Sujet: Re: Trois petits cochons...[Livre II - Terminé] Jeu 27 Juin - 22:42
Il ne voulait donc pas que je sois trop douée dans trop de domaines. J'aimais la boutade, je faisais même un petit sourire après qu'il me dise cela, mais même si cela était pour rire, une vérité se cachait derrière tout ça. Il savait que mon potentiel n'était pas encore exploité à son maximum, il savait qu'un jour je pourrais peut être lui prendre sa place. Un jour cela arrivera, ou pas, je ne voulais pas me faire d'illusions mal placées, mais il était clair que j'avais d'autres qualités que Mc Borough, nous nous complétions plutôt bien, notre duo était efficace. J'avais encore ce côté humain que lui avait complètement perdu d'ailleurs. Enfin, il n'était pas un vampire, mais je ne sais pas, il n'était pas aussi humain que moi, pourtant, je savais que j'en avais vu un paquet de mauvaises choses. Bref, l'humour de Mc Borough ne me dérangeait pas, je savais en avoir un aussi tranchant que le sien, surtout quand j'étais avec lui. J'arrivais donc déjà à couper l'alarme incendie, mais il y avait quelques choses de louche dans un placard à balai au dessus de nos têtes. Une erreur du système ? Non, le timing était bien trop bon pour que cela soit le cas. Il y avait véritablement quelques choses mais quoi ? Je ne pouvais pas le dire, le bâtiment n'était pas assez bien équipé, ou alors, je n'avais pas réussi à avoir accès à cela. Mulryan nous en aurait sans doute dit plus mais il n'était pas là, alors nous avions fait sans lui. Le travail était de qualité, mais cela aurait été encore mieux sans doute s'il avait été là. Bref, j'allais vérifier ce fameux placard à balais, seule puisque Phil' pensa qu'il n'était pas utile qu'on y aille à deux. Pas de soucis, je suis une grande fille de toute façon, je n'ai pas peur. J'arrivais rapidement à hauteur du fameux placard. Je me doutais qu'il y avait quelques choses alors je décidais de ne pas entrer tout de suite. Je sortais un petit miroir de mes poches. Et oui, même si je ne suis pas la plus féminine des filles, j'ai toujours un peu de make-up et un miroir sur moi au cas où. Heureusement pour moi, la lumière du placard se trouvait à l'extérieur dans le couloir. J'allumais et vis un petit mécanisme qui se déclencherait quand j'ouvrirais la porte. Je rangeais mon miroir à sa place d'origine. Je me mettais donc contre le mur, ouvrant donc la porte mais était protégée pour limiter les risques de blessures. Il y avait une bombe, de petit calibre qui aurait pu me faire bien mal si j'avais ouvert la porte directement. Mais heureusement, j'étais plus maligne que le poseur de bombe. La porte était dans un salle état, ainsi que le contenu originel de ce placard. Il y avait des tracts qui s'envolaient dans le couloir, et la fumée était devenue abondante. Heureusement que j'avais éteint l'alarme de façon complète, sinon, pas de doute qu'elle se serait enclenchée à nouveau. Mc Borough avait décidé à se bouger l'arrière train pour me voir.
" Non, je n'ai rien, mais j'aurais pu me faire gravement blesser. "
Je voulais le laisser sur place, mais non, je restais à sa hauteur. Il prit l'un des nombreux tracts et il vit à qui nous avions à faire. Pourtant, je me disais que c'était trop facile. Comment avaient-ils pu pénétrer ici aussi facilement ? Ils avaient réussi à poser une bombe, rien que ça, à brouiller le système, déclencher l'alarme incendie. Comment ont-ils su que deux agents allaient rester malgré l'alarme ? Il y avait une taupe au sein de la PES, c'était presque une certitude, mais qui ? Est ce que je le connaissais seulement ? Tout un tas de choses trottaient dans ma tête, c'était terrible. Il fallait que je vérifie quelques choses.
" Oui, je vais mettre en marche l'extraction d'air, ça devrait se dissiper rapidement. En tout cas, il faut condamner ce couloir le temps de faire les analyses qui s'imposent. Timothée sera heureux d'avoir du boulot à domicile. "
Je ne disais rien de plus, courant vers la salle informatique centrale pour lancer l'extraction, puis voir les vidéos de ce couloir. Mc Borough n'était pas loin de moi.
" Voilà, la fumée va se dissiper, j'espère que les pompiers ne vont pas arrivés, ça ne sert à rien, il y a juste eu une explosion pas de feu. Je vais regarder les caméras de sécurité dans les heures qui sont passée, cela nous indiquera peut être quelques choses. "
A peine avais-je finis de prononcer ma phrase que déjà la vidéo du couloir montrait ce qu'il se passait en temps réel. Je cliquais donc pour rembobiner ce qu'elle avait enregistrée. On voyait l'explosion, et moi qui regardait le contenu du placard avec mon miroir. Je revenais alors en arrière en avance rapide, les heures défilèrent sans que personne n'entre dans ce placard à balai. Il y a deux jours, aux alentours des 18h, il n'y avait que la femme de ménage qui y entrait, mais elle entrait sans rien à l'intérieur, prenant son chariot, puis elle le ramenait une heure plus tard sans rien de plus. Cette histoire devenait de plus en plus louche, mais de plus en plus clair d'un côté. Les semi-démons étaient dans la place et ils essayaient de nous faire du mal, mais nous étions pour le moment plus malins qu'eux.
Invité
Invité
Sujet: Re: Trois petits cochons...[Livre II - Terminé] Ven 26 Juil - 17:04
Ils viendront, question de protocole et d’assurance. Quant au couloir, les techniciens d’investigations se chargeront des analyses. lui dis-je après l’avoir suivi dans la salle informatique.
Les vidéos ne nous donnèrent aucune donnée permettant de comprendre comment ces enfoirés avaient pu piéger ce foutu placard. Si l’idée vint naturellement chatouiller mon esprit, je ne voulais pas négliger d’autres pistes pour autant, ayant en tête quelques possibilités d’actions que ces démons avaient pu employer. Ceci de par mon expérience de soldat de Dieu quelques années en arrières. Placer des explosifs même dans un endroit censé être sécurisé, n’était pas si compliqué tant que l’on avait du temps, un peu d’argent et surtout un plan.
Et puis avant de savoir comment, il fallait avant tout déterminer qui. Car ceci n’était pas forcément une action des démons. A l’époque où je coordonnai des attaques ciblées contre les vampires, nous ne signions pas forcément toutes les attaques de notre main. Dans de rares occasions nous faisions accuser d’autres personnes susceptibles de leur en vouloir. Aujourd’hui il pouvait en être de même, n’ayant la sympathie d’aucune des espèces surnaturelles.
Cette vidéo ne nous apprendra rien, d’autant que si les auteurs de ce bordel sont capables de pirater notre système informatique il peut leur être tout aussi facile d’effacer une vidéo. lui dis-je après que nous avoir visionné la vidéo plusieurs fois ensemble. On va pas rester là comme deux cons, donc tu te charges de visionner l’ensemble des vidéos de surveillance dès la semaine dernière, tu me fais un rapport des moindres détails qui t’intriguent. Moi je retourne voir les trois conn*rds et je les expédie en tôle. On se retrouve plus tard. lui dis-je avant de quitter la pièce.
Lorsque je passai devant les salles d’interrogatoire, deux des trois gus pionçaient encore alors que le troisième - celui que nous n’avions pas encore interrogé - commençait à émerger peu à peu. Bien, j’allai pouvoir me soulager un peu, même si je ne comptais pas le cogner, vu qu’il allait pas se montrer bavard à mon avis à propos de ce qu’il venait de se passer, si tant est qu’il était au courant de quoi que ce soit.
Allez mon gars, on émerge. lui dis-je en préambule en entrant dans la dernière salle d’interrogatoire. On va la faire courte parce que je ne suis pas d’humeur à cause du bordel que viennent de foutre tes copains. Je ne vais même pas t’interroger, tu vas être libérer d’ici quelques minutes. Tes deux camarades eux vont rejoindre une prison spéciale, peut-être y survivront-ils, en tout cas ce qui est sûr c’est qu’ils n’en sortiront jamais. Transmet le message suivant à Maryana.
Philipp la cherche et ce n’est pas pour lui mettre un coup de b*te. Si elle refuse de se rendre, je traquerai chacun des vôtres et les parquerai comme des bêtes. Une fois chacun interrogé à ma manière, ils souffriront autant que vous avez fait souffrir d’innocents.
Une fois ma phrase conclue je le détachai et l’accompagnai jusqu’à l’entrée de la Brigade puis le jetai dehors, croisant au passage des membres du personnels qui regagnaient peu à peu leur poste suis au déclenchement de l’alarme incendie. Je remontai les couloirs de la brigade jusqu’à entrer dans le bureau de la personne chargée des transferts de prisonniers à destination de la prison « spéciale créatures surnaturelles » afin qu’y soient envoyés au plus vite les deux semi-démons restants.
Mon but était double concernant la libération du troisième larron. Un premier de propagande auprès de ses semblables, espérant qu’il serait bavard quant au sort réservés à ses deux comparses ainsi qu’à tout démon qui tomberait dans nos filets. Le second objectif était de faire réagir leur chef, Maryana. Je ne savais si elle était encline à réagir à la provocation mais j’espérais en tout cas que le message que j’avais confié à son lèche-cul lui serait transmis.
Je quittai ensuite le QG pour aller faire un tour, enfin façon de parler. J’avais rendez-vous avec Sasha, cette nana qui fut un temps à ma recherche après le concert de l’Arena et désormais plus ou moins collègue. Nous devions nous briefer pour une mission d’infiltration en binôme…
Spoiler:
à toi de conclure
Invité
Invité
Sujet: Re: Trois petits cochons...[Livre II - Terminé] Mar 30 Juil - 13:46
Je détestais tellement cette situation, mais qu'est ce que nous pouvions faire de plus ? J'avais réussi à m'en échapper sans rien ou presque, mais cela aurait pu mal tourner. Bon, nous venions de regarder les vidéos mais rien ne nous avait sauter aux yeux, et c'est bien ce qui m'inquiétais le plus. Mc Borough me chargea alors de regarder des heures de vidéos, et de lui faire un rapport précis sur ce que je pourrais déceler d'anormal. Il allait retourné voir les 3 semi-démons que nous avions en bas. Je faisais un signe positif de la tête et me mettais en route pour regarder les vidéos. Les gens n'étaient toujours pas revenus à l'intérieur du bâtiment, j'entendais les sirènes des pompiers venir déjà à notre chevet pour cette explosion, pour ce feu fantaisiste qu'il n'y avait pas mais bon, c'était le protocole, alors je ne dirais rien même si en l’occurrence ça ne servait à rien du tout. Bref, je regardais donc ces vidéos. J'essayais de me concentrer sur tout, mais c'était difficile, une deuxième paire d'yeux n'aurait pas été de trop je pense. Il n'y avait pas tellement de passage dans ces couloirs, à part les habitués qui étaient réglés comme des horloges ou presque, à quelques minutes près. Ce placard à balai ne semblait intéresser personne, et ça me désolait. J'avais regarder les vidéos concernant deux semaines de trafic à vitesse accélérée sans rien noter de suspect. J'entendais à nouveau du brouhaha dans le couloir, les gens commençaient à rentrer à l'intérieur à nouveau après 20 bonnes minutes. Je me mettais donc à regarder les vidéos de maintenant, jusqu'à 3 semaines en arrière en vitesse moyenne, peut être qu'à cette vitesse j'arriverais à déceler quelques choses, je ne sais pas trop. Je ne regardais pas l'heure, mais je savais que j'allais y passer la nuit ou presque tellement il y avait à regarder. Soudain, il me sembla voir un saut dans le temps d'à peine quelques secondes dans la timeline en bas. Est ce que j'avais rêvé ? Je ne sais pas, c'était bien possible mes yeux commençaient à fatiguer après quelques heures de visionnage. Je ne sais pas si cela était significatif mais je le notais toutefois. Je me décidais alors à regarder les bandes de la caméra à proximité à ce moment là pour voir s'il y avait un saut de la sorte à cette heure là. Aussi étonnant que cela puisse paraître, il y en avait un aussi. Si je suivais mon raisonnement, le temps d'arriver en bas, il fallait approximativement 3 minutes. J'essayais donc de suivre ce saut de timeline sur chaque caméra me permettant de suivre la trajet de la personne qui semblait avoir été là. Je tombais sur un total de 2 minutes et 41 secondes au total. Cela collait parfaitement. Comment étais-ce possible ? Je ne saurais le dire, à partir de là, ça dépasse mes compétences. Mais je rédigeais tout cela point par point dans mon rapport. Je donnerais du boulot à Mulryan pour qu'il puisse me retrouver ces secondes perdues. Je regardais alors l'heure. Il était tard, je n'entendais plus personne ou presque dans les couloirs. Mc Borough n'était pas revenu vers moi, il avait du partir sans doute. J'imprimais ce que j'avais pu noter sur les vidéos de surveillance, et je mettais le dossier sur son bureau. Je me sentais fatiguée, en vérité, seul mes yeux se sentaient fatigués, parce que mon esprit était encore en alerte, et physiquement je me sentais bien. Je décidais donc d'enfourcher ma moto et de rentrer simplement chez moi, une autre journée se ferra demain de toute façon.
Invité
Invité
Sujet: Re: Trois petits cochons...[Livre II - Terminé]