Sujet: Quand le passé fait coucou ! [Livre I - Terminé] Ven 20 Fév - 15:42
A force de ne rien foutre, j’avais l’impression de dépérir. Seul remède à mon inactivité, professionnelle, était de faire du sport. Ne pouvant lancer mes couteaux sur un être vivant, je me suis décidé à faire de la course à pied. Il parait que courir permet de s’écrêter l’hormone du bonheur. Je crois que c'est des conneries, vu que je ne ressens rien même après quelques kilomètres dans les jambes. Le bonheur. Je suis heureux que dans de très rare occasion. La plupart du temps je reste impassible. Le monde m’emmerde étant donné qu’il ne ressemble pas à celui qu’il devrait être. Je passe à côté d’une femme qui se promène avec sa petite fille, un couple qui se bécote, un promeneur est son chien. La vie paisible d’inconnu. Bref, on s’emmerde. Mes pulsions sont comme en sommeil. J’ai eu l’occasion de rencontrer quelques créatures depuis mon arriver. Les seuls moments, où j’ai eu droit à un sursaut de bien-être. Je prends la direction d’un petit pont et me fait dépasser par un autre joggeur. Alors que moi, j’étais habillé de la tête aux pieds en noirs, lui courait avec un short bleu fluo et un haut longue manche de couleur jaune et rose fluo. Il ralentit sa course pour se mettre à ma hauteur et me salua avec un large sourire.
Aucune réponse de ma part. Je n’avais pas envie de sympathiser avec quelqu’un et encore moins de me faire draguer par un homme. Lui, par contre avait ralenti pour reluquer mes fesses. Je trouvais cela dégradant et terriblement énervant. M’arrêter pour lui faire la peau, serait mal venu. Le temps était ensoleillé et le vent frais. Il y avait beaucoup de monde dans le parc. Beaucoup trop de monde ! J’accélérais ma cadence en espérant qu’il comprenne que je n’avais pas besoin de compagnie. Peine perdu, il accéléré à nouveau. « Je m’appel Steven ! ». J’étais tombé sur un homme soit très têtu, soit pas très malin. Je m’arrêtai brusquement. Dans son élan, ses lacets se détachèrent et il tomba violemment à terre. Evidemment, j’y étais pour quelque chose. Un plissement de front et hop, un joggeur à terre. Son visage avait percuté de plein fouet le sol. Lorsqu’il essaya de se relever avec l’aide de passant, son visage était en sang au niveau de son nez. Voir tout ce sang, me donnait le sourire. Des larmes coulèrent sur sa joue. Une femme appelait une ambulance. « Mon pauvre monsieur » disait une petite femme aux cheveux blancs. Le pauvre ! Tu parles. C'est moi qu’on devrait plaindre. J’ai du supporter son comportement déplacé pendant plusieurs minutes. Pour la peine, je fis voler un caillou qui le percuta en plein dans l’œil. Il gémit sous la douleur. Tout le monde leva la tête, cherchant le fautif. Je fis de même regardant autour de moi. « Ce doit être des jeunes … » scandait un mec. Je fis mine d’être outré par ce jet de pierre et décida de reprendre ma course. Je m’arrêtais prés d’un banc pour faire mes étirements et regarda au loin les ambulanciers arriver sur les lieux de l’accident.
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Samuel Bryne
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Sujet: Re: Quand le passé fait coucou ! [Livre I - Terminé] Jeu 26 Fév - 19:07
Il était rare que je mette le nez dehors en plein jour. Déjà, parce que le jour était une période très courte dans les journées d'un hiver écossais, deuxièmement parce que je préférais de loin l'environnement obscur que m'offrait la nuit. J'avais un rythme de sommeil peut être un peu plus proche de celui d'un humain lambda lorsque je travaillais pour la CIA, dans un autre temps, une autre vie, mais depuis que je servais Krystel, mon travail s'effectuait essentiellement de nuit. Bref. Le soleil commençait déjà à descendre dans le ciel. Cela ne faisait que quelques heures que j'étais debout, mais j'avais peu dormi. Comme toujours. Je n'ai pas le loisir de m'accorder du repos, alors que le monde est au bord du gouffre. Je ne sais toujours pas si je dois croire tout ce que m'a dit Torben, si je dois accorder autant de crédit à son empressement pour une catastrophe qui dépasserait tout ce que l'on a jamais vécu ou imaginer. Mais la paix n'a jamais été qu'une illusion, cela je le sais, comme je sais que la Lupa de la meute a été assassinée, et que ma propre Reine ne foule plus cette terre. Je sais que le monde ne va pas bien, que la guerre couve, qu'elle a toujours couvé. A quel point est elle sur le point d'éclater et de quelle ampleur sera t'elle ? C'est cela que je ne sais pas, mais mieux vaut nous préparer au pire. Que Torben ait raison ou tord. Que Krystel lui ait transmit un quelconque message de là où elle doit être ou non. Et je ne peux me permettre de rester les bras croisés. Je ne le veux pas. Je ne laisserai pas une catastrophe arriver, même si hypothétique. Peu de choses me permettent de croire à ce dont me parle mon ancien partenaire, mais je me dois d'avancer tout de même dans cette voie. Je pense à aller voir McBorough, sous peu. C'est important. Cette nuit ou la prochaine, je ne peux non plus me permettre de laisser trainer des choses. J'ai toujours été quelqu'un de professionnel et acharné dans ce que j'entreprenais, et rien ne doit changer. Pas maintenant. Je dois voir Jana, aussi, lui parler, voir avec elle. Elle est très occupée pendant que je construis cette armée.
C'est d'ailleurs pour cela que je suis ici, ce soir. Je dois faire le point, avec l'un des anciens hommes de Torben, qui a survécu et qui m'assiste dans ma tâche. Lieu anodin, possibilité de parler en toute discrétion et tranquilité. Un banc. Nous ne prenons pas longtemps, et bien vite l'homme me quitte. Je me retrouve à regarder quelques coureurs pendant une poignée de minutes. Je n'ai aucune envie de trainer ici, aucune envie de perdre mon temps. Un bruit et du mouvement sur ma droite m'attire ; une foule de personnes massées sur le pont non loin de moi. Je soupire, vais pour me lever, lorsque qu'un homme fendit la petite troupe, pour se diriger près d'un banc jouxtant celui duquel je me levais.Je regarde un instant la scène qui se joue là bas : un type en équipement fluo qui gémit de douleur avec le nez en sang. Je soupire, m'apprête à me mettre en marche pour quitter cet endroit, quand mon regard tombe sur l'autre, qui faisait quelques étirements pour montrer sa belle musculature au petit monde. Mais il me dit quelque chose, il me dit horriblement quelque chose. Je me rassois sur le banc, et jette un dernier coup d'oeil à l'autre multicolore avant de lancer, sourire au lèvres.
« C'est vous qui l'avez amoché comme ça ? »
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Sujet: Re: Quand le passé fait coucou ! [Livre I - Terminé] Ven 27 Fév - 23:28
Les ambulanciers avaient entourés la victime de cette scandaleuse agression. Je sentais la colère des personnes autours. La société s’indigne sur le coup et oublie aussi vite. Dés qu’ils rentreront chez eux, après cette minute de colère, ils seront excités et raconteront l’histoire. Le lendemain, le joggeur agressé ne sera plus qu’un souvenir. On oublie vite les choses désagréables. J’étirais mes bras au-dessus de ma tête. Dés qu’on n’est pas directement atteint, ce genre d’événement passe directement à la trappe. Je ne pensais pas qu’en courant ce matin j’allais devoir utiliser mon pouvoir. En fait, je trouvais que j’utilisais trop souvent mes capacités depuis mon arrivé en Ecosse. Une voix féminine m’interpella. Je tourne la tête et aperçois une jeune femme assise sur un banc, non loin du mien. Son visage m’était étrangement familier. Je m’approchai d’elle, mettant mes mains dans mon sweatshirt. Je penchais légèrement la tête sur le côté et lui sourit en retour.
Vous m’accusez d’avoir agressé ce pauvre type ? Je trouve ça quelque peu déplacé, alors qu’on … - j’allais dire « qu’on se connait pas » mais son sourire et ce regard espiègle me fit rappeler à qui j’avais à faire. - … se connaît si peu.
Il y a bien longtemps que je ne l’avais pas revu. La vie vous réserve de sacré surprise. Je regarde autour de moi et constate que le soleil commence à décliner, enflammant le ciel. Je ne me souviens pas de son nom. Carmen ? Niki ? Bref, je pourrais essayer de faire des pronostiques que je serais loin de la vérité. Je me souviens, qu’elle avait suscité chez moi quelque intérêt malgré une attitude sous la réserve.
Notre rencontre remonte à quand ? – demandais-je. – Je ne pensais pas vous revoir …
Je m’installe à côté d’elle et allonge mes jambes. Les ambulanciers mettaient l’homme sur le brancard. Les gens commençaient à se disperser. Je regarde la jeune femme et la dévisagea de la tête aux pieds. Elle n’a pas changée. Sauf peut-être des signes de fatigue sous les yeux. Alors que le brancard passe devant nous, j’entends les gémissements du joggeur. Je reste concentré sur ma voisine, mais intérieurement je jubilais. Ce n’était pas le fait marquant de ma vie mais ça fait du bien.
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Sujet: Re: Quand le passé fait coucou ! [Livre I - Terminé] Dim 1 Mar - 13:57
Je fouillais rapidement dans ma mémoire. Ce visage, je l'avais déjà vu, j'en étais certaine. Je me trompais rarement sur ce domaine là ; je mémorisais toujours nombre de choses, le plus possible, et tentais de les garder le plus de temps possible, des années. Il y a de toute manière des expériences que l'on ne peut oublier, mais même certains détails qui peuvent me sembler un temps futiles peuvent avoir leur importance. Il ne faut rien négliger, jamais. Alors oui, je pouvais assurer avoir déjà vu cet homme. Il y a plusieurs années... Je travaillais encore pour la CIA. Cette époque me semblait si lointaine, obsolète. Tout avait tellement changé en moi, autour de moi, et tout était encore en train de changer, perpétuellement. Mais lui me rappelait quelque chose, quelqu'un, souvenir ou impression fugace. Je l'avais déjà vu. Je débroussaille, finis par retrouver un petit souvenir quelque part. Quelques années, oui. Je crois que l'on s'était croisés dans un ascenseur, un truc totalement banal. Je crois qu'on avait échangé quelques paroles, qu'il m'avait invité à prendre un verre, et que j'avais décliné. Rien d'extraordinaire, rien de mémorable. Le seul soucis était que je m'en allais commettre un meurtre, ou du moins prospecter pour ma victime. Je ne sais plus très bien... Mais c'était l'époque où je m'étais mise à tuer, tuer des vampires et leurs humains, de plus en plus, en me disant que je serai assez prudente, assez discrète... J'avais tenu plusieurs années, et seule la Reine avait remonté ma piste. Je tentais de chasser ce souvenir là et tout ce qu'il impliquait de mon esprit. Ce n'était pas le propos. Il fallait me comprendre, je n'avais plus de directives, mes contacts avec mes supérieurs s'effilochaient, et moi je voyais mon pays tomber en ruine, de l'autre côté de l'atlantique. Quelqu'un avait déjà tué le vampire ce jour là, et comme toujours dans ces cas là, j'avais mené ma petite enquête. J'étais tombé sur un tueur à gage nommé « le corbeau », ou ce genre de nom un peu mystérieux dont certains aiment se parer, car ils pensent que cela leur apportera quelque chose de plus que les autres. Pour moi, l'anonymat total restait la meilleure des solutions ; on ne pouvait rien relier, aucune action, aucun cadavre. Oui, plus je le regardais, plus j'étais sûre qu'il était cet homme. Il me sourit à son tour en me répondant d'un air taquin. Je regarde d'un air distrait les ambulances, alors qu'en vérité je suis extrêmement concentrée. Sur ce dont je me souviens.
« Vous vous souvenez de moi, vraiment ? »
Oui, parce que si j'avais une excellente mémoire il n'en n'allait pas ainsi de tous. Mais je notais, il s'en rappelais. Cela peut être important. Qui est cet homme ? Dans le monde actuel, dans la situation si vague et si noire qui menace de nous submerger, je me dois de prendre mes précautions avec tout le monde. Je ne devrais pas rester ici, mais je dois en savoir un peu plus sur cet homme. Question de précautions, encore une fois. Je l'avais rencontré peu avant le meurtre, se pouvait il qu'il soit le tueur friand de surnoms d'oiseaux ? Rien n'était à exclure. Et lui, avait il cherché plus sur moi ? Je devais le savoir. Il me demande une précision sur notre première et précédente rencontre.
« C'était dans cet ascenseur, à Glasgow, non ? Il y avait eu quelque chose, je crois, une histoire avec un vampire dans l'immeuble... Mais ça fait longtemps, c'était en plein milieu des années sanglantes, non ? Je suis étonnée que vous vous souveniez de moi avec si peu. Moi non plus, je ne pensais pas vous revoir. »
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Sujet: Re: Quand le passé fait coucou ! [Livre I - Terminé] Lun 9 Mar - 18:01
Je me souviens d’elle dans un ascenseur. J’y étais pour affaire, un contrat sur la tête d’un vampire. Moi, elle, dans un espace si minuscule. Ma première impression fut très primaire. Vous voyez le genre ! Elle est canon et j’ai tenté le coup en l’invitant à venir boire un verre. Elle a refusée de façon cordiale. Son expression ne dénotait aucune émotion. On sentait qu’il n’aurait pas fallut que j’insiste. Son refus m’a permit d’avancer l’heure de la mort du vampire. Je me souviens qu’au moment où elle sortit de l’ascenseur, je l’ai trouvé déterminée. Elle était sortie à l’étage où résidait le vampire. Dés que les portes se refermèrent, j’appuyais sur le bouton m’amenant à l’étage du dessus. Certaines images revenaient doucement à mon esprit. Chaque contrat ont un élément qui me marque. Pour celui-ci, ce fut cette jeune femme. C'est comme avoir un pense-bête. Je me concentre sur un événement, plus ou moins, banal pour marqué l’histoire et ne pas oublier. Il y a des contrats que j’aurais voulu effacer de ma mémoire. C'était à mes débuts. Bref, il y a une éternité.
Une histoire tragique ! – Un vampire de moins dans ce monde. Un drame pour certain, une joie pour d’autre. – D’ailleurs, il y a beaucoup d’histoire tragique pendant cette période là.
Je ne suis pas resté très longtemps à Londres. Le temps de tuer le vampire et de partir rapidement. Un contact m’a appelé quelques heures après mon départ pour me dire qu’une femme cherchait avoir des renseignements sur mon compte. Pendant les années sanglantes j’avais décidé de raccrocher, le temps que mon grand-père se remette. J’ai pris un seul contrat pendant cette période, c'était celui-ci et voilà qu’une femme décide de me traquer. Me voilà actuellement avec cette femme sur un banc, à nous envoyer des banalités pour savoir si oui ou non, on ne se trompait pas de personne.
Je ne suis pas resté très longtemps dans les parages – Je tourne mon visage vers elle pour mieux la dévisager. Regarder ses traits, son expression à chacun de mes mots – Je ne suis pas fan des guerres sanglantes. J’ai préféré fuir et me mettre à l’abri ! Et vous ? Vous êtes resté ici en Ecosse, au cœur de tout ce merdier ?
J’aurais pu rester dans ce pays et rejoindre Ecosse. Je n'étais pas très loin. Une vampire m’y avait invitée pour rejoindre l’armée de Caim. J’ai refusé malgré la grande tentation de verser plus de sang. Le chaos fait partie de ma nature. Un véritable déchirement de reprendre l’avion pour les Etats-Unis et de me remettre à mes activités si banal de barman. A servir des bières et cocktails à ses humains, recherchant l’oublie des heures sombres qui touche le monde et leurs vies.
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Sujet: Re: Quand le passé fait coucou ! [Livre I - Terminé] Lun 23 Mar - 17:53
[HJ] : Vraiment désolé pour le retard
Lui ? Quelqu'un d'autre ? Etait-ce possible ? Je me souvenais de beaucoup de choses, même remontant à ces années sanglantes, à cette autre vie. Le vampire que je devais tuer en plein coeur de la capitale n'avait trouvé la véritable mort que très récemment, lorsque j'avais pénétré chez lui pour faucher sa vie d'un coup bien placé. Le travail avait été effectué proprement et rapidement. Le tueur qui m'avait précédé savait ce qu'il faisait ? Alors, se pouvait il que ce soit lui, cet assassin qui s'était fait surnommé "le corbeau" ? C'était possible. Probable. Totalement plausible. Mais je n'avais aucune preuve pour l'affirmer. Non. J'avais deux personnes : un homme dans l’ascenseur qui me propose un verre et que je retrouve des années plus tard sur un banc. Et un tueur, identifiable uniquement par son pseudonyme. Sûrement un mercenaire, un tueur à gage. Bien obligé de laisser un nom pour trace dans ces cas là, tandis que moi j'avais pour habitude de le changer en permanence pour ne rien laisser, jamais. Je n'avais pas réussi à prouver que ces deux personnes n'en n'étaient qu'une, mais il n'était pas trop tard. Et cela pouvait m'être utile. En des temps troublés où les braises de la guerre sont chaudes, on engage volontiers des tueurs à gages, avant que les ennemis ne se fassent face sur le champ de bataille. Mais ces gens là n'avaient d'autre loyauté que l'argent, ainsi ils n'étaient pas fiables. L'homme qui se tenait devant était il capable de préparer un assassinat et de l’exécuter de sang froid ? La question demeurer. Et rien de mieux que les conversations banales. Tout commence par là. Je ne lui arracherai pas d'aveu, mais avec ce que je pouvais apprendre, je devrai fouiller.
"La guerre est une tragédie en soi, vous ne trouvez pas ? On sait déjà qu'à la fin, la moitié des protagonistes mouilleront l'herbe avec leur sang."
Reste à savoir qui. Je saisis la perche qu'il me tend.
"Pour vous, le meurtre d'un vampire est une histoire tragique ? J'ai rencontré des humains qui aimeraient tous les voir s'étouffer dans leur sang, mais vous n'avez pas l'air de ceux là"
Oh, il pouvait me mentir. Mais je scrutais. Chaque trait, chaque mouvement qui parcourait le tissus de peau de son visage. J'étais devenue habile pour les saisir et les comprendre. Je pouvais me tromper, mais ma marge d'erreur restait mince. Et qui ne tente rien n'a rien. Il dit ne pas être resté en Angleterre ni en écosse, et amène la conversation sur moi. Mentir ou non ? Je ne réfléchissais finalement pas trop, et sortais mon histoire habituelle.
"Oh vous savez, je n'ai pas vraiment le choix. Je travaille dans le commerce international, alors je vais un peu où je dois aller. Les conflits ont impacté nos activités, mais il ne fallait pas se laisser couler. Je n'aimais pas trop rester en écosse... Le danger était encore plus présents qu'ailleurs. J'essayais de voyager le plus souvent possible."
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Sujet: Re: Quand le passé fait coucou ! [Livre I - Terminé] Mer 25 Mar - 13:26
Flashback Je sors de l’ascenseur, enfilant une casquette noire sur ma tête et faisant bien attention de ne pas montrer mon visage aux caméras de l’étage. Je portais des gants pour éviter de laisser trop de trace. De toute manière mes empreintes ne donneront rien. J’ouvris une porte avec une carte magnétique, préalablement subtilisé à une femme de ménage. La chambre ressemble à tous les autres, avec un détail prés, c'est qu’elle va me servir à passer dans la chambre du dessous. Je n’étais pas un grand cascadeur, mais quant il faut y aller, … faut y aller. J’ouvre la porte vitrée donnant sur un balcon, ouvre mon manteau faisant apparaitre une corde terriblement résistante. Je la fixai à un radiateur en fonte, décidé à me balancer dans les airs et apparaitre devant la fenêtre du vampire. Je n’ai pas intérêt à me rater, sinon, on retrouvera l’emprunte de ma gueule sur le mur. Ce serait vraiment dommage, d’avoir le visage en bouillit.
J’aurais pu le tuer de loin, mais il y avait aucun vis-à-vis avec la chambre. S’il avait été un simple objet, ça aurait été moins compliqué. J’aurais eu juste besoin de savoir sa position mais là il s’agissait d’un vampire. Ses bestioles ont beau être mort, ils en restent pas moins vivant. Devant ses difficultés, j’ai du m’improvisé cascadeur… Fin du Flashback
J’acquiesce lorsqu’elle me dit que la guerre est une tragédie ; une telle tragédie pour tout ce petit monde et une bénédiction pour d’autres. Du sang coulant à flots, se rependant doucement pour constituer une mer rouge de désespoir. J’en deviens poète, moi le semi-démon qui songe à marcher sur cette eaux. Je ne souris pas, partant dans mon songe. Passer pour un humain, j’ai su le faire dés mon plus jeune âge. Mon côté humain aidant dans cette supercherie. Mon grand-père vous dira que non, qu’il y a quelque chose de bien chez moi. Si ce fut le cas, cette petite chose à disparu avec sa mort.
Elle me parle des vampires. Cette espèce que j’ai traqué, tué sans aucun remord. Les contrats pour leurs éliminations ont commencés à devenir de plus en plus répandus pendant les années sanglantes. Ce fut le cas aussi pour les loups, des semis-démons et des méthamorphes … (Cette espèce fut la plus difficile à débusquer, ils aiment être discret. Peu d’humain, connaisse leur existence mais certains entre eux sont des tueurs à gage hors paire et ne sont pas passé inaperçu dans mon monde.). Ce qu’il faut savoir, c'est qu’au bout, je gagne. Je soupire.
Un vampire n’en reste pas moins un être vivant… – Dis-je en fixant mon regard dans celui d’Erin. « Allez dit-moi ma jolie … es-tu bien celle que je crois ? Celle qui a essayé de me débusquer ? » - … Je ne les inviterais pas chez moi, mais pour autant je ne leur ferrais pas de mal … - Je prenais une expression compatissante envers ses morts-vivants. - … toute vie est précieuse.
Voilà comment conclure une réponse avec une phrase tellement humaine et gentille. Breuk ! Qu’est ce que j’en avais à faire des vampires, et de toutes autres créatures surnaturelles ? Ils n’ont aucun intérêt pour moi … en tout cas pas pour l’instant. Il y a une époque lointaine, il m’était arrivé, à un moment égarement de sauvé un loup ou deux, même des humains. Je m’en veux encore. J’écoute attentivement la jeune femme, la jaugeant pour mieux savoir à qui j’ai affaire. Ainsi, elle me raconte travailler dans le commerce international, c'est une bonne couverture pour celui qui doit voyager dans le monde entier et éliminer deux, trois personnes entre deux escales. Il est vrai que l’Ecosse marque de part sa diversité de race surnaturelle et de conflit en tout genre.
Pendant les années sanglantes, le danger était bien présent même dans les autres pays … j’étais au Etats-Unis, à travailler dans mon bar. A soigner mon grand-père … – Il fallait bien un peu de vérité au milieu de tout ce mensonge. J’ai fait quelques contrats, moins qu’avant la maladie de Grand-père et encore moins qu’après son décès. – Est-ce que cette voici-ci aurais-je enfin votre numéro pour vous invitez à boire un verre ? Où vous allez une nouvelle fois décliner mon invitation ? – lui demandais-je, sourire et regard charmeur.
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Sujet: Re: Quand le passé fait coucou ! [Livre I - Terminé] Ven 3 Avr - 21:38
Si je vois que cette discussion n'aboutit à rien, je n'aurai qu'à trouver un moyen poli de le planter là et retourner à mes affaires. Ce n'était pas encore dans mon intérêt pour le moment ; je commençais à peine à le questionner, et même si de toute évidence il pouvait mentir, je pouvais moi même arriver à un résultat, non par ce qu'il me dirait mais bien par ce qu'il me tairait. Ou ce qu'il me montrerait à son insu. Les mots sont au final peu éloquents, il y a tant d'autres manières d'apprendre ce qu'on veut... Il faut juste être doué, attentif, observateur. Les vampires. IL a l'air de déplorer la mort de beaucoup d'entre eux durant les années sanglantes... je n'y crois pas trop. Il n'a pas une tête de groupie des vampires, désolé. De pacifiste, je n'en sais rien, mais je ne le pense pas non plus, si c'est bien lui qui a défoncé le joggeur qui faisait sa fillette sur le pont tout à l'heure. Trop tôt pour juger, bien sûr, mais j'émets des hypothèses. Je creuse. Il a forcément plus à me dire sur le sujet. S'il est le tueur de vampires, il ne les aime pas. Eux spécialement, ou alors il n'aime personne. Tue ce qu'on lui dit de tuer. Je manque d'éclater de rire lorsqu'il m'annonce qu'un vampire est avant tout un être vivant. Un être vivant ? Un nocturne est par définition un mort, mon coco. Un immortel. Leur cœur ne bat plus, ils ne respirent plus. Que j'ai changé de point de vue les concernant ne change pas cet état de fait. Un Vampire n'est pas vivant. Le type joue bien son jeu, se rattrape. Il se montre en pacifiste, donc. Avec les nocturnes en tout cas. Sa petite expression plein d'amour et de compassion pour nos chers amis à longues dents ne me convint pourtant pas, bien que je n'en montre rien. J'esquisse même un petit sourire.
« Non vie, vous voulez dire. Alors, vous êtes pour que les espèces surnaturelles soient intégrées dans notre société ? Ou vous ne m'auriez pas répondu la même chose si nous parlions de lycanthropes ? »
Je laissais un instant mon regard trainer devant moi. Les gens n'aiment pas ceux qui posent trop de question sans retour. Ainsi, je reprends.
« Moi même, j'avoue que je reste sceptique. Les années sanglantes... Avouez que cela peut faire un peu peur. Je n'arriverai jamais à leur faire confiance, je pense. »
Non, raconter ce tissu d'imbécilité ne me provoquait strictement rien. Pour arriver à ses fins, tous les moyens sont bons. La petite humaine gentille, innocente et un peu craintive passe en général assez bien. Et mentir est une seconde nature, chez moi. Bien sûr que je fais confiance aux vampires, à Krystel, en tout cas. A ses filles par extension, aujourd'hui. Les autres vampires sont comme tout un chacun ; des ennemis ou des alliés. Le mensonge, lui, est toujours mon allié.
Je reporte mon regard sur lui alors qu'il m'avoue avoir passé la plupart de son temps aux Etats-Unis. Dans ce pays natal que j'avais vu tomber en ruines depuis l'écosse, sans pouvoir rien faire. Tout avait été ravagé. Détruit. Peut être pire qu'ici. Je ne sais pas. Tout ce que je sais, c'est que j'y avais peu à peu perdu mon gouvernement, me laissant entrainer dans ma longue danse macabre, liquidant vampires sur vampires. Il n'y avait eu qu'Elle, pour m'attraper.
« Oh, je suis allée plusieurs fois aux Etats Unis, j'aimais beaucoup ce pays. Il me manque un peu, parfois. »
Je lui lance un sourire, et dégaine un téléphone d'une des poches de ma veste. Pas celui qui contient tout, tous les numéros importants, toutes les informations sensibles, bien que je veille à tout effacer à chaque fois. La prudence est d'or : deux téléphones. Je ne peux décliner. Celui que je sors ne sert à rien ; un numéro que je donne à des gens comme lui. A des contacts insignifiants, des inconnus. Peut être lui, ne sera t-il pas si insignifiant que cela.
« Je suppose que je ne peux pas m'éclipser, cette fois ? Allons, donnez moi ce numéro, cela a l'air de vous tenir tellement à cœur... De même que ce petit verre. Je ne voudrais pas vous décevoir. »
Nouveau sourire. J'ajoute
« Je ne connais toujours pas votre nom, non plus... »
Qu'il vienne donc.
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Erin Danvers
« Ne reste que l'odeur du sang »
Messages : 3191 Membre du mois : 26 Je crédite ! : Ava (c)SWAN // Signa (c) Hotmess / Gif : tumblr / Spoiler : Kanala Localisation : Dans l'Ombre Caractère : Fiable - Patiente - Acharnée -Pragmatique - Manipulatrice - Cinyque - Ne fait pas dans la dentelle - Caméléon - blessée Vos Liens :
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[Torben] La Mort, ou ce qu'il en reste.
[Cassiopeia] Mon ancienne Reine, celle à qui je dois tout, celle à qui j'appartiens encore.
[Morgane] Ma nouvelle Reine, qui m'a liée à elle.
[Malcom] Ma faille, ma drogue.
Humeur : Concentrée Autres comptes : Leah Rivers & Eva Raederer
Sujet: Re: Quand le passé fait coucou ! [Livre I - Terminé] Ven 29 Mai - 11:51
On peut dire ce qu’on veut, ce petit jeu peut durer indéfiniment. Le temps n’est pas un luxe que je peux me permettre de perdre. J’ai des choses bien plus importantes à faire. Néanmoins, je reste assis à jouer avec l’inconnue de l’ascenseur. L’intégration des créatures surnaturelles ? Me voilà embarqué dans une conversation sociologique, repris certainement par pas mal de politique. J’esquisse un sourire et garde ma ligne de conduite : Peace et love !
Les lycanthropes entre dans la même cadre que les vampires. Je suis pour qu’on leur offre une chance de s’intégrer au mieux à notre société. – Ma voix reste neutre. Une voix banale pour une conversation banale. Je n’en avais strictement rien à faire de l’intégration des créatures surnaturelles. Je crois l’avoir déjà dit, ou pensé. J’écoute la demoiselle me dire que les années sanglante l’on rendu méfiante envers les créatures surnaturelles. Elle avait bien raison de se méfier. Moi je me méfier de la race humaine et de ses travers. Ce n’est pas pour rien que les démons sont attirés par eux. Elle me parle des Etats-Unis et de ce manque qu’elle ressent pour ce pays. Connerie ! Je lui souris compatissant et la regarde sortir son portable. Aie ! Voilà un problème logistique que je n’ai pas encore réglé : avoir un portable. Il était en miette dans une poubelle. Incident que j’ai eu avant ma rencontre avec Pandore. – Je suis désolé mais je n’ai pas de portable ou de numéro de téléphone … du moins pour l’instant – lui dis-je sincèrement peiné. N’avoir pas de portable, me renvoyait à l’âge de pierre, mais voilà … c'est comme ça !
Je vois au loin un marchant de glace qui remballe ses produits. – Attendez-moi là, je reviens ! -Je m’approche du commerçant, un sourire sympathique. Grand-père disant que j’avais un regard doux, ce qui m’était les gens en confiance. Que si j’arrivais à les mettre à l’aise, c'est qu’au fond je n’étais pas si mauvais que ça. J’y voyais plutôt un outil de camouflage des plus pratiques. Le commerçant me prêta son stylo avec plaisir. Je lui promis de lui rendre et m’assoie auprès de l’inconnue. Je lui tends le stylo et ma main comme support – Inscrivez votre numéro et votre prénom … car moi-même je ne connais pas votre prénom. Sinon, je m’appel, Luke … - Encore un prénom inventé. On ne donne jamais ça véritable identité. Une question de sécurité. Je me demande qu’elle prénom, elle allait me donner. Un qui serait inventé ? Ou prendrait-elle le risque de me donner son véritable prénom ? Je suis curieux de le savoir.
Spoiler:
désolé pour mon retard
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Samuel Bryne
Le diable s’insinue dans les détails !
Messages : 559 Membre du mois : 0 Je crédite ! : (c)Aelou Localisation : Quelque part en Ecosse ! Caractère : Cynique – Sociopathe – Patient – Intransigeant – Charismatique – Pragmatique – Dangereux Humeur : Diaboliquement libre Autres comptes : Alice / John
Sujet: Re: Quand le passé fait coucou ! [Livre I - Terminé] Mar 2 Juin - 20:08
Aucune possibilité de savoir si son regard mentait ou non. Et quoi qu'il en soit... Je n'en n'avais pas grand chose à faire. Je ne crois que ce que mes propres recherches peuvent me prouver, pas ce qu'on peut me dire. S'il y avait quelque chose à savoir sur lui, eh bien, je le trouverai par moi même. Mais il me fallait tout de même de quoi chercher. Cela m'étonnerait fort qu'il soit aussi... ouvert et pacifique à toute espèce surnaturelle. Peut être que ce genre d'humain pouvait exister, mais si mes pressentiments étaient bons, il devait en être autrement. Je laisse couler, et continuer la conservation. Ca ne sert à rien de continuer là dessus. Ni l'un ni l'autre ne doit dire vrai, et puis je sais que j'ai peu de temps. Que je ne devrai même pas m'arrêter. Tant pis, c'est fait. Il faudrait juste que j'évite d'y passer des heures ; je n'ai besoin que de moi même et de ma bonne conscience pour me souvenir que j'ai mieux à faire. Je donne mon numéro. La formalité pour paraître une humaine normale. Et puis oui, j'étais un peu joueuse, tout en gardant à l'esprit que... Non, je n'avais pas le temps. Juste celui de m'offrir un petit interlude, rien de plus. Il y a trop, bien trop à faire. Mais je veux aussi me donner les moyens de creuser le concernant, si j'en ai un jour le temps... Qui sait. Qui ne tente rien n'a rien. Peut être y a t'il quelque chose d'intéressant à découvrir sur l'homme de ascenseur...
Il n'a pas de téléphone. Pas de téléphone ? Vraiment ? Tiens, ça c'était bien une des rares qu'on me la faisait. Pas de téléphone. Soit il est très bon comédien, soit il est sincère, parce que son air le semble. Et je m'y connais. Mais tout de même, il me demande mon numéro pour m'inviter à boire un verre, et hop ! Lui n'est pas joignable. Je n'aime pas ça. Heureusement que j'ai plusieurs appareils, plusieurs numéros, tous sécurisés. Je lui réponds avec un sourire quelque peu peiné, comme si de rien n'était :
« Oh... C'est dommage. Enfin si vous voulez quand même que je vous donne le mien je peux, comme ça vous pourrez toujours me contacter quand vous en aurez un ? »
Comme si j'en avais envie. Je le regarde partir, me retourne moi même vers le reste du parc... Oui, je suis tentée de m'éclipser là, tout de suite, dans son dos. Franchement, ça ne me pose aucun soucis. Je suis une ombre. Rien qu'une ombre. On ne peut saisir une ombre. Elle glisse, coule, file, sans que personne n'y prête jamais attention. Il revient au bout de quelques instants, qui m'auraient été largement suffisants pour disparaître, avec un stylo et un bout de papier. Je fais la sociable, des fois qu'il faille donner suite à cette affaire. Je lui offre un sourire. Luke. Véritable prénom, prénom inventé. Peu importe. Un nom n'est qu'une étiquette qu'on colle et qu'on décolle.
« Enchanté dans ce cas, Luke. Je m'appelle Ana. Donnez, je vais tout vous noter... »
Je prends le stylo qu'il me tend et griffonne le nom que je viens de lui donner ainsi que le numéro, que je donne dans ce genre de situation. Je le lui rends rapidement. Je fais mine de sentir mon téléphone vibrer dans la poche intérieure de mon manteau, et le sors, pour me donner l'excuse d'avoir un message, et de voir l'heure dans le même temps.
« Oops... Je n'avais pas vu l'heure ! Je dois être chez une amie... Désolée de vous laisser là. N'hésitez pas à m'appeler, si ça vous dit... Ca me fera plaisir. C'était une bonne surprise de vous revoir ici, en tout cas. »
Et sur ce, je le quitte.
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Sujet: Re: Quand le passé fait coucou ! [Livre I - Terminé] Jeu 4 Juin - 16:54
Le monde est tout de même très petit. Je la regarde noter son numéro sur ma main. Nôtre proximité, me permit de contempler les traits de son visage. Il s’agit bien de la jeune femme que j’ai rencontrée dans un ascenseur. Jolie. Mystérieuse. Je suis sûr qu’il s’agit de la même personne qui a essayée de me retrouver après avoir tué le vampire. Je n’ai pas de preuve. Certain me dirait juste de suivre mon instinct. Il ne m’a jamais déçu jusque là. Elle me dit s’appeler Ana. – Jolie prénom ! – Dis-je distraitement. Un bien joli prénom mais je le trouve trop doux pour une femme qui avait le visage fermé lors de notre première rencontre. Nous portons tous un masque, le tout était de savoir le sien. La réalité dans nôtre métier était de voir au travers. On n’a passé ses quelques minutes à nous jauger, nous observer, à démêler le vrai du faux. Aucun de nous deux n’a laissés l’autre prendre l’avantage. Je récupère le stylo avec un sourire satisfait. Elle fit mine de prendre son téléphone portable dans sa poche. Un appel ? J’en doute. D’ailleurs, je n’ai fait que douter devant cette créature. Je sens la supercherie mais ne peut en déceler la vérité. Peut-être qu’à notre prochaine rencontre aurions-nous cette chance ? Le problème dans ce genre de jeu, c'est qu’il peut durer une éternité. Une attente chez une amie ? Un prétexte comme un autre. Une banalité pour des gens comme nous. Inventé des histoires, des vies pour nous fondre dans la masse. Ce qui me fit le plus sourire, vu le oups ! Cette exclamation dans sa bouche me semblait si peu naturelle. – Ce sera avec plaisir Ana, je n’hésiterai pas à vous appelez … - Une surprise. Un coup du passé. Je regarde la demoiselle s’éloigner doucement, restant sur mon banc.
Le marchand de glace arrive prés de moi, alors que je joue avec son stylo entre mes doigts agiles. Il me réclame son bien. Il y a encore un peu de monde dans le parc alors que le soleil disparaissait de plus en plus pour laisser la place à l’obscurité de la nuit. Je suis tenté par un meurtre, car la nuit appartient aux enfants des ténèbres. Mon regard se pose sur l’homme avec son tablier blanc. Je lui souris avec se regard qu’on les animaux dangereux. Il semblait tendu. Quel chance que je ne sois pas un meurtrier impulsif. Je lui tend le stylo et me leva du banc.
FIN
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Samuel Bryne
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Sujet: Re: Quand le passé fait coucou ! [Livre I - Terminé]