Sujet: Les loups & l'agneau [Livre II - Terminé] Lun 21 Avr - 0:06
Hayden&Savannah&Isadora Le 01 décembre 2017
| Je euh... Oui, putain oui, d'accord. |… Je ne pouvais pas m’empêcher de sourire un peu bêtement en me rappelant ce qu’avait déclaré Hayden face à mon idée folle. Quelques kilomètres encore, et nous serions rentrés à la maison. Je regardais un instant ses mains posées sur le volant de sa voiture, me faisant violence pour détacher mes yeux de l’alliance qu’il portait. Je vis ses lèvres se retrousser légèrement, signe évident qu’il avait entrevu mon regard et qu’il en était amusé. Je lui tirais la langue telle une gamine de deux ans, avant de mettre à chantonner la chanson que diffuser le poste de radio, tout en regardant la route. J’avais l’impression que cela faisait une éternité que nous étions partis, et pourtant cela ne faisait que deux petits jours, deux minuscules jours.. Deux jours pourtant si intenses en émotions et retrouvailles...
| Et vous, Hayden Valentyne, voulez-vous prendre pour épouse Isadora Jayden Doyle ici présente?|| Oui je le veux | Ses mots ne cessaient de résonner à mes oreilles. Quatre mots qui avaient finalement tout changé, suivie par l’échange symbolique des alliances, nos signatures et celles de nos témoins, puis notre départ tout aussi soudain. Nous avons laissé les enfants aux bons soins de Sarah, non sans abuser en lui demandant de déposer les jumeaux chez leur père. Puis nous avons pris la route. Pas le temps de se changer ou de faire nos valises. C’était l’idée d’Hayden de ne pas repasser chez nous. On avait éteint et rangé nos téléphones, décidant que le monde ne s’écroulerait pas en deux jours. Il avait conduit quelques heures, s’arrêtant pour nous acheter à manger, quelques vêtements de rechange, et ce dont nous avions besoin. Les quatre roues du véhicule avait fini par nous conduire non loin du Galloway forest park. Il conduisit encore quelques kilomètres jusqu’à ce que nous nous enfoncions sur un chemin de terre. Nous étions loin de tout, et… C’est ce dont nous avions besoin, lui comme moi. Le fait qu’il fasse froid ne pouvait gâcher mon plaisir. Il s’arrêta devant une grande tente déjà montée, se dépêcha de sortir de la voiture pour m’ouvrir la porte pour et me porter dans ses bras. Il me conduisit jusqu’à la tente, et, reconnaissons lui, eut la patience de ne pas réduire en bouillie ma robe de mariée. Quand je lui avais posé la question quelques heures plus tard, peu avant qu’il ne s’endorme, il me répondit tout simple que Savannah ou Niamh la voudrait peut-être, et qu’il ne les aurait privé pour rien au monde de cela.
C’est certain, nous avions dû perdre mes enfants. La veille de notre mariage soudain, nous étions allés les chercher à l’hôtel pour les ramener à la maison, à notre maison. A leur réveil, j’étais partie avec Savannah et Niamh tandis que Hayden était sorti de son côté avec Kean. Nous nous étions tous retrouvés à l’hôtel de ville, habillés dans de magnifiques toilettes, moi un bouquet de fleur en main, et Hayden avec nos alliances qu’il avait choisi avec mon fils. Disons-le, mon Rugbyman portait magnifiquement bien les habits de marié. Et vu le regard qu’il m’avait lancé en me découvrant, il avait dû penser la même chose de moi. Cela rendait son exploit de non arrachage de robe encore plus impressionnant…
Nous avions passé ensuite deux supers jours à ne penser qu’à nous, rien qu’à nous. En 48heures, nous avions rempli notre mémoire de merveilleux souvenirs, que je n’étais pas prête d’oublier. Quelques heures en sa présence et mon moral était remonté en flèche. C’était simple, je me sentais invincible et optimiste. J’avais l’impression qu’avec lui, tout était à présent possible. L’euphorie du moment me faisait oublier tous nos problèmes et tous ceux de la meute. Il n’y avait que nous qui comptions, nous et uniquement nous.
Je sortais de mes pensées quand la voiture ralentit. Nous étions rentrés, et Savannah nous attendait déjà devant la porte d’entrée. Je la soupçonnais d’avoir fait les cents pas plusieurs minutes, voir dizaines de minutes pour guetter notre arrivée. Je souriais à Hayden, puis nous sortîmes tous deux du véhicule. Un grand sourire aux lèvres, je dis à mon époux – tout jésus que cela était doux à mon oreille - Quand les loups ne sont pas là, les humaines ados dansent… Encore une nouvelle absence à excuser. Vraiment irrécupérable. Je faisais référence au fait que Savannah devait se trouver, à cette heure-là, en cours et non pas chez nous. Non pas que j’étais étonnée de la voir, je connaissais assez ma fille après tout pour savoir que, dès que je lui avais envoyé un message en lui disant que nous serions là dans quelques heures, elle avait trouvé une bonne excuse pour rentrer à la maison. Elle était futée la petite après tout. J’avais exagéré le trait bien entendu. Nous devions bien le reconnaitre, elle n’était jamais absente en cours de manière injustifiée. La seule chose qui pourrait la retenir était son lit, quand elle avait de la fièvre. En dehors de cela, elle s’était toujours montrée très assidue en cours. Alors pour une fois qu’elle était absente de manière délibérée dans le seul but de accueillir, je ne m’en formaliserais pas le moins du monde.
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Isadora J. Valentyne
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Sujet: Re: Les loups & l'agneau [Livre II - Terminé] Lun 21 Avr - 23:07
Tout avait été réglé si vite que je n'avais même pas encore vraiment réalisé. Même ici, même maintenant, dans le calme tout relatif d'une voiture lancée à toute vitesse sur la route, je n'étais pas encore capable de saisir toute la portée des derniers jours. Je capte le regard d'Isadora, qui est sur le siège passager. Elle regarde ma main, où trône désormais une alliance. La musique empli l'habitacle et imprègne chacune de mes pensées, alors que je souris à ma compagne. Non, pas ma compagne. Ma femme. Elle me tire la langue, joueuse et rebelle, avant de se reconcentrer sur la route, ce que je fais moi aussi. Après tout, ce serait con de passer l'arme à gauche alors que nous venions d'entamer une vie « jusque la mort nous sépare », pas vrai ? Je sifflote alors que la belle chante doucement, en faisant de drôles de bruit qui donne un résultat intéressant appelé « yaourt » dans le métier. Il est temps pour nous de rentrer. Je suis épuisé, j'ai des raideurs dans le moindre de mes muscles même si je sais que ma nature de lycanthrope sera bienveillante avec moi. D'ici quelques heures, je serais de nouveau d'attaque pour les folies de cette nouvelle vie.
N'empeche que je suis totalement démoli. Déjà, il avait fallu que je tienne tout du long du trajet aller tout en organisant une cérémonie tout à fait officieuse et informelle mais dans des délais qui frisaient l'illégalité et l'immoralité à l'échelle de tout le Royaume Uni, même pour quelqu'un de moyens. Ensuite, j'avais dû tenir tout le long de la dite cérémonie, et pire, le temps du retour jusqu'à notre tente. Drôle d'idée de camper en plein mois de décembre, certes, mais on est quand même des loups garous. Nous sommes proches de la forêt et de la lune, et aller s'enterrer dans un motel de campagne tout pourri ça m'aurait quand même pas mal secoué. D'autant que ça nous laissait toute occasion de foutre le bordel bien tranquillement de notre côté sans se poser de questions quant à ce qu'auraient pu entendre les voisins de chambres contigues. Nous avions eu tout le loisir de bénir notre union, d'honorer la mariée, d'aller chasser, de se promener, et d'aller acheter des choses parfaitement inutiles avant d'aller s'empiffrer au restaurant pour tous les repas. Autant dire que j'étais vraiment vanné ; mon corps se rappelait aussi bien de la course au travers des fougères sous la lumière céleste que des repas gargantuesques et des parties de jambes en l'air romantiques bien qu'effrénées avec ma nouvelle épouse. Je crois même que j'ai quelques marques de morsures, heureusement bien camouflées sous mes vêtements.
Quoiqu'il en soit, je me sens particulièrement ragaillardi par l'équipée, fort et puissant, rassuré devant notre avenir. Isadora et moi étions prêts à l'affronter ensemble, et cela n'avait pas de pris. Je pars d'un petit rire quand nous rentrons à la maison et que ma femme me sort que sa fille a encore séché.
| Pries déjà pour qu'il n'y ai pas de garçon avec elle. Tu serais contente, hein? |
Tu, mais veut dire nous. Bien que je ne sois pas légalement le père de Savannah, cela ne saurait tarder ; j'avais appelé mon avocat pour entamer cette procédure, bien qu'elle soit plutôt longue. Je posais nos bagages à côté de la porte et entrais, faisant passer de manière plutôt galante Isadora en premier.
| Hép gamine, tu viens nous filer un coup de main? |
Façon comme une autre de dire ola, ta mère s'est remariée sans témoins et sur un coup de tête et elle rentre avec papa à la maison. Vas savoir comment réagira la gamine.
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Sujet: Re: Les loups & l'agneau [Livre II - Terminé] Lun 21 Avr - 23:34
Tout tournait plus ou moins à la galère ces derniers temps, du moins, pour moi. Le reste de la famille semblait se remettre, moi, c’était un peu plus compliqué même si le fait d’être rentrée à la maison m’aidait pas mal. Kean continuait de me faire la gueule, Niamh restait à bonne distance... pas de quoi m’aider à sauter de joie mais rien de neuf sous ce temps dégueulasse. Et puis tout était allé très vite. Enfin, non, tout était allé très vite avant qu’on rentre. J’avais pas tout saisi mais pour l’essentiel, maman et Hayden s’était réconcilier, avait filé en deux temps trois mouvements pour se marier et étaient partis. J’avais fini chez Sarah et les jumeaux chez leur père. Dans l’ensemble, ça m’avait fait du bien de ne plus me prendre des regards de travers de la part de mon frère et de ne pas avoir à faire... semblant. Sarah avait été assez sympa pour ne pas poser de questions même si ça la démangeait. De toute façon, je n’avais pas eu envie de parler. Tant qu’à faire les choses de travers, autant les faire de travers à fond. Après tout, je m’étais fait une raison de ne plus avoir la confiance de maman, de ne pas pouvoir faire les choses comme il le fallait. Il ne me restait plus qu’à assumer ces fameuses conséquences. Tout ce que je pouvais faire, c’était limiter la casse, aller en cours, ne pas sortir la nuit, ne pas me tirer sans autorisation et basta.
Bon, lâché comme ça, ça sonnait un peu amère mais concrètement, j’avais juste décidé de causer le moins d’ennuis possible. Je n’avais pas envie de leur en attirer plus qu’ils n’en avaient peut-être déjà. Bref, dans mes bonnes résolutions, j’avais quand même décidé de partir de cours plutôt en recevant le sms de ma mère. J’étais bien trop contente qu’ils soient rabibochés et... mariés ! J’avoue que j’aurais vraiment aimé voir tout ça en grand... c’aurait été vachement sympa. Mais au final, on s’en fichait, tant qu’ils étaient heureux. Donc oui, je campais derrière la porte, derrière la fenêtre, à attendre leur arrivée qui ne tarda pas. La voiture se gara et faisant preuve d’une énorme patience, j’attendais que la porte s’ouvre. Heureusement, je n’entendis pas le commentaire sur les garçons, un commentaire qui aurait eu le don de me faire virer rouge brique. Le sujet restait quand même particulièrement délicat. Surtout quand ça concernait un loup. Ça me faisait toujours autant enrager.
Pour le coup, je n’eus pas besoin d’attendre que la porte s’ouvre vu qu’Hayden haussa suffisamment la voix pour que j’entende. Un coup de main ? C’était dans mes cordes. Je sortis donc, en retenant un sourire passablement idiot parce que j’étais contente pour eux, avant d’aller vers eux. « Pas de souci ! » J’attrapais un truc et un autre, pas trop lourd, histoire de pas passer pour inutile et je rentrais à la maison. Y en a deux qui allaient être surpris. C’était pas parce que j’avais sécher que je n’avais rien fait. J’avais galéré, j’avais dû recommencer deux fois, mais j’avais fait un gros gâteau. Assez grand en tout cas pour ne pas être avalé trop vite par des loups. Inutile de dire que la cuisine était nickel et que le bac de linges sales contenait ma tenue du matin. Je passais à côté genre de rien. Je n’avais pas de cadeau, j’avais donc trouvé que c’était la chose à faire. Pour eux. Pour dire : « C’est génial. ENFIN. »
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Sujet: Re: Les loups & l'agneau [Livre II - Terminé] Mar 22 Avr - 22:38
Hayden&Savannah&Isadora Le 01 décembre 2017
Je rigolais aux paroles d’Hayden, alors qu’il commençait à vider le coffre de nos affaires. Nous étions partis sans rien et nous revenions la voiture chargée. Je dois bien l’avouer, j’y étais pour beaucoup. Je n’avais pas du tout regardé à la dépense, même si, après coup, je m’en suis voulu. C’était plus fort que moi, je n’aimais pas vider le compte en banque d’Hayden, au combien important comparé au mien. Je gagnais bien ma vie, mais avec la chambre d’hôtel et ma robe de mariée, il frôlait le zéro. J’avais devoir taper dans mes économie et travailler plus pour compenser. Je n’avais aucun regret pour autant. Cet argent avait été intelligemment dépensé, même si la pilule était difficile à digérer. D’autant plus que je me doutais bien que mon Loup viendrait combler mon compte bancaire. Je le connaissais assez pour le savoir. J’étais celle qu’il aimait, sa femme – Mon dieu, que j’adore ce terme – et c’était normal pour lui de partager tout ce qu’il possédait, même si je n’avais pas grand-chose à lui offrir en retour. A se demander vraiment ce qu’il pouvait me trouver. Je lui avais apporté beaucoup d’emmerdes… Et une famille. Et tout l’or du monde ne pouvait pas égaler avec ça. Et c’est toi qui dit ca ? Je serais enchantée qu’elle me présente un petit-ami. Je ne suis même pas sûre qu’elle en ait déjà eu un. C’est pourtant de son âge ? Non cela m’inquiète plus qu’elle n’a jamais ramené un seul garçon… Ou une seule fille d’ailleurs… C’est toi qui serais hors de toi si cela devait arriver. finis-je par ajouter en lui faisant un clin d’œil, un grand sourire aux lèvres. Il avait beau ne pas être le père biologique de Savannah, il l’aimait et la protégeait comme sa propre chair. Chez un loup garou, cela voulait tout dire. L’adolescente faisait partie de la meute d’une certaine manière pour Hayden, au même titre que Niamh et Kean, plus même.
J’enlaçais ma fille quelques secondes, avant qu’elle nous aide à débarrasser le coffre. Elle m’avait manqué, même si ces deux jours m’avaient vraiment fait un bien fou. Nous rentrâmes tous les trois alors que je lui demandais Dis Sav’, on se demandait… Quand est-ce que tu comptes nous présenter l’elu de mon cœur ? Hayden m’a confié que cela lui tardait de faire sa rencontre et qu’il serait enchanter de l’accueillir parmi nous. Pas vrai Hay’ ? Je les embêtais tous les deux, de manière complètement délibérée. Je savais que Savannah serait on ne peut plus gênée à cette idée et qu’il en serait de même à mon époux, qui en plus, ne pourrait pas montrer trop brutalement ce que cette idée lui faisait ressentir, pour ne pas effrayer ou froisser Savannah. Je les regardais avec un grand sourire aux lèvres, satisfaite au plus haut point de moi, puis passa la porte, ma robe de mariée dans une main, et un sac dans l’autre. La première chose qui me frappa sur l’odeur délicieuse de sucré qui emplissait la maison. Un humain ne s’en serait pas aperçu, mais j’étais une louve et mon odorat ne pouvait pas me trouver. Pas de doute, mon aînée avait pâtissé, et cela me mit tout de suite en appétit. Dis-donc, ça sent drôlement bon par ici. Serait-ce l’odeur de… Sucre… Chocolat… Vanille et… fraise ? Grand dieu, qu’avez-vous fait de ma fille ? Savannah n’était pas vraiment ce que l’on pouvait appeler un vrai cordon bleu en cuisine. Elle s’en sortait tant bien que mal, et surtout quand il s’agissait de faire des plats simples et basiques. Comme je lui avais dit un jour, elle ne pouvait pas être douée en tout. Elle avait déjà un sacré talent pour le violon, c’était déjà plus que la plupart des jeunes de son âge. Mon cher époux, je pense que nous avons devant nous un extraterrestre qui essaye de se faire passer pour notre chère Savannah. Le prononcer à voix haute était encore mieux que de le penser. Oui j’étais vraiment sur un petit nuage. Irrécupérable.
Dernière édition par Isadora J. Valentyne le Ven 9 Mai - 16:18, édité 2 fois
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Isadora J. Valentyne
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Sujet: Re: Les loups & l'agneau [Livre II - Terminé] Sam 26 Avr - 19:49
Instant de vérité... On va bientôt pouvoir se rendre compte de la réaction de la jeune femme qui peut ou nous gratifier d'un sourire et de félicitations sincères, ou nous agonir pour notre irresponsabilité et la frousse qu'on lui a collée, à elle et à ses petits frères lycanthropes. Bien sûr, ce n'est pas non plus comme si on avait choisi de tout risquer sur un simple coup de dés. Il faut bien préciser que les gosses avaient été plutôt bien entourés, d'après l'organisation que m'avait rapportée Isadora. Ils avaient été entourés par plusieurs personnes durant le week end, et j'avais confiance en Sarah pour avoir veillé au grain, même si elle avait peut être choisi de laisser un peu respirer Savannah ; je n'en savais rien. Tout ce qui comptait, c'était que j'étais bien conscient du fait que j'aurais des comptes à rendre à ceux qui étaient en train de devenir ma famille. On ne disparaît pas un week end comme ça, pas dans une période comme la nôtre. Parce qu'il y a beaucoup d'incertitude et de danger, et que des gosses et ados n'ont certainement pas besoin d'une dose de stress supplémentaire après avoir quitté notre maison pour vivre un temps avec leur mère à l'hôtel. Si on tenait le listing complet de ce que les petits avaient vécu pendant plusieurs années, et rien que sur ces derniers mois... J'espérais encore qu'il soit temps pour eux de se reconstruire sans trop se prendre la tête. Ma femme me détrompe quant à ses inquiétudes pour sa fille, qui deviendrait bientôt la mienne, et me taquine sur ce qui pouvait se passer. Non, je ne serais pas hors de moi. Mais je ferais attention.
| Oh non, c'est pas quelque chose qui me dérangerait. Mais j'ai eu une éducation au sein de la Meute, où trouver une compagne ou un compagnon était une obligation morale, sociale, biologique. Ta fille trouvera quelqu'un quand elle en ressentira le besoin. Tant qu'elle commence pas à nous jouer la partition d'une ado rebelle ou quoi que ce soit dans le style, je compte pas me donner des cheveux blancs. |
Parce que j'avais déjà cent cinquante manières de m'en donner, des cheveux blancs. La survie de la Meute, la rivalité entre Mary et Isa, et tout le reste.. la mort de mon père. Comment bâtir une famille quand on a détruit la sienne. Un rôle inédit avec lequel j'allais devoir apprendre à composer... Ce qui n'aurait rien de facile. La gamine arrive, l'air clairement réjoui et acquiesce, avant de nous ouvrir la route, manifestement ravie d'avoir récurré une maison au maximum avant notre retour. Je me retournais vers Isa pour voir ce qu'elle pensait de ce drôle d'accueil, et celle ci se contenta simplement de charrier sa fille. Je pris un air de conspirateur.
| Là, ta mère essaie de me faire passer pour le flippé, alors que si tu ramenais un copain un soir ce serait elle qui aurait les foies. |
Je taquinais Isa sur un sujet plutôt sérieux. Après tout, même si je n'avais jamais su tous les détails, je savais qu'elle avait perdu sa virginité relativement tôt pendant son adolescence et qu'elle avait eu Savannah alors qu'elle n'était même pas encore une adulte. Le sujet était parfois un peu sensible sinon douloureux... Mais il n'y avait rien de dramatique pour autant. Isa me surprit un peu plus en parlant de l'odeur. Comme beaucoup de louves, elle était plus fragile et moins forte que moi physiquement, mais elle avait un meilleur odorat. C'est pourquoi nous étions aussi forts pour chasser en équipe... Je m'avançais de la jeune femme pour humer ostensiblement son odeur.[:i]
| Je pense, ma petite femme, que tu as tord. Ca se regarde pareil, ça sent tout pareil. C'est que ça doit être la même chose non ? |
[i]Je me retourne vers Isa, un sourire malicieux au coin de mes lèvres.
| Peut être qu'elle a fait la cuisine parce qu'elle comptait justement nous présenter le copain en question? |
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Sujet: Re: Les loups & l'agneau [Livre II - Terminé] Mer 30 Avr - 1:24
Bon, oui, j’avais flippé. Oui, c’était super. Mais oui aussi ! J’aurais préféré ne pas entendre la partie de la conversation qui concernait les garçons et moi. La honte. Pire, j’aurais largement voulu m’enterrer alors que maman parlait garçon devant Hayden. Je me sentis rougir jusqu’aux oreilles et je profitais de l’étreinte pour tenter de retrouver des couleurs normales... Peine perdue. Bravo maman ! Non mais c’est vrai quoi... pourquoi elle avait dit ça comme ça ? À quoi ça servait. Elle savait que le sujet me mettait mal à l’aise à chaque fois et le pire, c’est qu’à chaque fois, j’me serai collée des baffes parce que j’étais totalement stupide et ridicule. Non seulement le mec pour qui j’avais le béguin était plus vieux que moi. Vachement trop pour qu’il me regarde autrement qu’on regarde un cafard et en plus, c’était un loup comme eux. J’ajouterai même que j’aurai bien aimé me débarrasser de cette sensation idiote. Je n’avais pas pu en parler à maman et c’était peut-être mieux. Je fis donc la moue, en tentant de paraître plus agacée que totalement gênée. Sauf que j’étais pas douée à ce jeu-là. Pour le coup, je le dis plus fort que je n’avais prévu de le faire. « J’ai personne et ça arrivera jamais ! » À cette remarque, on aurait pu rajouter ce petit smiley « >< » et on aurait eu le bon ton mais je crois que ma tête illustrait assez bien la remarque. Ma belle phrase, après coup, me sembla plus stupide que le reste. Si avec ça, ils devinaient pas que y avait une merde quelque part... j’aurai du pot. Genre monumental. Bravo ma grande. Un point partout !
J’espérais quand même que le gâteau me ferait oublier et j’y croyais. Maman n’en revenait pas. Forcément, en pâtisserait, j’étais remarquablement nulle. C’était pas pour rien que j’avais dû recommencer et nettoyer... accessoirement. « Hey ! J’me suis donnée du mal. » Je ne râlais pas vraiment, au contraire, ils étaient de bonne humeur et ça me faisait du bien de les voir à deux. Après tout, j’avais voulu -depuis que je m’étais mise à réfléchir sur eux- qu’ils soient heureux et là, c’était le cas, de nouveau. Mais bien sûr, môssieur Hayden remit le sujet sur le plateau. Je marmonnais... « J’ai pas de copain. » C’était loin d’être mature comme attitude mais ce sujet là, c’était vraiment le sujet à propos duquel j’étais très largement à côté de mes pompes. On pouvait pas être au fait de tout, après tout.
Pour la peine, je me tournais vers le gâteau, bien meilleur sujet d’attention que mon copain inexistant. Mauvaise foi ? Pas du tout ! « Donc... chocolat, vanille, fraise... et chantilly ! Ah... et meringue aussi. » Gros... gros tour de force. S’il y avait un truc que je foirais à tous les coups, c’était la meringue. J’avais commencé par ça tellement j’étais nulle. Ça m’avait pris plus de temps que de refaire le premier gâteau raté. J’espérais que c’était bon parce que sinon, j’me sentirais vraiment mal. « J’espère qu’il sera bon. » En disant ça, je faisais clairement la moue. Je savais trop bien à quoi ressemblaient le goût de mes gâteaux et j’avais pas pu goûter avant, ça se faisait pas.
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Sujet: Re: Les loups & l'agneau [Livre II - Terminé] Jeu 8 Mai - 20:46
Hayden&Savannah&Isadora Le 01 novembre 2017
Je regardais septique Hayden. Il avait beau me dire que cela ne le dérangerait pas que Savannah ramène un garçon, je n’en étais pas certaine. Il était justement un loup, et il la considérait comme son enfant. Pas sur qu’il accueille à bras ouvert un nouvel arrivant, et dans la vie de mon ainée, et dans notre vie. Disons-le, il était assez protecteur et possessif aussi. Des cheveux blancs, il s’en donnerait, surtout s’il n’estimerait pas le jeune homme en question digne de Sav’. Et n’ayant pas l’habitude de remettre son jugement en question, il aurait beaucoup de mal à creuser. Je lâchais du coup un léger rire, et un sourire qui en disait long. Que tu dis tout de suite, mais je te connais Hay’. Mise à part s’il décroche la Lune la première fois qu’on le rencontrera, il ne te plaira surement pas. Enfin, disons que tu ne le trouveras pas à la hauteur de Sav’, ni de nous. Et à partir de ce constat-là, tu auras du mal à lui donner sa chance. Tu es déjà têtue de nature, et maintenant, tu es de surcroit Ulfric. Non, j’en suis certaine, tu te feras des cheveux blancs. Mais ne t’en fais pas, je serais là pour te remettre dans les rails ou te soutenir. Un sourire espiègle, un baiser sur sa joue et j’avançais vers la maison sur ses mots, ne le laissant pas me répondre. Nous verrions bien de toute façon, lorsque le moment sera venu. Je m’inquiétais un peu de n’avoir pas rencontré le moindre garçon, je l’avouais. Sav’ était une jeune femme intelligente et mignonne. Et pourtant sa vie amoureuse me semblait au plus bas. Sans vouloir qu’elle suive mon chemin – c’était d’ailleurs hors de question -, je me posais quand même des questions. J’avais peur au fond que cela soit de notre faute, du fait que nous soyons des loups. N’était-ce pas d’ailleurs pour cela qu’elle n’avait jamais invité des ami(e)s à la maison, ni proposé de le faire ? Cela me posait un sérieux problème oui. Je désirais qu’elle ait une vie la plus normale possible. Il fallait que j’arrive à rendre notre famille la plus normale possible. Pour Sav’, et pour les jumeaux également.
Je déposais les affaires dans l’entrée, à l’exception de ma robe, que je mettais délicatement sur le canapé. J’effleurais doucement le tissu, non sans m’empêcher d’avoir un léger sourire un peu béat. Oui, j’étais encore sur un petit nuage et pour l’instant, je n’avais pas du tout envie d’en redescendre. Je rejoignais les deux loustiques, pour venir taquiner Sav’, après l’avoir enlacé légèrement. C’était une ado, et les câlins, je cite « c’est pour les enfants ». J’avais fait beaucoup de travail sur moi-même à ce sujet-là. Les loups sont très tactiles et ont besoin de contacts physiques. On montrait notre affection ainsi. On se rassurait mutuellement en étant ensembles. Mais ce n’était pas le cas des humains, et il est vrai que cette espèce reste très pudique et timide sur cet aspect-là. J’avais dû apprendre à me montrer « distante » - en termes lupin – de ma fille, pour ne pas l’étouffer, ou lui « faire honte ». Et j’avais fini par prendre le pli. Je rigolais à la réponse d’Hayden, encore plus à celle de Sav’ si impulsive, qui rougissait à ce sujet. Oh ! Un grand sourire se dessina sur mon visage Pas si vite jeune fille. Ce n’est pas bien de cacher ce genre de chose à ta mère. Comme s’appelle-t-il ? Ou Elle d’ailleurs. Tu devrais le savoir, cela ne nous poserait aucun problème… Un clin d’œil, puis je changeais de sujet pour qu’elle puisse se remettre de son mal aise. Elle ne voulait pas en parler, soit, je respecterais sa décision. Et non, je ne courrais pas vers son journal intime. Elle avait le droit d’avoir ses secrets et si elle voulait se confier, elle savait qu’elle pouvait venir me trouver. La taquinant sur son « non talent » pour la cuisine, je mêlais à ma plaisanterie Hayden, qui embraya tout de suite à son tour. J’éclatais de rire quand il se mit à la renifler, puis m’avança jusqu’à lui pour venir me trouver à ses côtés, et l’enlacer légèrement. J’appuyais ma tête contre son épaule, non sans pouvoir m’empêcher de sourire. J’adorais qu’il m’appelle « ma petite femme », extrêmement. Cela flattait ma part humaine mais aussi ma part louve. Oui, j’étais sienne et il était mien. Malicieux, il tourne son regard vers moi, pour remettre le sujet du petit ami sur la table. Cela nous amusait grandement, même si Sav’ était moins de cet avis. Alala, la pudeur à cet âge là, je vous jure… Je lui donnais un répit Ca sent très bon en tout cas ma puce. Je suis sûre que sera délicieux… Mais de court repos. Est-ce un coup de cœur ou est-ce officiel ? Si c’est un coup de cœur, il faut foncer ! Tu es jeune, il faut en profiter. Et ne t’en fait pas, on lui fera regretter s’il te brise le cœur. Compte sur nous. Oui, j’en remettais une couche. Je levais un pouce vers le haut vers elle puis j’ajoutais Ah, et si tu veux nous mentir, à l’avenir n’oublie pas que nous sentons les mensonges et que ton visage te trahit ma chérie. Ne soit donc pas gêner va Sav’, c’est de ton âge ma chéri, et on sera très heureux pour toi. D’ailleurs, on ira voir un gynéco si tu veux, histoire que tu ne prennes pas le même chemin que moi. Nous ne vivons plus à la même époque après tout et nous ne sommes pas autoritaires au point de t’interdire tout contact physique avec un homme. On te fait confiance sur ce point, pas vrai mon cher époux ?. Je lui fis un grand sourire avant de regarder de manière malicieuse Hayden.
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Isadora J. Valentyne
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Sujet: Re: Les loups & l'agneau [Livre II - Terminé] Dim 11 Mai - 0:16
La jeune fille rougit jusqu'aux oreilles et elle perd toute contenance alors que sa mère et moi parlons ouertement de garçon. Elle est incroyablement gênée et elle a cette réaction typique de l'adolescence qui vise à surtout, surtout se démarquer de cette tendance imbécile d'avoir un amoureux ou une amoureuse. Ben oui. J'ai pas besoin de ça, moi. Comme tous les adolescents. Jamais personne ? Ben tiens ? Heureusement pour Savannah, je viens d'un univers presque exclusivement masculin. Les louves sont d'une généralisation très récente dans notre histoire. Quand j'avais son âge elles étaient très peu nombreuses et il n'était pas encore question d'aller voir les filles, sinon les humaines pour aller se reproduire. Encore qu'on m'y a plutôt poussé deux trois ans plus tard que l'âge de Savannah actuellement. Bref. Tout ça pour dire que je n'ai aucune idée du mode de fonctionnement d'une jeune humaine. J'aurais eu plus d'expérience dans le domaine, je me serais sans doute douté de quelque chose. Mais pas ici, pas maintenant. Pas avec toute cette fatigue et mon mariage tout juste passé. Je levais juste les mains en signe d'apaisement, voire carrément de reddition. Il faut dire que les femmes chez les Doyle ont leur petit caractère...
| Ok ok, j'ai compris je rends les armes! |
Elle présente son gateau, qui franchement mettrait en appétit n'importe quelle personne normalement constituée, alors un loup garou qui a la dalle... Après autant d'heures de route je me sentais d'attaque pour me faire tout ce qui me passerait sous la main. Même un cavalier. Et le cheval qui va avec. Si je me transformais maintenant gare aux dégâts... Bien entendu c'était sans compter l'avidité de sa mère qui se jetait sur la réaction de sa fille comme la pauvreté sur le monde. Elle la questionna tout en lui indiquant qu'on se fichait éperdumment de son orientation sexuelle. Ce qui n'était pas tout à fait faux, mais qui rajoutait à mon sens de la pression. Je posais une main sur l'épaule d'Isadora.
| Doucement, ma chérie. Laisses le découvrir tout ça bien tranquillement... |
J'allais finir ma phrase par « tant qu'elle ne fait pas comme sa mère », mais j'avais comme l'impression qu'Isa aurait mal pris cette référence à son histoire. Encore que, cela avait abouti à la jeune personne qui se trouvait présentement en face de nous, et … Merde alors. Je m'étouffais bêtement alors qu'Isa abordait un sujet bien particulier avec sa fille revenant derechef à la charge. Elle émit tous les poncifs de ce genre de situation, parlant de foncer, de coup de cœur, de représailles si les choses se passaient mal, elle parla même d'un rendez vous chez le gynéco et u'on allait pas lui interdire le moindre contact physique avec un homme. Je me rendais compte que c'était à moi de parler. Putain mais qu'est ce que je pouvais trouver à redire à tout ça?
| Hm oui, sans doute. Le gynéco ok, le copain ok. Mais c'est pas pour autant qu'il faut se précipiter un. Pas la peine de vouloir grandir plus rapidement hein ! On fait tous des conneries quand on est jeune, certes, mais inutile de chercher le baton pour se faire battre. Bon, on le mange ce gâteau? |
Oui bon ok changeons de sujet parce que la sexualité de ma belle fille...
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Sujet: Re: Les loups & l'agneau [Livre II - Terminé] Dim 11 Mai - 0:50
Contente d’être de retour à la maison ? Très certainement ! Heureuse de les voir heureux, ensemble, tous les deux ? Carrément ! Ravie de les entendre parler de moi sur ce sujet-là ? Justement ce sujet ? Trop pas. Sans déconner, j’me voyais mal annoncer comme ça en passant que j’avais le béguin pour le loup de la meute que je détestais le plus. Fallait pas chercher à comprendre le paradoxe et j’me voyais surtout franchement très mal expliquer ça à ma mère, devant Hayden, entre deux bouchées de gâteaux.
Comment dire... Non.
Mission du jour, tenter de ne pas entendre ce qui se disait ensuite là-dessus. Mais rien du tout. Sauf que c’était sans compter sur ma mère. Hayden avait lâché l’affaire mais pas maman, loin de là, très très très loin de là. Et puis... c’était sans compter sur mon incapacité quasiment totale à mentir. Je laissais maman me prendre dans ses bras, comprenant qu’elle en avait besoin. J’avais fait des progrès là-dessus, sur ce truc de loup. Même si pour le coup, je n’avais plus droit à ce genre d’attention de la part des jumeaux... Bref, je laissais faire maman et je lui rendais son étreinte mais pas trop longtemps, surtout pas avec la nouvelle attaque. « Y a pas de il ! Ou de elle ! Plus tard. Pitié arrête ! » Gênée de la racine des cheveux jusqu’au bout des orteils, je l’étais clairement. En fait, j’étais déjà en train de chercher une porte de sortie, un placard, le frigo même pourquoi pas. N’importe quoi tant qu’ils ne me voyaient pas piquer le phare du siècle. C’était gênant même si Hayden était super cool et qu’il tentait de faire changer ma mère de sujet ou du moins, de stopper le sujet.
J’allais ouvrir la bouche pour remercier Hayden et répondre à ma mère juste au moment ou PAF. Le retour de la vengeance de la curiosité maternelle. En fait, je gardais même la bouche ouverte légèrement tant j’en revenais pas. Et devant Hayden en plus. Je savais plus où me mettre. Un trou de souris peut-être... Pitié, qu’un satellite me tombe dessus quoi ! « M’man ! On peut pas reparler de ça dans trois siècles ? Mieux ! Un millénaire ! J’trouve ça bien un millénaire ! » Je tendais les bras vers Hayden en signe de remerciement profond. « Voilà ! On fait ce qu’Hayden a dit. Ça me semble très trèèès bien ! Puis, j’ai déjà assez bourder pour des siècles, on va pas en rajouter. J’le paie déjà très bien comme ça. » Cette partie-là, je la marmonnais à moitié pour moi-même, j’avais pas du tout envie de leur plomber leur retour de voyage. Je me jetais presque sur le tiroir avec les couteaux pour en poser un à côté du gâteau et chopper l’appareil. « Le découpage, à deux et que ça saute ! Je veux un souvenir même si c’est dégueux. » Enthousiaste pour cent personnes, sans exagération. J’étais bien trop contente d’échapper au ciblage intensif de ma mère concernant ma vie amoureuse inexistante.
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Sujet: Re: Les loups & l'agneau [Livre II - Terminé] Mer 28 Mai - 18:56
Hayden&Savannah&Isadora Le 01 décembre 2017
Je l’avoue, je poussais le sujet un peu beaucoup. Je voyais très bien que cela mettait un peu mal à l’aise Savannah alors qu’il n’y avait aucune raison à cela. C’était de son âge, et elle n’avait pas à être gênée de nous en parler. Nous avions nous même étaient jeunes, et nous n’étions pas du tout conservatoires pour un rond. L’ado était assez libre de ce côté-là, même très libre. Etait-ce d’ailleurs pour cette raison qu’elle avait « peur » de se lancer ? N’ayant pas l’interdit, elle ne fonçait pas droit dessus ? Allez savoir ce qui se passait dans la tête de ma fille. Nous nous ressemblions beaucoup, mais nous étions tout aussi différentes. A son âge… Et bien disons que cela faisait pas mal de temps déjà que j’avais appris à m’amuser de ce côté-là. Mais je ne suis pas ma mère et Hayden est loin de ressembler à mon père. Le contexte était tout autre, il fallait le reconnaitre. D’ailleurs le Loup n’avait pas l’air de trouver ça dérangeant. Je le pinçais à ses mots, consciente du sous-entendu qu’il venait de faire et de la phrase silencieuse qu’il avait gardé pour lui. Je pouffais à ses paroles suivantes. Haha je le savais, j’aurais dû parier avec lui. Il n’était pas aussi à l’aise que ça à l’idée que Sav’ saute le pas. Un vrai papa quoi. Je souriais à m’en décrocher la mâchoire, lui faisant bien comprendre que j’avais gagné. J’étais hyper cool de ce côté-là, et c’était lui qui essayait de changer de sujet, lançant une perche à ma fille pour se dérober. J’explosais de rire à la réponse de mon ainée. C’était vraiment tordant de les voir tous les deux. J’en aurais presque pleuré de rire. Je me calmais au bout de quelques instants, pour leur dire avec un regard aussi souriant que ma bouche Vous devriez vous entendre ! De vrais p’tits anges ! Ok ok, on change de sujet… Mais ce n’est que partie remise. Et ça vaut autant pour toi que pour toi ma puce.. J’avais d’abord regardé Hayden, et ensuite Savannah. Je pouffais de rire une dernière fois, avant de rejoindre l’étreinte de mon époux – doux Jésus, que j’adore ce qualificatif ! -. Pendant ce temps-là, Savannah ramena le gâteau qu’elle avait fait, et le posa devant nous, en nous demandant de le couper à deux. Alala, les traditions bien vieillottes ont finalement la vie dure avec ma fille. Mais si cela pouvait lui faire plaisir… Je laissais mon Loup prendre le couteau, puis posa ma main sur la sienne. Je le laissais faire, me « contentant » de suivre le mouvement. Tant que je restais contre lui et à son contact, cela de me dérangeait pas le moins du monde. Ce qui était par contre hors de question, c’était de le lâcher, ou de m’éloigner, et cela autant pour mon côté Louve que mon côté humaine. Voilà c’est fait… Satisfaite ma chérie ? lui dis-je avant d’ajouter Par contre, ne t’attends pas à ce qu’on attende dix plombes pour goûter. La patience en face de nourriture… Ce n’est pas franchement mon truc. Ah et hors de question également que je donne la bouchée à Hay’ finis-je par lui annoncer malicieusement. Les loups, ça a beaucoup de mal à partager son assiette et je ne faisais pas exception à la règle. Pas alors que mon dernier repas remontait à plusieurs heures et que j’avais un gâteau sous les yeux.
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Isadora J. Valentyne
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Sujet: Re: Les loups & l'agneau [Livre II - Terminé] Dim 1 Juin - 20:55
Manger, c'est quand même mieux que de parler d'histoires de cul avec sa fille presque adoptive, non ? Ce genre de discussions en fait, je me serais bien vu l'avoir avec Savannah mais seul à seule, ou elle et sa mère, mais pas à trois. C'était quelque chose qui semblait aussi bien tenir que de la taquinerie et de la plaisanterie, de la... Je sais pas quoi. C'était pas pour moi. Pour le coup le sujet me mettait relativement mal à l'aise dans le sens où javais moi même eu une éducation très précoce sur le sujet, par mon père bien sûr. Celui ci m'avait fait aborder la question du sexe de la manière la plus ancestrale chez les loups garous, à une époque où les louves étaient par ailleurs fort rares. Trouver une humaine consentante pour éviter les problèmes (notez qu'on ne m'a pas appris que c'était mal, je l'ai compris tout seul sans que mon père m’ait guidé en ce sens), se trouver un coin tranquille, ne pas se transformer, sortir son machin, entrer dans le demoiselle, ne pas se transformer, aller jusqu'à ce qu'on ai l'impression de lui exploser dedans, ne pas se transformer à ce moment là ni non plus la démolir pendant l'acte (c'est que c'est fragile une jeune humaine entre les pattes gauches d'un loup garou qui se contient à grand peine), cacher sa nature, et si on la fout enceinte, lui retirer quelques mois plus tard le gosse si c'est bel et bien un héritier. Forcément, quand on a eu une sexualité comme la mienne à coucher tout juste ado avec des femmes parfois beaucoup plus âgées pour la reproduction, c'est assez moyen. Et avoir des filles avec certaines d'entre elles était assez spécial aussi. Je ne pouvais pas changer grand chose au passé, mais je pouvais faire en sorte que mon avenir ne se limite pas à ce genre de relations. C'est pourquoi je résistais à Mary ; je ne souhaitais en aucune manière retomber dans les travers de ma jeunesse... Bref, tout ça pour dire que j'étais un peu perturbé par la situation.
Savannah change de sujet et nous demande de venir découper la gâteau à deux pour nous prendre en photo, je souris en me tournant vers Isadora.
| Me feras tu l'honneur, beauté? |
Je la prends dans mes bras alors qu'elle a l'air aux anges en arrivant près de moi, et je me sens bien, très confortablement installé, en la sentant contre moi. Son corps est toujours tellement chaud... Comme tous ceux de notre espèce. Je découpe le gâteau en prenant la pause pour la gamine, et je reste contre Isadora alors qu'elle parle de patience. Je ne l'écoute déjà plus pour mettre les parts coupées dans de petites assiettes et sans plus attendre une fois la distribution finie, j'engloutis une large bouchée du gâteau, de manière ostensiblement bien plus confiante que ce que je ressentais réellement ; Savannah n'était pas réputé pour ses talents de cuistot. Mais c'était plutôt bon, en fait, et cela me calerait pour les deux heures à venir, alors je continuais de manger.
| Je me suis marié, Savannah fait un gâteau plus que convenable et la maison est encore là après un week end d'absence. Y'a pas à dire, y'a vraiment un bon dieu. |
Je continue de manger avant de me retourner vers la gamine.
| D'ailleurs Sav', ta mère et moi on en a parlé et je pense que... Enfin, si tu veux bien, qu'on commence les démarches pour que je puisse te reconnaître comme ma propre fille. |
Oui, j'avais pas vraiment posé la question. Encore un sujet assez gênant.
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Sujet: Re: Les loups & l'agneau [Livre II - Terminé] Lun 2 Juin - 16:41
Je n’avais aucune envie d’entre ma mère mentionné ma vie privée... sexuelle en face de mon beau-père. Sans blague, vous voyez un peu la taille de la honte à se trimballer ? Non merci, je voulais vraiment qu’elle change de sujet. Elle le fit mais non sans me dire qu’elle m’en reparlerait... Comme si je ne m’y attendais pas. Evidement qu’elle voudrait tout savoir ! Mais franchement... j’allais lui dire quoi ? « Maman, j’ai un kiffe sur le mec qui me surveillais avant ? » Youpi. D’autant que je le suspectais plus que j’avais d’être un loup. Pire, j’étais sûre à cent pour cent qu’il en était un et ça lui donnerait une excuse de plus pour vouloir m’éloigner encore plus ou plus longtemps. Parce que malgré tout, je n’avais pas oublié. Bref, tranquillement, je pus passer au gâteau, merci Hayden. Sans lui, j’en serais encore à me dépêtrer avec les questions de maman. L’attaque interrogatoire en règle, c’était pas prévu au programme à la base.
Je savais que le fait que je veuille faire des photos de cette vieille tradition débile la ferait presque se moquer de moi mais je m’en foutais. Je voulais un souvenir, j’avais bien le droit. D’autant que... et ben je ne savais pas pour combien de temps ma mère voulait m’envoyer à perpét-les-bains. J’essayais juste de ne pas trop y penser. Je souris quand j’eus ma photo et reposais l’appareil. Une seule me suffisait alors je hochais la tête pour les laisser manger ou plutôt, se jeter sur le gâteau, avec une certaine appréhension. Et s’il était dégueulasse ? Mais non, ça avait l’air bon, alors je les laissais manger, j’en aurai de toute façon assez avec ma part. Je ne relevais même pas la critique surpositive sur mon gâteau. J’étais vraiment nul et c’était vraiment miraculeux.
J’étais en train de manger un morceau quand Hayden parla d’un truc, un truc qui me laissait con, d’un coup. Je relevais les yeux, la bouche heureusement fermée et ma bouchée avalée, presque de travers. Je toussais un peu. Je savais que ça n’étais pas une blague, c’était pas son genre et maman ne l’aurait pas laisser plaisanter là-dessus. Il n’avait jamais remplacé mon père mais il était un autre père. Je cherchais un truc intelligent à répondre si ce n’est un oui avant de totalement percuter. Je ne pus pas m’empêcher de poser cette question débile. « C’est pas une blague hein ? Ce serait franchement pas drôle. Tu veux m’adopter ? Alors que j’ai merdé le mois dernier ? » Oui, en fait, la question méritait d’être posée malgré mon oui. Le sujet arrivait un peu comme un cheveux dans la soupe mais... et s’il ne voulait pas d’un boulet, un boulet qui n’était même pas sa fille, finalement.
Mon cerveau était encore en train de s’emballer et ce sentiment d’insécurité avec. Si un jour je les gênais dans leur vie, est-ce qu’ils m’éloigneraient pour de bon ? Je tentais de ne rien montrer de plus que ce que la question avait suscité en moi.
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Sujet: Re: Les loups & l'agneau [Livre II - Terminé] Dim 20 Juil - 21:38
Hayden&Savannah&Isadora Le 01 décembre 2017
je regardais non sans sourire le loup et l’humaine. Ce premier venait d’annoncer à la seconde que nous avions parlé du fait que nous voulions qu’il l’adopte. Ce sujet, nous l’avions abordé tous les deux, en long, en large et en travers. J’étais restée sur mes positions : je voulais qu’Hayden devienne officiellement le tuteur légal de ma fille. Il l’aimait comme si elle était de lui, et il était véritablement un père avec elle. Il n’avait pas volonté de remplacer Clayton. Non, il était un autre père, celui qui était à présent pour elle. Pour autant, si nous le voulions tous les deux, Savannah avait son mot à dire. Même si je me doutais bien qu’elle en serait enchantée, nous avions convenue de lui en parler dès notre retour. Et puis, je sentais qu’Hayden avait besoin d’entendre l’adolescente donner son aval, et de voir son enthousiasme. Il était certes un loup, et un homme, et un ulfric, il n’en restait pas moins un être qui avait besoin de temps en temps d’être rassuré. Nous étions tous semblables de ce côté-là, peu importe notre espèce. Pour sur, je ne m’attendais pas à ce que Savannah nous réponde ça. Je fis une légère grimace et leva un instant les yeux au ciel. Bécasse. Voilà ce que tu es ma puce. Être parents, ce n’est pas juste accepter les bons côtés de nos gosses. C’est les accepter comme ils le sont, aussi stupides peuvent-ils être de temps en temps. Crois-tu vraiment qu’on t’aimera moins parce que tu commets des erreurs ? J’espère vraiment que ce n’est pas cette image de nous que tu as. . Finis-je par ajouter. Je déposais un léger baiser sur la joue de mon mari, puis me leva pour rejoindre ma fille et la serrer dans mes bras. Bécasse oui vraiment voilà ce que tu es ma chérie. Alors…, tu en dis quoi du coup. Tu es partante ou tu préfères que l’on continue comme actuellement. On ne t’oblige à rien et on ne t’aimera pas moins si tu refuses. La décision te revient ma chérie. Et si tu as besoin de temps pour répondre, et bien prend le. Nous serons toujours là de toute façon. Ni Hayden ni moi ne comptons aller quelque part. Le téléphone sonna à l’instant même où je finissais ma phrase. Je lachais ma fille pour lui faire un peu d’air, et prendre l’appel. Je poussais un soupir en entendant la voix d’un des loups, demandant si Hayden était revenu. Je lui demandais de patienter puis appela mon époux Hay ? C’est pour toi. WH lui dis-je en lui apportant le téléphone. J’entrainais mon humaine dans une autre pièce, regagnant le salon, pour récupérer ma robe de mariée. Je la regardais un instant puis lui dis On s’est dit qu’on devrait peut-être te la garder. Au cas où tu voudrais un jour la porter et… . Je m’arrêtais en tournant la tête vers mon époux qui venait de revenir dans la pièce. On s’échangea un regard et je compris le message. On doit déjà repartir ma puce, mais nous serons rentrés ce soir d’accord ? Laisse nos affaires, on rangera en rentrant. Nous récupèrerons les crapules au passage. Je la serrais une nouvelle fois dans mes bras, l’embrassa sur le front, puis la laissa avec Hayden. Le temps qu’il arrive, j’avais déjà démarré sa voiture. Bien entendu on se battit quelques secondes pour déterminer qui allait prendre le volant, et pour une fois, je gagnais. En même temps, il avait quasiment conduit tout le trajet du retour alors mes arguments étaient plus forts que les siens. En quittant ma maison, et en prenant les routes à ces côtés, je me sentais tout aussi légère qu’à notre arrivée. J’étais vraiment heureuse et rien ne pouvait entamer ma bonne humeur, pas mêmes les bouchons et les klaxons incessants des humains.
Journal Intime Spécialisation: Points de vie: 19/24 Coups du Destin: voir profil Persé
Isadora J. Valentyne
N’oublies jamais ce que tu es, car le monde ne l’oubliera pas. Puise là ta force.
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Sujet: Re: Les loups & l'agneau [Livre II - Terminé] Lun 21 Juil - 23:05
Et voilà, la bombe avait été lancée. Je me sentais emprunt d'une certaine stature désormais, comme si je me retrouvais gonflé à bloc, plus adulte, plus mature, plus impliqué dans la réalisation de ma propre vie. Demander à quelqu'un à devenir son père, sa figure paternelle officielle et donc son tuteur légal et plus encore n'était clairement pas quelque chose d'anodin. Il fallait s'en rendre compte, tout de même. Les choses n'étaient pas aussi faciles qu'il pouvait le sembler. Ce n'était pas parce que je partageais l'existence d'Isadora depuis un moment que je devais forcément être le père de Savannah ; celle ci avait vécu toute sa vie avec le sien et cela marquait forcément. Somme toute, la relation que nous entretenions aujourd'hui ne devait rien avoir de semblable avec ce qu'elle avait déjà connu par ailleurs. Nous entamions un nouveau chapitre de nos existences, si c'était ce qu'elle voulait vraiment. Jamais je ne pourrais avoir le cœur, ou le manque de cœur, de la forcer de quelque manière que ce soit. Quoiqu'il en soit, si je me sentais paradoxalement plus fort mais aussi plus tendu, l'idée fit l'effet d'une bombe chez Savannah comme je l'avais imaginé. Elle manqua de s'étouffer avec son morceau de gateau. Je souris, avant de rire tout à fait. Sa mère la reprit presque aussitôt, pas tout à fait gentiment mais pas durement non plus. Il fallait bien que la petite comprenne... Isadora vint m'embrasser avant d'aller enlacer sa fille. J'allais ajouter quelque chose aux explications mais le téléphone sonna. Je sautais sur l'occasion alors qu'Isadora partait répondre.
| Tu sais, Sav', c'est juste pour... Te protéger, tu vois ? Il faut dire les choses comme elles sont ; je ne pourrais jamais te mentir. J'aime ta mère plus que tout, et toi et les jumeaux êtes comme mes enfants. Mais tu n'as plus de père, et j'en suis le premier désolé. Je sais ce que ça fait de ne pas en avoir un. Je sais aussi que tu es déjà grande, et que tu es mature pour ton âge. Tu n'en as peut être pas besoin. Mais je pense à toi d'abord. Et à l'avenir. S'il devait arriver quoi que ce soit... Je me dis que ce serait mieux, qu'on soit tous réunis et que je sois officiellement là pour vous protéger. |
Isadora revient, et me passe Wolfheaven. Je fronce les sourcils alors que les femmes évacuent la pièce. Encore des problèmes... Je reste de longues minutes au téléphone, alors que finalement je raccroche lorsqu'Isadora revient me chercher. J'embrasse Savannah sur le front, lui demande d'y réfléchir sérieusement avant de me donner une réponse, et je m'en vais avec ma femme, espiègle comme d'habitude. Mais serein, vis à vis de l'avenir. Nous faisons ce qu'il faut, ni plus, ni moins, et cela ne peut que bien aller.
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Sujet: Re: Les loups & l'agneau [Livre II - Terminé] Mar 22 Juil - 22:26
Je m’attendais à presque tout mais... pas du tout à ce qu’on me parle d’adoption. Pas que ça sorte de la bouche d’Hayden en tout cas. J’aurais plutôt vu maman tâter le terrain avant, m’en parler et ainsi de suite mais ça sortait de nul part et du coup, ça me semblait incongru. Fallait me comprendre aussi. J’avais eu l’impression d’être la pire fille du monde ces derniers temps. « Nan mais... c’est pas ça, c’est juste. Je m’y attendais pas quoi ! Je sais que ça change rien que je gaffe. » Bon, ça, c’était pas tout à fait vrai mais ils étaient pas obligé de le savoir, fallait quand même pas pousser. Alors pendant que le téléphone sonnait et que maman décrochait, je réfléchissais. Pas beaucoup. Bien sûr que je voulais. Hayden m’expliquait pourquoi il voulait faire tout ça. J’aurais pu mal le prendre ou mal interprété mais il avait parfois du mal à parler clairement de ce qu’il ressentait. Y avait qu’à voir le temps qu’il avait fallu pour que maman et lui en arrivent là, au mariage.
Je soupirais en comprenant que le moment retrouvaille était fini. Alors je promis à Hayden de réfléchir même si je savais parfaitement quoi répondre. Je leur dis à plus tard à tous les deux en les regardant partir dans la voiture. Maman avait gagné les clés cette fois. Je fermais tout, ou plutôt je vérifiais, comme d’hab, avant de monter dans ma chambre et d’aller en parler à une copine. J’avais besoin d’en parler, c’était normal, j’étais aux anges, je trouvais ça génial. Tout ça avant de me souvenir que le gâteau était resté sur la table. Je redescendais pour le mettre à l’abri. Il serait de toute façon dévoré très vite.
À repensé à tout ce qui était arrivé, j’étais en train de me dire que les choses s’arrangeaient vraiment cette fois, qu’on allait enfin avoir la paix. Il restait bien les jumeaux qui continuaient à faire ce qu’ils faisaient depuis un moment mais au final, ça leur passerait non ? Je pris une part de gâteau en m’affalant sur le canapé pour regarder un de mes sempiternels films d’horreur bourré de trucs totalement faux qui agaçaient Hayden. C’était de bonne guerre, je savais au moins que pas mal de trucs étaient faux. Suffisait de le regarder grimacer pour savoir ce qui était totalement bidon à propos d’eux... Je souris bêtement comme une conne. Ça avait été une super journée.
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Sujet: Re: Les loups & l'agneau [Livre II - Terminé]