salles, je te rappelle que tout y est filmé et que les suspects peuvent en demander le film. Tu fais le gentil ou le méchant ?lui demandai-je ayant opté pour la laisser gérer les interrogatoires. On allait voir si elle était capable de subtilité, je ne voulais pas que mes agents ne soient que des bourrins. Je te suis, à toi de décider de l’ordre des entretiens.
Ça allait être le premier interrogatoire de Makayla que j’allai superviser, ne connaissant de ses méthodes que ce que m’avaient appris ses rapports. Allait-elle se montrer aussi efficace en salle d’interrogatoire que sur le terrain ? Je l’espérais car c’était ce que j’attendais de mes agents. Tandis que je la suivais sur le chemin menant aux trois salles où patientaient les trois démons, je repensais aux donnés qu’elle m’avait fourni.
S’ils étaient membre du groupe de Watheerey, l’ennemi public numéro un à l’heure actuelle, il pourrait être bon de les presser comme des citrons pour récolter un maximum d’informations, bien qu’il ne soit pas improbable qu’ils se montrent réticents. A Makayla de se montrer persuasive sans leur arracher un membre. Il ne faisait aucun doute que de ces trois couillons aucun ne pourrait être utilisé en tant que collaborateur, leur profil ne correspondant pas le moins du monde. Ils finiraient donc simplement leurs jours dans un établissement carcéral spécifiquement conçu pour les créatures surnaturelles. Outre si l’on arrivait à leur soutirer quelles qu’informations que ce soit, ils n’auraient en fin de compte que comme utilité de faire passer un message à leurs semblables. La PES traquait les démons, et nous n’étions pas les derniers des glands. Si cela pouvait les pousser à se planquer plutôt qu’à foutre la merde en ville tant mieux. Au pire nous les traquerions de plus belle et leur feront payer leurs conneries.
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Sujet: Re: Trois petits cochons...[Livre II - Terminé] Jeu 6 Juin - 22:20
Il ne voulait donc même pas débattre à ce sujet, je l'avais connu plus mordant, mais il semblait tellement pressé de me voir à l'oeuvre en train d'interroger les semi-humains qui se trouvaient dans leurs cases respectives. Ils mijotaient déjà depuis que je les avais arrêtés, enfermé dans leur salle, sans possibilité de communiquer avec l'extérieur, ou entre eux, puisqu'aucun ne semblait avoir la possibilité d'être télépathe et tant mieux. Mc Borough semblait ne pas se soucier de l'intégrité physique des semi-démons, en même temps, ce n'était pas ma priorité non plus. Du moment que leur langue se déliait, ça m'allait très bien, je savais déjà comment m'y prendre. Je lui faisais donc la chronologie des évènements concernant leur arrestation. Il me dit donc que je mènerais les interrogatoires. Il ne serait là qu'au cas où je n'y arriverais pas en gros c'est ce qu'il sous entendait même si j'avais le sentiment qu'il aurait du mal à se retenir. Evidemment la violence dans les salles ne pourraient pas être physique, mais ça je le savais, je les avais bien assez amoché en dehors pour qu'ils me craignent.
" J'ai bien envie de faire la gentille. Ils se demanderont comme ça de quoi est capable le méchant. "
Oui, je les avais déjà mis dans un sale état, alors si j'étais la gentille, le méchant pouvait être encore plus implacable que moi. Il me suivait donc me laissant le choix de qui interroger en premier. Et bien, nous allions faire dans l'ordre des rencontres. Le dealer serait donc le premier sur la sellette. Il avait des bandages au niveau des mains et de son épaule, ainsi qu'à l'entrejambe. Si cela aurait pu me faire rire dans d'autres circonstances, ce n'était pas le cas là maintenant, tout de suite. Il était en face de moi, les mains séparées et attachées à la table, table qui était elle même scellée dans le sol, histoire qu'il ne me l'envois pas à la gueule.
" Alors, je vois qu'on a pris bien soin de vous avec tout ces petits bandages. Mais nous n'avons pas fait les présentations, c'est dommage n'est ce pas ? Moi c'est Maky Yellow. Et vous c'est Jack Coleman, si j'en juge par vos empreintes. Vous avez déjà été dans des locaux comme ceci, il y a quelques années. Il faut croire que ça ne vous a pas servi de leçon. Qu'est ce que vous foutiez à Holyroad Park cette nuit ? "
Je commençais doucement, par une simple question avec un regard insistant, rien de plus, je n'avais même pas haussé le ton, je lui posais la question simplement pour jauger mon interlocuteur. Son regard en disait long, il regardait le plafond, faisant mine de m'ignorer.
" Vous savez, cela ne sert à rien de m'ignorer de la sorte, je saurais tout ce qu'il me faut pour vous envoyé dans un centre spécialisé pour que vous restiez enfermé le restant de vos jours. Je ne pense pas que vous revoyiez de sitôt la lumière du jour, ni même un simple brin d'herbe. Donc c'est à vous de voir si vous voulez parler maintenant, ou simplement un peu plus tard. "
" Vous croyez que ça me fait peur de rester enfermé ? Je pense que vous ne savez pas à qui vous avez à faire, je ne dirais rien. "
Il ne semblait pas être très coopératif, mais ça ne faisait rien, j'allais continué à le matraquer de questions pour qu'il réponde à l'une d'entre elles, au moins.
" Qu'est ce que vous faisiez au milieu de la nuit au milieu de nul part ? Si vous n'avez rien à vous reprochez, pourquoi ne pas me répondre ? "
Justement, il avait des choses à se reprocher sans doute. Il s'était déjà engueuler avec son collègue et tout ça, sa nuit n'avait pas été bonne, et sa matinée ne semblait pas se diriger vers quelques choses de mieux.
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Sujet: Re: Trois petits cochons...[Livre II - Terminé] Ven 7 Juin - 15:31
Lorsque j’entrai dans la salle d’interrogatoire où poireautait le premier des trois glands, le dealer électrique, je gardai un visage neutre et ne prononçai pas un mot. Le mec avait véritablement une gueule de con, mais je gardais cette observation pour moi. Makayla avait eu une bonne idée en optant pour le rôle de la gentille, ceci pourrait avoir un impact psychologique sur les trois gus, consciemment ou non. Ce choix de sa part me laissait penser qu’elle devait en avoir dans le crâne et c’était là une bonne chose. Je l’écoutai donc entamer les festivités avec le dealer, Jack Coleman, déjà connu des services de police. Le trou de balle moyen qui gère son business, mis à part son pouvoir rien d’extraordinaire.
Si ça n’avait été que de moi, on vous aurait laissé vous vider de votre sang. Peut-être que là vous auriez été plus loquace Jack. dis-je après elle, revenant sur les paroles de Makayla.
Je devais emmerder le prévenu, le titiller voire le bousculer, afin qu’il me déteste et voit en Makayla sa seule issue pour se protéger de moi, ou du moins limiter mes attaques. Le mec ne réagit pas tout de suite, faisant mine de nous ignorer en regardant le plafond. Je laissai Makayla reprendre la parole, celle-ci lui mettant en perspective ce qu’il risquait s’il demeurait muet. Le démon réagit en faisant le brave aussi pris-je la parole à mon tour. Si elle lui avait présenté son avenir de manière soft, j’allai lui offrir un discours moins lisse.
Qui t’a dit que t’allais rester enfermé couillon ? Tu crois que tu vas rester à te la couler douce dans une prison lambda ? Oh que non mon con ! Tu vas te retrouver dans un lieu bien plus triste. Réveillé à 5h15 le matin sans ménagement, une biscotte pour petit déj. Le reste de la journée tu vas trimer comme un débile sans respirer un autre air que l’aseptisé et recyclé du bâtiment ni voir une autre lumière que les néons. Ne compte même pas te dégourdir les guibolles dans une cour. Un steak haché végétal et du choux pour le midi, une soupe de légumes pour le soir. Ni clope ni loisir. SI tu fais chier tu peux même passer un an sans pouvoir ne voir aucun prisonnier. Et le soir extinction des feux à 19h30, plus aucune lumière. Le noir total avec comme seule musique toute la nuit le tic-tac d’une horloge que tu ne verras jamais mais que tu entendras à chaque instant dans ta cellule de tocard. Alors ça te tente connard ? lui dis-je d’un ton méprisant comme si je m’adressais à un demeuré avant que Makayla ne parle à son tour pour l’interroger à nouveau.
Nous n’allions pas lui laisser beaucoup de répit, limitant les silences histoire de ne pas le ménager. Arriverait un moment où n’ayant pas le temps de réfléchir ou de répliquer il péterait un plomb.
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Sujet: Re: Trois petits cochons...[Livre II - Terminé] Ven 7 Juin - 16:31
Le rôle de la gentille m'était dévolu, mais même s'il n'en avait pas parlé, j'aurais pris ce rôle quoiqu'il advienne. Si la gentille peut leur trouer les mains, que peut faire de pire le méchant ? Ahah, je jubilais déjà, mais je n'en laissais rien paraître. J'allais joué ce rôle, comme si c'était normal, et puis, j'étais gentille au fond de mon être, j'avais juste été un peu traumatisée par les années sanglantes, rien de plus. Je menais donc l'interrogatoire, mais Mc Borough intervint, lui disant, qu'il l'aurait laissé vider de son sang, sans rien faire de plus. Je savais qu'il était capable de cela même si cela ne nous aurait donné aucun avantage dans l'instant. Je me devais de les ramener en vie au QG. Il ne faisait pas de doutes que s'ils sortaient d'ici plus ou moins libre, qu'ils ne ferraient pas de vieux os sur cette terre. Je reprenais donc la parole puisqu'il avait décidé de m'ignorer. Il me dit alors qu'il n'avait pas peur de rester enfermé. Philipp lui dit alors qu'il y avait en quelques sortes moyens de s'arranger pour qu'il trime comme un porc qu'on mènerait à l’abattage. Je ne sais pas si ces conditions étaient véridiques, mais ça faisait très réaliste. Il ne se privait pas pour l'insulter au passage. Je restais la gentille et courtoise fliquette par rapport à un méchant et pas beau Mc Borough. Mon regard en disait cependant bien assez long sur ce que je pensais. Je lui reposais donc la question gentiment. Voulait-il coopérer et peut être échappé à ce traitement, ou s'obstinait-il pour ne plus voir la lumière du jour ?
" Vous préférez peut être subir ce traitement de faveur pour les types comme. C'est vrai, c'est une vie de rêve, blanchi, nourri, logé, que demander de plus ? Personnellement, je n'hésiterais pas. "
Je laissais un fin sourire naître sur mes lèvres, ironique, laissant un blanc de quelques secondes. Mc Borough pourrait peut être dire quelques choses, mais je n'en avais pas fini.
" Si vous ne voulez rien dire, je suis sur que vos collègues seront bien plus coopératifs que vous, et qu'ils n'hésiteront pas à sauver leur peau plutôt que votre petit cul. Alors vous avez toujours envie de rester cloîtrer dans votre tête, ne nous disant rien ? "
" Je n'ai pas peur de vous. Je sais que mes amis seront aussi muets que je ne le suis. Allez vous faire foutre sales gosses pourris gâtés. "
Puis il cracha au sol. Il pensait que cela pourrait nous faire peur peut être ? Il ne semblait pas être coopératif. J'allais donc lui rappeler ces faits d'armes.
" Bien, alors je vais vous rafraîchir la mémoire. Vous venez d'être arrêté pour la 3ème fois Jack. Vous savez ce que cela veut dire ? Récidiviste, donc rien que pour votre trafic, vous allez en prendre pour 10 ans minimum. En plus votre nature n'aidant pas, vous risquez facilement le double dans une prison qui ne vous ferra pas de cadeau. Si vous parlez maintenant, avec moi, peut être qu'on pourra trouver un petit arrangement, mais si vous refusez, et que vous négociez avec mon collègue, il ne sera pas aussi clément que moi. "
Je lançais un petit regard vers Mc Borough qui prendrait sans doute la parole, à moins qu'il n'attende que le semi-humain ne dise quelques choses. J'avais envie d'appuyer sur ces mains, histoire de lui faire mal, mais je n'en avais pas le droit. Cela se serait passé autrement si nous n'étions pas enregistré.
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Sujet: Re: Trois petits cochons...[Livre II - Terminé] Ven 7 Juin - 17:37
Bien que ce soit notre premier interrogatoire ensemble j’y prenais un certain plaisir. Makayla était parfaite dans son rôle de la gentille nana et pour ma part je n’avais pas beaucoup à me forcer pour paraître comme le connard de service qui fait chier son monde. A croire que cette facette de notre boulot correspond à un pan respectif de notre personnalité, pour elle comme pour moi. Lorsqu’elle évoqua à nouveau avec ironie les conditions carcérales qui l’attendaient, le mettant en position de décideur alors qu’il n’avait en fait que peu de choix, je demeurai muet, la laissant passer au sujet de ses deux autres compagnons. Le fait qu’elle aborde ce point le fit réagir, une fois de plus il tentait de nous impressionner autant par ses mots que par son attitude. Là encore je laissai Makayla poursuivre avant de reprendre la parole, pour appuyer à ma manière ce qu’elle venait de lui dire.
Je vais te traduire ce que la dame vient de te dire, histoire que les choses te soient bien claires vu que tu sembles intellectuellement déficient. Joues pas au con parce que vu ton cas tu devrais plutôt déballer ton sac. Crois là quand elle te dit que tu as tout intérêt à négocier avec elle plutôt que moi. lui dis-je avant de me pencher sur la table, entre lui et la caméra de surveillance de manière à ce que ses mains ne soient plus visible sur les images vidéo. L’individu ici présent montrant un comportement agressif, allant même jusqu’à cracher par terre, je vérifie présentement que les menottes sont correctement serrées.
Tout en parlant je fis mine de serrer les deux paires de menottes qui lui liaient les mains séparément de chaque côté de la table, lui écrasant au passage les deux mains sans que cela ne puisse être visible, aussi bien par la caméra que si quelqu’un se trouvait derrière la vitre sans tain qui équipait chaque salle d’interrogatoire.
Aah putain mais vous êtes un vrai connard bordel ! cria-t-il entre deux gémissements de douleur.
Fais pas ton merdeux Coleman, j’ai simplement touché tes menottes, je ne les ai même pas serrées plus qu’elles ne l’étaient alors arrête de simuler, on direct un joueur de foot.lui balançai-je avant de libérer le champ de vision de la caméra et de reprendre ma place sur le côté de la pièce, dans un coin derrière lui. Ainsi il ne pouvait nous voir tous les deux en même temps, obligé de tourner la tête pour s’adresser à l’un ou l’autre de nous deux. Ceci avait pour objectif de le diviser physiquement, réduisant son champ de vision à deux directions différentes et limitant psychologiquement son sentiment de supériorité.
Si les interventions physiques étaient limitées du fait de la caméra, la manipulation psychique elle était plus facile à mettre en place, d’autant plus de manière peu visible et légalement préjudiciable. Ceci permettait de malmener un peu les suspects sans qu’ils ne puissent pour autant se retourner contre nous par la suite. La caméra elle était là pour prouver que les interrogatoires étaient filmés et donc que nous ne risquions rien.
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Sujet: Re: Trois petits cochons...[Livre II - Terminé] Sam 8 Juin - 0:00
Le dealer représentait un bon apéritif pour moi, comme pour Mc Borough, j'en étais persuadée. Il faisait son fier, mais il ne le ferrait pas longtemps, j'en étais persuadée. Il faisait semblant de ne pas comprendre ce que je lui disais, quel mépris, à moins que ce ne soit simplement qu'une déficience mentale, je commençais à me le demander. Je lui disais donc qu'il y avait moyen de négocier avec moi, et Philipp insista sur le fait qu'il fallait mieux négocier avec moi. Je faisais une petite moue positive à ces propos. Mais puisque mon boss avait pris la parole, le temps des négociations semblaient se réduire comme peau de chagrin. Mc Borough changea alors de position pour se mettre dos à la caméra et à la vitre qui ne permettait pas que nous puissions voir à l'extérieur pour lui écraser un peu les mains, juste ce qu'il fallait pour resserrer les menottes. Coleman cria de douleurs, enfin, un peu, ce n'était presque pas violent. Mais Mc Borough ne faisait que resserrer les menottes, rien de si dur à encaisser. Il le traita de joueur de foot, car bien souvent, ces derniers simulent des agressions qui n'ont pas lieu d'être. Il se mit alors à l'opposé, derrière le suspect. Si ce dernier voulait nous voir, il devait tourner la tête, cela le disperserait, à force, il allait craquer, c'était une certitude, le plus tôt serait le mieux pour lui en tout cas. Il se tournait vers Mc Borough, puis vers moi, puis à nouveau vers lui. Je laissais un blanc qui dura environ 20 secondes.
" C'est par ici que ça se passe. Alors, tu es prêt à cracher le morceau ? Ce n'est pas que nous avons tout notre temps, mais là, ça devient lassant. Tu n'as rien à gagner en agissant de la sorte. Tu devrais t'épargner les douleurs en nous disant ce que nous voulons. Ce n'est pas si compliqué que ça, non ? "
Il commençait doucement, mais lentement à me gaver en faisant sa tête de mule, mais surtout en montrant tout son irrespect envers nos personnes. C'était si compliqué que ça de dire ce qu'il faisait là-bas ? Il savait qu'il était perdu, mais il s'entêtait, ne voulant rien entendre.
" Si vous croyez que je vais parler en agissant de la sorte, vous vous fourrez le doigt dans l'oeil. Les semi-démons vaincront et asserviront le monde sans que vous ne compreniez votre douleur. "
" Je ne parierais pas la dessus mon grand. Justement qu'est ce que vous nous préparez de beau ? Un feu d'artifice ? Ou plutôt un petit pétard mouillé. Je dirais que ça ressemble à un pétard mouillé. "
Et je lui faisais un petit sourire. En se disant plus fort que nous, il nous en disait plus qu'auparavant. Ils nous préparaient donc quelques choses, c'était certains, mais quoi exactement ? Je ne suis même pas sûre qu'un sous fifre comme lui connaissait le fin mot de l'histoire. Vu son intelligence, il devait faire partie de ces éclaireurs qu'on envoyait sur le terrain sans savoir s'ils allaient survivre.
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Sujet: Re: Trois petits cochons...[Livre II - Terminé] Sam 8 Juin - 16:08
Makayla maniait plutôt bien cet interrogatoire, ne laissant pas de réel répit au suspect que nous malmenions malgré son attitude arrogante. Celui-ci se pensait important et semblait croire à la supériorité des démons, notamment du groupe de Watheery. Au moins nous permettait-il d’avoir confirmation des véritables projets de son groupe. Leur but n’était pas de simplement répandre le chaos mais bien d’asservir le monde. Il n’avait pas simplement mentionnée l’Humanité mais bien le monde. La nuance était-elle volontaire et envisageaient-ils de dominer humains, vampires et lycans ? Ou cela n’était qu’une figure de style ? Peu importait au final car nous devions les arrêter, voici tout ce qui comptait en définitive. Sa réponse nous donnait une nouvelle fois quelques indices quant à leurs projets, sans pour autant qu’il ne soit conscient de semer ces données.
Ce qu’on vous prépare vous fera bien plus d’effet qu’un pétard mouillé connasse. dit-il en guise de réponse à l’attention de Makayla, affichant un sourire arrogant. Malgré mon envie de lui coller un pain ou même de le rembarrer, je laissai à Makayla la possibilité de lui répondre. Il était important qu’il sente que bien qu’étant « la gentille » elle n’était pas pour autant une greluche. Je patientai donc avant de reprendre la parole à mon tour et de m’adresser à lui.
Tu crois que la solution de la tôle spéciale est la seule carte que nous avons dans notre main Coleman ? Ça ce n’est qu’une possibilité parmi tant d’autres, et surtout une pas trop dangereuse pour toi tu vois. Si tu veux on peut faire ça à ma manière, attends que je t’explique c’est très simple, même toi tu devrais comprendre. lui dis-je alors qu’il fit mine de ne rien redouter.
Si tu ne veux pas te mettre à table, on pourrait passer sur ton petit trafic. Avant que tu ne te réjouisses écoute et ferme-là. Une fois que tu seras dehors, je vais faire circuler le bruit que tu nous as balancés plusieurs infos sur ta gourde de Watheery pour sauver ton derche crasseux. On verra ce qu’en penseront tes copains et quelle sera leur réaction. dis-je avant de faire une brève pause puis de poursuivre.
La dernière fois que j’ai fait ça c’était avec un vampire, comme toi une petite frappe qui se pensait important. Et tu veux que je te dise ? Il a fini exécuté par un sbire de leur reine, comme exemple de ce qui arrivait aux balances. Tu crois que ta pétasse se montrera plus conciliante avec toi ?lui demandai-je en affichant un sourire sadique.
L’histoire du vampire était totalement fausse néanmoins chacun connaissait les méthodes de son espèce cette histoire lui paraîtrait tout à fait vraisemblable. Par contre ce qui était totalement vrai, c’était le fait que j’étais parfaitement capable de faire ce que je venais de lui dire.
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Sujet: Re: Trois petits cochons...[Livre II - Terminé] Sam 8 Juin - 23:26
J'essayais de me montrer gentille avec lui, mais il semblerait qu'il ne veuille rien entendre. Pire, il était arrogant et insultant. Bon Mc Borough ne se gênait pas pour l'insulter, mais moi, je ne lui avais rien fait, à part quelques flèches dans le corps, je dois l'avouer. Mais là, rien et il me traîtait. Même si je jouais la gentille, je ne pouvais pas ne rien dire.
" Déjà, on va essayé de rester poli, d'accord ? Est ce que je t'insulte de la sorte ? Non, pas que je sache, alors essaye d'être un peu plus courtois, sinon, je rajoute sans soucis des charges comme outrage à agent dans ton dossier qui est déjà bien plombé. "
Je laissais ensuite parler Mc Bourough. Ce qu'il dit me fit rire intérieurement, car, c'est ce que j'avais dit à Guillemaud dans la nuit. Si les semi-démons étaient relâchés, ce qui n'était pas encore le cas, je le lui signalerais. Il était donc libre d'agir contre eux puisqu'ils ne nous seraient d'aucune utilité une fois sortis d'ici. Je ne doutais pas que le chef de la garde royaliste agirait en conséquence et se ferrait un plaisir de les exterminer. Mais Mc Borough ne pouvait pas le savoir. En tout cas, si j'étais Coleman, je choisirais maintenant pour parler à moins qu'il ne soit suicidaire finalement. Car la rumeur vous colle rapidement à la peau, elle peut facilement vous causer du tord, votre perte, puis vient votre mort. Je ne savais pas de quoi Maryana était capable, elle était devenue si différente de notre première rencontre. Dire que nous avions été amie il y a de cela quelques années. Aujourd'hui, nous étions pour ainsi dire les pires ennemies du monde, moi à la PES et elle ennemie numéro 1 de la nation. La tête de Coleman commença cependant à légèrement blêmir. Il commençait peut être à prendre conscience que sa vie ne serait plus jamais la même quoiqu'il fasse.
" Alors, ça te tente de parler un peu ou tu n'as pas envie ? C'est ta dernière chance, tu sais, après, il sera trop tard, je t'en fais la promesse ! "
Il resta muet même s'il semblait avoir envie de parler, son arrogance et son amour propre l'emportait sur tout le reste. Bon et bien, je n'avais plus rien à lui dire personnellement, je voulais passé au cas suivant qui serait peut être moins bête et plus coopératif. Bien, je me levais de ma chaise et je quittais la pièce. Je ne regardais pas si Mc Borough me suivait, où s'il restait pour une ultime tentative. Je l'attendais un peu plus loin, observant le deuxième semi-démon, le pyromane qui avait les deux bras brisés.
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Sujet: Re: Trois petits cochons...[Livre II - Terminé] Dim 9 Juin - 2:03
Makayla semblait sur le point de perdre patience face à notre suspect vu sa manière légèrement différente de s’adresser à lui qu’elle avait adoptée. Néanmoins malgré l’irritation qui semblait poindre en elle, elle demeura pro et maintint son rôle de gentille. Coleman quant à lui était devenu blanc comme une merde de laitier, ayant instantanément réfléchi au sort que lui réserverait Watheerey si je mettais mes menaces à exécution.
Lorsque Makayla quitta la pièce l’individu ne reprit pas pour autant des couleurs, ne sachant plus sur quel pied danser. Parfait, cela nous permettrait de revenir vers lui après avoir interrogé ses camarades. Il nous suffisait que l’un d’eux nous refile une seule info pour que nous ayons un moyen de pression de plus sur celui que nous venions d’interroger.
Tu as donc fait ton choix Coleman, c’est bien tu as des couilles pour affronter la colère de Watheerey. Dommage que cela ne te sauve pas les miches. lui dis-je avant de quitter la pièce à mon tour pour rejoindre Makayla et le second suspect, son collègue pyromancien. Une fois la porte fermée je franchis les quelques pas qui me séparaient de celle qui m’accompagnait quelques minutes plus tôt.
Penses-tu que celui-là sera plus coopératif que Coleman ? Tu vas tenir ton rôle s’il s’adresse à toi de la même manière que son pote ? On peut faire une pause si tu souhaites boire un café. lui dis-je tout en m’allumant une clope malgré l’interdiction qui concernait l’ensemble du bâtiment. Et merde, qu’ils aillent se faire foutre. Cela faisait partie des quelques libertés que je pouvais prendre, fort de ma place, sans que ma hiérarchie ne m’emmerde trop à ce sujet. Bien entendu ils ne manquaient pas de me rappeler qu’il était interdit de fumer dans les lieux public et comme à chaque fois j’ignorai leurs remarques à ce sujet.
J’entre le premier et je lance les hostilités, go ? dis-je à Makayla plus que je ne lui demandais son accord. Il était plus facile de se faire détester ou de passer pour un enfoiré si vous entamiez une discussion de manière brute et sans salutation.
Tu me dis si je te dérange pendant ta sieste du con, dis-je à l’attention du semi-démon, sans me présenter.Je ne te sers pas la main vu l’état dans lequel tu te les ait mises à faire le couillon avant ton arrestation. Et puis je n’aime pas serrer la main des gens comme toi. dis-je à peine entré dans la seconde salle.
Voilà, j’étais le connard de service qui avait une dent contre les natures surnaturelles. Après mon introduction, il ne pourrait qu’apprécier Makayla dans son rôle de gentille. Telle était notre stratégie afin de l’amener à nous raconter des choses.
Dernière édition par Philipp Mc Borough le Mar 11 Juin - 15:02, édité 2 fois
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Sujet: Re: Trois petits cochons...[Livre II - Terminé] Dim 9 Juin - 22:47
Je quittais la pièce dans un timing parfait. Je laissais Coleman dans le doute quand à son avenir, entre la prison, la remise en liberté suivi de la rumeur de la balance, ou encore d'autres choses. C'était la première véritable confrontation, n'allez pas croire que nous avions abattu toutes nos cartes d'un coup, ce serait mal me connaître. L'électricien était encore pâle, peut être qu'il commençait à se demander si son petit cirque en valait la peine. Mc Borough rajouta quelques mots que j'entendis à peine étant déjà sortie de la pièce, ce qui devrait ajouter à son malaise. J'attendais donc le blond pour aller me rendre au chevet du second semi-démon. Il me demanda si je pensais qu'il serait plus coopératif, mais j'en doutais, on aurait dit que les 3 avaient été formés dans le même moule, celui de l'arrogance. Oui, ils avaient des capacités que je ne possédais pas, mais jamais je ne voudrais leur ressembler. S'ils avaient été coopératifs, peut être que je ne les détesterais pas, mais là, il semblerait que ce mot ne fasse pas parti de leur vocabulaire. Il me demandait si je tenais toujours le rôle de la gentille mais la question ne se posait pas. Si je voulais faire une pause ? Sûrement pas, nous en étions au début de l'apéritif, pourquoi faire une pause maintenant ? Ce serait bête.
" Ils sont tous les trois pareils, donc j'en doute. Mais nous allons joué sur leurs cordes sensibles. Allons-y maintenant, pas la peine de faire une pause ! "
Je n'avais pas envie d'attendre plus que de raison. Il voulait entrer le premier chez le semi-démon aux bras cassés. Soit, ça ne me dérangeait pas, je le laisse déblatérer quelques mots pour mettre le type de bonne humeur. Il aimait bien jouer les gros durs, en même temps, c'était sa nature, alors ça ne devait pas lui être bien difficile. Si nous connaissions l'identité du premier semi-démon par rapport à ces antécédents avec la police, celui-ci était un John Doe pour le moment, on ne le connaissait pas. Il n'avait encore rien fait de mal, mais sa nature l'avait trompé.
" Bonjour à vous monsieur le semi-démon. Je vois qu'on a pris soin de vous, qu'on a mis des petites atèles à vos bras endoloris. Je me présente Makayla Brown, agent pour la brigade PES. On va essayé de discuter ensemble d'accord ? Vos petits copains ont déjà été très locaces, ils n'ont pas hésité à sauver leur arrière train vous mettant tout sur le dos. Mais comme je suis quelqu'un de raisonnable, j'ai envie d'entendre votre version. Déjà, si vous commenciez par me donner votre prénom et votre nom, ce serait un plus pour vous. Qu'est ce que vous faisiez donc cette nuit à Holyroad Park ? "
Oui, Coleman ne nous avait rien dit ou presque mais je le faisais croire qu'ils nous avaient tout dit. Je jouais donc la gentille, espérant qu'il morde à l'hameçon assez facilement mais ce n'était pas vraiment sur.
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Sujet: Re: Trois petits cochons...[Livre II - Terminé] Mar 11 Juin - 15:24
Makayla était déterminée à mener les trois interrogatoires à leur terme sans prendre de pause. Si par le passé je l’avais jugée trop naïve voire un brin peureuse, à présent il en était tout autrement. A la voir aussi désireuse de faire du zèle je m’interrogeai son sujet. A quel point s’était-elle métamorphosée mais surtout allai-je devoir la tempérer ? Non pas dans son comportement vis-à-vis des démons mais plutôt dans son attitude générale. Il ne fallait pas qu’elle se presse sinon elle ne serait pas à l’abri de commettre une bavure ou une erreur dans la précipitation. Qu’elle ait envie soit une bonne chose, mais il fallait qu’être reste réfléchie.
Lorsque j’entrai dans la salle d’interrogatoire, Makayla à ma suite, et que je m’adressai au second semi-démon, ce dernier garda le silence, se contentant de me faire un grand sourire. Bien on avait à faire à un autre petit malin. Il ne changea pas d’attitude lorsque Makayla s’adressa plus cordialement à lui, se contentant de lui faire un doigt d’honneur maladroit, du fait de ses blessures aux mains, sans prononcer un mot encore une fois.
Oh tu devrais faire attention, ce n’est pas bon de bouger tes doigts avec de si vilaines blessures. lui dis-je en m’approchant de lui, jusqu’à toucher l’atèle de son bras droit, les deux étant liés l’un à l’autre devant la table. Regarde, c’est ici que les dommages risquent de laisser des séquelles si tu fais n’importe quoi. dis-je appuyant fort sur son bras meurtri tandis qu’il nous fit profiter de sa voix.
Tu vois Makayla, il semblerait que celui-ci soit le plus douillet des trois, une vraie tâche comparé aux deux autres. Pas étonnant qu’ils l’aient balancé. dis-je comme si je m’adressais à ma collègue du jour. Bien entendu je veillais à rester hors de portée des mains du pyromancien afin qu’il ne s’amuse pas à me brûler en contact direct ou indirect. Au pire j’avais toujours mon arme aux minutions sédatives à ma ceinture, dans mon dos, au cas où.
Pour ma part peu importe mon nom car il ne te servira à rien. A présent que les présentations sont faites, tu vas répondre à la dame afin que l’on puisse comparer tes dires avec les aveux de tes copains. Et ne t’énerve pas ou tu risques encore de te faire mal aux bras, d’autant que cela me fera une raison valable pour te péter les dents.
A présent que je lui avais présenté ma manière d’agir je laissai la parole à Makayla pour reprendre ses questions. A moins que le semi-démon ne se décide à parler avant elle.
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Sujet: Re: Trois petits cochons...[Livre II - Terminé] Mer 12 Juin - 22:46
Je ne voyais pas l'intérêt de prendre une pause maintenant, il fallait battre le fer pendant qu'il était encore chaud, ce serait la meilleure des solutions à mon humble avis, mais Mc Borough était le chef, s'il disait de prendre une pause, alors nous la prendrions, mais s'il ne m'obligeait à rien, alors nous continuerions encore, jusqu'au dernier. Nous avions passé au crible le premier qui n'avait pas été d'une grande aide, je dois l'avouer, le second serait peut être plus perspicace, je ne savais pas. Bref, il ne me contredit nullement, alors nous allions enchaîner directement. Il entra, je le suivais de près. Il ouvrit la bouche, suivi par mes propos très diplomatiques qui reçurent un petit doigt d'honneur. Un petit parce qu'avec ces deux bras cassés, il avait du mal à les bouger, mais il avait fait l'effort, ce qui était louable. Il avait de la volonté, c'était certains. Je ne comprenais pas encore pourquoi ils faisaient autant d'efforts pour cacher ce qu'ils savaient, mais cela devait en valoir la chandelle, leur vie peut être même. Mc Borough reprit alors tranquillement la parole, appuyant littéralement là où ça fait mal. Celui que nous avions en face de nous était donc le plus douillet mais aussi peut être le plus amoché, quoique, son entrejambe était encore en un seul morceau. En tout cas, le blond lui avait dit clairement ce qu'il ferrait s'il ne me répondait pas, mais je pensais qu'il allait agir comme Coleman.
" Alors, Monsieur Hixe, c'est comme ça que je vais vous appeler puisque je ne connais pas votre prénom. Qu'est ce que vous faisiez à Holyroad Park cette nuit ? Si vous n'avez rien à vous reprocher, je vous pas pourquoi vous ne nous diriez rien. Surtout que vos petits copains vous ont déjà balancé, nous vous écoutons, juste pour vérifier leur version. "
Mon regard était noir, lui donnant l'ordre de parler immédiatement, mais sa langue ne semblait pas pouvoir articuler le moindre mot, autre qu'un son de douleur. Il ne semblait rien avoir à me dire. Se pouvait-il qu'une femme leur fasse peur à ce point là ? Je veux dire, je leur avais botté l'arrière train, mais là, il ne semblait pas réceptif à ce que je venais de lui dire, comme si je n'avais rien dit. A ce rythme là, il faudrait que je fasse les réponses à sa place. J'y pensais, j'allais adopté une nouvelle stratégie avec lui.
" Je vais vous dire ce que faisiez là-bas. Vous attendiez votre pote qui vient de vous balancer. Si vous le voyiez pas arriver à une certaine heure, vous deviez le rejoindre car cela signifiait qu'il avait des ennuis avec son petit trafic. Je ne me trompe pas jusque là ? "
Son regard allait vers le haut, vers la gauche, il essayait de se remémorer le pourquoi de sa présence, je touchais au but. Il faudrait regarder à nouveau la vidéo pourvoir exactement ses réponses au moment où je parlais, des micro expressions du visage, un mini haussement d'épaule.
" Vous êtes alors arrivé pour lui sauver l'arrière train, mais vous vous êtes fait prendre par la patrouille. Pourquoi vous alliez avec un homme comme lui ? Qu'est ce que Maryana veut que vous fassiez ? Qu'est ce que Watheerey veut de vous ? Vous n'êtes que de petits larbins, de la chair à canon, je suis sûre que votre déesse démoniaque vous lâchera au moindre pépin. Vous la connaissez mieux que moi sans doute, elle est devenue si redoutable avec le temps. Vous ne semblez pas avoir peur de subir sa colère ! "
Et je m'arrêtais là, avec un petit sourire aux lèvres, mon speech avait fait son effet, le type avait vraisemblablement peur de ce que je venais de dire car il savait que j'avais raison.
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Sujet: Re: Trois petits cochons...[Livre II - Terminé] Jeu 13 Juin - 2:50
Après avoir pris la parole le premier avec le second semi-démon je laissai la place à Makayla afin qu’elle mène l’interrogatoire. Si avec le précédent nous avions un point de départ, le concernant nous n’avions que dalle aussi l’approche ne devait pas être la même. Je pourrai toujours vérifier ce qu’il nous dirait éventuellement avec Denlon, une démone que j’avais convaincu à ma manière de collaborer avec moi en dehors du circuit officiel. Le mec ayant décidé de rester muet Makayla se mit à parler à sa place, faisant mine de ne faire que des réponses à ses propres questions mais en fait elle faisait plus que ça. En lui exposant ses hypothèses elle observait les réactions de son interlocuteur, peu de personnes étant capables de maîtriser leur corps au point de gérer leurs micro-expressions. Tandis qu’elle faisait son taf, je me plaçai dans le dos de notre suspect afin de ne pas être dans son champ de vision direct. Ceci ferait qu’il me « sentirait » dans son dos sans pour autant pouvoir me voir sans se contorsionner, et donc se déstabiliser un minimum. Mais en fait de déstabilisation ça aurait pu en être moi la cible si j’avais été un con moyen lorsqu’il se décida à prendre la parole.
Et vous vous n’êtes qu’une humaine qui fait la belle dans ses locaux mais qui sur le terrain a besoin de l’aide d’un vampire pour nous arrêter. A moins que ce soit votre mec…dit-il en souriant, du moins c’est ce que m’indiqua le ton de sa voix tandis que je jetai un regard à Makayla.
C’était donc ainsi qu’elle était parvenue à arrêter les trois comiques, avec l’aide d’un vampire. Il semblerait donc que je ne sois pas le seul à agir en dehors des circuits officiels. Je m’interrogeai en silence quant à l’identité du vampire, et son statut, pour savoir quelles informations pourrait-elle obtenir d’un niveau différent ou non. Si moi j’avais une princesse vampire comme indic concernant les semi-démons, qui pourrait-elle se dégoter ? Nul doute qu’elle ne se montrerait guère bavarde à ce sujet mais on pourrait toujours en discuter un jour ou l’autre, du moins essayer.
Je décidai tout de même de garder le silence et de la laisser répondre au semi-démon, peut-être allait-elle lâcher quelques infos à son interlocuteur, et à moi aussi par la même occasion. Il était normal que mes agents aient leurs propres indics, surtout si cela pouvait les mener à faire de telles arrestations. La fin justifie les moyens, une chose que semblait commencer à comprendre Makayla, elle si prude par le passé.
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Sujet: Re: Trois petits cochons...[Livre II - Terminé] Jeu 13 Juin - 14:04
J'essayais de guetter au maximum les réactions du type devant moi, et je voyais que ce que je disais était bon, même si je n'avais pas tout les éléments évidemment. Les trois greluchons faisaient partis du clan de Maryana, il n'y avait aucun doute là dessus. Ils ne serait pas très lochasses sur ce qui était prévus de toute façon, je ne me faisais guère d'illusions, ils ne savaient peut être même rien. J'avais réussi à déstabiliser le semi-démon devant moi, mais il n'en avait pas pour autant perdu sa répartie. Je l'avais traité de larbin, et c'était ce qu'il était, il n'y avait pas d'autres possibilité, mais il avait alors sortie le fait que j'avais été aidée par un vampire, chose que je n'avais pas mentionné à Mc Borough. Je ne sourcillais pourtant nullement devant les propos de l'homme devant moi. S'il voulait me déstabiliser c'était complètement raté. Je ne noterais nullement ce qu'il venait de dire. Je m'attendais à ce que Philipp reprenne la parole mais après quelques secondes de blanc, voyant qu'il ne semblait pas bouger de son coin, je vis qu'il attendait une réponse de ma part. Pourtant son visage n'était pas inquisiteur, il ne semblait pas vouloir connaître toute la vérité. Et pour cause, lui aussi devait avoir conclu des alliances de ce genre avec l'ennemi sans doute. Je connaissais ces méthodes, et mine de rien, certaines avaient du bon, comme pactiser avec l'ennemi, du moins, un ennemi potentiel, mais dans ces cas là c'était donnant, donnant, assurément. Je ne sais pas qui il avait de son côté, au niveau des vampires, des lycans et des semi-démons, mais je n'avais personne pour ainsi dire du côté de ces derniers, et ce n'était pas avec ces 3 là que je pourrais me faire un allié, à moins que le 3ème ne soit plus "intelligent" que les autres.
" Tiens, votre langue s'est déliée pour faire une blague. J'aime bien votre sens de l'humour monsieur Hixe. Non, en fait, je ne l'apprécie pas du tout. Vous ferriez mieux de parler pour dire des choses intelligentes, mais cela ne semble pas dans vos moyens. C'est tellement dommage. Si cela se trouve, vu vos blessures aux bras, nous allons être obligé de vous amputer, ce serait tellement triste de vous voir sans bras. Mais ne vous en faites pas, nous avons des pros dans nos locaux qui font ça bien, vous aurez sans doute le choix, entre la scie sauteuse, le chalumeau et ... Mince, j'ai oublié le dernier moyen ... "
Je jetais un coup d'oeil à Mc Borough pour qu'il prenne la parole et dise un truc bien gore pour faire peur à notre jeune homme devant nous.
" Je vous conseille de tout nous dire, maintenant, avant que pareil chose n'arrive. "
Je faisais une petite moue, comme si j'étais triste du sort qui allait lui être finalement réservé, même si je n'en avais strictement rien à faire. Ce type m'insupportait véritablement, plus que de raison. C'est fou quand même de tomber sur des personnes aussi bêtes ! Mais je ne serais pas au bout de mes surprises malheureusement.
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Sujet: Re: Trois petits cochons...[Livre II - Terminé] Ven 14 Juin - 14:26
Un simple couteau de cantine, à bout rond et sans tranchant. Bien plus douloureux qu’une scie car la scie tranche et arrache les tissus, alors qu’un couteau sans tranchant ne fait qu’étirer la peau et la chair jusqu’à ce que ça craque. C’est long, douloureux, et salissant mais pas impossible. Bon nombre de nos agents ont servi par le passé dans l’armée ou dans la police, dans des unités semi-officielles où n’importaient que la fin, les moyens restant à leur appréciation. Et aujourd’hui en fonction de ton comportement il se pourrait que je décide de recourir à ces méthodes. dis-je pour appuyer les dires de Makayla vis-à-vis du semi-démon.
Alors maintenant tu te mets à table et tu nous parles de toi et tes deux copains. Sinon on te fait la même proposition qu’à eux. Soit tu parles et on reste discret sur ce que tu racontes, soit tu te tais mais l’on fait croire à Watheerey que tu as parlé et on te relâche. Tu sais ce que ça signifie pour ton cul non ? lui indiquai-je en lui proférant la même menace qu’à son collègue tantôt.
Si nous n’étions pas dans les locaux de la brigade mais dans une ruelle déserte je lui aurai pété quelques côtes parce que son silence commençait légèrement à me briser les noix. Déjà le premier m’avait gonflé mais lui commençait à atteindre dangereusement ma patience. Je n’étais pas à l’abri de péter un câble malgré Makayla ou la caméra bien que je savais me contrôler, chose qu’ignorait le suspect.
Tu crois que Watheerey en a quelque chose à foutre de toi ? Tu n’es qu’un trou du cul parmi d’autres pour elle. Alors fais un truc intelligent pour une fois et parle. le menaçai-je avant de m’énerver pour de faux et de frapper du poing la table avec force, juste à côté de l’une de ses mains blessées.
La prochaine fois ça tombera sur ta main, et j’y mettrai encore plus de force sois en certain. lui dis-je avant de m’éclipser pour me placer derrière lui et de m’allumer une clope. Je laissai à présent la parole à Makayla afin qu’elle poursuive l’interrogatoire. Pour ma part je décidai de me mettre en retrait dans le reste de la conversation jusqu’à la prochaine menace nécessaire. C’est à ce moment qu’il ouvrit la bouche pour dire enfin un truc intelligent.
Vous pensez être de taille contre Maryana? Parce que je ne parlerai que si je suis certain d’être en sécurité.
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Sujet: Re: Trois petits cochons...[Livre II - Terminé] Ven 14 Juin - 15:34
La scie sauteuse, le chalumeau et donc un simple couteau de cantine, voilà les armes que nous possédions donc pour amputer quelqu'un. Evidemment, cela était totalement faux, mais Mc Borough jouait à merveille le mauvais flic. Il ne forçait pas tellement son talent puisque sa nature était ainsi, mais il était tellement crédible. Enfin, devant des imbéciles comme ceux que nous avons à nos tables là, ça ne servirait probablement à rien. Je laissais donc Philipp décrire ce qu'il avait à dire. Je ne bronchais pas, pourquoi le ferrais-je ? Pour le discréditer ? Non, il fallait que le semi-démon croit en cela dur comme fer. Peut être qu'il arriverait à dire quelques choses d'intelligent, s'il en était capable évidemment, car c'était à ce niveau là que j'avais un doute. Leurs réactions étaient toutes formées sur le même moule, du mépris, de l'ignorance. Maryana n'avait même pas du leur apprendre, cela semblait être inné en eux, mais bon, ils devaient avoir eu pour ordre de ne pas se faire prendre, mais aussi de ne rien dire le cas échéant. Je laissais donc Mc Borough dire tout ce qu'il voulait avant qu'il ne finisse. J'ajoutais un petit quelques choses. Et contre toutes attentes, le semi-démon voulait se racheter et redevenir un semi-humain pour ainsi dire. Étais-ce le coup de poing de Philipp qui lui avait fait décider cela ou tout ce qu'il avait dit avant ? Je ne savais nullement, mais en tout cas il était prêt à parler.
" Tu crois sérieusement que nous ne sommes pas de taille contre Maryana ? Parle, nous t'écoutons, tu es en sécurité ici. "
Mon regard s'était fait insistant, je voulais qu'il parle tout de suite, au moins nous en serions débarrasser pour de bon, et nous pourrons passer au suivant.
" Alors, déjà, parle nous de toi. Ton prénom, ta vie, pourquoi tu as rejoins Maryana ! "
Je voulais tout savoir, mais je ne sais pas jusqu'où il était prêt à se rendre, je ne sais pas tout ce qu'il aurait à dire, mais au moins nous pourrions faire des recherches, et peut être trouver des choses plus intéressantes.
" Vous êtes bien pressée. Qu'est ce qui me dit que je serais en sécurité une fois que je vous aurez parlé ? "
" Absolument rien, mais c'est tout ce que tu auras. Si tu ne nous baratine pas, je te garantis que tu seras en sécurité, alors je te conseille de parler, maintenant. "
Je ne sais pas pourquoi, je sentais qu'il avait envie de parler, mais que d'un autre côté non. S'il parlait, je n'étais pas convaincu que ces propos soit juste. Mais nous allions pouvoir vérifier tout cela rapidement. Si nous avions un nom, nous pourrions vérifier son permis de conduire par exemple, et savoir si c'est vraiment lui.
" Bon ... Je me présente Dimitri Lorgolovic, je suis originaire d'Albanie... "
Nous avions déjà un nom, ce n'est pas si mal, mais il se stoppa là. Nous avions déjà des moyens pour vérifier son identité. Peut être que cela nous mènerais à quelques choses de mieux. Je recevais alors un sms de la part d'un de nos informaticiens, quelques secondes à peine après, qui semblait dans un premier temps me confirmer l'identité du suspect. Pourtant, je sentais le coup fumant, il avait parlé si rapidement. Et si cela était un piège ? Alors que le semi-démon allait continuer à parler, l'alarme incendie se déclencha. Ce ne pouvait pas être un hasard, ça non, c'était trop beau pour être vrai.
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Sujet: Re: Trois petits cochons...[Livre II - Terminé] Ven 14 Juin - 16:35
Lorsque le semi-démon commença à parler, nous donnant une identité je ne fus pas satisfait de ses paroles. Même dans les meilleurs scénarios un suspect ne suit pas ce schéma. Soit il flippe et parle dès le début soit il lui faut davantage l’intimider pour qu’il parle, la plupart du temps le suspect ne parlant qu’au second entretien. Je n’aimais pas ça, me demandant s’il ne s’agissait pas d’une connerie pour nous endormir. C’est alors que retentit l’alarme incendie dans tout le bâtiment.
Bordel de merde ! dis-je en dégainant mon arme et en touchant à deux reprises le prétendu albanais avant qu’il ne puisse poser la moindre question, puis m’adressai à Makayla.
Va-voir le troisième et assure-toi qu’il ne puisse pas poser de problème, je m’occupe du pyromancien. On se retrouve dans le couloir une fois qu’ils sont neutralisés, évite de l’amocher et tire lui simplement dessus avec les sédatifs. lui dis-je avant de quitter la salle d’interrogatoire sans vérifier qu’elle avait compris mes instructions et de me diriger vers la salle du premier des trois cons. En entrant dans la pièce je vis le démon rayonnant, comme s’il était l’auteur de tout ce bordel.
On dirait que vous avez quelques soucis à ce qu’on entend. dit-il en se foutant ouvertement de moi. Ta gueule connard. lui dis-je avant de lui tirer quatre munitions sédatives. Avec ça il ferait un léger coma et ne me ferait pas chier pendant quelques temps.
Ressortant rapidement de la pièce je cherchais Makayla du regard lorsqu’elle vint dans ma direction dans le couloir. Apparemment elle s’était chargée du troisième larron sans trop s’emmerder. Malgré le bordel ambiant je m’adressai à elle en ayant mimé le fait que je ne sentais aucune odeur de feu.
Tu sens quelque chose toi ? Parce que moi je sens plutôt les emmerdes que le feu. A moins qu’un con de visiteur ait encore allumé une clope sous un détecteur de fumé. dis-je avant d’évoquer une autre possibilité. Ou alors...
Le troisième semi-démon, tu sais quel est son pouvoir ? Ce serait pas l’illusion par hasard ? lui demandai-je alors, repensant à l’une de mes précédentes rencontres avec Rebecca Scott.
Si je pensais plutôt à ce type de pouvoir c’était parce que la démone m’avait à plusieurs reprises échappé en usant d’illusions toutes plus convaincantes les unes que les autres. L’hypothèse que Watheerey ait envoyé plusieurs de ses larbins pour libérer ces trois connards m’effleura aussi l’esprit, mais cela pouvait être risqué pour elle à moins de débarquer avec un bon groupe de ses trou du cul.
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Sujet: Re: Trois petits cochons...[Livre II - Terminé] Ven 14 Juin - 22:23
Je n'aimais pas ce qu'il me disait, Dimitri Lorgolovic, comme si cela était un nom de code, je ne sais pas. A première vue, son identité était la bonne selon son permis de conduire, mais l'albanais ne m'inspirait rien de bon. Surtout qu'il s'était finalement décider à parler bien trop vite. Enfin, il y avait anguille sous roche, j'en aurais mis ma main au feu. Il avait attendu quelques secondes, le temps de continuer à tout déballer et l'alarme incendie s'était déclenchée. Dans mon esprit, tout partait en vrille, je pensais à tellement de possibilité. Peut être que cela n'était qu'une coïncidence, mais je n'y croyais pas le moins du monde, ce ne pouvait pas en être une, ça non, mais comment étais-ce possible ? Je savais que la situation prenait un tournant totalement inattendu, je sentais déjà l'adrénaline monter en moi, mais il ne fallait pas céder à la panique. Je ne connaissais pas les capacités du 3ème semi-démon, se pourrait-il qu'il puisse être capable d'une telle prouesse ? Oui, sans doute, mais le timing était vraiment trop bon pour qu'il puisse être à ce point synchroniser. Je pensais que tout était venu du nom en lui-même du semi-démon. Et si cette identité était une sorte de spam, ou de cheval de troie que les informaticiens auraient fait rentré à l'intérieur de leur machine en tapant ce nom ? Un virus informatique, qui aurait du coup fait déclencher l'alarme ? Je savais que tout était possible informatiquement parlant, mais là, ça dépassait mon entendement. En tout cas Mc Borough était dans tout ces états, ça ne lui plaisait pas. Il le dit d'aller voir le 3ème pour savoir si tout allait bien de son côté et que nous allions nous retrouver dans le couloir. Je n'avais pas envie de partir de la pièce, mais bon, voilà, je me levais prestement et me dirigeait dans la salle d'à côté. J'ouvrais la porte et dégainant mon flingue, infligeait de fléchettes tranquillisantes à notre invité, mais l'alarme ne cessa pas si facilement. Elle était donc véritablement en marche, ce n'était pas une illusion. Je ressortais de la pièce, regardant autour de moi, les gens s'en allaient tranquillement au dehors, comme si c'était normal. Avions-nous un entrainement d'évacuation incendie de prévu aujourd'hui ? Non, je m'en serais souvenue quand même, j'avais une bonne mémoire. J'étais donc dans le couloir, sur le qui vive comme jamais je ne l'avais été dans ces locaux. Je m'attendais à voir sortir de je ne sais trop où d'autres semi-démon venant chercher leurs collègues, mais s'ils faisaient ça, c'était la guerre qui pouvait reprendre, la petite étincelle qui pourrait la faire reprendre, et j'en doutais fortement. J'allais donc voir où était Mc Borough, les semi-démons étaient hors jeu apparemment pour plusieurs minutes, en tout cas de mon côté, j'avais agis promptement, sans me poser aucune question. Le type n'avait même pas eu le temps de réagir. Il me demandait si je sentais quelques choses, mais il n'y avait pas de feu dans le coin, pas à cet étage là en tout cas. La première hypothèse de Mc Borough pouvait être la bonne, mais je ne sais pas, je n'y croyais pas du tout. Il me demanda si je connaissais les capacités du 3ème semi-démon.
" Non, je ne les connais pas, mais ce n'est pas possible qu'il puisse agir. Je suis rentrée dans la pièce et je l'ai assommé avec deux doses de sédatifs. Je doute qu'il puisse agir en dormant. "
La situation ne prêtait pas à sourire, mais je l'avais fait. Son hypothèse aurait pu être la bonne, mais non, ce n'était pas ça. Mais qu'est ce que c'était alors ?
" Je pense qu'on a à faire à un virus informatique. Tu ne trouves pas que le timing entre la révélation surprenante du semi-démon et le son de l'alarme est exceptionnel ? Je pense pas que cela soit une coïncidence. "
Sans attendre la réponse de Mc Borough, je me précipitais dans l'une des salles informatiques. Il semblerait que tout le monde soit partie, il n'y avait plus personne. Il n'y avait plus que Phil et moi dans les locaux, avec nos petits semi-démons. Et si cette alarme n'était qu'un piège pour justement faire sortir tout le monde dehors ? Je regardais les ordinateurs, mais je ne savais pas ce que je cherchais. C'est dans des moments comme ça que j'aimerais être aussi douée que Tomas ...
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Sujet: Re: Trois petits cochons...[Livre II - Terminé] Ven 21 Juin - 14:21
Tout le monde semblait avoir évacué les lieux à cause de cette alarme à la con qui commençait sérieusement à me les briser. Je fus tenté un instant d’exploser l’un des micros qui diffusaient le bruit de l’alarme mais me dis rapidement que c’était peine perdue aussi écoutai-je Makayla et tentai d’analyser ses idées. Les trois couillons étaient en train de roupiller, c’est pour cela que son hypothèse se tenait bien qu’elle me paraisse un peu farfelue. Mais après tout je n’étais pas super callé en informatique, ou plutôt pas assez patient pour l’être, aussi la suivis-je lorsqu’elle se rendit dans une des salles info de la brigade.
On va essayer de voir s’il tu as vu juste Makayla, mais on gagnera du temps si Tómas s’en occupe. dis-je en dégainant mon portable pour appeler le gamin. Je tombai sur sa messagerie et lui laissai donc un message en espérant qu’il se bougerait le cul soit pour venir soit pour agir depuis un ordi extérieur si jamais il ne pouvait pas venir.
Appel manqué
Arrête de t'astiquer le jonc gamin, on a une urgence. Un virus à ce qu'il semblerait qui fait gueuler l'alarme incendie de la brigade. Soit tu ramènes ton cul, soit tu nous règles ça à distance, mais fais vite!
Essaie de voir ce que tu peux faire en attendant qu’il se bouge, si d’ici deux minutes ça ne s’arrête pas j’irai couper les plombs de l’alarme avant que ça me vrille les tympans. indiquai-je à Makayla avant de réfléchir à ce qu’il se passait là.
Si le nom que nous donnaient les semi-démons que nous arrêterions à l’avenir déclenchait à chaque fois un bordel similaire, cela allait vite me gaver. Tómas allait devoir nous nettoyer le système informatique de la brigade mais aussi en renforcer la sécurité ainsi que nous pondre un programme capable d’éviter ce genre de merde par la suite. Il allait avoir du boulot le môme.
Tu penses que Watheerey a donné pour consigne à tous ses larbins de donner ce nom en cas de capture par nos services ? Je ne m’attendais pas à ce qu’elle se mette à la cybercriminalité cette connasse, je la pensais moins subtil. lui dis-je avant de poursuivre. Il va tirer la gueule le gamin quand il va voir que quelqu’un est parvenu à battre ses défenses. Tu t’en sors toi, ou je dois m’occuper d’aller couper les plombs de l’alarme ? demandai-je à Makayla afin qu’elle m’informe de ses progrès sur ordi, étant incapable pour ma part de m’y retrouver lorsqu’il s’agissait de virus ou de codage.
Quel pourrait être le but de tout ce bordel ? Cela pourrait n’être qu’une simple action de bravade genre « on vous a bien niqué » ou une diversion. Mais dans quel but ? Je ne pense pas que ce soit la libération des trois cons, mais peut-être qu’il se passe quelque chose ailleurs, en dehors de la brigade.
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Sujet: Re: Trois petits cochons...[Livre II - Terminé] Ven 21 Juin - 17:40
L'alarme incendie avait bien jouée son rôle, il ne restait plus personne dans les locaux, à part Mc Borough et moi évidemment, comme si nous sentions que tout cela n'était pas normal. Est ce qu'il y avait vraiment le feu dans le bâtiment ? J'en doutais réellement, mais après tout, on ne sait jamais. Il y avait bien le feu au Castle Rock l'autre jour alors que je ne l'avais pas vu venir. Mais là, la coïncidence était tellement grande. Bref, j'avais émis une hypothèse qui ne tenait peut être pas bien la route, mais j'avais pensé à cela. Je m'étais rendu sur un ordinateur pour essayer de voir ce que j'avançais, mais je n'étais pas aussi douée que Mulryan pour ça. J'aimais l'informatique, j'étais une fan de jeux vidéos, mais voilà, je n'étais une hackeuse comme le petit blondinet. D'ailleurs, il devait bosser là, non ? Il avait du évacuer la salle sans doute, suivant le protocole. Mc Borough me dit que nous pourrions gagner du temps avec lui, mais je n'en étais pas certaine du tout. Le temps qu'il revienne ou arrive ici, le mal serait sans doute fait. Il tomba sur sa messagerie et lui laissa un message, lui donnant l'ordre de rappliquer ici.
" Je vais faire mon possible, t'inquiètes pas, je ne suis pas aussi forte que lui, mais je sais y faire, mieux que toi de toute façon. "
Malgré la situation tendue, je me permettais de sourire un peu. La situation était mauvaise mais pas encore perdue. J'étais dans le système de sécurité du bâtiment. Il y avait apparemment une source de chaleur trop importante, dans un placard à balai, au dernier étage. Je faisais cesser l'alarme en entrant le code d'accès, au moins, nos oreilles ne finiraient pas en bouillie. J'écoutais ce que Mc Borough avait à me dire.
" Je n'en sais rien, si la système a été piraté, je ne le vois pas, mais j'ai réussi à faire cesser l'alarme c'est déjà pas mal. Il semblerait qu'une source de chaleur anormale se trouve dans un placard à balai au dessus de nos têtes. Si cela se trouve ce n'est rien, une simple erreur du système mais ça ne me plait pas. La coïncidence est bien trop grande pour que l'alarme s'enclenche de cette façon. Je n'en sais pas plus pour le moment en tout cas, mais des milliers d'hypothèses sont possibles. Aucune certitude pour le moment, rien. Va falloir que Mulryan regarde ça de plus près, là, je ne vois rien d'autres de suspect. Allons voir ce fameux placard ! "
Je lâchais le pc donc immédiatement et me rendais là où il y avait eu l'erreur apparente. Je ne regardais même pas si Mc Borough était dans mon sillage, je prenais les commandes sans m'en rendre compte, mais en même temps, je voyais pas quoi faire d'autres. Je me demandais ce qui pouvais avoir déclencher l'alarme ... Nous allions en avoir le coeur net très rapidement.
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Sujet: Re: Trois petits cochons...[Livre II - Terminé] Jeu 27 Juin - 17:56
C’est fort probable, néanmoins c’est moi qui gère les congés et les salaires alors ne te montre pas plus douée que moi dans trop de domaines. lui dis-je en réponse à ses paroles au sujet de notre différence de niveau de compétence en informatique. Allait-elle comprendre la blague ou au contraire s’en vexerait-elle ? Bon nombre de personnes restaient hermétique à mon humour, le jugeant trop acide ou direct, mais cela ne m’empêchait pas le moins du monde de dormir.
Lorsqu’elle parvint à couper l’alarme incendie j’émis un bref soupir, satisfait du silence ambiant. Une telle absence de bruit dans la brigade était rare et présentement cela donnait une ambiance assez particulière de caricature de film d’horreur, comme si une horde de zombies allaient débouler d’un moment à l’autre dans le bâtiment pour fondre sur nous. Si nous étions les deux héros d’un film, je n’étais même pas certain de pouvoir me taper le personnage de Makayla. C’est avec cette remarque que je balayai cette idée et que j’écoutai les paroles de Makayla.
Lorsqu’elle lâcha le pc tout de suite après avoir fini sa phrase, me laissant un peu en plan, je décidai de ne pas la suivre. On n’avait pas besoin d’être deux pour aller visiter un placard, d’autant plus s’il s’agissait d’une erreur informatique déclenché par un virus. Aussi au lieu de suivre Makayla en direction de l’étage où se trouvait le placard en question, je décrochai mon portable et passai quelques coups de fil afin de me tenir au jus d’un éventuel événement dans la ville. Après avoir raccroché je courus pour rejoindre Makayla après qu’une explosion se fasse entendre. Tout en courant je me dis qu’il ne devait pas s’agir d’une grosse étant donné la « petite » détonation, néanmoins cela pourrait suffire à blesser ou tuer Makayla.
Lorsque je parvins à l’entrée du couloir où se trouvait mon agent, de la fumé occultait mon champ de vision du plafond à ma taille environ aussi me baissai-je afin d’avancer sans trop la respirer mon arme à la main. Lorsque je parvins devant le placard en question je vis Makayla elle aussi baissée et avançant vers moi.
Qu’est-ce qu’il s’est passé, c’est quoi ce bordel ? Tu as été touchée ? lui demandai-je avant qu’elle ne m’indique d’aller voir le placard.
Tout en m’avançant je me préparais à réagir, comme si un diablotin allait sortir du fameux placard, et m’approchait de la porte explosée, marchant sur des papiers qui jonchaient le sol. La repoussant du pied je découvris à l’intérieur du placard de nombreux papiers, comme des tracts, et les traces laissées par l’explosif. Ramassant l’un des flyers, je le lus et lâchai plusieurs jurons.
Tracts
Salut à vous les couillons de la PES !
Il s'agit là d'un petit avertissement, histoire de vous montrer de quoi on est capables.
Arrêtez de nous emmerder ou on passera aux choses sérieuses.
Chaos et Décadence !
Au moins on connait la raison de tout ce bordel maintenant. dis-je à Makayla après l’avoir rejoint. Retournons à la salle info et déclenche le système de désenfumage Makayla. lui ordonnai-je avant de l’amener à sortir du couloir, histoire de commencer par mieux respirer.
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Sujet: Re: Trois petits cochons...[Livre II - Terminé]