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Band-aids don’t fix bullet holes
MessageSujet: Band-aids don’t fix bullet holes   Band-aids don’t fix bullet holes EmptyMar 23 Juin - 16:19




Band-aids don’t fix bullet holes


Première quinzaine d'Avril 2018

J'avais recommencé à dessiner. J'avais jamais vraiment eu de style défini mais en ce moment des choses traînaient dans mon esprit. Je n'avais pas de style de dessin pourtant c'était toujours des scènes plutôt colorées, plutôt joyeuses. Mais là non, j'utilisais un fusain parce qu'il n'y avait pas besoin d'autres couleurs, à part peut-être du rouge parce que j'avais en tête c'était les scènes de ce qui s'était déroulé il y a quelques semaines à Glasgow. Sur différentes toiles on pouvait observer des Loups pleins de baves laisser libre court à leur sauvagerie, certains entre eux, d'autres sur des vampires et les derniers sur les enfants démoniaques qui étaient à l'origine de ce chaos.

Ça faisait quelques jours que j'étais enfermée pour terminer tout ça. Je n'avais toujours pas appelé Scylla et cette idée me hantait tout simplement. Elle allait finir par débarquer ou me couper les vivres. Sa carte illimitée n'allait peut-être plus être approvisionnée. En sortant de la salle où je stockais tous mes dessins je vis le dressing dans un bordel sans nom. Loin de me donner l'idée de le ranger je me disais qu'il fallait que j'aille faire un tour dans mes boutiques pour vérifier s'il n'y avait pas quelques nouveautés.

Je pris une douche et après quelques instants accordés à mes cheveux pour les boucler légèrement j'optais pour un maquillage minimaliste. J'enfilais une chemise ample à manches longues blanche à carreaux noirs, un short noir et pour compléter le tout une simple ceinture de cuir marron clair pour marquer la taille. Une fois prête je pris mon sac, enfilais une paire de talons noirs et je sortis de mon appartement. Il ne faisait pas spécialement chaud mais mon système à lui tout seul suffisait à faire monter la température pour me tenir loin du coup de froid. Au moins il ne pleuvait pas, je détestais la pluie.

Je pris donc la direction d'une de mes boutiques de prêt-à-porter préférée. Je n'avais d'idées fixes en tête, je voulais juste oublier. Oublier ce qui s'était passé cette nuit-là. Oublier la peur qui nous avait saisi, oublier cette colère profonde qui nous avait fait perdre le contrôle. En parlant de colère... Je frappe du poing sur le comptoir de la jeune femme qui m'annonce que la robe que je lui demandais n'était plus disponible dans ma taille. C'est con mais au final j'étais déjà en colère en sortant.

Enfin pour être exact c'est la Louve qui était en colère contre moi parce qu'encore une fois j'oubliais mon objectif, notre objectif. Je devais faire mon mea culpa auprès de la Meute et pas faire du shopping ou peindre pour me détendre. J'étais trop humaine à son sens... Si seulement elle pouvait avoir raison. Je soupire et tente de reprendre mes esprits pour ne pas saccager le lieu. C'est rien, je maîtrise. Je n'ai qu'à essayer autre chose. Je finis par trouver une robe bustier à ma taille d'un rouge éclatant. Je file donc en cabine où une des vendeuses me suit pour éviter que je ne vole la marchandise mais officiellement c'est pour apporter une touche de personnalisation dans la vente de leurs produits de luxe.

Sauf que ce que je n'avais pas calculé en ouvrant le rideau pour aller m'observer dans le miroir c'est que la vendeuse verrait la cicatrice de cette morsure énorme que j'avais au niveau de l'épaule. Lorsque je l'observe dans le miroir elle semble terrorisée, je ne comprends pas.

« Monstre... » murmure-t-elle sans penser que je pourrais parfaitement l'entendre.

Je me retourne vivement vers elle. La Louve n'apprécie pas réellement qu'on la traite de Monstre et moi non plus. De bête sauvage à la limite il n'y aurait que moi qui trouverait ça chiant. Je l'attrape par le col de sa veste alors qu'elle amorce un mouvement de recul pour fuir.

« Si c'est un monstre que tu veux voir ça peut s'arranger... »

La Louve n'attend que je lui laisse le champ libre, mais je la retiens encore tant bien que mal. Mon seul recours dans ses cas-là c'est de faire étalage de violence pour calmer son appétit de sang. Mon poing vient s'écraser contre le mur, juste à côté de la tête de la vendeuse qui semble terrifiée mais je m'en fiche. Depuis ce qui est arrivé à Glasgow tout le monde s'en prend aux Vampires et Loups comme si c'était nous les responsables. On a essayé de les aider encore une fois et voilà le résultat. Je hais cette sale race qui ne connaît la haine de ce qu'il ne comprend pas.
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MessageSujet: Re: Band-aids don’t fix bullet holes   Band-aids don’t fix bullet holes EmptyMer 24 Juin - 23:45

Band-aids don’t fix bullet holes


feat Charlie M. McAllister




"Vous vous sentez à l'aise dans celle-ci, maître Thaddeus ?"

J'étirais mes bras, bougeais mes hanches, étirais le tissu. Beaucoup doivent sans doute se poser la question suivante : comment une personne aveugle peut-elle choisir ses habits ? C'est assez simple. Premièrement il y a bien entendu le touché, comme n'importe qui nous avons nos préférences pour certaines matières textiles. Deuxièmement, et c'est là que ça se complique, c'est au niveau de l’esthétique. Ce mot sonne tellement faux dans ma bouche... Il est malheureusement nécessaire pour nous d'avoir un avis extérieur afin d’assurer un minimum d'harmonie dans notre tenue. J'essayais de me passer de cet avis la plupart du temps, mais Arthur devais parfois m'obliger à changer d'habits à la vue de certains crimes vestimentaires dont j'étais coupable. Je lui fessais confiance sur beaucoup de chose, mais je détestais le fait qu'il m'aide à m'habiller, j'avais l'impression d'être un enfant de cinq ans dans ce genre de moment.

"Oui le tissu est souple et je suis parfaitement à l'aise dans mes mouvements. Tu pense donc qu'elle irait bien avec mon pantalon des jours de repos ?"

"Oui, pour les journées où vous ne travaillez pas."

"Soit. Je la prend donc."


C'était en autre une des raisons qui fessait que je n'aimais pas le shopping. Autre le fait que je n'aimais pas l'ambiance superficielle constante des magasins de luxe, mais bon, j'avais travaillé dur pour donner une certaine image de moi-même et l'apparence y étais pour beaucoup. C'était sur l'initiative de mon majordome que nous étions allés faire les boutiques aujourd'hui, quelques pantalons et chemises nécessaire apparemment. J'aurais pu simplement aller chez un tailleur et me faire faire du sur mesure, j'en avais les moyens, mais pour des habits de détente je n'en voyais franchement pas l’intérêt. Arthur s'absenta, me disant qu'il allait remettre certains articles en place. Je remettais donc ma chemise de base, lentement, boutons par boutons, fessant attention à ne pas me tromper quand...

« Si c'est un monstre que tu veux voir ça peut s'arranger... »

Une voix féminine, très en colère. Cette déclaration fut suivi du bruit similaire à celui d'un coup que l'on donne à un mur. Ma tête tourna instinctivement vers l'origine de ce brouhaha bien que ce soit inutile avec mon handicap. Une altercation dirait-on. Pourtant je pouvais sentir quelque chose d'autre que de la colère, c'était animal, bestial. Une louve. J'hésitais un instant. Quel profit pourrais-je bien tirer à intervenir ? Si celle-ci était de la Meute c'était là un bon moyen de me faire et combien même il y avait de possible chances que je gagne une nouvelle patiente. Je tâtonnais le mur de la cabine à la recherche de ma canne. Je la trouvais, m'en saisissait et me dirigeais vers l'origine des tensions. Je n'avais pas remis mes lunettes et les deux boutons du haut de ma chemise n'étaient pas fermés, mais tant pis. Je souriais, prenant un ton calme et charmeur.

"Allons, allons, madame. Je suis sûr que quelque soit la raison de ce conflit il n'y a pas besoin de recourir à la violence."

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MessageSujet: Re: Band-aids don’t fix bullet holes   Band-aids don’t fix bullet holes EmptyVen 3 Juil - 12:32




Band-aids don’t fix bullet holes


Première quinzaine d'Avril 2018

La haine de l'autre me met hors de moi. J'ai jamais rien fait à ces nanas, je suis une bonne cliente et voilà que l'autre se permet de me traiter de monstre juste parce qu'elle a vu la morsure. Si j'avais été plus calme de base j'aurais peut-être envisagé l'idée de mentir et de dire que c'est pas une morsure de Loup. Mais je ne me suis jamais cachée de ce que j'étais, encore moins ces derniers temps parce qu'au final j'espérais bien qu'on vienne me chercher des noises pour avoir une raison d'y répondre.

L'entraînement toute seule, manger sainement, l'objectif du moment : réintégrer la Meute... Tout ça me mettait sur les nerfs et même si provoquer un scandale dans un magasin de luxe n'était peut-être pas une bonne idée je ne pouvais pas me retenir. La vendeuse est très certainement en train de prier ses dernières volontés alors qu'un homme intervient. Ca faisait une bonne minute que je l'entendais s'agiter dans sa cabine et je pensais qu'il allait y rester. Terrorisé à l'idée que le grand méchant loup le croque lui aussi. Sauf que lorsque je fais glisser mon regard vers lui je comprends pourquoi ça lui a pris autant de temps d'intervenir.

Une canne ? Pas celles qu'on utilise pour s'aider à se déplacer non celles pour les aveugles. Une toute petite voix lui dicta que ce n'était pas exactement le mot politiquement correct mais elle l'ignora. Elle n'était pas en état de faire du politiquement correct. Cela dit la vision de l'homme qui malgré son handicap s'avançait doucement vers la scène de dispute avait quelque chose d’intrigant.

Pas de raison de recourir à la violence ? Je me retourne vers la vendeuse qui semble terrifiée et je prends doucement conscience que j'ai dépassé les bornes là. Dans deux minutes elle risque de se pisser dessus si je continue un tout petit peu. Juste un grognement et elle tombe dans les vapes. Je tourne à nouveau le regard vers cet homme, je suis mal à l'aise. Que voulez-vous ça me met mal à l'aise les gens qui n'y voient rien, je sais pas pourquoi mais ça m'angoisse, peut-être par peur que ça m'arrive un jour. Toujours est-il que je finis par lâcher la vendeuse qui en profite immédiatement pour se faire la malle. Qu'elle fasse ce qu'elle veut mais si on finit par appeler la PES je suis mal.

« Vous feriez quoi vous si on vous traitez de monstre sous prétexte que vous êtes pas comme les autres ?! »

Je crache mon venin sur le seul présent. De ce que j'entends de l'autre côté la vendeuse est pour le moment encore choquée pour pouvoir expliquer ce qui vient de se passer. Je jette un coup d’œil au quarantenaire avant d'envisager de me changer. De toute façon il n'est pas vraiment question que j'achète la robe donc je commence à me déshabiller, non sans un regard pour cet homme qui s'est permis d'intervenir. Il n'y voit rien et moi je suis pas du genre très pudique donc sans cérémonie je retire la robe que j'essayais pour enfiler mes habits à moi. Sauf que maintenant je suis coincée si je prends la fuite c'est obligé qu'ils vont appeler la police et...

« Monsieur MacDuff est encore dans les cabines, il faut le sortir de là avec qu'elle... »

Ah la vendeuse est sortie de son état catatonique pour s'inquiéter du type qu'elle a lâchement abandonnée pour fuir. J'ignore s'il a entendu mais je m'en fiche je me tourne à nouveau vers lui.

« Vous devriez partir avant qu'on pense que je suis en train de vous arracher les tripes. » marmonnais-je simplement.

Est-ce que je lui ferais du mal ? Certainement pas et ça n'avait rien à voir avec son handicap, juste que je suis pas totalement une bête sauvage, j'ai des principes. J'attends qu'on m'insulte avant de tenter de frapper les gens.
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MessageSujet: Re: Band-aids don’t fix bullet holes   Band-aids don’t fix bullet holes EmptyVen 3 Juil - 18:10

Band-aids don’t fix bullet holes


feat Charlie M. McAllister




J'avais déjà désamorcé des situations tendues dans le passé notamment lorsque j'avais évolué en milieu scolaire. Il n'était pas rare que je me retrouve à gérer des adolescents intenables et pleine crise et qui ne trouvais que la violence comme méthode d'expression. Sans vouloir me vanter, j'étais un assez bon médiateur, mon handicap fessait déjà réfléchir deux fois mon interlocuteur avant de dire ou de faire n'importe quoi. De plus j'avais un don naturel pour charmer et calmer, mais j'ignorais si cela était dû à ma nature démoniaque ou si c'était un héritage de la lignée des MacDuff. J'oubliais cependant que je ne devais pas gérer une adolescente mal dans sa peau ici, mais une louve à deux doigts de tuer une vendeuse et peut-être moi dans la foulée... ce que je doutais fortement. Si ça devait arriver je l'aurais certainement "vu" dans mes rêves même si cela n'était pas forcément une bonne chose que je me repose uniquement sur mes "visions" quant à mon devenir, mais jusqu'ici elles ne m'avaient jamais fait faux bond. Pourquoi maintenant ? J'entendis un gémissement puis des bruits de pas rapide et frénétiques. De toute évidence la louve semblait avoir relâcher la vendeuse. Je ne me départis de mon sourire malgré la pique acide de la femme. Si elle savait...

"Croyez-moi, je sais parfaitement ce que c'est que d'être traité autrement et être rejeté à cause de sa différence. Les gens ne sont pas aussi tendres avec les aveugles que l'ont pourrait le croire..."

C'était une demi-vérité. Il est vrai qu'étant petit j'avais souvent été moqué à cause de ma cécité, les autres enfants s'amusant de moi, pensant que je n'avais pas conscience de tout ça à parce que je ne pouvais pas les voir. Le garçon qui m’embêtait d'ailleurs le plus avait fini par "chuter accidentellement" dans les escaliers de l'école. Je m'étais délecté de son cri de frayeur et de ses gémissements d'agonie. Je crois discerner des bruits de vêtements. Est-ce que la louve était en train de se changer devant moi ? On dirait bien, oui. Bah, pourquoi pas après tout, ce n'est pas comme si je pouvais profiter du spectacle. Soudain j'entend une voix au loin signalant que j'étais toujours dans les cabines et qu'il fallait me sortir de là avant que je me fasse sans doute étriper comme le disait mon interlocutrice. Il est vrai qu'une retraite serait logique... logique. Voila bien un mot qui sonnait étranger à mes lèvres.Je ne peux retenir un petit rire.

"Si tel était le cas je pense que mes cris de douleurs pourraient être entendu à travers tout le magasin. Les gens ne sont pas stupides à ce point... du moins je le crois."

"Maître Thaddeus!!!"


Ah, ça c'est Arthur. Je suis étonné qu'il n'est pas rappliqué plus rapidement, mais il est vrai qu'il commençait à se faire vieux. Sa voix était assez lointaine, on devait sans doute l'empêcher de venir jusqu'à moi, d'approcher du grand méchant loup.

"Tout va bien, Arthur. Je suis simplement en train de converser avec un charmante jeune femme. Ne t'inquiète pas. Oh, et si tu pouvais demander aux vendeuses de ne pas appeler la PES, ce serait gentil. Merci."

Un silence suivi avant d'entendre l'affirmation de mon majordome. Je ne tenais vraiment pas à ce que la police en charge de tout ce qui tenait du surnaturel rapplique. Je n'étais certes pas connu comme semi-démon, mais je ne tenais pas à prendre de risques. Je reportais mon attention sur la louve, toujours souriant, et lui tendis la main.

"Inutile de les déranger pour si peu. Par ailleurs mon nom est Thaddeus MacGuff. Ravi de faire votre rencontre même si j'aurais préféré que ce soit dans de meilleurs circonstances, madame... ?"

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MessageSujet: Re: Band-aids don’t fix bullet holes   Band-aids don’t fix bullet holes EmptyJeu 26 Nov - 15:09




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Première quinzaine d'Avril 2018

Je me sens vaguement mal lorsqu'il affirme que les gens ne sont pas aimables même avec les aveugles. Vu le monde dans lequel nous vivons je veux bien le croire. Les gens doivent simplement l'éviter quand il croise sa route avec sa canne. Alors quoi il a décidé de tendre la main à tous les monstres qu'il croise en partant de sa propre expérience ?

Je l'observais avec scepticisme en m'interrogeant toujours sur ses motivations. Je profitais en tout cas de son handicap à mon avantage pour me changer sans la moindre gêne. Enfin, soyons honnête, il aurait pu avoir les deux yeux en état de fonctionner ça ne m'aurait pas gêné non plus. Quand on devient changeur on apprend que la pudeur n'est qu'un pur produit de la société et des traditions.

Décidément, il n'a pas la langue dans sa poche et me répond de façon directe que tout le monde doit se douter qu'il est encore en vie pour l'instant. Pour l'instant en tout cas c'est bien ce que doivent songer les vendeuses à l'extérieur.

Je croise les bras et le dévisage ouvertement en m'asseyant sur les sièges destinés aux accompagnateurs des personnes essayant dans les cabines. Ce type semble aisé pour venir dans un endroit pareil mais en plus il a un assistant. Ça doit même être plus qu'un assistant vu sa manière de s'adresser à lui « Maître ». Ou alors derrière sa façade de petit aveugle ce type en cache plus que ce qu'on voudrait le croire. Je rigolerais presque en imaginant des théories fumeuses sur la relation que peut entretenir « Maître Thaddeus » et son domestique. Mais je suis intriguée par ses propos. Déjà je n'ai plus rien de charmant à cette heure-ci et en plus ne pas contacter la PES ?

Peut-être qu'au final cette rencontre va être plus marrante que ce que laissait présager le début des événements. Il se présente, un sourire aux lèvres, la main tendue vers moi. Je décide de lui rendre la politesse parce que je lui dois bien ça après ce qu'il a fait. Je sers donc cette main tendue de façon ferme mais pas trop non plus pour ne pas lui broyer la main.

« Je suis Charlie, laissez tomber les Madame. » dis-je de façon un peu brute de décoffrage.

J'étais toujours un peu en colère envers la vendeuse mais je sentais ma rage me quitter doucement mais sûrement. Je tentais de reprendre mes réflexes humains pour ne pas ressembler à une grosse brute non plus.

« Dites moi, pourquoi un homme comme vous prend la peine de perdre son temps pour si peu ? Que l'on vous ait maltraité parce que vous n'y voyait pas grand chose n'est pas une raison. Pas vrai ? »

Je lui adressais un sourire, qu'importe s'il ne voit pas à ce qu'on dit un sourire s'entend dans le ton que vous employez.
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MessageSujet: Re: Band-aids don’t fix bullet holes   Band-aids don’t fix bullet holes EmptyJeu 7 Jan - 21:34

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feat Charlie M. McAllister




La destinée a cela d'étrange, et de fascinant, qu'elle ne peut être prédite, même moi qui suis frappé du don de prémonition je ne peut percevoir que des bribes du futur, un simple maelstrom de sensation que je dois déchiffrer. Quelle étrange impression que d'avoir le sentiment d'être contrôlé par quelque divinités pensant exercer un plein pouvoir sur notre personne, comme si l'on s'amusait de nos mésaventures, nous mettant dans des situations plus improbables les unes que les autres, simplement dans le but de s'amuser... Voila bien une pensée qui ne peut advenir que dans le cerveau malade d'une créature du chaos. Notre folie nous permet de relativiser, nous faisons prendre du recul sur notre destinée afin de mieux rire au nez de ce soit-disant Dieu, et de son manichéisme. Exemple : si j'avais été un simple humain je n'aurais sûrement pas intervenu lors de cette altercation.

"Si vous y tenez, Charlie. En ce cas appelez-moi Thaddeus."

Quelle poigne! Je reconnais bien là une des dangereux loups qui peuple notre belle Ecosse. Une banalité en somme, mais, comme la petite altercation viens de nous le prouver, tout le monde n'est pas prêt à l'accepter. Un fait bien regrettable, mais qui arrange grandement mes semblables et moi-même : pendant que loup-garous, vampires, et humains se bouffent le nez, leurs regards ne se posent pas sur nous. Bien que ce soit compliqué au vu de l'état d'urgence actuel dans tout le pays. Je m'autorise un petit rire, et un sourire en entendant les questions de Charlie.

"Je mentirais si je disais que cela ne m'a pas fortement influencé, mais pour tout vous avouez je suis psychiatre, et il m'est déjà arrivé par le passé d'avoir à désamorcer de telles situations. Plus une habitude qu'autre chose dirons nous."

Les bruits d'agitation aux alentours me rappelle que nous sommes toujours en public. J'aurais tout le loisir de jouer de mes charmes dans un endroit plus... intime.

"Je continuerais de discuter de tout cela avec plaisir, mais si possible autour d'une bonne tasse thé. Si nous prenions congés ?"

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MessageSujet: Re: Band-aids don’t fix bullet holes   Band-aids don’t fix bullet holes EmptyDim 17 Jan - 17:29




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Première quinzaine d'Avril 2018

Thaddeus, il devait pas croiser beaucoup de petits garçons qui portaient le même prénom que lui. Enfin je pouvais parler moi en revanche il y avait pas mal de garçons qui avaient le même prénom que moi. Je souriais, consciente qu'il n'en voyait rien mais qu'importe ce type avait quelque chose qui réveillait des émotions qui ne m'avaient pas traversée depuis un moment. L'inconvénient de la Louve c'est que son système émotif était terriblement basique et du coup quand je la laissais prendre le contrôle trop longtemps moi-même je ressemblais à une femme de cro-magnon pendant quelques temps au niveau de mes manières.

Je ne suis pas déçue par la réponse à mes question. Ce mec est psychiatre. Probablement plus à même à voir chez les autres ce qui ne va pas que ce qui se passe juste sous son nez. Misons sur l'habitude parce que j'ai aucune envie qu'il se mette dans la tête que me psychanalyser pourrait être une chose fascinante. Je vous le donne en mile il serait surement pas déçu vu tous le travail qu'il y a à faire chez les Loups en général mais en ce moment j'ai besoin de tout sauf de m'entendre dire que si je fais autant de conneries c'est pour tenter d'attirer l'attention de toute figure paternelle à proximité.

« D'accord pour la tasse de thé, pour vous remercier de votre coup de main. » dis-je avec une pointe d'appréhension.

Il devait rencontrer ça souvent des gens qui flippent rien qu'en apprenant qu'il est capable de lire dans leurs mots un mal-être évident. Je savais que les aveugles étaient fourbes mais lui il bat des records. Alors je lui fais signe avant de me souvenir qu'il voit rien du tout. Doucement et pour ne pas le faire sursauter et lancer l'assaut de l'autre côté je lui prends le coude pour le guider hors des cabines d'essayage.

Parce qu'aussitôt je repère un vieux bonhomme qui a la bonne tête de l'emploi en tant que majordome et qui semble soulagé de voir son Monsieur sortir en un seul morceau. Tout le reste du magasin nous regarde comme si moi j'allais tout d'un coup l'écorcher vif.

« Je sais pas si vous avez fini vos achats mais je vous attends si vous en avez besoin. » dis-je simplement en m'éloignant subtilement pour laisser la place à Arthur qui semble prendre l'état de son Maître comme une priorité absolue.

Mais lui au moins ne me lance pas de regard venimeux à la tronche. Après tout j'ai presque rien fait de mal. J'ai juste un peu mal réagi à une remarque raciste et blessante. Ca arrive à tout le monde j'en suis persuadée.
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MessageSujet: Re: Band-aids don’t fix bullet holes   Band-aids don’t fix bullet holes EmptyLun 29 Fév - 22:47

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feat Charlie M. McAllister




Si ce matin l’on m’avait dit que je ferais la rencontre d’une lycanthrope lors de mon shopping, et que je l’empêcherais de commettre un meurtre… et bien je l’aurais sûrement cru. Nous vivons dans un monde où humains, vampires, loup-garou, et semi-démons se fréquentent au quotidien… pas toujours en paix certes, mais tout de même. La scène à laquelle je venais d’assister, et de participer était bien plus courante que l’on ne pourrait le croire, surtout avec les évènements récents, et les tensions omniprésentes. En somme ce n’était qu’une scène de violence banale résultant d’une insulte raciale toute aussi banale, je pourrais presque être attristé… si j’avais un tant soit peu de compassion ou même une once de conscience.

Pourquoi, Diable, ais-je aidé Charlie alors ? Pour la même raison que la moindre de mes actions : par intérêt. Ne prenez jamais l’offre d’un semi-démon pour acquis : s’il vous propose son aide c’est qu’il a quelque chose en tête, il n’agit jamais par bonté d’âme, et je ne fais pas exception à la règle, je dirais même que j’aurais tendance à l’illustrer. Rien de bien grandiloquent, je ne demande pas l’âme de mes victimes/patients, non, cela je le laisse aux véritables démons, je préfère me contenter d’un simple jeu de manipulation visant à briser, et, pas la même occasion, à l’utiliser indirectement pour arriver à mes fins. On s’amuse comme on peut…


« Ne vous inquiétez pas, j’avais déjà terminé. Il me reste juste à passer à la caisse. »

Si j’en crois le bruit de pas qui s’éloignent, Charlie semble vouloir me laisser le temps de terminer de me rhabiller, et de faire mes achats avant que nous allions prendre cette fameuse tasse de thé, mais pas le temps d’y penser que Arthur arrive, me prenant le bras, inquiet dirait-on.

« Maître Thaddeus ! Vous n’avez rien ? »

Je lui lançais un sourire qui se voulait rassurant.

« Allons Arthur, tout va bien, je suis encore vivant, et entier comme tu peux le constater. Nul besoin de paniquer. »

« Mais, maître… »

« Allons, allons, Arthur. Sois gentil, veux-tu bien aller régler mes achats pendant que je termine de m’habiller. J’ai invité cette charmante dame à prendre le thé, ce serait fort peu gentleman de ma part de la faire attendre plus longtemps, non ? »


Je pu entendre le grommèlement désapprobateur spécifique de mon majordome, mais il acquiesça tout de même, non sans m’avoir aider à retourner jusque à ma cabine avant de me laisser. Là, je terminais de boutonner ma chemise, tranquillement, veillant à ne pas rater de boutons. J’enfilais ensuite ma veste, ainsi que mon manteau, terminant par mes lunettes de soleil que j’avais mis dans ma poche. Je venais de me saisir de ma canne lorsque j’entendis Arthur m’appeler à l’extérieur. Quelle rapidité ! Il m’étonnera toujours. Je quitte la cabine, et laisse mon majordome me saisir délicatement le bras, sans doute pour me conduire à Charlie. Finalement, nous nous arrêtons, et il me relâche.

« Bien, ceci étant réglé, si nous allions prendre cette fameuse tasse de thé ? »

Je tends alors mon bras dans, ce que j’espère être, la direction de la louve, lui intimant à me montrer le chemin.


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