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Les flammes de l'enfer ont meilleur odeur que le chien mouillé ! [Livre II - Terminé]
MessageSujet: Les flammes de l'enfer ont meilleur odeur que le chien mouillé ! [Livre II - Terminé]   Les flammes de l'enfer ont meilleur odeur que le chien mouillé ! [Livre II - Terminé] EmptyMer 1 Avr - 0:49

Les flammes de l'enfer ont meilleur odeur que le chien mouillé !

 


Depuis combien de temps est-ce que j'étais là, quelques jours seulement me semblait-il ... Tout avait été si imprévisible, si rapide, je ne me souvenais que difficilement du combat que nous avions dut essuyé contre ces loups. Je m'étais réveillé ici, incapable de bouger, chaque parcelle de mon corps me faisant souffrir. Mais où étais-ce ici ? A l'instant où j'avais ouvert les yeux, il y a quelque jour, j'avais d'abord cru que Maryana m'avait emmené dans un endroit sur pour me soigner, puis les barreau métallique s'était dessiné a travers la pénombre. Et cette odeur ... Mon dieu cette odeur nauséabonde ... Une odeur qui puait le loup ... J'avais tout de suite compris que mon sort était devenu sombre, atrocement sombre, et l'absence de Maryana me laissait pensé qu'elle était morte ou lâche, aucune des deux solutions ne m'arrangeant. Mais j'avais donc conclu que je me trouvais dans le repère des loups, ou que puisse être cet endroit. A mon reveil j'avais rapidement découvert cette ombre au fond au coin d'un pièce, une surveillance continuelle, rien que ça ? Est-ce que j'étais si importante pour eux ?
Bien sur que je l'étais, ils avaient besoin de moi, pour leur foutu expériences, il ne pouvait donc pas avoir Maryana.

Quelques jours s'étaient donc écoulé depuis cela, je n'avais presque pas dormi, comment trouver le sommeil ? Le lit était plus inconfortable encore que le sol, j'étais couverte de mon propre sang, frigorifiée, tuméfiée, surement fiévreuse. Et j'étais perdue, parce que quoi que j'imagine, je ne trouvais pas de porte de sortie à cette situation. J'étais trop faible pour avoir la moindre chance. Ils allaient me tuer, à l'instant où ils n'auraient plus besoin de moi ils allaient me tuer. Ils me tuaient déjà en ne s'occupant pas de moi. J'avais a peine mangé depuis que j'étais ici, pourtant il me donner de quoi manger mais je ne pouvais rien avaler.

En plus de ça, l'infection, la désorientation, la fatigue, me donnait l'impression d'avoir des hallucination ponctuelle. J'allais devenir folle. La seule chose qui me préservait encore, c'est que l'humidité de la pièce me permettait de ressourcer un peu mon chaos. Et que mes pensée me permettait de m'évader en un temps de joie, ma si douce enfance auprès de ma mère. Il fallait que je tienne le coup.

Qui viendrait me sauver ici ? Je n'étais pas importante à leur yeux, j'étais même inexistante ? Mais me sauverait-il pour ce que je représentais ? Ce risque de voir les loups se répandre comme du petit pain ? Ou aller-t-on me servir sur un plateau à la PES pour subir de nouvelle expérience ?

Du bruit, du mouvement me sortait de ma torpeur, les loups m'avait permis d'avoir plus de lumière et je pouvais donc plus aisément distinguer les âmes errantes aux côtés de ma cage. C'était le changement de garde, encore, le nouvel arrivant se postant comme son prédécesseur dans l'ombre sans que je puisse en discerner ses traits. J'étais aussi condamné au silence ? Et mes yeux si fatigué par moment brouillé tant ma vue que je n'arrivais plus à me concentrer. J'aurais du dormir ... Mais malgré toute mes missions passées, pas une fois je ne m'étais retrouvée dans de tel conditions, j'avais été blessée, mais les hôpitaux militaire ou non d'ailleurs, m'avait toujours rapidement pris en charge. Aujourd'hui j'accumulé des blessures importants, de la fatigue, de la mal-nutrition, et tant de chose encore ... Je ne m'en sortirais jamais en vie ...

Les yeux brouillés, je vérifiais de nouveau l'état de mes blessures. Ma main avait l'air dans un plutôt bon état, ma coupure était somme toute superficiel et devrait arriver à se soigner. En revanche, la morsure le long de mon bras était clairement vilaine à voir, elle avait pris des couleur peu conforme, se remettait sans cesse à saigner, et n'avait pas l'air sur la voie de la guérison. Le reste de mon corps avait l'air d'être simplement jonché d'ecchymose, a par peut-être ma tête mais je ne pouvais pas véritablement le vérifier, je ne connaissais pas l'ampleur des dégâts à ce niveau, la seule chose que je savais est que j'avais terriblement mal au crâne.


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MessageSujet: Re: Les flammes de l'enfer ont meilleur odeur que le chien mouillé ! [Livre II - Terminé]   Les flammes de l'enfer ont meilleur odeur que le chien mouillé ! [Livre II - Terminé] EmptyMer 1 Avr - 23:17


 

- Pour un démon, tu fais vraiment peine à voir.

Sa voix avait cinglé dans le silence de sa cellule comme un orage en plein été. Il avait attendu une longue heure, assis en retrait à l'observer de son regard polaire. Rien ne laissait présager qu'il finirait par sortir de l'ombre, car rien ne l'incitait à le faire. Il aurait pu goûter encore longtemps à cette douce ironie... Lui, la bête, le monstre, en dehors de la cage à en détailler une autre qui n'en avait pas l'air, ainsi rendue faible et vulnérable.
On lui avait recommandé de rester éloigné de la cage, de rester muet et de ne pas prêter attention à ses éventuelles supplications. Bien sûr, il savait faire. Malcom pouvait rester des journées entières à guetter l'instant propice avant d'arracher la vie de sa proie... Mais aujourd'hui, il était plutôt d'humeur joueuse.

Il se tenait désormais au plus proche de la cage, jaugeant l'état de la captive. Son regard était sans cesse attiré vers cette plaie béante à son bras qui ne semblait pas vouloir cesser de couler. Elle ne tenait même pas debout, poupée brisée laissée à la guise du grand méchant loup. Ses yeux la quittèrent un bref instant pour aviser l'escalier, se demandant davantage ses chances d'être dérangé plutôt que malmené par cette pauvre chose qui ne parviendrait pas à se défendre.
Un cliquetis retentit finalement alors qu'il déverrouillait la cage pour se glisser à l'intérieur, la refermant juste derrière lui pour lui couper toute échappatoire. Dans son état actuel, si elle comptait sortir, il aurait largement le temps de lui rompre la nuque avant que la serrure cède. Il serait certainement plus embêter pour trouver une excuse valable à cette mort prématurée...

Malcom s'accroupit à un mètre d'elle et prit une longue inspiration. L'air empestait une odeur rance de sang, laissant planer le spectre de la mort. Observer une personne à l'agonie était aussi malsain que fascinant. Il se demandait si elle tenterait de se rebeller et profiter d'une occasion. C'était toujours mieux quand ils tentaient de se débattre en sentant leur existence toucher à sa fin.

- On dirait que tu ne vas pas tarder à mourir. Tu crois que quelqu'un te regrettera ma belle ?

Un sourire assez inquiétant se dessina sur ses lèvres. Il approcha sa main avec lenteur de son bras mutilé, si lentement qu'il aurait pu en paraître prévenant, si ce n'était pas pour lui emprisonner le poignet et lui retourner avec force, le sang fusant de plus belle.

- Tu ne dois pas leur être si précieuse finalement. Je pourrais t'aider à en finir, si tu veux. Ca te dirait de retrouver les flammes de l'enfer ?

Malcom Hastings

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Malcom Hastings
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MessageSujet: Re: Les flammes de l'enfer ont meilleur odeur que le chien mouillé ! [Livre II - Terminé]   Les flammes de l'enfer ont meilleur odeur que le chien mouillé ! [Livre II - Terminé] EmptyJeu 2 Avr - 0:46

Les flammes de l'enfer ont meilleur odeur que le chien mouillé !

 


A l'instant où cette voix résonnait, dans la pièce et dans ma tête, j'avais une unique envie : retrouver le silence. Il venait de m'arracher au bras de ma mère, cette mère que j'avais trahis, la seule personne au monde qui ait su m'aimer et faire de moi quelqu'un de bien. Qu'est ce que j'étais devenue aujourd'hui ? Un être infâme, sans cœur, sans humanité, qui apprenait à se servir de son mal, allant à l'encontre de ses promesses envers celle qui lui avait tout donné. Pourquoi la vie me retirait sans cesse cette seule lumière ?
Oui, je faisais sans doute peine à voir, mais je n'étais pas un démon ... non ... j'étais encore bien trop humaine pour cela. Oui c'était ça le véritable problème, je n'étais plus humaine, mais pas encore démon, le terme de semi-démons me sciait à merveille. Mais cette chose qui se croyait maline de m'aborder de la sorte ne me connaissait pas, ni celle d'hier, ni celle d'aujourd'hui.
Mais pouvait-on vraiment dire que j'incarnais la pitié ? Je ne suppliais pas chaque créature circulant en ces lieux, je ne criais pas à l'aide à longueur de journée, je ne pleurais pas mes souffrances, je restais simplement là, dans le silence, à écouter mes propres pensées. Je ne voulais ni de leur pitié, ni d'une aide supplié, ma dignité était tout ce que je pouvais conservé, dans les mesures du possible. Digne en toute circonstances, quel militaire respectable je peux faire ! Si seulement j'avais écouté ma mère ... mais comment faire taire le chaos dans ma tête ? Je ne suis pas certaine que j'aurais pu, toute force qu'il m'ait donné d'avoir.

Je l'avais encore parfaitement entendu traverser la pièce, mais n'avais pas le moins du monde posé mon regard sur lui. Il m'importait peu, il n'avait rien à m'apporter, sa voix me l'avait clairement appris. Seulement, il ne s'étais pas simplement arrêté devant ma cage, pour observer ce petit animal triste et enfermée, histoire de lui jeter quelques friandises empoisonnée. Non, il avait décidé de désobéir aux ordres, ce qui m’arrachait un sourire, il y a les bon toutou et les autres. Ouvrir la porte de ma cage lui était totalement interdit, et pourtant il l'avait fait sans la moindre hésitation. Il fallait être sacrément cinglé, surtout en ne connaissant pas mes pouvoirs, ni ma force réelle, après tout nous les semi-démons sommes principalement connus pour nos ruses et nos attaques surprise non ? Bien sur je n'étais plus en état, mais il ne pouvait pas en être sur.
Je ne lui avais toujours pas jeté le moindre coup d’œil lorsqu'il vint s'installer à une distance dérisoire de ma personne, que voulait-il donc à la fin, m'achever ? Il ne le pouvait pas. On ne casse pas impunément le jouet de la meute, à moins d'en avoir un autre.


Je ne vais pas mourir, tu peux bien penser ce que tu veux de ce que tu vois, mais je ne vais pas mourir. Je suis bien plus robuste qu'on ne peut le penser. Et oui, personne ne me regretteras en effet, parce qu'un démon de moins sur cette terre, c'est dérisoire. Si je meurs, ce qui n'arriveras pourtant pas, je deviendrais leur martyr, et les semi-démons deviendront si puissant que vous tomberais tous. Même si je meurs je continuerais de vivre.

Mon sourire s'élargissait sur mon visage, un sourire dénué d'amusement, remplis de rancœur et de chaos. Oui mon chaos n'arrivant plus à agir sur mon corps, agissait sur mon âme, de plus en plus intensément. A chaque fois que ma vue se voilé je voyais le sang se répandre ses les terres, des hordes de créatures démoniaques se répandant plus vite encore que le feu. Je ne pouvais pas mourir, il y aurait toujours quelque chose pour me sauver, il y avait toujours eu quelque chose. Mon sort n'était pas encore scellé.
S'il pensait me démolir avec ses belles paroles, il pouvait bien aller au diable ! Moi j'y étais déjà depuis longtemps. J'avais tout perdu, on ne peut plus rien enlever à quelqu'un qui a perdu les seules choses qui comptait pour lui. Depuis que j'ai 16, j'ai vécu sans qu'on ne puisse me détruire, parce que mon cœur d'humaine avait était pulvérisé en éclat, foutu cancer. Je ne comprenais même pas comment un pasteur avait put penser qu'il y avait encore quelque chose à sauver chez moi ?
Après toute ces constatations, j'aurais pu me laisser couler vers la mort, mais j'avais le devoir de vivre pour elle, et bien que je le fasse mal, je répondais encore à ce devoir chaque matin en me levant.

J'avais vu sa main se rapprocher de moi, mais avant que j'ai pu retirer mon bras, il m'avait déjà saisis, amplifiant une douleur déjà omniprésent, me retirant mon sourire pour le remplacer par une grimace de douleur. Voulait-il que j'ai peur de lui ? C'était pourtant peine perdue, je n'avais pas reculé devant trois loups, ce n'était clairement pas pour me retrouver effrayer devant un seul. D'ailleurs était-il un loup ? Sans doute. Que vouliez-vous que je ressente avec cette odeur si nauséabonde de fauve ?
Quoi qu'il en soit, alors que je sentais le liquide chaud se répandre de nouveau le long de ma peau, je tournais finalement mes yeux pâles lui, remplis pourtant d'un noirceur incomparable, et souligné par une fatigue insoutenable, autant physique que morale.


Vas-y, tue moi, fait moi donc le plaisir de signer ton arrêt de mort. Que crois-tu ? Que casser le joujou de la meute va t'attirer tout les lauriers ? Que mettre fin à leur si douce expérimentation leur fera un immense plaisir ? Tu ne veux que me torturer pour ton bon plaisir, seulement les flammes de l'enfer me berce chaque jour, je n'ai pas besoin de les rejoindre, et pour torturer quelqu'un il faudrait qu'il ait un âme, ou qu'il se porte bien. Je ne rentre dans aucune de ces situations, et sache que je pourrais te tuer avec mon propre sang, que tu prend tant plaisir à faire couler.

Je retirais mon bras sèchement, le surprenant sans doute, cet échange me redonnait de la vigueur et de l'énergie. La colère et l'adrénaline avait un pouvoir souvent sous-estimé, qui parfois même était la clef du notre, de pouvoir. Je me levais alors, ayant l'impression que mes jambes n'aurait jamais la force de me soutenir, mais il le fallait, je ne pouvais pas me laisser faire, en aucun cas. La fatigue n'aurait pas raison de moi, rien ne pouvait avoir raison de moi. Une fois levée je m'écartais de lui, et de la porte par la même occasion, a quoi bon essayer de fuir ? Je ne ferais pas un pas sans me faire reprendre.

Je m'appuie contre l'un des rempart de ma prison, mon regard azur le toisant toujours autant. Si je restait assise je présentais la plus forte faiblesse qui soit, et il était hors de question que je me laisse manipuler ou malmener par cet homme. Cette homme qui, s'il n'avait pas été un tortionnaire, et dans d'autres circonstances, aurait tout à fait été le genre à finir donc mon lit. J'appuyais sur mon bras pour stopper le nouvel écoulement de sang provoqué par mon nouveau compagnon de cellule. Il me venait alors à l'esprit qu'il faudrait surement que je me fasse un pansement avec mes vêtements, mais hors de question que je le fasse maintenant. J'attendrais le prochain tour de garde, et réclamerais sans doute bientôt à voir l'un des responsables de cette meute. Ils voulaient se servir de moi ? Il fallait bien qu'ils me remettent un peu sur pieds non ? Et j'avais quelques informations qui pourrait leur être utile, trahir celle qui m'avait lâchement abandonnée aux loups ne me faisait aucunement peur. Après tout je connaissais désormais le pouvoir de Maryana mieux que bien d'autre, puisque je partageais le même et qu'elle m'avait enseigné, ou l'avait tout du moins essayé. Il fallait aussi que je prévienne mon travail de mon absence, avant d'être accusé de trahison et d'être un déserteur, s'ils ne voulaient pas que l'armée viennent mettre leur nez dans mes affaires. Mais pour l'instant, tout cela n'était que secondaire face à cette homme remplis de mauvaise intention. Je savais déjà qu'il ne lâcherait pas l'affaire, qu'il allait se lever et continuer de jouer avec moi comme si je lui appartenait.


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MessageSujet: Re: Les flammes de l'enfer ont meilleur odeur que le chien mouillé ! [Livre II - Terminé]   Les flammes de l'enfer ont meilleur odeur que le chien mouillé ! [Livre II - Terminé] EmptyLun 6 Avr - 14:54

La semi-démone avait un beau sourire. Un sourire qui correspondait très bien à sa nature infernale... Et qu'il s'en voulut presque de lui ôter si violemment. Elle encaissa la douleur sans un son, ce qui fut tout à son honneur.
En même temps que le sang s'écoulait de la plaie, il sentait sa colère s'éveiller et la sortir de sa douce léthargie, rompant avec le fil de ses pensées. Elle comptait bien se débattre, pour son plus grand plaisir. Dire qu'il aurait songé à la laisser tranquille si elle n'avait pas réagi si vivement à ses piques...

- Ce n'est pas de cette cage que tu es prisonnière, mais de ce petit corps d'humaine qui limite ton pouvoir, tes ambitions.

Comment faisait-elle pour supporter d'être ainsi enfermée, à la merci du premier venu ? Son regard s'attarda sur les barreaux qui la séparaient de sa liberté retrouvée. Une poignée de secondes lui aurait suffi pour les traverser et s'échapper. Ils lui rappelaient une fenêtre entrebâillée dans un passé si lointain que ce souvenir en perdait du sens. Il n'aurait jamais laissé personne l'enfermer ainsi.

- Que crois-tu qu'il adviendra quand ils en auront fini avec toi ? Un démon de moins sur cette terre, c'est surtout une source d'emmerdement en moins. Tu nages en plein délire si tu crois vraiment que ta mort pourrait avoir un tel impact sur les tiens. Ils ne se bousculent pas pour venir te sauver de nos griffes. Tu es quantité négligeable pour eux, le pion qu'ils pouvaient se permettre de sacrifier.

Elle avait rompu le contact avec une force qu'il ne lui aurait pas soupçonné, vu son état actuel. Il s'attendait à ce qu'elle en profite pour lui décocher un coup ou le repousser, mais rien ne vint. Elle se contenta d'un regard plus noir que les abysses avant de se détourner, s'écartant de lui autant que sa petite prison lui permettait.
A ses yeux, c'était bien davantage un aveu de faiblesse que si elle était restée tranquillement assise face à lui. Où comptait-elle fuir, dans une prison aussi petite ? Il toussa un rire, commençant à réellement s'amuser de la situation. Il n'avait pas eu besoin d'en dire beaucoup pour qu'elle crache son fiel, se dévoile peu à peu à lui. On disait souvent beaucoup de choses que l'on regrettait plus tard, sous le coup de la colère... Et cette semi-démone semblait en avoir lourd sur le cœur.

- Tu crois vraiment qu'on me tuerait pour le meurtre d'une semi-démone ?

Il secoua lentement la tête, tout en se relevant pour lui faire face. En réalité, il s'exposerait sûrement à de sérieuses représailles, mais elle n'avait pas besoin de le savoir. Face aux risques qu'il pouvait parfois prendre durant ses contrats, celui-ci lui paraissait infime... Même s'il avait intérêt à ne pas trop malmener le sujet de leur expérimentation. Combien de temps tiendrait-il à être raisonnable ?

- Pour torturer quelqu'un, il suffit de pouvoir ressentir la souffrance... On ne s'encombre pas d'une âme, ce n'est qu'une question de chair, de viande. C'est même plus facile sur une cible blessée... Je t'apprends vraiment quelque chose ? Tu as des problèmes de conscience, tu veux qu'on en parle peut-être ?

Un sourire ironique se dessina à nouveau sur ses lèvres. Dans son cas, ce n'était peut-être qu'une moitié d'âme, mais il s'étonnait qu'un démon se préoccupe de notions aussi abstraites et éloignées de leur philosophie du chaos. Décidément, elle ne devait pas être en paix avec elle-même.

En deux pas rapides, il avait comblé la distance qui les séparait. Ses gestes furent vifs et implacables quand il emprisonna son cou dans sa poigne. Sa deuxième main bloqua immédiatement son bras valide, réduisant de manière dramatique ses possibilités de lui résister.
Son sourire ne l'avait pas quitté quand il supprima entièrement l'espace entre leurs deux corps, pesant sur elle pour l'empêcher de bouger. A cette distance, il sentait parfaitement le doux parfum de sa chevelure d'ébène mêlée à l'odeur du sang. Sa main se resserra lentement sur son cou, sans pour autant l'étouffer.

- Alors qu'est-ce que tu attends pour me tuer et mettre fin à ton calvaire ? S'il te suffit d'un peu de sang, tu en as à profusion. Ca serait si facile, non ?

Il attendait d'observer son pouvoir à l'œuvre, feignant la nonchalance. En réalité, il ne prenait aucun risque : Il lui faudrait moins d'une seconde pour lui encastrer la tête contre le mur si elle s'en prenait à lui. Démon ou métamorphe, la différence ne devait pas être si importante. Si elle sombrait dans les méandres de l'inconscience, son pouvoir n'aurait plus aucune emprise sur lui... Et vu le sang qui maculait sa chevelure, il n'aurait même pas à forcer.
Malcom Hastings

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MessageSujet: Re: Les flammes de l'enfer ont meilleur odeur que le chien mouillé ! [Livre II - Terminé]   Les flammes de l'enfer ont meilleur odeur que le chien mouillé ! [Livre II - Terminé] EmptyLun 6 Avr - 22:45

Les flammes de l'enfer ont meilleur odeur que le chien mouillé !

 


Cet être, quel qu’il soit, faisait fausse route. Ce n'était pas mon corps qui m'enfermait, c'était mon esprit. Jusqu'à aujourd'hui, j'avais lutté pour me contenir, tant et si bien qu'aujourd'hui mon pouvoir se trouvait entravé par mon esprit avec une force incontrôlable, mon corps n'étais finalement que secondaire. Ma détermination lâcherait prise avant mon corps, sauf peut-être s'il me poussait dans mes retranchements. Il fallait que ma colère coule dans mes veines pour que je devienne véritablement incontrôlable, j'avais ce besoin de répondre à des pulsions, d'être emporté par le flux de noirceur en moi. Pour l'instant j'étais encore réfléchis, mais combien de temps allais-je le rester ? Peu sans doute, et ce ne serais bon ni pour moi, ni pour lui. Bien que sa vie m'importe guère. Il fallait que je reste le plus calme possible et que je ne puise pas mes dernières réserves ... Qu'est ce qui me retenait prisonnière, et qu'est ce que signifiait la liberté ? Je ne l'avais jamais sut ... Après tout ma part d'humanité me crié que la liberté était de ne pas vivre avec le Chaos, alors que le chaos me disait l'inverse.

Comme tu le fais si bien remarquer, je ne suis qu'une goutte d'eau dans l'océan, seulement mon sort n'est pas scellé, pas encore, car j'ai encore des cartes en mains. Cette prison ne m'enlève pas toute mes libertés, j'ai des connaissances que vous n'avez pas, ma mort fermerait des portes bien trop importantes pour votre tranquillité. Oui, nous Semi-démons ne sommes pas trop fidèle.
Mais je vois que tu as cru bon de pouvoir raisonner de notre façon. Vous vous trompez tellement ... Toute les raisons sont bonnes pour nos dissidente pour unir les rangs des semi-démons. Peu importe mon importance, les loups ont enlevé une de les sœurs et l'ont tué, il ne retiendront que cela et ce sera bien suffisant. L'idée d'un carnage fera le reste.


Ah vrai dire, cette idée que ma mort puisse réveiller les nôtres comble mon chaos de joie, je le sens frétiller à la vue de ce doux dessein. Je ne peux être sur de ce fait, mais Maryana sait où je suis, et elle cherche par n'importe quel moyen à ce que les semi-démon soit enfin enclin à répondre à la cause. A sa place je ne verrais pas meilleur circonstances pour tous les unir. On ne peut s'attaquer au notre si impunément, qu'il y ait fidélité ou non. J'ai conscience de n'être qu'un pion pour Pandore comme pour Maryana, mais parfois un seul pion suffit à remporter la victoire. Quitte à mourir, autant espérer que ça serve à quelque chose. Pourtant je n'étais pas prête à mourir, cette force que j'avais mis à me dégager de son emprise le prouvait.

Oh que oui il te tuerait, pour trahison, ou désobéissance, tu ne serais pas le premier, et sans doute pas le dernier. Parce que s'il n'avais pas besoin de moi je serais déjà morte.

Je l'entendis se lever, plus que je ne le vis. Mon regard s'était de nouveau voilé, comme happer par un sombre brouillard. J'avais l'impression de sombrer dans un monde parallèle, en un instant je ne savais plus où j'étais. J'entendais les mots résonner dans ma tête, mais j'avais l'impression d'être incapable de dire un mot. Je me sentais perdre pieds, la réalité se déformait, j'allais m’effondrer, il ne me faudrait qu'un instant pour joncher le sol. Je perdais notion des perspectives, ses mots filaient dans les airs.
Pourtant quelque chose me ramenait alors vivement à la réalité, sans que j'ai pu le remarquer, cette tache sombre représentant mon tortionnaire s'était avancé. Sa main venant emprisonner mon cou m'avait ramené à cette difficile réalité. Je voyais toujours aussi trouble, incapable de discerner maintenant les traits de son visage que tout à l'heure encore je voyais. Il m'avait plaqué contre la paroi, ne me donnant plus la moindre liberté, m’empêchant aussi de m'effondrer.
J'étais plus emprisonné encore je ne l'étais il y a quelques minutes, pourtant je ne lâchais pas des yeux cette ombre désormais qui pouvait prendre ma vie avec une facilité déconcertante. Je préférais mourir avec honneur, que de vivre avec lâcheté. Bien qu'en cet instant mon honneur semble me lâcher à mesure que mon corps se fatigue.

Je sentais son souffle sur moi, plus animal qu'humain. C'était cela que je n'avais pas encore perçu ? Il aimait chasser les animaux blessés et affaiblis ? Il était entrain de se laisser emporter par de glauque pulsions ? Ça pouvait tout expliquer, mais ça n'augurait rien de bon pour moi. Les pulsions ont tendances à être incontrôlables, et à avoir besoin de toujours plus. S'il ne se contrôlait pas, peu importe les conséquences, il était vraiment foutu de me tuer. Il ne fallait simplement pas que je dérape, mon pouvoir ne devait pas prendre le dessus, malgré la colère qui montait en moi au fur et à mesure qu'il serrait autour de ma gorge.


Je n'aime pas ce qui est facile. Et si je te tue, ce ne seras que le début de mon calvaire. Je suis peut-être affaiblis, mais je ne suis pas idiote. Alors amuse toi donc à me faire souffrir, rien ne peut être plus terrible que ce que j'ai déjà vécu.

Les traits de son visage commençait à se redessiner, mon chaos s'agitait peu à peu, et j'essayais donc de m'en servir sur mon propre sang pour arrêter de saigner, plutôt efficace pour l'instant. Il fallait absolument que je me contrôle, au premier signe d'attaque contre lui il reprendrait l'avantage, c'était une évidence, et il fallait que je me préserve avant tout. Surtout que mon pouvoir était faible en cet instant, comme un lueur au fond d'un long tunnel. Ma volonté devait rester de fer, j'avais encore cette force à défaut d'en avoir d'autre.
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MessageSujet: Re: Les flammes de l'enfer ont meilleur odeur que le chien mouillé ! [Livre II - Terminé]   Les flammes de l'enfer ont meilleur odeur que le chien mouillé ! [Livre II - Terminé] EmptyJeu 9 Avr - 22:46

Sa main s'était refermée subitement sur son cou, maintenant une pression presque insoutenable. Son regard de glace s'ancra en elle, meurtrier et implacable. Leurs visages s'étaient considérablement rapprochés, son souffle se mêlant au sien.
Ca le démangeait. D'une simple pression, il pouvait lui encastrer la tête dans le mur pour lui faire ravaler son arrogance. La démone n'était pas en mesure de négocier avec lui et elle le savait. Malcom pouvait sentir une once de peur dans chacun de ces silences... Pourtant, elle continuait à l'ouvrir inlassablement. Pour le raisonner, l'empêcher de commettre l'irréparable. Elle ne faisait que précipiter sa mort, car il lui aurait bien fait ravaler sa délicieuse langue.

- Tu veux vraiment que je te rappelle dans quel merdier tu te trouves ? Ne me fais pas croire que tu pourrais te sortir de ce faux pas en claquant des doigts, tu tiens à peine sur tes jambes. Ta vie ne tient plus qu'à un fil, et ça te fait flipper. Je n'aurais pas besoin de te tuer, non... Tu vas courir droit à ta perte, seule.

Les Loups étaient rarement aussi patients que lui. Avec un tel comportement, il n'était même pas sûr qu'ils lui donneraient l'occasion de s'exprimer. Et qui voudrait prêter foi aux paroles d'une semi-démone ?
La pression sur son cou se relâcha si subitement qu'il aurait manqué de la faire chuter. Malcom se décala en deux pas rapides pour regagner le centre de la cellule. S'il n'était pas esclave de ses pulsions, ce ne serait pas la première fois qu'il ferait entorse pour le plaisir de briser une volonté. Il venait de lui montrer à quel point il serait facile d'en finir avec elle, mais ce n'était pas dans son intérêt de céder à cette envie. Quand il lui aurait simplement fallu de prendre ce qui lui chantait, la distance lui permettait de conserver les idées claires. Peut-être que cela lui serait utile si elle restait encore lucide quelques minutes supplémentaires...

- Je ne suis pas un chien que l'on dresse pour qu'il reste assis tranquillement à attendre le retour de son maître... Mais tu marques un point. Je n'ai, pour le moment, pas assez de bonnes raisons pour attenter à ta vie. C'est dans ton intérêt de ne pas m'en donner. Par contre, j'en ai beaucoup d'autres qui peuvent me motiver...

Il laissa sa phrase en suspens pour la détailler longuement des pieds à la tête. Son regard s'attarda sur son bras où le saignement s'était arrêté. Un détail subtil, mais non négligeable. Il aurait dû continuer encore de goutter au sol... Contrôlait-elle réellement son sang comme elle le laissait croire ? A ce moment-là, qu'est-ce qui l'empêcherait de faire de même avec le sien ? Voilà une faculté pour le moins intéressante... Et dangereuse.

Un sourire étira ses lèvres, qui ne laissait rien présager de bon, mais Malcom se tenait immobile face à elle... Pour le moment. Elle avait suffisamment suscité son intérêt pour qu'il daigne prêter une oreille à son discours. Même si elle risquait de ne lui sortir qu'un tissu de mensonges, ce pouvait être pertinent d'écouter ce qu'elle avait à dire sur les siens. Il en apprenait déjà sur elle, sur ses motivations, rien que par ce jeu auquel il se livrait. Entre lui faire cracher son sang et ses informations, la deuxième option restait peut-être la meilleure.

- Rien n'est facile quand il s'agit de survivre, mais tout devient évident. Il te manque juste une porte de sortie. Alors il serait peut-être temps pour toi de redistribuer les cartes.
Malcom Hastings

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MessageSujet: Re: Les flammes de l'enfer ont meilleur odeur que le chien mouillé ! [Livre II - Terminé]   Les flammes de l'enfer ont meilleur odeur que le chien mouillé ! [Livre II - Terminé] EmptyVen 10 Avr - 11:55

Les flammes de l'enfer ont meilleur odeur que le chien mouillé !

 

Je ne pouvais pas me taire, je ne pouvais pas m’aplatir devant lui comme une pauvre petite chose fragile, il en était hors de question, c'était contre mes principes. Est-ce que j'avais peur de mourir? Sans doute. Est-ce que j'avais peur de lui ? Peu probable. Il était évident qu'il avait les capacités pour me tuer, mais c'était un trop gros risque pour lui. Je doutais clairement qu'il le prenne pour abréger les souffrances d'une femme qui selon lui était déjà foutu, quel intérêt ? Alors oui ce n'était pas de lui que je pouvais avoir peur, mais de l'idée que si quelqu'un ne venait pas prendre soin de moi, mon cadavre finirait pas effacer l'odeur acre de chien mouillé. L'odeur de la mort ne s'efface pas, vous pouvez me croire je sais de quoi je parle.

Je n'ai jamais parlé de m'en sortir facilement que je sache, je sais dans quel merdier je suis, et à qui je le dois.

Alors que je sentais la pression s'intensifiait sur mon cou, je commençais à me dire qu'il faudrait peut-être que je change de façon d'agir. Mais comment ? Je bouillonnais tellement que je les mots sortait naturellement. Ma respiration commençait a être difficile, me poussant à réfléchir soigneusement aux mots que j'utilisais, mais je n'eu pas le temps d'en dire un seule qu'il me lâcha presque précipitamment, me permettant de remplir mes poumons d'un air pollué d'humidité, de moisissures et d'odeurs nauséabondes. Il ne faisait clairement pas bon vivre ici ...
Je reprenais mon équilibre, essayant de ne pas perdre le contrôle de mon pouvoirs. En effet celui-ci s'affolait, je sentais cette force en moi essayer de se disperser vers les sources liquides, c'était si dur de le contrôler maintenant que je l'utilisais. Il voulait prendre le dessus sur moi, et la lutte serait sans doute sans pitié, Oui, j'allais encore lutter contre lui, il fallait que je reste maître de moi même, au moins pendant que cet individu partagé ma cellule. De plus je ne pouvais plus enfouir mon pouvoir au fond de moi et le faire taire, j'en avais véritablement besoin pour garder le peu de forces qu'il me restait.


On en arrive à se demander ce que tu fou dans la meute. N'êtes vous pas une grande famille pleine de hiérarchie, de respect, de principes ?

A moins qu'il ne soit véritablement qu'un sous-fifre. C'était probable, ça pouvait expliquer qu'il ne respecte pas le règlement. Ça pouvait expliquer le fait que je n'ai pas eu l'impression qu'il ait cette odeur significative des loups lorsqu'il s'était tant rapproché. Un simple humain ? Étais-ce possible ? Est-ce qu'il était capable de bluffer à ce point ? C'était possible, je n'y avais pas pensé, il y avait un tel brouillard dans ma tête, mais c'était possible ... Il fallait que je sache, mais comment ? Le pousser à bout quitte a risquer ma vie ?

Je ne le quittais plus des yeux, alors qu'il me scrutait, son regard se voila d'inquiétude quand il se posa sur mon bras, m'arrachant un sourire. En cet instant j'étais bien heureuse que ma vue ne me fasse pas faux-bond, car cette inquiétude n'avais été que de passage, un passage bien suffisant. Il devait commencer à se demander si je n'avais pas encore quelques ressources, et j'en avais. Mais je ne le tuerais pas, à moins de perdre totalement le contrôle de mon don, non je ne le tuerais pas, car si l'un de nous meurt, l'autre est condamné. Si je reste calme, il n'a rien à craindre, sinon je ne répond plus de moi. D'ailleurs, je ne sais même pas de quoi je pourrais être capable, le chaos me ferait peut-être m’effondrer en puisant toute mon énergie, ou il pourrait m'en redonner, une jolie loterie.

Croyait-il vraiment ce qu'il était entrain de dire ?! Il pensait vraiment que j'allais lui balancer le peu que j'avais, à lui ? Qui était-il a par un sociopathe ? Qu'avait-il à m'offrir ? Mon salut n'était pas par son biais, c'était d'ailleurs ce qui expliqué que je lui tienne tête à ce point, je n'avais rien à négocier avec lui, rien. Les seules qui pourraient m'écouter, recevoir mes informations et envisager de me libérer était les têtes de listes. Les autres ne pouvait pas m'apporter plus qu'un peu de confort. A choisir, je préférais utiliser ce que je savais pour faire de moi quelqu'un de libre après avoir souffert, que de rester la prisonnière d'une prison dorée.
Mon rire résonne alors dans la pièce, et je fais quelques pas en avant, il me croyait véritablement dénué de bon sens. Réduisant considérablement la distance entre nous, je le fixe droit dans les yeux.


Tu pense véritablement que je peux trouver en toi ma porte de sortie ? Tu n'as rien, rien qui puisse me sauver, et tu ne veux pas le faire. Pourquoi je te donnerais à toi, ce que je pourrais donner à un autre pour sauver ma peau hein ? J'ai appris à jouer avec les cartes qu'on me donnait, et à ne pas les user. Tu peux me tuer, c'est un fait, mais si tu m'épargne après que je t'ai dis ce que je savais, je n'aurais plus la moindre chance de sortir d'ici. Je suis peut être physiquement dans un état déplorable, mais mon esprit reste solide. J'ai survécu jusqu'à maintenant parce que je suis intelligente, chose qui a l'air de te manquer.

Oui, je devenais clairement acide. Son jeu ne me plaisait guère, et la colère ravivait en moins ce chaos, qui essayait de masquer mes douleurs et de focaliser mon esprit sur la haine, la souffrance. Cette force sombre en moi, je l'avais si longtemps ignoré, si longtemps caché, mais pourtant elle me restait fidèle, elle s'évertuait à me sauver, même lorsque je ne voulais pas d'elle. Et je la sentais s'éveiller de plus en plus rapidement, il fallait que je foute cet homme dehors avant que je n'explose. Surtout que la pièce était entièrement pleine des liquides que mon don convoité tant, je commençais à sentir le rythme de mon sang, et l'humidité contre ma peau, et ce n'était clairement pas bon signe. Combien de temps arriverais-je à le contrôler ? Est-ce que j'avais véritablement envie de le contrôler ? Mon esprit était entrain de sombrer dans les eaux sombre et tumultueuses que ma mère avait si longtemps contenu, lui aussi avait envie d'abréger cette rencontre, de pouvoir enfin laisser mon corps se reposer.


Dernière édition par Fanny R. Weaver le Dim 12 Avr - 12:40, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Les flammes de l'enfer ont meilleur odeur que le chien mouillé ! [Livre II - Terminé]   Les flammes de l'enfer ont meilleur odeur que le chien mouillé ! [Livre II - Terminé] EmptyDim 12 Avr - 0:17

A qui elle le devait ?
Il plissa le regard, se doutant bien qu'elle ne parlait pas des Loups en cet instant précis. Peut-être aurait-il dû faire davantage pression pour qu'elle crache le mot... Mais elle aurait eu du mal à le faire sans plus le moindre souffle. Son pouvoir, lui, s'exprimait de manière bien trop contenue. Malcom peinait à déterminer si elle parvenait encore à se contrôler ou s'il commençait à lui manquer. Il lui aurait fallu plus... C'était mauvais pour elle d'attiser ainsi sa curiosité.

Un sourire étrange se dépeignit sur ses traits à la mention de la Meute. Elle se posait les bonnes questions... Son attitude lui faisait douter de son allégeance, en tant que Loup, aux siens. Elle pouvait commencer à craindre ce qu'il était, ce dont il pouvait être capable de lui faire. A ses yeux, il incarnait certainement le jeune chien fou qui risquait de perdre le contrôle. Dire que la Meute le considérait bien souvent comme un élément discret, en marge...

- La Meute est une très grande famille...

Il laissa volontairement planer le doute sur leur nombre, leur composition, sa place dans la hiérarchie... Tout. Répondre à ces questions ne pouvait que le desservir. Il préférait laisser son imagination fertile par cette simple réponse qui pouvait en insinuer bien d'autres. Il aurait certainement même pu lui mentir, mais quelque chose lui déconseillait de le faire. Ses paroles pouvaient encore avoir un impact sur elle, inutile de les gâcher par une fausse note.
Il l'observait les digérer avec un étonnement qui se mua bientôt en rire. Il aurait presque pu voir ses neurones s'activer, comme si elle cherchait les opportunités que lui offraient cette situation. Vraiment aucune. Elle n'avait pas l'air d'avoir compris sa situation, finalement, contrairement à ses dires. Elle cachait sa frustration et sa peur sous couvert d'une agressivité renouvelée. Il en aurait certainement fait autant à sa place, mais il commençait à lui être difficile de garder son sang froid. C'était rare qu'il laissait une proie parler autant... Robuste, elle l'était, pour cracher encore autant de venin dans un état pareil.

Elle n'aurait pas dû le défier. Elle n'aurait pas dû réduire autant la distance entre eux.
Malcom se tendit en avant, lui saisissant le poignet pour la faire tournoyer. Elle manquait trop d'équilibre pour lui résister, son dos venant percuter son torse tandis qu'il refermait son bras autour de ses épaules. Il ne disait toujours rien, son regard froid laissant présager le pire... Mais elle ne le voyait plus, incapable de deviner ce qui pouvait lui passer par la tête. Tout.
Sa main remonta de son poignet vers l'intérieur de son bras. Ses doigts se glissèrent férocement dans la plaie béante laissée par son confrère Loup, comme les serres d'un aigle. Il fouraillait dans sa chair pour lui faire mal, mal comme jamais. Malcom ne semblait pas vouloir s'arrêter, l'oreille tendue à écouter sa vie se déverser au sol. Si son pouvoir devait se déclencher, c'était maintenant, avant qu'elle ne perde ses toutes dernières forces et ne sombre aux limites de l'inconscience.

- Peut-être parce que tes chances sont limitées. Tu peux mourir ici, dans cette cage, et me laisser plaider la légitime défense face à une déferlante de ton pouvoir. Tu peux souffrir en silence, garder pour toi tout ce que tu aurais à dire, et mourir le lendemain ou le surlendemain de la suite de tes blessures. Ou alors, tu peux trouver une excellente raison pour que je m'arrête et trouve utile d'appeler un médecin, et l'Ulfric.

Un médecin, peut-être. Il risquait surtout de la rafistoler lui-même pour éviter qu'une personne trop avisée se rende compte qu'elle avait subi des maltraitances supplémentaires... Quant à l'Ulfric, certainement pas. Il n'était pas partisan de la prise de risques inutiles dans sa mission. Mais ce n'était qu'un demi-mensonge : Il pourrait très bien en référer au Jolfr, si vraiment elle lui fournissait des éléments valables. Il était quasiment sûr que ce ne serait pas le cas.

- Si tu es si intelligente, tu dois te rendre compte que personne ne se soucie de toi. Ni les miens, ni les tiens. Ce serait facile de te laisser aux portes de la mort ou de te tuer. Si tu survis, ce serait ta parole de semi-démone contre la mienne... Qui croiront-ils, d'après toi ? Si tu parviens à me tuer, tu ne quitteras pas nos terres vivantes.

Il verrouilla son bras, sans vraiment savoir s'il devrait éviter qu'elle chute ou qu'elle se débatte. L'odeur de sang était omniprésente. Il n'avait pas idée de qui l'avait frappé à la tête, par derrière, mais c'était un coup fort avisé. Il pencha la tête, évitant de justesse la plaie pour lui glisser quelques mots à l'oreille.

- Dis-toi que je suis un mal nécessaire...
Malcom Hastings

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MessageSujet: Re: Les flammes de l'enfer ont meilleur odeur que le chien mouillé ! [Livre II - Terminé]   Les flammes de l'enfer ont meilleur odeur que le chien mouillé ! [Livre II - Terminé] EmptyDim 12 Avr - 14:21

Les flammes de l'enfer ont meilleur odeur que le chien mouillé !

 

Je me doutais qu'il ne me répondrais pas, ou que ça ne ferais que l'agacer d'avantage. De toute façon hiérarchiquement il ne pouvait pas être haut placé, tout ceux qui jusqu'alors m'avait surveillé ne l'était pas, j'avais eu tout le temps de m'en rendre compte. Oui, je ne doutais pas que la meute était étendu, après tout avec le reste de mon unité nous avions fait beaucoup de recherches pour savoir contre quoi nous nous battions, et bien que toute les informations recueillis ne soient pas forcément bonne, elles se rejoignaient toute pour dire que la meute était une très grande famille. Une très grande famille qu'assurément il trouvait trop petite puisqu'il voulait l'agrandir ... Je n'avais donc rien à rajouter, il ne m'en dirais pas plus et sincèrement dans ma petite cage actuelle je me foutais bien d'avoir un exposé complet sur la meute, surtout dans mon état où les informations rentreraient par une oreille, pour ressortir par l'autre.

Et puis, en l'espace d'un instant, la situation avait changé. MA situation avait changé. J'avais cherché, ça je n'en doutais pas, et il était vif, trop vif et moi pas assez ... Normalement j'aurais du le voir venir, j'aurais du envisager la possibilité, éviter la mise en danger. Mais dans mon état n'étais-ce pas trop m'en demander ? Je n'étais plus moi même ici, encore moins depuis que mon état empiré. Après tout je n'allais pas si mal quand je m'étais réveillé il y a quelque jours. Si seulement j'avais dormis, je me porterais sans doute mieux.
Pourtant à l'instant où il avait reposé ses mains sur moi, je savais que ça n'aller qu'empirer, j'avais pivoté sans rien pouvoir contrôler et m'étais retrouvé emprisonner. Sous son emprise, et je détestais ça. Le simple fait de forcer sur mon bras comme il l'avait fait avait ravivé la douleur, mais ce n'était rien ... Rien par rapport à ce qu'il avait fait ensuite.

En sentant sa main remonter j'avais serré les dents, je savais que ça ferait atrocement mal, mais à ce point ... Mon dieu, je sentais chaque tissus se déchirer, il énervait la chair déjà à vif ... Je ne sentais plus rien d'autre que la douleur, ma vue se brouilla de larme arraché par la douleur, je n'entendais plus, la douleur entravait tout mes sens. On m'avait tiré dessus, planté, entailler, maltraité, mais cette douleur n'en valait aucune autre, elle était totalement différente, insupportable. Combien de temps je pouvais supporter ça ? Sans doute pas longtemps n'ayant déjà presque plus de force. Aucun son ne sortaient de ma bouche, j'aurais sans doute du crier, c'était naturel de crier quand on souffre non ? Mais même ça je n'y arrivais pas ... Tout s'assombrissais autour de moi, les seules images qui venait encombrer mon esprit étaient celle de moment de souffrance. C'est comme ça que j'avais vu le visage de ma mère, vieillis et assombris par le cancer et sa mort qui approchait ... Ma mère ... Il ne fallait pas que je succombe, pour elle ... Mais je ne contrôlais plus rien, j'entendais encore la voix de mon tortionnaire, un bruit sonore. Je ne comprenais plus ses mot, je ne savais plus ce qu'il voulait, ce qu'il cherchait, qui il était, où j'étais. Je perdais pieds, d'ailleurs mes pieds me portaient-ils encore ? Je n'en savais rien, j'avais juste mal, c'est tout ce que j'arrivais à comprendre, c'est la seule chose qui arrivait a rester fixer dans mon esprit.

« Un mal nécessaire » C'était bien les mots que j'avais entendu ? Ces mots avaient fusé jusqu'à mon cerveau avec une facilité déroutante, alors que tout le reste je ne l'avais pas même compris. Pourquoi ces mots ? Et pourquoi ravivait-il quelque chose en moi ? Je n'en avais pas la moindre foutu idée. Peut-être parce qu'il avait poussé l'humaine a disparaître à force de la pousser dans ses retranchements, et que désormais il parlait à la démone. Le chaos avait repris le dessus sur l'esprit, la douleur était l'aimant du chaos, et celui-ci haïssait la faiblesse. Ce chaos ne voulait pas qu'une de ses filles se vide ainsi de son sang sur le sol sans pouvoir répondre la moindre chose. Lui ne m'avait pas abandonné, tout fidèle au poste.

En un instant, plus une gouttelette d'humidité ne perturbait l'air, l'eau s'était abattu sur le sol en un instant. Je n'étais plus Fanny, le feu de la rage brûlait en moi, attisé par la souffrance. Je ne répondais plus qu'aux pulsions de la survie, ce besoin cruel de ne pas se laisser glisser vers la mort, de se préserver peut importe les conséquences, je ne réfléchissait plus. En tant qu'humaine, j'avais presque l'impression d'être à côté de mon corps, de n'être que spectatrice du déchaînement de violence. Ça finirait mal, mais je n'y pouvais plus rien. Je ne ressentais plus la douleur tant elle était omniprésente, et je la surpassait pour réagir, je réagissait pour la surpasser.
C'est ainsi que je me voyais planter les dents dans la chair de son bras, il ne me fallait que ça, une ouverture. A l'instant où le chaos avait pris le contrôle, mon sang n'avait plus coulé, mais il y en avait encore bien assez pour le transfert que je désirais faire. Mieux encore ce sang était souillé par l'air et la saleté ambiante. Autant que je pu, je fis entrer du sang par la plaie je j'avais créé sur son bras.

Bien sur, le résultat était celui que j'avais espéré, il m'avait lâché, et mes jambes m'avait porté au plus loin de lui dans la pièce, ce travail fait elle avait arrêté de me porter. Pourtant la rage assombrissait toujours mes yeux, j'étais prête à l'affronter, quitte à me tuer par l'épuisement, je n'avais pas besoin d'être debout pour faire usage de mon don. L'eau qui mouillait le sol pouvait être mon allié, il ne m'approcherait plus, s'il avait l'ombre d'un neurone il saurait que ce n'était pas une bonne idée, parce que moi même je ne savais pas de quoi j'étais capable. Et qu'en plus de cela il devait avoir mal, je pouvait dire exactement où se trouvait mon sang en lui, avec un peu de chance ça le rendrait malade quelques jours, jusqu'à ce qu'il élimine les 'toxines'.

Qui se frotte a la Rose s'y pique.




[ HRP:Moi aussi je fais un jeu de mots niveau prénom, bon ok c'est mon deuxième prénom mais bon o/ Par contre désolé, j'suis pas très bavarde XD ]
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MessageSujet: Re: Les flammes de l'enfer ont meilleur odeur que le chien mouillé ! [Livre II - Terminé]   Les flammes de l'enfer ont meilleur odeur que le chien mouillé ! [Livre II - Terminé] EmptyMar 21 Avr - 0:36

Il la sentait défaillir dans sa prise, et l'instant d'après, la démone se cramponnait à cette vie qui lui échappait de toutes ses forces. Il ne l'avait pas ménagé, plus désireux de la voir souffrir que d'obtenir des réponses... Qu'elle ne comptait pas lui fournir de toute façon. Ils s'étaient tout deux engagés sur une voie dangereuse et irrémédiable, qu'aucune parole n'aurait pu résoudre. Le sang appelle le sang. Rien n'était plus vrai qu'avec elle.

Malcom ne broncha pas quand elle enfonça ses dents dans son bras. Ce n'était pas suffisant pour le faire lâcher prise, mais il saisit trop tard l'importance de ce geste. Quand le sang cessa de goutter au sol, cette impression d'anomalie se renforça. Il réagit une seconde trop tard, une douleur fulgurante lui parcourant bientôt les veines. Avec une force portée par un élan de colère, il dégagea son bras et la poussa brusquement sur le côté. Elle eut le bon réflexe de se mettre immédiatement hors de portée, échappant à une correction bien méritée.

Il s'était attendu à ce que la démone tente une action désespérée, comme le vider de son sang, mais pas à lui fournir un surplus. La logique de son acte lui échappait totalement... En existait-il une ? Il connaissait ce regard qu'elle lui lançait, pour l'avoir affronté à de nombreuses reprises. Elle se servait de sa rage dans un dernier sursaut de résistance, avant de connaître un destin tragique. L'énergie du désespoir était toujours dangereuse, imprévisible... Il n'était pas étonnant qu'elle le soit encore plus avec un être instable qui tirait son pouvoir des enfers.

Comme pour diminuer l'action d'un venin, Malcom plaqua sa bouche contre la plaie et aspira tout ce qu'il pouvait de l'excédent de sang. Il hésita à le recracher, par simple réflexe, mais il n'avait aucune envie de lui fournir une nouvelle arme à brandir contre lui. Leur sang entremêlé lui coula dans la gorge, lui attribuant une identité plus vampirique que lycanthrope en cet instant, les crocs en moins. Son sourire s'étira à nouveau, alors qu'il léchait la plaie. La douleur avait diminué et, par une douce ironie, il n'eut pas à subir de rejets violents du sang de la démone. Les chances qu'il tombe sur une personnage compatible était si faible que c'en était risible. N'importe quel autre sang lui aurait été bien plus dommageable.

- C'est ta réponse, petite démone ? Soit. Tu connais la mienne.

Il devrait arrêter de jouer, sous peine de ne pas pouvoir se retenir. Ca le démangeait de lui envoyer son pied en pleine figure, en simples représailles... Sauf qu'une échelle de violence risquait de le forcer à ramasser un cadavre et trouver des explications plausibles. Il n'était pas aussi enragé pour risquer de compromettre sa position, la douleur s'amenuisait déjà. Avec de la chance, il s'en tiendrait quitte pour une fièvre passagère... Et elle ne serait pas là pour le voir.

- Niveau partage des fluides, tu aurais pu faire mieux...

Il s'avança lentement dans sa direction avec un sourire évocateur, prédateur en action. Il attendit qu'elle se tende sous la menace latente avant de se détourner pour gagner la porte de sa cellule. Dommage, mais il n'aurait pas su s'arrêter... Et quelque chose lui disait que c'était une mauvaise idée de tenter un nouveau corps à corps, avec son sang de démone qui coulait dans ses veines.

- Merci pour le souvenir inoubliable... Je me suis bien amusé. Essaie de crier la prochaine fois, peut-être que quelqu'un viendra vraiment t'aider et te soigner. Qui sait ?

Et malgré tout le sang qu'elle venait de perdre, peut-être qu'elle survivrait aussi.
Malcom Hastings

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MessageSujet: Re: Les flammes de l'enfer ont meilleur odeur que le chien mouillé ! [Livre II - Terminé]   Les flammes de l'enfer ont meilleur odeur que le chien mouillé ! [Livre II - Terminé] EmptyMar 21 Avr - 23:39

Les flammes de l'enfer ont meilleur odeur que le chien mouillé !

 

Mon corps était parcouru de frissons, comme si la température jouait aux montagnes russes. Mon sang me donnait l'impression de bouillir, et cette impression qu'autre chose coulait dans mes veines que du sang. Comme s'il s'était transformé en un goudron noir et acide, qu'il me rongeait lentement de l'intérieur. Des images filaient dans mon esprit, du sang, beaucoup de sang, j'avais envie de voir le sang de cet homme repeindre les cloisons, les barreaux, je voulais voir ses yeux livides fixer le plafond, je voulais qu'il crève. Ou peut-être que ce n'étais pas moi qui en avait envie, mais seulement le chaos, je n'en savais rien, la fatigue, et les restes de ma conscience me retenait d'agir bêtement.
Alors que mes yeux restaient fixé sur cet homme que désormais je discernais sans mal, je ressentais la présence de toute cette eau autour de moi, mes mains étaient devenus humides au contact du sol, et cette sensation était une valeur sûr et apaisante. Je n'étais pas autant enfermé qu'ils pouvaient le souhaiter. Mais mon chaos n'arrivait pas à s’apaiser, j'étais prête à bondir, comme un prédateur terré attendant l'instant parfait.

C'était ça qui avait changé, je venais de rentrer dans un monde de survie, mes réflexes étaient animal, je ne pensais plus, je ne réfléchissais plus, j'étais juste prête a sortir les dents et à défendre ma vie.

Pourtant, je ressentais tout de même le dégoût en le voyant aspirer la plaie. Il ne pouvait pas ravoir mon sang, pas entièrement, je l'avais poussé trop loin dans son corps. Mais j'avais espéré une réaction plus violente ... Bien sur je me savais donneur universel, foutu hérédité .. mais quand même. Dans tout les cas le vider de son sang n'avait pas était une solution, il m'aurait sans doute brisé la nuque avant que mon action ait des effets. Non, j'avais bien choisis la meilleur option en forçant le sang a rentrer dans son bras, il m'aurait forcément lâché. Mais boire ce sang était relativement écœurant, enfin ce qui me levait surtout le cœur c'est que c'était MON sang que je ressentais couler dans sa gorge. Ce cinglé buvait mon propre sang, et le chaos me criait que c'était mauvais signe. Il n'y avait rien de tel pour éveiller les pulsions meurtrières d'une bête féroce.

Je l'écoutais parler, des mots qui n'avaient pas la moindre importance pour moi. Il pouvait bien dire ce qu'il pouvait. Mon état proche de la transe ne pouvait plus être empiré par des mots, et me raisonner était peine perdu, donc tout ce qu'il pouvait dire ne serait rien de plus que des artifices. Quelques couleurs explosives pour redonner un cadre aux événements. Il parlait pour ne pas me sauter dessus ou pour ne pas fuir, parler pour se contenir voilà ce qu'il faisait. Pourtant je me surprenais moi même à entendre des mots sortir de ma bouche, des mots soutenues par une rage a peine dissimulée.


Je ferais mieux la prochaine fois.

J'avais presque dis ces mots en sifflant, tel une vipère caché dans de hautes herbes, prête à cracher mon venin en tout instant. Mon corps se raidissant alors que mon tortionnaire se rapprochait de nouveau. Je voyait déjà venir un coup qui me ferait perdre l'esprit, qui me détacherait de ce monde pour m'envoyer vagabonder dans une sorte de rêve éveillé, formé de tache flou dans ma vue, et de ressentis chaotique. Pourtant il n'en fit rien, fit demi-tour

T'es pas le genre de mec à me faire crier, désolé.

Bien sur que je n'allais pas me calmer, comment est-ce que je le pouvais ? Et puis il partait, il ne ferait pas demi-tour, j'en doutais. Il ne comptait pas revenir vers moi, parce qu'il savait que ça finirait mal, et qu'il n'était pas persuadé de remporter la victoire. Je voulais qu'il n'oublie pas, car un jour où l'autre je sortirais, et je le retrouverais, je m'en faisais la promesse. Il aurait droit à une belle correction, n'étais-ce pas tout ce qu'il désirait au fond ?
Mais pour l'heure, tout ce que je désirais c'était que le tour de garde change, que son successeur me laisse tranquille, ou m'envoie du secours, et que je puisse enfin dormir. J'avais tant sommeil, mais je ne dormirais pas tant que ce cinglé aurait les yeux fixé sur moi, je ne dormirais sans doute pas plus quand il serait partie, mais j'avais besoin de distance entre ce danger et moi ...


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MessageSujet: Re: Les flammes de l'enfer ont meilleur odeur que le chien mouillé ! [Livre II - Terminé]   Les flammes de l'enfer ont meilleur odeur que le chien mouillé ! [Livre II - Terminé] EmptyMar 28 Avr - 21:19

La haine féroce qui brillait au fond de son regard était le plus beau présent qu'elle pouvait lui offrir. Elle ressemblait en tout point à un animal blessé, acculé et prêt à mordre quiconque s'approcherait. Une vision qui rendait hommage à l'utilisation première de cette cage...

Malcom n'arrivait plus à se départir de son sourire. Il s'était délecté de chacune des émotions qui passaient sur ses traits, de l'écœurement profond qu'il lui avait causé en buvant son sang jusqu'à la peur tenue mais bien présente quand elle avait cru qu'il perdrait le contrôle en voudrait davantage. Bien sûr, qu'il aurait voulu bien plus... Mais il savait se restreindre quand il fallait et n'était pas esclave de ses pulsions. Seulement, elle ne pouvait pas le savoir.

Il toussa un rire et déverrouilla la cage, la laissant juste assez entrebâillée pour la laisser miroiter une possible échappatoire. Elle avait encore de l'énergie à revendre pour quelqu'un qui avait perdu quantité de sang... De quoi hésiter à faire demi-tour, mais il ne revenait jamais sur ses choix, bon comme mauvais.

- A condition que tu survives jusque là... Et que tu parviennes à sortir.

Il conclut en refermant la cage, laissant l'opportunité s'envoler. Aussi loin qu'il se souvienne, jamais il ne s'était retrouvé dans une situation pareille à la sienne. Acculé, contraint et forcé. Ce désespoir le rappelait à une existence plus humaine qui l'écœurait. Même des pires situations, il était toujours parvenu à s'échapper... La démone apprendrait à en faire autant, ou elle mourrait.

- Si tu y arrives, petite vipère, on s'amusera. Sans plus d'entraves, je pourrais te faire crier jusqu'à ce que tu me supplies d'arrêter... Sauf que je n'aurais plus aucune raison de cesser les hostilités.

Il effleura les barreaux de la clef, dans une symphonie discordante, avant de les faire sauter dans sa main et les ranger. Le jeu était fini et le devoir l'appelait ailleurs. Son sort ne l'importait pas assez pour appeler un médecin, d'autant qu'elle ne l'avait pas mérité... Il était temps de partir.

Spoiler:
Malcom Hastings

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