Présence obligatoire. Voilà ce qu’il en était du rassemblement au B.A.C.A. Tout me poussait à y aller. Ma position précaire, mon instinct de survie. La Reine ne tolérerait sans doute pas l’absence d’un traître reconnu en sursis.
Je n’étais pas enthousiaste, j’étais... curieux. Les raisons de notre présence étaient floues, inexistantes même. Le sujet de ce rassemblement n’avait pas été donné. Aucun vampire que je connaisse de près ou de loin ne savait ou ne le dirait.

Ma présence dans les lieux avait été enregistrée, je ne bronchais pas quand la sécurité se fut assurée que je n’étais pas plus dangereux que je pouvais l’être. Sans doute logique ou alors... j’étais juste logé à la même enseigne que les autres. L’un dans l’autre, le résultat était le même.
Une fois cela fait, je ressortis quelques instants. J’étais suffisamment en avance pour me permettre une cigarette. Nous n’étions pas sujets au cancer mais je supposais aisément que personne n’était autorisé à fumer dans les locaux. Ce geste n’avait rien d’apaisant, je n’avais pas non plus de problème de dépendance. Nous étions au dessus de ça. En quelque sorte. Ce geste m’aidait à réfléchir. Un vieux réflexe d’une vie lointaine.
Une fois cela fait, je descendis là où se tiendrait la réunion. La dernière fois que j’étais venu, j’étais monté et les choses auraient pu très mal se passer... plus mal en tous les cas.

Certains avaient déjà pris place, d’autres discutaient. Évitant la majorité de mes congénères, je m’assis quelque part à la cinquième ou sixième rangée. L’endroit où je me trouverai lorsque ça commencerait m’importait peu. Ce qui m’importait, c’était de savoir pourquoi nous avions tous été convié. Absolument tous. J’avais entendu quelques langues qui m’étaient inconnues, reconnues d’autres. Tant de mystère pour quoi ?

Je croisais les bras, me calais sur mon siège et patientais. Quoi que la Reine ait à dire, nous le saurions bien assez tôt, que cela nous plaise ou non.

Je me réveillais. Ouvrant les yeux dans le noir complet, j’attrapais, alors, la télécommande qui me servait à contrôler les volets et autres technologies installées dans mon duplex pour mon petit confort de vampire. Je me redressais, glissant une main nonchalante dans mes cheveux, et mon téléphone déjà se mit à sonner. une alarme me rappelant qu’aujourd’hui, il fallait que je me rende à la BACA pour une annonce de la Reine. Une annonce, qui rendait la présence de tous les vampires obligatoires. Je regardais autour de moi, soupirais. Je suppose que sécher cette réunion, en tant que membre du Conseil Sanglant allait me faire passer pour une mauvaise élève. Je regardais mon téléphone, il fallait que je m’occupe de fermer le Laurentia avant de me rendre au lieu dit. Je me levais enfin, prenant le temps de laisser des instructions à Alexis, et sur la nécessité de son retour dans les plus bref délai. J’avais soif, mais je me contentais d’une poche de sang, tout en me préparant pour cette soirée, qui allait, selon mes estimations, nous apporter beaucoup de surprises.

Je m’habillais rapidement, enfilant une petite robe noir, et une veste rebrodée de perle, une paire d’escarpins, je m’attachais les cheveux pour dégager ma nuque et je me mettais en route. je me demandais véritablement, ce qui nous attendais aujourd’hui. Après la dernière réunion vampirique, dont le résultat avait été, avouons le, catastrophique, je me demandais si nous allions tirer des conséquences de cet échec. Nous avions été vulnérables, une chose, qui me fit frissonner. Je regardais l’heure sur ma montre, après m’être occupée de la fermeture du Laurentia, je mettais en route pour Galsgow. Quelle plaie de devoir se déplacer d’une ville à une autre, mais déménager à Glasgow ne me mettait définitivement pas en appétit. Une fois arrivée sur place, je me dirigeais directement vers l’entrée, passant par mon bureau pour récupérer quelques papiers dont j’allais avoir besoin rapidement après, je les fourrais dans mon sac, et je me retrouvais le grand Amphithéâtre, où déjà les têtes se faisaient nombreuses. J'entendais, et comprenais plusieurs langues, l'allemand, le français, l'anglais, l'italien, et quelques autres langues qui m'était inconnu, ou du moins, que je en comprenais pas. C'était l'effervescence, il y avait tellement de monde pour cette annonce, j'espérais que c'était quelque chose de positif, ou qui allait calmer les dissidents de la hiérarchie. Car je n'avais véritablement pas du tout envie de m'occuper de cela maintenant.

Les sièges réservés au Conseil Sanglant se trouvaient au premier rang, ce qui, je devais bien l’avouer me mettait dans de bonnes augures, je n’avais jamais aimé me battre, ou lutter pour maintenir mon point de vue sur quelque chose. En me dirigeant vers mon siège, j’apercevais Spencer, qui semblait prendre son mal en patience, plutôt que de faire preuve de patience. J’aurais le temps de converser avec lui plus tard, je ne l’avais pas revu depuis qu’il était venu au bord du pétage de plomb. Je m’asseyais alors, attendant comme tout le monde, regardant ma montre, puis mon téléphone.

Devant l’un des miroirs de mon dressing de mon appartement de Glasgow, je finissais tranquillement de m’habiller tout en pensant à ma situation actuelle plus que précaire. A ce jour je n’étais plus Général et assigné à résidence, sous l’étroite surveillance de quatre Chevaliers de la Reine. Pour autant je ne suis pas inquiet ayant à l’esprit la phrase suivante : « L’important ce n’est pas la chute, c’est l’atterrissage. » Ces mots résumaient bien ma vision des choses et quand bien même je n’étais pas assuré de survivre à mon jugement prochain, au moins je n’avais aucun regret si je devais mourir dans les prochaines nuits.

Lorsque Badenov était venu en personne m’annoncer la nouvelle de ma destitution en vue d’être jugé par le Conseil Sanglant, il ne m’avait offert aucune indication supplémentaire. J’ignorais de ce dont on m’accusait mais avais bien ma petite idée. Chacune de mes actions et intrigues avaient été appliquées après avoir demandé mes instructions à la Reine via son servent humain. Hormis une seule action : l’exécution de Shane, mon ancienne Pomme de sang, dont j’avais offert la tête à Jana. Un cadeau de ma part pour l’affront que lui avait opposé mon humaine, énième erreur de cette dernière en dépit de mes rappels à l’ordre.

Elle avait commis l’erreur de trop et en avait payé le prix. Désireux de mettre fin à cette expérience ratée, j’avais pris la décision de la tuer en sachant pertinemment que le faire sans l’autorisation de la Reine aurait de douloureuses conséquences pour moi. Mais peu m’importait, je ne voulais pas prendre le risque que Krystel m’impose de réparer mon erreur d’une autre manière. Pour la première fois depuis une éternité j’avais fait un choix de ma propre initiative. Serait-ce le dernier ?

Je suis prêt. dis-je d’simplement d’un ton neutre aux deux Chevaliers qui étaient postés devant ma porte d’entrée, à l’intérieur de mon appartement. Déjà en temps normal les Chevaliers ne dépendaient pas de ma « juridiction », pour autant hors de question de m’écraser devant eux, ou quiconque. Je m’estimais dans mon droit, et étais résolu à assumer l’exécution de mon humaine, quelle qu’en serait les conséquences.

Le trajet se passa dans un silence de mort dans le véhicule luxueux, les Chevaliers étant de piètres compagnons de route et surtout muets. Tant mieux car je n’avais rien à leur dire de toute manière. Même destitué et en attente de mon jugement j’étais décidé à conserver une attitude neutre afin que chacun voit que je ne craignais nullement d’assumer mon choix.

Une fois arrivé dans l’amphithéâtre de la BACA, je reconnus quelques visages mais ne m’attardais pas à les saluer davantage que d’un regard neutre, pas même Leslie. En revanche lorsque je croisai le regard de Yates je lui offris un léger sourire, puis mes yeux se posèrent sur Constance à qui je fis un clin d’œil provocateur que seule elle put percevoir. Attendons de voir ce que donnerait cette fameuse soirée. La Reine ne convoquait pas toute notre espèce pour montrer sa garde-robe, aussi chacun s’attendait à entendre des annonces surprenantes. Mon jugement prochain en ferait peut-être partie, ou pas. Qu’importe en définitive. Je pris place sur le siège désigné par mes accompagnants et jetai un œil sur la salle et les individus présents, réflexe de sécurité. Observer qui, observer où et observer comment. A voir quelle serait l’application de cette maxime ce soir.

Cela faisait un peu moins d’une quinzaine de jours que j’avais retrouvé ma liberté – si tant est que l’on pouvait l’appeler ainsi. Je devais tout de même espionner les semi-démons pour la Reine, et lui apporter des informations quant à ceux qui étaient fidèles à Pandore Lasalle. Je n’excluais pas la possibilité d’extorquer des informations à Aliénor, même si utiliser la jeune femme comme source me semblait hautement improbable. La confiance n’était pas le ciment de notre relation, et ne le serait jamais. Alors si je commençais à la questionner sur ses compères… Elle fuirait probablement, et je n’entendrai plus parler d’elle. Peu étonnant, en même temps, quand on appartient aux ennemis publics numéro un.

Ce soir là, cependant, ne serait pas consacré à la traque des semi-démons. Une convocation royale, adressée à tous les vampires existant. Il était de toute évidence impensable de ne pas s’y rendre – envie ou non. Je ne me posais d’ailleurs pas la question : étant donné mes actes récents, et ma position actuelle de limier du Servant de la Reine, je devais de toute évidence m’y présenter. Montrer que j’obéissais, et ne défiais pas la Royauté vampirique. Je me préparais donc à mon habitude, passant une robe à la fois classe et sensuelle, sans être vulgaire ni trop aguichante – je valais mieux que ça, et je ne me rendais pas à une chasse dans un bar afin de dégoter un humain.

Il ne me fallait que peu de temps pour me rendre de mon appartement au tout nouveau centre d’apprentissage, et le faire sans voiture était tout à fait possible – encore plus quand on était une vampire. Pour autant, je ne m’y risquais pas. Le but était d’être impeccable, non pas de m’exposer aux diverses intempéries extérieures. De fait, je montais donc dans ma voiture pour me rendre sur les lieux. Une fois sur place, naviguant entre les gens – le lieu était noir de monde -, je m’éloignais de toute figure éventuellement connue. Spencer, par conséquent, toutes mes autres connaissances vampiriques ayant été décimées sous peu. Et pour celles qui ne l’étaient pas, cela ne durerait pas. Je réprimais un sourire carnassier, me demandant pourquoi Spencer ne faisait pas partie des exécutés, et ce qui pouvait justifier qu’il se sente en sécurité au point de se présenter ici. Le mot avait circulé, concernant la mort définitive des Sanguinistes. Je m’asseyais, continuant à réfléchir tout en attendant que l’on nous annonce la raison de notre présence ici.

Je levais une jambe, puis l’autre, jouant avec la mousse alors que j’étais totalement ailleurs. Mes doigts effleuraient mes lèvres comme si j’étais en intense réflexion. En effet, j’avais reçu, tout comme bien d’autres, une invitation qu’on ne pouvait reporter ou ne pas s’y présenter. En tant que Princesse, si du moins la Reine me considérait-elle encore ainsi, je devais y assister, je devais m’y présenter. Et puis, le fait de ne pas y aller ne m’avait pas traversé l’esprit. Il y allait avoir une grande révélation, c’était certain. Pour que tous les vampires y soient conviés, du monde, il fallait que ce soit plus qu’important pour notre espèce. J’espérais que cela ne soit pas trop grave, j’avais déjà assez accumulé les mauvais points ces temps-ci. Une bonne nouvelle ne ferait pas de mal, même si au fond j’essayais de ne pas trop espérer. Je n’étais pas pessimiste, disons que je mettais de la réserve car je n’étais sûre de rien. Je me levais finalement constatant que je devais partir bientôt pour les nouveaux locaux. Je me séchais rapidement et enfilait une longue robe bleu nuit, inutile de paraître sensuelle ou provocatrice, l’endroit ni l’audience ne s’y prêtait. Et puis je voulais essayer de passer aussi inaperçue que possible, histoire que les gens restent à bonne distance. Même si j’avais de la chance de ce côté-là, je n’étais pas la Princesse la plus connu non plus… je finissais par enfiler mes escarpins, relâchais mes cheveux et m’occupait de mon visage avant de partir en direction de la porte.

J’arrivais rapidement en voiture, il y avait déjà du monde qui défilait et rentrais dans les locaux de la BACA. J’y étais déjà aller, j’avais déjà vu l’amphithéâtre. C’était là où les chevaliers s’entrainaient après tout, je me devais d’être un minimum présente de temps à autre, histoire de constater par moi-même si tout allait bien. Mon bureau y était également, mais il fallait dire qu’il était rare que je descendre au deuxième niveau. Je pris soin de faire un détour pour fait un débriefe rapide de la sécurité, hors de question qu’il se passe quoi que ce soit ce soir. Tout allait bien se dérouler, et je leur faisais bien comprendre que tout erreur leur serait fatale, au moins avait-il compris le message alors que je m’afférais désormais à prendre l’ascenseur. Une petite sonnerie retentit alors que les portes s’ouvrirent et que je pus admirer la foule qui s’installait sur les bancs. Je saluais poliment d’un signe de tête les personnes qui me faisaient signe. Sans pour autant m’attarder, nous n’étions pas là pour bavarder entre nous, nous étions là pour tout autre chose. Je m’avançais vers la première rangée, saluait Constance d’un simple bonjour avec un fin sourire. Mon regard balaya rapidement l’amphithéâtre avant d’apercevoir Spencer, ne m’attardant pas plus, puis je vis Julien et me contentait de ne pas m’attarder non plus. Il était temps que je prenne place et c’est ce que je fis aux côtés de Constance. J’attendais également à voir Morgane à mes côtés, peut-être parce que sa présence me rassurait un peu aussi.

Tout autour de moi, les conseillers émettaient un brouhaha continu. Des gardes armés en dehors et dans la pièce, autour et dans tout le bâtiment. La Reine avait beau avoir son propre service de sécurité je ne prenais aucun risque, ni pour moi ni pour les gens présents dans ce bâtiment. On me briefait sur la rédaction définitive des accords conclus avec la Reine. La vague d'assassinats et de tensions entre les vampires avait une fois de plus débordé sur les humains, et même si la PES avait réagi avec la plus extrême sévérité elle ne pouvait être partout. J'avais aussi sous estimé la lassitude de guerre de la population. En d'autres temps, avec des circonstances plus favorables, j'aurais sans aucun doute sauté sur l'occasion pour anéantir cette espèce dangereuse une bonne fois pour toutes. Mais le citoyen lambda d'un état démocratique s'attend à ce que son gouvernement respecte sa promesse et le renvoie dans ses pénates une fois la guerre finie. Le danger n'était pas assez conséquent pour que la population se soulève à nouveau. Et puis, notre attention à tous était bien trop concentrée sur le nouvel ennemi, les hordes démoniaques. Je devais en plus compter avec les partis d'opposition, favorables à une paix bien plus complète que celle qui avait été signée il y a des mois de ça. Une existence en symbiose de toutes les espèces. Ca me semblait dangereusement utopique. Mais comme je l'avais dit, je n'avais pour autre choix que de temporiser pour le moment. J'aurais sans doute pu faire un passage en force au parlement, m'appuyant sur mes soutiens dans l'armée. Mais cela aurait entraîné une situation dangereuse et instable. Mieux valait réserver ses cartouches pour une situation qui en vaille vraiment la peine. Les vampires étaient à même, malgré leur nombre autrement plus restreint qu'autrefois, de lever une vaste armée bien plus rapidement que moi. Une armée capable de vivre sur le terrain et de combattre sans entraînement ni ravitaillement, au moins pendant un premier temps. Je passais la main. Mais je ne hissais pas le drapeau blanc.


Contrôles renforcés et réguliers, nouvelle institution de surveillance, dépendant de la PES et sanctions extrêmes pour tous contrevenants à la loi. Entre ça et quelques artifices, dont la monétarisation... Impliquait que je ne laissais rien reposer sur la loyauté ou l'affection. Il s'agirait d'un moyen de se renforcer. De gagner du temps. On me briefe encore. Un appel sur mon téléphone. Je m'isole et décroche. Le brouhaha est suffisamment fort pour que les curieux de la salle ne m'entendent pas ni les micros que la Reine aurait peut être installé à proximité. Un de mes secrétaires détaché à la PES m'informe qu'on a retrouvé l'agent de Sa Majesté, et qu'on attend mon ordre pour passer à l'action. Montrer que malgré les apparences, je reste le chef. Je donne mon feu vert, l'opération est lancée.


Je sors finalement, bien apprêté, et rejoins la Reine. Je prends sa main et y dépose un baiser, après avoir incliné la tête de manière presque imperceptible.


| Heureux de vous revoir, Majesté. C'est toujours un plaisir. Après vous? |


Je tends la main sur le côté pour l'invite à passer la première. Nous passons la porte de l'amphithéâtre quelques instants plus tard et nous approchons du pupitre. Les caméras sont déjà en place. Je la laisse faire son annonce, et garde la mienne bien au chaud.


Gagner du temps. Rassembler des forces et miner celles des autres.

Je croisais une jambe sur l’autre, joignais mes mains sur ma cuisse alors que je restais impassible. Je ne savais pas ce qui allait être dit mais ça devait être très important. Les caméras étaient ciblées sur l’estrade et mes yeux se rivaient sur le pupitre alors que mes pensées étaient complètement ailleurs. Je perdis un court instant le sens de la réalité, repensant à la réunion que nous avions eu. Juste après être allé voir Julien concernant le fameux cadeau, j’avais reçu un sms de la part de la Reine qui m’avait plus qu’intrigué. Finalement j’avais su pourquoi et j’en voulais quand même à Julien pour tout ce qu’il avait fait. J’avais essayé de lui épargné une punition physique mais hélas, les votes en avaient décidés autrement. Il n’était pas encore au courant de sa sentence, et peut-être le saura-t-il ici-même. Je n’en savais rien, mais pour l’heure, je revenais à la réalité. Les gens finissaient de s’installer et au fur et à mesure le silence se ft alors que mes yeux se posaient sur le ministre écossais et enfin sur ma Mère. Je les suivis du regard jusqu’au pupitre où elle prit la parole. Pour le moment, j’étais confiante, tout allait bien et les gens l’écoutaient alors qu’elle commençait son récit. C’était en direct alors que les caméras pointaient l’estrade, Krystel plus principalement puisqu’elle annonçait désormais le pourquoi du comment nous étions ici-même. De nouvelles lois… je ne pouvais dire encore si cela allait être pour notre bien, j’attendais la lecture des articles alors que rapidement on nous distribuait les livrets qui stipulait tout ce qu’elle était en train de dire. Je le feuilletais en même temps que je continuais de l’écouter. Il y avait un avantage à tout cela, c’était certain. Au moins pourrions-nous avoir une pomme convenable, et je pensais à Shane, la pomme de Julien en cet instant. Au moins plus aucun vampire ne pourra faire quoi que ce soit avec sa pomme et nous pourrions préserver notre soif de sang en même temps. Mais je ne pus réfléchir plus longtemps, alors que je n’entendais plus la voix de la Reine, le récit coupé alors qu’il restait des paragraphes. Je levais les yeux et fus presque choquée.

L’inquiétude monta en premier en moi, avant l’incompréhension. Pour autant, je ne restais pas assise à ne rien fait alors que ma Mère avait l’air de souffrir. Immédiatement, je fus à ses côtés alors que je la rattrapais et qu’elle avait l’air de ne plus être parmi nous alors que j’essayais de l’appeler. Elle ne répond pas et je crie de couper les caméras avant même de savoir si c’était déjà fait. Inutile que les gens voient le spectacle. Et comme si la situation n’était pas assez critique, la foule se mit à s’agiter, différents individus s’écrièrent et leurs mots résumaient bien toute la situation. Je croyais que les sanguinistes avaient été éradiqués ? Je ne pu réfléchir davantage alors que j’entendis le crie de ma Mère parvenir brutalement à mes oreilles. Je ne pouvais rien faire présentement pour la soulager, alors je la mettais contre le mur, déployant les chevaliers autour d’elle alors que j’essayais d’identifier les traites. Mais avant d’avoir pu faire quoi que ce soit un vampire se dirigeait vers moi, alors qu’il semblait vouloir attenter à la vie de la Reine, donc à moi qui me tenait entre les deux. Bien rapidement, trop même, il arriva sur moi de plein fouet. J’étais prête à faire tout mon possible pour le réduire en cendre.


Action ;; Se défendre


Je parais une de ses attaques manquant de tomber sous la puissance de l’attaque, et sentais que mon flanc me tiraillait soudainement. Je ne regardais pas ce que c’était, mais mon adversaire avait une arme blanche, un petit couteau, et il avait dû cisailler ma peau légèrement.



Points de vie total ;; 18/18
Points de vie perdus dans ce post ;; 1
Points de vie sauvés dans ce post ;; 2
Points de vie restants ;; 18

Lorsque mon regard croisa celui de Jana aucune émotion ou signe particulier n’apparut sur nos deux visages. Elle savait ce que je pensais, le lui ayant expliqué lors de notre dernière rencontre avant mon assignation. De ce fait nul besoin de montrer quoi que ce soit exploitable par un tiers pour lui nuire. Lorsque sa mère apparut sur scène, le dirigeant humain à ses côtés, je conservai mon masque de neutralité et ouvris grandes mes oreilles. La présence de l’humain laissait présager une annonce de taille.

Ses paroles firent naître un murmure de stupeur dans la salle, murmure qui devait assurément être simultané à travers le globe tant ce que notre espèce entendait actuellement était surprenant. Ainsi chaque vampire devait prendre une Pomme de Sang et sans occuper selon des critères spécifiques. La vermine allait-elle vraiment gober cette idée ? Pour ma part j’y voyais un moyen de s’assurer une emprise sur chaque humain de ce monde, aussi étais-je curieux de voir l’accueil que réserverait l’Humanité à cette loi. Quelle ironie que cette nouvelle directive alors que je venais de tuer ma propre Pomme. Si je survivais à mon jugement, peut-être serais-je exempté de cette contrainte ? Alors que je feuilletais le livret distribué tout en écoutant les paroles de la Reine, son discours fut interrompu par des paroles criées :

A Mort la Reine ! Gloire aux sanguinistes !

*Bordel !* pensai-je tout en me levant en tentant d’identifier l’origine de ses paroles. Badenov m’avait ordonné de ne pas enquêter d’avantage au sujet de ces dissidents après m’être acquitté de ma mission avec Yates, afin de ne pas empiéter sur le travail des Services Spéciaux de la Reine. Quel résultat ! Et c’était moi qui représentais un risque pour notre espèce alors que son propre humain n’était pas foutu de faire son boulot correctement. Je ne pus réfléchir davantage lorsque les cris de Krystel couvrirent le moindre son dans l’amphithéâtre.

Inutile de chercher à comprendre ce qu’il se passait, il fallait agir et vite. Quand bien même je n’étais plus Général et en passe de subir un jugement douloureux, je n’en restais pas moins fidèle à mon double serment d’allégeance. Un regard en direction de Krystel me permit de voir qu’elle était déjà protégée par ses chevaliers. Je n’aurais pas le temps de l’atteindre avant d’être en mesure de la protéger réellement, en revanche je pouvais rejoindre Jana.

Protégez la Reine ! Sa vie compte plus que la mienne ! ordonnai-je à l’attention des quatre Chevaliers chargés de me surveiller. Qu’importe ma destitution, qu’ils la protègent au lieu de rester près du criminel que j’étais à présent. Sans attendre leur réaction j’usais de toute ma vitesse vampirique pour atteindre Jana et la protéger. Mon avancé fut stoppée par un félon qui me bloqua le chemin en me défiant. Sans arrêter ma course je me jetai sur lui et l’attaquai en usant de toute ma force.

Action ;; Attaquer Sanguiniste. J’utilise un coup du destin.»

Je suivais la Reine et le Ministre des yeux, le temps qu’ils arrivent au pupitre. La première partie de son discours ne m’intéresserait guère. Des paroles creuses de sens, pour introduire ce qu’elle allait réellement annoncer. Ca devrait être une annonce de taille. Elle n’aurait pas ‘invité’, pour reprendre ses propres mots, tant de vampires à être présents, si ça n’était pas le cas. J’attendais donc, croisant mes jambes, la suite. Suite qui m’arracha un léger sourire. Tout autant qu’elle me laissait perplexe. Avoir pour obligation d’avoir une pomme de sang ? Ce n’était pas si absurde, en soit… Cela permettrait de garder un contrôle certain sur les vampires, leurs faits et gestes, et leurs attitudes envers les humains. Ce qui semblait être le but, vu qu’elle devait être unique, et clairement entretenue. Le Ministre se rendait-il compte que, de cette façon, nous élevions – ou rabaissions, selon l’opinion – les humains au rang de prostituées de luxe ? Quelles promesses avaient été faites, pour qu’il accepte cela ?

Je n’eus pas le temps de me questionner encore plus, qu’un cri de douleur empli la salle. Venant de la Reine. Quel mal peut bien la ronger, si soudainement ? Je n’en savais rien, et n’en saurai probablement rien. Je tiquais, en entendant une nouvelle interruption, et le nom de Sanguinistes. Sanguinistes ? Badenov n’avait-il donc pas agi comme il l’aurait du ? S’agissait-il là d’un piège, pour tester ma loyauté ? Ils n’étaient cependant que peu… Peut-être avait-il été intelligents. Peut-être était-ce des recrues qui avaient échappé à mon regard. Mais je n’y croyais pas. Peu importait. Ils étaient en infériorité numérique, à moins que des traitres partisans de leur cause ne soient rangés parmi nous, et nous allions mettre fin à leur existence une fois pour toute. Je ne m’étais pas investie dans la désintégration de mon propre groupe pour que des récalcitrants existent et compromettent ce pourquoi j’avais œuvré.

Action ;; Attaquer Sanguiniste

Points de vie total ;; 21
Points de vie perdus dans ce post ;; 3
Points de vie sauvés dans ce post ;; 0
Points de vie restants ;; 18

• Les pnj
  
  1. Le Ministre : 15/15
     
  2. Sanguiniste n°1 : Aux prises avec Julien // 15/18
     
  3. Sanguiniste n°2 : Aux prises avec Freyja // 16/18
     
  4. Sanguiniste n°3 : Personne en face // 18/18
     
  5. Sanguiniste n°4 : Personne en face // 18/18
     
  6. Sanguiniste n°5 : Personne en face // 18/18
     
  7. Sanguiniste n°6 : Personne en face // 18/18
     
  8. Sanguiniste n°7: Se dirige vers le ministre // 25/25
     
  9. Sanguiniste n°8 : Se dirige vers Jana et Krystel // 30/30
     
  
  

Jana me salua, avant de s'asseoir à mes côtés. Les gens attendaient, s'impatientent et moi je décroise les jambes pour mieux les croiser. Je tourne la tête et voit, Julien, arrogante petite créature, qui me fait un clin d'œil. Comment pouvait-il se montrer si désinvolte ? Je haussais les épaules, et levais les yeux au ciel excédé par son attitude. J'espérais profondément être celle qui lui collerait la punition qu'il méritait. Hypocrite cafard qu'il était. Je regardais ensuite devant moi. Attendant comme tout le monde.

Puis la Reine apparue, suivi du premier ministre écossais, cet espèce de puceron, qui se prenait pour on ne savait qui. L'idée que les humains prennent trop part aux affaires vampiriques ne me plaisaient absolument pas. Pas du tout même. Je regardais les vampires, et les caméras se tourner vers eux d'un seul coup. La pièce se fit calme et ainsi commençait l'intervention de la Reine. Qu'avait-elle à nous dire ? Était ce quelque chose lié aux humains ? D'où la présence de cet humain plus que haut placée dans sa petite hiérarchie éphémère ? Je soupirais, regardais ma montre. Allions nous encore devoir faire des concessions ? Nous n'avions pas notre mot à dire et je comprenais, c'était une monarchie et non une démocratie. Mais le problème c'est qu'avec la dissidence et autre anarchistes, c'est que nous mettons de l'essence sur le feu, leur feu. Une tract se passait de main en main. J'eus mon exemplaire, restant de marbre, ouvrant la brochure, au rythme de la lecture de Krystel. Encore des limites, les Humains devaient vraiment avoir peur de nous pour nous rajouter des chaînes. Je soupirais autant énervée que blasée. Je regardais autour de moi, les vampires allaient crier au scandale. Si les choses semblaient bien se passer pendant la lecture, la voix de Krystel se brisa.

En une fraction de seconde, mon regard passa de la brochure à Krystel. Je fronçais les sourcils, que se passait-il ? Est ce que ça avait véritablement de l'importance? Après cette voix qui se brisait, elle se mît à hurler. Puis après quelques secondes on entendait « A Mort la Reine ! Gloire aux sanguinistes ! » Ni une, ni deux, je me précipitais vers la Reine et Jana, je profitais de mon siège au premier rang pour me poster aux de la Reine. Je regardais le Premier Ministre qui était le cadet de mes soucis. Que faire ? Les vampires ne pouvaient ils donc pas se réunir sans qu’une tragédie, ou une catastrophe se passe. La Reine était vulnérable, et devait sortir le plus rapidement de de l’amphithéâtre. J’entendais Jana hurler de couper les caméras, mais je crois que le mal était fait. Nous sommes apparus, encore vulnérable. Je fronças les sourcils, et m’adressais aux Chevaliers en charge de la protection rapprochée de la Reine.

Faîtes sortir la Reine et la princesse !! Et Tuez tout ce qui se mettra en travers de votre chemin. C’est un ordre, bougez vous! Je regardais le premier ministre, qu’il se démerde.

Aussi déplaisant cela était, j’allais avoir besoin de Julien. Cette pensée me fit froid dans le dos, mais il fallait garder la tête froide et éviter une nouvelle catastrophe. Je retirais ma veste, pour m’offrir une meilleure possibilité de mouvement. Un sanguiniste semblait s’être frayé un chemin, attaquant la princesse avec une arme blanche, elle para le coup, mais flancha sous la force de son adversaire. Je fonçais sur l’assaillant, et je cherchais à lui briser la nuque, ne baissant pas ma garde.

Action ;; Attaquer Sanguiniste

Pendant cette action, je cherchais à récupérer l’arme qu’il avait avec lui. Ca pouvait servir. Comment gérer cette situation, je regardais le Premier ministre. Combien était il ? Le combat rapproché était stupide à ce niveau là, je maugréais, je ne sortirais plus sans armes. Peu importe laquelle pourvu qu’elle fasse le travail, correctement.

Points de vie total ;; 20 + 8 = 28 points
Points de vie perdus dans ce post ;; 3
Points de vie sauvés dans ce post ;; 0
Points de vie restants ;; 25

• Les pnj
  
  1. Le Ministre : 15/15
     
  2. Sanguiniste n°1 : Aux prises avec Julien // 15/18
     
  3. Sanguiniste n°2 : Aux prises avec Freyja // 16/18
     
  4. Sanguiniste n°3 : Personne en face // 18/18
     
  5. Sanguiniste n°4 : Se dirige vers le ministre // 18/18
     
  6. Sanguiniste n°5 : Se dirige vers la Reine // 18/18
     
  7. Sanguiniste n°6 : Se dirige vers la Reine // 18/18
     
  8. Sanguiniste n°7: Se dirige vers le ministre // 25/25
     
  9. Sanguiniste n°8 : Aux prises avec Constance&Jana&Krystel // 29/30
     
  
  

J’attendais. La patience même. Ce soir, nous aurions droit à des nouvelles, une annonce. De quoi ? Je n’en avais pas la moindre idée. Tout avait été fait pour que ça se passe ainsi...
J’avais eu le temps de voir Constance entrer. M’avait-elle vu ? Peut-être, peut-être pas. Il serait toujours temps plus tard de prendre la première raclée d’une longue série. Quand elle apprendrait ce que j’avais fait, si elle ne le savait pas déjà, ça se passerait forcément mal pour moi, d’une façon ou d’une autre. Mon vestige d’orgueil m’empêchait de réclamer ouvertement de l’aide pour... m’améliorer.
Et puis Guillemaud. Guillemaud qui me souriait. Si Dieu avait jamais existé, il était tombé sur la tête. Ou alors nous étions plus proches de la fin que je l’aurais cru. Pour quelle raison, Diable, ce type m’avait-il souri ? J’avais déjà été jugé, pauvre crétin ! J’attendais ma sentence. Ne le savais-t-il pas ? Ou bien le savait-il... Dans un cas comme dans l’autre, j’avais d’autres choses en tête.
Ce qui me fit intérieurement tiquer, ce fut de voir Freyja. J’étais certain qu’elle était tentée de me sourire. Moi, je le fis. Un sourire tout en hypocrisie, canines dehors. Un tel rictus montrait bien à quel point je la haïssais.
Quant aux autres... Visages inconnus ou connus, plus ou moins notables. La Princesse évidement mais là, c’était autre chose.

Enfin, ce fut le moment. Et pourtant, je n’écoutais l’humain qu’à moitié. Comme beaucoup, du moins je le supposais, je n’appréciais pas qu’il soit là. En revanche, j’écoutais la Reine attentivement, ouvrant le livret. Je lâchais un grognement qui n’avait rien de bien élevé. M’occuper d’un humain ? Une pomme de sang ? Mais bon sang ! J’avais toujours, toujours tué les humains sur lesquels je m’étais nourri à quelques exceptions près.
À mes yeux, c’était une autre punition, peut-être pire que celles auxquels j’avais pu penser en attendant le couperet. J’en étais là de mes critiques intérieures quand le cri de la Reine retentit. Cri qui me fit bondir de mon siège. Je m’étais bien plus conditionné que je ne l’avais cru concernant la Reine. Et puis un cri conjoint... Si j’avais pu frissonner de plaisir. Je l’aurais fait. Ce même sourire carnassier aux lèvres qu’autrefois.
J’empoignais le premier imbécile de mon ancienne faction qui passait près de moi et ayant l’intention très nette de s’en prendre à la Reine. Il était temps de se battre, pas de reculer. Et si au passage, j’y gagnais des points...

Action ;; Attaquer sanguiniste n°5

Points de vie total ;; 20 points
Points de vie perdus dans ce post ;; 3 points
Points de vie sauvés dans ce post ;; 0 point
Points de vie restants ;; 17 points

[HRP : J'espère que j'aurai pas fait de boulette.]

• Les pnj
  
  1. Le Ministre : 15/15
     
  2. Sanguiniste n°1 : Aux prises avec Julien // 15/18
     
  3. Sanguiniste n°2 : Aux prises avec Freyja // 16/18
     
  4. Sanguiniste n°3 : Personne en face // 18/18
     
  5. Sanguiniste n°4 : Se dirige vers le ministre // 18/18
     
  6. Sanguiniste n°5 : Aux prises avec Spencer // 14/18
     
  7. Sanguiniste n°6 : Se dirige vers la Reine // 18/18
     
  8. Sanguiniste n°7: Se dirige vers le ministre // 25/25
     
  9. Sanguiniste n°8 : Aux prises avec Constance&Jana&Krystel // 29/30
     
  
  

• Les pnj
  
  1. Le Ministre : 15/15
     
  2. Sanguiniste n°1 : Aux prises avec Julien // 15/18
     
  3. Sanguiniste n°2 : Aux prises avec Freyja // 16/18
     
  4. Sanguiniste n°3 : Personne en face // 18/18
     
  5. Sanguiniste n°4 : Aux prises avec Leslie // 15/18
     
  6. Sanguiniste n°5 : Aux prises avec Spencer // 14/18
     
  7. Sanguiniste n°6 : Se dirige vers la Reine // 18/18
     
  8. Sanguiniste n°7: Se dirige vers le ministre // 25/25
     
  9. Sanguiniste n°8 : Aux prises avec Constance&Jana&Krystel // 29/30
     
  
  

Ce soir c’était la grosse réunion vampirique où mère allait nous annoncer quelques nouveautés, personne ne savait vraiment ce qu’il allait en tenir, pour autant, je me doutais que ça tournerait autour du dernier conseil sanglant qui s’était tenu. Et notamment très certainement je n’en savais pas grand-chose en fait, je voulais juste me persuader, cette conférence-réunion allait finir sur le jugement de Julien qui avait offert la tête de sa Pomme de Sang à Jana. Je connaissais la relation qu’ils avaient eu tous les deux, Shane et Julien j’entendais. Enfin je pense qu’elle se nommait Shane et elle nuisait, sauf qu’à cette époque actuelle nous ne pouvions pas non plus se laisser aller aux pulsions. Malheureusement il avait suivi son instinct. Et il en subissait du coup les conséquences, arrivant dans les dernières à la conférence, ma mère se tenait déjà debout devant la foule, tandis que je rejoignais les premiers rangs. J’avais choisi la sobriété avec une robe courte noire avec un col haut, mes cheveux étaient tenus en chignon. J’arrivais aux côtés de Jana assez rapidement, je savais qu’elle avait besoin de soutien, et le soutien d’une sœur était important. Rapidement ma mère vint à parler, cependant tout ne tourna pas rond quand j’entendis des exclamations par derrière, ce n’était pas exactement à quoi je m’attendais, surtout quand je vis ma mère tombait, une force étrange. Je ne savais plus trop quoi penser, j’étais pas très loin de Jana quand je vis Julien se rapprocher de nous. Les sanguinistes commençaient sérieusement à me pomper l’air, surtout quand je vis l’un de leurs membres se dirigeaient vers ma mère et ma sœur. Je me rapprochais de ma mère prise aux mains du sanguiniste pendant que ma mère tombait à terre. Ce n’était pas le moment de nous lâcher. Elle semblait agoniser, je ne savais pas trop quoi faire et en même temps j'avais l'impression de ressentir une force que je ne connaissais pas émanant de ma mère. Constance était aussi présente, elle s’attaqua au sanguiniste qui s’en prenait à ma mère et ma sœur, tandis que je voyais le premier ministre en difficulté « Oh là ! Occupez vous du premier ministre humain aussi, j’ai aucune envie d’un scandale de plus ! » criais-je aux Chevaliers encore disponible. Tandis que certains s’afféraient déjà vers ma mère et ma sœur. J’attrapais ma sœur, attaquant au passage un sanguiniste qui se dirigeait lui vers ma mère.

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  1. Le Ministre : 15/15
     
  2. Sanguiniste n°1 : Aux prises avec Julien // 15/18
     
  3. Sanguiniste n°2 : Aux prises avec Freyja // 16/18
     
  4. Sanguiniste n°3 : Personne en face // 18/18
     
  5. Sanguiniste n°4 : Aux prises avec Leslie // 15/18
     
  6. Sanguiniste n°5 : Aux prises avec Spencer // 14/18
     
  7. Sanguiniste n°6 : Aux prises avec Morgane // 17/18
     
  8. Sanguiniste n°7: Se dirige vers le ministre // 25/25
     
  9. Sanguiniste n°8 : Aux prises avec Constance&Jana&Krystel // 29/30