Salut Soeurette… c’est encore moi et comme d’hab’, bah tu réponds pas. Je comprends ‘Mam quand elle enrage que je ne la rappelle pas tout de suite. Bref. Juste pour te dire que j’me suis marié la nuit dernière avec Annabelle. Par contre, j’ai une putain de gueule de bois alors évite de laisser des cries sur mon répondeur s’il te plait. Tu savais toi qu’un vamp’ prêtre déguisé en Elvis ça existait ? J’te l’envoie en photo par mail, tu vas pas en croire tes yeux ! Bref j’t’appelais pour te prévenir car les parents risquent de t’appeler en catastrophe. ‘Pa va péter un câble alors j’compte lui envoyer un sms. Ouais, c’est lâche, mais je le vois dans trois jours alors j’aurais tôt fait de l’affronter. Avec un peu de chance ‘Man sera arrivée à le calmer et... Je lâchais un souffle, interrompu par ma nouvelle femme qui était particulièrement en forme. Je fermais les yeux quelques secondes posant ma main sur sa tête. Je déglutis difficilement avant de reprendre. J’te rappelle plus tard ma femme m’appelle. Je raccrochais aussi sec, même si je n’avais pas fini de tout raconter à ma sœur. Si on était pas souvent sur la même longueur d’onde, Lena était, après notre mère, la femme que j’aimais le plus au monde. Elle était pas seulement ma sœur, elle était aussi ma confidente et ma meilleure amie, et cela même si nous avions plusieurs années d’écart. Je tuerais pour elle… Une nouvelle fois, sans éprouver le moindre regret, ni le moindre remord. Ce connard avait essayé, intentionnellement, de la faucher avec sa putain de bagnole, tout ça parce qu’elle l’avait quitté. Cette erreur lui avait été fatale. Fou de rage j’étais allé chez lui et j’avais utilisé mes dons pour le tuer, le laissant sans vie. Affaire non classée qui n’était pas prête de l’être. Annabelle m’avait servi d’alibi, tout comme Jack, Andy et Peter, notre bande de bras cassés. On s’était trouvé à l’université et on ne s’était plus jamais lâché. Ils étaient tous les trois comme Ann’ et moi, des surhumains quoi. Jack était capable de produire des explosions rien qu’avec la force de son esprit. Andy, lui, était hyper fort. Quant à Peter, il était invincible. Dès qu’il était blessé, sa peau se soignait aussitôt. On avait testé une fois en lui coupant une main et elle avait repoussé quelques heures après. Bref, personne ne pourrait venir à bout de nous.

Tenez le bien les mecs. grognais-je en mes dents à ma bande de bras cassés. Hors de question de laisser le loup s’en tirer aussi facilement. J’avais mis des années à le trouver et des mois à élaborer un plan pour le choper. J’avais choisi soigneusement mon moment pour lui tomber dessus avec Jack, Andy et Pet’. Ann’ n’avait pas voulu nous accompagnait. « pas son combat ». Ouais c’était pas son combat mais putain, ça l’aurait tué de venir me filer un coup de main pour une fois ? Faut croire que oui. Bref. Relâchez moi connards ou je vous jure que… Que quoi ? Que tu vas nous mordre ? lâchais-je dans un rire gras, avant de nouer des chaines en argent pour le maintenir sur cette putain de chaise de merde. N’arrêtant de s’agiter, je lui tapais plusieurs fois sur la tête jusqu’à ce qu’il soit légèrement chaos. Je voulais le faire souffrir moi-même et congédiais du coup mes potes. C’était entre le lycan et moi. Une fois certain qu’il ne pouvait pas se faire la mal, je fis signe aux gars de m’attendre dans le salon de cette putain de cabane. Une fois qu’ils furent partis jouer à la console, je balançais un verre d’eau dans la tronche de mon prisonnier pour qu’il se réveille. Je sortais ensuite un énorme couteau de cuisine et commença à le découper vivant, le regard fou. J’aurais pu le tuer immédiatement mais ce n’était pas ce que je désirais. Je voulais le voir souffrir, lui faire autant de mal qu’il nous en avait fait en essayant de nous enlever Lena. Il était responsable, et il devait payer. J’e avais rien à foutre qu’il obéisse à X ou Y. Il avait mordu ma sœur et il l’avait séquestré quelques temps, soit disant, le temps qu’elle s’habitue à sa nouvelle nature. Mon cul ouais. Il avait simplement voulu la garder pour lui. Pendant des semaines on l’avait cherché avec ‘Man et ‘Pa. Ils avaient dépensé un max de tunes pour engager des détectives privés et j’en avais fait de même, en vain. Et puis elle était revenue un soir à la maison. Je me rappellerais toujours de ce soir là. ‘Man, ‘Pa et moi, on s’était effondrés dans les bras de Lena, alors que putain, je suis un mec, et j’chiale jamais.
J’avais mis des années à retrouver le loup coupable de son état, Lena n’aimant pas parler de ce qui lui était arrivé. Des années à chercher ce putain de connard et à le traquer comme une bête. Et désormais il était entre mes mains. J’avais passé plusieurs heures à me découper, le trancher, encore et encore. C’était du genre costaud un loup mais pas assez pour me survivre. J’y avais passé la nuit à crever à petit feu le loup. J’avais fini par lui trancher la gorge, lorsque je fus las de le torturer. Ensuite Jack avant fait exploser la cabane dans laquelle on l’avait amené, brulant toutes les preuves et mes fringues imbibées de sang. Il ne s’était rien passé.

Excusez-moi, mais votre père, ce ne serait pas un voleur par hasard ? Non parce que je suis certain qu’il a volé toutes les étoiles du ciel pour les mettre dans vos yeux. Bon ce soir, je sortais le grand jeu, avec les belles phrases et tout et tout. Il y avait quelque chose dans cette femme d’attirant… De nocif. Je me sentais inévitablement attiré par elle. J’avais eu une fois le coup par le passé : avec Annabelle. Avec le recul, je ne sais pas vraiment si je l’ai aimé ou si c’était juste son pouvoir chaotique qui attirait le mien. On se côtoyait encore elle et moi et on s’amusait de temps à autre l’un avec l’autre, mais ça n’allait plus plus loin. On avait essayé et ça avait mal fini : elle avec un autre mec dans notre pieu puis moi étranglant le dit mec. J’avais dû creuser un putain de trou j’sais plus trop où pour cacher le cadavre alors bon, merci mais non merci. Je ne répugnais pas à tuer, mais putain pas sans de bonnes raisons. Et ca n’avait pas été une bonne raison. Alors maintenant je le contentais de tirer mon coup à droite et à gauche, sans m’emmerder à avoir une relation suivie.

Je sortais de mes pensées en voyant la donzelle se pencher vers moi pour venir me répondre sur un même ton. Oh putain. Oh putain de sa mère en slip de bain ! Non seulement elle était bombasse mais en plus elle était complètement open. Je kiffais à mort là. D’ailleurs à mesure qu’on se faisait du rentre dedans, je sentais Hector se dressait, et devenir douloureux. Putain, il fallait que je me la tire, ou j’allais imploser de l’intérieur. Je glissais ma main entre ses jambes, et me penchais à son oreille pour lui proposer qu’on se tire, elle et moi chez elle. Ou dans des chiottes. Ou dans une ruelle. Parce que… Putain je n’allais pas tenir. Malheureusement avant qu’elle ne puisse me répondre favorablement, mon téléphone se mit à sonner, et ayant personnalisé les sonneries, je ne pouvais que décrocher. Ma mère ne m’appellerait pas à minuit passé juste pour discuter. Je lâchais un juron, et glissais à la belle de ne pas bouger, avant de sortir pour décrocher…. Finalement pour rien. Elle arrivait simplement pas à dormir et voulait prendre des nouvelles de son fils chéri. Et étant ma mère, je pouvais pas que lui répondre « non » quand elle me demanda si elle me dérangeait. Je restais au téléphone avec elle une bonne demi-heure avant que mon père ne lui intime de venir se coucher, lui assurant qu’il avait une bonne idée pour la fatiguer. Berk. Putain. Je me serais bien passé d’entendre ça. Imaginer mon père et ma mère en train de… dans un lit… Grrrr j’en avais des frissons dans le dos. Parce que, putain, on parle de mes parents là. Je poussais un soupir, avant de revenir dans le bar, sans trouver, bien évidemment, la belle blonde. Elle avait dû trouver le temps long et s’en aller. J’allais péter un câble, quand Peter – barman du dit bar – me montra une serviette sur laquelle, bien évidemment, il y avait un numéro de téléphone. Cela me fit aussitôt retrouver le sourire. Cette nana, j’allais pas lâcher avant qu’elle et moi on se soit retrouver dans un pieu à baiser comme des gros porcs, foi de Milo…