- je vais bien ne t'en fais pas ? [Livre I - Terminé]
Sujet: - je vais bien ne t'en fais pas ? [Livre I - Terminé] Mar 26 Juil - 22:04
Vous connaissez tous la chanson de John Lennon, Imagine. Franchement, j’adore cette chanson, bon d’accord, cela fait un bout de temps que je peux l’écouter. Et j’ai pu de nombreuses fois étudier le sens de ses paroles. De temps en temps ça peut, peut-être paraitre bizarre d’imaginer un monde où il n’y a rien, mais je crois que ce serait le monde le plus agréable dans lequel nous pourrions vivre. Oui, peut être n’est-il qu’un simple rêveur, mais ce rêveur, dieu que je peux l’admirer encore aujourd’hui. Lui, j’aurai peut être du lui mordre le cou finalement, ça ne m’aurait pas dérangé de l’avoir dans mes rangs, peut être même aurait-il été partisan de ma noble cause de sauver les humains, enfin un peu paradoxale quand on voit que je voulais lui mordre le cou. Peu importe. Je restais quand même sur ma position, il nous fallait des gens comme ça, il me fallait des gens comme ça, des gens encore un peu humain, mais je pense surtout que le fait de devenir vampire était quelque chose qui devait modifier sa personnalité. En devenant vampire, on ne pouvait pas rester la même personne que quand nous étions humains. Nous changions dans nos mœurs, nos habitudes, nos modes de vie. Tout changeait autour de nous, nous étions obligés d’aller vivre la nuit, de faire différentes choses dont nous n’avions pas l’habitude. Nouvelle vie qui commençait, nouveaux ennuis qui débutaient.
Glasgow était une ville silencieuse la nuit surement, seulement aussi. Elle était loin d’être sure, je savais qu’ici au moins, je ne trouverai guère quelqu’un qui souhaitait me sauter au cou. Je vagabondais depuis quelques temps entre Glasgow et Edimbourg, et étrangement tout cela ne me dérangeait pas outre mesure. Au contraire, cette vie de vagabondage malgré la difficulté à me trouver un toit où dormir, avait son avantage. Aucune contrainte ni familiale, et juste une image à assurer au niveau de l’image des vampires, jusque maintenant presque tout se passait bien. Ma vie confortable de vampire, et de fille de la reine me manquaient certes, mais je m’accoutumais pour le moment de vivre sans. Ma mère ne souhaitant toujours pas revoir pointer le bout de mon nez au sein de la demeure familiale, et je crois que mon frère était totalement contre mon retour à la demeure familiale également. C’est pour ça donc que je m’habituais doucement à cette vie, peu d’argent en poche, mais pleins d’espoir. Je crois que j’étais comme ces jeunes gens qui s’envolaient du nid de leur parent pour commencer leurs études. Enfin, en ce qui me concernait ça faisait un sacré bout que je n’avais plus guère envie d’étudier quoique ce soit, et ma vie était nettement plus compliqué qu’eux quand nous sommes des nocturnes.
Le parc de Glasgow qui répondait au doux nom de trop compliqué pour moi ! Bref, je me concentrais à marcher, près d’un court d’eau en m’allongeant l’espace de dix minutes. Ma longue robe rouge, sur l’herbe verte faisait un beau contraste. Mais j’aimais, être allongée comme ça, le parc était désert, il devait taper dans les 4heures du matin quand je perçus une odeur loin de m’être inconnue. Pour la connaitre par cœur, nous avions eu le même sang pendant des années, et si aujourd’hui nous n’étions plus vraiment humains, et que le sang que nous avions dans nos veines s’étaient depuis longtemps figé, je ne pouvais connaitre cette odeur que par cœur. Je soupirai en l’entendant s’approcher près de moi. Blague, que venait-il donc faire ici au moment où j’y étais, et c’est sans même me relever que je prononçais ces quelques mots « Si c’est elle qui t’envoie pour m’espionner, et savoir si je ne suis pas encore morte pour son plus grand bonheur, tu pourras lui répondre que je vis bien merci. Belle soirée n’est ce pas William ? »
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Sujet: Re: - je vais bien ne t'en fais pas ? [Livre I - Terminé] Mar 26 Juil - 23:25
Il ne se sentait pas très bien. Depuis ces dix dernières minutes, son plus grand bonheur fut d’être allongé en ce banc très inconfortable, en bois dur du Parc Kelvingrove. Il avait un peu desserré la cravate rouge lui seinant le cou tout comme sa chemise noire se démontrant en-dessous de sa veste noire et chic de la même manière que l’était l’ensemble vestimentaire au complet. Son bras droit vint lui cacher la vue … Pour une bonne raison. Voyez-vous, certains humains ne semblaient réellement pas adorer les Vampires.
En ce début de soirée, William Raybrandt eut une discussion dans un restaurant réputé de Glasgow en la compagnie de conseillers municipaux. En sommes, c’était par ce seul moyen légal qu’il pouvait accéder à cette partie de la ville. Apparemment, ces humains se furent amusés à ses dépends. Dans une grande innocence cachant leurs réelles intentions – ce qui agaça maintenant William d’avoir été roulé si facilement – ils avaient commandé des plats avec de l’ail. Bien vite, le jeune homme se sentit plus faible et quelques démangeaisons l’agrippèrent. Des symptômes non ressentis depuis des siècles maintenant … Il se sentait de plus en plus malade, mais tentait de ne rien laisser paraître en vain : son esprit n’arrivait plus à se concentrer. Puis, sans crier gare, l’un des humains lui fourra un morceau d’ail sous le nez. La réaction fut immédiate et, en un bon, le Sherif se leva titubant un peu. Il tentait de ne pas lâcher son regard noir de ces hommes qui eux riaient aux éclats … Certes, les yeux lui piquaient qu’il n’y vit bientôt plus rien.
* Mais quel idiot je fais. *
Pensa-t-il se gardant d’ouvrir les yeux encore. William ne sut pas réellement comment il arriva en le Parc Kelvingrove : avec de la chance probablement. Il se rappela avoir heurté plusieurs passants sans les voir tant ses sinus revenaient subitement en vie. Il ne se rappelait pas avoir passé un si mauvais moment. Au départ, son but fut de faire ouvrir La Pomme du Diable en toute légalité malgré les nouvelles lois. Ceci lui permettrait, ainsi, de travailler tout comme réfléchir aux derniers événements : ses projets futurs et secrets. Il soupira las de ressentir ces démangeaisons agaçantes alors que son téléphone portable se mit à sonner … Une musique générale résonna signifiant un SMS provenant d’une personne inconnue. Sa main alla lentement chercher le téléphone pour l’amener devant ses yeux. Quelques passants curieux observaient le Vampire le croyant un pauvre bougre ayant trop bu. Le concerné ne leurs fit nullement attention.
- Eh … ?
Marmonnant agacé par ses yeux marron semblant devenus aussi rouges que le sang, il passa sa manche sur ceux-ci pour mieux lire. Il eut une surprise en lisant le SMS provenant de Krystel Raybrandt sa mère et Maître Vampire … Une surprise qui le fit se redresser plus vite que sa lassitude l’aurait prétendue au départ. Serrant les lèvres puis, le poing droit, William serra le téléphone dans sa poche se prenant la tête entre les mains. Cette soirée ne lui apportait rien de bon : il aurait dut véritablement rester dormir cette nuit. Non ! Après ces humains égocentriques détestant les Vampires, il fallait que Jana vienne totalement foutre sa nuit en l’air.
- Fais ch*** !
Pesta-t-il entre ses dents pour se lever marchant le long de la petite rivière de Kelvingrove. Les mains dans ses poches, William Raybrandt devait avoir un regard noir à faire peur au plus courageux des Démons : tout les passants, peu nombreux, s’éloignaient sur son passage. Qu’avait-il fait pour mériter tout cela ? Rien justement ! Il n’avait encore rien fait du moins. Toute sa vie durant, William Raybrandt eut été soumis docilement à son Roi … Suivant ses règles, ses ordres avec une loyauté désarmante. Mais là. Le monde entier semblait vouloir le mettre à bas pour une raison inconnue. Vouloir le tuer peut-être. Jana Pfieffer était pire que Morgane ! Cette dernière se trouvait la sagesse incarnée par rapport à la jeune Vampire. William ne sut pas réellement pourquoi l’image de sa sœur – demi-sœur en réalité – était maintenant en son esprit. Peut-être parce que son odeur rôdait dans le parc … Et comme par magie, il vit sa sœur au loin vêtue de cette robe rouge écarlate. Fronçant les sourcils, William se demanda si c’était la même que lors de cette soirée fatidique.
Ses pas le menèrent en direction de Morgane se trouvant en position couchée belle comme une véritable Raybrandt : cela il devait l’avouer au moins. Apparemment, elle l’entendit approcher pour les paroles toutes simples prononcées. William soupira désespérément. Il n’était pas toujours aux ordres de Krystel. Puis, à ce que le Sherif apprit cette nuit-là, beaucoup de choses semblaient lui être cachées. Agacé par ces démangeaisons, il passa sa manche sur ses yeux encore rougis lui piquant une fois de plus. Oui, William pourrait se rendre à l’hôpital sachant pertinemment qu’ils traitaient les Vampires aussi. Certes, bonjour les rumeurs à la suite : «Le Sherif de Glasgow s’est rendu à l’hôpital pour intoxication à l’ail.» Non merci, car William désirait que sa vie aille mieux et non l’inverse.
- Tu fais quoi ici ? Ne me dis pas que tu as encore cette robe sur le dos ?
Un ton pouvant entraîner quelque peu la dispute comme à son habitude avec sa soeur, William s’assit finalement près de Morgane ne sachant pas réellement pourquoi. Pour laisser passer son malaise dut à l’ail peut-être ou pour avoir un œil sur sa sœur : prendre connaissance de ses allées et venues. Peut-être aussi pour savoir ce qu’elle devient … Tout simplement. Cela, il avait peine à le croire toutefois. Les coudes sur les genoux, William regardait au loin vers la rivière. Certes, son regard était absent. Son esprit tentait de chercher un futur vers lequel il serait parfait, le Maître. Où Krystel serait avec l …
- Je ne suis pas toujours aux ordres de maman. J’ai ma vie aussi.
Son ton resta aussi dans cet absentéisme. Étrangement, depuis la révélation des Vampires au Monde, tout allait de mal en pis pour lui. Non ! Il ne tomberait pas dans le pessimisme n’étant pas du tout comme cela. William voyait un bel avenir. Certes, quelque chose lui tiquait devoir travailler très dur pour y arriver. Un éclat passa dans ses yeux marrons, un éclat de détermination et peut-être ... De pouvoir, de protection, d'amour.
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Sujet: Re: - je vais bien ne t'en fais pas ? [Livre I - Terminé] Mar 2 Aoû - 20:23
Il était tellement dur de faire parti de ces traitres, de ces rejetés quand on était d’une famille si populaire, même si royale. Je vous assure, parfois je me demandais si ma franchise n’était pas que trop déplacée envers ma mère, et même mon frère. Non, en fait, juste avec ma mère. Mon frère et moi, c’était beaucoup trop compliqué, et puis sa relation plus qu’incestueuse avec ma mère, bref, c’était bien compliquée. Et puis, pour moi, c’était tellement peu, comment dire décent. Bon vous me direz, une famille décente chez les vampires, déjà une famille tout court c’est rare, alors décente, il ne fallait pas non plus pousser mémé dans les orties, c’était beaucoup, beaucoup trop là d’un coup ! C’était comme demandé à un daltonien comment il voyait un feu rouge, il vous répondra violet, et là, vous vous sentirez gênés et certainement, comment dire mal placé. Alors, idem pour une famille de vampire ne cherchez pas à voir une famille, avec un père, une mère, deux enfants qui s’entendent bien, et puis des repas familiaux. Déjà, souvent pour être honnête, rare sont les vampires qui ont toutes leurs familles de sang. Je devais être l’une des rares.
En fait, je ne sais pas, la notion de famille, c’était plutôt une notion de clan. Je ne sais pas je ne me considérai pas forcément la fille de, mais plutôt, la créature de… Après tout, ma mère était ma créatrice, et non plus ma mère. Si on réagissait comme des humains, alors elle m’avait faite renaitre de nous, et était de nouveau ma mère, mais argh, trop compliqué ces histoires de généalogies vampiriques. Franchement c’était prise de tête, et puis j’étais moi-même dans une famille compliquée avant de devenir vampire, mon père n’était pas mon père, mon mari battait mes « enfants », mon fils, sans même que je le sache, finalement ma mère avait peut être eu raison, peut être avais-je été trop aveugle pendant ma période humaine. Je voyais que le bien autour de moi, je ne voulais pas voir le mal, trop blessant trop dur. La mort, détruire quelqu’un jamais, le sang m’attirait certes, je résistais, je luttais contre ma propre nature au dépit de mes proches, et à mon plus grand « bonheur. » non, pas à mon plus grand bonheur, ma lutte n’était qu’une façon de montrer ma faiblesse, je n’étais qu’un vampire faible parmi les miens, parmi les Raybrandt et ma mère avait alors horriblement raison en disant que je n’avais guère ma place chez eux, dans une famille de sang royal.
L’odeur que je connaissais donc par cœur ne cessa de caresser mes narines, et vint même déranger mon ouïe, enfin, je l’avais encouragé à déranger mon ouïe je le reconnais un peu là. Mais peu importe, la robe rouge que je portais, non quand même, c’était une autre, une qui m’appartement depuis un certain nombre d’année et que je n’avais pas mis depuis longtemps, voire jamais. Cela faisait parti de ces anciennes robes que les femmes portaient dans les années 40, les femmes distinguées j’entends. J’avais pour une fois, l’élégance de ma mère, l’élégance d’une Raybrandt à défaut d’avoir son rang. « Je vis, est-ce un crime ? J’ai le droit de naviguer entre ici et là, vu que je n’ai plus de domicile je te rappelle ! Et cette robe ? Non, Dieu, j’ai une bienséance, une autre bien évidemment, qui date d’avant-guerre je crois. » Je restais sur le sol, il m’accompagnait et prit même place à mes côtés, j’en fus premièrement surprise. Puis, je laissais faire, je me relevais. « Va-t-elle bien ? Mère… » J’avais besoin de ses nouvelles, non pas celles que j’entendais tous les jours, celles qui venaient de son fils « Enfin, depuis que sa fille indigne à quitter le domicile… Peu importe. » Je le regardais, remarquant son ton et ses regards absents. « Comment vas-tu ? Tu as l’air ailleurs… »
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Sujet: Re: - je vais bien ne t'en fais pas ? [Livre I - Terminé] Jeu 11 Aoû - 17:35
Elle avait réagit comme à son habitude. Est-ce qu’il s’en réjouissait ? Probablement. L’unique personne ne changeant pas dans sa nouvelle vie. L’unique chose qui restait stable depuis cette célébration rendue cauchemardesque. Son esprit était ailleurs, loin de ce parc, tentant de déchiffrer toutes ces questions sans réponse. William Raybrandt souhaitait comprendre. Il aimerait savoir la raison pour la vie de cette femme inflammable. Pourquoi il fut attiré par celle-ci tout comme cette Laura Willoughby ? Était-ce un de ses pouvoirs ? Après tout, Augustus King en possédait lui-même plusieurs dont la moitié inconnus à William et fort probablement dévastateurs. Actuellement, les pensées du Prince tournaient autour de cette cause : tout provenait du Roi des Vampires.
* Si je faisais fausse route toutefois. Cela pourrait être quoi ? *
Un sourire frôla ses lèvres en songeant aux extraterrestres. Non vraiment William se dit-il intérieurement : trouves mieux que cette stupide théorie. Peu importe, étrangement, Morgane lui ramenait sa joie de vivre. La même robe ? Hahah ! Après tout, elle était une Raybrandt. Il n’avait, apparemment, pas jeté un coup d’œil assez observateur sur la robe de sa sœur la nuit fatidique. Un coup d’œil fatigué, un peu larmoyant par cette stupide allergie, se posta en Morgane. William détourna rapidement le regard dès que cette dernière enchaînait sur un autre sujet. Les bras du Shérif restaient braqués sur ses genoux reliés ensemble par ses mains. Les sinus recommencèrent à le picoter et il ferma les yeux évitant, ainsi, une autre crise. William ne désirait pas que sa chère sœur le prenne sur le fait. Oh ! Il ne passerait guère longtemps inconnu alors. Après les rires, vous allez avoir certainement … Probablement pas au final. Il n’y aurait que les rires. Elle serait trop heureuse de voir son frère malade. Alors que Morgane posait des questions sur leur mère, si cette dernière allait bien et blablabla, William ne put s’empêcher de repasser son bras droit sur ses yeux trop peu fier de ressentir les symptômes des virus de son enfance … Si lointaine.
- Oui, elle va très bien ne t’en fait pas.
Absolument bien dit, car Krystel semblait totalement bien aller. Elle avait toujours le contrôle et lui était à ses ordres : en fait, plutôt à ceux du Roi. Il soupira frustré d’être toujours derrière les grands pouvoirs gardés secrètement et honteux de sa voix actuelle rauque. Subitement, il éternua … Quelque chose jamais ressentit depuis ses années d’humanité encore. Penchant la tête, les dernières paroles de sa sœur avaient résonnées entre ses oreilles. Son nez lui chatouillait pour, une fois de plus, sa main droite passa sous ce dernier pour empêcher la démangeaison agaçante.
- Ça peut aller …
Dit-il toujours sur une voix rauque et non suave comme à son habitude. Il sourie d’une manière espiègle à Morgane pour, finalement, se coucher dans l’herbe recelant légèrement une humidité agréable. Son regard marron – rougis un peu – se tourna une fois de plus vers son interlocutrice et ses pensées désiraient oublier les tracas actuels pour aller vers la jeune femme.
- Et toi ? Tu n’as pas de domicile ? Tss … Je savais que tu ne survivrais pas sans moi.
Un rire rafraîchissant, vrai, mais surtout habituel sortit d’entre les lèvres de William. Certes, il ne put s’esclaffer plus longtemps par rapport à sa sœur qu’une toux – provenant encore de cette foutue ail – lui prit à la gorge. Le Vampire mit son poing droit devant sa bouche s’empêchant d’agir de cette manière ne se caractérisant pas de son rang. Il avait honte de sa personne.
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Sujet: Re: - je vais bien ne t'en fais pas ? [Livre I - Terminé] Dim 4 Sep - 21:05
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J’étais toujours fidèle à moi-même finalement, est ce que c’était ce que je voulais ? Peut être bien. Peut être pas, je ne savais pas exactement ce que je souhaitais c’était juste, je savais que mon comportement décevait mes proches, ou du moins ceux qui avaient une quelconque place dans mon cœur malgré les transformations, et pourtant, je ne me voyais pas vraiment devenir quelqu’un d’autre. A quoi bon ? A quoi bon, changer pour les autres, ne devaient-ils pas nous accepter comme nous étions ? Ca c’était le principe, dans la réalité ça ne se passait jamais comme ça, sinon on serait bien heureux et on vivrait dans le monde des Bisounours ou de Charlotte aux Fraises pour les jeunes d’aujourd’hui. Et encore, même Dora l’Exploratrice elle a des problèmes avec son copain singe hein. Il me parla de ma mère, toujours fidèle à elle-même, je ne jugeais même pas bon de répondre après tout quoi dire à ce propos, à part un « Cool. » Je ne voyais pas tant l’intérêt. Je restais silencieuse, ma mère me manquait. Oui elle me haissait mais sado comme j’étais, j’aimais ma mère et comme une gamine, elle me manquait. J’étais comme une petite enfant en fait, comme si je n’avais pas grandi. En même temps avec tout ce qui tournait autour de ma mère en ce moment, j’avais cru entendre un futur mariage entre elle et le roi ? Eh, beh. Elle n’avait pas choisi le moins riche non plus. Enfin, déjà que les Raybrandt. Bref, je savais parfaitement qu’il y avait beaucoup d’intérêt derrière ce mariage, tout comme entre Jana et William, j’étais persuadée que s’il avait été arrangé ce n’était pas pour la beauté du geste. Bien au contraire, je n’étais pas la dernière des je ne sais pas quoi. Et je n’étais pas née de la dernière pluie, j’en avais vu de la pluie, ME*DE je vis en Ecosse quand même.
« Toujours pas. En même temps… Bref, je me débrouille très bien seule, et mère ne souhaite pas me voir à la maison encore, donc j’attends. Je me débrouille bien, et puis… Enfin. Cesse de te moquer donc. Et toi avec Jana futur mariage d’après les rumeurs non ? »
Oui à défaut d’avoir un domicile j’avais encore tous les échos et puis j’étais toujours à l’affût dès que j’entendais mon nom de famille prononcé dans la bouche d’un journaliste ou sur un quotidien. On ne s’attaquait pas trop aux vampires, et généralement c’était moi qui faisais les interviews au nom de la royauté des vampires, donc je savais parfaitement des choses qui se tramaient autour de moi. Autour des vampires. Une vie priviliégée ? Non, je n’irais pas jusque là, franchement, j’aimais mon image. Enfin le fait de mentir me tuait mais, je le faisais en me taisant.
« Je me débrouille bien sans toi William. Si ce n’est m’enfoncer, tu ne m’as pas été d’une grande utilité face à mère depuis 800 ans, ah si, il parait que tu assurais ma protection ? C’est vrai, j’avais oublié. »
Dis-je avec un petit rictus à l’égard de mon frère. Oui, moi aussi j’avais du répondant.
« Et toi tu as attrapé une allergie au pollen ou quoi ? Ou alors le Bon Dieu a enfin pitié de moi et te punis en te faisant t’étouffer ? »
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Sujet: Re: - je vais bien ne t'en fais pas ? [Livre I - Terminé] Mar 6 Sep - 2:27
Il tâchait d’arrêter son malaise au plus vite. Sa chère sœur discutait sans, apparemment, porter une mince attention au problème de l’aîné. – Un an, mais cela comptait. Hrm, bon passons. – Dès que tout ceci fut calmé, William se détendit à nouveau laissant choir ses épaules dans l’herbe humide du parc, laissant tomber son torse et rejeter sa tête totalement vers l’arrière. Le ciel s’apercevait alors. Nombre de nuages, comme à l’habitude en Écosse, cachaient les étoiles. Il tentait de réfléchir, de songer uniquement en ce spectacle l’émerveillant … Ou pas. Bon, il fallait savoir se distraire pour oublier un tracas, un souci de la vie. Il n’avait jamais ressentit autant de douleur en l’intérieur de son nez depuis … Depuis fort longtemps. William ne savait plus même comment s’y prendre pour en découdre. Enfin oui, mais il ne se tenait pas prêt à le faire n’en ayant jamais besoin. Un Vampire n’était jamais malade soit un net avantage … Jusqu’à maintenant.
- Pff …
Il avait soupiré longuement face à la mention de son mariage par Morgane. Elle ne possédait aucun domicile fixe, vivait comme bon lui semblait. Tiens, n’était-ce pas avoir le contrôle sur sa vie ? William aurai tant aimé pourvoir l’exact même chose … Pouvoir être aux pieds de Krystel, mais en même temps avoir les prises de décisions. Peut-être était-il temps pour lui de s’émanciper. Non ! Pas de la manière dont les Humains voyaient la chose. William refuserait d’opter pour cette vie de dépravé qu’avait choisit Morgane … Mais quelle idiote pensait-il malgré que, au fond de son cœur, il avait pitié et aimerait lui venir en aide. Quel fier celui-là. Le Shérif aimerait que sa mère lui fasse plus confiance, lui donne plus de contrôle, plus de liberté. Il n’était plus un enfant. Il se sentait si coincé … À moins que ce soit le Roi. Argh ! Lui encore qui revenait hanter les pensées de William Raybrandt. Augustus King qui semblait bloquer toute la vie du Vampire de 800 ans. Roulant des yeux à la moquerie bien lancée par Morgane, notre cher Shérif rigola un peu. Wow ! Mais il la protégeait. C’était elle qui n’en faisait qu’à sa tête.
- Je t’ai toujours protégé et tu le sais. Et cela même avant que l’on devienne des Vamp …
Argh ! Ce foutu ail revenait lui chatouiller la gorge. Ramenant son poing devant la bouche, William ferma les yeux tentant de croire qu’il n’allait pas mourir stupidement en cette nuit empoisonné par une innocente gousse d’ail. Cela lui faisait un peu peur à l’évidence. Quand allait-il arrêter d’être malade ? Il ne riait pas se sentant surtout honteux face à Morgane qui s’empressait, évidemment, de tourner la situation en sa faveur. Arrêtant de tousser, il se leva sur les coudes observant au loin le lac calme et apaisant. Oui, Dieu semblait rire de lui actuellement, depuis deux semaines maintenant. Comme s’il avait fait une erreur … Absolument pas ! Dieu s’en prenait à ce Vampire uniquement pour l’agacer. Il n’avait rien fait voyons.
- Tss ! Tu en es fière n’est-ce pas ? Tu pourras dire à toute la population écossaise à ta prochaine convocation devant les journalistes que ton cher frère s’est intoxiqué à l’ail comme un innocent ! Et non, ce n’est pas du pollen voyons. On est immunisé contre ces trucs.
Soupirant une fois de plus, le ton de voix de William tenta de se faire sarcastique laissant paraître un léger rire entre ses dents. Il appelait à sa fierté d’éliminer la honte d’être faible au-devant de Morgane et de quiconque d’autre au passage. En même temps, un ressentait une légère colère, mais si peu engendrée par cette honte et la gêne entourant ce petit accro dans sa soirée auprès des conseillers municipaux. Justement, cela lui donnait une idée. Il se redressa un peu plus alors que ses mains étaient plantées dans l’herbe fraîche. Dans un petit air de connivence, une espièglerie, il ajouta à sa sœur :
- J’essayais de faire ouvrir La Pomme du Diable la nuit, car grâce à cette stupide nouvelle loi paranoïaque, je n’en ai plus le droit. Tu pourrais, peut-être, user de ta popularité pour convaincre ces idiots de conseillers municipaux d’acquiescer à ma demande. Non ? Tu ferais ça pour ton cher frère que tu adores ?
Un sourire laissant paraître une attitude attisant l’espièglerie, l’amusement suivit cette phrase dite sur un ton … Rauque. Oui, encore. Peut-être il y avait un traitement contre cette allergie. Certes, pour le moment, notre cher Shérif ne se sentait pas dépérir au point où il en aurait besoin. Il observait Morgane au sol toujours dans son sourire qui le fit s’exclamer un peu de rire. Il fut bien incapable de se retenir attendant impatiemment la réaction probablement amusante. Oh ! Sale grand frère.
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Sujet: Re: - je vais bien ne t'en fais pas ? [Livre I - Terminé] Sam 24 Sep - 23:11
Soupir, si souvent entendu. Je n’y faisais même plus attention finalement. Pourquoi faire ? A quoi bon ? J’étais ce que j’étais, il ne réagissait que par ces soupirs, ou alors juste par des petites mimiques ou remarque qui me m’étais hors de moi quand j’étais « plus jeune ». Enfin plus jeune, tout est relatif, je parle bien évidemment en terme d’âge vampirique, parce que je restais figée à mes 23 ans désormais. J’avais l’impression d’avoir l’air d’une jeune femme à peine sortie de l’adolescence, alors qu’au Moyen-âge là où nous étions avec William, 23 ans était déjà un âge avancé, j’étais déjà mariée et mère. Et sans étude pourtant. Les différentes évolutions sont bizarres, je m’y étais fait, mais de voir l’évolution rien que de voir le statut de la femme parce que c’était la chose qui m’avait le plus marqué, j’avais vu des évolutions hallucinantes, même si tout n’était pas encore acquis dans certains pays. Mais aussi, la violence des hommes en général, les guerres, avant on se battait avec des épées, désormais on pose des bombes pour faire un maximum de morts pour des questions… En fait, je n’y comprenais pas moi-même comment la pensée d’un homme pouvait ainsi évoluer. Certaines évolutions étaient certes très acceptables, d’autres me laissaient hors de moi, certaines avancées techniques comme par exemple la bombe A avaient-ils pensé aux dégâts et dommages au-delà des morts ? Je ne pense pas…
« Oui… C’est vrai, mais ça ne t’a jamais empêché de me dénigrer devant mère. »
Comment ça j’étais rancunière ? J’avais dit ça en pleine quinte de toux de sa part. Ca en devenait presque agaçant. De se faire couper comme ça. Bref, oui, j’étais un peu rancunière, pour le comportement de mon frère à mon égard, oui il m’avait certes protégé, mais d’un autre côté il avait toujours été là pour souligner mon attrait pour les humains, plus fasciné par leur vie que par leur sang. Non je n’étais pas comme eux, mais j’avais tellement envie de me considérer comme eux l’espace d’un instant, c’était pour ça que je me reniais d’être une vampire et que je mentais si bien aux télévisions… A propos de ma volonté de voir nos relations changées, parce que je le souhaitais tellement. Malheureusement, il y avait tant de différences, que ce n’était pas réalisable, du côté vampire, ils voudront toujours leur sang, du côté humain, la plupart auront toujours cette peur au fond… Et non, il n’était pas imaginable que l’on vive de manière pacifique entre nous.
« Dieu merci qu’on est immunisé. Te ridiculiser devant toute la presse écossaise, ce serait une idée oui… Tiens à réfléchir. »
Dis-je de manière un peu songeuse. Non, je n’en serais pas capable je pense, dire à la presse, mon frère s’est fait empoisonner par un inconnu par de l’ail. Félicitation à l’imbécile au passage, et puis merci de votre écoute à chacun. Non ce n’était pas mon genre, et puis ce n’était pas ma mission, je n’avais pas pour habitude d’abuser de mon statut que m’attribuait celui de l’image et donc la représentation de mes frères et sœurs devant les médias britanniques. Même si je reconnaissais que c’était une idée plutôt plaisante dans le genre.
« Je tenterai de jouer dessus. Je pense tenter quelque chose, j’irai voir la maire, après tout, elle m’apprécie à ce que j’ai pu comprendre, je peux jouer dessus. Si tu juges bon de cesser de te moquer de moi. Mais pourquoi vouloir fermer la Pomme du Diable, c’est le « meilleur » endroit pour que vampire et humain se retrouvent et qu’il y ait un peu de mêlé, même si j’avouerai que c’est peu… bref, un club quoi. Sinon, comment vois-tu le futur mariage de mère avec notre Roi ? »
Alimentons la discussion… Alimentons.
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Sujet: Re: - je vais bien ne t'en fais pas ? [Livre I - Terminé] Mer 28 Sep - 3:00
Oui, notre cher Vampire avait prit le sarcasme de sa sœur en rigolant. Un rire franc qui dut se répercuter de l’autre côté de la rive. Déjà, il s’était retenu de faire éclater sa joie. Les paroles, dites sur cet air songeur en prime, ne purent éviter plus longtemps le rire en William. Et oh ! Miracle ! Il ne s’étouffa pas. Ok, peut-être avait-il eu la voix rauque par la suite. Certes, ce fut un bonheur de ne pas se sentir malade à nouveau. Uniquement pour ressentir ce confort à nouveau, William étendit ses jambes les croisant légèrement. Il descendit le plus possible ses bras pour recouvrir ses mains de l’herbe. Cette herbe humide, fraîche, un peu piquante pour la peau … Tout ceci était un délice pour le Vampire. Il ressentait toutes ces choses. Il était calme, joyeux. Enfin, ses soucis semblaient rejoindre d’autres lieux pour le retrouver malheureusement plus tard.
Toutefois, on croirait certainement en la volonté de William Raybrandt de revoir ses soucis. Oui, pour les changer en idées, en volonté. Le Shérif ferait de ses problèmes des solutions pour alimenter sa vie. Morgane pouvait avoir du bien. Encore une fois, on vous annonce qu’il était bien trop fier pour lui en dire quoi que ce soit. Il avait seulement tourné un peu la tête vers la jeune femme écoutant à moitié éveillé, à moitié volontaire à écouter … Ok, c’était intéressant. Ainsi, William tourna totalement la tête laissant néanmoins son corps dans la même position.
- Pff … Tu n’es pas juste. Je sais très bien que tu ne peux pas te passer de moi. Tu vois … Tu ne t’es même pas trouvé de logis. Avoue-le. Fais-le s’il te plaît. Si j’arrête de t’agacer, tu t’ennuieras crois-moi.
William savait qu’il ne pourrait pas éviter la dernière partie des paroles de sa sœur. Celle mettant en scène le mariage royal. Il avait soupiré, certes, retrouvé son sarcasme habituel avec ce petit air espiègle alimentant le charme, la joie retrouvée dans ses yeux marron. Un sourire en coin pointait sur ses lèvres. Morgane Raybrandt, tu ne peux rien me refuser. Oh non ! Il n’utiliserait pas son pouvoir de Shérif sur sa sœur. Il n’y avait rien d’amusant là-dedans. Avec elle, il fallait la distraction, le repos pour William. Point final. Soudainement, toutefois, il soupira … Il savait parfaitement que sa sœur désirait une réponse quant au mariage royal. Pff ! Un autre soupir qui le fit observer à nouveau vers la rivière. Une légère brise fouetta son visage.
- On va avoir un nouveau père en tout cas. C’est ce que ce mariage me dit à moi.
On aurait put certainement croire que le ton de voix du Vampire aurait été déprimé, monotone. Il n’en était rien. Ce ton gardait sa voix grave, de ténor habituelle. Sa suavité restait présente sans laisser apparaître une seule émotion. Toutefois, en l’intérieur de son esprit, de ses yeux – seul miroir de son âme – une confusion sentimentale et de raison régnait. William refusait de discuter de ses sentiments et émotions avec quiconque et surtout avec sa sœur. Elle ne comprenait rien de toute manière … Elle ne comprenait pas le cœur de son frère. À quoi bon expliquer si l’incompréhension, mais surtout le dégoût régnait. Pff !
- Je vais peut-être devenir le Maître du Manoir à la suite du mariage. Possible que … Si tu es gentille avec moi jusqu’au mariage, je suis généreux et … Bien, te laisses revenir vivre chez nous. Si, bien sûr, tu arrêtes de traiter mon bar de club et si tu es toute aussi généreuse.
Oui, à chaque moment faible, honteux passant par son esprit, William reprenait avec sa fierté. Son petit sourire en coin laissant passer la menace précédente de sa sœur … Que si elle l’aidait avec la «Pomme du Diable», il lui ferait cette faveur. William observait machinalement l’herbe à ses pieds. Toutefois, il avait du mal à ne pas rire. Un sourire en coin se faisait, par à coup, voir.
Difficile à savoir si William Raybrandt aurait permit à Morgane de revenir vivre au manoir sans ce petit jeu. Oui ? Peut-être. Après tout, ceci n’était qu’un jeu.
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Sujet: Re: - je vais bien ne t'en fais pas ? [Livre I - Terminé] Ven 7 Oct - 21:54
Le sarcasme prit sous forme de rire de la part de mon frère, je prenais presque ça comme un compliment, je ne me souhaitais pas être méchante par mes pics, mais plutôt… Ouais en fait, lui envoyer des pics de temps à autre ça ne faisait pas mal, au contraire, ça me soulageait et m’amusait, je me fus même surprise à sourire à l’égard de ce petit rire raisonnant à l’intérieur du parc. Réveillons les morts à ce rythme bientôt. Ce n’était même pas étonnant qu’ils nous écoutent d’une oreille sourde du fond de leur tombe. Le cimetière ne devait pas se trouver très loin à y penser, mais le rire cristallant des vampires savait se faire raisonnant à plusieurs kilomètres, nous étions à la fois connu pour notre discrétion, mais également et sinon ça ne saurait pas drôle pour nos sens sur-développé et nos voix pouvaient parfois porté. Comme des raisonnements au sein d’une forêt, un écho, du moins c’est ce que je continuais à m’imaginer depuis pas loin de dix minutes allongée sur mon herbe écoutant les gémissements de mon frère avec ces fichus quintes, oh tiens, ça faisait un moment que je ne les avais pas entendues… Aurait-elle eu la bonne idée de cesser ?
« Depuis 800 ans, je te rapelles qu’on a jamais cessé de s’occuper de moi, regardes ces étudiants novices qui arrivent en ville, eux aussi ils ont du mal à se débrouiller seuls dans cette grande ville n’est ce pas ? M’ennuyer ? Oh et bah… Peut être un peu je dois reconnaitre que ta présence me distrait, même si elle m’agace le plus souvent. »
Compliment qui se transforme en remarque, mais croyez vous réellement que j’allais tout aller en bon train. Bien sur que non ! Il m’était déjà difficile de supporter le fait de me débrouiller à me loger chaque soir, si en plus, j’entendais sans cesse les remarques de mon frère à mon égard, et ma si faible façon de vivre. Oui bah c’est sur je passe du manoir à la rue, il est clair que ce n’était pas le même mode de vie, bien au contraire. Il me faut un temps pour m’habituer, et jusqu’à présent j’avais réussi après tout, je n’en étais pas encore brulée au soleil. Conclusion mission réussie, on ne pouvait pas me qualifier de trop imbécile pour ne pas savoir me débrouiller seule. Victoire, c’était fait !
« Un nouveau père, j’avais presque oublié ce mot. Et quel père d’ailleurs, mère ne les choisit pas mal…»
Je n’avais jamais eu réellement de père, mon père disons que celui qui s’était cru l’être, était mort quand j’étais juste âgée de 5 ans, et mon père biologique n’avait pas eu vraiment vent de mon existence, ce n’était pas le genre de choses qui se disaient. Mais dans sa voix, je percevais sa déception, oui je le savais qu’il aurait préféré être à la place de notre roi. Il désirait ma mère plus que tout, je prenais ça pour un complexe d’Oedipe qui commençait un peu à voir le temps long, mais à quoi bon. Je m’étais habituée à cette situation oh combien malsaine au sein de notre famille, le fils qui est l’amant de votre mère, et vous au milieu. J’ai souvent rêvé de mieux, je dois reconnaitre.
« Je rend à ton bar son ouverture. Et tu me redonnes un logis, dans la supposition que mère te laisse bien évidemment devenir maitre du manoir. Quelles sont les autres conditions ? Cela me semble un peu trop facile venant de ta part vois-tu ? »
Aucun confiance à mon frère, aucune !
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Sujet: Re: - je vais bien ne t'en fais pas ? [Livre I - Terminé] Dim 9 Oct - 0:10
Ah ! Il le savait parfaitement. Elle s’ennuyait de lui. Cette phrase résonnait en son esprit encore et encore laissant partir vers l’horizon lointain le sujet sur ce nouveau père. William n’avait pas réellement envie qu’Augustus King devienne son père. Étrangement, il savait pertinemment que ce dernier serait toujours sur ses talons ne le laissant nullement réfléchir, rêvasser tranquillement. Déjà, William croyait que le Roi devait être paranoïaque quant à tous ces secrets biens gardés … Sa mère semblait même avoir eu l’obligation de ne rien dire. Le Shérif de Glasgow détestait affreusement cette vie où il restait indéniablement en arrière. Puis, pourquoi Augutus King se méfierait de lui ? Jamais William ne tenterait quelque chose contre ce dernier … Parfois, au fin fond de son cœur, sa rage d’amour, sa soif de pouvoir et de liberté semblaient être assez puissante pour agir de la sorte. Certes, passons ce sujet. Comme on vous l’indiqua précédemment, William ne désirait pas en faire mention ni même en parler ni même y penser. Il préférait bien mieux le sourire surgissant au niveau de ses lèvres à Morgane s’ennuyant de lui … Pas de logis, elle s’ennuie malgré qu’il l’agace plus.
Oh ! Faux pensa-t-il. Elle l’aimait son cher frère ou était-ce plutôt William adorant sa petite sœur chérie et ne désirant point la voir partir. Peut-être, par fierté, notre cher homme bien-aimé, ne voulait pas voir disparaître Morgane, ne disait rien de la sorte. En fait, il ne désirait probablement pas voir disparaître tout le monde régnant autour de sa personne. Jamais, cet homme vécu seul au monde. Il vivrait affreusement dans l’insécurité la plus totale si jamais il devrait avoir à vaincre quelque chose seul. Il ne saurait pas comment s’y prendre. Il riait ne sachant nullement pour son «petit problème», mais on songeait en une certaine amitié très cachée pour sa sœur cadette.
- Oh ! Morgane. Je n’ai aucune autre condition. Pourquoi tu n’as pas confiance en moi ? Le manoir va être triste seulement à deux et la féminité Raybrandt me manquera énormément. Puis, je sais que tu as peur sans moi pour te protéger. Enfin …
Il soupira, un sourire en coin perça sa joue droite à l’encontre de Morgane. Oui, tout ceci sembla être dit sur un ton neutre, espiègle et agaçant comme l’habitude de William le laissait entendre. Aucunement, sa fierté masculine ne le laisserait énoncer le besoin d’avoir des gens autour de lui … Pour le protéger bien au contraire de ses paroles énoncées. Il fut un peu mal à l’aise aussi, mais comme on vous annonça son ironie cacha tout. Soudainement, allant enfin mieux selon lui, William se leva et laissa tomber sa veste tout comme sa cravate rouge vin et sa chemise noire où il fut assis. En somme, notre beau spécimen se retrouvait torse nu au devant de toute femme pouvant l’apercevoir … Oh, aguicheur.
Il rigola sans pouvoir s’en empêcher aux conséquences de son geste sur Morgane le cœur de pierre à l’égard de son frère. Son regard toisa celui de sa sœur pendant que les pas du Shérif reculèrent jusqu’à la rivière coulant derrière lui de son flot agréable à l’ouïe, de ce vent survolant délicieusement la peau musclée de son torse. Il sentait le bord de la rivière derrière les talons et un seul regard, le Vampire sut y être. Un sourire puis, sa voix de ténor s’éleva une fois de plus envers Morgane.
- Tu n’as même pas peur pour ton frère qui t'agace lorsque je fais ça ?
Ainsi, William Raybrandt s’élança se laissant tomber sur le dos dans la rivière passant en Kelvingrove Park. La sensation fut extravagante, l’adrénaline s’empara de son corps en entier. Enfin, il se sentit libre ce soir. Cette soirée allait, enfin, devenir intéressante. William resta plusieurs secondes, environ trente, sous l’eau à observer la surface qui miroitait au clair de lune. Enfin, il se poussa à l’aide de ses jambes pour remonter à la surface tranchant l’eau de son corps.
- Tu devrais essayer cela ! C’est génial !
Dit-il un peu pour lui-même toujours sur l’adrénaline. L’eau dégoulinait partout autour du corps de William qui lui défiait sa chère sœur d’en faire autant.
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Sujet: Re: - je vais bien ne t'en fais pas ? [Livre I - Terminé] Dim 23 Oct - 20:37
L’ennui de mon frère ? La grande blague. Bon d’accord nos disputes quotidiennes me manquaient ce rapport de force que nous exercions l’un sur l’autre. En fait, les disputes fraternelles qui duraient depuis quelque chose comme huit siècles même quand nous étions enfants, même si ce n’était pas la même relation. Disons que je m’étais grandement rapprochée de mon frère jusque mon mariage, il était mon seul protecteur quand ma mère était décédée. Enfin, ce que je la croyais décédée, j’étais jeune bien que mon frère ne mit guère beaucoup de temps à me trouver un mari adéquat, duc de Bedford qui partagea ma vie et me donna mon fils, mon bébé enfin je lui donnais un enfant plus exactement. Oui, jusque preuve du contraire c’était pas lui qui avait souffert pendant près de 20heures dans sa chambre, pour lui donner naissance. Je vous jure que les techniques se sont nettement améliorées depuis que j’avais accouché quelque chose de fou, et heureusement pour vous, parce que souffrir comme on souffre quand on a un sacré manitou qui vous accouche, bah c’est pas marrant et ça vous rend stérile au moins pour les dix prochaines années. Enfin. Sauf que ce n’était pas dans la culture de n’avoir qu’un enfant, à croire qu’on était des mères porteuses, ouais je crois qu’on était ça en fait.
Il me provoqua l’espace d’un instant me demandant si j’avais peur quand il sautait dans la rivière, la blague, nous étions immortels, la seule chose qui nous faisait peur c’était les chasseurs, et ceux qui connaissaient nos faiblesses, l’eau n’était pas dans ses ennemis, au contraire, son flot calme et parfois impétueux ne nous rendait en aucun cas vulnérable, il faisait nuit noir, peu de chance qu’à cette heure là quelqu’un passe, William et moi nous ne craignons absolument rien, je regardais le ciel, puis soupirais, pour montrer l’exaspération que mon frère me procurait, je me mis sur le bord, il était tombé dans les profondeurs même si une rivière n’était jamais vraiment profonde. Il avait laissé l’ensemble de ses affaires sur le sol là au même endroit où il était assis. Je souriais.
« La seule peur que j’ai, ce n’est certainement pas de te voir mort dans les profondeurs de Kelvingrove, enfin dans sa rivière tout du moins, c’est comme si tu disais que tu craignais la mort. »
Même bêtise, nous mourir ? Oui bien sûr, on avait autant de chance mourir ici qu’un éphémère de vivre plus que quelques heures, je m’avançais alors vers la rivière me relevant, je n’enlevais que les chaussures, mes talons hauts, que je laissais près des affaires de mon frère, sa voix s’élevait jusque moi, je pris un peu d’élan et sautait avec élégance dans cette rivière autour de nous. Je touchais alors la profondeur, j’y restais quelques secondes, ressentant je pense également cette sensation de légèreté, la vie à l’eau avait un tout autre goût, pas la même ambiance. Je repoussais l’eau et remontai à la surface immédiatement en souriant et en repoussant mes cheveux blonds en arrière. Je pense que le fait que ma peau soit aussi froide que le marbre, me préservait de la fraicheur de l’eau, surement je pense, ce n’était pas la seule chose de quoi elle me préservait :
« Tu n’avais pas tord, cette sensation de légèreté est terriblement agréable. »
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Sujet: Re: - je vais bien ne t'en fais pas ? [Livre I - Terminé] Lun 7 Nov - 3:26
Craindre la mort ? Bien en fait, ce serait une question à creuser concernant William Raybrandt. Effectivement, croyez-vous que le prince tout puissant du royaume vampirique craignait de voir cette magnifique vie partir en fumée, disparaître où son esprit ne serait plus rien. Peur de l’inconnu … La mort était le plus grand de tous. Il avait tiqué légèrement à ce dernier mot prononcé par Morgane. Comme si cette simple phrase innocente ne l’était réellement pas le concernant. William observa sa sœur descendre sous l’eau sans alimenter de grands mouvements toujours sur le choc nous pourrions penser. Le choc de se demander : mais pourquoi cette possibilité lui faisait peur ? Aucune idée. Après tout, malgré que Vampire, il avait été humain. Enfin, tous possédait une peur peu importe laquelle. Oui, notre cher William paraissait fier et même en ses pensées il éliminait ses peurs comme un moustique prit dans une toile d’araignée. Toutefois, le fait qu’il semblait stupéfié comme un idiot pendant les quinze prochaines secondes environ signifiait que quelque chose le tracassait.
Évidemment, notre fier Vampire s’empressa de se mouvoir pour éviter les remarques désobligeantes de sa chère sœur si elle le voyait dans cet état. Ainsi, ayant oublié d’enlever ses chaussures et chaussettes, il s’empressa de le faire sur le bord de la rivière … Puis, à l’instant même où Morgane sembla aussi apprécier ce bain nocturne, il enleva totalement le reste de ses vêtements les lançant sur la pile déjà faite non loin de là. On était entre frère et sœur non et puis, les Vampires n’avaient pas réellement la même pudeur qu’un humain … Déjà qu’ils croquent leurs proies sur le corps. Nu, on remarqua la force que William tentait de laisser paraître à chaque entraînement au commencement d’une nouvelle nuit. Parfois, il soulevait des haltères dignes des Vampires … Oui, mais il désirait être fort pour pouvoir se sentir bien protéger ses proches. Il se jeta à nouveau dans l’eau faisant quelques brasses agréablement dans cette eau fraîche. Ayant dégusté préalablement, William ressentait un peu plus le froid de cette nuit. Toutefois, que c’était bon : cela vous attaquait le corps, mais vous aviez aussi cette impression de vivre. D’être bien vivant pouvant produire moult choses dans un avenir proche ou lointain. Rigolant, il sembla avoir oublié sa «petite peur» et remonta à la surface l’eau ruisselant sur son corps de rêve.
- Tu sais, le meilleur de me nourrir de véritable sang est de ressentir parfaitement les choses après comme la sensation de froid qui me perce la peau en ce moment. Tu devrais essayer, c’est encore meilleur.
Ok, cher William. En plus, les bras le long de la berge, il semblait prendre un malin plaisir à agacer, taquiner voir tenter de raisonner une fois de plus sa sœur. Pourquoi ne pouvait-il ne pas arrêter une seule seconde ? Un sourire en coin surgit puis, un sourire plus chaleureux et une légère exclamation de rire. Bien, on vous l’annonçait préalablement : William aimait sa petite sœur chérie. S’il la détesterait, l’ignorance primerait d’abord à son encontre. Oh combien il adorait la voir en colère. Taquin une fois de plus, rare étaient les gens pouvant lui faire peur deux minutes plus tôt et s’en sortir uniquement avec cela, le cher frère aspergea Morgane d’eau en mouvant sa jambe gauche en la direction de la Vampire. Subitement, un son se fit entendre encore loin, mais son ouïe vampirique était très fine.
- Oh ! Nous allons avoir de la visite je crois. Morgane : qu’est-ce que tu penses que le gardien du parc dira s’il nous voit dans la rivière et complètement nus ?
Sans paraître nerveux ni rien de cela, William énonça même cette question entre la neutralité et une envie forte de rire. Oh ! À la première page du journal demain matin : «Les enfants Raybrandt nus dans la rivière Kelvingrove». À cette pensée, William ne put pas retenir un grand rire qui dut peut-être intriguer Morgane quant à la bonne santé mentale de son frère. Oh ! Mais être rebelle parfois, cela avait du bon. Qu’est-ce que dirait Augustus King voir Krystel ? Hm … Parfois, William commençait à croire qu’il n’y aurait que cela pour paraître puissant aux yeux de sa mère : prendre des initiatives.
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Sujet: Re: - je vais bien ne t'en fais pas ? [Livre I - Terminé] Ven 2 Déc - 19:26
Et on retournait le couteau dans la plaie, je me mettais en mode planche pour regarder la lune plus haut, cherchant quelque chose à lui répondre. Le sang humain était meilleur que le sang synthétique, sans blague, pour tous ces buveurs de sang, ok j’en faisais partie, ou plus exactement j’en avais fait partie. Aujourd’hui grâce au japonais, nous pouvions vivre parmi les humains sans pour autant qu’ils en deviennent notre chasse, notre nourriture, la chose dont on avait besoin pour se nourrir. J’avais tellement été sincère je pense au moment où j’avais fait mon annonce à cette animatrice, en 2007, que j’en avais convaincu beaucoup, ces drôles de gothiques fan de notre espèce, des gens qui ne savaient pas trop mais qui n’avaient pas peur de nous, mais il y avait aussi des ennemis, tous ces membres de l’Eglise qui ne voulait pas de nous, ces créatures de Satan que nous fumes, que nous sommes, et que nous serons jamais. Etre maudit, à jamais, et damné, condamné à vivre sur la Terre sans le soleil. Sans rien, qui brillait, juste la lune c’était désormais le seul astre dont je profitais désormais, le soleil me manquait je ne savais même pas ce que ça faisait que de profiter de ses rayons. C’était quelque chose d’anodin quand on pouvait y vivre le jour, quand on ne pouvait plus en profiter, ça devenait un genre de rêve intouchable.
Mon frère retira alors l’ensemble de ses vêtements et pour se retrouver nu devant moi, son corps, je le connaissais fort, et je n’avais alors aucune gêne, non la pudeur chez les vampires ça ne nous connaissait pas, mais alors pas du tout. Aussi, je ne levai pas les yeux au ciel, je les baissais plutôt, sur mon frère, et je remettais alors d’une certaine position debout, mes longs cheveux blonds alors reposé sur l’eau, brillant avec la lune. J’étais une jolie vampire, j’étais belle, je le savais, mais je n’étais pas aussi fière que mon frère, mais je savais quand même ma beauté physique, j’avais quand même hérité de quelques traits de mon père, mais encore de ma mère, aussi différente que j’étais de mon frère, nous savions que nous étions frères et sœurs, par le lien qui nous reliait à notre mère finalement :
« A quoi bon tu me ressembles à chaque fois ? Mère t’en a encore donné la mission ou alors est-ce une quête personnelle pour ne plus avoir honte de moi ? »
Je ris à ses dernières paroles, si le gardien venait il ne serait pas déçu, nous pourrions très vite le maitriser et très vite lui faire oublier, juste avec l’hypnose, c’était quelque chose de très simple et pourtant dont je n’avais pas toujours la force de faire. Pour garder mon honneur aux yeux de mon frère j’en étais bien capable finalement. Je n’en savais trop rien, peut être bien.
« Il suffit de lui faire comprendre de nous oublier, n’y penses tu pas ? A quoi bon le craindre ? »
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Sujet: Re: - je vais bien ne t'en fais pas ? [Livre I - Terminé] Sam 3 Déc - 5:15
- Ce n’est pas une mission de mère, mais bien une simple coïncidence si je t’ai trouvé ici. Puis, tu vas me faire cette faveur pour mon bar non ?
Oui, après avoir soupiré par le fait tête de mule de Morgane, William arbora un large sourire alimentant son espièglerie dans ses yeux marron si charmeurs. Oh ! Morgane ne pourrait pas lui résister … Ou si ? Bah, il se trouvait Sheriff et elle non : il possédait donc un avantage sur sa chère sœur. Elle lui devait allégeance et soumission. Morgane devait respecter ce qu’il disait. Certes, ce qui était véritablement sérieux et ceci se le trouvait. Jamais notre cher William ne rigolerait en ce qui concerne son entreprise. Jamais il ne rirait sur une possibilité d’enrichir la noble famille Raybrandt. De l’eau jusqu’à la taille, le jeune homme se reposait tête penchée vers l’arrière la rigolade encore très présente quant à sa blague sur le gardien puis, les dires biens logiques de sa sœur … Sa sœur qu’il observait du coin de l’œil.
Elle ne le faisait plus vers la lune, mais bien en sa propre direction. Morgane avait vraiment les cheveux blonds ce qui alimentait les dires de sa mère des mois précédemment. Oui, lorsque Krystel Raybrandt leur avouèrent qu'ils n'étaient pas frère et sœur, mais plutôt demi-frère et demi-sœur. Oui, car selon la biologie il fallait deux gênes blond pour former un gêne récessif de cette couleur et Krystel possédait les siens noirs soit un autre gène récessif … Bon, William au cœur de pierre devrait arrêter de raisonner scientifique et laisser ses émotions s’emparer un peu plus de lui. Laisser son cœur diriger un peu … Peine perdue apparemment.
- Oh. Il approche.
Chuchota-il à Morgane un sourire en coin pointant une fois de plus sur son beau visage. Le jeune homme tenta de ne point rigoler. Il avait sa petite idée là : oui, une idée venait de germer dans l’esprit rusé de notre Vampire. Son ouïe vampirique lui fit comprendre que l’humain devait mesurer un bon six pieds voir plus et posséder une meilleure carrure par rapport à la sienne. Haussant machinalement les épaules, William savait parfaitement et fièrement maîtriser cette chose.
- Heh ! Que faites - …
Oups, l’homme aux vêtements de gardien ne put faire un geste de plus. Effectivement, en moins de temps qu’il avait fallut pour le dire, William Raybrandt se trouvait maintenant derrière ce dernier serrant le cou entre son bras droit. Il se trouvait totalement nu, mais rien ne l’agaçait. L’homme se débattit un peu, ayant peur manifestement, mais c’était vraisemblablement peine perdue contre un Vampire plutôt âgé de surcroît. Puis, plus il se débattait et respirait la peur et plus William adorait cela s'excitant toujours plus. L'homme tenta d’aller chercher son pistolet d’une main tremblante. Malheureusement pour lui, William s’en aperçut bien vite. Il repoussa, à une vitesse effroyable, le bras de son membre libre et s’empara de l’arme.
- Oh non, pas de ça avec moi mon cher. Mais … Oh ! Je crois que vous seriez du pour faire une petite sieste … Vous semblez si éreinté.
Dit-il sur le ton de l’ironie. Puis, appuyant derrière le cou – endroit précis pour faire tomber les gens inconscients – William observa le pauvre gardien s’effondrer au sol comme une masse. Un sourire sadique se fit à son visage. Maintenant, il ressentait la faim. Oh ! Un simple petit encas. Ils guériraient la morsure, feraient oublier tout cela à cet homme et tout irait pour le mieux.
- Morgane, je vais te le laisser. Vas-y et sois forte pour une fois. Le sang chaud d’une victime est plus vivifiant et revigorant que ce stupide True Blood. C’est justement par ce True Blood que tu es faible et incapable d’hypnotiser une personne: je peux facilement le faire pour ma part. Cet homme ne se rappellera de rien donc dis à ton altruisme d'aller se ranger ...
Observant sur un regard de défi sa sœur; ces yeux semblaient aussi déterminés. Va Morgane et Krystel te récompensera enfin. Ne souhaites-tu pas être dans les bonnes grâces de maman ? Voyons, ma chérie je sais que tu le souhaites ardemment pensa-t-il tout ce temps. William s’accroupit finalement et laissa tomber le pistolet machinalement sur l’herbe. Cet ail l’avait fait perdre un peu de ses forces non ? Il avait droit à cet encas alors et cela avant Morgane : il était Sheriff et dirigeait ici. Ses bras amenèrent l’homme à lui et déboutonna sa chemise. On vit ces magnifiques crocs sortir et … Tout alla très vite, en un coup sec : le Vampire plongea son arme en le cou de l’humain. On entendit une certaine succion pour les deux prochaines secondes. Rien de plus, car William ne désirait pas tuer l’homme. Cela ne serait pas très bon pour le royaume des vampires. Relevant la tête tout en lâchant sa proie, il ajouta sur son ton toujours neutre, sans émotion :
- Ce n’est pas difficile et totalement naturel. Pourquoi aimes-tu tant éviter ta véritable nature Morgane ? Je ne comprends vraiment pas ...
Une petite marque entourée de sang se trouvait au cou de l’homme. Elle n’était pas profonde ni béante et donc guérirait vite. William enleva machinalement le sang autour de sa bouche avec ses doigts qu’il lécha ensuite. B + : pas le meilleur, mais bon tant pis pensa-t-il de manière comme si c’était tout à fait normal.
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Sujet: Re: - je vais bien ne t'en fais pas ? [Livre I - Terminé] Ven 9 Déc - 22:29
« Oui, je vais le faire, du moins ce que je peux. » J’avais fait une promesse, je la tiendrai, de plus, il était en plus d’être mon frère, le shérif de notre zone, et je lui devais respect. Pauvre de moi, vraiment parfois je me disais mais comment ma mère pouvait-elle m’imposer cette présence aussi forte de mon frère. Ce n’était pas comme si le supporter pendant 800 ans m’avait bien suffi, mais quand même. Au moins, remplissait-il bien ses fonctions de shérif était une chose, même si ses conduites étaient loin d’être orthodoxes souvent comme là. Jouer avec mes sentiments et ma propre faiblesse. Bon ok pour le coup, c’était un peu ma faute, si le gardien avait été hypnotisé, j’avais joyeusement suggéré l’idée, mais même sans ma suggestion, je savais parfaitement qu’il aurait été en mesure de le faire, sans même que j’eus besoin d’y penser. Bien au contraire, il était plutôt doué dans cet art délicat, art auquel j’étais trop faible pour m’y confronter, ou du moins, il était sur que le régime alimentaire du True Blood pouvait avoir quelques failles. Qu’importe, je respectais encore mes allégeances, et les choses que j’avais dit aux Ecossais ce soir de 2007. Bien que j’eusse été une des rares vampires qui croyait à mes propres propos. Vous allez dire, Dieu Merci. Oui, bah merci Satan ou le Diable peu m’importe son nom, notre père à tous, avait du bien me contrôler et me noyer en erreur, j’avais été d’une naiveté rare de croire que cela changerait quelque chose aux façons de vivre avec une bouteille de sang synthétique. Du moment que quelques humains fanatiques et bien content de nous avoir en tant que maitre demeuraient, alors ce ne serait en rien demain que les vampires cesseront de se nourrir de leur liquide chaud et de ce qui pouvait les faire vivre.
« Ce n’est pas parce que tu me le dis que je le ferai. Tu sais bien la seule personne qui pourrait me faire boire de son sang n’est pas présente et en rien je ne t’écouterai à propos de mon régime alimentaire. Peu m’importe qu’il te plaise ou non, le True Blood est devenu pour moi comme n’importe quel sang que j’ai pu gouter. Je m’y suis habituée, et c’est cela qui me permet de ne plus me servir des humains en tant que nourriture. Nourriture qui marche, as-tu déjà imaginé dans nos existences d’humain que nous fûmes, jamais je n’aurai pu croire me nourrir d’un être vivant. A quoi bon chercher à m’y forcer William, à quoi bon t’égosiller et t’énerver à ce point contre moi. Je serai faible, peu m’importe, je suis celle que je suis, et je reste un minimum fidèle à mes convictions. Seule mère pourrait me faire boire de ce sang, or elle n’est pas présente. »
Il enchaina ensuite sur ma nature :
« Mais William ! Tu ne comprends donc pas. Le True Blood n’a peut être pas tous les effets du sang d’un être humain, peu m’importe qu’il ne se rappelle plus, moi je m’en souviendrai comme tous les autres que j’ai pu saigner pour éviter la mort. Ne cherche pas à comprendre, tu ne peux pas, tu n’as pas tout comme moi, je crois que parfois, nous avons vraiment plus qu’un père qui diffère en fait. »
Pourquoi je ne leur ressemblais pas ? Pourquoi j’étais si différente au niveau caractère, au niveau force et au niveau volonté je n’en savais strictement rien, à croire que je n’avais rien hérité du côté Raybrandt mais tout du côté de mon géniteur, c’était peut être là le souci. Je restais stoïque, face à ce pauvre homme, non je ne bougerai pas, non je ne boirai certainement pas de son sang. Non, je restais de marbre face aux idées de mon frère que de me faire changer d’avis. Du moins pas ce soir.
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Sujet: Re: - je vais bien ne t'en fais pas ? [Livre I - Terminé] Sam 17 Déc - 5:46
- Morgane, qu’est-ce que je vais bien pouvoir faire de toi ?
Soupira notre cher Sheriff à nouveau sur ses deux pieds. La victime se trouvait au sol recroquevillée le visage en direction du jeune homme. Ce dernier terminait son festin à s’en lécher les doigts – William Raybrandt ne gaspillait jamais sa nourriture – alors que sa chère sœur lui fit le sermon des bons petits humains détenus par eux-mêmes avant pour ensuite parler du fort pouvoir de Krystel terminant par … Son altruisme. Évidemment, elle ne pouvait pas éviter de lui renvoyer au visage la véritable nature du Vampire. William fit un geste machinal tout en soupirant amenant ses épaules vers le bas. Son regard marron observait l’homme, sa proie, à ses pieds. Il hocha négativement de la tête.
- Je ne sais pas pour toi chère sœur, car nous sommes frère et sœur que tu le veuilles ou non … Peu importe, j’ai accepté cette vie que me donna mère. Pourquoi tu sembles tant t’ennuyer de ta vie humaine ? Pour ma part, la mienne était nulle ! …
Au début de sa tirade, les mots flottaient normalement avec le son de cette voix agréable comme toujours pour William. Certes, plus il déblatérait et plus une certaine frustration s’emparait de lui. Au final, il soupira farouchement ressentant en avoir trop dit. Détournant le regard de Morgane, il le porta de manière lasse vers l’autre rive de Kelvingrove. Il savait en avoir trop dit … Ouais, personne ne savait comment William détesta son ancienne vie, comment il aurait tant voulu la changer, y mettre un terme. Enfin, sa mère fut arrivée et lui donna ce cadeau. Pour elle, il ferait tout. Son cœur battait presque à nouveau même seulement par ces pensées agréables. Un frisson le parcourut : nu comme un ver et s’étant sustenté, le Prince pouvait plus facilement ressentir les mouvances du vent … Comme si ce dernier aimait participer à sa réflexion, à sa peur de s’être fait découvrir. Un bruissement dans les arbres de l’air laissait entrevoir un sombre moment même. Soupirant à nouveau, il laissa le pauvre gardien inconscient au sol qui ne pouvait aucunement être hypnotisé actuellement de toute manière, pour aller chercher ses vêtements non loin. Sans porter un regard à Morgane, William reprenait peu à peu contenance. Il ne lui restait plus que sa chemise à boutonner et … Un grognement humain se fit sentir.
- Oh ! Je crois qu’il se réveille !
Cette démonstration de joie fut aussi subite que l’inverse préalable. Quelque chose pouvant être surprenant même. Un sourire aux lèvres, le frère regarda sa sœur puis, l’homme. Dans des marmonnements incompréhensibles pour un humain, il semblait tenter de comprendre ce qui lui fut arrivé tout comme où il se situait. Ayant au moins oublié sa mélancolie, William se planta devant l’humain un genou en terre. Il parla d’une voix suave presque gentille, mais oh combien fausse tel le sourire sadique était présent.
- Tu es devant William Raybrandt Prince des Vampires mon cher. Ton sang est plutôt fade : tu sais. cela ? ...
L’homme eut un mouvement de recule, ses mains se plaquèrent au niveau de son cou, mais William s’excitait déjà et à nouveau de la peur engendrée. Il agrippa fortement et sans ménagement sa victime par la chemise et la tint devant sa sœur qui elle était toujours dans l’eau jusqu'à maintenant. L’homme reconnut évidemment Morgane Raybrandt et manqua de respirer comprenant que cet homme devait être son frère … Prince des Vampires … Il sentait sa fin proche.
- ... Je te présente Morgane Raybrandt. Oui, vous la connaissez et je suis certain que vous avez toujours eu un certain désir pour elle.
N’ayant pas le temps de froncer les sourcils ni rien, l’homme se retrouva la tête submergée d’eau en moins de temps qu’il ne fallait pour le dire. L’excitation montait en William … Il adorait s’amuser avec la nourriture quelque chose que sa mère ne lui permettait pas. Oh mais non, cet homme allait survivre. Il ne désobéirait jamais à Krystel Raybrandt voyons ni ne lui donnerait des problèmes. Après une quinzaine de secondes, William ressortit avec force brutalité l’homme de l’eau et le lâcha sur la berge tout en le laissant reprendre son souffle.
Son regard se porta alors sur Morgane. Un sourire taquin, mais innocent au visage. Oh ! Morgane, si je ne peux plus m’amuser pensait-il. Il n’avait rien provoqué non … Seulement un peu de sang et d’eau. Rien de bien dramatique. Sa vie humaine ne fut rien. Actuellement, sa vie valait tout … Même si la difficulté régnait à découvrir les problèmes du 1er mai, même s’il se sentait coincé … Il se sentait libre néanmoins dans une certaine mesure.
Spoiler:
Hrpg : Tu sais que tu peux faire faire des actions au Pnj hein. Genre le sauver des griffes de William. ]
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Sujet: Re: - je vais bien ne t'en fais pas ? [Livre I - Terminé] Lun 19 Déc - 18:09
Ah cette phrase que je connaissais si bien, ça faisait bien longtemps que je n’avais pas eu le plaisir de l’entendre. Et c’est pas pour autant qu’elle me manquait. Il se délectait sous mes yeux, j’essayais de détourner les yeux, n’y pense pas ma chère Morgane, ce n’est qu’un imbécile, tu peux ne pas succomber, tu en es capable. Oui, c’était tentant, vous savez, c’est dur de renier sa vraie nature comme était en train de me dire mon frère. Oui je n’étais pas digne d’être une Raybrandt parce que je ne veux pas être comme eux, ce n’était pas ce que j’avais voulu, en fait c’était juste ma personnalité. Puis, il se tourna vers moi, je l’écoutais jusqu’au bout. Il me demanda alors encore une fois ma vie humaine. Pourquoi je l’aimais ? Parce que quelque chose me manquait, j’avais été une mère, et j’avais aimé mon fils, et je savais que plus jamais je ne le serai. Et puis, en plus, j’avais l’impression d’avoir été contrainte. Quelque chose, avait été retiré, et quelque chose m’avait été contrainte :
« Je n’avais rien demandé, qu’est ce que tu veux ? Tu ne feras rien de moi, laisses moi de me débrouiller comme te l’a prié mère. C’est quoi ton souci ? A quoi bon vouloir me faire perdre le peu d’humanité qu’il me reste ? Tu as une volonté particulière ou alors juste une question de fierté parce que je te fais honte en tant que sœur ? Ose le dire, c’est ça n’est ce pas William ? Ce n’est pas parce que tu n’aimais pas ta vie, que je ne devais pas l’aimer. Et pourtant tu m’as contrainte à tout, tu m’as marié pour te débarrasser de moi dès la disparition de mère, tu m’as refilé tes enfants. Et je te suivais, parce que je t’aimais William, je t’aimais en tant que frère, c’est pour ça que j’acceptais tout. Et que ma vie me plaisait, j’aimais mon fils, j’aimais mon mari, je sais c’était le dernier des connards comme disent les jeunes aujourd’hui, ma vie me semblait parfaite. Et surtout j’avais l’impression qu’on était proche, où est passé cette complicité qu’on avait William où ?»
J’avais été tellement direct pour une fois, et sous le coup, je ne compris pas ce qu’il me dit en voyant l’homme s’agitait et mon frère se dirigeait vers lui. Il venait de reprendre ses esprits, mais ce n’était pas possible, je devais être maudite, c’était ça le truc. Sa frustration, était du, j’avais tout dit également, je venais de tout lui dire. Il avait beau être mon shérif , il était d’abord mon frère, et j’avais toujours été franche avec lui. Puis, il tourna l’homme vers moi. Qu’il m’aime ou non, qu’il m’admire ou non, peu m’importait ! Je ne voulais pas de son sang. Je vis mon frère submergeait sa tête dans l’eau, je l’attrapais alors en retirant mon frère, utilisant mon charme je le regardais avec ce regard que personne ne pouvait retirer à un vampire, seul avantage que nous avions finalement ce charme naturel.
« Je suis Morgane Raybrandt, vous savez parfaitement qui je suis, et je suis certaine que vous nous admirez moi et mon espèce en général. Je vous prie de partir, d’oublier tout ce que vous avez vu, allez rejoindre votre famille, vos proches ou vos amis, mon cher, et oubliez ce que vous avez vu. Rien ne vous a perturbé pendant cette promenade et ce tour de garde, l’heure est passée, PARTEZ »
L’homme prit d’une furie partit immédiatement en courant, je me tournais encore vers mon frère, avec un sourire de satisfaction :
« William, c’est fini ce jeu, tu me laisses vivre ma vie, et mon image de vampire, je ne veux pas de cette supériorité, les gens me connaissent, me désirent peut être mais je ne veux pas me nourrir d’eux, tu m’entends, ne joues plus à ce jeu ! Jamais. »
Je me rhabillais alors rapidement, en sortant de l’eau. Ne me préoccupant pas de mon frère.
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Sujet: Re: - je vais bien ne t'en fais pas ? [Livre I - Terminé] Mar 20 Déc - 4:11
Il l’avait regardé sans rien faire éloigner son jouet. Il l’avait observé utiliser un semblant d’hypnose. Ah ? Elle pouvait le faire ? Bien joué chère sœur pensa-t-il. Ils mettent quoi dans ce True Blood ou était-ce plutôt elle qui décida de mettre un terme à son régime. Il ressentait une fierté … Il sentait ne pas la perdre. Elle utilisait ses pouvoirs. Ok, pour faire fuir la proie qu’il avait lui-même attrapé. Peu importe, notre Sheriff s’en fichait. Il avait croisé les bras autour de son torse ne bougeant plus. Seuls son regard marron passait de ci de là. Tantôt observant Morgane expliquant la vie à ce gardien, tantôt regardant fuir comme un idiot l’humain. Il avait peut-être cette envie de rire. Sa vie n’allait pas très bien non ? Les dires de Morgane lui ramenèrent de plein fouet tout ce qui n’allait pas bien. Les problèmes avec l’ouverture de son commerce puis, ceux avec sa mère … Elle ne comprenait pas, ne comprendrait jamais ce à quoi il songeait : Krystel.
- Morgane … Tu dis n’importe quoi …
Penchant un peu la tête du côté droit, il soupira. William Raybrandt ne pouvait pas avouer le contraire au final aux dires de sa chère sœur. Quoiqu’elle aimait cette vie … Alors que lui, il l’a détestait. Ses enfants ? Haussant les épaules, William ne savait même pas comment prendre soin de bambins. C’étaient aux femmes à l’époque de le faire : quoi de plus normal alors que la sienne perdit la vie. Alors que lui était tombé dans une mélancolie sans fond. Il ne savait même plus quand ni comment ceci lui fut arrivé. Seule la solution restait : le Vampirisme.
Il voyait Morgane se rhabiller sans lui jeter un coup d’œil. Encore, il ne bougea pas un seul membre. Que ressentait notre cher Vampire ? Une pointe de culpabilité ? Oh mais, il devait être malade ! Appelez l’ambulance et vite ! Abaissant les épaules nonchalamment, il hocha négativement de la tête ne comprenant pas Morgane. Elle ne désirait réellement pas rester au Manoir. Avec sa propre famille ? Pourtant, il croyait …
- Morgane … La vie a changé. Je ne suis plus pathétique humain, mais un Vampire. Je ne suis plus l’imbécile que j’étais. Mais bon …
Il se mordit un peu la lèvre inférieure tout en observant sans pouvoir les en empêcher les mouvements donnés à son corps. Son ton de voix fut un soupçon de frustration accompagné d'incompréhension : de lui, d'elle. William avançait vers sa sœur. Après avoir lancé cette phrase qui déterminait décidemment que leur complicité ne serait jamais plus pareille et que, enfin, Morgane devait s’habituer à sa nouvelle vie, il fit d’autres pas. Dans un réflexe étranger à sa personne, il prit la jeune femme par la taille et l’approcha de son cœur comme en protecteur … Pour former une protection autour d’elle. Il tremblait ne comprenant pas réellement les émotions qui s’entrechoquaient en lui actuellement. Comme si sa volonté première était d’agacer Morgane … Mais non, en fait, il adorait sa famille. Jamais William ne pourrait vivre seul non ? On vous la déjà annoncé précédemment en plus. Il pencha le coup et resta comme ça ne tentant nullement de se souvenir du passé. Effectivement, lui vivait dans le présent et prépare son futur. Il enviait tant Jana de ne plus pouvoir se rappeler de son passé.
- Tu sais que j’aime ma famille. On est la famille Raybrandt Morgane et même si maman ne semble pas t’aimer, elle t’aime. Juste que l’on ne comprend pas pourquoi tu détestes tant ta véritable nature depuis l’invention du True Blood. J’ai peur pour toi …
Wow ! Prenez une caméra vidéo et filmez tout ceci ! Vite ! Cela n’apparaît pas souvent une faiblesse en ce qui concerne le Prince des Vampires. Notre cher William Raybrandt avec une culpabilité, démontrant ses réels sentiments pour sa sœur, pour sa famille. Ses bras musclés entourant la poitrine de Morgane, ses yeux fermés dans le creux du cou de la jeune femme, démontraient parfaitement bien la volonté du Prince de vivre entouré. Qu’il se sentirait si faible et perdu le contraire arriverait. Et voici cette faiblesse qui se montrait partiellement en cette nuit.
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Sujet: Re: - je vais bien ne t'en fais pas ? [Livre I - Terminé] Mar 20 Déc - 23:36
Il n’est pas facile d’avouer ses tords, oui j’utilisais l’hypnose dans certains cas, et notamment là. Je n’avais aucune envie qu’il reste, encore moins que je profite de lui, ce n’était pas le temps, l’heure ou quoi. Il était parti en courant, fuyant comme je lui avais demandé, et il devait oublier, en aucun cas se rappeler d’avoir vu les enfants de la reine Raybrandt, pour notre image, même si je pense qu’on aurait pu lui faire oublier, peu m’importe, je n’avais en rien l’envie de me nourrir de son sang. Il me dit que je disais n’importe quoi, je ne savais pas sur quoi ça portait, si c’était mon monologue à propos de lui, ou alors ma tirade pour faire fuir l’humain, je n’avais que peu faire, et je sortais de l’eau. Me rhabillant ne faisant plus attention à mon frère, peu m’importe ses soupirs de désespoirs, de mon comportement, oui, peut être en avait-il marre, mais je n’allais pas changer pour ses beaux yeux. Si j’étais prête à changer, ce n’était pas pour lui que je le ferai, ni pour ma mère, mais si le roi me le demandait officiellement peut être. Je n’avais juste pas leur force, j’avais juste encore de l’humanité contrairement à eux. J’avais juste l’envie de lui dire qu’il se taise, oui, voilà qu’il me laisse donc quelques minutes en paix, plutôt que de dire, d’insinuer ou je ne sais quoi, montrer que je ne disais que des bêtises. Non ce n’était pas vrai, tout ce que j’avais pu dire, avait un sens.
L’incompréhension et la frustration, qui me furent transmises quand il prit pour la seconde fois la parole, me rendit un peu perplexe, je ne savais plus trop comment réagir. L’imbécile qu’il était, oui, certes nous avions grandi mais au point de dire qu’il n’était plus un imbécile, je n’irai pas jusque là quand même. Il resterait quand même un idiot, en plus de ça, un idiot qui veut dicter ma vie, non mais oh, les temps ont changé les femmes ont désormais une autonomie de leur être, je n’étais plus sa sœur, un truc à s’occuper et à marier au plus vite pour ne plus avoir cette charge n’est ce pas ?
« Tu dis toi-même que les temps ont changé, alors pourquoi j’ai tant cette impression que l’on continue à vivre comme si nous n’avions pas évolué, comme si nous vivions encore au XIIIème parfois ? Certes nos modes de vie ont évolué, mais la mentalité, j’ai toujours l’impression d’être sous ta tutelle William. Ok, j’ai l’air d’une gamine adolescente de vingt trois ans, mais je me suis quand même pris, 806 ans depuis dans la tronche ! »
On ne pouvait pas me voir plus énerver, j’étais froide, glaciale, comme il m’arrivait très peu souvent de l’être, et pourtant ça ne l’empêcha pas de me prendre dans ses bras. D’un coup, je me sentis à nouveau redevenir cette petite fille que j’étais au treizième siècle. Petite fille qui avait été mariée jeune, sous la tutelle des hommes. Et pourtant, je savais que je n’avais pas pu m’en libérer, tout simplement parce que c’était comme ça que j’avais été élevée. Parce que c’était comme ça que ça devait se dérouler et non autrement. Quoique je voulais faire, rien n’y fera, je serai toujours la pupille de mon frère. Etait-il bon de le rejeter ? Non je ne pense pas alors je me laissais faire, et comme j’avais été habituée quand j’étais enfant à coller ma tête contre son torse et fermant les yeux. La protection qu’il m’offrait je n’avais pas le droit de la refuser. Oh non de non !
« Je suis désolée, c’est ma faute, j’ai l’impression de tant m’éloigner de vous, et en même temps, je ne peux me résoudre à vivre sans toi & notre mère. Je suis tiraillée entre cette envie d’être différente et cette envie que mère soit fière de sa fille. Elle ne m’aime pas, elle a honte de moi, je le sais parfaitement, je suis un fardeau pour elle, dès lors que j’ai commencé à respirer. N’aies point peur, tu sais parfaitement que rien ne m’éloignera de vous, car que je le veuille ou non, je serai toujours loyal à notre mère, et ça, ce n’est pas un choix, mais plus une obligation pour tout ce qu’elle m’a donné malgré que je ne sois pas à la hauteur. »
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Sujet: Re: - je vais bien ne t'en fais pas ? [Livre I - Terminé] Mer 21 Déc - 5:31
- … Je …
Qu’est-ce qu’il pouvait dire maintenant ? Morgane se confiait à lui comme il le fit secondes plus tôt. C’était un moment étrange pour William Raybrandt en fait. Un moment non vécu depuis. Probablement depuis ses quinze ans tout au plus. Là, il en avait combien ? 806 ans quant à sa sœur … Ses paroles résonnaient encore à l’intérieur de son crâne. Il devait avoir 807 ans. Il lui semblait en avoir que 803 pourtant. À ce nombre long d’années, à cette vie magnifique et passionnante William oubliait parfois le compte exact. Né au treizième siècle, il voyagea au travers des âges s’en réellement le savoir … Observant passer tous les changements de ce monde. Il acquiesçait le changement oui. Le Sheriff de Glasgow trouvait superbe toutes ces inventions, ces changements de mœurs entreprises chez les humains. Même celui concernant la femme. Morgane ne comprenait pas encore.
À moins, peut-être, comprenait-elle. Un PANG ! se dressait en le corps du frère. Elle comprenait la douleur, la colère de sa famille. Sa propre colère. Certes, elle décidait néanmoins de vaquer à ses propres occupations. Trop téméraire Morgane, tu es trop téméraire songea William tournant doucement sa sœur en sa direction. Seulement pour voir son visage actuellement, les sentiments qu’elle ressentait … Car lui en ressentait des centaines. Une fierté d’être un Raybrandt, celle de voir réellement sa sœur comme il l’a toujours voulu, celle de pouvoir la protéger. Oui, il était un Vampire, mais la famille importait non ? Puis, sans Morgane, il n’aurait plus personne à agacer. Qui utiliserait-il ? Jana ? Sa nouvelle sœur et future femme ne lui attirait que des ennuis apparemment compte tenu du téléphone de sa mère au début de la soirée.
- Morgane … Je ferai quoi sans toi ?
Il soupira tout en laissant ses mains tout contre les épaules de Morgane. Comme si ce geste stable allait empêcher cette dernière d’échapper au contrôle du frère. Effectivement, en son for intérieur qui semblait drôlement remonter actuellement William refusait de voir partir Morgane de sa vue, de sa vie. Contrôle ? Peut-être. Peut-être elle le détestait pour cela. Mais cette témérité l’a rendait rebelle aussi malheureusement. Un trait prit au cours des siècles ou à sa transformation ? Il recula d’un pas laissant tomber, glisser ses doigts sur la peau pâle de sa sœur. Ses yeux ne semblaient pas vivants tant le regard caractérisait la stabilité. Des milliers de pensées fourmillaient pourtant à l’intérieur. Pourquoi ne désirait-il pas obéir à Krystel comme à son habitude ? Ne plus revoir Morgane comme cette dernière l’avait elle-même exprimé. Comme si William désirait prouver sa valeur à Krystel Raybrandt … Plus que tout au monde.
- Je ne te contrôle pas. Je te protège. Tu n’as pas encore de logis voyons, c’est indécent et extrêmement dangereux en ce qui concerne notre condition. Soi tu utilises ta réputation pour en obtenir un soit j’utilise mon statut de Sheriff pour le faire.
Pour ajuster le geste à ses paroles un peu moins neutre, un peu plus agacées qu’en temps normal, William avait prit son Iphone dans sa main droite : le doigt prêt à appuyer sur quelques touches. Ceci déterminerait presque automatiquement la prochaine demeure de Morgane. Non, William n’irait pas à l’encontre de la punition de sa mère voyons. Juste aider sa sœur non … Cela pouvait paraître du parfait contrôle, mais comme dit précédemment, il semblait aimer sa famille. Il le démontrait d’une certaine manière : la sienne.
- C’est la première fois Morgane que tu es seule sans nous. Tu veux être différente de moi. Soit. Prends du True Blood si cela t’amuses. Laisses-moi, au moins, un peu t’aider. Avoues que tu ne peux pas faire tout toute seule.
Peut-être cela aiderait le fait têtu de sa sœur qui aimait agacer son frère là-dessus. Un sourire avait pointé sur le visage de ce dernier. Un rire s’ensuivit presque automatiquement. Pourquoi ? Tout simplement parce qu’elle était si têtue, ayant tellement à cœur ses valeurs «humaines», d’être différente comme elle le dit justement. Oh ! Un petit vent entra en lui et démêla encore ses cheveux, les séchant et défroissant sa chemise rouge vin non encore boutonnée. - Hrm - Il restait fier William malgré cette envie d’être un frère.
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Sujet: Re: - je vais bien ne t'en fais pas ? [Livre I - Terminé] Mer 21 Déc - 22:24
De quoi étais-je capable seule ? De pas grand-chose, à en croire les paroles de mon frère, et ce n’était pas totalement faux, c’était la première fois que je me trouvais réellement seule, j’avais su me trouver un logement disons que Johnston avait été aimable sur ce coup là de m’héberger pendant quelques temps, dans sa cave, privée de lumière, c’était parfait. Mais le confort du manoir Raybrandt me manquait en même temps, on ne pouvait pas passer du luxe à la pauvreté aussi facilement et je crois bien que c’est ce qu’avait souhaité me faire penser ma mère. Du moins, me faire comprendre, que j’étais dépendante d’elle, en plus d’être ma mère et ma créatrice, je lui devais absolument respect, et ça que je le veuille ou non. Après tout, ce lien créait entre sa créatrice et le vampire qui est créé n’avait pas pour seul effet que de nous faire vivre la nuit, nous donner une allure plus améliorée ou pire encore. Mais surtout, il induisait ce lien que nous ne pouvions pas contrôler jusqu’à en être libérée, et ça bien évidemment ma mère ne ferait pas l’erreur de nous libérer. Par amour ? Peut être un peu, mais surtout par fierté, elle ne voulait voir ses créatures partir, William, Jana et moi. Nous devions être à jamais contrôlable par elle, et c’était de là que posait tout mon problème. Je n’avais jamais été une rebelle, bien au contraire bien dans mes rangs, sauf depuis que le true blood avait été créé, oui, j’avouais que j’avais une tendance particulière pour vivre un peu ma vie, et enfin m’affirmer, dans la limite du convenable je vous l’accorde.
Il tira alors son Iphone de sa poche, je lui tirai des mains avant qu’il ne puisse composer un quelconque numéro, je connaissais bien son influence mais je ne voulais pas. Déjà parce que tout cela était une mise à l’épreuve de la part de ma mère, et de deux, parce qu’il aurait lui-même des problèmes, et ça aussi sadique avec lui que je pouvais l’être, je ne le cautionnais pas tellement. « Laisse, j’ai déjà quelqu’un qui m’héberge. Johnston, m’a aménagé un endroit pour moi, le temps que je trouve quelque chose de plus décent, ça ne devrait pas durer encore très longtemps. » Je savais que ça risquait de lui faire un choc électrique que de savoir que c’était mon petit-ami (et non pas un servant humain comme ils avaient pour habitude de les appeler) qui m’hébergeait. Petit ami, au passage, que tout le monde semblait détester, premièrement ma mère, deuxièmement, William, et pour finir Léopold ! Oui, le dragueur de première classe, je ne sais pas ce qu’il avait à me chercher, prestige, reconnaissance ? J’avais qu’assez de l’envoyer sur les roses à chaque fois qu’il revenait à l’attaque. Pour autant que je sache, je ne lui avais encore rien demandé pourtant, mais il revenait à chaque fois, bête à vice ! Que voulez-vous c’est dur de se débarrasser de ce genre de sangsue. Mais peu importe, je le laissais, il fonçait droit contre le mur, quand il commencerait à faire écrouler le mur (non il n’aurait pas mal à la tête, le mur aura mal avant lui.) peut être aura-t-il compris. Enfin laissons faire le futur.
« Si tu tiens tant à m’aider, d’accord, de toute manière, tu es aussi têtu que moi, autant que je cède la première. Mais occupes toi en demain, d’ici une demie heure, il va faire jour. Nous devrions quitter le parc. »
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Sujet: Re: - je vais bien ne t'en fais pas ? [Livre I - Terminé] Ven 23 Déc - 3:04
Pire que Morgane ? Est-ce que William Raybrandt pourrait être pire que sa sœur ? Il n’avait même pas eu le temps d’appuyer sur une touche de son Iphone. Son doigt avait seulement effleuré le chiffre cinq avant que Morgane s’en empare. Le Sheriff l’avait regardé faire sans rien dire si ce n’était que soupirer à la cachette contre le soleil trouvée. Les mains dans ses poches, il observa machinalement le ciel ne reprenant guère son gadget et continuant à écouter Morgane. Têtue … Oui ! Mais l’obéissance de notre beau et grand Sheriff de Glasgow avait-elle ses limites, ou un prix ? Apparemment, il allait véritablement prendre le taureau par les cornes et appeler pour aider sa sœur. Et cela à l’inverse des mœurs de Krystel. Ceci l’aurait puni par la suite. Peu importe, c’était ce qu’il décidait. William a été éduqué fort, ambitieux, obéissant certes. Toutefois, d’autres aspects pouvant le rendant plus instable trônaient en lui.
Krystel Raybrandt avait-elle créé un être parfait, trop parfait ? Au sens Vampire du terme évidemment.
- Ce petit ami …
Commença alors William ramenant son regard marron une espièglerie au visage. Un souffle de rire sarcastique sortit de sa bouche. Wow ! Vivre comme les Humains, comme ceux de notre temps. Lui n’avait qu’emprunté leur technologie, rien de plus. Morgane avait enchaîné sur un autre sujet toutefois. Celui de la lumière du jour. Le soleil ne tarderait pas comme elle l’annonça si bien. Levant maintenant avec un regard plus analytique sur le ciel, il remarqua effectivement le dôme s’éclaircir peu à peu. Ramenant son attention sur Morgane, le frère sourie face à sa belle bourde dont il fit les frais. D’un geste vif, léger, il reprit l’Iphone pour le ramener à sa place originale.
- On est des Raybrandt Morgane. Être têtu fait partie de notre force !
Après cette phrase sur un ton de fièrté se laissant croire qu’il avait ramené la taquinerie à son avantage, – hrm – William Raybrandt tourna le dos à sa sœur et commença à marcher lentement, observant les alentours plus heureux à l’évidence qu’à son arrivée sur le banc où l’ail lui broyait les sinus. Toujours ce sourire sarcastique, espiègle au visage comme il aimait le faire avec sa chère sœur, il se retourna et dit à cette dernière :
- Je t’appellerais dans une semaine pour savoir où tu en es avec ton logement et mon bar. Et fais attention à ton humain eh … En fait, cette nuit s’est mieux terminé qu’elle a commencé.
Ah ! Petit charmeur qui continuait à rigoler et sourire bêtement. Notre cher frère protecteur salua de sa manière la plus élégante voir rebelle – ah, lui – Morgane pour ensuite disparaître à la course vitesse vampirique. En chemin, il arrêta devant la mairie et jeta volontairement le contenu de la grosse poubelle carrée au sol. Oups ! songea-t-il. Cela fit un fracas et donc les gardiens de nuit allaient accourir rapidement. William ne resta pas là non ! Il reprit sa moto laissée plus loin et rentra au Manoir … Sa véritable demeure. Celle qu’il ne quittera pour rien au monde. Où celle à qui il désirait non plus juste servir, mais maintenant protéger se trouvait. Mais … Aussi les problèmes oubliés pour une nuit en compagnie de sa sœur qui, au moins, ne changeait pas.
FIN - Mais la continuité d'une relation fraternelle stable -
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Sujet: Re: - je vais bien ne t'en fais pas ? [Livre I - Terminé]
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