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Meety time... On ! [Livre I - Terminé]
MessageSujet: Meety time... On ! [Livre I - Terminé]   Meety time... On ! [Livre I - Terminé] EmptyDim 15 Juil - 1:49



"Juju"
&
"Popol"
© Never-Utopia




Dernier petit regard dans le miroir avant de sortir de sa salle de bain personnelle, Léopold n’a pas sorti la grande garde-robe pour le rendez-vous qui s’annonçait. On peut même dire qu’il a choisi un style plutôt décontracté. Simplement assez distingué pour partir à la rencontre de son nouveau Maître Vampire et accessoirement patron. Comment ça ? Vous ne connaissez pas la nouvelle ? Léopold Thomas d’Aubusson IIIème du nom vient d’être promu Shérif de Glasgow. Elle n’est pas belle la mort ? Tout cela s’est passé il y a à peine quelques nuits et pour être honnête, il ne réalise pas encore tout à fait. Probablement parce qu’il a passé les dernières nuits sous diverses influences pour fêter le tout. Oui c’est un poste à responsabilité et alors, rien ne l’empêche de célébrer la nouvelle. Si ? Il doit bien exister une période de transmission de pouvoirs ou un truc du style. Ils en font bien pour les ministres. Ça doit être pareil pour eux ; n’est-ce pas ?
Certes, il aurait peut-être pu faire preuve d’un peu plus de retenu. D’autant plus qu’il s’est fait la récente promesse de ne plus abuser des bonnes choses. Pas tant que Morgane resterait hors de ses filets. C’est décidé, demain il sera un vampire raisonnable, sérieux, réfléchi et appliqué. Ou du moins l’une de ces quatre « qualités ». Parce que changer aussi rapidement allait se révéler mission impossible. Même pour quelqu’un d’aussi talentueux que lui. En sortant dans le couloir, il salue ses employés d’un signe de tête. SES employés. Parce qu’en plus il vient de se retrouver à la tête du département communication de sa chère princesse. Ah oui ! Il ne peut vraiment pas se plaindre.

A bord de sa dernière acquisition automobile, il se gare dans la rue menant au logement de Julien Guillemaud. Son... responsable. Oui, il préfère ce mot à supérieur, boss ou encore dirigeant. Léopold n’est pas du genre a apprécié l’autorité et a toujours aimé voler de ses propres ailes, à la limite du possible. Quitte à commettre quelques bourdes de temps à autres. Il faut avouer que depuis quelques mois, il y a du mieux de ce côté-ci. Mais il n’appréciera aucunement qu’on le baby-sit ou qu’on lui impose des règles trop ennuyeuses. A quoi sert de gravir les échelons si on se retrouve d’avantage emprisonné qu’auparavant ? Enfin… autant qu’il sache Julien n’est pas ce qu’on appelle un tyran. Pas autant que peuvent l’être Augustus King et Krystel Raybrandt du moins. S’il a su encaissé les remontrances de ces deux-là et entrer plus ou moins dans leurs faveurs il n’a pas réellement de soucis à se faire à propos de cette nuit-là. D’autant plus qu’il n’a rien fait de prohiber cette fois-ci.
Avant de quitter l’habitacle, le vampire récupère ce qu’il s’est procuré en début de soirée en quittant le manoir des Raybrandt. Tout sourire, il rentre dans l’immeuble et se demande de quoi peut avoir l’air l’intérieur du Maître Vampire. Non pas qu’il soit médisant, mais il est rare de trouver un homme ayant bon goût en matière de décoration. L’ascenseur monte lentement. Bien trop lentement au goût de Léopold qui est presque excité à l’idée de cette nuit. Bon et de son entrée. Parce qu’il l’a soigneusement préparée sur son chemin. Il aurait dû prendre les escaliers. Quitte à froisser sa chemise. Enfin… dernier étage ! Tout le monde descend ! Sans hésiter une seconde il frappe deux coups secs sur la porte et lorsque celle-ci s’ouvre il tend ses bras vers le ciel, un pack de Tru Blood dans sa main droite.


•• C’est ici qu’on fête les promotions ?


Sourire sur les lèvres, attitude dynamique, autant partir sur des bonnes bases et pourquoi pas trouver en la personne de Julien Guillemaud un.. ami ?

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MessageSujet: Re: Meety time... On ! [Livre I - Terminé]   Meety time... On ! [Livre I - Terminé] EmptyLun 16 Juil - 2:42


En ce début de novembre, je venais de recevoir dans ma nouvelle demeure de Maître vampire successivement les deux princesses vampires ainsi qu'une shérif. J'allai enrichir ce palmarès dès ce soir avec l'invité suivant, le nouveau shérif de Glasgow, Léopold d'Aubusson. Avant de le convoquer j'avais décidé de me renseigner un peu sur lui par le biais de différentes sources. L'une d'elles était ni plus ni moins que Morgane, la fille de Krystel. Celle-ci m'avait brièvement parlé de lui comme quelqu'un de manipulateur et prêt à tout pour parvenir à son but. Jusque là le vampire avait tout pour me plaire et il partait déjà avec un bon point pour son rôle de shérif. Mais s'il était ainsi, peut-être que la princesse ne voyait alors que ce qu'il acceptait de lui laisser percevoir.

Mais lorsque je souhaitais me renseigner sur une personne, je préférais autant que possible avoir plusieurs angles de vue aussi avais-je chargé Angela de collecter d'autres informations à son sujet. C'est donc en attendant l'heure de mon entretien avec l'ami de la fille Raybrandt que je relisais ses notes quant à ce qu'elle avait pu rassembler, tout en sirotant un verre de sang dans mon salon. L'élément qui en ressortit à mes yeux fut son rapport apparemment conflictuel avec l'autorité, signe que j'allais devoir trouver la bonne manière de m'adresser à lui afin d'obtenir le meilleur de lui-même. Après avoir fait le tri dans tout ceci, je décidai de me détendre un peu dans le jacuzzi de ma terrasse, j'avais encore un peu de temps avant que mon invité n'arrive.

Après avoir suffisamment mariné dans le bassin à bulles je quittai le jacuzzi, vêtu simplement d'une serviette autour de la taille, jusqu'à la douche à l'italienne de ma chambre. J'aimai faire couler l'eau froide après la stimulation des bulles du bassin à remous. Une fois séché je passai une tenue simple ( ici ) et retournai dans mon salon au moment où l'interphone de mon appartement se fit entendre.


Excusez-moi Monsieur Guillemaud, le shérif d'Aubusson est arrivé.

J'appréciai le travail du réceptionniste de mon immeuble, il était bref et ne manquait pas à l'étiquette, sachant quelle était sa place. Si seulement il pouvait en être de même pour chacun de ses misérables congénères. Toujours est-il que je lui donnai mon assentiment afin qu'il le laisse monter tandis que pour ma part je jetai un œil à la table basse où attendaient déjà deux coupes vides et une carafe de sang AB - ,le sang favori du vampire d'après mes renseignements.

Rien de mieux que de petites attentions pour poser de bonnes bases à toute discussion. Je savais ne pas avoir besoin de prendre de pincette si je le souhaitais avec mon subordonné, mais il était plus intéressant à mon goût de laisser croire à mes employés que je leur accordais une quelconque importance. Néanmoins cela ne m'empêchait aucunement d'être ferme lorsqu'il le fallait, ou encore sans pitié lorsque l'un d'entre eux échouait dans son travail.

Je fis face à l'entrée lorsque deux coups secs se firent entendre avant qu'Alfred, mon majordome humain n'ouvre à mon invité. Le vampire prit la parole et gesticula comme si nous étions amis lui et moi et prononça des paroles auxquelles je ne m'attendais pas, mais qui me firent sourire. Son entrée si... culottée me confirma certaines informations à son sujet, notamment son rapport à l'autorité et son côté parfois irréfléchi.


En effet Léopold, prenez place, lui dis-je en l'invitant d'un geste à s’assœir dans un des fauteuils confortables autour de la table basse. Avant de poursuivre en voyant qu'il avait à la main un pack de Tru-Blood. et laissez donc ce liquide synthétique je vous prie. Bien que j'apprécie votre geste de ne pas vous présenter les mains vides, Goûtez-moi plutôt ceci. Un AB négatif, d'aucun m'ont indiqué que vous raffolez de ce groupe sanguin. Si vous vous sustentez de Tru-Blood en temps normal, je vous prierai en ma demeure de vous contentez de véritable sang. lui dis-je un léger sourire aux lèvres en m'asseyant tandis qu'Alfred remplissait nos deux coupes avant de les laisser à portée de main de mon invité et moi.

Je voulais observer un peu le nouveau shérif, j'avais besoin d'en apprendre davantage à son propos et notamment de me faire ma propre idée de sa personnalité. Je devais en outre déterminer s'il pouvait être digne de confiance car si tel était le cas je comptais le faire participer à ma chasse aux dissidents. Aussi décidai-je d'attaquer de front et d'entamer directement le sujet afin de voir sa capacité à s'adapter.


Alors, comment vivez-vous le fait d'être shérif à la place de William? D'aucun serait gêné d'occuper sa place mais je subodore que ce n'est pas votre cas.

Avez-vous été surpris d'apprendre qu'il était en réalité un traître? Et que pensez-vous du fait que je l'ai dénoncé alors qu'il était mon ami?
lui demandai-je d'amblé. Autant de questions dès le départ, mais le nombre d'informations qu'elles pouvaient m'apporter était assez important, et à plusieurs égards. C'est pourquoi je me tus, attendant sa réponse en buvant une gorgée de sang après avoir levé mon verre en guise de salut. Je voulais voir quel ton il allait employer, le comportement qu'il allait adopter. Si adopter un ton cordial voire amical à la limite ne me dérangeait pas tant que cela ne sonnait pas hypocrite, le shérif allait devoir faire attention toutefois à ne pas dépasser les limites de son rang. Si pour l'instant je n'en dis rien, je n'hésiterai pas à le lui expliquer, à ma manière, sans aucun remord.



Dernière édition par Julien Guillemaud le Mar 17 Juil - 15:56, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Meety time... On ! [Livre I - Terminé]   Meety time... On ! [Livre I - Terminé] EmptyLun 16 Juil - 5:41

Quoi comment ça ce qu’il vient de faire est mal placé ! Point du tout messieurs. Ça s’appelle amener de la bonne humeur. Franchement, s’il s’était agenouillé et proclamé fidèle serviteur prêt à recevoir ses ordres, la soirée serait devenue d’un formel ! Et puis de toute façon, vous commencez à connaître Léopold. Prêter serment n’est pas vraiment son truc, que ce soit politiquement ou sentimentalement parlant. Ah ! C’est vrai ! Il vient de se promettre de travailler là-dessus. Demain. Oui demain paraît une bonne idée. Et puis n’a-t-il pas d’ores et déjà assuré à Krystel Raybrandt qu’il lui appartenait corps et âme. (Façon de parler, évidemment, car il ne fait nul doute que la notion d’âme n’est plus qu’un souvenir lointain chez ce vampire.) Ah ! Vous l’avez encore eu. Il l’espionne pour le compte d’Augustus. Mais tout cela reste dans le même ordre d’idées et il a juré allégeance à la même autorité. Donc ce n’est pas, « réellement » une trahison. Ou du moins, il ne le voit pas comme tel. Ah ces engeances politiques ! Elles ont le don de lui donner de ces migraines dès qu’il se met à y réfléchir intensément. Ne chipotez pas sur les mots, dans la mesure où il est obligé de mener à bien un exercice cérébral, c’est énormément de travail pour lui. Non pas qu’il soit stupide ou benêt, mais il est d’avantage du genre à utiliser ses instincts et ses réflexes. Que ce soit pour agir ou s’exprimer. D’où le fait qu’il est là devant la porte, souriant et pas aussi professionnel que ce que l’on aurait pu escompter. Il agit par intuition.

Et il faut croire que ça porte plus ou moins ses fruits. Julien Guillemaud lui rend son sourire et paraît amusé de son attitude que certains d’entre vous ont pourtant jugé désinvolte. Si, si avouez ! Cette idée vous a traversé l’esprit quand vous avez compris son intention. Quoi qu’il en soit, il suit les ordres édictés, -voyez, il devient obéissant- et prend place dans l’intérieur de son responsable. Agréablement surpris par la modernité et le luxe qui constitue le décor pour être honnête. Son regard se perd sur la vue qu’offre le duplex quelques instants. Il aurait dû y penser plutôt que de prendre un appartement au rez-de-chaussée. Qu’est-ce qu’attendre quelques minutes dans ascenseur quand on peut dominer la ville de cette façon. Il prend avec un sourire la remarque de son hôte à propos de son régime, et baisse légèrement la tête afin de remercier le maître de maison. Chose qu’il ne ferait pour rien au monde dans sa propre demeure. Il aurait plus tendance à croquer un poignet et à sourire de manière perverse ; mais il y a des choses que l’on fait en privé qui ne sont pas à répéter à l’extérieur.
Sachant que le ton de la soirée serait donné dans les minutes qui suivent, Léopold lève silencieusement son verre, non sans avoir chaleureusement remercié son hôte pour sa délicate attention. Seuls mots qu’il s’est octroyés depuis qu’il a franchi le seuil du duplex. Il faut le voir pour y croire n’est-ce-pas ? Enfin. Quoi qu’il en soit, il a eu raison de se taire puisque les questions se mettent à fuser et il va pouvoir parler sans s’arrêter pendant de longues minutes. Il repose son verre sans pour autant en avoir goûté une gorgée. Ne jamais commencer avant l’hôte. Règle qui lui a été inculquée aussi loin qu’il puisse s’en souvenir. Probablement son adorable mère. Il croisa les mains autour de son genou droit, prenant une attitude un peu plus professionnelle que lorsqu’il est arrivé.

•• Comme vous l’avez si bien supposé, je ne suis aucunement gêné de prendre la succession de celui qui s’appelait auparavant William Raybrandt. J’ai conscience que ma soudaine montée en grade peut surprendre et que les rumeurs vont aller bon train. Je pense cependant avoir ce qu’il faut pour faire taire les bruits de couloirs et affirmer mon autorité. Le charisme tout d’abord qui saura séduire ces demoiselles. Elles verront parfaitement qu’elles ne perdent pas au change. La supériorité. Mon âge, bien que moins important que celui de mon prédécesseur, est assez avancé pour que l’on n’ose me défier. Apparence qui me sauve pour le moment, puisque je n’ai pu encore prouver de façon publique ma puissance morale. Je ne vois pas les raisons qui devraient me pousser à ressentir un quelconque malaise. Si notre Reine et notre Roi m’ont désigné comme Shérif ce n’est pas sans raison et je le montrerai rapidement à tous ceux qui doutent de ma légitimité à ce poste.


Plus pour marquer une pause dans son monologue que par nécessité, le vampire décroise ses jambes afin de passer la gauche sur la droite et reprend sa position initiale. Décontractée et sérieuse à la fois, mains en évidence, elle insinue qu’il n’a rien à cacher. Qui aurait cru qu’il saurait faire preuve d’autant de calme et de sérieux ? Lui-même n'aurait parié là-dessus. Il faut croire qu’il a appris de ses bévues passées et ne commet plus les mêmes impairs.

•• Je ne peux me permettre aucun jugement sur la trahison de William Sans Nom. Pas plus qu’affirmer que j’en ai été surpris ou au contraire affirmé. Je n’ai eu avec lui qu’un seul réel contact lors de son mariage, ce qui est vous le conviendrez fort peu pour pouvoir me fixer une opinion et deviner ses véritables allégeances. Il en a subit les conséquences et cela est assez pour me satisfaire. Bien entendu, il faudra jeter un œil sur lui, surveiller ses faits et gestes.
Votre rôle dans cette affaire a été lui récompensé ce qui me satisfait tout autant. Le fait que William ait été un ami ne prouve que d’avantage le respect que vous portez à nos dirigeants. Il m’amène également à penser que nous pourrons parfaitement nous entendre dans les siècles à venir.


Cou qui craque, jambe qui se décroisent et mains qui s’appuient sur les accoudoirs, Léopold se lève et porte son verre de sang à niveau de son visage. Affiche à nouveau son sourire.

•• C’est donc à votre honneur que je lève ce verre. Car sans vous nous ne serions pas à discuter dans votre duplex en cette belle nuit de novembre. Duplex qui est soit dit en passant agencé avec extrêmement de goût. Il porte le verre à ses lèvres et le pose à nouveau avant de reprendre la parole. Tant que nous en sommes aux formalités, pourriez-vous me détailler plus exactement ce que seront mes tâches en tant que Shérif ? J’ose avouer que la politique et moi ne sommes pas de franches amies et que j’ignore tout des attentes que l’on possède à mon égard. Mais auparavant… puis-je abuser de votre vidoir afin de me débarrasser de cet immonde sang synthétique ?

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MessageSujet: Re: Meety time... On ! [Livre I - Terminé]   Meety time... On ! [Livre I - Terminé] EmptyMar 17 Juil - 17:08


Tout au long de la réponse du shérif je ne prononçai pas un mot, préférant l'écouter parler, l'observer dans son ensemble. La première partie de sa réponse était assez claire. D'Aubusson n'avait guère d'apriori quant à son prédécesseur, le connaissant peu de son propre avis. Je devrai donc le mettre au fait de ce dont était capable le prince déchu dans ce cas. Il évoqua ensuite son aptitude et son envie de prouver à toutes et à tous son mérite à assumer son rôle de shérif. Une telle justification de sa part alors que je n'avais nullement remis en question ses capacités était-elle le signe d'un ego qui ne supportait que difficilement la critique ou le défi? Si cela s'avérait vrai alors il me faudrait le surveiller d'autant plus que c'était par cette faiblesse que William avait fauté en quelque sorte, mais peut-être le nouveau dirigeant de Glasgow se montrerait plus... intelligent que son prédécesseur.

La seconde partie de son monologue où il admettait de lui-même ne pouvoir se forger un avis quant à la trahison de mon ancien ami vint tempérer mon idée précédente à son sujet, un bon point pour lui. La phrase suivante sonna un peu comme une flatterie bien placée mais me fit du bien étant donné ce qu'exprimait la majorité des gens à propos de ma délation de William. Il me complimenta ensuite sur mon appartement, compliment ou flatterie encore une fois, peu importe. Vint ensuite la partie la plus intéressante en soi, celle où il me demanda en quoi consistait son rôle de shérif, et plus précisément ce que j'attendais de lui avant de demander à se débarrasser du Tru-Blood qu'il possédait.


Laissez-donc ceci sur la table basse, Alfred va se charger de jeter cela. Je poursuivis aussitôt, après avoir bu une gorgée de sang, tandis que mon majordome emportait le pack de sang synthétique. Votre rôle consiste dès à présent à gérer Glasgow en mon nom, et donc à faire respecter la loi d'Augustus et Krystel. Je vous demande de faire attention à l'image que vous, et tous ceux sous ordres, renvoyez aux humains. Veillez à ce que l'image que l'Humanité a de notre espèce ne soit pas étiolée. Je fis une courte pause avant de poursuivre, lui laissant quelques secondes de répit.

Si vous estimer devoir exécuter un vampire, informez m'en avant je vous pries. Mais si vous accomplissez correctement votre travail vous n'aurez pas à en arriver là. Enfin, il vous faudra peut-être faire tomber quelques tête pour montrer que vous reprenez les rênes de la ville. Soyez sans pitié envers quiconque enfreindra nos lois. De plus je vous préviens pour la forme que j'ai de nombreux informateurs et subordonnés directs dans la ville. Vous en identifierez sans doute quelques uns, d'autres pas. Si certains n’obéissent en réalité qu'à moi, tous suivront vos règles néanmoins. Disons que j'aime pouvoir m'assurer que mes employés accomplissent correctement leur rôle.

Je ne suis pas de nature tyrannique Léopold, mais prenez moi pour un con et je ne vous laisserez pas de seconde chance.


Si jusque là j'avais parlé en affichant un léger sourire, j'avais prononcé la dernière phrase d'un air carnassier et d'un ton sans appel, ne laissant nul doute quant au sérieux de ma dernière phrase. Je fis une nouvelle pause et et décidai de lui parler des traîtres, sans pour autant citer d'autres noms que celui de l'ancien fils Raybrandt tout en reprenant un ton et une attitude plus cordiale.

Ensuite vous devrez vous méfier de tous ceux au-dessous de vous et même parfois au-dessus. Car notre plus grand fléau actuellement est la dissidence. Je vous épargne les détails mais je sens que le prince déchu n'est que la partie visible de l'iceberg, aussi ne faites confiance à personne. Je suis conscient que cela peut sembler un brun paranoïaque mais William est l'exemple même que les félons sont partout. Pour toutes informations à ce sujet que vous souhaiterez me communiquer, envoyez moi un plis sous scellé ici-même ou alors demandez moi à me rencontrer mais ne passez par aucun intermédiaire. De plus restez discret quant à qui vous soupçonnerez et aux informations que vous détiendrez et n'en parlez pas à votre entourage.

Je ne vous cache pas que vous-même ne serez au courant que de ce que je j'accepte de vous informer à propos de tout ceci, mais que ceci ne nous empêche pas de bien nous entendre et de travailler ensemble. Et qui sait, peut-être deviendrons-nous un jour ami. Bien entendu je saurai me rendre disponible si vous avez besoin de mon aide. Je suis là pour veiller à ce que vous accomplissiez au mieux votre travail certes, mais je considère que mon rôle est aussi de vous apporter mon aide pour cela.
dis-je en souriant à mon interlocuteur.

Bien que mes paroles étaient sincères, elles me permettraient encore une fois de jauger le shérif, notamment à propos de son rapport à l'autorité. J'espérais avoir été clair avec lui, aussi bien dans ses droits que dans ses devoirs.


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MessageSujet: Re: Meety time... On ! [Livre I - Terminé]   Meety time... On ! [Livre I - Terminé] EmptyMer 18 Juil - 5:22

Franchement ? Les obligations ont toujours donné de l’urticaire à Léopold. Façon de parler bien entendu, sa peau est parfaitement lisse, un teint de pêche et la douceur de celle de bébé. Un peu fraîche peut-être, mais sans défaut. Enfin… vous avez saisi. Moins il en fait, mieux il se porte. Mais tout ceci semble désormais être une époque révolue. En fait…. Depuis quelques mois les responsabilités commençaient à pleuvoir sur ses épaules. Surveiller Krystel pour le compte d’Augustus. Surveiller Belle pour le compte de Krystel. Séduire Morgane pour un peu tout le monde. Bon, il l’admet, il trouve des avantages dans chacune de ses tâches. Particulièrement dans la toute dernière et il s’agit presque de sa propre idée. Il a toujours eu un faible pour les défis et la cadette des Raybrandt en est un de taille. Voilà la façon dont il doit voir son nouveau poste ! Un défi, un jeu. Il pourra même y mettre le sourire et les formes de cette façon. Ça ne doit pas être aussi horrible que cela être Shérif. Il doit forcément y avoir des bons côtés, sinon cela n’aurait pas été vu comme une punition suprême par le sans-nom. Comment sait-il à quel point il est amer ? Parce que William lui a envoyé un message dans les heures suivant sa destitution. Autant l’avouer, Léopold a éprouvé un malin plaisir à le remettre à sa place. En théorie puisqu’apparemment, il n’a pas eu son message. Ce n’est que partie remise bien entendu. Orgueilleux et fier, le vampire lui fera ravaler ses mots un jour ou l’autre. Mais il doit avouer que quelque chose a attiré son attention. Leslie Ryan Anderson. Autant qu’il s’en souvienne, il est le larbin de l’ancien Shérif. Etait ? Cela reste à définir. Voilà pourquoi il a demandé au Maître Vampire de lui décrire ses tâches. Il désire savoir si cela est de son ressort où s’il doit laisser son supérieur s’en charger.

Ses interrogations sont rapidement effacées et les exigences de son responsable sont limpides comme de l’eau de roche. Il représente à présent l’autorité. Fini les petites sauteries avec Eugène. Terminées les orgies de sang et les humains troués à foison. Enfin, depuis quelques mois il a commencé à se faire plus discret sur ce genre de pratiques. La reine a été plus que convaincante pour qu’il rentre dans le droit chemin et a usé d’arguments implacables. S’il ne stoppait pas, il n’aurait plus de quoi continuer. L’équation a été simple, il a levé le pied.
Le vampire se rassoit et croise à nouveau les jambes afin d’écouter tous les conseils de son supérieur, se gardant bien de soupirer bien qu’il admette être déçu. Lorsqu’il s’est préparé en début de soirée, il s’est attendu à une entrevue plus… festive. Enfin. Peut-être Julien Guillemaud n’est pas de ceux qui se découvrent meilleurs amis avec le premier fanfaron qui passe. Ah oui… effectivement. Toujours silencieux, il découvre que le Maître Vampire ne se fie à personne. Et qu’il doit faire de même. Attendez, attendez ! Il n’aime pas du tout ce que cela sous-entend. Est-il à compter dans la liste des subordonnés à soupçonner ? En voilà des manières ! Léopold réfléchit rapidement à la liste de personnes pouvant rentrer dans la qualification « entourage ». Eugène. Mais il n’est qu’une loque humaine et ils ne parlent pas vraiment politique lorsqu’ils sont tous les deux. Belle, mais leurs divergences d’opinions font qu’il ne lui compte pas sa vie tous les quatre matins. Morgane. Naaaaaan, pas Morgane. Krystel et Augustus. Et c’est justement à eux qu’il a juré allégeance. A qui il fait des rapports réguliers. Franchement, il n’y a pas de quoi s’alarmer.
Léopold a parfaitement conscience du sérieux de la situation et le fait que le Julien soit un supérieur implacable. Pourtant il ne peut s’empêcher de sourire et de laisser ressortir le naturel. Sarcasme, ironie. Il avale sa première gorgée de sang et donne le regard du vampire satisfait par ce qu’il consomme ; pose un bras sur l’accoudoir et lie à nouveau ses mains sans se défaire de son petit sourire. C’est plus fort que lui, il n’arrive pas à rester concentré et professionnel plus de quelques minutes.

•• Je prends parfaitement note de toutes vos consignes et tenais à vous rassurer sur de nombreux points. Il se peut que cette chère Evey vous ai fait quelques rapports sur ma mauvaise conduite lorsque j’étais résident à Edimbourg, mais sachez que notre reine elle-même m’a remis les pendules à l’heure. Ce vampire pervers, sadique et lubrique dont vous avez probablement entendu les échos n’est plus qu’un lointain souvenir. En public tout du moins. Ce qu’il se passe dans ma chambre à coucher ne la quitte pas, ma pomme de sang en est avertie. Je tiens également à préciser que je ne m’étends pas dans de vaines conversations avec lui…. Si vous voyez ce que je veux dire. D’autant plus que je suis récemment tombé sous le charme d’une vampire forte défenseuse des droits communs entre humains et vampires. Il va s’en dire que je suis en voie de réguler certaines de mes condamnables activités. Je dois cependant ajouter que jamais je ne pourrais me passer de ce fabuleux nectar et qu’il faudra bien qu’elle m’accepte de la sorte.


Il lève son verre et boit une nouvelle gorgée. Oh oui, il sait parfaitement qu’il dépasse les limites. Mais ce n’est que d’un tout petit pied et c’est son tempérament. Léopold aime parler et s’amuser. Il aurait pu être fou du roi dans le temps. Ou conseiller perfide. Mais cela sous-entend séditieux, ce qu’il n’est pas pour deux sous. Non. Il tient bien trop à l’existence et se cacher derrière un dos plus grand que le sien ne le gêne aucunement. Bien sûr en ce moment, son attitude et ses paroles ne risquent pas de convaincre le Maître Vampire qu’il peut lui accorder sa confiance. A moins que comme Augustus ou Krystel l’ont fait, il trouve son tempérament divertissant. Il n’en mettra pas sa main à couper pour autant.

•• Vous me demandez de me méfier de tous. Sachez que je n’ai personne dans mon existence à qui je me confie réellement. Que la seule de qui je prenais mes ordres jusqu’à présent était notre reine. Et je suis certain qu’elle ne le faisait pas sans l’aval de son époux. Mais vous me mettez dans une situation délicate monsieur Guillemaud. Je souhaitais évoquer avec vous certaines de mes supputations et avait quelques conseils à vous demander à ce sujet. Comment puis-je être certain que vous-même n’agissez pas contre nos dirigeants. Je crains que nous devions autant l’un que l’autre prouver nos allégeances avant de poursuivre cette conversation. William, me direz-vous. Mais il pourrait être un parfait alibi. Un sacrifice pour le bien de tous. Qui vous soupçonnerait dorénavant ? Vous venez de sacrifier une amitié de nombreuses décennies, briser un vampire que vous évoquiez peut-être comme un frère. Ce serait le plan parfait pour monter dans la hiérarchie et l’infiltrer ni vu ni connu.


A dire vrai, les mots sont sortis de la bouche de Léopold sans qu’il ne prenne le temps de les penser. Mais tout ceci a du sens. Extrêmement de sens. Et si au départ il a souhaité taquiner son supérieur, il commence dorénavant à croire en ses propres paroles. Il reprend le verre de sa main et achève sa pensée avant de boire une nouvelle gorgée.

•• Nous voilà dans une drôle d’impasse. Avez-vous une idée pour y remédier Maître Guillemaud ?

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MessageSujet: Re: Meety time... On ! [Livre I - Terminé]   Meety time... On ! [Livre I - Terminé] EmptyMer 18 Juil - 16:59


Décidément ce Léopold était des plus divertissant et ne cessait de me surprendre par son comportement atypique. J'aurai pu tout à fait le remettre à sa place sans prendre de pincette, toutefois je pressentais que ce ne serait guère concluent avec lui, n'étant pas aussi fort et puissant malgré mon titre qu'Augustus ou Krystel. Et puis si mes Maîtres l'avaient nommé au titre de shérif malgré ce comportement, je pouvais bien lui laisser une certaine liberté quant à l'étiquette. Ses paroles vinrent confirmer qu'il était assez intelligent pour savoir néanmoins ce qu'il était utile de conserver dans sa sphère privée, aussi décidai-je de le lui indiquer.

Entendons-nous bien Léopold. Votre passé ne m'intéresse que peu, tant qu'il n'induit pas que vous serez amené à enfreindre les lois de notre espèce. Ceci étant dit vous comprendrez je l'espère que je me moque totalement de ce qu'aurait pu me dire Evey. Je vous jugerai sur vos actions présentes et futures et agirai en conséquence. Pour ma part je vous pense suffisamment intelligent pour connaitre vos droits et devoirs, notamment à propos de votre image de shérif.

La suite des paroles du nouveau dirigeant de la capitale écossaise sonna comme un défi de la part de l'ami de Morgane, confortant le portrait qu'elle m'en avait établi. Et plutôt que me vexer, cela me fit sourire, ce que je ne cachai pas à mon interlocuteur. Cela aurait pu ressembler éventuellement à de l'insubordination, mais pour ma part je voyais plutôt cela comme un jeu entre lui et moi et prenais un certain plaisir dans celui-ci. Aussi je choisi avec soin mes mots pour lui répondre.

Oh j'en ai plus d'une Léopold, ne vous inquiétez pas. lui dis-je en souriant pour commencer. Et je m'en vais vous l'exposer immédiatement.

Si dénoncer William peut effectivement apparaître comme un alibi parfait pour monter dans la hiérarchie de l'espèce, cela induirait de ce fait bien plus de risque pour ma personne qu'autre chose. Cependant vous n'êtes pas sans savoir que si William est encore en vie, il ne le doit qu'à ses liens de sang avec Krystel. Ce qui n'est pas mon cas, aussi pour ma part ma vie serait en jeu si je venais à comploter contre Augustus. Mais ceci n'est pas gênant que vous adoptiez cette position à mon égard, cela est pour moi la preuve que vous suivez mes indications au mieux et je n'en suis que plus ravi.
dis-je toujours souriant avant de faire une courte pause, le temps pour moi de vider ma coupe de sang.

Toujours est-il que lorsque vous parlez de prouvez mon allégeance à nos Maîtres, au lieu de mettre en avant mon titre, qui n'est nullement un gage de fidélité lorsque l'on voit William ou Nikos, je vais partager avec vous une partie de mes plans d'actions dans ma traque aux dissidents.

Connaissez-vous Leslie Ryan Anderson? Il s'agit d'un jeune vampire qui était aux ordres de William lorsque ce dernier était encre shérif. Ce nocturne des plus naïf est assez instable et voue une sorte d'adoration schizophrène au prince déchu. Je le travaille depuis plusieurs temps déjà, à l'époque où j'étais moi-même shérif, afin qu'il espionne pour moi Belle Angeline Renard et William, sous le couvert de vouloir aider mon ancien ami. La raison principale étant que je soupçonne cette femme d'être en partie à l'origine de la trahison de l'ancien fils Raybrandt. Toujours est-il que ce Leslie me voit comme l'ami éploré soucieux d'aider son ancien ami ayant fauté.
dis-je avant de me servir à nouveau une coupe de sang et de poursuivre toujours en souriant.

Voici la preuve que vous vouliez shérif, du moins ce sera celle dont vous devrez vous contenter pour le moment. Peut-être que lorsque vous m'aurez fourni à votre tour un gage de loyauté je vous fournirai davantage d'informations. Toutefois j'estime vous avoir suffisamment dévoilé d'informations sensibles pour l'instant. Et vous mon cher, comment comptez-vous me prouver votre engagement?

Oui j'avais employé le terme "mon cher", chose dont je n'avais guère l'habitude il est vrai, mais ce vampire me plaisait. Dans le sens qu'il était loin d'être idiot et que le personnage était fort intéressant à bien des niveaux. J'attendais sa réponse pour parfaire l'idée que j'avais de lui, mais sauf action contraire de sa part, j'estimais que notre collaboration allait être des plus constructives. Malgré tout il ne serait pas au courant de tous mes projets pour autant, que ce soit concernant la dissidence ou à propos des métamorphes par exemple. Aussi sympathiques soit-il, je ne lui accorderai ma confiance que dans une certaine mesure.

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MessageSujet: Re: Meety time... On ! [Livre I - Terminé]   Meety time... On ! [Livre I - Terminé] EmptyDim 29 Juil - 1:35

Franchement, vous pouvez lui poser la question, il ne saura vous répondre. Qu’est-ce qu’il lui a pris ? Il sait qu’il a de profonds problèmes avec l’autorité et qu’étant devenu Sheriff –Sheriff, Sheriff, Sheriiiiff, oui il aime le répéter, ça le met toujours de bonne humeur- il se doit de régler ce petit détail. Il se l’est promis, dans l’ascenseur. Cette fois il allait faire les choses bien, rester aimable, souriant, poli et divertissant. Mais tout en finesse. Chassez le naturel il revient au galop n’est-ce pas ? Oui, c’est le moins qu’on puisse dire. Enfin, ce qui est fait est fait. Et puis pour être honnête, Julien Guillemaud n’a pas l’air de vouloir lui arracher et de vouloir les lui faire manger à la petite cuillère. Ce qui est étrange. A moins… qu’il n’est réellement réussi à paraître honnête dans ses propos et concerné. Ce qu’il est ! Attention ! Seulement il s’en est rendu compte sur le tard. Il a réellement ressenti ce petit quelque chose qui lui somme de prendre garde à son interlocuteur. Finalement, il n’avait aucun moyen d’être assuré à cent pour cent de sa fidélité envers le roi. Et lui-même le disait si bien, ce n’est pas parce que nous semblons avoir de bonnes relations avec ces derniers que l’on est pour autant digne de confiance. Léopold jeta quelques regards autour de lui afin de s’assurer qu’il était en sécurité. Pas possible de se sentir aussi peu à l’aise. A moins que… bien sûr ! Il a à peine touché son verre. Il s’empresse de réparer cet impair et réfléchis après avoir le liquide dans sa bouche. N’est-ce pas étrange ? Son sang préféré sur la table… Qui sait s’il n’y a pas des particules d’argent ou un truc du style dans son verre… Il le repose sur la table et déglutit.
Oui, il n’y a pas à dire, ça doit être exténuant de vivre dans la tête d’un paranoïaque. Certes, il ne peut pas assurer que son maître vampire est respectable et fidèle à la couronne mais qu’importe pour le moment. Il ne lui a rien demandé qui ne soit en opposition avec leurs lois ou les directives qui auraient pu émaner d’Augustus King ou Krystel Raybrandt. En fait…. Il n’avait pas besoin de ces soi-disantes preuves. Parce qu’au prix de grandes souffrances il savait parfaitement où débutaient et s’arrêtaient les limites et saurait lui en faire part. A lui ou à ses supérieurs s’il venait à douter de la légitimité de Julien Guillemaud au poste de maître vampire. Et ne croyez pas qu’il le ferait pour le pouvoir ! D’une, on l’a déjà dit, Léopold met tout en œuvre pour séduire Morgane Raybrandt et acquerra bien plus de notoriété à ses côtés qu’en gravissant les échelons. Ensuite… ça doit franchement être barbant de recevoir des vampires à longueur de temps pour des soucis administratifs. Surtout quand les nuits peuvent offrir tant de choses. Oui, il est bien à sa petite place de Sheriff –She…- Bon de toute façon, le maître vampire a apparemment de quoi se dépatouiller et sortir de cette situation plutôt malheureuse. Et qu’il n’est pas habité par une colère dévastatrice face à son impertinence. Eh bien… que du bon.

Pour être honnête au fil des paroles de son maître vampire, Léopold commence à le trouver sympathique. Disons plutôt qu’il retrouve quelques-unes de ses propres caractéristiques et un mode de penser assez similaire au sien. Ce qui le rend automatiquement quelqu’un de sympathique non ? Lui-même ne l’est-il pas ?
Patiemment -si, si, patiemment, vous avez parfaitement lu- il écoute Julien Guillemaud approuver sa réaction. Ah ! Si on lui avait dit qu’agir et parler sous le coup d’une impulsion lui amènerait des félicitations, il ne vous aurait jamais cru. Mais il ne peut qu’en apprécier d’avantage le vampire face à lui. Ce dernier au lieu de le martyriser comme l’aurait fait certains autres tourne la situation tel qu’il lui stoppe l’envie de vouloir tourner en dérision ses gestes, ses mots une nouvelle fois. Il sourit donc et porte le verre à ses lèvres, attendant les fameuses preuves qui lui ont été promises et préparer les siennes. Ce qui s’avère plutôt inutile puisque son interlocuteur se met à évoquer Leslie Ryan Anderson. Il a bien envie de sourire en attendant la description faite lui-même trouvant le vampire plutôt pathétique et indigne de leur espèce mais il n’arrive qu’à penser à sa belle justification qui est partie en fumée. Mais l’histoire ne s’arrête pas là. Lorsque Julien lui annonce qu’il a abusé ce faible pour surveiller Belle qui fricote avec William, il manque de s’étouffer. Léopold avale son sang et se sert d’une serviette pour la poser devant sa bouche et masquer au mieux sa toux indécente. Il sait que le maître vampire attend un juste retour de l’ascenseur, mais il ne parvint pas à ordonner ses idées. Les paroles commencent à s’échapper d’elle-même.

•• J’ai moi-même reçu il y a quelques temps l’ordre de suivre Mlle Renard et de surveiller ses faits et gestes. Mission que je regrette de ne pas avoir honoré quand j’en viens à apprendre de votre bouche qu’elle a pu avoir des… relations avec ce scélérat de William. Elle est une amie de longue date et j’ose avouer être outré qu’elle ait quelconque lien avec celui qui a trahit sa propre famille. Sa propre espèce, sa propre souveraineté. Je la sais intelligente et doute que cela soit le fruit du hasard. Si vous le permettez, j’aimerais me charger moi-même de la surveiller. Peut-être la raisonner bien que je doute que cela soit envisageable.


Crachant ces paroles pleines d’amertumes, Léopold s’était levé de son siège et avait commencé à faire les cents pas. N’en revenant toujours pas que ce vampire et Belle aient… rien qu’à l’idée des frissons de dégoût parcourent son dos et des nausées le prennent. Enfin le prendrait s’il était encore humain. Il se tourne vers le maître vampire, se rendant compte de sa rude attitude.

•• Veuillez me pardonner de ma réaction virulente, mais je vois là presque une trahison personnelle et les mots ont été plus rapides que ma pensée. Je souhaitais également vous évoquer ce vampire… Anderson qui m’avait semblé bien trop lié à William à mon goût. Je comptais le convoquer rapidement pour mettre les points sur les i et lui rappeler que je suis le nouveau sheriff, celui à qui il convient d’obéir. Mais peut-être souhaitiez-vous opérer différemment ?


Silencieux, le vampire fait quelques autres pas, et au bout du troisième aller-retour a retrouvé plus ou moins le calme. Il lève la tête pour se concentrer et ne pas laisser la rancœur s’exprimer encore une fois pour lui.

•• Je crains que je n’ai d’autres preuves à vous fournir que ma colère et mon obéissance. Cela saura t-il vous contenter pour le moment ? Je saurais vous montrer que je mérite la confiance que les souverains ont pu placer en moi dans les prochains jours. Je le jure sur ma propre existence.

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MessageSujet: Re: Meety time... On ! [Livre I - Terminé]   Meety time... On ! [Livre I - Terminé] EmptySam 4 Aoû - 10:00


J’accueillis la réaction et les paroles du shérif avec un sourire discret tout en l’écoutant. Ainsi donc il avait reçu l’ordre d’espionner Renard, probablement de la part des monarques selon moi, et cela était plutôt une bonne nouvelle en soi. Néanmoins une ombre vint planer sur le vampire. Une amie de longue date ? Bien que cela puisse éventuellement représenter un risque en fonction de leur lien exacte, je pouvais aussi m’en servir par la suite mais je voulais patienter un peu avant de me décider aussi décidai-je d’en apprendre davantage quant à leur amitié.

Je ne vous savais pas lié à cette femme Léopold, mais je suis curieux de vous entendre à ce sujet, pouvez-vous m’en dire un peu plus je vous prie ? dis-je d’un ton neutre avant de poursuivre. Quant à la surveiller, cela ne me dérange pas néanmoins si vous êtes ami elle et vous, veillez à ce que votre comportement soit cohérent et qu’il ne dénote pas vis-à-vis de celui que vous aviez à son égard jusqu’à présent. Je ne la connais probablement pas autant que vous du fait de votre lien, cependant je sais quel danger elle représente pour nos Maîtres, la preuve en est de la trahison de votre prédécesseur. C’est pourquoi je vous invite à la plus grande prudence, réfléchissez chacun de vos gestes et de vos paroles en sa présence. Je n’ai pas encore identifié la totalité de ses complices, toutefois je sais qu’elle possède des yeux et des oreilles dans différentes strates de notre espèce aussi gardez secrètes toute information que vous collecterez à son sujet et de ses plans et n’en référez qu’à moi et uniquement lors d'un entretien en ces murs. Enfin gardez en tête que moi aussi j’ai des yeux et des oreilles pratiquement partout, simple mesure de précaution. lui dis-je d’un ton cordial comme pour l’informer, mais le message derrière ces dernières paroles était clair : joue pas au con avec moi. Ceci n’était pas dit dans le but de vexer le vampire, simplement lui rappeler que j’étais quelqu’un de prudent.

Après ces paroles je me tus et me contentai d’écouter les dires suivants du shérif avec attention. Il me fit part de son désir de convoquer Anderson pour lui préciser qu’il était son nouveau patron. Bien que cela soit une bonne idée je voulais que cet entretien entre les deux vampires attende un peu mais je ne le lui indiquai pas dans l’immédiat afin d’écouter la suite. Une fois qu’il eut terminé de parler, je repris la parole afin de préciser quelques éléments.


Concernant ce naïf d’Anderson, patientez un peu avant de le rencontrer. Il viendra prochainement vous voir de lui-même. Il est important pour notre affaire que cet entretien ne lui soit pas imposé, du moins doit-il penser qu’il agit de son propre chef. Néanmoins lorsque vous le rencontrerez, n’hésitez pas à lui montrer que vous êtes son nouveau patron lorsqu’il se trouve sur votre territoire. Bien entendu lorsqu’il travaille à la Pomme du Diable, qui est propriété royale, il est sous l’autorité de la princesse Jana. Toujours est-il que je dois vous prévenir qu’il manque cruellement de contrôle et qu’il voue une admiration sans faille à William. C’est pourquoi dans le but de le manipuler je suis à ses yeux l’ancien ami blessé par sa trahison et qui cherche à l’aider en secret. Il va de soi que cette couverture doit demeurer secrète, vous êtes censé ignorer cette dernière. Dis-je d’un ton neutre avant de faire une courte pause et de boire une gorgée de sang.

Quant à ces fameuses preuves Léopold, je ne vous jugerai que sur vos actes. Soyez discret, prudent mais efficace. Travaillez au mieux pour me seconder dans ma traque aux dissidents et j’en ferai part à nos Maîtres. Vous venez d’engager votre vie shérif de Glasgow, ne l’oubliez jamais car pour ma part je saurai m’en souvenir en cas d’échec. dis-je cette fois d’un ton des plus sérieux, un brin solennel. Il était temps de conclure cet entretien, plutôt satisfaisant quant aux informations récoltées. Je me levai avant de poursuivre.

Accomplissez votre devoir et vous aurez mon soutien si d’aventure vous en auriez besoin. Concernant votre tâche, aucune information importante en dehors de tout entretien ici-même. Pour le reste, vous savez où me joindre. Léopold, sachez que j’ai apprécié cette entrevue et que si vous me confirmez que j’ai raison de vous faire confiance il se pourrait que l’on s’entende bien vous et moi. Néanmoins ceci fait que je serai plus exigeant avec vous car j’attends le meilleur de mes éléments qui se montrent compétent, et je saurais vous récompenser. A bientôt shérif et bonne fin de soirée. dis-je à mon interlocuteur. C'était à dessein que je lui exprimai de vive voix mes sentiments quant à cette entrevue, du moins une partie, et ce que j'attendais de lui. Connaissant son rapport à l'autorité, c'était une manière de le responsabiliser et de l'apprivoiser, ce qui n'empêchait pas que j'attendais beaucoup de sa part.

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MessageSujet: Re: Meety time... On ! [Livre I - Terminé]   Meety time... On ! [Livre I - Terminé] EmptyMer 8 Aoû - 7:01

Il est celui qui en arrivant a pensé mettre une ambiance de folie. Lorsqu’il a quitté le manoir Raybrandt ce soir-là, il a songé passer un agréable moment en compagnie de son maître vampire. Boire quelques bouteilles de Tru Blood, parler affaire puis ensuite aller trouer deux trois humains en sa compagnie histoire de créer d’éventuels liens amicaux. Son premier véritable ami, un pourri un peu comme lui qui a vendu un proche pour sa propre ascension. Un vampire dévouer à son roi et sa reine et qui n’a pas peur de se salir les mains. Oui, des tas de scénarios se sont créés dans la tête du français. Mais si on lui avait dit qu’il serait là, assis sur ce fauteuil à ruminer sa haine et à avoir perdu toute envie de s’amuser… Il n’y aurait cru une minute. Et pourtant ! D’un geste excédé il repousse son verre. Toute cette histoire lui a coupé la soif ! C’est pour dire… Tête dans la main, en train de se masser l’arrête nasale, il répond avec honnêteté à Julien Guillemaud. Il n’a rien à lui cacher, rien à offrir pour le moment.

•• Ne vous attendez pas à quelque chose d’extraordinaire. Nous nous sommes simplement connus il y a deux siècles de cela dans un banquet… un peu spécial si vous voyez ce que j’entends. Nous avons découvert que nous étions tous les deux du pays de Molière et apprécié les capacités intellectuelles de l’autre. Je ne dis pas que je n’ai jamais envisagé de partager d’avantage que des débats en sa compagnie. Il faut dire ce qui est, elle est quand même plutôt avantagée par la nature, mais ça ne s’est jamais passé de la sorte. Nous ne sommes pas réellement proches, profitant simplement de quelques instants pour discuter une fois par décennie.


Il relève son visage afin de plonger complètement dans le souvenir de sa première rencontre avec la vampire française. Il serait presque rongé par la nostalgie ! A tout était tellement plus simple à cette époque. Sans toutes ces magouilles politiques et ces prises de position. Non pas qu’il n’apprécie pas sa nouvelle place et les relations qu’il commence à mettre en place, mais au moins à l’époque, cela semblait dans la nature des choses d’égorger un humain et de le vider de son sang. Ils n’avaient d’autres choix et même les nouveaux adeptes du sang synthétiques seraient bien hypocrite de dire qu’ils n’ont pas apprécié ces effusions d’hémoglobine dans leur passé. A part Morgane probablement. Mais elle est un cas vraiment à part. Il soupira à nouveau.

•• Pour être parfaitement honnête, nous nous sommes mais éloignés depuis nos retrouvailles. Plutôt paradoxal n’est-ce pas ? Disons que nous essayons mutuellement de nous convaincre que notre mode de vie est le plus approprié. Comme vous vous en doutez, je continue en coulisses à me nourrir d’humains. Attitude qu’elle ne prône dans aucun cas. Sujet de quelques récentes disputes. Mais je crois sans problème pouvoir me rapprocher d’elle sans lui dévoiler mes intentions. Je n’aime pas me vanter mais… Si j’aime me vanter. Je suis plutôt aisé dans la manipulation d’autrui. Vous devez probablement connaître la fille de notre reine. Morgane Raybrandt. Je suis actuellement plus ou moins en passe de rentrer en ses faveurs. Malgré le très bref aperçu que vous avez eu de ma personnalité, vous devez reconnaître qu’il m’a fallu un sacré tour de passe-passe pour y parvenir. Bien entendu je compte sur votre discrétion là-dessus. Je ne suis pas le seul à vouloir faire de cette relation naissante un succès.


Afin d’appuyer ses propos, Léopold lève l’index en direction du ciel. Certes, il s’amuse comme un petit fou avec la princesse et il commence même à la trouver plus que sympathique. Mais il ne faut pas oublier que tout ceci est à la base un ordre de la reine elle-même. Et qu’il a reçu plus ou moins l’aval du roi. Qui ne dit mot consent n’est-ce pas ?
Quoi qu’il en soit, il écoute les recommandations du maître vampire concernant Anderson et se contente de hocher la tête. S’il a tout saisi, il devra jouer le rôle du méchant afin d’amener le pauvre petit vampire se confier à son supérieur. Rôle qui est tout à fait dans ses cordes et qu’il accomplira avec joie. Il a depuis le mariage une envie irrépressible d’humilier ce larbin qui n’a pas su reconnaître sa supériorité. Il s’agit maintenant de son devoir. Les choses peuvent plutôt bien tomber parfois. Suivant le mouvement il quitte également son siège et prête une attention consciencieuse aux paroles de Julien Guillemaud. Alors qu’ils arrivent devant la porte, il hésite quelques instants avant de conclure leur entretien avec sa petite note d’humour personnelle. Il n’en est pas forcément d’humeur mais il souhaite rester fidèle à lui-même.

•• Sachez que cet entretien a également été des plus enrichissants pour moi et que je vais de ce pas, commencé à m’atteler à mes tâches de Shérif. La relève est des plus assurée et des plus solides. Nous deviendrons bons amis, je le sens. Tant que j’y suis si le ou la propriétaire de ce délicieux possède par le plus grand des hasards un monozygote, je serai des plus ravi de l’accueillir dans mon bureau une nuit prochaine.

Il sourit, stupidement amusé de sa propre demande qu’il a souhaité légère et bonne enfant. Il s’incline légèrement, comme il convient de le faire devant un supérieur et souhaite à son tour une bonne soirée à son interlocuteur. Une fois les talons tournés, il s’empresse d’envoyer un message à Belle. Que les choses sérieuses commencent…
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MessageSujet: Re: Meety time... On ! [Livre I - Terminé]   Meety time... On ! [Livre I - Terminé] Empty

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