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Une mission chez l'ennemi ? [Livre 1 - Terminé]
MessageSujet: Une mission chez l'ennemi ? [Livre 1 - Terminé]   Une mission chez l'ennemi ? [Livre 1 - Terminé] EmptyVen 13 Mai - 5:18


Deux jours passèrent après l’incident d’Édimbourg. Deux jours qui ne furent pas de tout repos pour la gente humaine. L’armée patrouillait partout sans compter que les commerces fermaient à 21h : 00. Cette dernière nouveauté n’enchantait guère William Raybrandt dont le commerce œuvrait la nuit. Les Humains étaient devenus totalement paranoïaques face à cette femme enflammée. Certains, dont les réseaux sociaux sur Internet, parlaient des Démons. William Raybrandt ne savait pas réellement quelle était la vérité. Ses observations, cette voix entendue près de la femme ; ceci trottait en son esprit depuis deux jours maintenant. Puis, il ne fallait surtout pas oublier le cadavre dans les toilettes publiques et l’odeur … Une odeur laissant planer le sexe comme si deux Humains eurent des ébats amoureux durant toute la soirée là pendant que les braves combattaient. Toutefois, l’odeur était différente. Non, cela ne pouvait pas être humain justement.

C’était des questions sans réponse plein la tête que William se rendait une fois de plus vers Édimbourg vers 22 h : 00 ce soir-là. Sa moto Ducatti filait à vile allure sur les routes de la ville sans rencontrer quiconque sinon une personne innocente ne demandant rien à personne. Depuis le couvre-feu instauré, la nuit était si calme … Bien, si on éliminait les bruits des hélicoptères militaires qui transperçaient parfois le ciel. Rien ne bougeait. Une chance pour William. En effet, le jeune homme aimait passer inaperçu. Pourquoi ? En tout cas, depuis la catastrophe, il y aspire plus que tout au monde. Habillé entièrement de noir un manteau de cuir ouvert laissait entrevoir une chemise noire. Ses pantalons jeans étaient très bien agencés au style ville des chaussures.

* Je suis curieux de connaître comment cette Laura Willoughby prend tout cela. *

Oui, car dans un sourire, c’était vers la maison de cette Vampire que ce dirigeait William Raybrandt actuellement. Il avait eut pour mission, de la part de Krystel Raybrandt, de s’assurer de la sécurité et du bien-être de la jeune fille. Non que notre jeune homme s’y intéressait réellement. Laura n’avait pas put résister à l’appel du pouvoir de cette femme. Si ce n’était de l’intervention de Jana – que William commençait à trouver réellement rebelle malheureusement – Laura serait disparut de la surface de la Terre. Un merci était de mise non ? Peut-être William n’avait pas agit correctement en sauvant sa mère à la place ce soir-là. Krystel le lui fit bien comprendre. Toutefois, la logique du jeune homme voulait s’éloigner pour mieux combattre et non s’enfuir.

* Comment aurais-je put deviner que tout ce serait arrêté subitement ? *

Dans un freinage brusque, mais aussi d’une grande classe, William s’arrêta devant une jolie maison. L’adresse concordait avec celle qu’on lui donna sur Santanas’s Runway. Oui, c’était bien le lieu de résidence de la téméraire ou, plus directement, de celle qui se faisait attirée comme un aimant par tel ou tel pouvoir. William Raybrandt sourie et s’exclama légèrement à la pensée que Laura serait attirée par leur Roi. Il n’avait absolument pas idée que ce fut déjà arrivé. En tout cas, qu’ils se furent déjà rencontrés.

Personne. Après un bref recoiffage – William ne portait pas de casque, oh le rebelle aussi – on entendait ses pas résonner sur les escaliers de pierres de la jolie demeure. Sans une once de peur ou d’incertitude, William appuya de son index droit sur la sonnette. Aussitôt ceci fait, il s’assit agréablement sur la rambarde de fer des escaliers. Il ferma les yeux quelques secondes laissant agréablement le vent filer dans ses cheveux et sur sa peau. Vampire peut-être, William tentait de ressentir le plus possible le vent frais. Il aimait le calme l’aidant énormément à réfléchir.

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MessageSujet: Re: Une mission chez l'ennemi ? [Livre 1 - Terminé]   Une mission chez l'ennemi ? [Livre 1 - Terminé] EmptySam 14 Mai - 19:16

    Seule accompagnée de ses pensées. Voilà comment notre chère catin passa ses deux derniers jours. La soirée de l‘hôtel de ville terminée, elle fût raccompagnée chez elle par deux hommes de mains de la belle Krystel. D‘ordinaire, elle aurait souhaitée se faire escorter jusque devant sa porte d‘entrée afin de rendre utile ses accompagnateurs mais ce soir là, elle se laissa guidée par la fatigue et le traumatisme de son aventure. En effet, le souvenir de cette femme surnaturelle et surpuissante envahissait les moindres particules de son être. La douleur tenace et l‘esprit dérangée avait eu raison d‘elle. Laura se coucha dans son sous sol si douillet pour une nocturne rouge et le soir suivant, elle ferma à double tour les fenêtres et portes de sa demeure afin de ne pas être bousculée d‘avantage par un quelconque visiteur.

    Elle ne savait pas encore ce qu‘elle ratait en s‘enfermant à double tour mais la vie qu‘elle et que tout le monde connaissait était sur le point de changer pour ne laisser qu‘un périssable mémoire de l‘ancienne. Il suffit d‘à peine quelques heures de méditation et sa concentration en fût balayée. Des bruits insupportables sonnaient sur l’Ecosse; des hélices d‘hélicoptères. Elle pensa directement à une recherche d‘individu ayant touché l‘erreur de la loi. C’était sans compter le monde de la nuit mais il perdurait toujours autant de malade humains; des hommes d‘une quarantaine d‘années en manque de sensation et violeurs d‘enfants; de pauvres femmes cambrioleuses pour subvenir aux besoins de ses enfants où alors un adolescent dépressif tirant sur ses camarades lycéens… Après tout, peut être que le gouvernement avait main mise sur la chef d‘orchestre démoniaque de la soirée précédente? Mais le soir suivant, le spectacle recommença et elle compris en allumant le poste de télévision que les maitres du Pays avait en effet pris place mais pour tout autre chose. Surement affolés et paniqués, ces imbéciles mégalomanes imposèrent un couvre feu, ils envahissaient les moindres recoins des villes à l‘aide de leurs patrouilles en uniforme. L’effet papillon était en route et chaque moment, d’une race ou d’une autre, se voulaient important dorénavant.

    Malgré le temps qui passait, certains traits de caractère ne dérogeaient pas à la règle chez notre Willoughby. Le changement la mettait en alerte, une peur incontrôlée depuis son plus jeune âge, depuis qu‘elle dû s‘occuper de sa mère détruite par la guerre et la disparition de son père. Chaque pas, chaque choix, chaque actes appuyaient sur le bouton de son alerte interne. Bien qu’elle se trouvait tranquillement chez elle, récupérait ses forces petit à petit et s’offrait même le loisir d’un homme si délectable, la panique se rependait en son esprit et son imagination laissait de la place à toute forme de scènes aussi improbables les unes que les autres.
    Elle fût d’un coup coupée dans son élan de paranoïa par la sonnette de sa maison. Etrange situation, Désirée surement mais elles avaient pourtant l’habitude de s’appeler avant de se rendre visite. Après quelques secondes de réflexion, elle se dit que cette personne sur le paillasson pouvait très bien être n’importe qui aux vues des récentes rencontres. Le monde qui basculait l’avait fait totalement oubliée son rôle depuis les derniers jours. Sa rencontre avec le Roi, Belle et ses doutes sans compter sur la victoire du « oui » qui lui donna la chance d’entrer en contact avec de nombreuses personnalités vampiriques.

    Elle se leva nonchalamment de son fauteuil, tamisa les lumières et posa sa main sur le verrou en fer forgé afin de mettre un visage sur le visiteur. Elle tourna la poignée sculptée et ouvra la porte de bois…personne.
    Elle se déplaça sur le côté et pencha la tête, il s’agissait de William Raybrandt à l’air très décontracté qui prenait ses aises sur la rambarde des escaliers qui menaient jusqu’à eux. Laura fût quelque peu dérangée par sa présence. En effet, cet homme qu’elle croyait noble et respectueux avait reçu l’ordre de mission de faire équipe avec elle lors de cette fameuse nuit mortelle. Il l’avait lâchement abandonnée à son propre sort alors qu’elle-même prenait soin de son compatriote… Elle l’examina de bas en haut, il était toujours aussi élégant et appétissant. Par ailleurs, Augustus King lui avait confié la charge de connaitre cet énergumène un peu plus que la majorité des autres, peut être était ce l’occasion d’en apprendre d’avantage sur tout ses petits secrets, de le percer à jour?
    La prostitué l’invita donc à entrer, resplendissante et chaleureuse.


    William, quelle surprise de vous voir chez moi. Je vous en prie faites moi l’honneur d’entrez dans mon humble demeure.

    Elle se retourna sur ses talons, dandina ses fesses, jeta ses cheveux sur le côté afin d’apercevoir du coin de l’œil son hôte. Que pouvait t’il lui vouloir? Bien que cette visite ne lui importait peu elle se demanda tout de même pour quelles raisons il avait prit la peine de s’amener jusqu’ici. Des excuses vis-à-vis de son comportement, cela l’aurait étonnée, il devait cacher un objectif bien précis mais à savoir lequel, elle n’en avait aucune idée et décida donc de s’en remettre au destin.
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MessageSujet: Re: Une mission chez l'ennemi ? [Livre 1 - Terminé]   Une mission chez l'ennemi ? [Livre 1 - Terminé] EmptySam 14 Mai - 21:03

William jetait parfois un coup d’œil à la porte. Celle-ci restait inlassablement close. Il devrait peut-être utiliser son portable et appeler à l’intérieur. Le jeune homme n’avait pas que cela à faire cette nuit. Ok, son commerce n’avait aucun droit actuellement. Certes, cela ne laissait absolument rien croire. William désirait hautement réfléchir sur ces aspects étranges d’il y a deux jours. Il aimerait aussi revenir sur le lieu du crime pour y trouver d’autres indices. Avec un peu de chance on arrivait à tout non ? Oui, ces événements faisaient très surnaturels et étranges : aux yeux des Humains néanmoins. Pour William Raybrandt et les autres Vampires ce devait certainement être un pouvoir trop puissant pour eux. En fait, le jeune homme songeait en une Vampire qui se serait fait maltraiter par le Roi. Non deux au vu de la voix entendue auprès de la jeune femme. De plus, avec cette puissance, ils n’étaient pas des moindres. Des proches d’Augustus peut-être. William se mordilla légèrement la lèvre apprenant qu’il devra aller discuter avec le Roi face à face. Non, ce n’était pas une mince affaire. Lui se trouvait chanceux d’être de la lignée royale : il n’arrivait pas à comprendre comment des jeunes Vampire s’en sortaient vivants – en tout cas, vivants en termes vampiriques cela allait de soit.

Ce fut sur cette pensée qu’un déclic se fit dans la porte. À songer comme cela, William Raybrandt en avait pratiquement oublié sa mission première. Aussitôt, à la manière d’un coup de fouet, l’image de Laura Willoughby revint en son esprit. Après quelques secondes, la jeune femme apparut dans l’embrasure de la porte déclarant ce que toute personne sainte d’esprit aurait dit : pourquoi diantre vous vous promenez aux travers d’Édimbourg alors que le gouvernement était sur un pied d’alerte et la flamme jaillissante pouvant revenir à tout moment ?

- Merci Laura

Souffla-t-il de ses douces lèvres pulpeuses alors que la porte se referma dans son dos. Humble demeure n’est-ce pas ? Peut-être, mais originale serait plus le mot. Quelle surprise d’apercevoir un fessier en guise de lampe. Certes, cela restait petit et confortable. Toutefois, pour le classique on repassera largement. Le jeune homme observa un peu partout dans cette «humble demeure» tentant de faire ses marques et se trouvant un point d’encrage. Il s’arrêta finalement au centre du tout posant un regard sur Laura qui ne semblait – à première vue – aucunement secouée par les événements catastrophiques d’il y a deux jours. Elle ressortait une féminité exquise qui attisait la sensibilité de notre beau mâle – et stupide cela va de soi, hrm passons.

- Je suis venu pour m’assurer que tout allait bien pour vous. Je crois vous devoir des excuses en fait.

Il soupira fortement dans un air désespéré dut à la tournure que prirent les événements. Le jeune homme se laissa tomber dans le fauteuil se situant devant la télévision. Machinalement, la main droite vint chercher son menton et pendant quelques secondes William regardait le sol sans le voir en fait. Finalement, il reprit la parole sans pour autant recouvrer le regard de Laura.

- Rien ne s’est passé comme je le voulais. Je désirais vaincre cette femme et donc nous éloigner, Krystel et moi, pour mieux attaquer ensuite. Je n’avais aucune idée que cette chose allait prendre la fuite. Je croyais durement qu’elle voulait tous nous tuer. Peu importe, Krystel m’a bien fait comprendre que j’avais pris de mauvaises décisions.

Rejetant la tête vers l’arrière, William avait parlé sur un ton neutre. Certes, l’on ressentait le mécontentement, une certaine colère de ne pas avoir put résulter en sa volonté, en de l’héroïsme. William avait peur de la réaction du Roi sans que cela ne paresse. Il espérait ne pas avoir une punition trop grande. Le Vampire voulait toujours rester dans les bonnes grâces du Roi après tout.

- Et vous, il semblerait que je vous ais oublié à votre sort. Krystel Raybrandt m’a bien fait comprendre de venir ici pour m’enquérir de votre état. Certes, j’aimerais aussi vous donner mes excuses pour cette erreur en tant que Shérif.

Ce fut difficile pour la fierté de William Raybrandt d’avoir fait autant d’erreurs de jugement en cette soirée. Difficile d’avoir à subir à chaque fois le courroux de sa reine. Il ferait réellement tout pour cette dernière. Pour elle, il irait jusqu’à se perdre dans la mer du Nord ou, pire encore, rabaisser son égo, sa fierté soit son raisonnement en s’excusant pour ses erreurs. On ne pouvait pas dire que William Raybrandt était narcissique ou mégalomane. Égoïste et ambitieux certes, il gardait les pieds sur terre et connaissait ses limites. Or, vous ne le verrez pas impétueux ni agir avec stupidité dans ces cas-là.

Actuellement, ses yeux scrutaient machinalement le plafond parfois descendant vers Laura.

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MessageSujet: Re: Une mission chez l'ennemi ? [Livre 1 - Terminé]   Une mission chez l'ennemi ? [Livre 1 - Terminé] EmptyJeu 2 Juin - 22:42

    L‘horloge du séjour s‘arrêta, le temps passait mais cette aiguille planquée dans sa mémoire risquait de la détrôner de son allure sûre et saine. En effet, la parano semblait être un point fort de sa personnalité et le moment était mal choisi. Le séduisant et intimidant shérif se tenait là, assis, décontracté…hypnotisant.
    Son entrée pourtant banale, l’avait mise en appétit. Sa démarche en était la cause à moins que sa voix si délicate et masculine la tenait en haleine. La réponse se trouvait en ce petit quelque chose qu’il dégageait mais de là à savoir quoi exactement, elle n’en avait pas idée. Sa présence la rassurait quelque peu après ces deux jours de solitude. D’ordinaire, elle ne craignait pas la moindre petite mouche mais cette fois ci le traumatisme de la scène malgré sa situation vampirique l’avait mise sur le tapis. Son sommeil perturbé par la vision de cette entité diabolique qui se tenait là devant elle en était trop. Pourtant, en comparaison des derniers jours, cette même situation en était hélas réduite à rien. En effet, la solitude, l’obscurité et la pensé la guidait dans le tunnel lugubre de la réflexion et par conséquent, la remise en question. Si l’aventure précédente l’avait réduite au rang d’un flasque mollusque inutile et dépressif comment l’avenir pourrait rayonner pour elle. Elle entrait dans ce monde si désiré des lumières et de la reconnaissance et elle se demandait maintenant si elle en serait réellement capable. Pourquoi? Pourquoi moi? Pourquoi maintenant? Les questions éternelles d’une nocturne rouge au plus bas de son estime.

    L’horloge n’était pas repartie et la paranoïa reprenait le dessus. Augustus et ses demandes, accélérer ou attendre, calculatrice ou naturelle? Non, certes, elle en était certaine il fallait laisser venir les choses au lieu de profiter de ses excuses pour enfin atteindre l‘objectif final. Maintenant libre de ses agissements une fois qu’elle pu faire le point rapidement sur ses intentions, elle resta immobile et attentive. Toujours aussi émerveillée devant cet homme à la beauté aveuglante. Elle laissa la place quelques minutes à ses fantasmes tout en scrutant ce corps taillé avec soin. L’imagination, quel merveilleux cadeau, source de tout être voulant aspirer à la vie… Il prit la parole et elle se reconnecta sans difficulté au présent. Il lui présenta ses excuses pour enfin s’inquiéter de sa personne. Quelle classe pour un vampire de cet ordre. Un des plus décisionnaire du système hiérarchique, s’aplatissait devant elle avec pour effet sa confiance renouvelée. Appréciant ce comportement qu’elle jugeait mature et une fois de plus bien charmant, Willoughby se détendu et desserra ses bras de sa poitrine.
    Ses mains touchaient dorénavant ses cuisses accueillantes ainsi que le bas de sa robe de velours aguichante et rouge sang. Elle examina ce cher William et celui-ci dévorait le décor des yeux. Son regard se posa plusieurs fois sur elle et un frisson légèrement désarmant l’envahissait un peu plus.

    Le tic-tac de l’horloge appartenait toujours au néant, Laura brisa le silence à l’aide du bouchon de cristal d’une carafe emplie de Whisky, elle se servie un verre généreux et en sorti un autre pour son invité fort sympathique. Bien qu’auparavant, elle l’avait jugée comme quelqu’un de lâche et insipide elle se laissa conquérir par cet inconnu imprévisible. Elle glissa contre le mur en sa direction, tendit le verre à moitié plein et s’assit près de lui sur le sofa entouré de ses si étranges luminaires. Elle prit le temps d’une gorgée avant de s’adresser à lui.


    Je ne vais pas vous mentir, j’avoue que sur le coup, j’ai été quelque peu déçue mais en vérité j’ai fait preuve de beaucoup trop d’assurance. J’ai voulu me joindre à vous, toute naïve que je suis, pensant que j’aurai pu aider et le résultat, il faut bien le reconnaitre, fût pitoyable. Krystel m’a même délogée de mon enfer et la solitude qui pèse ces derniers jours…

    Elle prenait sa tête de circonstance, elle aurait voulue dévoiler une larme coulant le long de sa joue, elle en aurait été capable mais elle espérait juste que son interlocuteur la trouve quelque peu fragile et surtout sincère. Si il sentait la vérité dans sa voix, il se sentirai empli d’une certaine confiance et d’un rôle décisif dans leur éventuelle future relation amicale ou non. Laisser croire aux hommes qu’ils détiennent les rennes et le tour est joué. Elle ne s’attarda pas sur cette impression et passa aux remerciements que la situation obligeait.

    En tout cas, il faut faire preuve de distinctement et savoir passer à autre chose, vous ne pensez pas?
    Je vous remercie, j’apprécie réellement votre geste à mon égard. Je ne suis pas sûre de mériter vos excuses mais je suis étonnée et vraiment reconnaissante du déplacement effectué.
    Sinon, êtes vous pressé ou accepteriez vous de déboucher une bonne bouteille de vin en ma compagnie? Cela me ferait plaisir de profiter de votre présence quelques instants de plus…


    Un hélicoptère traversa une nouvelle fois le ciel noir de cette nuit, son souffle frôlait ses lèvres et son regard planté dans le sien se rapprocha de quelques millimètres de son visage, attendant la réaction de ce beau ténébreux.
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MessageSujet: Re: Une mission chez l'ennemi ? [Livre 1 - Terminé]   Une mission chez l'ennemi ? [Livre 1 - Terminé] EmptySam 2 Juil - 4:07

Apparemment, Laura n’avait pas vraiment envie de discuter. Durant la célébration partie en fumée – au sens littéral du terme – William la voyait à la manière de la petite fille se mettant dans les jambes des adultes agaçant nettement ces derniers. Il se rappelait son humeur alors que Krystel lui avait demandé d’aller avec cette jeune vampire pour nettoyer la place publique. Peut-être était-elle un peu traumatisée au final. Le Shérif put tout raconter et même s’excuser sans que sa voix de pie se fasse entendre. Laura restait les bras croisés jusqu’aux excuses du Shérif. Un mince sourire flotta sur les lèvres de William à l’ouverture de la bouteille de whisky. Combien d’années, de siècles même il n’avait pas avalé de l’alcool ? Un jour, notre cher vampire essaya un vin normalement de premier choix. Malheureusement, sa condition ne lui permettait plus de goûter autant qu’avant. Seul le sang humain réveillait tous les sens de William maintenant. Quelque chose dont il ne pouvait plus se passer, une drogue.

Laura Willoughby venait vers lui. Il soupira plus ennuyé qu’autre chose d’être dans cette demeure. William Raybrandt ne pensait nullement s’éterniser ici. Des excuses, se rendre compte de la santé de Laura et «bye bye» la mission était remplie. Ce devrait être Julian qui s’occupait d’Édimbourg et non lui. Toutefois, ce dernier était dans l’impossibilité de remplir cette responsabilité et, apparemment, Krystel Raybrandt semblait prompt à torturer son fils bien aimé. Pff ! Il n’aurait pas put rêver pire comme punition … Ou si ? Bon, ne songeons pas aux pires punitions que sa mère pouvait lui affliger par rapport aux erreurs commises. Machinalement William prit le verre de Whisky que lui tendait Laura, mais le laissa miroiter au bout du bras du fauteuil. Ensuite, observant sur un regard qui tentait de se vouloir intéresser sauvant les apparences, William écouta Laura souriant puis, pouffant de rire sans pouvoir sans empêcher.

- Je dois avouer que pour avoir été naïve, on ne pouvait pas faire pire que vous. Que c’est-il passé au fait lorsque vous étiez devant ce monstre ?

Laura Willougby semblait fortement secouée par cette soirée, mais enfin heureuse qu’il accepte ses excuses ne sachant pas réellement si elle les méritait. Levant les yeux au ciel tout en soupirant à nouveau, William les porta sur son verre de whisky qu’il n’avait aucunement touché encore. Apparemment, cette jeune vampire équivalait en l’une des rare femmes qui ne faisaient pas tomber notre beau mâle en pamoison. Bien au contraire, si Laura serait définitivement morte aux prises avec le monstre le Shérif n’aurait vraiment pas été malheureux ou quoique ce soit. Oh ! Un soldat en moins. C’était tout. Oui, William pouvait être égoïste voir cruel comme cela parfois.

- Je … Je ne suis pas très fort sur le vin en fait et je ne pensais pas m’éterniser ici : juste m’assurer que vous alliez bien.

Répondit finalement le Shérif de Glasgow à la proposition de Laura précédemment. Il se redressa dans le fauteuil tombant une fois de plus sur le whisky qui miroitait toujours dans le verre tenu par sa main gauche. Sur un geste téméraire qu’il regretterait peut-être, William avala le contenu d’un coup. Rien … Pas même les effets de l’alcool : en tout cas, pas de suite. Observant machinalement le verre, William chercha ensuite une table où le poser.

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MessageSujet: Re: Une mission chez l'ennemi ? [Livre 1 - Terminé]   Une mission chez l'ennemi ? [Livre 1 - Terminé] EmptyDim 3 Juil - 21:31

    Verre à la main et sens de l‘observation à son maximum, la catin devenait de plus en plus intéressée par sa présence en sa demeure. Il lui avait semblé compatissant et avenant et voilà qu‘il dégageait tout autre chose. Dans le même temps, elle lui avait servit un vieux Whisky poussiéreux et elle se doutait bien qu‘un vampire de sa trempe s’attende à autre offrande plus rougeâtre. Ce n‘était que le début et Laura, persévérante dans tous les domaines, se devait de réagir aux réactions contradictoire de son visiteur impromptu.

    William se moqua ouvertement de sa mémorable bêtise, sans la moindre pudeur ou quelconque acte de délicatesse. Sa cruauté se dégageait et elle commençait enfin à creuser la carapace de beauté qui entourait le ténébreux vampire. Apprendre à connaitre une personne est surement la chose la plus difficile et pour pouvoir relever cette tâche, l’écoute était la clef, l’arme absolue à l’énigme d’une personnalité aussi complexe soit elle. L‘adaptation en était l‘aide précieuse et s‘apercevant que son hôte ne blablaterai pas pour rien, elle changea sa vision de la soirée qui commençait à peine.
    Comme le beau Raybrandt se montrait franc et impassible, notre jeune nocturne rouge en fît de même et décrivit dans les moindres détails son aventure auprès de l’effrayant démon de l’autre soir…


    Pour être franche; je ne sais pas réellement si j’arriverai à mettre un mot exact sur ce qui s’est passé en face de cette créature. Je dirais, une violente chaleur envahissant mon corps de l‘intérieur, le vent glacial sur ma nuque accentuait la douleur et le néant. Le noir total accompagnée de cette souffrance pris la place de la réalité, plus rien ne comptait, la douleur et la mort seule.

    Pendant ce cours récit de ces évènements dramatiques, elle mimait de façon sensuel son agression, une note d’excitation, une once de fragilité et un regard de braise dévoilant le courage monstre de ses entrailles … Puis elle décida de passer à l’attaque. Après s’être montrée reconnaissante, elle voulait lui montrer que malgré son erreur, elle lui prouverai son dévouement envers sa race et surtout envers lui et sa famille. Elle voulait en faire un geste de loyauté, peut être même un acte de sacrifice pour sauver sa propre peau.

    Enfin, n’oublions pas que tout cela ne serait pas arrivée si jamais nous étions restés ensemble, cher William!

    Sans le moindre son de reproche dans sa voix, elle se leva, marcha près de lui, débarrassa sa main de son verre vide avant de se retourner avec un sourire coquin voir taquin. Un signe de sympathie et d’accueil polie envers celui-ci.
    Elle s’absenta une minute dans la pièce avoisinante et ramena deux ballons de sangs frais. Cadeau de ses amis, elle avait quelques réserves de poches de sang volées à l’hôpital le plus proche.
    Quand elle réapparut à sa vue, elle lui tendit de sa main droite et ornée de bracelets scintillants, le liquide le plus délectable pour les êtres aux vices véritables. Elle s’approcha une nouvelle fois du visage de l’irrésistible mâle et lui proposa son soutient en gage de reconnaissance.


    Avant de vous en retourner à vos occupations, vous me ferez bien le plaisir de vous sustenter à mes côtés?
    Nous pourrions en profiter pour faire plus ample connaissance et pourquoi pas agrandir votre cercle de loyaux amis dévoués, qu’en pensez vous?


    Bien sur, elle ne croyait pas elle-même en sa proposition mais il fallait tenter le tout pour le tout. Soit en rester à ce point; sur un souvenir effaçable en quelques minutes; soit profiter un peu plus de sa compagnie et par la même occasion, trouver la tranche de vie qui relierait ces deux là. Laura espérait secrètement ne pas se retrouver seule et satisfaire ainsi son désir. Si jamais celui-ci partait, sa réaction entrainée par la frustration de l’abandon risquerait de détruire le premier homme qui croiserait sa route très prochainement…
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MessageSujet: Re: Une mission chez l'ennemi ? [Livre 1 - Terminé]   Une mission chez l'ennemi ? [Livre 1 - Terminé] EmptyLun 11 Juil - 5:21

Chaleur … Glace … Douleur … Mort …

En quelques sortes, cela équivalait à ses propres ressentiments près de la créature enflammée – au sens propre comme au sens figuré. Physiquement plus que mentalement toutefois. Malgré que William fût un Vampire, la chaleur sur son visage et l’air glacial par derrière cette nuit-là le fit frissonner. Ce changement de température était trop brusque, brutal, terrible. Trop pour un humain alors même les Vampires en ressentirent les affres. Quoique, le Shérif ne comprenait pas pour la douleur … la mort. Lui se rappelait avoir été irrésistiblement attiré par cette femme. Puis, une colère gronda en sa poitrine pour l’attaquer sauvagement.

* Peut-être les hommes réagissaient-ils différemment par rapport aux femmes. *

Son esprit fonctionnait à cent à l’heure comme toujours. Même si William Raybrandt se retrouvait chez une personne, il ne pouvait pas éliminer ses pensées, ses songes. Toujours, sans laisser voir apparaître une vive réaction, le Vampire se concentrait sur plusieurs choses à la fois. Ici : Miss Willoughby et cette femme mystérieuse laissant plus songer à un monstre, un démon qu’une humaine. Peut-être même un Vampire comme il le pensa une quinzaine de minutes plus tôt devant la porte de cette femme à la dent sucrée pour les beaux hommes ténébreux comme lui. Il semblait lui plaire et le savait parfaitement. Non que William n’en fut pas fier. Ceci l’intéressa même alors que le petit sarcasme de Laura sortit de sa voix.

- J’avais autre chose à penser.

Murmura le Shérif sur un air presque pervers observant le balancement des hanches de la jolie demoiselle sortant de la pièce. Seul, William soupira et rejeta sa tête vers l’arrière au niveau du dossier du fauteuil. Il ferma les yeux. Ses mains allaient se joindre derrière sa tête. Il ouvrit les yeux à nouveau heureux de pouvoir réfléchir un peu dans une solitude bien méritée. Son regard scruta machinalement le plafond, mais il était à la recherche d’autre chose : de la vérité sur ce démon. Le Roi. Oui, William apprit certaines choses de son Roi en compagnie de Krystel l’autre nuit. Entre autres, elle ne voulait plus les caresses du jeune homme. Il y avait tant de secrets dans la royauté vampirique. Tant de secrets qui mériteraient à être connus. Il est donc fort possible que cette créature y soit reliée … Un Vampire ? Possible.

Sursautant dans le fauteuil, William sentit l’odeur du sang. Ouvrant les yeux, il se surprit à voir revenir Laura avec des poches de sang tout droit prit de l’hôpital : où il y aurait ce genre de truc sinon ? Un sourire et une exclamation portant un léger rire s’exprimant sur ses traits. Lui, appelait ceci des boîtes de jus pour les enfants humains ou des conserves trouvées sur les étalages des supermarchés. Se sustenter et faire connaissance ? William prit la poche dans sa main droite et se redressa évitant alors que Laura ait le total contrôle sur son corps. Il observa quelques instants son poignet emplit de bracelets et eut une idée sur l’emploi de la jeune Vampire. De plus, le pied de la lampe en forme de fessier. Cela ne mentait pas. Son ton neutre parla une fois de plus sans une émotion qui pourrait révéler son état d’âme.

- Tu veux que je te dise quoi ? Tu voudrais que je te parle du Roi pour le rencontre peut-être.

Oui. Laura semblait très prompte à désirer quelque chose en cette nuit qui commençait. William connaissait bien les femmes et lorsqu’il ne désirait pas parler, discuter elles ne traînaient pas dans le coin. Surtout celles avec un fort potentiel … Un fort potentiel à faire des choses. De plus en plus, l’accoutrement et le comportement de Laura laissait croire à William qu’elle se situait dans ce deuxième groupe. Soit elle voulait des activités excitantes toute la soirée soit elle désirait approcher le Roi : et quel meilleur moyen que celui du Prince, ce Shérif beau comme un dieu. William n’était pas stupide. Il savait parfaitement être angélique et attirant pour la plupart des femmes. Rares sont celles qui lui résistaient même.

- Je peux te le présenter.

En parlant du Roi évidemment. De toute manière, William avait des tas de questions à poser à Augustus. Des choses à éclaircir. Il le ferait après que Laura soit partie. Il porta la poche de sang – apparemment O + en plus – ne pouvant plus résister à sa bouche pour l’ouvrir d’un coup sec avec ses canines s’agrandissant automatiquement. Elles retenaient le sac alors que notre cher Vampire se laissait aller à l’euphorie. Il observait Laura sur un air de défi signifiant : «Demandes-le-moi ! Je suis capable de pourvoir à cette tâche». Un peu de liquide tomba sur son menton, mais William ne l’arrêta pas tentant de ressentir cette obsession le plus possible.
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MessageSujet: Re: Une mission chez l'ennemi ? [Livre 1 - Terminé]   Une mission chez l'ennemi ? [Livre 1 - Terminé] EmptyDim 17 Juil - 18:09

    La belle ne savait plus ou donner de la tête. Cet invité à l‘allure très élégante avait pour effet de la perdre un peu plus aux milieu de ses réflexions, de ses stratagèmes. Sa mission démarrait assez mal mais il était important d‘en faire un allié potentiel. Il dégageait cette aura mystérieuse qu‘elle n’arrivait pas à percer, elle s’acharnait mais ne l‘atteignait pas. Ce n‘était pas faute d‘essayer, d‘y mettre de la volonté de part son attitude et son attention de le rendre à l’aise mais elle ne distinguait pas la moindre émotion dans son regard si charmeur. L‘excitation était certes très présente mais elle savait qu‘offrir son corps, serait là une fatale erreur. Il était promis à Jana et Augustus l‘avait bien mise en garde quant à sa rencontre avec le shérif. Elle savait qu‘il ne serait surement pas facile de nouer un contact régulier mais elle se devait d‘insister auprès de lui pour au moins obéir aux ordres de la hiérarchie dominante.
    La pression pesait sur ses épaules, une pauvre prostitué de luxe au pouvoir de séduction extrême qui ne pouvait même pas en user à son bon vouloir. Laura était dans l’impasse. Gérer sa détresse faisait d’elle une vulgaire comète sur le point d’échouer et voilà que la météore Raybrandt venait s’abattre sur sa carcasse.

    Comment parvenir à faire tomber cette barrière de méfiance qu’il tenait devant lui? Comment plonger leur relation dans le bain de la confiance? Surtout que celui-ci ne devait pas réellement comprendre son intérêt à tisser un quelconque lien entre eux deux. Il n’était pas son shérif, non plus responsable d’elle et Willoughby l’accrochait toujours…
    Une fois la poche de sang vidée, elle remarqua qu’il s’était lui aussi délecter de son offrande. Bien qu’elle aurait préférée lui offrir une jeune demoiselle aux cuisses accueillantes, elle fût soulagée à la vue du sang qui léchait encore sur ses lèvres.
    Le malaise régnait toujours en grand maitre et voilà qu’il la questionnait sur ses intentions. Evidemment, elle s’en doutait qu’il chercherait la raison de son approche mais malheureusement pour le beau nocturne rouge, il faisait fausse route. Le chemin qu’il empruntait était à l’opposé de son but ultime mais elle ne pouvait pas lui révéler sous peine de représailles de sa part ou bien de son roi.
    Elle fît le vide une fois de plus en son esprit, se recoiffa et se posa délicatement au fond du canapé confortable. Laura prit le temps d’observer, de fixer presque, son interlocuteur au plus profond de ses pupilles noires et tenta de le convaincre que son intérêt serait en réalité le sien.


    Je ne vous apprendrai rien en vous disant que votre mère est un model à suivre pour tous les vampires féminins de ce pays. Je lui voue un culte sans pareil et votre présence n’est pas sans effet sur ma personne.

    La flatterie mettait tout de suite à l’aise ses connaissances et il fallait mieux commencer par une phrase charmante pour être écoutée sans gène. Elle décida en effet, d‘user de cette technique d‘accroche sur le beau male ténébreux.

    Je vais être claire et précise sur ce que j’attends de l’avenir afin de vous enlever toutes suspicions à mon égard…
    Il est vrai que comme tous nocturnes qui se respectent un tant soit peu, je rêve d’un rôle influent au sein d’Edimbourg. Rôle que j’ai d’ailleurs fini par trouver en triant ma clientèle sur le volet.
    Bref, il me semble qu’ici beaucoup vous envie, William. Personnellement je suis persuadée que je peux vous offrir une aide précieuse, vous inspirez mon admiration et mon respect. Je suis ce qu’on appelle une vipère fidèle à ses alliés, une personne qui arrive à se fondre dans la masse...
    Sans vouloir me vanter un peu plus, on pourrait me qualifier de quelqu’un de confiance, d’attentif aux autres et surtout respectueuse de ses ainés coûte que coûte.


    Continuant sur sa lancée, elle usait d’un léger bourrage de crâne afin de le persuader enfin qu’il avait à faire à une femelle en détresse voulant donner un sens à sa vie.

    Pour notre roi, je l’ai déjà croisée sans pour autant pouvoir échanger en sa compagnie mais là encore je ne cherche rien, je veux juste vous être utile, à vous, à votre mère, à votre famille si admirable, vous avez tellement apportés pour notre race ces derniers mois, qu‘il me semble logique et normale de vous rendre la pareille.

    Une fois son petit monologue terminé, elle se leva, histoire de se donner une contenance, attendant la réaction de celui-ci.
    Quitte ou double, soit il y verrait une admiration sans pareil soit il n’y soupçonnerait qu’hypocrisie et mensonges. Dans ce cas, il fallait gagner du temps face à Augustus King et surtout utiliser à bon escient ses autres cartes, celles-ci même au sein de la famille Raybrandt…
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MessageSujet: Re: Une mission chez l'ennemi ? [Livre 1 - Terminé]   Une mission chez l'ennemi ? [Livre 1 - Terminé] EmptyDim 17 Juil - 20:22

Elle décida de jouer la carte de l’honnêteté. Finalement ! Un Vampire se dévoilait à l’un de ces congénères. Pas facile la vie de nocturne alors que tous semblaient prompts à mentir, être hypocrites et alimenter le secret devenant intolérable. Oui … William désirait tout savoir. Obtenir le contrôle total sur cet Empire. Laura était assise en face de lui. Elle lui faisait penser à une jeune adolescente presque femme, excitée, en désir de changer le monde. La jeune femme souhaitait ardemment mettre son grain de sel dans la société vampirique et … Oui. L’aider ; lui. Après tout, pour pourvoir à son but ultime, William allait devoir rechercher des contacts, des gens dignes de confiance … Non, totalement faux. Des jeunes Vampires en quête de pouvoir eux aussi, des innocents, mais qui seront les pions – les esclaves de William.

Elle approuvait, adorait Krystel et tous les Raybrandt. Fait intéressant, Laura ne mentionna pas le Roi comme faisant partit de sa famille. Oui, avec tous les secrets de ce dernier, ce n’était pas surprenant après tout. Augustus n’avait pas encore dit à tous ses nocturnes pour la célébration de mariages. En outre, ce fut sa mère … Celle en laquelle William ne pouvait s’opposer qui déclara une telle chose … Le jour – plutôt la nuit – où tout bascula dans la nouvelle vie du Sherif. La seconde près où son ambition grandit de même que la colère. Peu importe, à son grand dam, son Roi deviendra en quelques sortes son père.

- Laura. Tu sembles plus loyale envers les Raybrandt qu’envers notre Roi à tous. Tu dis l’avoir rencontré … Je suis donc heureux de pouvoir te parler ici en cette nuit. Mais …

Parlant sur un ton presque monotone comme à son habitude lorsque l’esprit était occupé par des tas de songes lui donnant presque mal au crâne, William avait eut un petit sourire paraissant sincère – plutôt hypocrite prêt à rire qu’une pauvre Vampire de bas de gamme rencontra le Roi - au fait que Laura survit à Augustus. Sur un geste nonchalant, il lécha son doigt immaculé de sang. Ce même sang coulant le long de son menton quelques secondes plutôt. Non le moment de paraître un débauché. Puis, la veste de cuir noire coûtait très cher. La poche de sang maintenant sur l’accoudoir du fauteuil entre ses longs doigts fins, William croisa les jambes très à l’aise. Il ressentait avoir le contrôle sur cette Laura qui ne provoquait que des bêtises. S’il pouvait avoir sa confiance par contre …

- … Mais tu cours un grand danger en donnant ta loyauté à nous les Raybrandt et non au Roi. Je pourrais te tuer ici sur le champ pour cette erreur, mais par chance je ne suis pas aussi sadique que lui.

Après cette phrase qui lui fit courir une certaine excitation de pouvoir le long de son corps, William reprit la poche de sang le laissant couler une fois de plus trop euphorique … Presque trop en ayant pratiquement oublié son – peut-être – futur et premier pion dans son escalade vers le contrôle, le pouvoir. Certes, il désirait en connaître plus sur cette «catastrophe sur pattes»: il ne lui ferait pas confiance sur un coup de tête et cela jamais. S’il pouvait lui faire confiance ... Ou bien elle irait vite fait tout dire à la plus haute instance et le corps du Sherif terminerait sa tragique vie dans la mer du Nord. Elle désire le pouvoir tout comme lui. Soit.

- Tu veux m’être d’une aide, mais j’en ai déjà suffisamment. Ainsi, comment pourrais-tu m’apporter l’aide que je désire ? Cette aide que mon employé me donne déjà qui lui agit avec plus de maturité et d'intelligence.

Direct, franc. William ne tourna pas autour du pot. De l’aide, il n’en avait pas de besoin intime et si oui, les gens lui devaient totale loyauté au risque de terminer vidé de leur sang. Non ! Vous vous doutez déjà qu’il ne dit rien quant à son «Projet» à Leslie. Il ne déclarait pas beaucoup à cet ex-chef de police après tout. Le Sherif penserait l’inclure à de plus grandes responsabilités … Il avait plus confiance en cet homme qu’en Laura auquel cas, son regard se faisait neutre évidemment en direction de cette femme. Mais noir aussi … On apercevait une mise en garde. Tout comme le Roi, William tuerait.

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MessageSujet: Re: Une mission chez l'ennemi ? [Livre 1 - Terminé]   Une mission chez l'ennemi ? [Livre 1 - Terminé] EmptyDim 17 Juil - 22:35

    Laura fût déconcertée face à la réaction de son invité. Tout à coup, cet homme raffiné et silencieux emplissait la pièce d’un égo plus que surdimensionné. L’hallucination d’une corruption par le pouvoir…
    Elle devait sans doute en être la raison, ses paroles laissaient surement sous entendre qu’elle se vouait corps et âme à ce shérif du voisinage. Pourtant Willoughby ne pensait guère se soumettre à ce clan comme il le disait si justement. Pour la catin, ils représentaient seulement l’exemple à suivre, le jeu tenu d’une seule et même paire qui nous faisait gagner à tous les coups. La majestueuse Krystel plus que ce prétentieux de William d’ailleurs!
    Erreur ou véritable manipulation pour assouvir, une fois de plus, sa soif de liberté d’action? La question demeurait et ses neurones s’activaient pour ne laisser place qu’à la trahison et le danger.

    Il lui fît bien comprendre que sa sottise résidait dans le simple fait d’exister aux côtés de ce monde de paillettes et de célébrités du moment. Malheureusement pour celui-ci, la belle blonde n’en prenait pas compte. Elle connaissait l’influence et le pouvoir de la peur pour en avoir souvent été la victime. La meilleure illustration, sans aucun doute, sa récente immersion dans le monde de la luxure; son seigneur assassiné par ses soins ou si nous voulions remonter à l’humanité de son existence, son embuscade de vie si pénible et solitaire. Pour effet, ces étapes qui l’ont forgée pour devenir cet être de glace, de courage et plus redoutable qu‘elle n‘y paraissait.
    Bien sûr, elle ne niait pas le fait véridique de sa place dans ce pays aux milles pressions, telle la fourmis foulée d’une chaussure. Mais ne serait ce justement pas à sa place que la fourmis pouvait surprendre de part sa force et sa survie face aux entorses du monde extérieur? Elle en renaissait plus forte et plus intelligente qu’elle semblait le paraitre.
    Elle savait aussi que son marché avec Augustus, lui assurerait protection face à ce Raybrandt masculin qu’il, elle en était persuadée, ne le portait pas particulièrement dans son estime. Enfin, mieux valait ne compter que sur soi même, après tout, Laura ne représentait rien pour personne…
    Une idée lui vint donc à l’esprit, pourquoi ne pas lui laisser croire en de telles déclarations?

    En effet, deux possibilités s’offraient à elle. Le choix d’une décision cruciale pour son futur. Quoi de mieux mais à la fois quoi de plus risqué d’entreprendre le jeu au milieu de deux êtres pouvant lui ôter la vie à la seconde?
    Le silence pesait entre nos deux protagonistes, Willoughby prit le temps à la réflexion. Soit marcher sur cette corde sensible, enfoncer le couteau, pour que le beau mégalomane croit en cette illusion d’obéissance envers sa personne pour enfin choisir le moment venu son rang, histoire d’observer ou le pouvoir évoluera et surtout à quelles conditions; soit s’avouer honnête au risque de provoquer sa colère et perdre donc la possibilité d’être estimée par son roi…
    Choix difficile et pourtant elle ne mettra que quelques secondes pour se libérer de cet important dilemme. Elle garda son calme et, cette fois ci, choisit ses mots avec précision, pour que celui-ci ne s’y trompe pas.


    Eh bien, vous me prenez de cours cher William, avec tout le respect que je vous doit je n’ai jamais formulée le désir d’être délivrée des mains de mon Roi!
    Je vous propose simplement de voir si je pouvais vous apporter quelque chose qui pourrait vous être utile, une forme de deal entre nous.
    Peut être pourrions nous nous trouver des points communs, un terrain d’entente qui, pourquoi pas, pourraient vous apporter un quelconque avantage?
    A votre bon vouloir…


    Sans réellement se livrer, notre sulfureuse actrice prit les devants, quitte à se faire passer pour une arrogante petite chose. Ce message se voulait à la fois innocent et s’il voulait en espérer plus, la porte resterait entrouverte.
    Pour appuyer sa demande, elle s’en retourna à la pièce avoisinante pour en sortir deux nouvelle poches de sang. Elle se présenta devant lui, légèrement stressée mais si impatiente. Elle allait agir de manière imprudente mais elle voulait en finir avec toutes les interrogations qui berçaient cette soirée. Elle arracha de ses canines le plastique entourant le liquide précieux et lui proposa, la main tendue :


    Qu’en dites vous?
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MessageSujet: Re: Une mission chez l'ennemi ? [Livre 1 - Terminé]   Une mission chez l'ennemi ? [Livre 1 - Terminé] EmptyLun 18 Juil - 5:03

Lentement … Sur un geste machinal …

Oui, une nouvelle goutte de sang ne viendrait pas rendre écarlate cette belle chemise et cette veste en cuir de qualité supérieure. William soupira alimentant sa détente de cette manière. Il décroisa les jambes pour venir rapprocher le poing droit de son front. La tête vint pencher se posant lasse à la main. Quant à la seconde, elle approcha une dernière fois la poche de ce délicieux O + et, à l’aide des canines tranchantes, intimidantes, William termina … Cet encas. Rien à voir avec le sang frais habituel, mais rassasiant tout de même. Comme un plat surgelé qu’un humain ferait décongeler revenant tard après son emploi. Il resta dans cette position observant Laura avec un regard … Neutre. Le noir de ses yeux fut disparut. Il ne l’a mettait plus en garde. Toutefois, William avait une nette envie de rire.

Il déposa sur une douceur et une précision exquise la poche de sang vidée au-devant du fauteuil. La lenteur du mouvement fut perceptible, car le Sherif observait la catin et la probable réplique qui fuserait … La colère, une rancœur contre ce Vampire qui insultait directement sans vergogne. Reprenant sa position confortable, il s’étendit paresseusement ne lâchant pas Laura des yeux. Fronçant les sourcils, William ne s’attendait pas à muter cette pie et loin de là. Elle semblait fortement fragile assommée par les propos du jeune homme. Étrange … Pourtant, précédemment, Laura ne laissait rien passer. Elle prit même le contrôle de la situation en alimentant une discussion entre eux deux … Discutant de loyauté. Méfiant oui … Joueur et sadique : aussi. Un petit sourire s’offrit sur les lèvres sèches du jeune homme.

* Elle ne sait pas que, jamais, je n’ai vraiment tué autre que des Vampires bons à l'être. *

En quelques sortes, William Raybrandt ne tua jamais de son propre chef. Soit il lui fallait se nourrir soit Krystel lui ordonnait de venir à bout d’un Vampire déloyal soit il le faisait, mais avec cette pulsion qui le ramenait près de la Maître Vampire. Cette pulsion qui lui permettait de tout faire pour la rendre plus puissante encore, plus belle et redoutable. En quelques sortes, ces menaces ne furent que du «bluff». Quoique celles concernant Augustus, leur Roi, ne l’étaient pas outre mesure. Un jour, William pourrait pourvoir à cette tâche agréable ... Aujourd’hui, il était soumis.

- Vous pensez … ?

Un murmure sortit d’entre ses lèvres que légèrement ouvertes. William Raybrandt ne pouvait plus retenir sa voix suave de se laisser aller dans cette pièce sculptée avec originalité. Oui … Laura devait penser. Enfin, il ne dut pas aller plus loin dans ses mots alors que le curieux Sherif réussit à obtenir ses désirs : comme toujours. Après ce silence de marbre, pesant, la colère grondait. Laura ne prit apparemment pas d’être pointée de déloyale et ramena sur le tapis, une fois de plus, cette idée fixe d’être amie, de se trouver des atomes crochus même avec lui. Mais quelle détermination … Non ! Cela empiétait sur l’obstination. Ne voyait-elle donc pas que cela ne la menait nulle part ! William désirait savoir si Laura pouvait être de confiance, loyale envers lui et elle … Ces mots ressortaient encore et encore de cette voix de pie. William en soupira désespérément pensant quelques instants à la possible volonté réelle de Laura … Soit elle aimait à la folie notre beau mâle soit elle avait quelque chose d’autre en tête et cela incluait le besoin de confiance … Tout comme ses propres désirs envers elle de surcroît.

Fermant les yeux et rejetant la tête vers l’arrière en signe d’agacement, William ne savait plus s’il devait mettre Laura dans la catégorie des petites filles innocentes désirant être reconnue tout simplement ou dans celle des rusées cherchant à atteindre quelque chose … De caché.

Affalé sur le fauteuil, il leva finalement le regard en direction de Laura lui présentant une autre poche de sang. Ne pouvant pas résister, William la prit. Certes, son geste fut sec. Sur un geste vif, précis il se leva laissant son obsession derrière. De toute sa hauteur, de son 1 m 80, il dépassait Laura. Ses yeux de couleur marron luisaient d’une étrange lueur qui devrait mettre son hôte en garde. D’une manière sensuelle, sa main droite vint caresser la joue gauche de la jeune Vampire blonde pour ensuite relever le menton l’approchant, ainsi, du regard intrigué en quête de réponses du Sherif.

- Que peut-il se cacher sous ces beaux yeux noisette ? Pourquoi ? Pourquoi Laura es-tu si bornée à vouloir faire de moi un ami ? Normalement, toute femme saine d’esprit aurait fuit ou plutôt : dans mon cas, j’aurais passé cette porte en sens inverse depuis un moment déjà.

William avait sourit riant un peu face au fait qu'il aurait put être chassé vite fait bien fait. Devenant un peu plus sensuel, il chercha ensuite le dos nu de Laura à l'aide de sa main gauche. Il caressa chaque vertèbre à sa portée et porta même la main un peu plus bas sous la robe écarlate. Soudainement, le Sherif approcha sur un geste brusque son hôte de son corps comme pour danser. Certes, penchant le cou, tournant la tête, il effleura sans pouvoir s'en empêcher l’oreille gauche de la jeune Vampire avec son nez. Il huma son parfum jusqu’aux mots fusant, soufflant, presque sexuels de ses lèvres à l’oreille de la jeune femme.

- Tu m’aimes à la folie et me désires ardemment peu importe mes propres souhaits ou bien …

Il fit une pause s’éloignant soudainement de Laura ne cessant, toutefois, de l’observer avide de connaître rapidement sa réaction. Il aimait ce genre de situation : le plaisir et le pouvoir. Sa main droite se leva subitement, William l'a posa au niveau du cœur de Laura repoussant légèrement cette dernière vers le fauteuil derrière. Cette lueur dans le regard toujours présente, il ajouta ainsi :

- … Ou bien, tu désires quelque chose de ma part. Percer un secret que je garde précieusement peut-être … Pour toi ou pour une autre personne. Me tuer même. L’Église ? C’est si facile de nos jours de travailler pour de l’argent.

Haussant les épaules avec nonchalance, ce fut sur cette émotion que William termina sa phrase. L’HCV pouvait engager quelque personne voir ses propres ennemis pour venir à bout d’un maillon important … Comme lui. Il en était certain. Certes, Laura cachait des secrets … Elle désirait obtenir une chose de lui et le regard de ce dernier se faisait maintenant insistant pour parler en toute honnêteté.

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MessageSujet: Re: Une mission chez l'ennemi ? [Livre 1 - Terminé]   Une mission chez l'ennemi ? [Livre 1 - Terminé] EmptySam 30 Juil - 15:49

    Quelques minutes à peine et le tour était joué. A chaque nouvelles rencontres, à chaque discussions qu‘elle entretenait avec ses interlocuteurs, elle avait le don de les embrouiller, ils se tenaient tous sans exception sur leur gardes, ne sachant pas réellement à qui ils avait à faire dans ce monde de traitrise. Brouiller les cartes pour que ceux-ci dévoilent leur véritable nature. Evidemment, ils réagissaient tous différemment, là se portait tout l‘intérêt de la rencontre.
    Peu sûre d‘elle face à certains de ses congénères, elle ne laissait rien passer à part quand elle le décidait, comme justement ce soir…
    Après avoir jouée les hôtesses au cœur de pierre, elle usait de ses charmes sentimentaux; laissant croire à cette illusion de pouvoir qui se lisait dans les yeux de ce cher William. Bien que sûr de lui et impressionnant de part son charisme, elle le jugeait finalement assez facile à cerner, en tout cas, plus facile qu’elle-même aux vues de ses réactions. Un vampire fier, arrogant, mégalo, séduisant avec pour épée la répression, ce n‘était pas ce qui manquait. En fin de compte, un nocturne rouge banal, obéissant aux ordres de sa maitresse qui serait surement perdu sans personne autour de lui.
    La note comique dans ce tandem de choc, était que Laura s’en retrouvait son opposée, elle n’avait jamais comptée sur personne ni ne s’était faites guidée, son seul maitre, la soif de pouvoir mais surtout de liberté, n’oubliant certes pas de marcher sous les pas des désirs de son Roi…

    L’amitié, grand mot signifiant un tas de choses pour nos amis les humains. L’amitié passait parfois avant l’amour, il se confondait même souvent… Pour la catin, il ne signifiait rien désormais. Elle honorait la confiance mais l’amitié, elle n’y croyait plus. Subir la trahison ou se soumettre aux besoins de ses amis pour leur bien être, il en était hors de question. Ses alliés en étaient conscients et c’est pour cela qu’elle pensait avoir vécue aussi longtemps bien qu’étant encore toute jeune…
    Le beau ténébreux mettait en place le stratagème de la déstabilisation. Malheureusement pour lui, il ne calcula pas que l’atout de l’excitation était en elle, il était son domaine, sa chasse gardée et rien ni personne ne la devancerait sur ce terrain.
    Se remémorant la sombre soirée qui passait en boucle dans son esprit, elle se rappela que sa peau, elle la devait à la belle Krystel et que dans ce cas toutes les menaces qui pesaient ce soir sur ses épaules, ne valaient rien. Comment son propre fils pourrait mettre un terme à son existence alors que sa supérieure, la sauva in extrémise? Le bal était sur le point de commencer.
    La blondinette décida alors de commencer le jeu, elle plongea à corps perdu dans l’arène et rempli son rôle à merveille. Assise de force, poussée par celui-ci dans son fauteuil, elle se releva et inversa les rôles. Elle s‘avança en sa direction, plaqua sa poitrine en dessous de la sienne posant délicatement sa main sur le haut de sa cuisse effleurant presque son entre jambe…


    Nous avons tous nos secrets William mais ça vous en avez conscience, comme nous tous.
    Il ne s’agit ni d’une quelconque envie de vous percez à jour et encore moins d’une infiltration pour rendre la tâche plus simple aux lèches cul de jésus.
    Une question d’argent? Laissez moi rire, regardez donc autour de vous!


    S’écartant de lui pour faire demi tour, elle vint se coller de dos contre ce corps si froid mais si dur et attrayant.

    J’aurais aimée vous dire que l’amour naissait en moi pour votre beau regard mais il n’en n’est rien, j’en suis navrée pour vous.
    Mais dites moi, pourquoi vous intéressez vous autant à ma personne, suis-je si énigmatique à vos yeux? Je ne vous juge pas mais une créature aussi jeune que je le suis ne devrais pas vous faire douter, il me semble…
    Ne m’aviez vous pas fait remarquez que vous aviez d’autres chats à fouetter, justement?


    Lui donnant un léger coups de reins pour le jeu, elle alla s’appuyer contre le bar qui bordait les rideaux rouges. Les mains en appuies, elle se laissa aller à une expertise du corps face à son invité. La femme sensuelle et torride qu’elle était ne condamnait tout de même pas ses charmes. Surement entrainée par les deux poches de sang qu’elle venait d’ingurgiter, elle laissa la chaleur s’installait en son corps et profitait volontiers de cette vision ravageuse.
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MessageSujet: Re: Une mission chez l'ennemi ? [Livre 1 - Terminé]   Une mission chez l'ennemi ? [Livre 1 - Terminé] EmptyDim 31 Juil - 6:48

Oui. En ces temps noirs, en ces temps troubles tout pouvait être possible. Un Vampire aussi loyal que vous le pensiez auparavant pouvait retourner sa veste travaillant de tandem avec l’ennemi. Puis, si ces pièces sonnantes et trébuchantes ne suffisaient pas pour vous contrôler totalement, il restait la vie. William avait la certitude que l’HCV pouvait capturer des Vampires, les torturer et leur proposer des marchés pas très catholiques … Pour une Église, voici le merveilleux paradoxe. Le Sherif avait observé, s’était surpris de moult choses dans sa longue vie. Aujourd’hui, peu pouvait satisfaire sa soif d’apprendre. Il avait tout vu. Sauf bien sûr, une catin têtue à souhait ne lâchant aucunement le morceau. Était-il comme cela ? Non ! William lâcherait bientôt, car plus Laura en mettait sur la table et plus le jeune homme songeait en sa mission terminée depuis longtemps.

* Puis, je suis rassasié maintenant. Je peux partir. *

Que Laura ait été une simple courte mission de Krystel, qu’elle ait été un bar laissait une vague idée de toute la méchanceté de William Raybrandt. Laura Wiloughby était peut-être belle. Elle aurait put lui servir si cette innocence et idiotie de jeunesse se fut avérée véritable. Malheureusement, il semblerait que la jeune femme cache des choses. William travaillait seul : aux ordres de Krystel et de son Roi certes. Toutefois, il n’avait guère besoin de compagnons que des esclaves se sacrifiant pour la vie de notre cher Prince. Oui, comme on vous l’annonça précédemment, Laura avait une beauté fascinante sans compter cette sensualité à toute épreuve. William tenta de rester le plus droit possible observant sur un air passible notre chère catin faire son numéro. Il faillit fondre pour elle alors que le sang ingurgité précédemment ne l’aidait pas à confiner ses pulsions. Lentement … Très lentement semblant sans volonté propre, sa main droite approchait de celle de Laura. Malgré qu’il avait les yeux fixés sur ceux de cette dernière, peu lui importait dans les paroles prononcées. Secrets ? Vous percez à jour ? Argent ?

- … Hm …

Heureusement, elle se retourna adossant le dos à sa poitrine. William observa un instant l’ameublement comprenant un peu où elle voulait en venir. La pensée que tous désirait toujours plus d’argent, ne pouvant jamais s’arrêter, effleura son esprit. Elle ne l’aimait pas, mais plutôt plus ? Un sourire de satisfaction, un sourire sardonique s’empara des lèvres du Shérif. Ceci se qualifiait d’une bonne nouvelle. Elle se fut alors éloignée vers un bar. William reprit doucement ses esprits. Il se frotta un peu machinalement le front fatigué de cette enquête qu’il menait. Oui, d’autres choses étaient plus importantes que Laura : ce monstre, Augustus, ces secrets … Oui, des milliers de secrets à percer auquel car William devait agir sans laisser un seul soupçon s’échapper. Puis, il aimerait aussi investiguer l’HCV. Peut-être Leslie se montrera plus coopératif que Laura. Évidemment que oui. William n’avait guère besoin d’elle au final qui lui faisait maintenant ressentir des douleurs physiques …

- Je suis bien heureux de l’entendre Laura. Maintenant, parlons honnêtement voulez-vous ?

Son corps entier se tourna en direction de sa compatriote. Il brûlait d’envie de se joindre aux caresses enivrantes de la Vampire. Certes, heureusement, sa hantise envers elle éclipsait un peu tout cela. Lentement, sur un pas silencieux, mais pesant William s’approcha du mur où se situait Laura. Son épaule gauche s’y appuya alors que les bras se croisèrent sur sa poitrine.

- La première fois que je vous ais vu ce fut lorsque Jana était blessée non ? Je ne vous ais jamais aimé. Innocente, maladroite, idiote … Voilà les caractéristiques que je vous avais donné cette nuit-là. Ce soir, je désirais en savoir plus sur vous je crois. Vous sembliez si prompt à me désirer et encore …

William ressentait une chaleur s’emparer de son corps encore dut au sang ingurgité il y a peu. Cette fois, toutefois, l’embrasement signifiait plus colère que sensualité. Son ton restait bas, neutre pourtant. En son fort intérieur, il en avait assez d’être provoqué par Laura. Elle ne méritait pas d’être dans son équipe … Elle ne méritait pas de connaître son secret : celui gardé précieusement. Cette idée enfouie en son esprit depuis des siècles probablement, mais s’étant réveillé la nuit où sa sœur fut jeté dehors du manoir Raybrandt. William repoussa le mur avec son coude et recula sans lâcher de son regard Laura. Il avait peur. Peur qu’elle se jette sur lui pour ces paroles crues. Il était loin d’être idiot après tout. Sur un air plutôt sarcastique, le Vampire ajouta :

- Désolé Laura. Comme vous l’avez dit vous-mêmes, j’ai d’autres chats à fouetter. Au revoir et j’espère que … Enfin, que tout ira bien pour vous.

Il fit une légère révérence puis, se retourna pour retourner vers le vestibule. Son était d’esprit était mêlé entre son devoir envers sa mère, puis tous ces secrets et en effet l’obstination de Laura. Elle l’avait mit à bout et un peu plus et vous verrez ce Vampire normalement si calme et posé dans une colère noire. Ceci ne sera pas bon pour sa réputation. Absolument pas. Sa main se trouvait sur la poignée de porte maintenant.

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MessageSujet: Re: Une mission chez l'ennemi ? [Livre 1 - Terminé]   Une mission chez l'ennemi ? [Livre 1 - Terminé] EmptyDim 31 Juil - 20:20

    Les relations sont parfois difficiles, ce n‘est une nouveauté pour personne…Encore moins pour la sulfureuse Willoughby. Il était là, devant elle, tenant fermement la poignée de la porte décorée. La soirée n‘avait pas atteint son apogée et pourtant il fallait s‘y résoudre. Rien de plus, rien de moins. Une première impression assez désastreuse pour l‘un comme pour l‘autre. Comment y résoudre?
    Elle n‘en avait aucune idée. Son esprit se chargeait déjà de la remplir d‘interrogations passagères et le cœur n’était pas à la confrontation. Elle aurait pu pousser son interlocuteur à bout en quelques phrases osées, seulement la discussion restait en surface et le fond de leurs raisonnements restait énigmatique.
    Il lui fît comprendre que la vérité effacerai peut être cette impression de déception mais de quelle vérité parlait t’il exactement?
    La remise en question que la catin s’imposait restait assez floue. Un échec puisant que son Roi n’accepterai surement pas. Il lui restait certes certains tours dans son sac mais ce premier échec ne présageait rien de bon. Elle l’avait rendu suspicieux à son égard, craintif et préférant la fuite après la menace. Parfois, il fallait savoir accepter la sentence mais Laura n’en avait jamais fait son habitude.
    Elle le provoqua légèrement, afin de tenter le tout pour le tout. Après tout, elle n’avait rien à perdre, sa crédibilité ne pouvait être plus fauchée qu‘à présent.


    La vie n’est elle pas étonnante cher William? Regardez notre petit interlude. N’était-il pas intéressant?
    J’aurais pourtant cru que nos deux belles gueules trouveraient un point de chute aussi bien chez l‘un que l‘autre. J’en suis navrée…
    Je vous souhaite tout de même une bonne soirée et une bonne continuation.


    La belle se cachait encore et toujours derrière ce masque que William n’avalait d’ailleurs pas. Il n’était pas dupe de son manège, elle l’avait parfaitement compris et avant que celui-ci ne prenne le départ, elle prit le soin de se montrer réellement franche quitte à se montrer redondante, fragile, stupide et facile.
    Laura était perdue, elle fabulait presque devant cette personne d’importance mais comme elle se l’était promis, elle se devait de répondre aux attentes d’Augustus King. Le rêve de pouvoir un jour prendre sa part dans ce beau monde d’influence. Elle n’adhérait pas à ce genre de comportement et pourtant elle allait franchir le pas du non retour d’une éventuelle réputation future.


    Attendez, je tiens tout de même à vous présentez mes excuses. J’ai lu le malaise dans vos yeux.
    Comme vous le savez, je ne me suis pas totalement remise des récents évènements et je tenais à vous dire que je vous en remercie malgré l’ambiance de ce soir.
    Pourriez vous, s’il vous plait, remercier votre mère de ma part? Je lui dois mon existence, ma vie.
    Si vous le souhaitez, merci de lui faire savoir.


    Willoughby se déplaça en quête de satisfaction. Son corps glissait près du mur et baissant brièvement la tête, elle regarda timidement mais pas trop le beau et cruel ténébreux qui se tenait droit devant son visage.
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MessageSujet: Re: Une mission chez l'ennemi ? [Livre 1 - Terminé]   Une mission chez l'ennemi ? [Livre 1 - Terminé] EmptyDim 7 Aoû - 22:41

Pas encore … Non, il n’avait point encore tourné la poignée de porte. Laura parla une fois de plus. William était, alors, dans l’incapacité de pourvoir à son geste. Il se trouvait incapable de tourner cette simple poignée de porte pour disparaître de cette maison, de Laura. Il avait été trop bien éduqué pour faire une telle chose. Filer sans demander son reste équivalait à être un imbécile : une personne avec aucune classe ni réputation à défendre. Non ! William Raybrandt n’était pas comme ces pauvres ères fuyant toujours. Lui avait une réputation à défendre et Laura Willoughby n’allait certainement pas mettre tout cela à bas.

Il retirait lentement sa main droite de sur la poignée de porte bien sculptée. Le Sherif tendait uniquement l’index et le majeur dessus tapotant machinalement ne sachant pas quoi répondre à Laura. Il pouvait être patient, mais là cela en était trop. Notre cher Vampire souhaitait sortir sans s’attirer les foudres de cette plus jeune compatriote. Certes, dans son fort intérieur la manière pour s’y prendre se situait en l’extrême difficulté.

- Intéressant … Pour qui ?

Il lâcha finalement complètement la poignée de porte pour se tourner en direction de Laura. Ses yeux n’exprimaient pas beaucoup, mais l’on pouvait toujours remarquer une étincelle alimentant la volonté d’explication. Ses lèvres formaient un air boudeur. Cette conversation avait été intéressante ? Peut-être pour elle … Au moins, Laura avait appris ne l’aimant point. Ceci fit à nouveau sourire légèrement William. Quoique lui aurait put apprendre l’inverse. La sensualité de cette jeune Vampire esquivait sa voix de pie : en tout cas, lorsqu’elle ne parlait point.

- Oui. Je dois vous avouer que nous n’avons pas été très polis l’un envers l’autre. Ce monstre ne se fera pas vaincre si nous travaillons seuls …

Un sourire satisfait sur le visage de William, il était heureux des excuses de Laura. Peut-être en alimentant la solidarité, elle voudrait jouer sur son terrain à lui … Lui présenter ses atouts, ses secrets. Non ! Pas maintenant … Certainement pas ! Dès qu’elle aurait réfléchit à cette phrase lancée si innocemment, mais ne l’étant point. William attendrait patiemment. Les remerciements envers Krystel ne le surpris pas et il compris encore que cela pourrait l’aider.

- … Enfin, Miss Willoughby. Si vous le désirez vous êtes invitée au mariage du Roi Augustus King et de Krystel Raybrandt. Vous êtes sûrement la première à savoir ceci, mais … Mais … Enfin, je crois que ce serait un bon moment pour se reparler. Entretemps, vous pouvez venir à la Pomme du Diable si l’envie vous en fait sentir.

Énigmatique ? Oh oui et énormément tout comme ce sourire poli penché sur le visage de Laura. Il fit une petite révérence et se tourna pour passer finalement cette porte. Enfin, un peu d’air et vivement sa Ducatti qui l’attendait depuis trop longtemps maintenant. Un passant sur le trottoir … Puis, William partit sans se retourner, mais certain que Laura ne lâcherait pas le morceau. Peu importe le secret de cette jeune Vampire, il était toujours plus sécuritaire de l’avoir de son côté.

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