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Fear is the path to the dark side
MessageSujet: Fear is the path to the dark side   Fear is the path to the dark side EmptyMer 6 Juil - 11:15


Enfin on m’autorisait à reprendre du service !
Je me sens excitée comme au premier jour, en franchissait les lourdes portes des locaux de la PES. Bon, le geste a moins de classe et de prestance qu’escompté, à les pousser de l’épaule comme si je les enfonçais. Ce satané plâtre m’encombre, à m’immobiliser des doigts jusqu’au coude. A partir du moment où les examens ont cessé, je me suis empressée d’user des dons des Illuminati pour accélérer la guérison jusqu’à le rendre totalement inutile. Je me retrouve à devoir faire bonne figure en le conservant, et feinter que mon épaule est encore blessée sous les lourds bandages… Je ressemble vraiment à une momie, et cette odeur de médicaments m’insupporte. Au moins, Noah n’aura plus à supporter mes râleries incessantes chaque soir maintenant que l’on m’a autorisé à reprendre de l’activité. Je ne pensais pas l’avoir aussi mauvaise d’être tenue à l’écart des affaires de la PES durant bien deux semaines. Il va falloir que je m’entretienne rapidement avec Sasha Oppenheimer. Même dans mon état de petite chose fragile que je dois simuler, il est tout de même possible de me rendre utile. Je risque d’être laissée en réserve un moment, mais cela ne m’empêchera pas d’investiguer. Je compte bien prouver à McCarthy, et ces autres bien-pensants, qu’ils ont eu tort de nous mésestimer de la sorte.

J’avance comme en terrain conquis à travers les couloirs, saluant sur mon chemin les agents de la PES qui me rendent des sourires aussi étonnés que ravis. Je minimise volontiers ma situation, à plaisanter dessus, et m’enquérir plutôt de leur état et de celui de leur famille, avant de glisser subtilement sur les avancées des affaires en cours. Je n’ai pas de mal à attirer l’attention et à entretenir un bon feeling avec les autres agents. Déjà, parce que je suis bonne comédienne, mais aussi parce que je suis l’une des rares filles plutôt jolies du service. Et au moins, je ne fais pas aussi peur que notre Directrice.

J’étais tranquillement accoudée au guichet d’accueil à discuter quand une autre silhouette s’approche, et accapare subitement toute l’attention. Je lance un regard profondément sceptique à cette silhouette voluptueuse de vraie femme fatale. Je fronce le nez, et fait en sorte de ne pas me formaliser même si… Depuis quand on engage des top-modèles à la PES, sérieusement ? Je lui rends un sourire affable quand elle s’approche, munie d’un plateau de muffins qui sentent bon la myrtille. D’accord… Elle a tout compris celle-là. J’aurais dû ramener les viennoiseries ce matin pour fêter mon retour, en effet.

Je me penche vers l’agent au guichet, de plus en plus suspicieuse :
- Elle est nouvelle celle-là ?

Il relève la tête et me déclare avec un naturel déroutant :
- Oui. Lucy ! Je te présente Astrid, elle vient tout juste de sortir de convalescence. Astrid, voici Lucy, notre nouvelle collaboratrice détachée par le pouvoir vampirique.

Vam… Vampire ?! Mon sourire se fige et se crispe, à ce dernier mot. Malgré tous mes talents de comédienne, j’ai bien du mal à paraître détendue et ne pas laisser l’effroi me gagner simplement en la détaillant. Ses muffins m’ont l’air subitement empoisonnés, et une grimace d’horreur finit par me saisir quand elle s’avance un peu plus. Quoi ? Elle ne va pas m’en proposer tout de même ? Ou vouloir me serrer la main ou… Pire, me faire la bise ? Je deviens livide à mesure, comme si je me retrouvais face à une énorme mygale, et dans mon esprit, je ne peux pas m’empêcher de crier après Noah, à me rattacher à sa conscience comme si je me cachais derrière lui. Finalement, je me serais bien passée de revenir aussi rapidement.
Astrid Lehtinen

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MessageSujet: Re: Fear is the path to the dark side   Fear is the path to the dark side EmptyDim 10 Juil - 22:48

Ça se passait plutôt bien. Dans l’ensemble. J’allais pas dire que ça se faisait facilement, faut pas pousser, mais c’était pas catastrophique. Et en soi, quand j’avais dit que j’avais été choisi parce que je faisais pas peur et que j’avais un joli sourire, j’étais pas loin de la vérité en vrai. Même en apprenant que j’étais une vampire, les gens flippaient moins que si j’avais été un mec de 1m80 et 80kg. Comme quoi, les gens sont quand même un peu cons hein. Mais ça m’arrangeait bien. Certains avaient peur, d’autres étaient carrément hostiles, mais le contraire eut été étonnant. Et comme je faisais bonne figure, que je me montrais souriante et serviable, ils avaient trop rien à me reprocher. Si ce n’est que je pouvais les vider de leur sang en moins de deux ouais. Bon, si y avait l’autre là, Dylan, qui ne manquait pas une opportunité de me balancer des trucs, sans doute en espérant que je pète un plomb et tente de le tuer… Ce qui, soyons franche, avait failli arriver. Et l’air de rien, McCoy avait balancé un truc, une connerie, sans doute tant pour détourner mon attention de l’autre abruti que pour rappeler que les efforts devaient venir des deux côtés, ou pour signaler qu’il était pas totalement con.
Il est cool McCoy, je l’aime bien. Bon, un peu rigide et carrément bougon, mais en dehors de ça, il est gentil. Ouais, bon, j’adore l’emmerder en vrai. Gentiment oui promis. Et après tout, c’est la chef qui m’a dit d’être moi-même hein. Elle aussi je l’aime bien, Sasha. Elle ressemble carrément pas à McBorough, mais c’est pas plus mal. Et non, je lui ai toujours pas dit que je le connaissais un peu. Mais ça a pas vraiment d’importance. Si encore, j’avais couché avec, je dis pas, mais là… On s’en fout ouais.

Là, ça faisait deux semaines que j’avais commencée. A peu près. Et j’avais arrêté de vouloir faire style je suis super sérieuse le troisième jour. Si, je prenais le travail au sérieux, je bossais et tout, sisi, promis. Mais pour le reste, j’avais arrêté de me prendre la tête et je faisais comme je le sentais. Ça m’allait beaucoup mieux.
Aujourd’hui, j’avais enfilé une veste camel sur une robe blanche sans manche assez simple, m’arrivant à mi-cuisse, avec des boots et un sac camel. Quelques bijoux, les cheveux remontés en un chignon lâche d’où quelques mèches s’échappaient déjà et c’était parfait.
Et une fois par semaine, je ramenais des beignets et muffins. Myrtilles, chocolat, vanille… Et je sais que c’était purement psychologique, parce que l’odeur me donnait pas plus envie que si ça avait été du carton, mais je me souvenais on ne peut mieux du goût de chacun. Ouais, c’était frustrant dans des moments comme ça, je confirme. Oui, je perdrais sans aucun doute cette habitude au fur et à mesure, mais pour le moment, ça me permettait de parler avec les autres, de faire connaissance et de leur montrer que je n’étais pas le monstre hantant leurs nuits. Ou pas que…

Je pousse la porte et entre, souriante, la boite dans les mains, me dirigeant vers l’accueil. Je hausse légèrement un sourcil en voyant une jeune femme accoudée au guichet, parlant à Bob avant de me regarder comme si… ah ouais, le genre de regards auxquels j’avais souvent le droit avant, dans les hôtels de luxe. Mon sourire ne se fait que plus assuré et sensiblement amusé, quand elle sourit à son tour.
Et elle se penche avant que je n’arrive, et peut-être n’aurais-je pas entendu si j’avais été humaine, mais c’est la réponse de Bob qui m’intéresse ou plutôt sa réaction à elle. Parce qu’il est cool lui, il m’aime bien je crois. Ou c’est les muffins. Mais c’est pareil dans l’immédiat.

La femme, Astrid donc, s’est figée à la réponse de Bob, et si je pouvais avoir quelques doutes, sa grimace se charge de les dissiper. Super. Vraiment. C’est de la haine ou juste de la peur ? Ouais, non, ça change pas grand-chose non plus dans l’immédiat.
Je pose la boite sur le guichet, l’ouvrant et tendant un muffin chocolat blanc/framboises à Bob avec un clin d’œil, sans me départir de mon sourire.

« Tiens, j’ai réussi à avoir les deux derniers ce matin. Ils se battront pour le deuxième. »

Et j’arrive à parler normalement, j’ai le droit à des félicitations, alors que je sens sa peur se répandre autour d’elle comme un parfum hors de prix. Bob a jeté un coup d’œil, et s’est détourné, le muffin à la main, pour bosser. Enfin, faire style de bosser. Ouais. J’inspire profondément et esquisse un sourire, restant à distance.

« Je les ai acheté à la pâtisserie au coin de l’université de Glascow, ils sont vraiment super bons. Vous en voulez un ? » Je prends une serviette et en emballe deux plus ou moins dedans., en lui jetant un coup d’œil, avant de hausser les épaules. « Faut juste que je garde un myrtilles et un aux pépites de chocolat, sinon ils feront la gueule. »

Sage, sois sage. Gentille, on ne mange pas les gens. Je tourne les yeux vers elle, et durant une ou deux secondes, j’hésite vraiment sur la marche à tenir, parce que quand même, de tous ceux que j’ai croisé ici, y en a aucun qu’à autant flippé… c’est amusant. Je retrouve un léger sourire alors que je la regarde.

« Astrid donc. Enchantée de faire votre connaissance. On m’a dit que vous aviez été blessée, ils vont être heureux de vous revoir… »

Je prends la boite et avance un peu, passant à côté d’elle. Et si elle ne me suit pas et s’enfuit ? C’est une possibilité… Ou alors elle est assez têtue pour essayer de faire genre… Ouais, vu la gueule qu’elle tire, rien n’est moins sûre. Je me tourne vers elle et la fixe, la tête penchée sur le côté.

« Je suis désolée que personne ne vous ai prévenue pour ma présence.
Vous avez eu une mauvaise… expérience avec certains vampires peut-être ? Ou est-ce juste de la peur stupide et irréfléchie que certains éprouvent ? »

Quoi ? Je suis gentille, polie et souriante. C’est beaucoup.

Lucy Matthews

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MessageSujet: Re: Fear is the path to the dark side   Fear is the path to the dark side EmptySam 13 Aoû - 11:35


Je dois être tombée sur la pire sous-race de vampire imaginable. Elle est tout simplement à s'acheter l'amitié de mes collègues avec des muffins goût chocolat blanc - framboise... Je détaille la boîte qu'elle vient de déposer sur le guichet, comme s'ils risquaient de me sauter au visage comme plein de petites sangsues avides. Et ils se battent pour les avoir en plus ? Ces hommes si corruptibles... Non que ça me dérangeait avant que cet alien débarque dans mon service, mais savoir que j'ai une rivale, vampire qui plus est, me met hors de moi. J'ai envie de lui faire ravaler son sourire suffisant, alors qu'elle se tourne vers moi, et que mon collègue semble tellement apprécier sa pâtisserie... Et elle a même l'audace de m'en proposer une. Je me recule d'un pas, levant les mains devant moi, avec une expression de dégoût.

- Non... Non, merci.

Ce dernier mot m'écorche la bouche, à peine franchit-il mes lèvres. Non, je ne veux pas être empoisonnée, ou envoûtée... Je me retiens de pousser un cri intérieur si audible que Noah débarquerait aussi vite que possible. Il risquerait presque de croire que je suis en danger de mort, même si pour moi, me retrouver face à un vampire équivaut à la même sensation. J'essaie de respirer calmement, pour dissiper ce maelstrom de sensations et de sentiments que je dois déjà répandre sur notre inconscient collectif. C'est un mélange de peur sourde et de haine viscérale qui me retourne les trippes, et m'empêche de réfléchir correctement.

Je tressaille, quand elle mentionne subitement ma blessure, et je crains subitement que l'odeur de mon propre sang ne fasse jaillir une rangée de crocs, prête à me réduire en charpie. J'étouffe un son, qui ne franchit pas ma gorge, quand cette scène me revient immédiatement en mémoire, aussi vive et réaliste que si elle venait de se reproduire... Mais rien. Pas de crocs qui dépassent de cette bouche au fin sourire, même si elle me donne l'impression d'être un chat face à une souris. Même devant ce portail démoniaque, je ne me suis pas sentie aussi démunie.

C'est l'un de mes collègues qui me sort de ma torpeur en posant sa main sur mon épaule en un geste qui se veut rassurant... Et me fait littéralement sursauter. Will retire prestement sa main, comme s'il venait de m'électrocuter, et me détaille avec cet air soucieux.

- Tu te sens bien, Astrid ? Tu devrais rentrer chez toi te reposer, c'était peut-être trop tôt pour revenir...


J'explose, alors que sa compassion a raison de mes dernières réserves. Je la pointe du doigt, m'accrochant à ce sursaut de colère pour faire taire cette peur qui me vrille l'estomac.

- Enchantée...? Non mais quelqu'un peut me dire ce que fait un vampire dans nos locaux ?!
- Je te l'ai déjà dit
, intervient subitement l'autre, de derrière son muffin chocolat blanc - framboise, elle est détachée du pouvoir vamp...
- Je m'en fous, Bob !


Il me rend un regard décontenancé, soufflé par ma réaction vindicative... Moi qui me montre si charmante d'habitude. Je vois Will grimacer un sourire vers l'intruse, avant de me souffler d'un ton calme :

- On n'a pas vraiment le choix, tu le sais bien. Tu n'es pas la seule qui n'apprécie pas leur présence mais, je te le certifie, on s'y accommode bien et...
- Je nage en plein délire.
- On a une louve, aussi, maintenant.
- C'est bien ce que je dis. Ca devient une putain de ménagerie !
- Astrid, je pensais que la patronne avait vu avec t...
- Ca ne change rien ! Tu crois que ça va passer avec un joli discours ? Dans quelles conditions on nous fait travailler maintenant ?
- Non, en effet, mais tu peux demander une avance si tu préfères.


Je le regarde avec des yeux ronds. Il me sidère, des fois. Comme si avoir une avance pourrait m'aider à accepter une vampire dans nos rangs. Non mais ils ont perdu la tête ? Enfin oui, peut-être un peu, mais pas suffisamment pour que je la tolère à plus de trois mètres de moi. Trois, c'est déjà un bon compromis.

- Veuillez excuser ma collègue, elle est simplement un peu sur les nerfs. Un lycanthrope rendu fou l'a agressé durant cette fameuse nuit et il s'en est fallu de peu pour...
- Je t'ai demandé de lui raconter ma vie, à cette vampire ?!
- Sois gentille, Astrid. Elle cherche juste à faire connaissance...
- La ferme. Mange ton muffin, toi.


S'ils croient que je n'ai pas aperçu ce coup d'œil qu'ils se jettent par-dessus mon épaule... Au moins, j'en ai soufflé deux d'un coup. Ils n'ont clairement pas l'habitude de me voir... Sous mon vrai jour ? Je repousse Will du plat de la main, qui envahit un peu trop mon espace, et braque mon regard sur la vampire. Je prends mon courage à deux mains, la pointant à nouveau du doigt. J'ai les yeux brillants, sans être certaine que ce soit dû à la colère. Je contrôle autant que possible mes tremblements, cette voix vacillante qui m'agace davantage, parce que ce n'est pas la mienne... J'aurais rarement eu autant de mal à simuler.

- Toi... Enchantée. Tu ne franchis pas le seuil de mon bureau, sous aucun prétexte, compris ? C'est... Réservé. Interdit de passage, pour tout vampire. La patronne ne me laisse pas le choix, mais on ne m'imposera pas quelqu'un de ton espèce dans mon espace vital.

Je me sens un peu mieux, mais pas de beaucoup. J'hésite un peu, avant de poursuivre :

- J'ai... Je ne veux plus avoir affaire avec des vampires, ok ?

Sa question est légitime, pourtant, mais je ne parviens pas à formuler une phrase cohérente pour expliquer mes raisons. Je devrais pourtant bien lui expliquer, si je suis forcée de la croiser dans nos locaux, pour qu'elle comprenne que, non, ce n'est pas une peur stupide et irréfléchie. On a invité le renard dans le poulailler, et je ne pense pas réussir à travailler sereinement avec un être comme... Ceux qui m'ont infligé cette blessure. Je tire sur mon col, pour lui montrer le début de cette énorme cicatrice qui envahit toute la partie droite de mon cou. Oui, un vampire a manqué de me tuer, et je ne dois ma survie qu'aux miens, et ma capacité de régénération. Un humain normal en serait mort, mais elle n'est pas obligée de le savoir. D'un mouvement d'épaule, je remets le vêtement en place. Il a mangé salement, et je préfère quand elle n'est pas visible. Même mes collègues de la PES regardent cette cicatrice avec une grimace contrite, mais eux savent qu'ils encourent les mêmes risques à flirter avec les créatures surnaturelles.

- Tenez une distance de sécurité si vous voulez éviter que je vous tire dessus des balles en argent par inadvertance... Je ne plaisante pas. Le loup qui m'a fait ça...


Je lève mon bras, encore plâtré.

- ... Est décédé, sans avoir pu faire de mal à personne d'autres. D'une balle dans la tête. Pigé ?
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MessageSujet: Re: Fear is the path to the dark side   Fear is the path to the dark side EmptySam 20 Aoû - 0:49

En acceptant de venir travailler pour la PES, je savais que ce ne serait pas évident. Et ça l’était pas. Même si dans l’ensemble, j’avais pas trop à me plaindre, j’entendais les murmures dans mon dos et je sentais autant que je voyais la peur ou la colère apparaître chez certains d’entre eux. Mais disons que j’arrivais à faire avec et à me faire accepter par la plupart. Ce que j’avais dit à Sasha était vraie : j’ai en général un très bon relationnel avec les autres, et ça aide vachement, le sourire et tout.

Sauf que là, visiblement, ça marchait pas. J’ai même l’impression que ça a l’effet inverse. Et à la peur que je sentais se mêle une répulsion instinctive. Super. Le bon côté, c’est que ça va m’éviter de me rouler dans l’odeur de cet effroi, parce qu’on a beau dire, c’est vraiment agréable comme fragrance. Alors que l’aversion… C’est juste vexant. Et un peu amusant oui. Mais j’ai promis d’être sage.
Je me contente donc de hausser les épaules alors qu’elle refuse, poliment. Tant pis pour elle.

Et si j’essaie de continuer à être aimable, je n’arrive qu’à l’effrayer davantage. Et oui, une partie de moi trouve cela follement divertissant. Fort heureusement pour elle, et pour moi par conséquent oui, je suis pour le moment plus emmerdée qu’autre chose. Parce que bon, même si c’est pas avec elle que je vais bosser, je vais quand même la croiser tous les jours, et ça risque clairement de foutre la merde plus que de raison.

Et elle est tellement tendue qu’elle sursaute quand on essaie de la rassurer. Ouh… J’aime bien Will, il est sympa, mais ça… j’aurais pas aimé perso, c’est un peu lui dire qu’elle commence à agir bizarrement quoi… Ah bah… Je regarde ce doigt tendu, avec la folle envie de le bouffer. Ou de le toucher de mon doigt à moi pour voir sa réaction. Ce serait terriblement puéril oui… mais tellement tentant…

Je hausse un sourcil alors qu’elle commence à péter un plomb, ce qui a l’air de surprendre tout le monde autour de nous. Donc, en temps normal, elle est cool et souriante, et pas chiante. C’est rigolo. Et je me tourne vers Will. Genre il m’apprécie pas ? Mais merde, comme s’il essayait pas de me draguer la moitié du temps… Ouais, l’attrait de la nouveauté, ou le gout du risque, ou simplement pour peut-être essayer de te planter un pieu dans le cœur. Ou alors c'était Stan ? Bref. Laisse-les se disputer entre eux. Même si ça me concerne…
Sauf qu’au fur et à mesure l’amusement disparait. Je suis gentille hein sans déconner, mais faut quand même pas trop pousser. Parce que sa ménagerie et ses conditions de boulot, je vais lui faire bouffer à cette grognasse.

Et je me rends compte que je me suis figée depuis qu’ils ont commencé leur baratin, la tête penchée sur le côté à les observer, ayant même arrêté de respirer je sais pas trop quand. J’inspire profondément et reprends un rythme normal alors qu’à nouveau son doigt fait son apparition sous mes yeux. Et là, clairement, j’ai pas envie de le poker. Je la dévisage un instant, avant de sourire.

« Ecoute, t’es mignonne et à vrai dire, je dirais pas non à un tête à tête avec toi, mais je mélange pas plaisir et boulot. Ça finit toujours mal et ça crée des tensions... » Ouais, qu’est-ce qu’on se marre dans ma tête. « Et j’ai déjà un partenaire, qui est vachement plus agréable que toi, alors t’en fais pas, je veux pas de toi non plus. »

Et pour ceux connaissant Mc Coy, c’est pas un compliment. Même si je commence à l’apprécier bien ouais.
C’est tellement tentant de lui faire peur, de juste sortir un peu les crocs… S’il n’y avait qu’elle, je l’aurais sans doute fait… Mais pour le moment, au final, pour ceux qui ne me haïssent pas déjà, je suis la pauvre vampire victime de stéréotypes et d’amalgames malheureux. Alors autant essayer de rester comme ça.
Je fixe sa blessure au cou quelques secondes. Oui, ça a dû faire mal. Et vu la blessure, c’est à se demander comment elle a réussi à s’en sortir. Je comprends mieux… Mais bon, ça reste…
Je hausse les épaules, rivant mon regard au sien. Et si la colère dépasse le reste, je sens quand même sa peur, j’entends ce léger tremblement, et surtout, surtout, j’entends son cœur qui bat tellement vite…

« Quand j’étais petite, je me suis fait mordre par un chien. Un malinois. Il m’a trainé sur plusieurs mètres et m’a à moitié arraché le mollet avant que mon père ne puisse intervenir. » Je tourne à moitié la jambe où les cicatrices sont toujours visibles. Non, être vampire n’efface pas ce genre de truc. « Pendant des années, j’ai eu une peur monstrueuse des chiens, alors que j’en avais toujours voulu un. Et puis, j’ai grandi et je me suis rendu compte que tous les chiens n’étaient pas méchants.
Et puis, ce sont les hommes qui m’ont trainé à terre. Et en vieillissant, je me suis rendu compte que les humains étaient pareils que les chiens. Y en a des gentils, y en a des méchants, y en a des cons, beaucoup, y en a des cools, etc…

Un vampire a failli te bouffer, et j’en suis désolée. Mais si je peux me permettre un conseil, grandis aussi un peu ma jolie. Parce que tu finiras bouffer par tes propres peurs. »


Non, c’est même pas une menace dissimulée. Je fais un pas vers elle, jetant un coup d’œil sur son plâtre, avant de la regarder à nouveau, à la fois vaguement amusée et vaguement en colère. J’ai pas encore trop décidé à quel point je n’appréciais pas sa menace. Je la dévisage.

« Ne me menace pas trésor. C’est pas parce que t’as tué une bête à poil que ça va m’impressionner. Je suis pas un danger, sinon je serais certainement pas là à jouer les relations publiques. »

Je lui offre mon plus beau sourire, avant de regarder autour de nous. Et y a pas que Will et Bob qui attendent la fin du conflit.

« Et là, tout le bureau vient de t’entendre dire que tu allais me tirer une balle en argent dans le crâne, par inadvertance, si je fais ou dis un truc qui te reviens pas ? » Je secoue la tête. « Pas très malin. »

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