Sujet: La boxe, ou distribution de marrons, au choix. [Livre 1 - Terminé] Jeu 12 Avr - 16:48
22h15, la nuit vient de tomber. Alors que l'astre solaire vient de disparaître derrière l'horizon je me lève et ouvre mon armoire. Contrairement à l'époque où j'étais humain, je ne rêve plus. Mes nuits, ou plutôt mes jours, ne sont que vide car pendant que je dors, je ne suis en réalité qu'en état de veille prêt à bondir si quelqu'un s'approchait de moi pendant mon sommeil. L'instinct de survie en fait, notre nature de vampire faisant que même endormis nous pouvons plus ou moins réagir avant de reprendre conscience. Après avoir passé un jean et un pull vert, je descendis d'un étage pour prendre un bol de sang en guise de petit déjeuner. Je pris donc le récipient dans un placard de ma cuisine avant sortir une poche de sang dans mon frigo. Un vampire de ma condition pouvait aisément avoir quelques servants humains à son service, notamment pour me nourrir. Seulement ma déférence à leur égard faisait que je préférais vivre sans avoir de vermines dans ma demeure, d'où une réserve de poches de sang dans mon réfrigérateur, semblables à celles employées dans les hôpitaux humains. Pourquoi? Et bien pas par considération pour le genre humain comme pouvait avoir certain vampire, mais juste par souci de praticité, ainsi je pouvais me nourrir sans avoir à chasser dès le réveil bien que cela m'arrive aussi de temps à autre.
Une fois mon bol vidé et lavé j'allumai mon smartphone et vit que j'avais un message non lu. Il s'agissait de la jeune humaine qui avait effectué un reportage sur la Reds il y a quelques temps. Elle m'invitait à une partie de boxe dans une salle où elle semblait avoir ses habitudes. Bien que la majorité des humains soit sans intérêt il m'arrivait cependant quelques fois de rencontrer de rares éléments méritant que je m'intéresse à eux et cette photographe en faisait partie. C'est pourquoi je lui avait donné ma carte la dernière fois avec ce numéro. Après un bref coup d'œil à l'heure je montai dans ma chambre histoire de prendre une tenue adaptée que je jetai au fond d'un sac de sport et filai après avoir fermée à clé la porte d'entrée. Je choisi de faire le chemin à pied la salle n'étant qu'à quelques minutes de marche. Une fois arrivé dans la salle de boxe je m’acquittai du droit d'entrée avant de me diriger vers les vestiaires hommes où je me changeai rapidement. Une fois dans la salle de boxe à proprement dite, je vis l'humaine sur un des rings en train de combattre avec un mâle de son espèce. J'avançai aux abords de la surface de combat et observais, sans annoncer ma présence à la jeune femme, préférant la laisser tout à son duel. L'humain avait un meilleur niveau qu'elle et au lieu de s'en servir pour l'aider à progresser il se contentait de se moquer d'elle avec impolitesse.
Allez gamine, bouge toi un peu, c'est vraiment trop facile. Pourquoi j'ai accepté de combattre avec toi? T'es vraiment trop naze. On devrait pas toléré des faibles comme toi ici, surtout vu mon niveau.dit-il à l'encontre de la demoiselle d'un ton méprisant. En temps normal cela ne m'aurait rien fait, mais l'attention que je portais à la jeune femme ne me permettait pas de laisser faire sans réagir. C'est ainsi que je m'adressai à cet humain des plus agaçant.
Si vous vous ennuyez autant, je veux bien la remplacer.dis-je en le regardant d'un ton poli.A moins que vous ne craigniez de perdre.dis-je en souriant d'un air de défi, ce à quoi il me répondit d'un ton agacé et sûr de lui:Amène toi mon grand, je vais te montrer ce que ça veut dire boxer.
Passant entre les cordes je montai donc sur le ring, faisant un clin d'œil amusé à la jeune femme et en mettant des gants. Je saluai l'humain comme il était d'usage lors d'un combat de boxe alors que lui ne prit pas cette peine, signe de son énervement et de son impolitesse. Je souris lorsqu'il m'envoya balader avant d'attaquer.
Montre moi ce que t'as dans le ventre au lieu de faire ton malin. T'es pas digne de moi, je vais donc te mettre une branlée.me dit-il tout en lançant son poing. tout en esquivant je décidai de m'amuser un peu avec lui, tout en faisant bien attention à ne pas dévoiler ma nature de vampire bien entendu. Je le laissai donc m'attaquer pour le moment, me contentant d'éviter ou de parer ses attaques. Malgré son arrogance et son ton méprisant, je devais bien reconnaître qu'il avait un niveau correct en boxe, mais rien qui ne lui permettre de mépriser ainsi les débutants. Toujours dans mon petit jeu, je lançai quelques attaques molles histoire de lui laisser croire que j'avais un faible niveau et continuait inlassablement à parer ses coups. Au bout de quelques minutes je décidai de débuter la punition, aussi fis-je semblant de baisser ma garde pour qu'il parvienne à me porter un coup puissant au visage, tout du moins assez puissant pour casser le nez d'un humain. Alors qu'il affichait un sourire victorieux pensant m'avoir blessé, je ne cillai pas et lui envoyai une droite dans les côtes, un brin plus puissant que son attaque. J'affichai moi aussi un sourire lorsque je sentis que l'os s'était brisé sous mon poing et que la douleur et la surprise s'affichaient simultanément sur sa face, j'attaquai ensuite sur son autre côté. Il tenta bien de contrer à l'aide de son bras, mais une fois encore je mis davantage de force et tapai dans son coude. Pour ma part je ne sentis aucune douleur, par contre lui dû souffrir un peu lorsque l'articulation se brisa sous la force de l'impact. J'aurai pu continuer ainsi jusqu'à ce qu'il ne soit plus qu'une loque, mais je n'étais pas là pour cela aussi après un dernier coup au visage je mis fin au combat en lui brisant le nez. Alors qu'il s'effondrait au sol je m'adressai à lui en ces mots.
La leçon vous a plu? N'hésitez pas si vous désirez un nouveau cours, je suis disponible quand vous le souhaiterez.dis-je en souriant d'un ton ironique, laissant l'humain à sa douleur et sa humiliation. Il n'est jamais plaisant de se faire remettre à sa place en public, j'en savais quelque chose, mais je n’avais aucune pitié pour les humains, encore moins des co**ards dans son genre. Et encore j'avais été poli envers lui, devant rester correct lorsqu'il s'agissait de ma couverture de gérant de la Redsecurity. Sur quoi je descendis du plateau de combat pour rejoindre la jeune femme qui avait assisté à la scène.Bonjour miss Brown, comment allez-vous? demandai-je en affichant un sourire ravi.Pardonnez-moi pour ceci, mais je ne supporte pas que l'on méprise quelqu'un sous prétexte qu'il n'a pas le même niveau. Vous avez pu voir un de mes défaut, je ne supporte pas ce genre de comportement et je ne peux m'empêcher de réagir lorsque je le peux. Heureusement que votre article à mon sujet soit déjà publié, mon image angélique est préservée dieu merci.lui dis-je en souriant faussement rassuré sur le ton de la plaisanterie. En effet son article était sorti et cela avait eu une bonne répercutions sur les affaires, car même si les clients ne manquaient pas cette bonne publicité avaient tout de même mit en avant la société tout en confortant les clients actuels quant à nos compétences. Je comptais bien remercier l'humaine à ce sujet en l'invitant par exemple à boire un verre ou à manger mais pour le moment l'heure était à la boxe, aussi lui parlerai-je de mon offre plus tard.
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Sujet: Re: La boxe, ou distribution de marrons, au choix. [Livre 1 - Terminé] Jeu 12 Avr - 21:46
La journée a été longue, très longue pour une fois, mais surtout ennuyeuse. J'ai du assister à une conférence de presse qui n'a servi à rien par rapport aux usagées de Glasgow et d'Edimbourg. Le type a parlé durant deux heures, simplement de cela, rendez-vous compte ! J'ai pris quelques photos, pris quelques notes, mais honnêtement, qu'est ce que vous voulez que je retire de ça, même au niveau des photos, il n'y a rien d'artistique à faire, sur un homme debout derrière un pupitre sur un estrade grand comme une table de cuisine de 2 mètres carrés. Mais bon, le pire c'est que nous avions du patienter pour assister à la conférence, et que j'avais été furieusement seule. J'avais bien essayé de parler avec certaines personnes présentes dans le coin, mais ça avait été difficile. Il faut dire que la majorité était des vieux papis pervers qui n'arrêtaient pas de me reluquer fesses et poitrines, alors. Heureusement que j'étais habillé de façon correcte, sinon, je suis presque certaines que ces personnes âgés auraient essayé de me toucher. Bref, c'était une journée à vraiment oublier. Pour une fois, j'étais remplie de colère, de frustration, comme rarement, à cause de mon travail que pourtant j'aimais grandement. Peu importe, ce soir, je me sortirais, je m'aérerais l'esprit afin d'y voir plus clair. Un peu de course, un peu de boxe et une bonne glace aux alentours des minuit me ferrait le plus grand bien. Je n'avais pas peur de courir dans les rues de la ville, je savais me défendre, du moins, je commençais à savoir le faire, grâce aux cours de boxe auxquels j'assistais depuis déjà quelques semaines. Et dire que tout cela avait commencer avec Julien Guillemaud. Tiens, ce serais d'ailleurs sympa s'il voulait venir au club de boxe ce soir, vous ne pensez pas ? Je ne sais pas s'il serait disponible mais en tout cas, même s'il n'était pas inscris là-bas, il pourrait être mon invité, je suis sûre que cela lui ferrait plaisir de boxer à nouveau contre moi, non ? Comme j'avais son numéro, je lui envoyais donc un message l'invitant à me rejoindre au club de boxe se trouvant dans le même rue que la RedSecurity, il devait savoir où le trouver donc. Je n'ai pas reçu l'accusé de réception immédiatement, d'ailleurs, je ne l'ai pas reçu simplement. En fait, le téléphone de monsieur Guillemaud était éteint. Il l'alluma simplement plus tard alors que j'étais déjà en train de me concentrer sur l'un des ring de boxe.
Il devait être environ 20h30 quand je suis partie de chez moi. Je me devais de courir un peu pour évacuer la pression de la journée. Puis, aux alentours des 21h, je suis montée dans le bus en direction d'Edimbourg. Les deux villes étaient séparées d'environ 80 kilomètres, mais je me rendais si souvent là-bas, que le club de boxe où j'avais pris mon abonnement y était. Le club de tir à l'arc se trouvait lui à proximité de Glasgow. Je suis donc arrivée vers 21h50 dans le centre d'Edimbourg, il me fallait 5 minutes pour me rendre sur Princes Street. Je ne savais pas si Julien avait reçu mon message vu que l'accusé de réception tardait à venir. Tant pis, de toute façon, je pourrais me faire plaisir avec les personnes encore présentes, même s'il n'était pas là. Je rentrais à l'intérieur de la salle de sport, direction les vestiaires femmes. Je me rafraîchissais un peu le visage avant de prendre la direction du ring avec mon casque et les gants de boxe. Je commencerais doucement contre un punching-ball réservé aux enfants. J'avais demandé si je pouvais l'utiliser dès ma première fois, et le gérant m'y avait autorisé vu ma corpulence assez faible vis à vis du sac. Je m’entraînais donc contre ce sac, mais un type est venue se foutre de ma gueule. Il faut dire que j'étais à m'amuser comme une folle, mais c'était dans la logique des choses réservés pour les enfants. Il me siffla, me disant que je devrais m'attaquer à quelqu'un de mon âge. Il ne savait sur qui il était tombé le bougre. Je n'étais pas de ces minettes qui avaient peur de taper, ou de se faire mal. J'acceptais son défi. Il devait être 22h20 environ quand nous sommes monter sur le ring. Je n'avais pas regardé mon téléphone, mais je recevais à ce moment là l'accusé de réception. Il allait arrivé. Le temps qu'il arrive, j'avais le temps de me faire défoncer par ce type qui était d'un niveau bien supérieur à moi, mais je m'en fichais, j'essayais de cogner e plus fort possible. En tout cas, s'il essayait de me draguer de cette façon, c'était peine perdue, vraiment ! Il était moche, et puis parler à une femme comme il le faisait, ce n'était pas normal, mais je ne disais rien, je n'étais pas venue ici pour chercher les embrouille mais simplement pour boxer, me défouler, et apprendre si possible bien que ce soit mal partie. Il trouvait que j'étais nulle, et d'un côté, il n'avait pas tord, mais bon, tout le monde doit bien commencer un jour, non ? Puis j'ai entendu la voix de celui que j'avais invité ce soir. Il avait donc reçu mon message, il avait pu venir ici. C'était bien, je pourrais donc me débarrasser de ce macho. D'ailleurs Julien intervint en ma faveur, ce qui ne m'étonna qu'à moitié. Je savais que je représentais quelques choses pour lui depuis que j'avais vu la RedSecurity. Et le bonhomme en face de moi ne s'est pas départie de son arrogance, comme s'il allait pouvoir battre le boss de l'agence. Mais il ne devait probablement pas se connaître, c'est presque sur, surtout que Julien n'est pas un habitué, que je sache, du club de boxe. L'homme semblait être assez énervé, je ne sais pas ce qu'il avait mangé ou vécu dans sa journée mais ça n'avait pas du bien passer, à moins que ce ne soit son tempérament habituel. En tout cas, c'est bien la première fois que je le voyais. Je savais qu'il aurait peu de chance contre son nouvel adversaire, mais il était encore plus borné que moi sur certains points, il ne lâcherait pas l'affaire tant qu'il ne se serait pas fait laminé par monsieur Guillemaud. D'ailleurs vis à vis de ça, je ne savais si je pouvais le tutoyer, ou non, si je pouvais l'appeler par son prénom ou simplement dire Monsieur Guillemaud. J'observerais ce spectacle avec grande attention, je savais très bien qui est ce qui se prendrais la branlée lors de ce combat ! La tactique du chef était bien rodée, il laissait croire à son adversaire qu'il était plutôt faible en parant de nombreux coups sans en donner véritablement. Quelques minutes passèrent, Julien se prit un bon coup dans le nez, mais rien qui ne le fit vraiment sourciller. Il décida après cela de viser les côtes, le coude et le nez de son adversaire qui fut au tapis rapidement. Je ne pus m'empêcher d'afficher un sourire de satisfaction face à la situation.
Les paroles qui sortirent alors de la bouche de Julien furent alors jubilatoire, exquise, comme des mets ruisselants de lait et de miel qui viendraient à ma bouche, caressant doucereusement mon palais et mes papilles. Pour une leçon, elle était d'une très grande qualité, il n'y avait rien à dire la dessus, l'homme arrogant pouvait ravaler sa fierté. D'ailleurs, les quelques membres présents n'étaient pas forcément très fiers que leur ami se soit fait ridiculiser de la sorte par un inconnu, mais vu comme il s'était fait ramasser, ils ne dirent pas un mot. Les quelques autres personnes neutres dans le coin avait aussi un petit sourire aux lèvres, mais pas autant que moi. J'étais là, j'avais assisté à ce combat encore plis inégale que moi contre l'homme mis KO, mais j'avais pris un pied terrible à voir la stratégie de mon sauveur se mettre en place. Décidément, à chaque fois que nous nous croisions, il se passait toujours un peu d'action. J'osais espérer que ces hommes là ne reviendraient pas à la charge avec un cocktail Molotov. Peut être que ceux ici présents penseraient que Julien Guillemaud était mon petit ami, ou en tout cas, un bon ami à moi, alors que finalement, nous ne nous connaissions pas plus que ça. Mon article était paru, il y a de cela plusieurs jours, je ne sais pas s'ils avaient obtenus de nouveaux clients grâce à cela mais j'avais fait un bel éloge de la RedSecurity. Il faut dire que j'avais été très impressionné des qualités de chacun. Bref, il me salua me demandant comment j'allais. Je lui répondit que j'allais très bien. Puis il usa d'un peu d'humour au sujet de mon article et de son défaut à défendre les plus faibles en quelques sortes.
"Je vais bien, en tout cas, j'aime bien ce défaut que vous avez ! Vous avez de sacrés poings pour l'avoir mis au tapis de cette façon. Si un jour j'arrive à votre niveau, je serais fière, mais j'en suis encore très très loin, mais j'ai progressé depuis la dernière fois, enfin je pense ! "
L'homme qu'il avait mis KO semblait être mal en point le pauvre, il se plaignait de son coude et de son nez, mais si je voulais être méchante, je dirais qu'il l'a bien cherché. Par mes paroles, j'invitais donc Julien à remonter sur le ring avec moi, pour un petit combat à la loyale, enfin si l'on veut car vu mon niveau, il lui suffisait de me mettre une droite ou une gauche pour que je sois au tapis. Mais s'il était là, je pourrais certainement progresser, il avait été un bon coach la première fois, enfin j'avais trouvé, donc ici ce soir, ce serait sans doute encore mieux !
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Sujet: Re: La boxe, ou distribution de marrons, au choix. [Livre 1 - Terminé] Ven 13 Avr - 17:16
Lorsque la jeune femme me répondit avec entrain, j'avoue avoir été plutôt satisfait que mon petit numéro avec l'humain lui ait plu. Au delà du simple plaisir que j'avais pris à l'humilier je n'avais pas apprécié son comportement vis à vis de la jeune femme, et puis avoir un prétexte autre que le ridicule de leur existence pour pouvoir me jouer d'un humain me mettait toujours en joie. Ainsi donc elle souhaitait arriver à mon niveau? Impossible, à moins qu'elle ne devienne à son tour une vampire un jour, ce dont je doutai fortement étant donné son peu de foi en notre existence mais bon, peut-être qu'un jour un vampire agacé par sa position à ce sujet pourrait la transformer contre son gré. Je souris à ce sujet trouvant l'idée des plus cocasse et vicieuse à souhait, seulement je ne désirais pas être ce vampire n'y trouvant aucun intérêt. Pour en revenir à son niveau en boxe, il était vrai qu'elle avait un tant soit peu progressé depuis notre première joute sur un ring au vu de ce que j'avais pu observer avant mon duel avec l'autre idiot et le lui dit en souriant.
Et si nous nous tutoyons? Ce serait plus pratique non?dis-je sans vraiment attendre une réponse de sa part. Toutefois par souci des convenances j'attendis tout de même un signe d'assentiment avant de poursuivre.Je peux te confirmer que tu as progressé en te voyant te défendre contre l'autre ahuri tout à l'heure. Montons sur le ring que je t'indique dans quelle direction pousser ton entrainement afin que ta progression continue.lui proposai-je avant de monter sur la plateforme de combat, suivit rapidement par la sympathique humaine. Avant de commencer je voulus lui indiquer quel point approfondir pour le moment.
Lorsque tu combats, reste constamment en mouvement et change souvent de direction. Cela te permettra de déstabiliser ton adversaire. Sois telle un ballon de rugby qui rebondi au sol, lorsque tu touches terre sers toi de pieds comme d'un ressort pour rebondir dans une autre direction. Commençons par cela si tu veux bien, je vais lancer des attaques dont le but n'est pas de t'atteindre mais de t'obliger à te mouvoir perpétuellement. Pour débuter ne cherche pas à bloquer mais simplement à esquiver.Nous nous saluâmes comme il en était de rigueur lorsque l'on pratique la boxe puis nous commençâmes à jouter. Effectuant l'exercice dont je venais de lui parler, je lançais régulièrement quelques attaques molles pour l'inciter à changer de direction plus souvent. Au bout d'une dizaine de minutes je vis qu'elle avait comprit le principe et s'appliquait à faire de son mieux aussi sans arrêter le combat je pris de nouveau la parole.
Sans t'arrêter pendant que je parles, continue à esquiver et à changer de direction. A partir de maintenant lorsque tu le sens tu pourras bloquer une attaque pour lancer une riposte. A toi d'estimer le meilleur moment pour cela. Tâche de repérer dans mes attaques, l'endroit où placer les tiennes. Tout en parlant j'appliquais moi aussi les mêmes exercices que je lui imposais. Dans un sport de combat, il est important de savoir analyser la situation. Par exemple lorsqu'il vous attaque d'un côté, bien souvent l'adversaire ouvre une voie sur son côté opposé et c'est là qu'il faut frapper tout en changeant de direction pour être en mesure de réagir face à une éventuelle contre-attaque. Nous nous exerçâmes ainsi pendant 20 minutes encore avant que je ne lui demande sans arrêter le duel si ça allait et si elle souhaitait continuer. Pour ma part ma nature de vampire me permettait de ne pas être fatigué après ce laps de temps, mais pour un humain ce n'était pas rien 20 minutes à boxer sans s'arrêter. Cela demandait pas mal d'énergie au corps et il ne fallait pas oublier de s'hydrater, enfin pas pour moi en tout cas.
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Sujet: Re: La boxe, ou distribution de marrons, au choix. [Livre 1 - Terminé] Lun 16 Avr - 16:21
Monsieur Guillemaud voulait donc que nous nous tutoyons. Cela ne me dérangeait pas du tout, puisque je dois l'avouer la question me démangeait mais comme il était plus âgé que moi et que c'était un homme fort, je n'avais pas osé. Mais comme c'est lui qui faisait le premier pas à ce niveau là, j'acquiessais donc de la tête à sa question sans pour autant lui dire un oui, haut et fort mais je ne pense pas que cela soit forcément nécessaire, il ne s'attendait pas à ce que je lui dise non de toute manière. Je ne vois pas pourquoi j'aurais refusé cela, ça aurait été bête quand même, même si au final, ça n'apporte pas tellement, si ce n'est un peu de familiarité entre nous deux alors que nous ne nous connaissons que très peu, mais je ne sais pas pourquoi, nous serions probablement amené à nous revoir assez souvent, je le sentais, et je me trompais rarement. Ce soir, c'est moi qui l'avait invité, mais peut être qu'une autre fois, ce sera lui qui m'invitera je ne sais où, chez lui peut être où dans un restaurant qui sait ? Non, je doute que le restaurant soit réaliste mais bon, si je suis sur Edimbourg et qu'il est l'heure de manger un morceau, peut être qu'on pourrait se croiser ou pas, c'est selon. En tout cas, il se mit à me tutoyer directement, et j'appréciais cela, même si au final ça me faisait un peu bizarre. Dans ma tête c'était Monsieur Guillemaud, alors que si je le tutoyais, ça serait plutôt Julien mais après tout pourquoi pas. Il me dit alors que j'avais progressé par rapport à la 1ère fois que nous avions combattu mais bon, j'étais loin de son niveau. Il savait où placer les coups, et quelle force donner pour faire mal, juste ce qu'il fallait pour battre son adversaire. J'avais peu de force encore, et mon placement était assez aléatoire. Mon jeu de jambes n'était pas encore terrible mais bon, avec de la pratique, je m'en sortirais certainement bien. Et puis, j'arriverais bien à me servir de ça en dehors de cette salle, un jour sans doute. Il m'invita donc à monter sur le ring, mais c'est bien ce que je voulais de toute façon. Il me donnerait donc des indications pour savoir mes points faibles, là où j'avais le plus à progresser. Nous montions donc, en nous saluant respectueusement afin de combattre dans les règles de l'art.
Je l'écoutais, je buvais ces paroles pour ainsi dire, j'essayerais de faire comme il me dirait. Je devais donc rester en mouvement pour pouvoir esquiver les attaques. Sa comparaison avec un ballon de rugby ne me parlait pas trop puisque je ne pratiquais, ni ne regardais ce sport mais j'avais compris le principe. Je devais donc changer souvent de direction pour surprendre mon adversaire. Pour le moment, je devais faire seulement cela, mais plus tard, je ferrais d'autres choses, sans doute que j'essayerais de contrer mais chaque chose en son temps. Il lança alors des attaques pas forcément très rapide, mais suffisamment pour que j'esquive correctement tout cela. J'ai du faire ça pendant plusieurs minutes, je ne sais pas, parce qu'au bout d'un moment, j'arrivas à esquiver un bon nombres d'attaques, si bien qu'il me fit passer à la vitesse supérieure. Je pouvais donc à présent bloquer son attaque pour lancer celle qui irait à son encontre ! C'était tout de suite moins évident mais je réussissais quand même à placer quelques attaques, pas très importantes mais quelques unes. La sueur commençait à apparaître sur mon visage qui était déterminé à faire honneur à son professeur du moment. Mais je me sentais bien, je n'avais pas envie d'arrêter cela maintenant. Il me demanda si cela allait. Je ne savais quoi lui dire. Il est vrai que je me serais bien arrêtée quelques instants pour boire un peu mais comme Julien semblait ne pas en avoir besoin, ce devait être pareil pour moi, donc nous allions pouvoir continuer.
" Pour le moment cela va. Nous pourrons nous arrêter dans une dizaine de minutes je pense, si cela te convient donc. "
Je ne savais pas si cela lui irait mais je ne vois pas pourquoi il dirait non. De toute façon, la salle s'était grandement vidée, il faut dire que le club devait fermer vers 23h-23h15 me semble-t-il et vu l'heure qu'il devait être, cette heure fatidique de fermeture ne devait pas être si éloignée que ça. Mais bon, cela ne voulait rien dire, et puis au pire, nous pourrions peut être retourner à la RedSecurity pour nous entraîner s'il en avait envie, si nous n'étions pas trop fatigués, parce qu'il faut bien se le dire, notre énergie n'est pas illimitée, enfin pour ma part. Je continuais donc à boxer contre lui, j'essayais de prendre quelques risques, même si je savais que je n'avais aucune chance de le déborder.
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Sujet: Re: La boxe, ou distribution de marrons, au choix. [Livre 1 - Terminé] Lun 16 Avr - 17:44
La jeune femme m'indiqua donc son souhait de poursuivre l'exercice pour une dizaine de minutes encore. Cela ne me gênait pas le moins du monde, bien au contraire. Ainsi donc elle voulait continuer? Parfait, j'allais donc pousser un peu ses limites pour la fin de notre entrainement commun. Je ne le lui indiquai pas en parlant mais simplement d'un regard puis en accélérant un peu mes attaques sans pour autant dépasser la vitesse humaine. Mon objectif n'était pas de la battre, mais simplement de la faire progresser, et dans sa technique et dans ses réflexes. La fatigue semblait commencer à se faire sentir chez elle, ses esquives étant moins vives, toutefois on sentait tout de même la volonté de bien faire. Aussi lorsque le laps de temps fut passé nous nous arrêtâmes et je décidai de la féliciter pour ses efforts ainsi que sa ténacité dont elle avait fait preuve au cours de ces exercices.
Il est vrai que tu as bien progressé depuis la dernière fois,dis-je en souriantessaie de travailler à chacun de tes combats les mêmes éléments que nous venons de voir et tu ne pourras que continuer à progresser.Je fis une courte pause avant de reprendre.La salle va fermer, je prendrais bien une bonne douche, on se retrouve à la sortie? dis-je en souriant au vu de notre état. Malgré ma nature de vampire, j'étais un minimum transpirant après cette séance de sport. Une douche me ferait tout de même du bien après tout. Nous descendîmes donc du ring pour chacun rejoindre nos vestiaires. Sous la douche, pendant que l'eau ruisselait sur mon corps, j'en profitait pour souffler un peu et repenser à mon entrevue avec le Roi. La difficulté des tâches dont-il m'avait chargé accaparait une bonne partie de mon temps, c'est pourquoi je profitais de mon rendez-vous de ce soir avec la photographe pour me détendre un peu. La mission qui était actuellement la plus compliqué était de m'occuper de cette humaine, la fille Carmichael, et de lui laisser croire qu'elle avait réussi à infiltrer nos rangs sans être repérée. Si pour ma part tout allait bien, j'avais commis une erreur à savoir parler de cette tâche à Evey. Je pensais qu'elle m'aiderait, au lieu de quoi elle n'y a vu qu'une occasion de me doubler. Je la surveille actuellement, enfin ma fidèle Angela le fait, car il me semble que la vampire avec qui je dirige la ville a dévoilé certaines informations qu'elle n'aurait pas du à l'humaine, me rendant ce travail des plus compliqué. Heureusement que j'avais suivi le conseil d'Augustus en l'offrant au bras d'un vampire de bas étage et de filmer leurs ébats, ainsi qu'en chargeant Angela de les prendre en photos. J'avais ainsi un moyen de chantage à l'encontre de la jeune femme si jamais elle tentait de dévoiler quoi que ce soit. Pour le moment je conservais tout ceci à l'abris, mais je comptais bien m'en servir le moment venu. Il me faudrait de plus avoir une discussion avec Evey à propos de son intervention malheureuse. Quelle garce! Mais c'était de bonne guère malgré tout et cela me fit sourire. heureusement que j'avais rencontré le Roi et qu'il m'avait conseillé. Une fois sorti de la douche, je me séchai rapidement avant de m'habiller puis quittai le vestiaire pour rejoindre Makayla devant la sortie. Apparemment la jeune femme n'était pas encore prête, je l'attendis donc patiemment. Cinq minute comparées à l'éternité n'étaient pas une contrainte insurmontable. Lorsque la jeune femme apparu enfin, je m'adressai à elle afin de savoir qu'elle suite souhaitait-elle donner à la soirée.
Ça te tente d'aller boire un verre quelque part, histoire de se détendre un peu après cet entrainement? Tu as un lieu de prédilection ou préfères-tu que nous allions au Damned Angel? dis-je en souriant à l'idée d'aller boire un verre avec l'humaine.
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Sujet: Re: La boxe, ou distribution de marrons, au choix. [Livre 1 - Terminé] Mar 17 Avr - 16:30
Je n'avais pas envie de m'arrêter, honnêtement j'aurais continuer encore longtemps mais physiquement, je commençais à baisser un peu, et puis, la salle ne tarderait pas trop à fermer non plus donc nous ne pourrions pas encore faire cela de façon illimitée. Mais bon, ce n'était pas non plus très grave puisque j'avais pu bien profité avec Julien. Je commençais à avoir de bonnes sensations, même si j'étais loin d'être un athlète aguerrie au niveau de la boxe, je me débrouillais, un petit peu. Nous continuerons encore donc pendant une petite dizaine de minutes, histoire finir en beauté même s'il n'y avait plus personne et que nous entendrions que le club allait fermer. Même si j'étais moins vive qu'au début, je voulais faire de mon mieux, j'étais déterminée, et je crois que c'est important de l'être. Ici, l'importance est moindre, mais imaginer que je doive me battre dans la rue, ou quelques parts. Même si je ne suis pas en forme, je me dois d'être déterminée à éliminer mon adversaire, temporairement ou définitivement si la situation l'exige. Au bout du temps imparti à quelques secondes près sans doute, nous nous sommes arrêté et je dois avouer que je commençais à être fatigué physiquement, même si mon esprit était encore grandement en éveil. C'est comme ça parfois, je suis physique crevé mais mon esprit est encore là, alors je veille parfois très tard la nuit, ce soir serait sans doute un de ces soirs où j'aurais du mal à dormir. Il me dit alors que j'avais bien progressé depuis la dernière fois, ce qui me fit plaisir. Je devais donc continuer à agir de la même façon que ce soir, lorsque nous avions combattu si je voulais progresser encore et encore mais j'avais le temps, même si celui file à grande vitesse. Il me proposa ensuite de le retrouver à la sortie, sans doute voulait-il continuer l'entrainement ou simplement cette rencontre.
" D'accord, j'essayerais de bien respecter cela pour progresser encore et encore, en tout cas merci pour cet entrainement, ce fut un plaisir. Oui, si tu veux, pas de soucis, on se retrouve d'ici quelques minutes. "
Je ne pouvais pas lui dire non, cela m'aurait paru déplacer, surtout qu'à la base s'est moi qui l'avait invité à boxer un petit peu ce soir, il n'était en aucun cas obligé de venir. Je me dirigeais donc en direction des vestiaires pour prendre une bonne douche brûlante, mais pas trop pour évacuer temporairement la fatigue, mais surtout évacuer la transpiration et tout ce qui va avec. Je restais une petite dizaine de minutes sous la douche, afin de pouvoir ensuite me sécher les cheveux et les attacher après cela en queue de cheval. Je ne le faisais pas souvent, ça me changerait. En général, je les laisse tout le temps à l'air libre, détachés, ça rends mieux sur mon visage, mais ce soir ce ne serait pas le cas. Je me rhabillais donc en prenant ma tenue de soirée si l'on peut dire, car je ne sais pas, je sentais que Julien voudrait continuer quelques parts dans le coin. Je ne me pressais pourtant pas trop à arriver à la sortie du club, comme pour me dire que j'avais le temps, qu'il m'attendrait et c'était le cas. Il était déjà là, j'arrivais donc à sa hauteur. Il me demanda si je voulais aller boire un verre quelques parts, si j'avais mes habitudes dans le coin, mais je n'en avais pas.
" Pourquoi pas oui. J'ai pour habitude de ne pas avoir d'habitudes ou presque donc ce sera où tu le souhaites. L'ange damné me semble être un très bon lieu en tout cas. "
Je ne connaissais pas ce bar, du moins pas consciemment parce que si cela se trouve, j'y suis déjà aller. Oui, quand je dis que j'ai pour habitude de ne pas en avoir c'est véridique. Je vais là où ça me chante, sans faire trop attention là où je me trouve. Toutefois, il y a quelques exceptions qui confirment la règle. J'ai pris pour habitude de venir ici pour la boxe, mais aussi à Glasgow pour le tir à l'arc. Il y a aussi le Crazy Fish dans mes habitudes et ça s'arrête là ce qui est déjà bien. Ainsi, je suis assez imprévisible. En soirée, je peux très bien être ici ou ailleurs et ce soir nous finirions donc au Damned Angel.
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Sujet: Re: La boxe, ou distribution de marrons, au choix. [Livre 1 - Terminé] Mar 17 Avr - 17:23
Parfait,lui dis-je en souriant avant en continuant à parler.Prenons les transports en communs, car on en aurait pour une heure à pied. En arrivant tout à l'heure j'ai vu un arrêt de bus au coin de la rue.Dis-je en commençant à avancer en compagnie de l'humaine. Alors qu'elle me parlait je l'observais tout en marchant. Ce combat de boxe avec elle et notre discussion lors de notre première rencontre l'avait rendue intéressante à mes yeux. Bien qu'en temps normal je n'accordais aucune considération au genre humain, il y avait parfois quelques éléments qui méritaient que je m'y intéresse. Et cette jeune photographe appartenait à cette catégorie de personne. Malgré tout le charme dont elle était dotée je n'avais aucun désir sexuel à son égard, simplement un vif intérêt à son encontre, un sentiment de curiosité quant à sa personne et son passé. Après quelques pas nous nous retrouvâmes donc au fameux arrêt où il n'y avait personne à part nous, aussi désert que la rue où il se situait. D'un un bref coup d'œil à l'affichage des horaires je pu lui énoncer que nous avions quinze minutes à attendre après quoi je décidai d'engager la discussion afin de faire passer le temps tandis que je m'asseyais sur le banc prévu pour attendre les bus.
L'autre fois lors de notre entretien après l'épisode des extrémistes tu m'as dis avoir vu des choses bien plus terribles qu'une langue coupée sans pour autant en dire davantage. Tu accepterais de m'en parler, histoire de faire plus ample connaissance?
Je ne posais pas cette question anodinement bien entendu, j'avais envie d'en savoir plus à ce propos. Curiosité malsaine? Pas du tout. si elle avait consenti a y faire une allusion lors de son interview c'est qu'elle ne devait pas avoir de mal à en parler. Dans le cas contraire elle aurait à mon sens plutôt choisi d'éviter la question. Alors qu'elle répondait à ma question je vis du coin de l'œil quelqu'un arriver au coin de la rue, ce qui situait l'inconnu à une cinquantaine de mètres d'eux. Comme la rue était déserte à cette heure-ci, je décidai de voir grâce à mon odorat de vampire si c'était un humain, ou disons plutôt que son odeur me parvint aux narines. Un parfum sauvage, un poil acide mais rien de rebutant bien au contraire si je n'avais pas été rassasié. Alors que Makayla continuait à me répondre, l'humain s'approcha d'elle et lui demanda plus ou moins poliment du feu ne portant pas trop d'attention à mon égard, comme si j'étais absent. Bien que son odeur était alléchante à mes narines, je n'aimais pas son comportement. Quelque chose me disait de me tenir prêt à bondir, aussi je m'y appliquai sans éveiller les soupçons de l'inconnu. S'il avait en tête de s'en prendre à une femme ce soir, il avait fait une erreur de choix de sa cible.
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Sujet: Re: La boxe, ou distribution de marrons, au choix. [Livre 1 - Terminé] Mar 17 Avr - 18:22
Je sentais que Julien pourrait devenir plus qu'une simple connaissance à travers le travail. Je ne sais pas tellement pourquoi je l'avais invité à boxer ce soir, mais il était venu, et je dois dire que cela m'avait fait plaisir. Il ne serait pas venu, ça ne m'aurait pas chagriné plus que ça, parce que finalement, il n'avait pas tellement de raisons de venir après tout. Mais il était venu et là, nous allions boire un verre dans un bar qui se situer à une heure d'ici à pied, sans doute là où il avait l'habitude de se rendre. On échangeait donc en quelques sortes les rôles, non ? J'avais fait le premier pas, et lui le second, qui ferra le 3ème ? Vu l'heure, le bus ne devait pas passer tout de suite. Je le sais puisque c'est comme ça que je devais rentrer ce soir. Là, j'allais simplement ailleurs dans Edimbourg mais ça ne me dérangeait pas le moins du monde, je n'avais rien prévu donc mes plans pour ma fin de soirée n'étaient pas ruinés. L'arrêt de bus était donc là, nous avions environ 15 minutes à attendre, autrement dit, une éternité quand on est là comme ça à attendre. Enfin, j'étais avec Julien donc je me doutais que nous discuterions de tout et de rien, à moins qu'il veuille reparler de notre première rencontre qui fut assez tonitruante dans son genre. Nous nous asseyons donc sur le banc de l'abri bus. Il ne faisait pas trop froid pour la saison, donc nous ne nous gèlerions pas, et tant mieux, je n'avais pas envie de me retrouver frigorifier en rentrant dans le bar puis chez moi comme avait pu l'être Camille l'autre jour à cause de la pluie. Ce soir, il n'y avait pas de pluie de prévu mais nous sommes en Ecosse, on peut s'attendre à tout ou presque au niveau du temps. Comme je le pensais, il me reparla de notre première rencontre, il voulait en savoir plus sur le fait qu'une langue coupée ne me fasse pas plus frissonner que cela.
" Et bien, j'ai fait des séjours dans certaines tributs de Papouasie Nouvelle Guinée et je dois dire que j'ai vu certaines traditions qui y sont, comment dire, horrible. Mais comme ces aborigènes n'ont rien connu d'autres, cela ne les choque pas. Heureusement que je ne suis pas trop craintive en temps normal mais ce que j'ai pu y voir à ce moment là, était particulièrement terrifiant. Je ne sais pas si tu connais un peu ce pays assez peu développé ? "
J'en disais donc un peu plus, sans révélé la nature exacte de ce que j'avais pu voir. Mais s'il me le demandait, je pourrais le lui dire. Logiquement, cela devrait lui suffire, mais bon, s'il veut vraiment savoir toute l'histoire, je lui dirais. Je n'avais pas jugé utile de dire que c'était durant un tour du monde que j'avais vécu cela. En tout cas, il n'y avait personne dans la rue, c'était d'ailleurs étrange, en temps normal quand je sors du club il y a toujours un peu de monde mais là rien. A si, il y a un type là-bas qui vient dans notre direction. D'ailleurs, il ne m'inspire rien qui vaille mais bon, j'avais Julien à mes côtés donc il ne tenterait probablement rien devant la montagne de muscles qu'il était. D'ailleurs, je finissais de parler que l'homme s'approcha me demandant du feu, ignorant totalement Julien. Est ce que je paraissais plus abordable que lui ? C'était fort possible mais malheureusement pour lui, je n'avais pas de feu sur moi puisque je ne fumais pas. Cela déplut fortement à l'homme, il pesta contre ma personne. Je me levais alors.
" Si vous n'êtes pas content, ce n'est pas de ma faute. Je ne suis pas accro à la nicotine comme vous semblez l'être à moins que ce ne soit des substances plus hallucinogènes vu votre réaction de camé en manque. Sur ce, bonne soirée à vous. "
Oui, je n'avais pas mâché mes mots, mais l'homme tout penaud, continua son chemin sans un mot de plus. J'aurais pu pensé qu'il tente de se justifier mais ma réaction vive et appropriée lui avait fait peur si l'on peut dire ça. J'attendis qu'il soit assez loin pour ouvrir à nouveau la bouche.
" Désolé si j'ai pu paraître sèche avec ce type, mais il ne m'inspirait pas confiance, donc j'ai préféré lui dire directement les choses plutôt que de parler de façon métaphorique. "
Oui, j'étais comme ça, quand je sentais qu'une situation était sur le point de possible déraper, je faisais en sorte qu'elle reste dans les lignes qu'il fallait, qu'elle ne dépasse pas ce que je ne voulais pas. J'avais aussi mon caractère même si je savais me faire très discrète. Le pire c'est que même si Julien n'avait pas été là, j'aurais agis ainsi. Je n'ai pas peur de dire les choses qui fâche parfois. Et là, les circonstances pour moi en tout cas, l'exigeaient.
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Sujet: Re: La boxe, ou distribution de marrons, au choix. [Livre 1 - Terminé] Mer 18 Avr - 1:49
Alors que j'étais prêt à intervenir au cas où l'humain se serait mis en tête d'attaquer la jeune femme, j'assistai abasourdi par la réaction de la jeune femme, et encore plus à celle du mâle impoli. Non seulement il ne broncha pas lorsqu'elle l'envoya balader sans y mettre aucune forme, mais en plus celui-ci s'en alla sans demander son reste. Si je n'avais pas une aussi grande maîtrise de mes émotions je me serais mis à rire à gorge déployée. Une aussi frêle jeune femme n'hésitant pas à rabrouer un inconnu incommodant. Décidément Makayla n'était pas une humaine comme les autre et c'est en souriant que je répondis à ses différentes questions.
Pas du tout, mais ce doit être un pays charmant si l'on en croit les coutumes. Et c'est pour ton métier de photographe que tu es partie dans ces terres isolées?demandai-je avant de répondre à ses autres questions. Quant à l'énergumène que nous avons eu le plaisir de rencontrer ce soir, tu t'en est bien sortie je dois dire, même si un tel comportement peut en effet être surprenant venant d'une jeune femme.dis-je en souriant. Alors qu'elle allait répondre le bus arriva et nous ouvrit ses portes. Je montai le premier, payant nos deux tickets pour ensuite aller m’asseoir au fond du bus, l'humaine me suivant et s'installant à mes côtés. Je décidai de lui reparler de l'inconnu qu'elle avait mouché sans difficulté.
Quelque part c'est dommage qu'il soit parti sans s'énerver, il t'aurait fait un bon entrainement en condition réelle ne puis-je m’empêcher de déclarer en souriant. En attendant ses réponses je jetai un œil quant au nombre d'arrêts avant de devoir descendre. Cela ne serait pas long il n'y en avait que cinq, l'affaire d'une vingtaine de minutes tout au plus. Si j'avais proposé le Damned Angel ce n'était pas non plus un choix anodin. En effet j'avais compris depuis notre première rencontre qu'elle ne croyait pas aux vampires, en tout cas pas en tant qu'espèce bien vivante. C'est pour cela que l'idée de la confronter à quelques membres de mon espèce avait son chemin dans mon esprit et c'est ainsi que j'invitai la jeune photographe en un lieu où vampires et humains se mélangeaient pour le meilleur et pour le pire, bien que j'essayais de par ma fonction de shérif d'Edimbourg de prévenir le pire, afin que les directives du Roi soient respectées, me chargeant d'appliquer sa justice lorsqu'un vampire venait à enfreindre une de Ses lois. Déjà un arrêt de passé.
Dernière édition par Julien Guillemaud le Ven 20 Avr - 14:14, édité 1 fois
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Sujet: Re: La boxe, ou distribution de marrons, au choix. [Livre 1 - Terminé] Mer 18 Avr - 18:56
En y réfléchissant, quelques secondes après, j'avais peut être été dure avec cet homme puisqu'il ne voulait que du feu, mais je ne sais pas, je ne l'avais pas du tout sentie, comme s'il aurait pu essayer de me faire du mal. Vu sa réaction à mes propos, il devait être bien inoffensif, mais bon, les mots avaient été là et il ne nous causerait pas de problème, sauf s'il avait bien mémorisé mon visage et que la prochaine fois qu'il me verrait il me sauterait littéralement dessus. Je ne sais pas la réaction qu'aurait Julien mais il serait peut être étonné, après tout, il ne devait pas s'attendre à une réaction aussi vive. Il me répondit alors par rapport à la Papouasie Nouvelle Guinée, comme étant un pays charmant. C'était assurément ironique, sinon, je ne comprenais pas la réplique. Enfin, pour le coup, je ne savais pas trop s'il pensait que c'était vraiment un charmant pays ou ce qu'il y avait de pire. Puis il me demanda si c'était pour mon métier que j'avais fait ça. Il avait vu juste, mais en même temps, ce n'était pas non plus trop difficile à trouver. Il me dit avoir été surpris de ma réaction par rapport à l'homme qui nous avait abordé mais je le comprenais. Je ne réagis pas forcément tout le temps comme ça mais je ne sais pas, j'avais comme un pressentiment à son égard, comme s'il allait potentiellement me porter un préjudice physique. J'allais lui répondre mais le bus est arrivé avec quelques petites minutes d'avance, j'espérais au moins que nous n'oublions personne, enfin, en même temps vu le monde qu'il y avait dans la rue à cette heure là, ça ne devait pas être le cas. Julien monta dans le bus en premier et paya les deux billets. Bon, je ne disais rien mais je n'étais pas assez fauchée pour ne pas me payer le bus. En même temps c'est lui qui m'avait proposé d'aller au Damned Angel donc ça ne me posait pas plus problème que ça. Direction le fond du bus comme si nous étions de bons élèves en voyage scolaire. Je dois avouer que j'avais toujours été bien à l'arrière du bus, c'est toujours là qu'il y avait la meilleure ambiance en général. Il me dit alors que l'homme aurait pu s'énervé afin que j'ai un entraînement grandeur nature, mais je ne préférais pas. Je ne me sentais pas encore prête à combattre en dehors des balises d'un ring de boxe ou dans le centre de tir à l'arc.
" Je préfère que cela se soit passé de cette façon, je ne me sens pas encore prête pour combattre en dehors du club. Je dois encore progresser pour pouvoir battre un adversaire d'un bon niveau. En tout cas, ma réaction était peut être exagéré vis à vis de lui, le pauvre est repartis tout penaud. Mais je ne sais pas, je ne le sentais pas ce type. Bref, ce n'est pas bien grave. Pour en revenir à mon voyage dans cette terre isolée, c'était en effet pour mon travail, j'ai pris tout un tas de photos du paysage et des habitants, c'était un bon moment. "
Je ne savais pas où est ce qu'il fallait descendre pour aller dans ce bar, mais Julien devait savoir donc je ne me faisais pas trop de soucis. J'ai sentie alors mon téléphone vibré, je venais de recevoir un sms d'Alaina, elle voulait savoir si j'étais libre ce soir. C'était un peu tardif puisqu'il était plus de 23h mais comme je me dirigeais en direction du Damned Angel, je lui répondais qu'elle pouvait me retrouver là-bas d'ici une petite vingtaine de minutes puisque c'est ce que m'avait dit Julien. Je ne savais pas quoi dire d'autres, en tout cas le bus venait de s'arrêter pour prendre une personne à l'arrêt suivant. Je ne sais pas combien il en reste mais bon, si nous prenons une personne à chaque fois, la ligne ne doit pas être très rentable. Il faut dire aussi qu'à cette heure là, les gens sensés dorment et ne se baladent pas à travers la ville, surtout si vous n'êtes pas de la dite ville. Je suis de Glasgow, et là je me baladais dans Edimbourg. Ce n'était pas comme si les deux villes étaient voisines mais bon, il faut quand même un peu de temps pour aller de l'une à l'autre. Je recevais alors un deuxième sms d'Alaina, elle avait peur pour moi car le Damned Angel est un bar soit disant de vampires. Cela ne me faisait pas peur, mais au moins, j'étais certaine qu'elle viendrait nous rejoindre. Le bus avançait d'ailleurs bien comme il faut, je ne sais pas où est ce que nous en étions mais en tout cas, nous ne devrions pas trop tarder. Mine de rien, j'avais envie d'une bonne bière, ça ne me ferrait pas de mal.
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Sujet: Re: La boxe, ou distribution de marrons, au choix. [Livre 1 - Terminé] Ven 20 Avr - 16:47
Pendant que les arrêts défilaient Makayla et moi discutâmes encore de son voyage à l'étranger auprès de tribus aux mœurs étranges. Je me dis qu'au final ce ne pouvait pas être bien plus terrible que ce dont pouvait étaient capables les vampires. Lorsqu'elle émit une nouvelle fois une inquiétude quand à savoir si son comportement était disproportionné, je lui répondis que parfois il vaut mieux aller au devant du problème savoir agir en amont mais que cela n'est pas toujours sans risque. Par exemple si elle avait agit de la même manière en étant seule avec l'inconnu au beau milieu d'une rue déserte, peut-être aurait-il réagit tout autrement. Je mis fin momentanément lorsque nous arrivâmes à l'arrêt en question. Une fois descendus du véhicule nous n'eûmes qu'à traverser la rue pour arriver au Damned Angel. Comme dans tout endroit de la nuit à la mode il y avait la queue devant l'établissement, vampires et humains patientant afin de pouvoir entrer malgré que ce ne soit qu'un bar. Pour ma part je n'avais pas à attendre, jouissant de mon statut de shérif de la ville pour avoir le privilège de ne pas avoir à poireauter comme un banal quidam.
Viens Makayla, je peux nous faire entrer sans attendre.lui indiquai-je en souriant avant de nous présenter à l'entrée, l'humaine sur mes pas. Le vampire qui filtrait les entrés nous salua d'un signe de tête avant de s'effacer pour nous laisser passer. J'entrai et invitai la photographe à me suivre dans le bar jusqu'à une table libre où nous nous installâmes dans les fauteuils.
Que veux-tu boire? Pour ma part je prendrais bien un verre de Tru-blood.dis-je en appelant un serveur. Il prit notre commande après que l'humaine m'ait répondu. Alors que j'allais lui poser une nouvelle question, une autre humaine débarqua et s'adressa comme si je n'étais pas là devant elle. Au départ je crus qu'il s'agissait d'une humaine ivre grisée par le fait de se trouver avec des vampires mais lorsqu'elle s'adressa à Makayla je compris qu'elles se connaissaient et que la nouvelle arrivante n'était pas sous les effets de l'alcool. Je n'avais pas encore le loisirs de connaitre cette humaine mais elle commençait déjà à m'agacer, surtout lorsqu'elle me vit enfin. Si je n'avais été en présence de ma camarade de boxe, je me serais occupé de renvoyer cette idiote mais je devais me contenir car je ne voulais pas m'attaquer à une amie de la photographe, du moins pas devant elle.
HJ:
Spoiler:
Si Alaina veut poster maintenant elle peux je pense
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Sujet: Re: La boxe, ou distribution de marrons, au choix. [Livre 1 - Terminé] Ven 20 Avr - 22:15
Ranger son tablier en fin de journée n’a d’égale en ce Monde. C’est presque recouvrer sa Liberté à défaut de meilleur terme. Bien que j’affectionnais cet instant, je le craignais toujours également. Retrouver mon petit studio vide et inanimé n’avait rien de très réconfortant. Je consultais à la suite de cette pensée ma montre. 23h et quelques, ça n’était ni tôt, ni tard, c’était même plutôt correct pour finir son service. Dana m’offrit un de ses sourires dont elle avait la spécialité avant de filer dans la nuit noire. Moi, par contre, je m’attardais bêtement près de la sortie, prenant exagérément du temps pour enfiler ma veste. Si je n’avais pas envie de regagner mon appartement, je n’avais pas non plus envie de traîner seule à cette heure dans les rues. Résultat d’une vieille angoisse qui devrait être obsolète depuis le temps. Je ne voulais donc ni errer dans la ville, pas plus que finir dans mes oreillers. Il existait une solution cependant. Je m’emparais de mon téléphone et rédigeait rapidement un texto avant de l’envoyer à ma plus ancienne amie, la plus proche aussi. En attendant sa réponse, je boutonnais mon manteau sous le regard intrigué de mon patron. Je m’attardais trop dans ses pattes sûrement. Une mélodie me tira de ma torpeur et je fus plus qu’enchantée de voir le prénom de Makayla s’afficher. La désillusion ne tarda pas cependant. Au début, j’avais espéré que ça soit une blague, de mauvais goût certes mais venant de Mak’, j’acceptais même ce genre d’humour. Sauf que là il n’y avait rien de drôle, elle ne cherchait pas à m’amuser. J’eus l’impression d’avoir été arrosé à grand coup de seau d’eau froide. La naïveté de cette fille la rendait aussi attachante qu’insouciante. Franchement, je préfère penser qu’elle ne veut pas croire pas à l’existence de ses créatures par peur. Ça, encore, je pourrais le comprendre. Mais là, elle agissait de façon suicidaire et complètement irresponsable. Je ne suis pas du genre à vouloir prendre les devants, encore moins à m’affirmer. Quant à me jeter dans la gueule du loup sans préparations… Néanmoins, il s’agissait de Mak’… Je ne pouvais pas la laisser risquer sa vie de la sorte. Non c’était pire que ça en fait, elle risquait son âme et le plus grave dans cette histoire c’était qu’elle l’ignorait complètement. Sa pureté était bien trop belle pour être sacrifié de la sorte. Quelque chose se mua aussitôt en moi, une force quasi-insoupçonnée. Je répondis rapidement à son invitation tout en ouvrant rageusement la porte. Mon boss allait finir par s’inquiéter de ma santé mentale. Tant que ça ne me faisait pas perdre ma place.
Dans ma frénésie et ma rage, j’oubliais mon angoisse nocturne et prit les transports en commun qui s’offrait à moi. Je les enchainais sans réellement prendre conscience de ce que je faisais et d’où je me trouvais. J’allais pénétrer dans un bar rempli de vampires, je devais réfléchir à une tactique. Ma hargne était trop intense pour que j’y réfléchisse sérieusement. Ses monstres allaient finir par bouffer une de mes précieuses amies. Je ne pouvais pas le tolérer. Ils pouvaient déjà s’estimer heureux de respirer encore et de ne pas pourrir sur place. Mais non, évidemment, ils sont arrogants, ils en veulent toujours plus. C’est Lucifer qui s’exprime par leur bouche, Satan qui plante ses crocs dans la nuque d’innocents. Comment est-ce que le Monde entier ne pouvait réaliser cela ? Ses bars destinés à faire coexister humains et abominations… Je les ai toujours considérés comme des bordels pour nécrophiles et voilà que je m’apprêtais à y mettre un pied. Que Dieu me le pardonne, je ne le fais pas pour de mauvaises raisons. De toute façon, je n’y mettrais qu’un orteil, le temps de récupérer Mak’ et de filer aussi sec. Un type me sourit bizarrement dans le métro, ça me ficha la trouille. Ma paume tâtait ma sacoche par réflexe, cherchant le contact rassurant de mon taser. Je l’avais toujours sur moi à défaut de pouvoir me promener avec mon flingue. Ce dernier était un cadeau de Clyde, il avait commencé à m’apprendre à l’utiliser. On allait ensemble à des stands de tir. Tant que je ne serais pas au point, je me refusais à l’emporter. Cela remettrait ma sécurité et celles des autres en doute. Aujourd’hui, je regrettais de ne pas le porter. Je doutais qu’une décharge électrique suffise à ralentir ses sales buveurs de sang.
Je finis par atterrir devant l’enseigne après avoir demandé mon chemin à une passante moins glauques que la moyenne dans les envirions. Les clients de l’établissement se pressaient devant l’entrée. Je savais parfaitement discerner les vivants des morts. Je m’étais entraînée pour les départager d’un seul regard. En évitant soigneusement tout contact physique avec ses atrocités, je parvins à me faufiler dans le lieu. Je ne réalisais qu’à moitié ce que j’étais en train de faire, l’adrénaline annihile beaucoup de sentiments. Surtout celui de la peur. Du moins, c’était ce que je croyais. Je repérais vite Mak’ au milieu de l’indécence. Quand je vis de qui elle était accompagnée, je ne pus m’empêcher d’imploser. Ce démon parlait avec elle, s’autorisait presque une intimité complètement déplacée. Il devait avoir flairé sa proie et s’apprêtait à l’attaquer au moment propice. Et cette pauvre Mak’ continuait à lui sourire sans savoir qu’elle était la brebis. De quelques enjambées, je parvins à leur hauteur. Ma main saisit relativement vite le poignet de Makayla. Je ne lui laissais pas le temps de répliquer et tirais de toutes mes forces afin de l’amener vers le chemin de la sortie.
« Il faut qu’on sorte. Tu n’as rien à faire ici, Makayla. »
Mon regard manqua de croiser celui du mort vivant mais je m’y refusais. Tout le monde savait ce qu’ils étaient capables de faire. Je refusais qu’il parvienne à me contrôler d’une quelconque façon.
« S’il te plait, sortons. Immédiatement. Tu n’as pas conscience de ce que tu fais, crois-moi. »
Ma haine me poussait à vouloir me confronter au prédateur mais je n’en fis rien… Pour l’instant.
« Cet endroit n’est pas ce que tu crois. Ce gars-là non plus.»
Je continuais cette tentative quasi vaine qui consistait à la tirer vers l’issue la plus proche tout en cherchant à ne pas éveiller les soupçons autour de moi. Je ne criais pas, j’adoptais un ton neutre. Au milieu du brouhaha, j’espérais passer inaperçue.
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Sujet: Re: La boxe, ou distribution de marrons, au choix. [Livre 1 - Terminé] Sam 21 Avr - 0:42
Nous étions dans ce bus à parler un peu de mon voyage en Papouasie Nouvelle Guinée. Ces tributs avaient vraiment des coutumes bizarres mais bon, comme ils n'avaient connus que cela, pour eux, c'était dans la logique des choses. Et puis, il n'y avait pas que là-bas que j'avais vu des choses terrifiantes, mais ça ne servait à rien qu'il sache tout sur tout. Nous avons ainsi passé plusieurs arrêts sans que je ne m'en rende vraiment compte. Il eut un petit moment de blanc dans notre conversation de la part de Julien mais il semblerait que cela soit totalement volontaire de sa part puisque l'arrêt qui était notre point de chute pour la soirée venait d'arriver. Nous sommes donc descendu simplement du bus pour arriver à proximité du Damned Angel. Je ne voyais pas Alaina dans la fille d'attente, elle ne devait pas être encore arrivée, et puis c'était logique, à la base elle était plus loin que nous pour accéder à ce bar branché. Je pensais que nous allions attendre comme les autres mais Julien devait être connu, ou avoir ces habitudes ici car nous sommes rentrés directement. La fille d'attente n'était pas non plus si longue que cela, mais au moins, nous aurions de la place probablement. Je suivais en tout cas le boss de la RedSecurity, il semblait bien connaître les lieux alors je lui faisais confiance. Il choisit un petit coin plus ou moins tranquille. Une petite table entourée de fauteuil serait donc notre royaume pour les minutes à venir, et c'était assez agréable. Il me demanda alors ce que je voulais boire, il avait choisit du Tru-Blood apparemment. Se faisait-il passer pour un vampire ? Voulait-il appartenir à ce clan à la mode ? Ou aimait-il simplement cette boisson qui serait du sang synthétique ? Je ne le savais pas et je n'avais pas envie de savoir la réponse à vrai dire. Nous passions un bon moment, donc pour s'embarasser de questions et de réponses inutiles ? Je ne savais pas quoi boire à faire dire, mais je crois que ça serait une bière, tout simplement.
" Je crois que je vais prendre une bière pour le moment ! "
Le serveur venait d'arriver. Il avait entendu notre commande et il nous dit l'apporter dans quelques minutes, pas bien plus. Il y avait pas mal de monde, donc je comprenais qu'il pouvait avoir un peu de mal à suivre parfois. C'est à ce moment là que j'ai aperçue Alaina dans l'embrasure de la porte d'entrée. Elle me cherchait du regard, mais lorsque j'allais lui faire signe, nos regards se sont pour ainsi dire croisés et elle est venue dans ma direction. Elle me saisit alors immédiatement le poignée me disant qu'il fallait partir, alors que nous n'étions là que depuis peu de temps. J'aurais espérée qu'elle comprenne qu'il n'y avait rien de mal à boire un verre en compagnie de Julien. Mais, elle insistait en essayant de ne pas trop se faire remarquer. Apparemment, je n'avais pas conscience de ce que je faisais. C'est là que j'ai compris la chose. Son côté catholique, son côté : les vampires sont des créatures du Diable était de sortie. Pour elle, ils existaient vraiment, ils étaient même prêts à la dévorer toute crue. Cela me faisait doucement sourire, contrairement à Julien qui ne semblait pas apprécier la manoeuvre. Comment faire pour concilier la présence d'Alaina et de Julien à cette même table, dans ce lieu de détente ?
" Respire un bon coup Al', on ne va pas repartir maintenant, nous venons juste d'arriver. Assieds toi, je t'offre un verre et après si tu veux nous partirons d'ici. C'est un bon compromis, non ? "
Je me suis mise à regarder alors Julien avec des yeux de biches, comme pour m'excuser du comportement de mon amie. J'espérais qu'il comprendrait qu'elle était différente de moi, qu'elle n'appréciait pas ceux qui se disent vampires, mais qu'elle ne ferrait pas de mal à une mouche. Moi qui pensait que la présence d'Alaina serait une bonne chose pour Julien et moi, je me trompais peut être. Mais bon, dans l'histoire, j'avais plus d'affinité avec cette dernière alors si elle ne voulait pas trop rester, je ferrais en sorte de ne pas la décevoir.
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Sujet: Re: La boxe, ou distribution de marrons, au choix. [Livre 1 - Terminé] Mar 24 Avr - 17:24
Si je n'usais pas actuellement du Julien de façade j'aurai exécuté sur le champs cette humaine, lui brisant la nuque d'un coup bien placé et aurait jeté son corps contre un mur, seulement à ce moment précis je ne pouvais pas me permettre un tel acte. Makayla devais continuer à me voir comme une personne aimable, polie et distinguée. C'est dans ce but donc que je devais agir et c'est ce que je fis avec application. Au lieu de laisser sortir ma colère et mon mépris pour la nouvelle venue, je n'affichai qu'étonnement et incompréhension paisible à l'attention des deux humaines. Qui donc était cette femelle qui saisit ainsi la photographe? De telles propos sortant de la bouche d'une humaine me fit immédiatement penser à ces imbéciles de l'HCV, je reconnu sans mal leur discourt apeuré. Bien que mon visage continuait à exprimer la surprise, en mon for intérieur je riais, amusé d'une telle rencontre en cette soirée. C'est donc d'un air faussement peiné que je m'adressai à l'humaine que je ne connaissai pas.
Qu'ai je donc fais pour vous déplaire ainsi jeune demoiselle? Je n’ai rien caché de ma nature à votre amie même si celle-ci ne considère tout ceci que comme du folklore. dis-je en souriant brièvement à Makayla avant de me tourner à nouveau face à ma première interlocutrice.Je ne suis en rien un danger pour qui que ce soit et ne comprend pas votre empressement à vouloir repartir à peine arrivée, vous ne souhaitez pas plutôt vous joindre à nous pour boire un verre?demandai-je étonné d'un tel comportement, enfin c'est ce que je voulais faire croire avant de m'adresser à ma partenaire de boxe de ce soir.
T'ai-je fais quelque chose qui pourrait expliquer cette attitude Makayla? Je ne comprends pas la raison de ceci mais si tu préfères, je peux vous laisser toute les deux, je comprendrai.dis-je en souriant à celle qui m'avait interviewé il y a quelques temps d'un sourire poli. Je souhaitais voir ce qu'allait décider la jeune femme, soit me dire de partir ou bien de partir avec son amie, ou l'autre femme allait peut-être accepter de rester un peu. Cette perspective était ma favorite, car me jouer d'une personne de l'HCV ne me déplairait pas, et puis cela me permettrait d'en apprendre davantage quant à leurs activités actuelles. Quoi qu'il en soit malgré le décès de leur ancien dirigeants, si je parvenais à confirmer son appartenance à ce groupe d'humains, cela pourrait m'être utile. C'est ainsi que j'attendis donc une réponse de l'une ou l'autre des deux humaines tout en buvant un peu de Tru-Blood.
Dernière édition par Julien Guillemaud le Ven 4 Mai - 11:24, édité 1 fois
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Sujet: Re: La boxe, ou distribution de marrons, au choix. [Livre 1 - Terminé] Mer 25 Avr - 20:38
Cet énergumène, ce criminel osait me parler en plus. Il osait se placer en victime – quelle ironie, quel culot. J’avais envie de lui faire manger son verre mais aussi vive que furent mes pulsions, je me retins de les exercer dans ce lieu de damnation et de dépravation. J’étais consciente d’être encerclée par des représentants de sa race, consciente de ne pouvoir faire le poids face à ses prédateurs. De toute manière, je n’étais pas venue ici pour m’attaquer eux – pas aujourd’hui. Ma mission était de sortir Makayla de ce pétrin avant qu’elle n’en porte des marques peut être irrémédiables. J’espérais qu’il ne soit pas trop tard pour cela. Seigneur, ayez pitié, elle ignore dans quoi elle s’est fourrée, elle n’est que l’Incarnation de la pureté et de l’innocence. Ne condamnez son insouciance à cause de ses buveurs de sang. Mes prières silencieuses me permirent de préserver une certaine dose mon sang froid. Il le fallait. Ma main restait crispée autour du poignet de la brunette, ce contact me rassurait au milieu de cette nuée. L’épiderme tiède de mon amie et son pouls régulier apaisaient toutes les tensions qui nouaient ce fichu atmosphère malsain. Je ne parvenais pas à détacher mon regard de son bras pour des raisons évidentes. Si je coulais mes yeux vers l’un ou l’autre côté, je risquais d’être fauché par le pouvoir hypnotique de ses saletés de monstre.
«Ce n’est pas un compromis, Mak. C’est du chantage et une menace pour nous deux. On ne peut pas rester ici. »
Je savais qu’elle ne me comprenait pas, je pouvais lui parler chinois ou coréen que ça reviendrait au même. Ses grands yeux me fixaient avec une intensité si exacerbée que je parvins à ressentir une vague de culpabilité me parcourir. Néanmoins, je me ressaisis. Elle ignorait de quoi il en retournait, j’agissais pour son bien. Elle finirait par le voir un jour… Peut-être… Et l’autre la ramenait. Il n’était pas un danger en plus. J’eus l’envie irrésistible de lui rire au nez après cette remarque complètement déplacée. Je n’étais pas assez sotte pour gober ses sornettes, il ne cherchait qu’à assoupir ses méfiances pour mieux la croquer. Mon hémoglobine ne deviendrait pas une offrande pour Satan et ce vampire allait devoir comprendre que celui de Makayla, non plus. Ça me démangeait de lui répondre mais je craignais de dépasser les limites en m’adressant à lui. Je finirais sûrement par perdre le reste de mon calme. Il ne méritait pas que je daigne lui parler ou même le regarder. L’ignorer était plus indiqué, il fallait que je tienne. Mais il fallut qu’il amplifie encore plus l’édulcorant et les violons. Tant qu’on y était qu’il joue l’orphelin, le martyr, la pauvre créature. C’en était trop pour mes nerfs. Qu’il me fasse passer pour l’affreuse marâtre alors qu’il tuait nos semblables par jeu et par soif. Leur appétit n’était pas que sanguinaire, il était aussi sexuel. Mêlés ses deux concepts relevaient du péché suprême et il semblait ne pas comprendre sa place dans cette pièce orchestrée par le Diable.
« Vous oubliez ce que vous êtes. »
Je l’avais chuchoté, à peine esquissé dans l’air. Je ne fixais toujours pas ses prunelles bien que l’envie de le toiser me démangeait tellement que je dû me mordre la lèvre pour m’empêcher de succomber. J’avais réussi à me retenir d’ajouter quoique ce soit et ce fut presque un miracle. Ma paume reprit son activité qui consistait à faire sortir Makayla de cet endroit lugubre. Je craignais qu’à chaque mouvement que j’observais, je finisse par me heurter à un autre mort vivant. Cela me répugnait rien que d’y penser. Je me sentirais souillée si l’une de ses « choses » finissait par approcher mon épiderme. Des cadavres ambulants, voilà ce qu’ils étaient tous.
« Mak’, je ne veux pas rester ici une seconde de plus, je t’en prie. »
Je me fis plus suppliante, au bord de tout mais surtout au bord de ma patience. Si j’avais été plus costaud, je l’aurai carrément portée jusque la rue. Seulement, je ne parvenais déjà qu’à peine à la faire osciller sur place en la saisissant comme je le faisais. Alors, je n’étais pas assez ambitieuse pour me lancer dans un tel projet. Ce lieu empestait l’alcool, ça me filait la nausée. Je détestais devoir fixer mes talons ou des détails apparaissant sur les fringues de Mak’ afin de ne pas croiser le visage d’un monstre. Cela réduisait mon champ de vision. J’étais déjà une proie mais il était encore plus facile de me dominer comme cela. Clyde ne serait pas fière de moi. Il m’aurait sûrement interdit de venir ici… Mais l’amitié transcendait bien cette frayeur et cette folie non ? Pour Makayla, j’étais prête à déplacer les montagnes et si en chemin, je parvenais à casser du vampire, je ne m’en priverais pas. Dès que je serais en état de les combattre, je m’y appliquerais.
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Sujet: Re: La boxe, ou distribution de marrons, au choix. [Livre 1 - Terminé] Jeu 26 Avr - 16:17
Sans le vouloir je m'étais mise dans une situation des plus inconfortable. Enfin, ce n'était pas de ma faute si Alaina est si réactive à ce qui semblent l'entourer. Des vampires, voilà ce qui semblait ne pas lui convenir, mais il faut bien dire ce qu'il en est, Julien ne m'avait jusqu'à présent rien fait. Pourquoi est ce qu'il aurait commencer ce soir ? Je détestais ça mais mon amitié pour la rousse était bien plus forte que le lien que j'avais le chef de la RedSecurity. J'avais tenté le compromis mais il semblerait qu'elle ne veuille pas du tout. Heureusement pour moi, j'avais encore mon verre et bien que la situation soit tendu, n'ayant qu'une main gauche de disponible, Al' me tenant le poignet droit, je buvais un peu de ce magnifique breuvage qu'on m'avait apporté. En fait, j'ai bu presque la moitié du verre comme pour me dire qu'au moins, cette consommation serait belle et bien consommée même si je devais partir d'ici bien plus tôt que prévu. C'était un crime que de vouloir m'arracher de la sorte de ce siège si moelleux et confortable mais je la comprenais. Si je pensais qu'Alaina était dans une situation critique, je ferrais tout pour la faire échapper de là. Mais là, franchement, qu'y avait-il de si dangereux ? Bon, des personnes commençaient à nous regarder. Autour de nous, il y avait quelques personnes interloquées de ce qui étaient en train de se passer. Tout le monde sentait que la jeune femme n'était pas à sa place mais pour le moment, personne ne bougeait le petit doigt, heureusement. J'entendais Julien parler, il voulait inviter la rousse à prendre un verre, c'était aimable mais elle ne semblait pas être sensible une seule seconde à cela. Il me demanda ensuite s'il m'avait fait quelques choses qui pourrait braqué Alaina de la sorte mais il n'y avait rien qui ressemble à un quelconque harcèlement de sa part. C'était même plutôt le contraire, donc ça me faisait bizarre de me dire qu'il fallait que je parte parce qu'il était sur le point de me trancher la gorge à un moment ou un autre. Je regardais Julien en faisant non de la tête avec un petit haussement d'épaule comme pour lui dire que la situation n'était plus tellement en mon contrôle. Mais je ne pouvais plus rien faire là. Je finissais déjà mon verre que j'avais bu en 4ème vitesse, cela aurait été dommage de gaspiller tout cela. Alaina était clair, elle ne voulait pas rester ici, et apparemment, il en allait de ma sécurité aussi, je ne pouvais pas rester ici, pourtant l'endroit était charmant. Lorsque Julien s'était adressé à elle, elle lui avait dit tout bas ce qu'elle pensait tout haut. Je crois que c'est à ce moment là que pas mal de personnes se sont retournées dans notre direction, comme si ce qu'elle avait dit de plus faible, elle l'avait criée haut et fort, un paradoxe. En tout cas, elle ne regardait pas Julien dans le blanc des yeux comme je l'avais toujours fait. C'était un manque de respect mais si elle croyait à tout ce qu'on disait sur les vampires, avec l'hypnose notamment, elle devait faire ceci pour se protéger alors qu'il n'y avait rien à craindre. Que faire dans cette situation ? Elle me prenait le poignet depuis déjà trop longtemps, elle finirait bien par lâcher prise, non ? J'aurais pu l'espérer mais je voyais dans son regard une telle détermination qu'elle ne me lâcherait pas de si tôt, mais seulement quand elle n'en aurait plus la force. Cela ne me dérangeait pas d'être épiée mais là ce n'était pas pour de bonnes raisons. La honte ne m'avait jamais tuée, mais là ça n'allait plus.
" Bon d'accord, je finis mon verre et on s'en va mais il va falloir qu'on s'explique. Julien, je suis désolé, sans doute à une prochaine fois. "
En me levant, j'essayais de lui faire comme une petite révérence pour lui prouver que je n'avais rien contre lui, mais bon, là, je ne pouvais pas vraiment faire autrement. Je finissais la dernière gorgée de mon verre, nous allions partir, c'était certains, à moins que quelqu'un ne nous en empêche ce qui serait ballot quand même mais bon, si nous étions tant en danger que ça, la situation pourrait peut être vraiment le devenir.
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Sujet: Re: La boxe, ou distribution de marrons, au choix. [Livre 1 - Terminé] Ven 4 Mai - 12:04
S'il ne tenait qu'à moi je briserai le cou de cette humaine sur le champs. Seulement je jouais un rôle face à la photographe et j'avais besoin que celui-ci perdure pour le moment, aussi ne laissai-je rien transparaître de la colère qui faisait rage en moi. D'autant que j'aurai volontiers laisser exploser ce sentiment lorsque la furie avait murmuré :Vous oubliez ce que vous êtes.Heureusement ma maîtrise de mes émotions étaient sans faille, c'est pourquoi je gardai mon sang-froid, en même temps mon sang ne peut être chaud étant donné ma nature, et répondis d'un ton neutre en me levant sans pour autant laisser transparaître d'agressivité.
Ne t'inquiète pas Makayla, nous aurons bien l'occasion de nous revoir dans d'autres conditions. lui dis-je avant de m'adresser à son amie d'un ton cordial.Quant à vous mademoiselle, émettre des idées digne de l'HCV en ce lieu n'est pas la meilleure chose à faire si je puis me permettre un conseil, partez avant que quelqu'un ne commette une bêtise.lui dis-je comme un avertissement amical. Alors que j'avais prononcé ces mots, quelques vampires présents commencèrent à se placer entre Alaina et le chemin vers la sortie. Ses paroles en avaient apparemment blessé plus d'un dans l'établissement et ils allaient le lui faire comprendre. Pour ma part je restai debout à regarder les deux humaines sans modérer les nocturnes pour le moment. Je voulais foutre un minimum la frousse à cette misérable humain sans cervelle qui a cru pouvoir venir en ce lieu proférer de telles paroles sans conséquence. J'en aurai ri si cela n'avait pas été à l'encontre de l'image que je devais avoir face à la photographe.
Sensiblerie, auraient crié la plupart de mes congénères, simple calcul aurais-je répondu. Si la plupart des vampires dirigeants aimaient étaler leur puissance et n'hésitaient pas à rabaisser les humains ou à se montrer comme hostiles face à eux, pour ma part j'estimais bien plus efficace de leur montrer l'image qu'ils souhaitent voir, celle d'un vampire aimable et respectueux des humains. Si vous saviez pourtant combien cela me coûte tant mon mépris à leur égard est immense, car en réalité je suis un des vampires qui haït le plus la vermine que représente l'humanité. Mais plutôt que de parler de ma vision des choses, rapportons notre attention sur la scène qui se déroule actuellement au Damned Angel. Pour l'heure Alaina se retrouvait donc bloquée dans son désir de sortir en traînant son amie par le bras, une ligne de 3 vampires se tenant sur son chemin, immobiles et ayant envie de coller une baffe à cette humaine venue sur leur territoire pour les insulter. Ma présence limiterait leur colère, mais je me tenais prêt à bondir au cas où l'un d'entre eux irait trop loin. D'ailleurs le jeu débuta à l'instant par les paroles d'un de ces nocturnes, qui s'adressa à l'humaine en ces termes, d'un ton menaçant.
Tu crois vraiment pouvoir nous insulter et partir en toute impunité ma belle? Tu rêves parce que mes amis et moi on accepte pas ce genre de comportement de quelqu'un comme toi.
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Sujet: Re: La boxe, ou distribution de marrons, au choix. [Livre 1 - Terminé] Ven 4 Mai - 22:47
Oui parce qu’en plus, il fallait que je me justifie. Un moindre mal me direz-vous mais ça m’agaçait toujours autant. Pourquoi refusait-elle tant cette vérité qui jaillissait sous ses yeux chaque instant que Dieu fait ? Et pourquoi fallait-il qu’elle termine son infâme boisson. Qui savait seulement ce que ses créatures avaient pu y verser. Tous les moyens étaient bons pour qu’ils parviennent à leur fin – dérober la vie et le sang des vivants. La Mort empestait ce lieu et j’étais la seule à le percevoir de toute évidence. Quelle tristesse que ma meilleure amie soit incapable de la détecter également. Des cadavres et cet endroit n’était rien d’autres qu’un cimetière. Peut-être qu’il finirait par être ma tombe d’ailleurs. Je n’avais pas mesuré l’impact de mes mots sur ces buveurs de sang. Car en plus d’être odieux et contre nature, ils étaient également orgueilleux. Ils collectionnaient tous les péchés possibles et les portaient en collier pour narguer les passants. Que l’enfer se referme sur leur carcasse et qu’ils comprennent seulement leur insolence. La sangsue qui avait accompagné ma chère Makayla osait me prendre de haut avec plus de convictions encore. « Emettre des idées digne de l’HCV », ah mais si il savait seulement. Je paye chaque mois mon église afin de limiter leur droit et leur influence. J’avais été imprudente, certes mais je ne serais pas stupide en déclamant haut et fort appartenir à cette organisation. Je sais très bien comment finissent ceux qui en parlent ouvertement dans un lieu rempli de mort vivant. Je n’étais pas sotte au point de vouloir les provoquer bien que ça me démangeait. Heureusement, mon amie finit son verre assez rapidement et nous nous mettions en chemin vers la sortie. Mon soulagement fut précoce car entre moi et l’issue s’alignaient trois idiots. Je n’avais rien dit qui justifie une réaction aussi démesurée. Je vous l’avais bien dit, ils sont orgueilleux, susceptible et surtout belliqueux. La moindre phrase peut être interprétée comme ça leur chante. Ils ont le goût de la traque et le goût de la mort, voilà pourquoi ce trio d’imbéciles m’empêchait de sortir. Sérieusement, je ne les avais pas insultés. A peine proférer quelques mots qui indiquaient juste que ce gars en oubliait sa nature. Je n’avais cherché à tuer ou à immoler personne. Mes idéaux ne regardaient que moi et je ne vois pas en quoi ils savaient que je souhaitais leur éradication totale et complète. C’était encore mon droit de ne pas les tolérer non ? A ce que je sache je n’avais pas brandi d’arme ou de grandes phrases concernant la purification du Monde ? Leur intervention relevait de la pure stupidité. Bande d’animaux sans cervelles qui se froissent à la moindre parole. J’avais été subtile en plus et dénudée de colère dans la voix. Je ne méritais pas un tel retour et pour cet affront, ils méritaient encore plus d’être décapités que les autres. Mais je n’étais pas une exécutrice, juste une croyante.
Oui, j’avais la trouille mais ma fureur m’empêchait de céder à la panique. J’avais les idées bien claires et la conscience bien trop tranquille, ils ne m’impressionneraient pas, non. Mon existence avait de la valeur, mon âme était intacte. La leur corrompue et vendue au Diable. Je ne craignais pas la mort mais eux, si. Car ils atteindraient le Royaume de Satan plus vite que les criminels humains. Oui, Lucifer les traiterait avec plus de vigilance encore que les autres démons. J’espérais sincèrement que leur souffrance serait bien éternelle et toujours plus dur à supporter. Cette rage bouillonnait en moi mais je ne la laissais pas paraître. Je fixais toujours un point situé hors de mon champ de vision habituelle. Leurs yeux restaient leur meilleure arme – avec leur croc évidemment.
« Ce n’était pas mon intention. »
Et c’était vrai, je n’avais pas cherché à les provoquer et à les insulter. J’avais juste cherché à ramener ce type sur Terre. Il n’était pas mortel, il ne possédait pas les avantages qui sont attribués à notre espèce – il n’était pas digne de parler avec Makayla. A ce que je sache, ça n’était pas une insulte. Seulement une constatation. Je ne voulais pas me battre avec ses energumènes de la pire espèce. Ma main enfoncée dans ma poche tenait le taser au cas où mais je ne comptais m’en servir que si l’un d’eux m’attrapait à la gorge. Il faudrait agir vite, ils se déplaçaient si rapidement...
« Je vous promet de ne jamais remettre les pieds dans cet établissement. Maintenant, laissez nous passer. »
Oui, je leur promettais de ne plus les importuner. Ça aurait dû suffire. Ils ne me reverraient plus. Je savais qu’ils ne me lâcheraient pas la grappe si aisément mais que pouvais-je répliquer ? Quoi pas des excuses quand même ? Ca serait fort de café. Je n’allais pas les implorer de me céder le passage tout de même… Je pouvais être heureuse d’être emportée par ma hargne sans ça je serais clouée au sol, morte de trouille. J’essayais de ne pas trop identifier les symptômes de ce malaise. Mon cœur s’était accéléré et je crispais tellement mes muscles que mon estomac gargouillait légèrement. Je vous avais paru détendue ? N’y croyez rien, j’avais bien perçu et compris la menace. Je savais que l’instant d’après, j’aurais pu être raide morte à terre. Mais Dieu me viendrait en aide et dans le pire des cas, je le rejoindrais…
S’il vous plaît, Seigneur, aidez-moi à sortir de là vivante.
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Sujet: Re: La boxe, ou distribution de marrons, au choix. [Livre 1 - Terminé] Lun 7 Mai - 17:15
Je ne sais pas pourquoi mais je sentais que la situation allait possible devenir difficile. Alaina en avait sans doute trop dit, insulter des personnes de la sorte, dans un lieu qu'elles connaissent bien, ce n'est pas vraiment l'idéal. En tout cas, je devais partir avec Alaina me traînant dehors, il n'y avait pas d'autres mots. Elle était mon amie, j'étais liée avec elle plus qu'avec Julien, mais quand même, elle me foutait vraiment la honte là. Cela ne m'avait jamais tué mais bon, je n’appréciais pas forcément le geste qui était pour me sauver la vie, enfin soit disant. Je m'excusais donc auprès de Julien qui avait eu l'idée de venir ici, sans doute pour des raisons qui me sont encore obscures mais bon, ce bar ne me dérangeait pas contrairement à Al' qui n'aimait pas l'endroit. Il comprenait en tout cas le fait que je sois obligé de partir. Il me dit que nous nous reverrions une prochaine fois. Il avait sans doute raison même si je n'oserais pas l'aborder aussi facilement qu'avant que ne vienne mon amie. Puis s'adressant à elle, il lui dit qu'il faudrait mieux partir. Je crois que c'est ce que nous étions en train de faire là, de toute façon, je n'avais pas envie de rester plus, c'était une véritable débâcle mais que pouvais-je y faire ? La rouquine m'avait envoyé un sms et je pensais que ce serait une bonne idée qu'elle me rejoigne avec Julien mais je le saurais la prochaine fois, je lui dirais que je suis occupée, tant pis. C'est dommage qu'un si bon moment, finisse en moment d'ultime humiliation. Le pire c'est que je ne reconnaissais presque pas la jeune femme, d'habitude plutôt timide et réservée. Elle s'était clairement lâchée, mais pas au bon moment. Nous étions sur le chemin de la sortie lorsque 3 personnes vinrent se mettre devant nous, pour nous barrer la route, je ne voyais que ça. Ils n'avaient pas l'air très contents, sans doute avaient-ils entendus les propos de la jeune femme. C'était bien ma veine ça. Il allait falloir négocier pour sortir d'ici et présenter nos excuses pour ces propos maladroitement placés. D'ailleurs l'un des trois nous sortie une réplique venu d'ailleurs. Ils s'étaient sentis insultés. Je ne sais pas si je l'aurais au point de vouloir lui faire du mal mais je pense que ça ne m'aurait pas plus du tout. Je serais bien intervenue mais c'était elle qui m'avait dit dans cette situation, alors je comptais sur elle pour nous en sortir. Elle leur dit alors que ce n'était pas son intention, elle ne voulait pas les insulter, elle était là juste pour venir me chercher. Elle leur promit de ne jamais remettre les pieds ici, et pour ça, j'en étais certaines, elle ne reviendrait pas ici . Mais ils ne nous lâcheraient pas comme ça aussi facilement. Je me devais d'intervenir donc.
" Elle ne pensait pas ce qu'elle disait. Elle voulait juste me convaincre de repartir avec elle. Nous nous excusons pour ces propos qui sont déplacés. J'espère que vous comprenez que nous sommes là en paix. Nous n'avons pas l'intention de vous faire du mal. Julien est un ami, vous pouvez lui demander. "
Je ne sais pas si cela les convaincrait plus que les propos d'Alaina mais en tout cas, j'avais fait mon maximum pour que nous sortions de là en un seul morceau. Julien pourrait peut être nous aider sur le coup, enfin, je ne sais pas.
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Sujet: Re: La boxe, ou distribution de marrons, au choix. [Livre 1 - Terminé] Mer 9 Mai - 2:19
Je laissais les deux humaines tenter de négocier avec les trois vampires afin qu'ils leur libèrent le passage sans agir pour le moment, bien décidé à profiter un minimum du spectacle. Enfin sans agir... Disons qu'officiellement je me contentai d'observer la scène mais en réalité je lançai une autre manœuvre. Tandis que l'attention des deux humaines étaient occupée par les trois nocturnes, je cherchai du regard un humain dans l'attroupement qui commençait à se former autour de nous, comme si je regardai juste les gens qui nous entouraient. La tension montait peu à peu et je décidai de calmer le jeu d'un côté mais de donner une leçon à cette humaine de l'autre. Entre temps les trois vampires s'adressèrent une nouvelle fois à l'hystérique.
Et si nous n'en avons pas envie, tu vas nous faire quoi l'humaine ?dirent-ils à la jeune femme après qu'elle leur eut demander de lui laisser le passage. Pendant que la photographe leur parla à son tour, je trouvai l'humain qu'il fallait et d'un coup d'œil je l'hypnotisai, lui donnant d'un regard un ordre silencieux, profitant de son état d'ivresse puis reportai mon attention sur les deux humaines, l'air de rien. Lorsque Makayla prononça mon nom, les nocturnes qui les empêchaient d'atteindre la sortie me regardèrent d'un air interrogateur. Malgré mon envie de leur ordonner de vider l'inconsciente, je fis tout le contraire.
Libérez le passage afin que ces deux jeunes femmes puissent partir messieurs, et en toute sécurité de surcroît. dis-je en lançant un sourire à l'humaine qui m'exaspérait, lui indiquant ainsi de manière silencieuse que si elle pouvait partir en vie c'était bien grâce à moi. Je décidai de m'adresser à la photographe à présent.
Vous pouvez y aller Makayla, ne t'inquiète pas aucun vampire ne vous fera quoi que ce soit. A bientôt j'espère malgré cette soirée avortée.lui dis-je en souriant d'un air penné. Alors que le passage s'était libéré devant son amie, l'humain que j'avais hypnotisé plus tôt lança une bouteille en direction de la femme que je soupçonnais d'être liée à l'HCV.
Ouai c'est ça, barre toi au lieu de venir foutre le bordel ici sale c**ne!cria-t-il en lançant l'objet. C'est alors que je bondis de ma vitesse de vampire sur la dernière arrivante, la prenant par la taille presque comme pour un plaquage mis à part que présentement c'était uniquement pour lui éviter d'être touchée par le projectile de l'homme, bien entendu. Du moins c'étaient ce que les apparences montraient aux yeux de toutes et tous, vampires et humains. J'aurai pu être plus tendre avec l'humaine lors de ce sauvetage, mais ce ne fut pas le cas, à cause des réflexes dirai-je par la suite. Avec un peu de chance, la violence du choc lui laisserait peut-être même un bleu, voire une côte fissurée, on peut rêver. Bien sûr dans mon élan de gentleman je me confondis en excuse auprès de la jeune femme et de Makayla.
Veuillez me pardonner, je suis confus. Je vous ai probablement fais mal mais lorsque j'ai vu cette homme vous lancer quelque chose je n'ai pas réfléchi et j'ai voulu vous protéger. Désolé pour ton amie Makayla, on peut la soigner si elle le souhaite, bien que je ne pense pas qu'elle accepte.
Toi là, emmène cet homme au commissariat le plus proche et explique leur la situation qu'ils le gardent et porte plainte en mon nom.dis-je ensuite à un serveur, vampire, du bar qui était près de nous. Ceci renforcerait l'idée qu'il s'agissait d'une action perpétrée par un humain ivre comme l'assureraient tous les témoins à la police plus tard.
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Sujet: Re: La boxe, ou distribution de marrons, au choix. [Livre 1 - Terminé] Jeu 10 Mai - 21:02
Tout se passa si vite. J’avais capté les dernières paroles empoisonnées du vampire ainsi que le discours apaisant de mon amie. Je trouvais ça tellement… frustrant. De ne pouvoir m’énerver pour de bon. Car pour l’instant, je passais juste pour l’horrible personnage. Hors, cette pièce était remplie de créatures plus abjectes que moi. Comment faire pour que Mak s’en rende compte ? Je n’avais pas vraiment envie de pousser la plaisanterie loin, me couper pour qu’elle les voit s’agiter autour de moi. Je ne prendrais pas le risque et puis, ça sera un pêché. Surtout, que je finirais morte. Ils aspireraient la vie hors de mon corps. Rien qu’à l’idée que l’une de ses bêtes me touchent ou me mordent, j’en avais des sueurs froides. C’était l’un de mes pires cauchemars. Makayla allait devoir se rendre compte toute seule qu’on évoluait dans un Monde de dingues et ce, le plus rapidement possible, je l’espérais. Je commençais à craindre qu’elle ne parvienne jamais à saisir notre réalité et qu’elle en subisse lourdement les conséquences. Même si c’est ce sujet qui m’a amené ici et m‘a mis dans cette posture, je crois que nous devrions revenir aux événements actuels. Je m’attendais à ce que l’un d’entre eux me bondit dessus pour m’infliger une blessure ou quelque chose d’aussi désagréable. L’idée de la morsure me hantait toujours et je commençais sérieusement à avoir la frousse. Si les choses n’évoluaient pas vite, ma trouille allait prendre le pas sur ma rage et c’était très mauvais pour moi. Faire une crise de panique ne ferait que me tuer et surtout, ça les exciterait tous autant qu’ils sont. Je les vois déjà se repaître de mes larmes. Monstres, abominations. Comment pouvaient-ils se réjouir de la tristesse d’autrui ? Ils n’avaient pas de pitié, pas d’émotions. Plus d’humanité et par extension, plus d’existence. Alors pourquoi justifier leur contenance comme un dérivé de la vie alors que tout en eux transpirait la mort ? Je n’obtiendrais jamais cette réponse. Tout juste des hypothèses.
Toujours était-il que le trio nous fixait, je pouvais sentir leur regard m’écorcher la peau. Lequel ferait le premier mouvement. Je pariais sur celui de gauche, il paraissait plus nerveux que les autres. Mais je me trompais. Car le coup parti d’ailleurs. Avant que j’y comprenne quelque chose, je me heurtais violemment contre le sol, mes côtes percutant le plancher sans ménagement. Dans un premier temps, je crus que le buveur de sang cherchait à me blesser. Je n’avais pas vu la bouteille partir, à peine eut le temps de capter la phrase du fou. Dans une première phase, j’aurais voulu flanquer un coup de pied dans le corps qui avait saisi le mien. Mais j’étais trop sonnée pour réagir ou esquisser un mouvement. Le dégoût m’emplissait la bouche à mesure que la monstruosité me gardait proche de son corps. J’étais persuadée qu’il était l’auteur de ma douleur. En fait, il l’était bien mais il n’avait fait que me « sauver ». Laissez-moi rire. Ces démons ne connaissent pas ce mot. Ils ont toujours des intentions derrière la tête, un but, quelque chose à obtenir en retour. Voulait-il endormir ma méfiance ? Non. Celle de Makayla certainement. Il savait que je ne serais pas du genre à gober à son histoire, je le sentais. Sa haine, je la palpais presque. Elle se joignait férocement à la mienne. Un tel flux d’énergie ne pouvait être que perceptible. Le fait qu’il m’ait touché n’avait fait qu’aggraver ma hargne. Pour la peur, eh bien, elle avait également décuplé quand je compris que j’avais manqué de peu une bouteille lancée en plein sur mon visage. Je ne devrais pas être aussi étonnée, ni aussi choquée pour si peu. Je devais m’endurcir nom d’un chien. Cela n’était rien comparé à tout ce qui pouvait encore se passer. Surtout si cette horrible bonhomme continuait de chercher à me heurter. Oui, j’étais persuadée que tout ce qui venait de se produire était voulu. Une conspiration n’aurait rien de surprenant. Cette saleté de sangsue paraissait trop serviable, trop aimable. Qu’il aille berner quelqu’un d’autre. Il avait réussi son coup néanmoins, me blessée, m’effrayer sans en porter le chapeau. Futé. Qu’il continue à rigoler tant qu’il le pouvait. Le jour, où j’en serais capable, je fracasserais moi-même son crâne.
Malgré que mes pensées fourmillaient de milles et unes remarques sur tout ce qu’il venait de se produire, la surprise et l’ahurissement me firent faire quelque chose de complètement insensé. Je relevais les yeux vers l’homme et atterrit en plein dans les siens. Sa beauté diabolique n’avait rien d’humain, rien de réel. Je restais un instant absorbée par son regard avant de me détourner, encore plus écœurée. Je ne devais pas me prêter au jeu, il ne devait pas gagner. Lentement, je me relevais, mettant le plus vite possible de la distance entre ce vampire et moi. Je me sentais souillée et humiliée. Il avait réussi en partie et je lui en voulais d’avoir obtenu un tel résultat sur ma personne. Je désirais tellement sa mort que chaque partie de mon être tremblait de rage tant je cherchais à la contenir. Ma main partit instinctivement contre mes côtes à l’endroit où la douleur m’obligeait à me tenir légèrement courbée. Je parvins à me remettre sur mes jambes sans l’aide de personne au prix de grands efforts. Je détestais sa façon de s’adresser à Mak pour parler de moi, comme si je n’étais pas concernée. J’avais beau être un peu à l’ouest, j’étais toujours là à ce que je sache. Il ne faisait que prouver mon hypothèse. Il cherchait à amadouer mon amie pour mieux la croquer. Quel… J’avais assez juré pour le restant de la soirée.
« Ca va, on peut y aller. »
Je m’adressais uniquement à Makayla, évidemment. J’ignorerais ce type. Et jusqu’au bout. Je n’allais pas le remercier pour ça. Sûrement pas. S’il se jouait de moi avec hypocrisie et manipulation, moi, je ne mangeais pas de ce pain là. Plutôt mourir.
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Sujet: Re: La boxe, ou distribution de marrons, au choix. [Livre 1 - Terminé] Jeu 10 Mai - 22:00
La situation était bien mauvaise pour nous mais je savais que nous sortirions presque indemne de ce bar. Les trois types devant nous ne voulait pas nous laisser partir d'ici. Les propos d'Alaina n'en firent rien, mais lorsque j'ai parlé en prononçant le nom de Julien, ils le regardèrent tous d'un air plutôt interrogateur, comme s'ils lui demandaient si ce que je disais été vrai. Cela l'était puisque le patron de la RedSecurity leur dit de nous laissez passer. Nous allions donc pouvoir sortir sans problème de ce bar qui ne me déplaisait pas tant que ça mais que mon amie n'appréciait pas du tout. Julien s'adressait plus à moi qu'à Alaina mais je pouvais le comprendre, après tout il ne la connaissait pas vraiment, mais nous pouvions y aller. Il me dit alors à bientôt. Je lui fit un petit sourire avec un signe de la main, comme pour lui répondre pleinement mais avec Al' à côté de moi, elle l'aurait mal pris sans doute, et comme je ne voulais pas envenimer plus la situation, je ne disais pas un mot. Les trois hommes nous laissaient donc le passage quand soudain, derrière nous, un autre homme nous apostropha, plus particulièrement mon amie. Il lui lança d'ailleurs une bouteille dessus mais Julien la plaqua au sol pour qu'elle évite de se prendre la bouteille en plein visage. Heureusement qu'il avait été là sinon, Alaina se serait retrouver avec une bonne égratignure au niveau de la tempe, enfin au niveau du visage quoi. Julien s'excusa alors mais ce n'était rien, vraiment rien. Elle ne s'était pas pris la bouteille dans la tête donc tout allait bien à présent. Il proposait qu'on la soigne mais je pense que c'était juste un coup, rien de plus qu'elle s'était pris, elle y survivrait quoiqu'il arrive. Elle me confirma qu'elle voulait y allé en me le disant franchement. Alors qu'un serveur du bar emmené l'autre gars à moitié bourré à la police pour porter plaintes, nous sortions donc nous aussi du bar. Je refaisais un petit sourire ainsi qu'un signe de la main à Julien pour lui dire que nous nous reverrions dans des circonstances je l'espère plus favorable. Nous marchions quelques mètres pour être suffisamment loin du bar pour que personne ne puisse nous entendre.
" C'était quoi ça ? Je ne faisais rien de mal pour que tu me sortes de là de cette façon. Tu aurais simplement pu me dire que tu n'aimais pas l'endroit et la majorité des personnes qui s'y trouvaient, pas besoin de me faire une scène de la sorte. "
J'étais énervée, il y avait de quoi. Je pensais passer une bonne petite soirée en compagnie de Julien, et voilà qu'elle était arrivé pour tout gâcher. Il me faudrait des explications plus que franche pour me faire décolérer. Parce que cela ne me dérange pas d'avoir honte, mais là c'était pour ainsi dire le summum que je n'avais jamais connue. Alaina, ton côté réactionnaire ne me plait pas là, tu le sais en plus, alors explique toi de façon convaincante pour que je puisse te pardonner cet affront. Je sais qu'au fond de moi je ne lui en voulais pas, elle pensait avoir agit pour mon bien mais sur le coup, ça passait plutôt mal.
Spoiler:
[HJ : A toi de voir Julien si tu poursuis à ce niveau, si tu as quelques choses à rajouter ou pas mais je pense que ça devrait aller, à toi de voir ;)]
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Sujet: Re: La boxe, ou distribution de marrons, au choix. [Livre 1 - Terminé] Ven 11 Mai - 11:58
Tout s'était déroulé comme prévu, l'humain avait fait selon ma volonté, j'avais sauvé l'hystérique et était apparu comme un sauveur pour Makayla et l'assemblé. Je me serais mis à rire si le moment s'y prêtait, mais je me contentai d'afficher une mine légèrement peinée du départ de la photographe et du comportement de son amie vis à vis de moi, comme si j'avais été blessé par ses paroles. Ah que le doux parfum de la manipulation était doux dans ce genre de situation, je me voyais alors comme un marionnettiste animant de loin ces chères petites marionnettes de bois. Bref , pour en revenir à la situation je pris comme une victoire le fait que la fanatique pose son regard dans le mien même si l'instant fut prompt alors qu'elle évitait soigneusement de faire une telle chose depuis son entrée dans le bar. Ah que l'Humanité peut être divertissante parfois mais pour autant tellement méprisable. Je répondis aux sourires de Makayla avant que les deux femmes ne quittent l'établissement, comprenant qu'elle ne pourrait se permettre tout autre forme de salut devant son amie. Je ne bougeai pas tant qu'elles ne furent pas toutes deux sorties et la porte refermée sur leur passage, les suivant du regard. Une fois les deux humaines sorties donc, je pris la parole de manière à être entendre de toutes et tous, vampires comme humains.
Rappelez-vous tous cette règle : humains comme vampires, nous devons vivre en paix. Pour le respect de cela, tournée générale, sur mon compte !dis-je à l'attention de l'assemblée qui cria de joie à l'annonce de boisson gratuite. C'était fou de voir à quel point vampires et humains étaient semblables sur ce point. Laissant la foule de clients à leur excitation quant à leur consommation gratuite à venir je sortis à mon tour de l'établissement mais par la porte de derrière. Pourquoi cette issue? Et bien parce qu'ainsi j'allais me retrouver dehors et dans une autre rue que celle où se trouvaient encore les deux humaines si elles n'étaient pas encore trop éloignées du bar sans pour autant être visible ou entendu par les jeunes femmes. Tout en avançant silencieusement dans la rue pour contourner le bâtiment, j'envoyai un message à Angela, lui demandant de se renseigner sur une jeune femme dont le diminutif était Al' comme l'avait prononcé la photographe tantôt et dont je lui fis une rapide description en précisant qu'elle devait probablement appartenir de près ou de loin à l'HCV. Cela n'allait pas être aisée pour ma fidèle, mais je la savais compétente et je pourrai lui fournir davantage d'informations par la suite, soit en les observant, soit en discutant avec Makayla prochainement.
En tant que vampire, je savais comment me mouvoir en toute discrétion même avec l'éclairage public, je savais par exemple profité des quelques zones d'ombres que les rues pouvaient offrir. C'est donc ainsi que je pu me retrouver au coin d'un immeuble, au bout de la rue où se trouvait l'entrée principale du bar que je venais de quitter. Par chance les deux humaines étaient encore non loin de l'établissement, entre ce dernier et le coin de la rue où je me trouvais, dissimulé afin de pas être vu. Je vis que Makayla était tournée dans ma direction et donc que son amie me tournait le dos. D'où j'étais elles ne pouvaient me voir mais moi je pouvais les entendre de mon ouïe de vampire, certes pas aussi distinctement que je l'aurai souhaité, mais je pouvais tout de même entre un minimum leur conversation. D'ailleurs tout en écoutant la photographe demander des explications à la seconde humaine, je me tenais prêt à reculer dans la rue, visant déjà une autre zone d'ombre d'où je pourrai s les entendre sans être vu, au cas où elles se mouvraient dans ma direction.
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Sujet: Re: La boxe, ou distribution de marrons, au choix. [Livre 1 - Terminé] Dim 13 Mai - 23:23
Enfin, nous étions sorties de ce fichu bar et nous étions loin de cet affreux personnage. Ce sentiment d’insécurité me parcourrait perpétuellement malgré ça, je me sentais vulnérable et toujours en danger. Il fallait mettre le plus distance possible entre nous et ce lieu de dépravation. J’ignorais s’il s’agissait vraiment d’une question de mètres, je craignais que ce soit plus complexe que ça. Cet épisode avait laissé des empreintes morales et physiques. J’aurais sûrement un beau bleu sur les côtes. Ma première blessure de guerre en quelque sorte – il valait mieux le prendre à la rigolade non ? Franchement, je n’arrivais pas à en rire, ni à me sentir particulièrement chanceuse. Pourtant, cette nuit aurait pu se terminer de manière plus radicale, plus dramatique qu’une simple contusion. La nuque brisée, le sang versé, … Trop de scénarios s’entrechoquaient dans mon crâne à mesure que nous évoluions dans les ruelles. J’accusais la peur dans sa globalité désormais, la colère m’ayant soudainement délaissée. Mes angoisses créaient des cheminements chaotiques m’enfermant dans une parano grandissante. Je jetais des regards frénétiques derrière mon épaule. Et s’ils nous avaient suivis ? Et s’ils allaient attendre que nous soyons seules, sans témoins ? Ils pourraient toujours nous retrouver, ils avaient le nom de Mak sûrement. Ce type devait l’avoir. Je pouvais presque m’imaginer leur silhouette sous le pas de ma porte… Un frisson me grignota l’échine tandis que d’autres images se succédaient. Je dormirais avec mon flingue sous l’oreiller ce soir et je dirais à mon amie de surveiller ses arrières. Elle n’avait toujours pas conscience de ses actes, ni de ses choix en matière de fréquentations. Ça me désolait très sincèrement. Si je n’avais pas été aussi certaine de ce que je faisais ce soir, j’aurais pu éprouver une certaine culpabilité aux mots qu’elle avança juste après avoir tourné l’angle d’une rue. Je ne voulais pas m’arrêter mais je me voyais mal engager cette discussion en continuant la marche. Il fallait que Makayla voit ma sincérité et je ne pourrais pas regarder où je mets les pieds et ses yeux. Sa rage faisait échos à celle qui avait été mienne plus tôt. Sauf que dans ce cas-ci, elle m’était adressée. Je ne parvenais peut être pas à me sentir coupable mais ça ne me faisait pas particulièrement plaisir de la voir aussi énervée après moi. Je détestais avoir à me justifier pour des choses que je jugeais évidente. Par tous les Saints, pourquoi fallait-il que ma meilleure amie soit aussi aveugle sur un sujet aussi important ? Cela me consternait.
« Je ne pense pas que nous soyions au meilleur endroit pour en parler…»
J’observais les environs, préoccupée. Je me sentirais plus rassurée une fois le jour levé. Heureusement que le Soleil chassait la Lune et ses Démons. Dieu nous offre la lumière, je ne comprendrais jamais les gens qui se complaisent des ténèbres. N’importe qui pouvait se cacher dans les ombres et ça me terrifiait rien que d’y penser. Mes prunelles balayèrent l’horizon et je tentais de calmer mon cœur qui n’avait cessé de battre furieusement dans ma cage thoracique. Je pouvais m’estimer heureuse qu’il soit encore à sa place et dans une forme pareille… Mes yeux se replacèrent sur ceux de ma voisine.
«Excuse-moi d’avoir gâché ta soirée Mak’, ce n’était pas mon intention. »
Elle devait percevoir ma sincérité. J’avais réellement agis dans son intérêt. Je mettais carrément mise en danger pour elle et j’avais bravé l’une de mes plus grandes craintes ce soir dans le but unique de la sortir de là saine et sauve.
« Tu ne te rends juste pas compte dans quel endroit tu as mis les pieds. Ces gens ne veulent qu’une chose et c’est ton sang ou ton corps. Parfois, les deux. »
Je réprimais une nouvelle vague d’effroi à l’idée de retrouver mon amie morte, mordue, vidée de son essence… Peut-être même violée.. Le sexe et l’hémoglobine s’alliaient bien trop souvent pour ses saletés de monstres. Quand je vous dis qu’ils collectionnent tous les péchés du monde… Et après on voudrait nous faire croire qu’ils sont aussi vivants que nous ? Aussi « humains » ? Je ne comprends pas. Je ne comprendrais jamais. Enfin… A une époque, j’aurais pu peut être moi aussi gober aux salades qu’on nous sert à leur propos. Mais regardez seulement où ça m’a conduit. Mes moments de doutes, non, nos moments de doute nous ont menés à la perte. Si seulement nous n’avions pas été sur cette place… Ma vieille plaie interne se réouvrit à cette pensée et je dus réprimer ce chagrin qui faisait partie intégrante de ma vie désormais. Ce trou qui fractionnait ma poitrine, si je le laissais me fissurer encore... Ce malaise, je ne pouvais plus l’encaisser, je l’appréhendais dès les premiers symptômes. C’était une forme de maladie et aucun médicament ne pourrait y remédier contrairement à ces conneries qu’on raconte. Je devais canaliser la tristesse pour ne pas la laisser me submerger.
« Mak’, je tiens à toi. Plus que tu ne peux l’imaginer. Je sais que tu ne crois pas à ce qu’on raconte sur les vampires et tout le reste. Mais je t’assure que c’est vrai. Je ne te demande pas d’y croire mais de me faire confiance pour une fois. Ce type était dangereux et je ne pouvais pas rentrer chez moi en te sachant là-bas… S’il t’était arrivé quelque chose je m’en serais voulu à vie… »
Des larmes remplissaient mes yeux mais je parvins à les ravaler avant qu’elles ne s’épanchent. Trop d’émotions pour une seule nuit. Je venais de pénétrer dans un de ses repaires à vampires, avait été menacée et même heurtée par ses abominations. Puis je devais encaisser les représailles de Makayla… Et la nuit n’était pas même terminée. Je ne savais même pas si je saurais fermer l’œil.
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Sujet: Re: La boxe, ou distribution de marrons, au choix. [Livre 1 - Terminé] Jeu 17 Mai - 0:23
Nous étions donc à présent loin de tout ce remue ménage, et il en valait mieux ainsi sans doute pour notre bien être à toutes les deux dans l'immédiat. Si Julien n'avait pas été là, il y aurait eu sans doute plus de casses, surtout du côté d'Alaina. Car j'étais là depuis quelques minutes et ils ne m'avaient rien dit à moi, mais elle était arrivée et ... Bref, nous n'étions donc plus là-bas, mais je n'hésiterais sans doute pas à y retourner, juste pour voir si mon visage est bien accueillis puisque je n'avais rien fait de mal, pour ma part. Elle n'avait pas fait beaucoup plus de mal non plus mais je ne pense pas qu'elle serait bien vu si jamais elle retournait là-bas dans l'immédiat et puis, je pense qu'elle aura été assez échaudée par cette expérience quoiqu'il arrive. Je ne la connaissais pas aussi téméraire la petite Ginger. D'habitude c'est moi qui joue le rôle de celle qui ose, qui n'a peur de rien mais là elle avait endossé ce rôle non sans mal. Je pense que si nous étions restées quelques minutes de plus, et bien, elle se serait sans doute liquéfiée sur place. Elle manquait un peu de caractère, elle devait s'affirmer. A son âge je finissais de parcourir le monde, j'avais eu de quoi me dégourdir pour ainsi dire. Alaina n'a pas vraiment connue cela, mais bon, je reste persuadée que cela viendra avec le temps. Il faudrait qu'elle vienne avec moi à la boxe, ça ne pourra pas lui faire de mal, j'en suis plus que certaine ! Bref, nous étions meilleures amies, mais il y avait un monde entre nous, la religion, des croyances en des êtres mythiques, et ce soir, cela provoquerait une conversation sans doute très vivantes. J'étais en colère, du moins, assez énervée pour lui en vouloir quelques instants pas plus. C'était assez rare chez moi, je ne m'énervais pas souvent, voir carrément jamais mais là, je ne pouvais pas me retenir ... Je lui demandais donc au détour d'une ruelle pourquoi elle avait agit ainsi. Je veux dire par là qu'elle aurait pu me le dire simplement, plutôt que de me tenir par la main comme une enfant et d'insulter, enfin de prononcer des mots qui dépassaient l'entendement dans un lieu comme celui-ci. C'était pratiquement comme si elle allait insulter un juif dans sa synagogue ou un musulman dans sa mosquée. Ce qu'elle rétorquait, ce qu'elle n'aimait pas été simplement une façon de vivre bien particulière, mais en aucun cas ces personnes étaient des créatures de je ne sais trop quoi, trop qui ... Elle me dit alors que ce n'était pas l'endroit pour en parler. J'allais lui dire encore quelques choses à ce moment là, mais elle n'éviterait pas le sujet encore longtemps. Je me retint donc de lui en dire plus mais vu sa tête, elle pensait sans doute que nous étions suivies, qu'on allait entendre tout ce que nous allions dire. Elle avait peut être raison, mais bon, il ne faut pas être paranoïaque comme ça voyons !
Elle me regarda et s'excusa ! C'était un bon début mais je n'en attendais pas moins de sa part. Rien que d'entendre ces mots, ma colère se calmait petit à petit. Je sais qu'elle ne voulait pas mal agir, mais il y avait simplement des façons de faire. Ce n'est pas en se faisant remarquer par tout le bar que cela irait. Elle me dit ensuite que je ne savais pas où j'avais mis les pieds ! Que là-bas, on voulait mon sang, coucher avec moi. D'accord c'est possible que ces pratiques là se fassent, mais je buvais simplement un verre avec ce que je pouvais considérais comme un ami, du moins une connaissance positive quoi. Je n'avais pas l'intention de me faire vider de mon sang, et encore moins de donner mon corps au premier beau mec qui passerait devant moi dans ce bar. Je n'étais pas ce genre de fille facile qui couche le premier soir. Cela ne m'était jamais arrivé, à part peut être une fois, et encore, je ne suis même pas certaine de cela. Mais bon, je voyais qu'elle ne voulait pas mal faire. Je voyais ces yeux devenir humides. Et bien, je ne pensais pas que cela la toucherait à ce point là franchement, mais bon, je devais faire avec ça. Ma colère s'estompait aux paroles qu'elle me dit. Elle tenait à moi et elle n'aurait pas voulu que je perde la vie. Je n'avais pas du tout cette sensation là mais soit, elle semblait assez bouleversée pour que je n'en rajoute pas une couche supplémentaire.
" Oui, je sais que tu ne voulais pas mal faire. Je sais que tu tiens à moi, c'est réciproque tout cela ! Mais tu sais, je sais me défendre. Il ne faut pas croire que j'ai survécu à mon tour du monde par la bonté du saint esprit. Je pratique la boxe et le tir à l'arc. Ne t'en fait pas pour moi comme ça. Allez, viens dans mes bras. "
Je la voyais, ça n'allait pas vraiment pour la belle rousse. Mais il fallait mieux en rester là pour ce soir, je veux dire au niveau de cette soirée avortée. Je la prenais donc dans mes bras lui murmurant à l'oreille que tout irait bien pour moi. J'avais ce sentiment en moi, cette confiance comme quoi, rien ne pouvait m'arriver. Certains dirait que c'est de l'orgueil, je dirais simplement que je sais ce que j'ai à faire, quand, où et comment !
" Tu as un autre endroit plus recommandable pour finir la soirée, ou tu préfère qu'on aille chez moi, ou chez toi, je ne sais pas, comme tu le sens ! Oublions cette soirée va, enfin ce début de soirée, ça vaut mieux. "
Enfin, ça vaut mieux, surtout pour Alaina. Personnellement, je ne m'en faisais pas trop donc ça irait mais elle aurait sans doute plus de mal que moi à survivre à cette soirée. Connaissait-elle un bar plus fréquentable dans le coin ? Je ne le savais pas, elle me le dirait sans doute, à moins qu'elle préfère qu'on rentre à la maison ce que je comprendrais aussi.
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Sujet: Re: La boxe, ou distribution de marrons, au choix. [Livre 1 - Terminé]
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