Sujet: Des fois, il faut juste lacher prise. Dim 27 Mar - 11:59
J’étais en colère, frustrée et franchement dépitée. C’est pourquoi, je me retrouvais assise dans un bar à l’ambiance chaleureuse. Dans un coin tranquille en train de boire un verre. J’avais besoin d’un remontant et surtout j’avais besoin d‘être seule. Ma mère était venue me voir, inquiète car je ne lui répondais plus au téléphone. J’en avais simplement marre ces derniers temps. D’ordinaire, j’avais du mal à la gérer, alors désormais, c’était encore pire. Devoir entendre ces discours moralisateur et sans fin, que je devrais faire ceci ou cela. Oui, je n’étais pas la fille qu’elle aurait voulu avoir, je m’étais rattrapée in extrémiste de lui dire qu’elle n’avait pas qu’a eu à coucher avec un monstre, c’était bien normal d’avoir un enfant aussi peu en corrélation avec ce qu’elle aurait voulu. C’en est suivis un moment fortement désagréable ou elle a fait la corrélation avec le moment où j’ai arrêté définitivement de lui répondre et le soir de la lune bleue. J’avais tellement eu envie de la gifler, elle et ces grands mots, ses airs de chien battus perpétuels. Je devenais violente, comme si le fait de savoir que je n’étais qu’une créature difforme avait fais exploser toutes les barrières dans mon corps. Déversant un flot ininterrompu de pulsions exacerbées. Le monde semblait en désaccord avec ma façon de vivre et chacun voulait y dire son petit mot. Même des personnes que je venais de rencontrer. J’avais réussis à grande peine à la faire partir, elle qui voulait me trainer dans sa secte pour me purifier d’avoir trainé dans un repère de suppôts sataniques… Maman, si tu savais ce que tu avais engendré… Je n’avais pas pu rester chez moi après ça, j’étais beaucoup trop énervée, je n’étais bonne à rien, même pas à travailler. Alors j’étais partie, j’avais déambulé un moment avant de me retrouver ici, avec un verre à la main. La chaleur qui se déversait dans mon cops à chaque gorgée avait cet étrange effet de me réconforter. Un peu.
J’aurais pu appeler quelqu’un pour m’accompagner. Mais qui ? Alice ? Certainement pas, c’était une des rares qui savait pour mes parents. Le problème était que nous ne nous étions pas encore revus depuis les évènements de la lune bleue. Je l’avais vu dans son regard, les questions qui se bousculaient dans sa tête. Elle n’aurait pas pu se retenir de les poser et je n’étais pas en état de supporter un interrogatoire. Je ne pense pas que ça la dérangerais de savoir que je suis un montre, elle cherchait leur compagnie. Son frère, son père biologique. Son histoire faisait qu’elle était attirée par eux. Mais je ne voulais pas qu’elle sache, il valait mieux couper les ponts, c’était certainement le plus sain pour elle. Le reste de mes connaissances ne savait pas pour ma famille. Il ne me restait au final que John, un sourire désabusé étire mes lèvres. Comme si j’allais boire un coup avec ce con. L’alcool me monte aux joues, mais j’aimais bien la torpeur dans laquelle mon esprit glissait tranquillement. C’est peut-être pour ça que je n’avais pas vu l’homme qui s’approchait, que je ne l’ai aperçu qu’au bruit de la chaise qu’on déplace pour s’y installer. A côté de moi, à ma table.
-Je ne me serais pas attendue à te rencontrer ici Luke. Encore moins à ce que tu viennes me voir, tu risque de décevoir ces belles.
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Sujet: Re: Des fois, il faut juste lacher prise. Dim 27 Mar - 20:17
Le type est pris de convulsion, s’agite frénétiquement alors que mes mains se resserrent autour de son cou. Il finit par céder, et lâche l’affaire. Sa tête tombe vers l’avant. Attaché avec des chaînes en argent comme une vulgaire poupée de chiffon sur la chaise. Son visage avait pris une teinte bleutée. Un effet de l’asphyxie. Pauvre âme. Il s’appelait Louis, est c'était un métamorphe de la meute. Je n’aurais jamais pensé capturer une telle créature pour obtenir des informations sur la meute, si Malcom ne s’était pas présenté à moi. Il m’avait donné une piste. J’avais pris mon temps pour torturer Louis. Nous avons discuté du beau temps entre deux hurlements de douleur. Quelques pauses avant que je reprenne le travail. Mes couteaux sont mes meilleurs arguments pour obtenir les informations. Qu’ais-je découvert ? Que Malcom n’était pas le seul métamorphe de la meute. Une information inutile, vu que je le savais déjà. Qu’il était proche de l’Ulfric, mais pourquoi ? Ça ne répondait pas à ma question : Putain, que faisait un tueur auprès de loup ?
Avec les explosions qui ont touché les loups, je n’étais pas sûr qu’il soit toujours en vie. Apparemment, Malcom avait survécu. A la bonne heure ! J’étais ravie de l’apprendre. Louis ne détenait pas beaucoup d’information, mais c'était déjà ça. Il m’a parlé d’une certaine Roxane, exécutrice de la meute. De l’implication de Malcom pour regrouper les siens. J’avais inspiré un instant devant l’éventualité que cette espèce puisse se regrouper. Ils ne sont pas comme les lycans. Un loup-garou est comme un Cerbère. Un métamorphe est beaucoup trop lié à la nature. Je réfléchis à l’idée d’une alliance avec eux. J’ai des doutes que ça marche. Il faudra peut-être envisager de rayer cette espèce de la carte.
J’ai détaché Louis, et porté son corps jusque dans le coffre d’une camionnette. J’avais un cadeau pour Malcom, et j’espérais qu’il apprécie celui-ci. J’ai roulé pendant quelques kilomètres avant d’arriver à Wolfheaven. La police avait laissé des banderoles jaunes pour signifier qu’il s’agissait d’une scène de crime. Ils avaient passés des heures à relever des indices. Je les avais observés de loin. Tranquillement. Patiemment. Il y avait plus de policier pour surveiller les lieux et peu de loups. Une patrouille passe de temps à autres. Toutes les heures environs. Ce qui me laisse le temps de laisser mon cadeau pour le tueur. Ah j’espère réellement que ça va lui faire plaisir ! Sérieux, je me donne beaucoup de mal ! Avec méthode, j’attache le cadavre de Louis en suspension au-dessus du sol. La chaine attachée autour de ses pieds. Je prends du recul pour voir mon œuvre et lui tranche la gorge. Ça manque d’un petit quelques choses de plus artistique, mais je n’ai pas beaucoup de temps devant moi avant que la patrouille revienne sur les lieux. Je rajuste mes gants, prends l’un de mes petits couteaux en argent, et plante celui-ci sur mon petit mot d’amour pour Malcom : « Je t’attends pour une nouvelle danse ! C. »
On va bien s’amuser lui et moi. J’avais fais attention à chaque détail pour éviter de laisser la moindre trace. C'est mon boulot de rien laissé au hasard, mais je trouve que sur ce coup je manque d’imagination. Ce n’est pas grave, je me rattraperai avec le prochain. Je quitte les lieux, laissant un cadavre suspendue par les pieds et reprend la route pour Edimbourg.
En arrivant dans ma chambre d’hôtel, je prends rapidement une douche et repars dans les rues de la ville pour me trouver un bar où décompresser. On ne croirait pas mais être un meurtrier sociopathe ça demande pas mal de boulot. J’avais besoin de me détendre, de boire un coup tranquillement. Je marche quelque minute avant de m’arrêter dans un bar du centre ville. En entrant, il y avait un peu de monde. Des jeunes femmes étaient installées à une table, jetant des regards autour d’elles pour mieux regarder le menu. L’un d’elle me fit les yeux doux alors que je balaye les lieux du regard. Je distingue à une table un visage qui ne m’était pas inconnu. Gabriel. Assise seule dans son coin. Je m’approche et m’installe à ses côtés. Elle était ivre, et ses jolies joues sont légèrement colorées. Adorable. Je lui adresse un sourire sincère. Ah oui, ce soir je suis à nouveau Luke, son patron.
Pourquoi ne serais-je pas venue à ta rencontre ? – demandais-je étonné. Je connais la jeune femme et je l’aimais bien. Je n’aurais jamais pu passer à côté d’elle sans même la saluer. – Parce que tu es ivre ! – donnant une réponse à ma propre question - Tu n’en restes pas moins mignonne. Ces filles ne t’arrivent pas à la cheville … - dis-je en voyant le regard de l’une d’elle me fixer. Gourmande. Facile. Je détourne mon regard pour me concentrer sur ma charmante assistante aux joues rouges. – Que fais-tu ici toute seule ? Avec tout ce qui se passe, tu risque de faire une mauvaise rencontre.
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Samuel Bryne
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Sujet: Re: Des fois, il faut juste lacher prise. Lun 28 Mar - 12:20
Ca c’était une bonne question. Je réfléchis un instant, la réponse me semblait évidente il y a quelque instant. Qu’il ne le voit pas me faisait douter, ou était-ce l’alcool ? Je ne savais pas trop. En général quand on sortait, seul de surcroit, ce n’était pas pour parler entre alcoolique. Il y avait toujours quelque chose de plus… charnel, des besoins à assouvir, un instinct à satisfaire. Vous voyez le genre. Hors, venir parler à sa secrétaire, dans un bar remplie de jolies demoiselles en ferait certainement soupirer certaine. Je veux dire, ça prêtait à confusion, non ? Ou peut-être que cela n’avait aucun importance, je ne savais pas trop là encore. Je n’étais pas experte en la matière. En général, je faisais peur au gens, ou je les rembarrais rapidement. Si bien que ce genre de subtilités dans les relations humaines m’échappait totalement.
-Hé bien… Disons simplement qu’il y a certainement plus intéressant à faire.
Comment le lui expliquer ? C’était peine perdue, il y avait fort à parier que les mots s’emmêleraient et que le sens m’échapperait, alors autant lui laisser le dernier mot pour une fois. Je le lui offre, il aimait ça, je le savais, je le sentais pour être plus précise. En même temps ce n’était pas bien dur, qui n’aimait pas avoir raison et l’emporter dans une conversation ? Peut importe la futilité de cette dernière. C’était…humain. Ce que je n’étais…plus… plus vraiment. Qu’est ce que j’étais au juste ? Ca aussi c’était une bonne question. Je regarde mon patron et son joli minois. Ouais, lui non plus sans doute, il ne devait pas savoir. J’avais eu du mal à trouver un boulot, alors autant tenter de le garder. Lui dire qu’il embauchait un… truc ? … Ca ne faisait jamais du meilleur effet sur un c.v. Je fronce les sourcils, en prenant un air faussement énervé. Comme quand on tente de sermonner un gamin sans vraiment y parvenir.
-C’est faux, tu ne sais pas de quoi tu parle et tu es beaucoup trop charmeur. En plus, c’est vraiment cliché.
Je veux dire, j’étais une femme à poil…Enfin à plume. Je doutais qu’un homme trouve des plumes mignonnes. De tout façon, mignon, ça voulait tout et rien dire. C’était un peu comme le charme. On disait d’une personne qu’elle avait du charme, tout ça pour ne pas dire qu’elle était laide. C’était ainsi, les mots, c’étaient trompeur. Lui aussi, il l’était, c’était un homme, dans un bar, la nuit. Qui devait certainement chercher une proie. Il était normal qu’il soit taquin. En plus, c’était vrai ça, on ne dit pas ce genre de chose à sa secrétaire…M’enfin, je prenais quand même le compliment pour moi. Faisant semblant de ne plus être ce que j’étais… Un oiseau ? … Comme si tout était de nouveau normal.
-Si tu savais… Les mauvaises rencontres viennent me chercher jusqu'à chez moi. Donc au point ou j’en suis… J’avais besoin de …. Me changer les idées un peu. Mon appart semble être le point de réunion de pas mal d’emmerde, alors bon… autant migré ailleurs. Et toi ? Tu as l’air un peu tendu.
Entre ma mère et l’autre saint-bernard attardé. Bientôt, j’aurais un vampire qui dormirait dans mon placard. Ca serait la suite logique quand on y réfléchit. Comment je pourrais bien me débarrasser de ça ? J’y enverrais le saint-bernard, ils s’entre tueront et comme ça…. Tout s’arrangera. La question que je lui pose était stupide, en plus c’était indiscret. Enfin, c’est ce qu’une voix me murmure dans ma tête, mais ce n’est qu’un bourdonnement désagréable qui fait siffler mes oreilles. Alors, je l’ignore tout simplement.
-Tu sais, je pourrais dire la même chose. Ce n’est pas parce que tu es un homme que tu n’es pas à l’abri de mauvaises rencontre.
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Gabriel Hudson
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Sujet: Re: Des fois, il faut juste lacher prise. Lun 28 Mar - 17:48
Je n’avais rien de plus intéressant à faire ce soir que de traîner dans ce bar. Alors non, je n’étais pas d’accord avec la brunette. J’avais torturé un homme quelques heures auparavant. Une activité des plus captivantes pour un semi-démon en quête de réponses. Maintenant, à cette heure tardive, j’ai juste besoin de me détendre. Gabriel avait du ingurgitée de l’alcool plus que nécessaire. Je suis surpris de la retrouver dans cet état. Elle devait se sentir réellement mal pour se retrouver seule dans ce genre d’endroit ; Je ris lorsqu’elle me dit que je ne savais pas de quoi je parle.
Vraiment … cliché. Je ne mens jamais Gabriel, surtout s’il s’agit de dire à une femme qu’elle est mignonne. Expliquais-je gentiment. L’une des filles s’étaient levées de son siège pour rejoindre le barman. Elle lui souffle quelques mots dans l’oreille, et quelques secondes plus tard une musique s’élève. Ça rendait les lieux plus agréables, plus festif, avec ces demoiselles qui hurlent de joie. Apparemment, Gabriel n’était pas la seule à avoir un coup dans le nez. Je reporte mon attention sur mon assistante. Je lui avais dit qu’elle était mignonne, et c'était vrai.
Tu aurais préféré que je te dise que tu es jolie, si ce n’est que ça, je peux rectifier ! Dis-je en appelant de la main un serveur. Il fallait que je fasse attention à mes propos, la jeune femme était mon employée. Il y avait des limites à ne pas dépasser. Dommage. Parce que ce soir, j’avais besoin de me détendre. Discussion. Flirter. Aucun problème pour le premier point. Plus délicat pour le second point. J’aurais du engager une poule, pas trop débile et moche. Au moins, je n’aurais pas envie de la sauter. Va falloir se maîtriser. J’écoute Gabriel me parler d’emmerde qui la poursuit jusque chez elle. J’hausse les épaules.
Tendu ? Non, ça va. Répondis-je. Difficile d’expliquer à Gabriel que je suis un semi-démon rechercher et dont un tueur métamorphe va certainement péter un plomb en voyant mon cadeau ; D’ordinaire, j’aurais pris sûr moi, et je n’aurais pas répliqué à ce que m’avais fait Malcom mais il l’avait mérité. Ce rat de balance allait vite comprendre qu’il ne faut jamais déroger à certaine règle. On ne balance pas l’un de ses collègues. Je souris à Gabriel pendant que je commande une bouteille de whisky. Autant suivre la demoiselle dans sa descente aux enfers. Un lieu de prédilection pour un semi-démon tel que moi.
Tu as raison, je suis susceptible d’être autant en danger que toi. Du coup, on devrait rester ensemble pour ce soir, et profiter de cette soirée pour ce connaître un peu mieux. A moins que tu ne te sentes pas assez à l’aise en ma présence, étant donné que je suis ton patron ? Le serveur arrive avec ma commande, et pose un verre devant moi avant de s’éloigner. Je me sers u verre que je bois d’une traite m’arrachant la bouche et l’œsophage. C'était du bon ! Je me ressers un verre et glisse la bouteille vers Gabriel si elle voulait se resservir. La musique était entrainante, et mon regard balaye les lieux toujours à l’affût d’une éventuelle attaque. Elle avait raison, j’étais peut-être un peu tendu.
Parce que si c'est le cas, je ne pourrais pas t’inviter à danser. Encore faut-il que tu arrives à tenir sur tes pieds. La taquinais-je en buvant une gorgée de mon verre. Toujours la même fille, rousse, avec un haut si court qu’il ne cache que l’ensemble de sa poitrine continue à me faire les yeux doux. Mon regard se pose sur ma voisine, à qui j’adresse un sourire bienveillant. Ce soir Gabriel avait toute mon attention.
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Sujet: Re: Des fois, il faut juste lacher prise. Lun 28 Mar - 19:35
Je me mords la lèvre inférieure, tentant de déceler une quelconque trace d’ironie dans ces paroles. Mais non, il semblait sérieux le bougre. Comment diable le lui expliquer, lui faire comprendre que non, vraiment, non. Je n’étais pas mignonne, pas même jolie. Entêté celui-là. En même temps, c’était à prévoir, on en arrive pas à vouloir ouvrir un bar dans un pays au bord de la guerre en étant timoré. La petite voix revient, me disant vaguement de couper court à cette conversation plus qu’étrange. Je veux dire, c’était mon patron et un patron disant à ces employés qu’ils étaient mignons ou jolis…Ba disons que ça menait jamais à des trucs très sain. Mais en même temps…Ma vie était tout sauf saine. J’étais un piaf qui avait failli se faire bouffer par un odieux gros matou puant, gardé par un … chien à l’air pathétique et se faisant courser par des sangsues. Parce que c’est connu, les sangsues, ça aime les piafs. Ou un truc du genre. Merde… Résumé comme ça, ma vie ressemblait à une comédie de mauvais goût…Alors finalement, le boss un peu charmeur… Ce n’était vraiment pas la pire des choses qui pouvait m’arriver. Au moins lui ne me jetait pas ce regard méprisant qui avait animé les yeux de tous les autres. Ma langue claque contre mon palais, il mentait. Il était tendu. Mais bon, s’il avait des problèmes avec un mari jaloux, ce n’était pas mon cas. Je n’avais pas à y mettre les pieds dedans. Oui, je lui inventais une vie de débauché. En même temps vu comme certaines le mangeaient du regard, c’était, finalement, tout à fait possible comme histoire.
-Pourquoi ça me dérangerais ? Tu es l’une des rares personnes dernièrement rencontrés qui ai été agréable et que j’apprécie. C’est surtout pour toi en fait. Si je suis efficace pour mon boulot, en dehors j’ai l’impression d’être assez…. insipide
Je lui souris entre amusement et fausse contrariété. Insipide, tout ça pour ne pas dire emplumée… Mon univers était trop sérieux et faisait fuir la plupart, quand il ne provoquait pas une sorte de haine. Issu le plus souvent d’un mal aise que je pouvais inspirer. Je la voyais souvent, un éclat fugace qui étirait les traits de mes parents. Ils m’aimaient, mais ne me comprenaient pas. Moi non plus d’ailleurs. J’étais froide avec eux et ils le vivaient mal, me le faisant sentir dès que l’occasion apparaissait. J’étais grande j’aurais dû surmonter ça… mais voilà, il y avait les autres, ceux de leur sectes qui venaient y mettre leur grain de sel. Pourvu qu’elle ne parle pas de la lune bleue…
Mon charmant compagnon, hausse un peu la voix en échos à la musique qui venait d’être lancée. Qu’insinuait-il ? Oui, j’avais peut-être un tout petit peu abusé sur la boisson ce soir. Mais tout de même. J’étais certaine de pouvoir marcher debout sans soucis, je ne voyais même pas double. J’avais simplement… les pensée un peu lente, comme si elles évoluaient dans du coton. Et il ne tarderait pas à me rejoindre, vu la bouteille qu’on venait de lui amener. Qu’il se mette donc à mon niveau au lieu de se moquer.
-Je tiendrais sur mes pieds,
J’en faisais pour preuve de me lever sans aucun soucis et je prends appuie de mes hanches sur le rebord de la table. Je me permets même de lui présenter ma main en guise d’invitation. Il voulait me taquiner, très bien. Hors de question de paraitre aussi idiote et bavante que la demoiselle et sa démarche de mannequin. J’étais son employée, certes, mais d’une certaine façon il y avait plus que ça, une sympathie indéniable qui rendait nos entrevues légères et agréables. Alors, s’il voulait jouer, il n’y avait aucune raison à ce que je me défile. Surtout, si c’était pour voir les muscles de ces épaules se détendre un peu. A deux on réussirait peut-être à passer une bonne soirée.
- le seul problème étant que je ne suis pas certaine d’être une très bonne danseuse. Tu risque de te ridiculiser, mais si tu en prends le risque, il n’y a pas de raisons que je te refuse mes performances. Et l’alcool n’aura rien à voir là dedans !
Oui, je la voyais venir sa phrase toute fait comme quoi tout le monde savait danser. Que l’alcool n’arrangerait pas les choses, ou que sais-je. Mais non, il n’y avait pas d’excuse à avoir. Je n’avais jamais vraiment dansé et je me sentais ridicule les rares fois ou je le faisais. Donc en général j’évitais.
-Par contre, je te préviens, il sera interdit de mentionner cet évènement pendant le travail. Pas de moquerie, d’accord ?
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Sujet: Re: Des fois, il faut juste lacher prise. Lun 28 Mar - 21:08
Insipide. Carrément. Je fronce les sourcils en regardant la jeune femme. Gabriel était loin d’être insipide. Qu’est-ce qui pouvait lui faire penser une telle chose ? Je suis plutôt surpris de l’entendre parler ainsi alors qu’elle semble si sûre d’elle au boulot. Je suppose que la vie professionnelle lui semble plus simple à gérer que sa vie privé. Est-ce que j’en avais quelque chose à faire ? Dans l’absolu … non. Mais bon, je n’ai trop rien à faire ce soir que de jouer mon rôle en tant que Luke. Lui s’y intéresserai.
Il est étrange de t’entendre parler ainsi … tu es loin d’être insipide. Si c'était le cas, je ne me serais pas intéressé à toi, et encore moins embauché.
Ouai … parce que bon ! Des cruches, il y a en avait pas mal mais des filles ayant un minimum d’intelligence et qui sont plutôt jolie, beaucoup moins. Elle prétend qu’elle tiendrait sur ses pieds, ce qui me fit sourire. Je la regarde se lever et me tendre la main. Sérieux ; Apparemment, la demoiselle voulait me prouver qu’elle n’était pas ivre, et qu’elle savait encore ce qu’elle faisait. On va voir ça ! Joueur ? Un peu. Après tout, j’ai besoin de me détendre, et j’apprécie la compagnie de la jeune femme. Je vide mon verre d’une traite et me lève.
Je prends le risque, et évaluerai tes capacités … sinon, il y a toujours une solution. Tu enlève tes chaussures et tu montes sur mes pieds.
Lui dis-je avec un petit sourire amusé. Au pire, elle m’écrasera les pieds volontairement, ou involontairement. Au mieux, elle sera collée à moi. Je dépose ma veste sur le rebord de ma chaise, et m’approche de la belle. J’avais enfilé un pantalon noir et un haut sombre au col en v. Je glisse ma main dans la sienne, et l’entraine vers la piste de danse. Voyons comment Gabriel s’en sort ? La musique était entrainante, un mixte entre du rock et des intonations celtes. La rousse était déçue, faisant une petite moue. Je tire doucement sur la main de Gabriel pour la récupérer dans mes bras. Ce n’était pas désagréable de la sentir tout contre moi. Je glisse mon autre main sur sa hanche avec là pour le coup un sourire charmeur.
J’en sais rien … tu es plutôt douée au boulot, du coup savoir que tu es nulle dans un domaine, ça me donne envie de te le rappeler à chaque fois que je n’en aurais envie. A moins que tu me donnes une bonne raison de garder ma langue ?
La taquinais-je en commençant à danser. Je baisse mon regard sur Gabriel, trouvant que pour l’instant elle ne s’en sortait pas trop mal. Bon ce n’était que le début. On tourne, et je ressers mon étreinte lorsque je vois un couple nous rejoindre sur la piste. Ils avaient bien faillit nous bousculer.
Bon l’instant, tu ne te débrouilles pas trop mal. La complimentais-je.
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Sujet: Re: Des fois, il faut juste lacher prise. Mar 29 Mar - 11:12
Monter sur ces pieds… Quel drôle d’idée. Je lui avais pourtant, démontré même, que je pouvais y ternir dessus. Bon ok, je n’étais pas très douée pour la danse, mais cela ne voulait pas nécessairement dire que j’allais me vautrer. Au pire, je l’entrainerais dans ma chute. C’était bien lui qui avait lancé l’idée, maintenant il fallait assumer, surtout si de mon côté je refusais d’être raisonnable. Lui non plus ne l’était pas beaucoup. Mais qu’importe, ce soir était un peu particulier. On laissait de côté les étiquettes, on oubliait juste pendant quelque heure ce qui faisait de nous ce que nous étions. Oui, cela me semblait une bonne idée. Un bon deal avec ce destin pourrie qui s’amusait à me faire tourner en rond. Je l’observe se dévêtir avec amusement. Bien, il se prêtait au jeu. Je n’avais donc plus le choix, impossible de se défiler. Heureusement que la robe que je portais, noire, toute simple, n’était pas resserré au niveau des cuisses. Sinon, ça aurait été une véritable catastrophe. J’avais une liberté de mouvement un peu plus importante. Sa main est chaude dans la mienne, presque douce, rugueuse en certaine endroit par les callosités de celui qui sait le travaille manuel. Avec un peu d’attention, il était tellement simple d’en apprendre plus sur les gens, par de petits détails. Je le suis docilement, d’humeur joueuse. Il sait ce qu’il fait, je me retrouve rapidement dans ces bras. C’était une sensation que je n’avais pas connu depuis longtemps. J’étais toujours trop occupée, j’avais toujours mieux à faire. Délaissant volontairement les envies de mon corps. Et mon corps trouvait particulièrement agréable d’avoir enfin un contacte avec un congénère. Tss, traitre.
C’est surement pour ça que je ne proteste pas lorsque sa main s’installe plus bas qu’elle ne l’aurait dû. Sans être encore indécente, son sourire était pourtant équivoque. Mes lèvres font miroirs aux siennes.
-Fait attention, à me sous estimer tu va finir par t’en mordre les doigts. Je sais me défendre et je suis certaine de pouvoir empêcher cette langue de trop jacasser.
Je le défis du regard. Amusée, c’était un peu un jeu d’enfant, osera, osera pas ; je n’aurais jamais dû me lancer dans une situation pareille, c’était mon patron…mais….mais voilà, à la base c’était lui qui avait commencé et j’en avais marre de me défiler. Je le laisse me guider, il est habile, il rattrape mes faux pas. Comme si de rien n’était, il ne fait même pas de remarque. L’alcool aidant, je me détends un peu, ce qui fluidifie nos mouvements. Je tourne et me retrouve plaqué contre lui. J’appréciais beaucoup trop ça pour que ça soit innocent.
-Faut dire que j’ai un bon professeur.
La proximité m’emmêle les pieds et je perds l’équilibre, allant m’écraser un peu plus contre lui. Faisant mentir ces propos. Le nez dans son cou, il sentait le savon. J’avais presque envie d’y déposer les lèvres, ou les dents. Raaa, traitre.
Je fais de mon mieux pour suivre le mouvement, laisser mon corps répondre à ces demandes pour mieux le suivre, arrêter de ralentir sa cadence. Heureusement que la piste se remplissait, comme ça nous passions inaperçus. Il n’y avait plus que lui pour voir mes erreurs et s’en moquer. Qu’il tente, je me vengerai bien d’une façon ou d’une autre.
-Tu es meilleur danseur que je ne l’aurais cru. Je pensais réellement qu’on finirait vautré sur le parquet. Et tu vois, tu es mauvaise langue, je tiens parfaitement debout, enfin… presque.
Mais là encore, cela n’avait rien à voir avec l’alcool. C’était juste un manque d’habitude. Lui par contre semblait parfaitement à l’aise. Vraiment, il cachait bien son jeu, ou plutôt il était l’archétype de l’homme qui réussissait dans la vie. Il se moquait, parlait de mon attitude qui semblait me donner des allures de super-héros. Pourtant, c’était aussi son cas.
-J’aime bien quand tu mènes, ça parait tout de suite plus facile. Vu que tu connais mon grand secret concernant la danse. C’est quoi le tiens ? Dans quel domaine es-tu mauvais ? Et pas de triche. C’est comme tout à l’heure, je le vois quand tu mens. Tu étais tendu, maintenant c’est mieux parce que là et la c’est décontracté.
Je lui effleure le trapèze et les muscles de son cou du bout des doigts tout en parlant, lui souriant comme une enfant contente de son coup.
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Sujet: Re: Des fois, il faut juste lacher prise. Mar 29 Mar - 23:30
Vraiment, j’ai hâte de voir ça ! Dis-je amusé. J’aime entendre Gabriel me mettre au défi. Comment pourrait-elle si prendre pour éviter que je jacasse ? Mon assistante me titille, et ce n’est pas une bonne idée d’exciter un semi-démon. Vu son ignorance, c'est à moi de me maitriser. On tourne, et Gabriel malgré quelques pas de travers ne se débrouille pas trop mal. Sous l’effet de la musique et de la bonne humeur, nous sommes rejoins par d’autres couples. L’un d’entre eux à bien faillit nous percuter. J’avais rapproché Gabriel, et ainsi la coller à moi. C'était ça où une bousculade qui aurait pu nous blesser.
Vile flatteuse ! Tout ça pour que je ne dévoile pas ta façon de danser. Mon regard se plonge dans le sien, et un sourire s’étire sur mes lèvres. Nous jouons, ce qui n’est pas désagréable. Je me détends doucement, dansant avec la brunette qui un moment perds l’équilibre et se retrouve encore plus collé à moi. Je pouvais sentir son souffle dans mon cou, et ma peau réagit instantanément. Un frisson me saisit agréablement. Merde ! J’étais le maître en matière de maîtrise, c'est ce qui m’a permit de rester dans l’ombre pendant toutes ses années. J’ai beaucoup changé depuis mon arrivé en Ecosse. Je suis devenu moins prudent. Un jour ou l’autre, mon identité, ma nature sera dévoilée et je doute que Gabriel le prenne bien. Pour l’heure, je préfère me concentrer sur cette soirée.
Tu fais bien de préciser le « presque » Me moquais-je gentiment. Je ne danse pas souvent, et j’avais appris avec mon grand-père. Il m’avait appris les bases pour que je puisse participer à un bal de fin d’année. Je n’y suis jamais allé. J’ai quitté mon grand-père et les Etats-Unis à l’âge de dix-huit ans. Je n’étais pas partie parce que je n’aimais pas mon grand-père, je suis partie pour le protéger de moi, de mon démon. Il avait eu beau me dire que j’étais quelqu’un bien, le mal s’était insinuer dans mon âme avec une telle facilité qu’il fut préférable que je m’éloigne. Gabriel est un pouffée rafraichissante, très loin des semi-démones que je fréquente. Ce soir, je peux baisser la garde … enfin un peu. Je fronce les sourcils lorsque la demoiselle me demande dans quel domaine je suis mauvais. Je réfléchis un instant avant de répondre.
Je suis bon dans pas mal de domaine, répondre à cette question ne va pas être simple – dis-je faussement modeste. Je regarde la jeune femme est sens ses doigts parcourir ma peau. Nouveau frisson. Maîtrise. – Si tu continues à me caresser de la sorte, je ne risque pas de me détendre. – avouais-je en plongeant mon regard dans le sien. Ma main glisse de sa hanche derrière le bas de son dos. Je me penche vers elle et lui murmure à l’oreille. – Tu risque de te brûler les ailes Gabriel !
Elle était mon assistante et mon employée. Si la jeune femme continuait sur ce chemin, je n’allais pas pouvoir me maîtriser très longtemps. Bon sang je reste un homme ! Elle était belle, intelligente et désirable. Maîtrise. Je reprends une position plus adapté, replaçant ma main sur sa hanche. C'est un bon début, et lui adresse un sourire. Si nous gardons nos distances, tout ira bien.
Je suis nul aux jeux de l’oie. Je perds tout le temps, c'est une horreur Dis-je sincèrement. Aucun mensonge sur ce sujet. J’étais nul à ce jeu ! Je suis tenté de la serrer à nouveau tout contre moi mais je m’y refuse.
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Samuel Bryne
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Sujet: Re: Des fois, il faut juste lacher prise. Mer 30 Mar - 8:34
Je siffle doucement entre me dents. Le paon se pavanait, ça aurait pu m’énerver, mais je savais pertinemment qu’il ne faisait que surfer sur la vague que nous avions nous même formé. Ce n’était pas pour autant un homme discret loin de là, comme beaucoup, il savait parfaitement jouer sur ces qualités et certainement aussi ces faiblesses, tant qu’on ne les connaissait pas. Il s’agite sous mes doigts, une sensation fugace, qui me donnait envie d’y revenir. Sa peau était douce et chaude. Plus que la mienne en tout cas, attirant irrémédiablement mon corps contre le sien pour pouvoir s’y lover. Mais bon, je ne pouvais pas, pourquoi d’ailleurs ? Je ne sais plus trop, ce détail m’échappe ou je n’ai tout simplement pas envie de m’en rappeler, mais sage je me contente d’en restait au limite qui mettait de la distance entre nous. Il n’était pas très malin non plus ce soir. Il devait savoir que ces paroles n’étaient que de la provocation, qu’elles inciteraient bien plus à ce que je continue plutôt que de m’arrêter. Ou alors c’est qu’il n’en avait pas conscience, un peu comme moi, l’envie restreint par… quoi ? Les mœurs ? Ce qui était éthiquement acceptable ou non. Pfff, que de contraintes dans cette vie déjà si compliqué. Pourtant, j’aimais ça, les limites, ce qui nous permettait de définir avec exactitude quelque chose, je le savais, mais ce soir, cela me semblait parfaitement inadapté et dérisoire. Surtout lorsqu’une main dérive vers vos reins en une délicieuse caresse. Actuellement, Luke a toute mon attention, une chaleur dévorante suivant le tracé de ses doigts, gourmande, embrasant mon bas-ventre. Ses mots disaient le contraire de ses gestes. Quel imbécile, s’il croyait m’effaroucher c’était tout le contraire, mais peut-être était-il comme moi. Envie emprisonné par la raison. La mienne se faisait muette, il avait enterré le peu qui semblait tenter de maintenir une cohérence à cette soirée. Je sens mon souffle se saccader plus qu’il ne l’aurait dû.
Et contre toute attente, je ris. Il l’aurait fait exprès, qu’il n’aurait pas pu employer de meilleurs mots. Sa main avait déjà quitté mon dos. J’aurais voulu qu’il la descende, qu’il en profite pour me rapprocher de lui que je puisse gouter de sa chaleur. Mais non. Alors, tout comme lui, je me hisse sur la pointe des pieds pour me rapprocher de son oreille. Parce que je ne pouvais rester muette et que j’étais sans doute trop bavarde ce soir.
-Tu sais des fois, je me dis que ça serais mieux. Que mes ailes soit brulés.
Je reprends ma place bien sagement. C’était trop littéral pour qu’il puisse comprendre. Mais ca faisait quand même du bien de pouvoir le dire. Dans le fond, ce n’était pas une très bonne idée, je savais que si cela devait arriver, ce serait mes bras qui seraient en mauvais état, surtout que si je ne pouvais pas voler, je serais certainement en danger. Je ne me maitrisais pas encore assez pour empêcher les métamorphoses. L’entrevue chez Malcom l’avait prouvé. La conversation redevient plus légère et je le regarde, sans doute avec un air étrange. Le jeu… de l’oie… Hé bien, ce n’était pas tout à fait ce à quoi je m’étais attendue. Je retiens au moins qu’il était mauvais perdant.
-Hé bien au moins, je sais quelle punition te donner si je te chope en train de tirer au flan au travail.
C’était une boutade. Il ne tirait jamais au flan, c’était aussi une des raisons de ma sympathie pour lui et sans doute de mon respect. J’avais trop vu des gens ne méritant pas leur poste ou étant incompétent reléguer leur travail pour n’en récolter que les lauriers. Ce genre de comportement était horripilant et me rendait furieuse. C’était peut-être pour ça que j’avais mis autant de temps à trouver un travail.
-Ca reste quand même un moyen de pression peut efficace, tu n’aurais pas autre chose à me proposer ?
Etrangement, j’aimais beaucoup à connaitre les faiblesses de mon patron. Cela le rendait, d’une certaine manière, plus accessible, moins perfectible. Je savais bien qu’il ne l’était pas, mais cela faisait du bien de voir un peu de noir dans toute cette assurance.
Je le laisse me guider à travers les couples. J’apprécie ce moment, trop peu expérimenté dans ma vie. La danse, ce n’était pas vraiment quelque chose que je recherchais dans mon quotidien, loin de là. C‘était nouveau et je me surprenais à apprécier ça plus que je ne l’aurait cru. Mon compagnon aidant certainement. J’arrivais à mieux suivre, à mieux comprendre ces demandes. Mon pied heurte quelque chose, nous étions aux limites de la piste, il n’y avait pourtant pas de danseurs à côtés. Je tente de me raccrocher à Luke que j’entraine aussi dans ma chute. Nous finissons tout les deux à terre, moi sur lui. Finalement, je l’ai eu mon rapprochement e ma chute également. J’avais surement un avenir dans la divination.
-Je suis désolée. Je crois que j’ai trébuché mais…
Mais en regardant autour de nous, il fallait se rendre à l’évidence, hormis les quelques clients et serveurs autour du parquet, il n’y avait vraiment rien qui avait pu m’emmêler les pieds de la sorte.
-Ca va ? Je ne t’ai pas fait mal ?
Mes doigts se faufilent à l’arrière de sa tête avec douceur. Vérifiant, qu’il n’y avait rien de grave.
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Sujet: Re: Des fois, il faut juste lacher prise. Mer 30 Mar - 16:07
La l’oisiveté n’est pas trop mon fort. D’ailleurs, il est important que je reste constamment en activité. Dés que je m’ennuie je pars en chasse d’une victime. Gabriel ne ferrait pas exception à la règle. Ah si elle n’était pas mon assistante, je serais bien tenté de la pourchasser à travers la ville, ou dans une forêt quelconque. Je suis sûr qu’on pourrait bien se marrer. La petite veinarde ! Je reste constant dans mes actes, la faisant tourner sur la piste de danse, répondant avec courtoisie à sa question. J’avais été sincère. Je n’aime pas particulièrement jouer au jeu de l’oie et claque ma langue contre mon palais lorsqu’elle me menace d’y jouer si je flâne au boulot. Autant dire que ça n’arrivera jamais.
Ma réponse ne semble pas la convaincre. Je réfléchis. En quoi suis-je mauvais ? En tant qu’humaine, le fait d’être un semi-démon serait certainement un défaut. Une erreur de la nature. Je pourrais lui répondre ça. Je suis un semi-démon qui ne vit que pour détruire le monde. Je doute que Gabriel apprécie ma sincérité. Je regarde devant moi, à la recherche d’une réponse plus « normal ».
Je ne sais pas faire d’omelette. Je sais cuisiner … enfin un peu, mais je ne sais absolument pas faire d’omelette. Ça crame à chaque fois, et ça ne ressemble à rien. Je ne sais pas faire un nœud cravate également. Lui avouais-je péniblement. Je n’en mettais jamais. D’ailleurs Gabriel trouverait ça très marrant de me voir me démener avec une cravate. Je tourne ce truc dans tout les sens, pour au final ne pas en mettre. Ce n’est pas faute d’avoir essayé. Même chose avec les omelettes, en faire une correctement, revient à un miracle. Je m’énerve rapidement. Brusquement son pied heurte le mien beaucoup trop violemment pour que je puisse éviter la suite. Je me retrouve le cul au sol, le souffle coupé par le poids de la jeune femme sur moi. Une douleur sourde me saisit au niveau des fesses mais rien de grave. Ma tête n’a rien non plus. Mes mains se sont posées instinctivement sur les hanches de Gabriel. Dans ma chute, une partie de mes doigts se sont glissés sous son haut, touchant ainsi sa peau soyeuse.
Tu as trébuché sur mon pied. - Expliquais-je en lui adressant un sourire. – Je n’avais pas pris conscience du danger que tu pouvais représenter. – riais-je.
Une véritable catastrophe, mais elle était tellement adorable avec ce petit air déconfit, que je lui pardonne aussitôt. Notre proximité est assez gênante de part notre relation, et d’un autre côté ça reste agréable. Je sens ses doigts se faufiler dans mes cheveux. Elle allait me rendre dingue à me toucher ainsi. Je me devais de garder un semblant de contrôle. Si elle savait à quel point, elle prenait des risques à me tenter de la sorte. Je lui prends sa main qui s’attarde derrière ma tête, et la fixe intensément.
Ma tête va bien Gabriel ! Déclarais-je alors que mon regard se pose sur ses lèvres gourmandes. Il me serait facile de m’en saisir. Tout ce que j’avais à faire s’était de tirer doucement sur sa main, et de l’amener vers moi. Mon cœur se mit à battre d’excitation. Maîtrise. Contrôle. Je ferme les yeux une seconde, et sens le cœur de Gabriel battre sous mes doigts. Son poignet m’indique son rythme cardiaque, rapide. Maîtrise. J’ouvre mes yeux, et souris à la jeune femme dont je sens la même envie que moi. C'est interdit, et pas prudent. Elle est ma putain d’assistante ! Je la repousse doucement, posant mes mains à nouveau sur ses hanches et me relève. Je lui tends ma main pour l’aider à se remettre sur ses pieds.
Je crois qu’on va s’arrêter là pour la danse. Est-ce que tu t’es fais mal ? Demandais-je en à mon tour. Certains couples s’étaient arrêtés pour nous regarder nous vautrer. Ils reprennent rapidement leurs activités lorsqu’ils s’aperçoivent qu’il y avait plus rien à voir. Je me dirige vers notre table, et m’installe sur la chaise pour boire un verre de whisky d’une seule traite. J’étais partagé entre l’envie de lui proposer de venir finir la soirée chez moi, enfin surtout chez elle, et la laisser planter là.
Est-ce que tu habites loin ? Je pense qu’il est temps que je te ramène, vu comment tu es maladroite, le mieux c'est de t’éloigner des autres pour leurs biens. La taquinais-je.
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Samuel Bryne
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Sujet: Re: Des fois, il faut juste lacher prise. Jeu 31 Mar - 19:35
J’étais bien là sur lui. Je pense que j’aurais bien pu m’y installer pour dormir, peut-être qu’ainsi j’aurais pu passer une vrai et bonne nuit. Ses moqueries me rassurent, mais j’avais besoin de vérifier qu’il ne se soit pas cogné la tête. J’avais peut-être dépassé les bornes finalement, quand sa voix claque une peu trop sèchement dans l’air. Je n’ai même pas le temps d’enlever ma main qu’il me la prend. Ce n’était pas la peine de le prendre comme ça, un avertissement était suffisant. Ce n’était pas comme si j’allais m’appuyer de tout mon poids sur le peu de zone indemne qui n’avait pas servit d’amortisseur. D’ailleurs, pourquoi étais-je toujours sur lui. J’aurais dû me relever bien plus tôt. Mais…. En même temps, c’était vrai qu’il était confortable, nan vraiment …J’étais bien là. Au moins, il n’avait rien, c’était déjà ça. Son regard s’attarde et je lui souris pour me faire pardonner. Il n’avait plus l’air en colère, mais perturbé. Ses yeux se ferment, sa respiration se veut plus profonde. Allait-il vraiment bien ?
-Je t’ai fait mal autre part ?
En fait, ça semblait aller, ses mains se posent sur mes hanches. Ma peau n’en perd pas une miette, réclamant encore plus, je voulais indéniablement qu’elles repassent sous mes habits pour reprendre exactement la même place que maintenant, et surement plus. Bon dieu… Cela faisait longtemps que je n’avais plus profité de la chaleur de quelqu’un d’autre, mais tout de même. Bon… pour être tout à fait honnête c’était drôlement agréable mais… Mais ce n’était pas bien. Surtout après avoir tenté de le tuer. Il semblait ne pas avoir plus de soucis que ça pour se relever, donc il devait dire la vérité quand il affirmait ne rien avoir. Main tendu, je la prends en le remerciant. Normalement, je l’aurais plutôt refusé. J’étais une grande, je pouvais encore me relever toute seule. Hors, ce soir, je n’en étais pas tout à fait certaine et je m’étais suffisamment donnée en spectacle. En plus, avec la chance que j’avais, si je devais retomber, à coup sûr il serait ma victime…. Autant éviter les tentatives d’assassinat involontaire sur son patron.
-Non, c’est bon pour moi. A part mon amour propre peut-être. Et je crois aussi…
Nous retournons à notre place. Lui à sa bouteille de whisky, moi à mon verre que je finis cul sec. Au point ou j’en étais, ce n’était pas une gorgée de plus qui ferait la différence. J’avais failli estropier mon boss et mon corps réclamait ces caresses. Avec de la chance, il serait aussi éméché que moi à la fin et il ne pourra donc décemment pas se moquer au boulot. C’est dans cet espoir que je lui resserre un verre avant de lui faire une moue boudeuse.
-Non, je n’habite pas très loin, dans le quartier de la vieille ville, mais Je n’ai pas envie… Je suis sûre que si je rentre on va encore venir m’embêter…
Là, j’ai vaguement l’impression de me comporter comme une enfant pourrie gâtée. Cependant, je n’en suis pas sûre et je ne voulais pas l’embarrasser plus que je ne l’avais déjà fait. Surtout qu’il avait la galanterie de me raccompagner chez moi. La dernière fois que j’avais trainé dehors la nuit ça ne c’était pas très bien passé. Un frisson parcourt mon échine alors que la pièce est surchauffée à ces souvenirs. Alors, je capitule.
-Bon… C’est d’accord, on y va dès que tu as finis ton verre.
Oui, j’avais de l’espoir pour qu’il finisse par se vautrer avec la même magnificence dont j’avais pu faire preuve. C’était beau l’espoir, on disait que ça faisait vivre. Moi, je crois qu’il ne m’aimait pas beaucoup. Une fois qu’il a terminé son verre, on rassemble nos affaires et nous sortons. L’air est froid en comparaison de l’ambiance étouffante du bar. J’ai froid et c’est le plus naturellement du monde que je me colle à mon accompagnateur. C’était lui qui avait voulu me ramener, maintenant il fallait qu’il assume et moi j’étais glacée.
-On a une bonne dizaine de minute de marche, il faut juste tourner ici et après c’est tout droit. C’est pas bien dur.
La nuit nous enveloppe tout comme le froid. Si les journées commençaient à s’adoucir, ce n’était pas encore le cas des soirées. Rapidement, l’obscurité absorbe tout, jusqu’au bruit du bar et des badauds massés devant. Finalement, j’étais bien contente de ne pas être seule, à tous les coups je me serais faite suivre par un alcoolique zombie mutant, ou quelque chose dans ce gout là. Ca n’aurait jamais pu être quelqu’un de normal, ces dernier temps ça n’en était jamais. La présence de Luke était donc réconfortante.
-C’est gentil de me raccompagner. Je n’aime pas trop être seule la nuit. Tu monteras pour boire un dernier verre histoire de te remercier ?
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Gabriel Hudson
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Sujet: Re: Des fois, il faut juste lacher prise. Ven 1 Avr - 17:01
J’allais bien. A part peut-être mes fesses où une douleur sourde me saisit lorsque je me rassoie. Détail que je préfère garder pour moi. Je ne me vois pas révéler à Gabriel que j’avais mal au cul. Trop bizarre, et complément déplacé. Je m’en remettrais, tout comme elle. Son amour propre devait survivre à cette chute. Gabriel me ressert un verre de whisky, avec une petite moue. Décidément, elle était craquante. Elle ferrait une victime convenable si elle n’était pas ivre. Ouai … mon démon n’était pas loin. Toujours là pour me rappeler le pourquoi de ma venue au monde. Détruire. Je lui souris en buvant une gorgée de mon verre.
Je doute que quelqu’un va venir t’embêter ce soir, même les emmerdeurs doivent dormir. Déclarais-je en bougeant mon verre, le regard plongé dans le liquide, comme si cela allait me donner la solution à mon problème. Parce qu’il y avait bien un problème : Profiter de Gabriel alors qu’elle était mon assistante. Elle me permet de garder en place une certaine cohérence avec cette nouvelle identité. Luke Adams. Un accès libre dans un monde monotone et gris. Luke est tout ce que je devrais être, si je n’étais pas moi. C'est une mauvaise idée. Gabriel est intouchable, seulement parce que je l’avais décidé ainsi. Parce que j’avais besoin d’elle. Si je tentais quoique ce soit, ça pourrait mettre une sacré pagaille dans un système bien huilé. Maîtrise de soi. Elle était d’accord pour que je la ramène chez elle, et je vide mon verre d’une traite. C'est décidé je la ramène pour être sûr que rien lui arrive, et je repars de mon côté.
Je suis prêt ! Annonçais-je en me levant et récupérant ma veste. Les nuits restent fraiches en Ecosse, et lorsque nous sortons Gabriel se colle à moi. Bordel. Avec un naturel déconcertant, je passe mon bras autour de sa taille pour la réchauffer. Il y a des gestes qui restent malgré tout. Des petits gestes anodins de mon ancienne vie que j’aurais pu perdre à force de brutalité et de cruauté. Je la serre contre moi, et profite de sa chaleur. Elle m’indique où se trouve son immeuble. Nous arrivons devant, et vient cette question que je redoutais. Monter pour boire un dernier verre ! Là c'est le moment où je lui fais un sourire, et lui dit tout simplement que je dois rentrer chez moi. Mais voilà la victime est belle, et le crime tentant. Bien évidemment, je ne veux pas lui faire de mal. Enfin … pour l’instant. Pour l’heure, je suis tenté de goûter à ses lèvres.
C'est normal. Je serais le dernier des hommes si je t’avais laissé rentrer seul. – Dis-je en lui souriant. Je soupire, hésitant un instant – ok pour un dernier verre.
Mauvaise idée. Nous nous engageons dans son immeuble, et je suis la jeune femme qui me fait pénétrer dans son appartement. Petit. Agréable. J’enlève mon manteau pour me mettre à l’aise mais il en est rien. Je ne devrais pas être là. Mon visage se fige de neutralité, regardant son chez elle en observant chaque détail. Je pose mon manteau sur le dossier d’une chaise, alors qu’elle s’occupe de son côté.
Ton appartement est sympa. Alors qu’est-ce que tu as en stock ? Demandais-je d'un ton léger. Il me fallait quelque chose de fort. Ça aussi c'était une mauvaise idée. Je tourne dans l’appartement, passe à côté de Gabriel, la frôlant. Je passe à côté de sa corbeille et aperçois une boite en bois, mais n’y prête pas attention sur le coup. Comme à mon habitude, je me pose prés de sa fenêtre et observe la nuit. J’ai des ennemis, et ça m’ennuierai de les voir débarquer alors que je me demande encore comment cette soirée allait se finir. Un coup d’œil pour être sûr qu’il n’y a pas un chat, et je me retourne sur la brunette.
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Sujet: Re: Des fois, il faut juste lacher prise. Ven 1 Avr - 20:18
Haaa les hommes et cet instinct de protections. En fait ce n’était pas tant un besoin viscéral de défendre la veuve et les orphelins qui les animaient. Croire cela était d’une naïveté affligeante, non, ils en avaient besoin pour l’image qu’ils avaient d’eux même, celle qu’ils voulaient renvoyer. C’est pour ça que tant d’entre eux finissait par se faire avoir par des minettes plus fragiles, mais tellement plus intelligentes, gonflant leur orgueil jusqu'à les aveugler. Enfin, ce n’était pas moi qui allait faire ça, encore moins avec Luke. Il n’était pas si prompt à se faire mener par le bout du nez et pour cela, il faudrait déjà que notre relation soit… plus intime. Il faut dire que ma peau ne réclamer que ça, avoir un peu plus d’intimité avec ces mains qui s’étaient déjà égarées sur elle. Mon esprit, bien que lent, tentait de refroidir mes ardeurs. C’était dur de concilier avec tout ça, surtout avec l’estomac réchauffé par l’alcool, le bas ventre par des pensées peu catholiques...
Son bras qui m’enserre, ça, ça n’aidait pas du tout. J’étais plus forte que ça d’ordinaire, plus froide dans ma tête. Mais là, l’alcool avait tout fondu, noyant le bon sens dans une agréable torpeur. En même temps, pour une fois, je le reconnaissais, c’était moi qui l’avais cherché. Nos pas claques sur le pavé, je suis bien contre lui, si j’avais été un peu plus éméché, je crois que j’en aurais profité. Je le fais tout de même, mais plus sagement. Nous arrivons devant l’entrée de mon immeuble et je ne peux que lui proposer un dernier verre, histoire de le remercier. Je le vois hésiter un instant avant de céder. Heureusement que tout était en ordre. Il faut dire que je n’avais eu que ça à faire ces derniers temps pour me vider le crane. Ca et le boulot.
-Hmmm, Martini, vin et du bayles pour faire des baby guiness. Il me reste peut-être un fond de rhum aussi.
Je le laisse faire le tour du propriétaire, mon appartement n’était un palace. Il n’allait pas se perdre. Chaque va et vient, chaque fois qu’il se rapproche, je sens mon envie ressurgir, traitresse. Pendant ce temps, je vérifie ce qu’il me reste comme alcool. Effectivement, il me restait du Rhum. Je l’utilisais habituellement pour certain plat en cuisine, la bouteille était plus remplie que je ne l’aurais cru.
-Alors dis moi que veux-tu ? Je m’occupe du service pour cette fois. Je pense que je devrais mieux m’en sortir que pour la danse.
Pendant qu’il se décide, j’enlève mes chaussures qui commençaient à me comprimer les pieds. Je les range près du mur pour éviter qu’il ne se les prenne lorsqu’il partira. Je finis m’appuyer sur le dossier d’une chaise.
-Fais comme chez toi et profite, ce n’est pas tout les jours que tu me verras te servir comme ça. C’est pour te remercier et pour me faire pardonner de t’être tombée dessus. Lui dis-je en amusée en lui faisant un clin d’œil.
Je me retiens de justesse de lui dire que j’ai de crème ou de l’huile pour les muscles endoloris. Je crois que ça aurait été du plus mauvais effet. J’étais déjà dans un équilibre précaire, osera, osera pas. Je ne savais toujours pas comme ce petit jeu allait finir. Au pire, nous étions tout les deux des adultes consentants et responsables. On arriverai bien à prendre nos responsabilités et faire avec, si quoique ce soit arrive…. Mais qu’est ce que j’étais en train de penser putain, vraiment, il fallait que je fasse attention.
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Gabriel Hudson
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Sujet: Re: Des fois, il faut juste lacher prise. Sam 2 Avr - 17:53
Il y avait personne dans la rue. J’avais les vampires au cul, ainsi que la PES et Malcom. Autant dire que je prenais très au sérieux ma sécurité, et accessoirement celle de Gabriel. Je devais rester dans l’ombre le plus longtemps possible. Lorsqu’on n’ignore vos réelles motivations, votre liberté d’action est plus grande. Dés que ma véritable nature serait divulguée, je ne me gênerai pas pour faire disparaître Luke du décor. Il était tout ce que mon démon détestait. La jeune femme ne se rendait pas compte dans quel gouffre elle s’était mise. Rien qu’en apposant sa signature sur son contrat, elle avait pactisée avec un rejeton de l’enfer. Peut-on lui en vouloir d’avoir été si imprudente ? Je suppose que non. Mon Grand-père m’a toujours dit que j’avais un regard doux, lorsque bien sûr je ne me laisse pas aller à utiliser mon pouvoir ou à torturer quelqu’un. Un regard doux. Je suppose que ça m’a toujours beaucoup aidé avec les autres.
Je tourne mon visage vers la brunette lorsqu’elle me propose différents alcools. Elle avait parlée d’un fond de rhum. J’aimais bien la bière, mais pour ce soir, quelque chose de plus fort me conviendrai mieux. J’étais dans l’appartement de mon assistante. Pourtant, plusieurs minutes avant, j’étais décidé qu’en cas d’invitation, je déclinerai gentiment. Pour une obscure raison, Gabriel avait réussit avec un sourire, et sa manière bien elle à me détourner de ma décision première. J’espère que ça ne deviendra pas une habitude.
S’il te reste assez de rhum pour faire un verre, je prends – Déclarais-je avec un sourire charmeur.
J’avais fait le tour de la pièce principale, observant son intérieure propre et ranger. Cela ne m’étonne pas outre mesure connaissant la demoiselle. Je connaissais surtout Gabriel dans le cadre du boulot. Pour ma part, cela me convenait parfaitement. Le problème, c'est que je dépassais ce cadre rien qu’en étant présent chez elle. Si ça dérape, cela risque de mettre un froid entre nous. Ce que je ne souhaite pas pour des raisons évidentes. Je soupire en la regardant se déchausser. Pourquoi s’arrêter en si bon chemin. Mauvaise idée. Lorsqu’elle leva son regard vers moi, mes lèvres s’étirent d’un sourire en coin. Faire comme chez moi … Si c'était le cas, la jeune femme serait déjà nue et en train subir mes assauts. Reste sage.
Tu n’a pas à me remercier, par contre pour te faire pardonner, un seul verre ne suffira pas. Je suis plutôt quelqu’un d’exigent … - lâchais-je en la dévisageant. Je m’approche d’elle, mon regard se posant un instant sur ses lèvres avant de plonger mes iris sombres dans les siens. Il me serait facile de fondre sur elle comme l’aurait fait un félin sur sa proie. – … il m’en faudra plusieurs verres pour oublier que tu es nul en danse. La taquinais-je pour détendre l’atmosphère. – Où peut-être est-ce ta façon de draguer un homme ? Lui tomber dessus comme si de rien n’était. C'est une technique comme une autre, je ne juge pas … – j’hausse les épaules, fronçant les sourcils en faisant mine de réfléchir. Après tout ! - … même si j’ai trouvé notre proximité agréable, je doute que cela passe bien auprès de la gente masculine. Je suis tout disposer à te donner des cours … de danse – Je marque une pause - …et de drague … - déclarais-je d’une voix amusé.
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Sujet: Re: Des fois, il faut juste lacher prise. Sam 2 Avr - 19:06
Je sors la bouteille de rhum et un petit verre dès lors qu’il me dit ses envies. Je reviens vers lui, pour le servir, verre plein dans une main, bouteille dans l’autre. Ses paroles m’amusent, aiguisent mes sens, j’y vois sans doute plus que je ne devrais. Il se rapproche, je ne fais rien pour mettre de la distance entre nous. Je le pourrais pourtant, mais je n’en ai pas envie. J’aimais sa proximité, je la voulais et le pire c’est que je le trouvais encore horriblement loin. Je suis son regard, m’y noie littéralement, alors que le silence se fait dans mon cerveau, définitivement HS. Je ne peux que me parer d’une mine faussement offusqué, alors que je n’ai pratiquement qu’à me hisser sur la pointe des pieds pour attraper ses lèvres.
-Je n’en doute pas, mais rappel toi quand même que je t’avais prévenu. Donc les torts sont partagés, non ? Cependant, tu as droit à autant de verre que tu le désire.
Ces conditions me semblaient honnêtes. Je lève ma main pour lui montrer la bouteille, contenant certainement de quoi combler ses envies. Bouteille que je porte à mes lèvres pour une petite gorgé. Je ne sais pas pourquoi je fais ça, le rhum pur en général, ce n’était pas vraiment ce que je préférais. Provocation ? Sans doute. Il faut dire que c’était l’anarchie dans ma tête, un chaos silencieux et terrifiant…. Et pourtant tellement apaisant. Il avait coupé toute mes pensées, éliminé les souvenirs qui tournaient en boucle et qui m’étouffaient. C’était pour ça que je ne me dérobais pas, que je plongeais dans le miroir de ces yeux, souriant, le défiant et prenant les mêmes airs charmeurs qu’il se donnait. Finalement, peu importait comment cette drôle de rencontre finissait, je n’étais pas la petite chose fragile qu’il semblait voir en moi. Pas comme il l’imaginait en tout cas. Actuellement, flirter comme une débile avec lui me faisait plus de bien qu’il ne pourrait le soupçonner, le pire c’est qu’il ne saurait jamais pourquoi. J’étais éméchée, ça aidait. Je me complaisais dans cette atmosphère cotonneuse qui me rendait malhabile. Mais si je n’avais pas eu tous ces soucis, tous ces reproches, j’aurais certainement eu plus la tête sur les épaules. Sans doute que je ne e serais pas comporter comme une enfant capricieuse. Alors les choses auraient certainement été différentes. Finalement, ce n’était ni de sa faute, ni vraiment de la mienne. C’était un enchainement, un addition, une goutte de trop qui faisait que le vase devait être vidé sous risque d’exploser.
Je n’allais pas non plus rejeter la faute sur les autres. C’était tentant, ho combien alléchant. Mais beaucoup trop facile et dérisoire. Se complaire dans une telle illusion était aussi malsain que mon manque de sommeil et de nutrition les jours suivant la rencontre avec l’autre abruti. En attendant, tout ça était loin, tellement loin qu’on aurait dit un songe. Une histoire appartenant à quelqu’un d’autre. Pas la mienne en tout cas, car pour l’instant, seul ses prunelles et ses lèvres comptaient. La berceuse de ses mots et les fourmillements qui égayaient mon corps trop gourmand.
-C’est sûr, jouer au cachalot échoué c’est tellement original que ça en devient infaillible. La preuve, j’ai bien réussis à te ramener chez moi.
Je ris à sa proposition, m’échappe de son emprise pour poser son verre et la bouteille sur la table. Je reviens graviter autour de lui sans trop me rapprocher. Ce n’était pas tant que je devenais raisonnable, non, je voulais simplement qu’il vienne à moi. Je ne sais pas pourquoi, j’adorais le voir se rapprocher avec cette lueur brillante dans le fond de ces yeux. J’avais définitivement abandonné l’idée d’être sage.
-Va pour les cours de danse. Mais je ne vois pas bien ce que tu pourrais m’apprendre en ce qui concerne la drague. Mes techniques sont infaillibles, si tu es sage, je pourrais peut-être même t’en divulguer quelques unes.
Bien sûr qu’il n’en avait pas besoin. Lui et moi le savions parfaitement. Sinon, je ne serais pas dans cet état. Lui aussi n’était pas tout à fait insensible non plus. Il ne chercherait pas autant à se rapprocher de moi sinon. Enfin, je crois…
-Tu devrais te méfier de tes propositions, car figure toi que j’ai même de quoi écouter de la musique ici. Même si je ne pense pas que tu sois encore prêt à retenter l’expérience.
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Gabriel Hudson
Le calme avant la tempête
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Sujet: Re: Des fois, il faut juste lacher prise. Lun 4 Avr - 13:20
C'est vrai, elle m’avait prévenu, mais je m’attendais pas à une telle catastrophe. L’alcool devait certainement en être la cause, parce qu’au boulot elle semble réussir à se tenir sur ses pieds. Je lui souris, content de ne pas être obligé de m’en aller après un seul verre. Ça aurait été dommage de terminer cette soirée de cette manière. Il n’y a pas que la boisson qui me donne envie. Contrôle. Je peux sentir son envie au travers de ses mots, son regard, sa façon de bouger. Elle me galvanise, et m’attire irrémédiablement vers elle.
Pourtant je ne suis pas quelqu’un de facile à harponner. – déclarais-je amusé.
Il s’agit toujours d’un jeu lorsqu’il s’agit de séduction. C'est la première étape avant de passer aux choses sérieuses. Non, je n’étais pas un homme très facile à séduire. J’assouvie mes envies avec différentes partenaires, dont la plupart sont des créatures surnaturelles. Très peu son humaine. Très peu sont aussi sage que Gabriel ; Elle s’éloigne pour ramener la bouteille de rhum et mon verre. Elle est à une distance de quelques pas, et pourtant je trouve cet éloignement intolérable. Je m’approche, me plaçant derrière elle sans pourtant la toucher. Je ne suis pas d’une grande patience, et je fais un effort surhumain pour ne pas me précipiter sur elle et lui arracher ses vêtements beaucoup trop couvrant à mon goût.
Tu as réussis à me ramener chez toi, pour le reste rien n’est moins sûr. – lui murmurais-je dans l’oreille, humant son délicieux parfum. Je suis comme une ombre derrière la jeune femme qui porte le nom d’un ange. Prêt à fondre sur elle, les griffes acérées et l’envie de l’entendre gémir dans mes bras. Je pose mes mains sur ses hanches délicatement, et ressers ma prise. Ma voix se fit plus suave – Je te propose de t’apprendre à danser ce soir et toi tu me montres tes techniques de drague pour garder un mec chez toi pour la nuit.
Je n’aime pas tourner cent fois autour du pot. J’aime que tout ce déroule de façon claire. Je n’oublie pas qu’elle est mon assistante, et que je ne devrais pas être là. J’attends d’elle, qu’elle me montre ce dont elle est capable pour me faire oublier ce détail. Je m’écarte de la jeune femme, les yeux brillant d’excitation. Je me verse un verre et le bois cul sec. Un bon remontant pour la suite à venir. Je me déchausse en gardant mon regard sombre dans le sien, et retrousse mes manches.
Mets nous de la musique … - Lui ordonnais-je gentiment. J’avais enlevé mes chaussures pour éviter tout accident regrettable. J’attends que la musique s’élève avant de m’approche. Avant de commencer, je la dévisage un sourire espiègle et joueur sur les lèvres. Prendre son temps pour mieux de savourer l’instant, et ce qui va suivre. Je pose ma main sur sa hanche, et la glisse doucement vers le bas de son dos. Mon autre main se saisit de sa main. Je ne la quitte pas des yeux alors que je la colle un peu plus prés de moi, avec la possibilité de pouvoir lui saisir les lèvres sur le coup. Ce fut qu’un effleurement. Un instant de pure excitation. Mon pouce derrière son dos commence à là caresser doucement.
Alors dis-moi Gabriel … que fais-tu pour susciter l’envie chez un homme ? – la questionnais-je. J’avais envie d’elle mais je n’étais pas encore au bord du gouffre. J’avais encore un peu de maîtrise. Combien de temps cela va-t-il durer ? Tout dépendait de Gabriel.
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Samuel Bryne
Le diable s’insinue dans les détails !
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Sujet: Re: Des fois, il faut juste lacher prise. Lun 4 Avr - 22:32
Je suis particulièrement consciente de tous ses déplacements. Surtout, lorsque le froufroutement de ses chaussures sur le tapis m’indique sa présence toute proche. Un sourire satisfait éclaire mon visage. C’était exactement ça que j’aimais, cette attirance mesurée, qu’il l’a réduise, qu’il se rapproche jusqu'à me toucher. Son souffle chaud m’électrise et fait bouillir mon bas ventre. Je voulais le sentir sur mon cou, mes seins, mon ventre et qu’il y dépose enfin ces lèvres. J’avais toujours été très patiente, je le serais encore ce soir. Mais je les voulais, cette bouche vaniteuse et ces mains, sur moi. C’était étrange comme il suffisait parfois de peu de choses pour vous faire faire ce que vous n’auriez jamais osé imaginer en d’autre situation. De l’alcool et une petite crise d’identité. Actuellement, tout ça était enterré, loin sous le désir qui vibrait aux sons de sa voix. Mon bas ventre fourmille, s’impatiente alors que ses mains sont si lointaines et si proches à la fois. J’aime le sentir sur moi, pressant mes hanches. D’ordinaire, je ne l’aurais certainement pas laissé me toucher ainsi. Mais ce soir n’était pas ordinaire, j’en avais envie, besoin même. La porte était entre-ouverte depuis trop longtemps, y laisser rentrer encore un peu plus le chaos ne ferait pas plus de mal que celui qui s’était déjà installé. Avec de la chance, peut-être que cela me permettrait enfin de me ressaisir. Mais pour le moment, j’étais obnubilée par le poids de ces doigts qui réchauffait ma peau à travers le tissu.
-Deal accepté.
Je tourne la tête pour l’avoir dans mon champ de visions. Il était si proche, sa bouche aussi. Il m’aurait simplement suffit de me pencher un peu plus et elles auraient été miennes. Il ne me repousserait pas, je ne sais pas pourquoi. C’était une évidence qui s’était inscrite dans cette danse qui avait commencé avant même que l’ont ne s’en rende compte. Il s’éloigne et me frustre. Nous en étions encore au stade du jeu du chat et de la souris, sans savoir qui avait quel rôle. Mais… cela n’avait pas vraiment d’importance. J’avais envie de l’embrasser à pleine bouche, toujours trop proche et pas assez à la fois. C’était intolérable et pourtant délicieux.
J’aime le voir enlever ses chaussures et se mettre à l’aise. Le voir rester au lieu d’être raisonnable. Je ne l’étais pas, pourquoi aurait-il dû l’être ? J’aimais ça, comme la promesse encore incertaine de pouvoir assouvir mes pulsions. Celles-là même que j’avais ignorées depuis si longtemps au profit de tant d’autres futilités importantes mais à l’allure dérisoire ce soir. C’étaient elles qui menaient la danse et qui animaient le regard joueur qui répondait aux siens. J’en voulais plus. Je me retourne en lui faisant une petite courbette amusée par sa demande. Il n’aurait décemment pu en être autrement, qu’il reste, que les paris continus jusque nous en donnions une fin satisfaisante. Nous avions depuis longtemps dépassé les limites de ce qui devait ou non se faire au vu de nos statuts respectifs. Je m’éloigne de lui, luttant contre mon corps qui s’insurge et ne demande que le contraire. La musique s’élève dans l’air.
Je viens contre lui, le laisse m’installer à sa guise entre ses bras. Sa main se dépose sur mon dos et glisse, pour s’arrêter en bas de mes reins. Ma chaire proteste, en veux toujours plus, mon esprit se délecte de l’envie grandissante qu’il faisait naitre en moi. Toujours plus présente et écrasant tout sur son passage. Je pouvais simplement me laisser aller, me laisser consumer par mes désirs. Il n’y avait rien d’autre en moi désormais, ça et le jeu qui dictait la conduite de nos corps. Ses lèvres se rapprochent, survolent. Laissant un fossé bien trop grand entre nous. Je n’avais strictement rien à lui apprendre. Le désir, il savait comment le susciter. Je me hisse souplement sur la pointe des pieds, comme pour faire taire cette bouche trop bavarde, cette langue impertinente. Je le lui avais dit, que je saurais bien le faire taire. Mais non, je dévie avant de céder et le museler pour aller à son oreille, la chatouiller sans jamais vraiment m’y poser.
-Faire en sorte qu’il m’apprenne à danser pour l’empêcher de partir après son verre pour pouvoir le toucher en toute innocence et profiter de sa chaleur un peu plus longtemps est un bon début, non ?
Tandis que je parle, mes doigts viennent caresser avec légèreté sa nuque comme lui le bas de mon dos. En profitant pour presser mes hanches contre les siennes. Je m’écarte un peu de lui, juste assez pour ne plus avoir le nez dans cou et l’envi irrépressible d’aller y poser les lèvres. Juste assez pour me noyer dans ses yeux et lui renvoyer ce même sourire charmeur qu’il m’avait lancé un instant plus tôt.
-Et puis, je pourrais aussi malencontreusement m’égarer dans son cou pour l’embrasser. Mais tu dois déjà connaitre ces combines. C’est toi le danseur, non ? Sinon, je pourrais tout simplement te dire que j’ai très envie que ta main descende un tout petit peu plus bas. Il n’y en a pas beaucoup pour résister à ce genre d’invitation.
Dans un coin de ma tête, je savais vaguement que demain, je ne voudrais pas me rappeler que j’avais dit ça à mon patron. Avec de la chance mes prières seraient exaucées, toutes sans aucunes exceptions.
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Gabriel Hudson
Le calme avant la tempête
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Sujet: Re: Des fois, il faut juste lacher prise. Mar 5 Avr - 16:45
Je dois faire preuve de plus de patience avec la jeune femme. Maîtriser le démon. Un semi-démon ne fait pas l’amour lorsque le chaos est présent dans ses veines et son âme. Nous prenons nos partenaires avec violence et brutalité. J’avais encore besoin d’elle, et je ne pouvais pas me permettre de laisser le démon prendre le pas. J’avais la jeune femme dans mes bras, et nous dansons sur la musique. Mon pouce caresse délicatement le bas de son dos, et la petite impertinente vient chatouiller mes oreilles, me murmurant des mots qui ne laissent aucune place au doute.
Effectivement c'est un bon début … Ma voix se fit suave et profonde, alors que les doigts de la jeune femme viennent se perdre dans ma nuque. Je frisonne d’excitation, le regard fixé dans les prunelles de la demoiselle. Ses lèvres sont délicieusement attirantes. Son bassin contre le mien ne fait qu’accentuer mon désir. Je l’écoute et ne peut retenir un sourire charmeur. Si j’étais moins démon et plus humain, j’aurais eu la décence d’en rester là, lui rappelant que je suis son patron. Je me serais excuser d’avoir été aussi loin avec elle, et je serais parti ! Elle avait de la chance, je n’ai aucune décence. Je ne dis mot ! Ma main se glisse sur sa fesse, et l’autre se pose sur sa nuque. Je la force à se coller à moi, mes lèvres capturant les siennes.
Je lâche un grognement sourd et repousse la jeune femme contre le mur. Ma langue menait la danse avec autorité. Il me fallait y aller avec plus de douceur, c'est pourquoi je résiste à l’envie de lui mordre la lèvre. Mon cœur s’affole dans ma poitrine, et la seule chose qui m’obsède c'est de lui arracher ses vêtements. Il me faut du contrôle. Mes lèvres abandonnent les siennes, et glisse sur sa mâchoire, son cou ; je peux sentir son rythme cardiaque sous mes baisers brûlants. Un moment, mes lèvres se dégage de sa peau chaude, mon regard plonge dans celui de Gabriel, ma voix se fit comme un murmure :
Il n’y a pas de retour en arrière Gabriel. Il s’agit d’un constat, plus qu’autre chose. Rien ne pourrait venir m’arrêter. Elle n’avait pas intérêt de me dire de m’en aller parce que sa conscience vient la titiller. Laisser un démon frustré, reviendrai à le fâché. Je peux me montrer très vicieux et sournois dans ces conditions. Bien évidemment, elle n’en avait aucune idée. Mes mains prennent possession de ses hanches, et glissèrent sous son haut. Mes doigts flirtaient avec ses sous-vêtements alors que ma bouche l’embrasse intensément. J’aviserai de l’idiotie de cette nuit demain.
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Samuel Bryne
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Sujet: Re: Des fois, il faut juste lacher prise. Mar 12 Avr - 10:49
La musique est douce et rythme nos pas, nos souffles, nos paroles. Mon cœur ne s’y accorde pas, trop pressé, enivré par l’envie et le besoin d’être touché. L’alcool, les pulsions, ils ensevelissent la raison et la petite voix qui me donnait encore un peu de discernement. En fait, ce n’était pas tout à fait vrai. Je savais que ce n’était pas bien, que cette situation n’avait rien de normal. Je l’ignorais simplement de mon plein gré. Ce soir, j’avais besoin d’autre chose que d’une vie bien rangée et organisée. Une vie que je n’avais de toute façon plus. On se cherche et se défi. Je tire sur la corde, mes paroles sortent désinhibées par le rhum. Brutes, pleines et entières, sans équivoque sur ce que je voulais. Il n’allait pas jouer les timorées maintenant et me laisser en plan, il le voulait aussi. La séduction était un jeu qui demandait d’être deux. Je n’aurais pu le faire seul, s’il n’avait pas commencé avec ces sourires et ces flatteries. Je ne voulais pas culpabiliser pour ce que je venais de dire, pour la chaleur qui brulait dans mon bas-ventre. Ma culpabilité était toute entière dévouée à ce que j’étais et à ma nature monstrueuse. Je n’en avais plus pour le reste, ou je ne voulais tout simplement pas en avoir pour le reste. C’était déjà suffisamment épuisant.
Sa voix m’excite autant que la réaction de sa peau sous mes doigts. Il me ramène encore plus près de lui, je suis satisfaite de ce contacte qui aurait dû me faire hurler. Il me récompense d’un baiser, ses lèvres sont chaudes sur les miennes, divinement douces. C’est une autre danse qui commence. Mes doigts s’agrippent à ses cheveux tandis que mon autre main vient caresser sa joue. Mon dos claque contre le mur. Ce n’était pas tout à fait pour me déplaire. Il y avait une certaine douceur dans sa brutalité, une retenue intrigante. Ses lèvres se détachent des miennes, j’allais protester, les récupérer, mais les traitresses s’en vont déjà loin pour se poser sur mon coup. C’est un soupir d’aise, presque un gémissement qui m’échappe alors que mon corps est pleinement satisfait des initiatives de l’homme qui l’avait tant aiguillonné. Et puis, plus rien, simplement ses yeux dans les miens et une phrase. Je le regarde agacée qu’on m’ait enlevé ma récompense si tôt. J’en voulais plus et il semblait prêt à se plier à cette demande. Alors, je lui souris. Mon esprit confus sous les émotions et d’envie mêlées.
-Tu pourrais le regretter, tu sais ?
Après tout, c’était lui qui allait coucher avec un monstre, un être difforme et répugnant. Moi, ce soir, je ne voulais plus penser à ça, alors j’oblitère tout et je me noie en l’embrassant pour museler mes pensées. Mes mains remontent son haut, caressent sa peau et se gavent de sa chaleur. Je me cambre sous les siennes, suivant leur remonté. C’est avec regret que je me détache de ses lèvres pour me rapprocher de son oreille.
-On n’aura cas dire qu’il ne s’est strictement rien passé ce soir. Si tu en es capable, moi aussi. Ca évitera le moment gênant de la conversation demain.
Ce n’est qu’un murmure, une dernière mise au point. J’étais encore assez lucide pour limiter la casse, pas assez cependant pour l’éviter. Car je viens lui mordiller doucement la peau alors que je commence à le dévêtir.
Spoiler:
Désolé d'avoir mis autant de temps à répondre
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Gabriel Hudson
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Sujet: Re: Des fois, il faut juste lacher prise. Dim 17 Avr - 21:39
Je flirte avec l’idiotie. Une véritable connerie. D’un autre côté, la connerie est jolie et sa peau est douce. J’uis qu’un homme, et la jeune femme sait comment attiser mon désir. Je l’avais plaqué contre le mur, prisonnière entre mes bras. Je ris doucement lorsqu’elle me dit que je pourrais le regretter. Pour maintenant, qu’est-ce que à ça pouvait bien faire. Le regret ne sera pas de mon côté, lorsqu’elle découvrira que je suis un tueur et un semi-démon.
Pour l’instant, aucun regret. Non, aucun regret alors que mes doigts caressent son corps délicat. D’ailleurs si Gabriel avait des regrets demain, autant se donné à fond ce soir pour lui laisser un bon souvenir. Le regret lui semblera moins dur à porter. Elle était ivre, ou en tout cas pompette. Je n’ai aucune excuse quant à ce que j’étais en train lui faire, où ce que je m’apprête à lui faire. Soyons réaliste, je m’apprête à coucher avec mon assistante dont l’esprit est embrumé par l’alcool. J’étais trop excité pour arrêter mes caresses et mon baiser. Ma langue joue avec la sienne. La jeune femme me murmure à l’oreille qu’on pourra toujours oublier ce moment demain. Elle semble assez lucide pour se rendre contre qu’elle s’apprête à se faire sauter par son patron. Ses mordillons décuplent mon envie. Elle m’aide à enlever mon haut, et mes mains se posent sur le col de sa robe. Mon sang bouillonne, et d’un coup sec je le lui déchire. Mes lèvres capturent ses lèvres d’un baiser passionné, alors que je lui enlève son soutien-gorge. C'est avec difficulté que j’écarte ma bouche de la sienne.
Je t’offrirai une autre robe … - Pas d’excuse. Pas trop mon genre. Néanmoins, je lui devais un nouveau vêtement. Par principe. – c'est la seule chose de gênante qu’on aura à discuter demain.
Cette nuit Gabriel ne sera pas mon assistante. Juste la jeune femme que j’ai rencontrée un jour dans une librairie et qui m’a charmé par son esprit vif. Mon corps fiévreux se colle contre le sien alors que mes mains glissent sous ses fesses et la soulève. Mes lèvres se posent dans son cou, sur sa mâchoire, et dans un souffle je lui demande.
Accroche-toi ! Je l’emmène jusque dans sa chambre. L’appartement était tellement petit qu’en quelques minutes, je trouve la pièce. Ça n’a pas été très compliqué. Gabriel était légère dans mes bras, ses baisers me rendaient dingue. Je la désirais comme un damné. Il me fallait de la maîtrise pour ne pas me montrer brutal. Réfréner mes pulsions était quelques choses de terrible. Je la dépose sur son lit, et me retrouve à genoux devant elle. Mes yeux balayent le corps de Gabriel. La pénombre la rendait mystérieuse, envoûtante. Je me lève est baisse mon pantalon tout en la dévorant du regard. J’étais comme un prédateur regardant ma proie. Intense. Désireux de la prendre et de l’entendre encore gémir.
Enlève tes collants ! – Ma voix se fit profonde, et mes lèvres s’étirent en un sourire gourmand. La poitrine découverte, son ventre plat. Elle est parfaite. L’enfer était de ne pas pouvoir la posséder maintenant.
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Samuel Bryne
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Sujet: Re: Des fois, il faut juste lacher prise. Mer 20 Avr - 21:50
C’est nu que je me plaque contre le torse de Luke. En un instant, il avait fait disparaitre soutien-gorge et robe, et moi je n’avais rient trouvé de mieux que d’en être satisfaite. De trouver ça le plus normal du monde. Après tout, elle était gênante cette robe, alors pourquoi diable s’en encombrer ? Il avait bien fait, bien que la façon aurait pu être discutable si son air sérieux terriblement sexy n’avait pas complètement fait disjoncté mon cerveau. Je ne peux que rire face aux paroles qu’il s’était fait un devoir de sortir, assez importantes de son point de vue pour qu’il délaisse aussi honteusement mes lèvres. Mes épaules butent contre le mur et je le toise avec gourmandise. Mes doigts suivent le trajet des muscles de sa clavicule jusqu'à sa mâchoire pendant que je lui réponds.
-Comme tu voudras, je crois que je serais incapable de te refuser quelque chose ce soir.
Et c’était la pure vérité. Je le voulais, c’était indécent, pas très respectable, mais bon dieu je le désirais. J’aimais sentir mes seins contre sa peau, ses lèvres s’écrasant sur les miennes. Si pour ça il fallait satisfaire son étrange éthique, alors soit, il me rachèterait une robe. Je m’en fichais bien. Pour le moment seul son corps contre le mien semblait d’une importance capitale. Il revient contre moi comme lisant dans mes pensées, j’en ronronnerais presque de plaisirs, à la place je laisse échapper un souffle de satisfaction. Comme promis, je me fais docile et obéis à sa volonté. Tant que cela allait dans le sens qui m’intéressait, je me ferais pantin. Je n’étais pas certaine d’être en état pour mener la danse. Alors, pendant qu’il me porte, j’en profite éhontément. Je m’enivre de son parfum et goute à la saveur de sa peau. Mes mains s’égarent dans son dos, l’une sur sa nuque, l’autre traçant les rebords de son omoplate et des muscles qui roulaient sous sa peau. Il était bien fait de sa personne. Mieux que j’aurais pu le croire de prime abord. Il était… désirable en tout point, un esprit acéré, un visage agréable et un corps qui l’était tout autant. C’était l’amant parfait, du moins pour une nuit. A l’exception d’un tout petit détail, mais il était bien obsolète face à l’attrait de ses mains sur mes fesses. Il monte les escaliers pour nous mener dans la mezzanine qui me sert de chambre. Je profite qu’il soit à ma hauteur pour l’embrasser lorsqu’il me dépose sur le lit, le forçant gentiment en me servant de la main qui n’avait pas quitter l’arrière de son crâne. Il se redresse et m’observe. J’aime ce que je vois dans ces yeux. Il me désirait, comme si je n’étais plus un monstre, comme si ce reflet informe que je voyais dans le miroir était redevenu celui qu’il était avant. Comme si j’étais normale. Il me voulait et la réciproque était vraie.
Je lui lance un sourire plein de défis à sa demande. C’était plus un ordre, un besoin pressant d’éliminer tous obstacles entre nous qui faisait descendre sa voix d’une octave. Je le regarde avec convoitise, la vue était plutôt agréable d’ici et j’aimais à tirer sur une corde en surtension d’une patience en train de se briser. Je laisse pendre mes jambes hors du lit et commence à enlever mon bas avec paresse. Je décide finalement que le pli de l’aine de Luke était quand même beaucoup plus intéressant et tout en me déshabillant totalement, j’en profite pour y déposer mes lèvres et un peu plus timidement ma langue. Je finis par enlever ce fichu collant qui semblait vouloir obstinément rester sur mes jambes, alors que je n’aspirais à ce qu’elles ne soient touchées que par lui. Je relève la tête, souris à mon amant et le tire par le bras pour l’attirer à moi dans le lit. Je commence à m’installer au-dessus de lui pour profiter de la vue et de son corps. Plaquant mon bassin contre son entre jambe. Sa peau était d’une attirance indécente et je ne voulais pas en gâcher une miette. Je l’embrasse, joue avec lui, savoure, ronronne. Je me sens pleine et entière à ce moment, l’esprit débarrassé de tellement de contrariété qui l’engourdissait. Il ne restait que ce besoin primaire et profond. Viscéral et si simple à assouvir. Je me redresse pour encrer mes yeux dans les siens, remets mes cheveux, qui tombaient sur lui en un rideau de filaments châtains, derrière mon oreille. C’est là que j’aperçois une chose tout à fait étonnante. Une chose qui n’aurait jamais dû se trouver ici. Une chose qui n’était tout simplement pas là il y avait une seconde. Une chose impossible
-C’est une blague…
Je me relève, sans réellement comprendre ce qu’un Malcom immobile et nu pouvait bien faire devant mon lit. Le torse agité par la respiration douloureuse de celui qui vient de courir un marathon et aux muscles contractés. Je fronce les sourcils, mon regard oscillant entre lui et mon boss. C’était un cauchemar, ça ne pouvait juste pas être possible. En fait j’étais tombée dans les vapes dans le bar et maintenant je faisais un putain de cauchemar… incompréhensible….
-Nom de dieu, mais dégage !
Je lui crache ma haine au visage, lui qui nous regardait sans gêne, l’air lugubre, les yeux d’un meurtrier accrochés à une mine terrifiante. C’était un cauchemar…. Ça ne pouvait pas être autre chose. C’était impossible qu’il soit là. Pas maintenant. Pas ici.
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Gabriel Hudson
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Sujet: Re: Des fois, il faut juste lacher prise. Mer 27 Avr - 17:12
« Je t’attends pour une nouvelle danse ! C. » Mon regard reste fixe sur ce mot, que je tiens entre deux doigts. Le métamorphe qui est venu me prévenir attend patiemment une réaction, qui ne vient pas. Je guette la rage, l’excès de fureur… Mais rien. Rien d’autres que cette résolution froide, de celle d’un tueur en éveil. Sa peur à lui est palpable. Sa tristesse aussi, alors qu’il détache le cadavre de cet arbre pour le reposer dans l’herbe. Le bruit de sa chute me sort de ma torpeur. Je ne m’attarde pas sur les traits de celui qui fut Louis, mais sur les coups de couteaux qu’on lui a portés. Le Corbeau. Qui d’autres ?
Je fais tourner la lame d’argent dans ma main pour en apprécier les reflets lunaires. Le meurtre date de moins d’une journée, et si j’en crois cette entaille à son cou, peut-être même à peine quelques heures pour le coup fatal. Je pourrais m’attarder plus en avant sur les circonstances de sa mort, mais je ne compte pas perdre mon temps. La cible est toute désignée. Il s’est révélé de lui-même, espérant que je me mette en chasse. C’est une histoire de vengeance qui débute, entre deux tueurs… Et je ne compte pas le décevoir. Ce métamorphe-là est mort par ma faute, et c’est encore une parole non tenue qui me revient en plein visage. Laisser ce crime impuni prouverait à tous que la Meute n’existe réellement plus, et que personne n’est plus présent pour protéger les changeurs de toutes exactions. C’est faux. Les Valentyne ne sont plus de ce monde, mais moi, je suis encore en vie. On est encore une poignée à pouvoir se dresser contre nos ennemis, et celui-là… - J’en fais mon affaire. Attends ici que John se pointe. - Tu sais qui est le salopard qui a fait ça ? - Il ne s’en est pas caché. Alors que la traque commence !
Je ne lui laisse pas le temps de protester. Mes vêtements tombent au sol, en même temps que cette dague d’argent, quand je prends l’apparence du papillon bleu. Les odeurs m’assaillent aussitôt, et l’instinct m’incite à m’éloigner au plus vite. Je me force à attendre, pour étudier chacune d’entre elles. Il ne me faut pas bien longtemps pour saisir sa piste. Impossible d’oublier ce parfum de mort que j’ai eu plusieurs fois l’occasion de sentir ces derniers mois. Remonter la piste me prend du temps, beaucoup trop à mon goût. Je n’ai aucun mal à retrouver l’emplacement précédent de sa voiture, mais il est bien plus compliqué de suivre des traces de pneus que quelques fragrances. Je prends la forme du loup pour tenter d’en percevoir davantage. Tant qu’on est aux alentours de Wolfheaven, les traces de terre sont assez claires pour comprendre sa destination, mais j’appréhende le moment où il rejoindra une voie principale. Son véhicule a visiblement quitté la forêt en direction de la nationale, et l’inclinaison des roues me laisse penser qu’il s’est dirigé vers Edimbourg, et non Glasgow. J’ai la sensation qu’il a fait exprès de me compliquer la tâche, sans pour autant la rendre impossible. Pour lui, c’est un jeu. Le loup gronde bassement, mauvais. Il a tué l’un des miens. Je songe aux quelques paroles lâchées par Tania quelques jours auparavant. La traque me fait déjà du bien, mais prendre mon temps pour lui faire endurer au centuple les supplices qu’il a réservé au métamorphe… Je m’en délecte d’avance. Je tiens finalement l’occasion de me défouler, d’avoir une cible à me mettre sous les crocs. Je n’attendais que ça, depuis les attentats. Je me fiche qu’il soit responsable ou non, il l’est au moins de ce meurtre commis. On ne s’en prend pas aux miens impunément.
Je prends mon envol, suivant le tracé de la route jusqu’à ce qu’il se révèle plus indistinct de par la nuit qui tombe. Je me laisse porter par le vent, par moment, avant de reprendre mon vol frénétique. Je suis lent ainsi, et il me paraît rapidement plus opportun de me réfugier derrière les essuie-glaces d’une voiture qui prend la tangente. Mes ailes claquent dans le vent, la vitesse prise m’est pénible, mais je suis bientôt en vue d’Edimbourg. Je quitte le renfort du véhicule pour reprendre ma traque, revêtant la forme du loup-gris. Il me faut plusieurs heures supplémentaires pour occulter toutes les odeurs de la ville et retrouver le trajet qu’il a suivi. Je le déduis, plus que je n’en relève les odeurs. Ce n’est qu’une fois son véhicule en vue que tout redevient d’une simplicité enfantine. C’est encore frais, presque palpable. Je me retrouve derrière un bar, marchant à pas de loups entre les poubelles qui longent la rue sinueuse tout en évitant les axes principaux. Je suis obligé de quitter ma réserve pour saisir une autre odeur qui m’interpelle, que je prends un peu de temps à resituer. Gabriel, la métamorphe. Que fait-elle avec lui ? S’agit-il d’une nouvelle victime ?
Je gronde, encore. Je bifurque pour repartir dans d’autres ruelles, jusqu’en bas d’un immeuble. Je retrace sans peine tout le parcours de ce tueur sociopathe. On tue, on boit… On baise. On tue… Un bref soupir passe ma gueule de loup. Je change encore de forme quand un passant me force à le faire, voletant entre les fenêtres jusqu’à les trouver. Là, dans cette chambre. Je tiens enfin ma cible.
J’évite de me précipiter, gardant la bride à ma rage. Je quête une fenêtre entrouverte à cet étage pour me glisser à l’intérieur d’un appartement, puis sous une porte, et encore une autre… Jusqu’à atteindre leur chambre. Mes sens de papillon s’affolent tellement l’odeur est forte, prononcée, à s’orienter de par les phéromones. Je me sens obligé de reprendre forme humaine pour éviter que son instinct ne me rattrape. J’ai besoin de garder la tête-froide encore un peu, juste assez pour condenser ma colère avant de leur renvoyer. On dirait que j’ai le don de tomber au meilleur moment… Au moins, on sera à égalité, nus comme des vers. J’en rirais presque, si elle ne me dégoûtait pas autant en cet instant précis. Il n'est pas encore occupé à la buter, seulement à la baiser... Et elle se donne au diable, à un tueur de métamorphe... J'en ai rien à foutre en vérité. Qu'il l'engrosse d'un petit démon !
C’est justement elle qui me sort de ma torpeur, à me cracher sa haine au visage. Elle me fait oublier, l’espace d’une seconde, que nous ne sommes pas seuls. Je l’attrape par les cheveux et l’envoie bouler contre le mur le plus proche, crachant entre mes dents :
- Toi, dégage. Choisis mieux avec qui tu baises la prochaine fois !
Je voudrais encore avoir sa lame en main pour la planter dans l’œil de Samuel. A défaut, je prends le premier truc à portée de mains pour lui balancer en pleine figure. Une lampe. Parfait. Je mets assez de force dans mon coup pour réussir à le sonner, qu’il évite d’utiliser son pouvoir à outrance et que le véritable jeu commence…
J’entends le verre qui se brise, mais je ne vois pas son œil sortir de son orbite. Fais chier. La lumière tressaute. Je lâche avec hargne :
- Putain de meurtrier ! Si t'as un problème avec moi, c'est moi que tu vises ! Je te jure que je vais te crever !
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Malcom Hastings
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Sujet: Re: Des fois, il faut juste lacher prise. Mer 27 Avr - 17:12
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Sujet: Re: Des fois, il faut juste lacher prise. Sam 30 Avr - 14:00
Bordel. La victime est magnifique. Gabriel enlève ses collants sans discuter, sans me demander de le faire. Je la regarde faire, excitée à la vue de ses mains qui glissent sur son propre corps. Je me retrouve propulsé en avant. La jeune femme ne me laisse d’autre choix que d’être dominé. Ce n’est pas déplaisant. Il y a bien longtemps que je n’ai pas eu de rapport sans que ce soit brutal, ou déviant. La dernière fois que j’ai fais l’amour – et non baiser – c'était avec Silvia. Gabriel lui ressemble sous certains traits. A part la couleur des cheveux, physiquement, elles n’avaient rien en commun. Par contre, Gabriel était aussi charmante et brillante qu’était Silvia. Mon excitation grandit encore plus lorsque la jeune femme s’installe sur moi. Elle m’embrasse, et j’y réponds avec frénésie. Elle me rendait dingue. Mes lèvres glisses sur sa mâchoire, dans son cou. Son parfum excitait me sens, l’une de mes mains s’était posées sur ses hanches alors que l’autre lui caressait la poitrine ; Ses seins son ferment, et sa peau douce me donnait envie de mordre. Un moment ses iris sombres, si similaires aux miens me regardent. J’avais envie d’elle, d’être en elle mais quelque chose capta son attention.
Lorsqu’elle se leva, je me redresse également pour apercevoir … Malcom. Suis-je surpris ? Oui et non. Il a pris moins de temps pour me retrouver que je l’aurais cru. Par instinct mon esprit se calfeutre, prêt au combat. Je regarde le métamorphe sans sourciller un instant. Gabriel percute le mur, et au fond ça me fait chier. Le tueur lui balance de mieux choisir son partenaire. Moi qui allais me donner corps et âme pour la faire montrer au septième ciel. Ou septième cercle de l’enfer. Peu importe, on aurait pris notre pied, merde. Quelle gâchis à cette soirée qui à si bien commencé ! Surtout que je me retrouve nu et toujours aussi dur. L’interruption de Malcom aurait pu me faire débander aussi sec mais non ! Je me déplace vers la jeune femme, jusqu’à ce que le tueur me balance une lampe. Mon bras se lève, et malgré cette protection, je suis blessé. Rien de grave que de petits éclats qui s’incrustent dans ma chaire. Je garde un œil sur le métamorphe alors que j’ordonne à la jeune femme.
Gabriel descend ! Ma voix se fit ferme ; J’avais des choses à régler avec Malcom et ça n’allait pas être beau à voir. Pour sûr, je débande. Malcom me reproche d’être un meurtrier. J’étouffe un rire ; sérieux c'est lui qui me balance une ânerie pareille. Nous étions des tueurs et pour l’heure que Gabriel découvre ce que je suis m’importe peu. Non. Malcom est une balance, et si ne n’est pas moi qui le tue se sera les autres. Tous ceux qui verront mal qu’un tueur balance des noms aux flics. D’ailleurs comment l’ont-ils découvert ? Oh, juste une info qui a circulé comme un virus.
Je me précipite sur Malcom mais prends trop de temps à répliquer. Mon poing balaye le vent, et l’autre le touche légèrement. Dans ce genre de situation, il est important de ne pas hésiter, ou de se préoccuper des autres. Je ne réponds pas à Malcom. Je tuerai tous ceux qui gravitent autour de lui, le chasserai sans relâche. Il en ferra autant. La différence c'est que je n’appartiens à personne. Ma liberté est totale !
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Sujet: Re: Des fois, il faut juste lacher prise. Sam 30 Avr - 14:00
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