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So close to the fire [PV]
MessageSujet: So close to the fire [PV]   So close to the fire [PV] EmptyLun 13 Mai - 22:03

"Puisque je vous dis que je n'ai pas allumé ce feu ! Non, je ne fume pas ! Ce n'est pas parce que je suis un jeune loup-garou que je suis tête brûlée... Ah c'était involontaire. Comment ça je me moque de vous ? Mais non ! Où vous allez chercher ça ?"

J'avais comme but de passer une bonne soirée tranquille, mais ça commençait vraiment mal. Peut-être étais-je frappé de malchance, du mauvais oeil ou d'une con*erie similaire. Je passais dans le quartier de Newtown pour me rendre à une soirée organisée par un gars de la meute et je tombai - enfin la fumée m'a intrigué puis guidé jusque là - sur une maison en flammes. Était-ce écrit sur mon visage que j'étais un loup ? *Et moi qui voulais porter une étiquette marquée "non, je ne mords pas... sauf si ça t'excite", c'est râpé !* Il y avait de quoi douter. Je continuais de marcher comme si de rien n'était. J'aurais pu reculer, me cacher, changer de route, mais zut, la guerre était finie, je m'étais fait recenser, j'avais bon espoir en l'humanité et la société écossaise... Enfin bref, je me disais que même s'il y avait ce bâtiment en feu, on n'allait pas forcément - un peu d'espoir m*rde ! - pas automatiquement me sauter dessus pour me demander de décliner mon identité !

Et bien si. Aucun sens du suspense, je vous jure ! Je me fis donc interpeller par les policiers oisifs - puisque les pompiers faisaient leur job en tentant d'éteindre les flammes - par les flics qui n'avaient rien d'autre à br*nler - excusez mon vocabulaire mais cette situation m'énerve vraiment - que d'arrêter le premier jeune qui leur passait sous le nez.

Cet interrogatoire ... Franchement ! *Si je vous dis que je n'y suis pour rien, c'est vrai !* Durant la guerre, j'avais brûlé des habitations et autres bâtiments purement vampiriques, mais maintenant c'était fini ! Ma dernière phase pyromane remontait à ... quelques semaines. Sauf que si je leur disais la vérité, oui toute la vérité comme dans les films, je n'allais pas arriver à temps à cette fête.

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MessageSujet: Re: So close to the fire [PV]   So close to the fire [PV] EmptyLun 20 Mai - 12:06

    Mon regard se dirigea vers l’horloge du bar pour constater avec grand soulagement que mon service était terminé. J’en avais plus que marre ce soir, pourtant je finissais bien plus tôt car j’avais des heures de repos à poser. Ce n’était pas pour me déplaire d’ailleurs, et puis il y avait des collègues qui m’en devaient. Il était vrai que je travaillais tous les jours, cela me permettait peut-être de ne pas rester seule trop longtemps, car je n’avais pas grand-chose à faire en réalité. Mes recherches tombaient à l’eau trop souvent et j’en avais un ras-le-bol complet. Pourquoi diable n’arrivais-je pas à remettre la main sur ce vampire ? Je soufflais, détachais mon tablier et m’extirpa dans l’arrière-boutique pour les employés. Je ne pris pas la peine de plier mon tablier, trop lasse et trop hâte de quitter ce bar. J’espérais que personne ne vienne me déranger, mais la plupart des hommes étaient des habitués et commençaient alors à bien me connaître. J’essayais toujours de paraître très fermée et j’avais pris l’habitude de dire que j’étais avec quelqu’un. Ça en faisait fuir certains. Je les préférais lorsqu’ils étaient bourrés, au moins, ils racontaient leur vie et je pouvais si nécessaire les contrôler.
    L’air frais de la soirée me brûla les joues. J’avais toujours du mal à m’habituer au froid, peut-être parce que le feu m’était si familier et si précieux. Je fermais mon manteau d’un coup sec et parcourra les rues. Je devais marcher un peu pour me détendre, apaiser la tension que je ressentais dans tous mes membres. S’il y avait eu quelqu’un ou quelque chose pouvant me servir de punching ball, je… non. Ce n’était pas envisageable. Il fallait que je gère mes émotions, et surtout ma colère qui provoquait des conséquences irréversibles.

    Alors que j’entamais une autre rue, une fenêtre éclata et je ressentis tout de suite la cause de cet éclat. Je me protégeais la tête tandis que les éclats de verre brisés tombaient sur moi. Mon regard se releva tout de suite vers l’étage concerné et une seule question trottait dans ma tête : avais-je provoqué cet incendie ? J’eu soudainement peur, et si c’était moi ? Je me dirigeais vers l’entrée où il y avait déjà les pompiers. Ce n’était pas possible que ce soit moi… et si c’était le cas ? Comment les pompiers auraient-ils pu arriver aussi vite ? Mon regard se pose de nouveau sur les flammes qui enveloppaient dangereusement cette maison. Je pouvais faire quelque chose, je me dirigeais alors vers celle-ci, passant les barrières qu’avait fait la police pour contenir les citoyens. Je ne pu faire que quelques pas avant qu’une prise à mon bras m’arrête.

    « C’est dangereux, retournez derrière les voitures ! »

    Un ton autoritaire, mais alors que j’essayais de lui expliquer que je pouvais faire quelque chose, ce fut sa prise encore plus serrer qui me fit faire un geste brusque. Oui, je l’avais frappé, en pleine face. J’avais frappé un policier. C’était parfaitement irréversible, mais je ne supportais pas sa prise envers moi, aussi anodine soit-elle pour lui, elle représentait beaucoup plus pour moi. Alors qu’il s’avançait de nouveau vers moi, je l’averti que s’il me retouchait j’allais recommencer à le battre ; et aussi surprenant que cela puisse paraître, ce fut un pompier qui me sauva de les griffes de cet homme. Je pensais qu’il avait compris mon geste et j’en étais gênée et terrorisé d’avance, mais il me fit monter dans un camion qui transportait déjà une personne. Je n’avais pas fait attention que mes mains avaient été coupés par les éclats de verre, et j’en avais apparemment aussi sur ma joue. Cela ne me faisait pas mal, mon corps avait subi bien pire.
    Une fois à la caserne je fus dirigée vers une salle pour me soigner et je fus bien heureuse de n’avoir rien d’autre comme plaie car je n’aurai jamais souhaité me déshabiller en leur présence. C’était impossible pour moi. J’enlevais juste ma veste, on vérifia qu’il n’y ait aucun éclat de verre dans mes plaies et je m’extirpais bien vite de là sans demander l’autorisation. J’avais juste un bandage à une main et ma joue n’avait été que désinfectée, je ne sentais pas si elle était sanguinolente, très certainement. Je m’apprêtais à fuir cet endroit mais pour éviter le même pompier qui n’avait pas fini son travail sur moi, je m’immisçais dans une pièce sans même regarder si elle était vide. Je me retrouvais alors devant deux hommes. Constatant qu’il y avait un policier et un homme qui devait sûrement se faire interroger, j’improvisais donc.

    « Oh excusez-moi monsieur mais on vous demande à l’extérieur. Apparemment ça bouge un peu trop, il y a quelque chose à aller voir. »

    Je le laissais passer alors qu’il ordonnait à l’homme de rester bien sagement ici. Il me remercia, chose qu’il regrettera incessamment sous peu, puis franchit la porte avant de s’en aller définitivement.

    « Si vous voulez partir c’est maintenant. »

    Je ne pouvais pas restée non plus d’ailleurs, car j’avais bien gentiment frappé un policier. Même si c’était volontaire, il l’avait bien cherché non ? Et puis, s’il m’avait laissé intervenir… Je restais sur cette supposition. J’avais eu tellement peur, peut-être plus surprise d’ailleurs, de voir un tel incendie arriver aussi soudainement. Je savais que je ne contrôlais pas ce fluide qui coulait en moi, mais pouvais-je faire ça ? Pouvais-je créer un incendie sans m’en rendre compte ? Je restais étourdie, dans mes pensées, alors que je ne souhaitais que partir d’ici.

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MessageSujet: Re: So close to the fire [PV]   So close to the fire [PV] EmptyLun 20 Mai - 19:40

Et voilà. Voilà ce qui arrivait quand on agissait en gentil petit citoyen et qu'on continuait sa route comme si de rien n'était. J'aurais pu choisir de faire demi-tour, de prendre une ruelle sur le côté et d'échapper à l'attroupement des policiers. J'en avais eu la possibilité, même la capacité, mais non, j'avais voulu bien me comporter. Surtout que je n'avais rien à me reprocher. Avais-je une tête de voyou ? C'était bête que je ne dispose pas de miroir ou de glace pour vérifier que je n'avais pas un sourire de psychopathe scotché sur le visage. Mes explications ne convainquirent pas le policier. Cela empira quand il vit sur ma carte d'identité que j'étais un lycanthrope. *Raciste ! Tous les loups ne sont pas des casseurs !* pensais-je amèrement, alors qu'on m'emmenait - de gré, ce n'était pas le moment de faire un esclandre - dans un camion en direction de la caserne des pompiers. Au début, en apprenant notre destination, j'eus un clair d'espoir : là-bas, je pourrais peut être les convaincre et m'en aller vite fait ! Mais une voiture de police démarra derrière nous et je déchantai.

*J'aurais du essayer de m'enfuir*. Avant, je n'aurais pas réfléchi, j'aurais flanqué un coup au policier et me serait enfui. Ce comportement plus sage me ressemblait aujourd'hui. Petit à petit, je m'assagissais. J'avais 26 ans, je me sentais plus mûr et maître de mes émotions. J'allais essayer de me tirer d'affaire tout seul sans faire d'histoires, sans que Mary ou l'autre guignol n'interviennent. Enfin, pour les prévenir, il faudrait déjà que je puisse faire un sms mais j'étais bien entouré dans ce camion, je me demandais si je pouvais pousser l'insolence jusqu'à sortir nonchalamment mon portable et taper un texto. Il y avait d'autres passants dans le véhicule, peut-être des suspects comme moi. On était trois habitants, un autre homme et une femme dont la main coupée saignait. Comment s'était-elle blessée ? Était-elle une survivante de la maison en feu ?

La vision de cette femme blessée me fit regretter mes anciens coups d'éclats. Certes, j'avais visé les maisons des nocturnes rouges mais les flammes ont tendance à se propager facilement d'un bâtiment à l'autre, et nul ne peut contrôler un feu, c'est un élément libre et sauvage. J'admirais justement les pompiers pour leur courage. Du coup, cette image négative de mes actions passées me fit me renfermer sur moi-même. A l'arrivée, on nous sépara ; je partis avec les policiers vers un bureau qui faisait office de salle d'interrogatoire. Cela me désespéra un peu : ils ne voulaient pas m'écouter ; ils cherchaient un coupable voilà tout. Que pouvais-je dire ou faire ? J'étais un loup sur le lieu d'un crime : déjà, c'était mort pour moi. Leur intolérance m'horripilait. Encore une fois, je répétai - et ça commençait à m'énerver, ça se sentait dans ma voix :

"Ce n'est pas parce que je suis un loup que je suis responsable de ce feu ! Vous n'avez pas de preuve contre moi, alors laissez-moi partir."
Mais non, il s'obstinait à vouloir me mettre en garde à vue, au cas où. Il voulait me transférer au plus vite au commissariat de la brigade PES "car nous n'étions pas dans une salle avec des vitres teintées et que donc on pouvait nous voir et blablabla".

Pff. C'est alors qu'on entra dans le bureau. Le policier avait fermé la porte mais la femme n'eut pas l'air de vouloir s'excuser de son intrusion surprise. Je reconnus la femme blessée dans le camion. Je ressentis le besoin de m'excuser alors que je n'étais pas responsable cette fois-ci, mais j'avais juste envie de le faire pour toutes les victimes collatérales de mes incendies volontaires. Fort heureusement, elle ordonna au policier d'aller voir dehors car on l'appelait et c'était urgent. Car sinon, je me serais grillé - sans mauvais jeu de mots - et j'aurais vraiment été dans la m... !
Une fois seuls, elle me conseilla de quitter les lieux. Sauf que je ne pouvais pas m'en aller comme ça. Pour moi, cette femme avait été sauvée par les pompiers. Il ne me venait pas à l'idée que si cela avait été vraiment le cas, elle n'aurait pas pu venir nous voir et marcher ainsi. Elle aurait été allongée sur une civière en assistance respiratoire, avec des fils de partout et un masque à oxygène. Donc, comme un idiot, je balbutiais :

"Je suis vraiment désolé de ce qui vous est arrivé. Si j'avais su... enfin..."
*Ce n'est pas le moment de te faire inculper pour un crime que tu n'as pas commis !*
"Enfin... Euh... Merci d'avoir fait partir ce policier."
*Ca y est, de l'oxygène montait à mon cerveau !*
"Vous avez besoin de soins Madame. Je dois vous laisser hein, je vais sortir d'ici... Au revoir," ajoutais-je tout en sortant du bureau. Je ne regardais pas pour savoir si elle me suivait. Dans cette caserne il y avait sûrement un nécessaire pour premiers secours. Elle ne risquait rien. Moi si. Enfin peut-être.

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MessageSujet: Re: So close to the fire [PV]   So close to the fire [PV] EmptyMer 22 Mai - 11:34

    Ma tête n’arrêtait pas de me faire découvrir encore et encore la situation dans laquelle j’avais été plus tôt. Je me demandais encore comment j’avais bien pu sortir de cette situation, après avoir frappé violemment un policier. Sûrement devais-je remercier le pompier qui avait peut-être lu la détresse dans mes yeux, mais je restais en suspend quant à savoir si j’aurai des poursuites. L’avantage est qu’il ne connaissait pas mon nom. Je ne voulais pas de problème, rester discrète et invisible était mon maître mot, alors pourquoi diable avais-je été tentée d’arrêter ces flammes ? Peut-être tout simplement parce que je pensais que c’était moi qui l’avais provoqué, si j’étais aussi imprévisible, je me faisais peur moi-même. Je ne craignais pas les flammes, mon corps les aimaient au contraire, comment pouvais-je donc ressentir la peur du feu comme une personne normale ? Impossible. Cependant, j’avais eu peur qu’il y ait des victimes. Je n’étais quand même pas dénuée de cœur, je m’efforçais juste de contrôler mes émotions, aussi puissantes et instables soient-elles. Mais parfois je partais sur un coup de tête, ce que j’avais fait d’ailleurs, avant que la main du policier ne m’empoigne et que je perde la face. Et après un tour dans un camion, je m’étais enfuie alors même qu’on ne m’avait pas totalement soigné. Je ne souhaitais guère qu’on me fasse un bilan complet, je ne voulais pas qu’ils voient mes marques dans ma chair. J’avais donc dû faire un choix, et ce fut la fuite.

    Je me retrouvais à présent dans une pièce où apparemment un homme devait se faire interroger. C’était étrange, mais je ne m’étais pas laissé surprendre par mon apparition, surtout que je n’avais pas regardé s’il y avait la moindre personne. Le policier cru en mes paroles que j’avais complètement inventée sur le coup. Il ne fallait pas qu’il m’interroge non plus, je n’en avais point envie. Et puis, n’y avait-il pas un incendie à éteindre ? Un périmètre de sécurité à tenir ? Je l’avais brisé auparavant, il faudrait donc qu’ils s’en préoccupent au lieu de déranger cet homme qui m’avait l’air de n’avoir rien fait au premier abord. Je fus d’ailleurs surprise des premiers mots qui sortirent de sa bouche. Désolé ? Désolé pour quoi ? Je n’étais plus si sûre qu’il soit innocent d’un coup. J’étais presque plus méfiante d’un coup avec un air qui me trahissait mêlant interrogation et soupçon. Puis il me remercia presque aussitôt.

    « Je ne l’ai pas fait pour vous, mais j’ai un besoin immense de sortir d’ici et de rentrer chez moi sans qu’on m’interpelle toutes les cinq minutes. »

    C’était vrai, je souhaitais juste rentrée chez moi, je fuyais toutes personnes qui portait l’uniforme autant policier que pompier. Ce pourquoi j’étais rentrée dans cette pièce et avait sans le vouloir sauver cet homme des griffes du policier qui avait semblé s’acharner sur lui. En réalité, s’ils avaient su pour ma capacité, le fait que je contrôlais les flammes, j’aurai tout de suite été enfermée, peut-être même malmenée, avant que je ne tu tout sur mon passage, comme… Je soufflais, et le fait que cet inconnu s’adresse à moi de nouveau me fit revenir parmi les vivants. Je mis instinctivement mes doigts sur ma joue et constatait que je saignais, ce pourquoi il croyait que j’aurai besoin de soin. Avant même que je ne puisse dire quoi que ce soit, il partit de la pièce. Je me dirigeais donc vers une boîte de mouchoir pour essuyer mes doigts et tamponner la coupure que j’avais sur ma joue droite. Je grimaçais légèrement, prenant conscience soudainement que ça me faisait un mal de chien. Je jetais le mouchoir et prit aussi la direction de la sortie.

    Une fois dans le couloir, je refermais la porte derrière moi et restait devant celle-ci en regardant les gens passer devant moi. Je reconnu de dos l’homme qui venait de sortir plus tôt, puis me dirigea dans la même direction pour pouvoir enfin sortir d’ici et rejoindre mon lit que je voulais plus que tout. J’étais exténuée, comme is j’avais eu besoin d’avoir un tel évènement à la sortie de mon travail. IL y avait des fois où l’on n’avait pas de chances… et apparemment le sort s’acharnait sur moi. Je vis au loin le policier revenir, d’un pas ferme et assuré. Mon regard alterna l’homme que je voyais toujours de dos et ce policier. S’il me voyait, j’étais parti pour des heures. Et je ne compris pas mon geste et mon intention dans l’instant. Je pressais le pas pour me retrouver proche de l’inconnu que j’avais accessoirement sauvé une fois, puis le poussait rapidement vers la porte la plus proche. Je ne savais guère ce qui nous attendait derrière cette porte, je le poussais juste l’entrainant dans ma précipitation. Une fois à l’intérieur je constatais que ce n’était qu’une réserve de je ne sais quoi, sûrement des médicaments et autres choses utiles. Je refermais la porte derrière moi et m’écarta de cet homme. Je réalisais soudainement l’ampleur de ma connerie. Je lui tournais le dos, regardant ma main comme si j’étais en intense réflexion, en réalité j’avais peur. Oui c’était cela, la peur m’envahissait petit à petit.

    « Tu constateras que ça fait deux fois que je t’extirpe d’une situation plus qu’emmerdante. »

    Je ne savais pas s’il avait vu tout comme moi le policier revenir. Il avait fait vite en plus pour constater que j’avais complètement menti. J’aurai pu faire demi-tour, mais j’aurai été dans une impasse. Non au lieu de ça, j’entrainais ce gars avec moi alors que je savais pertinemment que je regretterais ce geste. Je me tournais pour l’avoir dans mon champ de vision. Valait mieux l’avoir à l’œil, car je ne sais guère si c’était une bonne idée de sortir tout de suite de cette pièce. Il n’avait pas l’air méchant, mais c’était mon corps qui réagissait, il m’était incontrôlable lorsque la mémoire cellulaire refaisait surface.


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MessageSujet: Re: So close to the fire [PV]   So close to the fire [PV] EmptyMar 4 Juin - 22:10

Ce fut quand elle porta sa main à sa joue d'un air surpris que je découvrais sa beauté. La première fois que je l'avais vue dans ce camion, j'étais préoccupé par mon "arrestation" injuste, mais aussi par cet incendie et les souvenirs qu'il faisait remonter à la surface. Cette femme représentait seulement une victime de l'incendie : c'était ce que je croyais, et à moins qu'elle ne révèle le contraire, c'était ainsi que je la voyais. Voilà pourquoi j'avais failli bêtement en dire trop et la faire soupçonner ma "culpabilité" : car je me sentais en partie responsable, ayant moi-même causé des incendies du temps des années sanglantes. Heureusement, je l'avais vite remerciée et j'avais pu quitter la salle d'interrogatoire sans encombres. Maintenant, j'utilisais mon sens inné de l'orientation *oui je me flatte* pour trouver la sortie et continuer ma vie tranquillement. Il n'était peut être pas trop tard pour cette soirée finalement.

Je remontais le couloir pour retrouver l'entrée : une fois là-bas, je prétexterai qu'on m'avait relâché et ensuite je sortirai. Si on ne me croyait pas, ou si ça tournait au vinaigre, tant pis, je courrais ou ... J'en étais à ce point de mes réflexions quand on me poussa vers une porte sur le côté. En tournant la tête rapidement, j'eus le temps de comprendre que c'était la femme qui m'avait aidé à sortir. Si j'avais découvert que c'était un policier, je me serais débattu mais là, son comportement m'intriguait. Donc je me laissais faire, *je n'ai pas envie de lui résister*,et nous atterrîmes dans une réserve de médicaments.

Tu constateras que ça fait deux fois que je t’extirpe d’une situation plus qu’emmerdante."
Le tutoiement me surprit mais ce fut surtout le contenu de sa phrase qui m'interpella. Avant de proférer le moindre son et risquer de nous faire repérer, pusiqu'elle m’avait mené là pour nous cacher, *non pas pour d'autres raisons, ne rêve pas !* , j'écoutais le silence. Enfin, plutôt le bruit de pas qui se dirigeait vers nous. Un policier. Je comprenais mieux son attitude.

"En effet. Je ne l'avais pas vu." reconnus-je.
"Et pourrais-je savoir en quel honneur ?" arguais-je. A moins de me tromper, je ne l'avais jamais rencontrée cette fille ! Je ne demandais pas ça d'un ton énervé, seulement curieux. En fait, je ne l'avais pas encore remercié une deuxième fois. A ce rythme-là, j'allais devoir l'inviter à boire un verre et un restaurant pour faire payer ma dette ! *Ca ne me déplairait pas tiens !* Je m’exécutais donc, tout en souriant de toutes mes dents :

"Merci encore. Tu as de bons réflexes ! Je m'appelle Irving Anderson et toi ?"
Etrange de faire connaissance dans une remise, mais après tout, c'était elle qui m'avait traîné là ! Et j'avais bien envie de rester avec elle le temps qu'il faudra !

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MessageSujet: Re: So close to the fire [PV]   So close to the fire [PV] EmptyJeu 6 Juin - 19:02

    J’étais désormais là, en face de cet homme à me demander si j’avais bien fait finalement. Mais il m’avait vue, aurait pu dire où j’étais partie… ou peut-être pas d’ailleurs. Enfin bref, je ne voulais pas que le policier m’interpelle, je ne pouvais pas prendre ce risque, surtout que j’avais cogné un de ses collègues. Et puis, je m’étais tout de même enfui d’une salle de consultation alors que le pompier n’avait pas fini son travail. Je n’aurais pas supporté qu’il me demande de me déshabiller tout simplement. Et même si ça aurait été inutile et qu’il ne me l’avait pas demandé, en aucun cas je ne serais restée pour le savoir. Je ne souhaitais pas créer un autre incendie. Oui, je n’étais tout de même pas sûr de ne pas être celle qui avait provoqué l’incendie de la maison. J’espérais que non et puis, mes flammes ne pouvaient faire quelque chose que si seulement je touchais l’objet en question, donc la maison en question que je n’avais en aucun cas touchée. Je l’espérais en tout cas. J’avais quand même compris certaine chose, même si j’étais toujours aussi paumée et que je n’arrivais à rien contrôler du tout. Pourtant je persévérais, mais peut-être en vain finalement. Mais pour le moment je ne me posais guère cette question, préférant me dire qu’un jour j’y arriverais.
    Apparemment, je l’avais surpris à le prendre de la sorte et le pousser un peu de force dans ce stock de médicament. Ça avait peut-être été la pire idée qui m’était sortie de la tête. Pourquoi diable l’avais-je entrainé avec moi ? J’aurai très bien pu y aller seule. Parfois, je ne me comprenais pas moi-même. Surtout que je n’étais jamais à l’aise avec les hommes. Stupide réflexe.
    Même s’il m’affirma qu’il n’avait pas vu l’homme revenir, je n’étais pas plus heureuse de l’avoir fait. Et lorsqu’il me demanda pourquoi je l’avais embarqué et aider pour le coup, j’eu quelques secondes d’arrêt avant de trouver une réponse.

    « J’échappais aussi à l’un d’entre eux, donc s’il t’avait retrouvé tu aurais pu leur dire dans quelle direction j’étais partie. »

    Pitoyable excuse, qui ne résoudrait absolument pas le fait que je l’avais entrainé avec moi. D’ailleurs il ne m’avait pas vu partir, car il était parti avant moi. Bref, j’espérais qu’il ne m’agaçe pas pour expliquer la situation qui ne me plaisait guère. Je restais pourtant éloignée de lui, à deux mètres tout au plus, mais un lieu clos et aussi petit ne me rendait point sereine. J’essayais de garder mon calme, surtout voyant qu’il n’avait pas l’air effrayant ni même méchant. Mais je m’étais toujours une certaine réserve quant aux premiers abords et aux premiers avis sur une personne. Sinon, il allait finir en cendre le pauvre. Ce que je n’espérais pas, je n’étais pas faite pour tuer, je n’avais pas un cœur en béton et j’étais par ailleurs très émotive. Sinon je pense que j’aurai déjà pu contrôler mes flammes sans aucuns problèmes.

    « Oui… on va dire que je les ai vu de loin… » lui répondis-je en m’avançant vers la porte pour entrevoir le couloir et apercevoir les hommes passés devant celle-ci. Ça tombait bien, puisse que nous n’avions aucune autre sortie.

    J’étais moi-même surprise de mon self contrôle, je n’avais pas les mains qui tremblaient ni même qui chauffaient. Je ne sentais pas le fluide et cette chaleur m’envahir totalement. C’téait bon signe, et puis, nous n’allions pas rester ici très longtemps, si ? Je n’envisageais pas de rester des heures, mais au vu de la situation et le fait que je voyais de l’agitation dehors, je ne souhaitais guère sortir pour le moment. Alors autant essayer de faire un brin de causette.

    « Alienor. »

    Oui juste Alienor, pourquoi lui dévoiler mon nom de famille ? Inutile. Je m’étais retournée et restait devant la porte en touchant inconsciemment ma main gauche qui était bandée.

    « Alors ? Pourquoi ce flic s’acharnait-il sur toi ? »
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MessageSujet: Re: So close to the fire [PV]   So close to the fire [PV] Empty

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