Hé Reichenbach ! Je tournais ma tête vers Annabelle. Ahhhh Annabelle… Je pourrais vous parler d’elle des heures. Cette nénette, elle m’obnubilait un truc de malade. Elle était la plus canon du bahut et putain, je rêvais que de la foutre dans mon pieu. Je voulais qu’elle soit un putain de numéro sur ma liste de conquêtes qui commençaient petit à petit à s’allonger. En plus, mais putain c’est une française ! Ce sont des chaudasses de malade il parait. Bref. Salut… Heu c’est quoi déjà ton nom ? Bien Mil’. Joue la distant, mine de rien, genre tu sais pas qui sait. Elle fronça des sourcils à ma question, et cela se voyait qu’elle était étonnée. Bien. Jouer l’indifférent, l’inaccessible pour qu’elle finisse par me désirer, c’était une bonne technique. Lemerle. Moi c’est Annabelle Lemerle. On a cours de math ensembles. Mouais si tu le dis. Bon bah enchanté d’avoir fait ta connaissance Lemoulin. Je la plantais pour continuer à marcher dans le couloir mine de rien, en mode beau gosse. Putain, qu’elle me rattrape… Qu’elle me rattrape… Qu’elle me… hé hé ! Attends Reichenbach… Ecoute. Oh putain, elle se mordit la lèvre et ouais, j’eus une putain d’érection. Sa bouche était dans le genre trop canon et j’avais envie d’y enfoncer ma bi.. si vous voyez ce que je veux dire. Je plaçais mon sac devant mon entrejambe, faisant mine de chercher un truc hyper important dans mon sac, alors qu’elle continuait de parler. Smith m’a dit que t’était le meilleur élève du bahut en math et j’ai besoin de cours de soutien si je veux être diplômée alors je me demandais si tu pourrais… Désolé mais j’suis pas intéressé. T’as qu’à demander à Jack, je suis sûr qu’il sera d’accord. Je la plantais dans le couloir et histoire d’en finir pour aujourd’hui, j’entrais dans les toilettes des gars. Je m’attendais vraiment pas à ce qu’elle m’y suive et pourtant c’est ce qu’elle fit. Elle me bouscula, manquant de me faire tomber sur le sol. Non mais t’es malade ! c’est quoi ton problème ? lui criais-je dessus en colère. Je sentis monter en moi, non pas ma queue qui avait redescendu illico, mais ce pouvoir qui grondait à l’intérieur de mon corps. Il me murmurait de lui faire du mal, de lui prendre son énergie pour m’en revigorer. Mon problème c’est que t’es un putain de connard ! Ça te tuerait d’être gentil ou ne serait-ce que poli ? Je suis pas ton chien ! Tu sais ce qui m’en a couté de venir te demander ça ? Son regard me laissait des éclairs, mais il m’en fallait franchement plus pour m’impressionner. J’avançais dans son espace personnel, empiétant dessus. Dégage si tu veux qu’il t’arrive des bricoles petite Elle lâcha un rire avant de me répondre au tac au tac span class=Gp_Humain>Parce que tu crois que tu me fais peur peut-être ? Je connais ton petit tour. Ca prend pas avec moi. Toi et moi on est pareils. Elle m’entraina dans la cabine des chiottes la plus proche, et je la laissais faire intrigué. Après avoir fermé la porte derrière moi, elle ouvrit sa main et en fit sortir comme des traits d’électricités. Putain j’crois que je suis amoureux !


Salut Soeurette… c’est encore moi et comme d’hab’, bah tu réponds pas. Je comprends ‘Mam quand elle enrage que je ne la rappelle pas tout de suite. Bref. Juste pour te dire que j’me suis marié la nuit dernière avec Annabelle. Par contre, j’ai une putain de gueule de bois alors évite de laisser des cries sur mon répondeur s’il te plait. Tu savais toi qu’un vamp’ prêtre déguisé en Elvis ça existait ? J’te l’envoie en photo par mail, tu vas pas en croire tes yeux ! Bref j’t’appelais pour te prévenir car les parents risquent de t’appeler en catastrophe. ‘Pa va péter un câble alors j’compte lui envoyer un sms. Ouais, c’est lâche, mais je le vois dans trois jours alors j’aurais tôt fait de l’affronter. Avec un peu de chance ‘Man sera arrivée à le calmer et... Je lâchais un souffle, interrompu par ma nouvelle femme qui était particulièrement en forme. Je fermais les yeux quelques secondes posant ma main sur sa tête. Je déglutis difficilement avant de reprendre. J’te rappelle plus tard ma femme m’appelle. Je raccrochais aussi sec, même si je n’avais pas fini de tout raconter à ma sœur.