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–› I wish that I could wake up with amnesia ‹– [Livre II - Terminé]
MessageSujet: –› I wish that I could wake up with amnesia ‹– [Livre II - Terminé]   –› I wish that I could wake up with amnesia ‹– [Livre II - Terminé] EmptyVen 4 Juil - 17:37



–› I wish that I could wake up with amnesia ‹–


« Écoutes Jay c’est simple tu n’ouvres à personne et si on te pose un peu trop de questions tu pars loin. »

Et voilà il essayait de m’expliquer qu’il savait se défendre, merci j’étais au courant mon grand qui as-tu ranimé dernièrement parce que t’avais arrêté son cœur ? Il disait que je l’étouffais avec mon naturel méfiant, que je devrais consulter et le laisser vivre sa vie.

« Ben tu sais quoi débrouilles-toi et si tu te retrouves dans la merde, compte plus sur moi. »

Je raccrochais au nez de mon propre fils et j’étais encore plus furieuse que j’étais inquiète quelques instants auparavant. Si je faisais tout ça c’était pour une bonne raison, non ? Je n’étais pas une hystérique du contrôle. Tout ce que je voulais c’était éviter que son taré de géniteur ne trouve notre adresse par le plus grand des miracles et finisse par se pointer chez moi et découvre Jay. Depuis que je l’avais recroisé je m’étais rendue compte avec horreur que Jay lui ressemblait bien plus que ce que j’aurais voulu. Entre nous il ne lui faudrait pas longtemps pour comprendre qui il était. Donc ça faisait quelques jours que je vivais avec cette hantise dès que je partais de la maison. Et franchement être au boulot en ayant tout ça en tête c’était un vrai désastre. La semaine dernière j’avais oublié d’envoyer plusieurs mémos, je mettais du temps à me concentrer donc je prenais du retard, j’avais réussi à casser l’imprimante, je mettais cassé deux ongles… La liste était longue et cette semaine semblait partie pour être dans le même état d’esprit pourtant on était que mardi.

Je me laissais tomber sur ma chaise derrière mon petit bureau. Je ne pouvais pas continuer comme ça. Le cardiologue que j’avais consulté après mon accident m’avais dit d’éviter le stress. Mais franchement cet abruti ne devait pas savoir ce que c’était que d’élever un ado en pleine crise de puberté qui avait des supers pouvoirs. Mais je devais être forte, zen, la force tranquille. Jay finirait par comprendre et l’autre imbécile de violeur ne trouverait jamais ma trace, c’était impossible. J’essayais de m’en convaincre pour pouvoir me remettre au boulot. Après quelques secondes sans le moindre résultat – oui la patience n’est pas mon plus grand point fort en ce qui me concerne et surtout quand je suis dans ce genre de situation – je pris la direction de la petite salle d’eau histoire de me passer un peu d’eau sur le visage. Une petite retouche maquillage plus tard et une vérification vestimentaire (les collants n’avaient pas filés et je n’avais pas de tâches sur mon tailleur) je retournais dans le bureau avec en tête de faire mon boulot et comme il faut. Je mis en route la machine à café pour remplir deux tasses, je sais ce n’est pas bon pour mon cœur mais là j’en avais strictement rien à faire j’étais sur les nerfs il fallait que je trouve quelque chose à accuser pour l’état dans lequel je me mettais et la caféine était le coupable idéal. Je pris les notes que je devais donner à Damon pour les poser directement sur son bureau, cet après-midi il n’avait aucun rendez-vous client de prévu, sauf si une de ses clientes mystères était programmée et qu’il ne m’avait rien dit. En tout cas pour le moment il était seul donc je n’avais pas peur de l’interrompre dans une position compromettante. Je l’aimais bien mais pour rien au monde je ne voulais le voir la tête entre les cuisses d’une nana allongée sur son bureau.

Café dans une main, dossiers dans l’autre j’ouvris la porte de son bureau après y avoir frappé en douceur.

« Je me suis dis qu’un café vous aiderez à y voir plus clair, je vous ai imprimé les différents documents pour l’affaire Anderson. »

J’essayais d’avoir l’air enjoué comme d’habitude mais même à mes propres oreilles ça sonnait faux et j’étais surtout concentré sur cet échec que ce que je faisais de mes deux mains. Grave erreur, ces derniers jours j’étais une vraie catastrophe ambulante. Je ne sais pas comment mais le café commença à se répandre sur les documents que je venais de poser et le reste du bureau.

« Quelle conne, je suis désolée Maitre Black. »

C’était quoi cette petite voix fluette ? Je m’étais dépêchée d’attraper un truc pour éponger et limiter les dégâts quand je commençais à comprendre que je perdais totalement les pédales. Ma vision se brouillait, signe que les larmes arrivaient. Mais pourquoi ? Je venais juste de renverser un p*tain de café, je n’avais pas tué son hamster par mégarde. Enfin bon toujours est-il que j’étais en train de renifler pour refouler tout ça tout en essayant de limiter les dégâts du mieux que je pouvais. Je fis un petit aller retour jusqu’à mon bureau pour récupérer un torchon et continuer d’éponger en me disant que d’une j’avais plus qu’à tout réimprimer et de deux il avait potentiellement perdu le reste de ses documents avant que moi – Miss catastrophe – ne se pointe pour tout détruire.

« Je vais refaire le dossier Anderson. Le reste des documents… »

Je le regardais en sentant qu’il fallait que je file me réfugier derrière mon bureau avant de vraiment pleurer comme une madeleine face à mon incompétence flagrante de ces derniers jours mais avant ça je devais avoir une idée des choses que je devais rattraper.

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MessageSujet: Re: –› I wish that I could wake up with amnesia ‹– [Livre II - Terminé]   –› I wish that I could wake up with amnesia ‹– [Livre II - Terminé] EmptyLun 7 Juil - 0:42

I wish that I could wake up with amnesia

 



Je cessais de lire ce que j’avais sous les yeux pour écouter ce qui se disait à côté… Je n’étais pas du genre à espionner, enfin pas du genre à le faire quand j’avais autant de boulot mais j’aimais être entouré de professionnels. Et pour le coup j’étais certain à deux-cents pour cents que la personne étant au téléphone avec mon assistante n’était autre que son fils ! Je m’abstenais de souffler juste pour écouter. Je voulais savoir si Halley discutait bien avec son gamin ! J’arriverais peut-être à avoir une conversation avec mon assistante au sujet de sa progéniture. Je ne savais pas pourquoi mais j’avais des doutes au sujet de ce dernier… J’étais persuadé qu’il était l’un des nôtres ! A plusieurs reprises quand il était venu il s’était produit des phénomènes étranges avec l’électricité. Je ne l’avais pas vu agir et la puissance chaotique dégagée aurait pu venir de sa mère ou même du voisin du dessus mais j’étais quasiment sûr que Jay était le semi-démon.
Je fronçais les sourcils en entendant les paroles prononcées par mon assistante. Visiblement elle craignait que son fils ne parle aux gens ou peut-être à une personne en particulier ! Mais qui ? Bonne question. Et puis je n’avais que la moitié de la conversation alors pour suivre ce n’était pas gagné. Et je n’eus pas le temps de trouver une solution pour entendre tout ce qui se disait puisque la jeune femme mettait fin à la discussion et à sa façon de faire elle lui avait raccroché au nez.

Je me replongeais dans ce que je faisais lorsque ma secrétaire se leva pour faire je ne savais quoi ! Je faisais mine d’être accaparé par mes précédentes occupations même si j’étais attentif à ses moindres faits et gestes de la brune. Je regardais mes notes sans les voir et réfléchissais à un moyen d’amener Halley à me parler de son fils. J’aurais pu lui reprocher de passer des appels personnels sur son lieu de travail mais cela la braquerait sûrement et ce n’était pas mon but. Je n’eus pas le temps d’y penser plus longtemps puisque Halley arrivait avec un café ! J’oubliais donc l’idée des reproches puisqu’elle m’avait également amené les documents de l’un des dossiers en cours.
J’allais la remercier mais je n’en eus pas le temps puisque le café se renversa sur mes notes…
« Et merde ! » J’avais prononcé ça spontanément, sans remarqué la réaction de mon employée. Je ne constatais cet état de fait qu’en entendant la voix de la brune et en levant le regard vers elle tandis qu’elle épongeait les dégâts de sa maladresse et s’excusait. Je me rattrapais dans mes paroles.


- Mes paroles n’étaient pas contre vous et il n’y a rien de dramatique *si on oublie que je vais devoir réécrire toutes mes notes !*


Je l’écoutais me dire aux bords des larmes qu’elle allait refaire le dossier qu’elle m’avait amené avant de s’interrompre. Je ne comptais pas la laisser filer et c’est pourquoi je faisais le tour de mon bureau. Doucement, je posais mes mains sur ses épaules et la faisais s’asseoir sur la chaise qui accueillait mes clients.


- Le dossier Anderson et les autres documents attendront, dis-je simplement en lui prenant le torchon des mains. Je vais vous faire un café ! J’ai l’impression que vous avez besoin d’une pause là…


Je n’attendais pas sa réponse et allais faire couler deux cafés… Nous avions tous deux besoin d’une pause et j’avais envie de savoir ce qui lui arrivait. Je n’étais pas dupe et depuis quelques temps elle multipliait les bourdes. Pourquoi ? Qu’est-ce qui avait changé ? Etait-ce en rapport avec son fils ? Je retournais dans mon bureau avec deux cafés et en posait un devant la brune. Je ne m’installais pas derrière mon bureau mais à côté de mon assistante.


- J’ai laissé passer un peu de temps mais je ne suis pas aveugle… depuis quelques temps vous n’êtes pas vraiment là ! commençais-je par dire. Vous avez des soucis ? Vous voulez en parler ?


 
Damon Black

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MessageSujet: Re: –› I wish that I could wake up with amnesia ‹– [Livre II - Terminé]   –› I wish that I could wake up with amnesia ‹– [Livre II - Terminé] EmptyLun 7 Juil - 12:49



–› I wish that I could wake up with amnesia ‹–


Avec le recul je pense que même si mon employeur n’avait pas juré à ce moment-là j’aurais réagi de la même manière : catastrophée comme si je venais de faire un trou de la taille d’une balle de golf dans un tableau inestimable. Ce n’était surement pas grand-chose que j’avais gâché, des notes sur un dossier je pouvais le récupérer et tout lui refaire comme si rien ne s’était jamais passé. Mais une petite voix qui me poursuivais depuis quelques jours me disait qu’encore une fois j’avais fait un miracle que je n’étais bonne à rien, que si je n’étais pas capable de travailler sans être une menace ambulante comment pouvais-je espérer protéger Jay. Cette fameuse petite voix me fit un petit rappel : si je n’avais pas ouvert ma bouche, si je n’avais pas agressé mon ancien agresseur, je n’aurais peut-être pas à verrouiller mes portes à double tour ou me retourner toutes les cinq minutes pour être sûre de ne pas être suivie. Le manque de sommeil de ces derniers jours n’aidant en rien à apaiser cette paranoïa j’avais l’impression d’être sans arrêt sur les nerfs.

J’entendis vaguement Damon tenter de se corriger. Bien sûr qu’il n’y avait rien de dramatique mais comment lui expliquer que dans mon état de nerf actuel j’avais l’impression que ma vie entière dépendait de ce petit bout de papier tout imbibé de café comme si cela allait aider en quoi que se soit. Il fallait que je respire, que je répare mes erreurs mais surtout j’avais besoin de sortir de ce bureau, loin de lui et de ce qu’il pourrait penser de moi alors que j’étais déjà à deux doigts de me mettre à pleurer comme une madeleine. J’avais une excuse : refaire tout ce que je venais de détruire, la meilleure excuse pour disparaitre derrière mon bureau sans qu’il ne soupçonne quoi que se soit. Mais avant même que je fasse un pas vers la sortie je le vis contourner son bureau pour s’approcher de moi. Je sous-estimais sa capacité à comprendre les émotions, je ne le prenais pas pour un homme sans cœur, au contraire, mais je ne pensais pas qu’il faisait attention à ce que je faisais ni l’état dans lequel je me mettais. J’étais là pour lui faciliter l’existence, il n’avait normalement même pas besoin de se soucier de moi, ce n’était pas son travail. Et pourtant il décida d’intervenir, il m’incita à m’assoir. Il en avait peut-être marre de mes bourdes quotidiennes de ces derniers temps et il voulait me virer. Il manquerait plus que ça. Mais alors que je torturais le torchon entre mes mains pour m’occuper, parce que là j’avais l’impression de devenir folle, il commença par m’expliquer que les dossiers attendront. Je levais vers lui un regard désespéré pendant qu’il me retirait mon souffre douleur des mains. Un café ? Une pause ?

« Maitre Black… »

Il était déjà parti comme une fusée pour appliquer ce qu’il venait de dire. Au moins s’il y avait bien une chose que j’appréciais chez lui c’était sa manière d’agir. Lorsqu’il disait quelque chose il le faisait. J’avais deux minutes pour essayer de retrouver un semblant de dignité avant qu’il ne revienne. Avec un peu de chance il ignorerait l’air triste que je ne parvenais pas à gommer de mes traits et nous passerions à autre chose. Je tentais de faire fuir les larmes qui me brouillaient le champ de vision en battant des cils alors qu’il revenait déjà. J’aurais du casser la machiné à café ce matin ça m’aurait évité de faire des conneries et en prime il aurait mis plus de temps pour descendre à l’étage du dessous pour en prendre un au distributeur.

Raide comme un piquet je le regardais s’assoir à côté de moi. Il m’expliqua alors qu’il avait bien vu que quelque chose n’allait pas. Laisser passer un peu de temps ? Il avait du espérer que le problème s’envole tout seul sans avoir à intervenir. Des soucis ? J’en ai une tonne mais je ne pouvais pas lui dire de but en blanc : j’étais déjà pas destinée à avenir brillant mais quand un fils du diable m’a violée et fécondée au passage c’est devenu encore pire qu’avant ! En parler ? Je devrais le faire, je passais sous silence tellement de choses mais en même temps si je commençais à le faire il fallait que je fasse attention à ne pas trop en révéler parce qu’il devait sans doute rien avoir à faire de ma vie et qu’en plus si je lui disais par mégarde des choses au sujet de la véritable nature de mon fils je pouvais aussi bien prendre un billet pour quelque part sur cette planète loin d’ici. Mais en même temps si je continuais à me taire j’allais devenir folle à lier.

« La semaine dernière j’ai croisé la route de quelqu’un que je n’avais pas vu depuis très longtemps. Presque quinze ans maintenant. »

Je refermais mes mains autour de la tasse de café chaude, j’inspirais profondément pour essayer de garder une voix un tant soi peu calme et ne pas passer pour une hystérique. Surtout que si je perdais le contrôle j’allais me mettre à pleurer et je ne voulais pas franchement lui offrir ce spectacle parce que jusqu’à présent c’est que j’avais revu une vieille connaissance, la belle affaire. Après un soupire je me tournais vers lui.

« J’ai revu le père de Jay. »

Je me mordais les lèvres violemment pour ne pas hurler face à cette révélation, moi-même je n’arrivais pas à m’en remettre.

« Il est dangereux et a menacé de nous, enfin de me retrouver pour… »

Ma voix se perdit alors que je me souvenais exactement de ses mots : remettre le couvert et me faire taire une bonne fois pour toute. Et ça s’était avant même que je lui donne un coup de taser. Je me sentais étrangement vide tout d’un coup, comme une c#nne je lui avais donné une bonne raison de refaire irruption dans ma vie. Je me sentais nulle et je n’avais jamais parlé de ce qui m’étais arrivée à qui que ce soit, pourquoi je commencerai maintenant et surtout avec mon patron ? Il me parlerait sans doute de porter plainte, intenter des actions en justice pour le tenir loin de moi… Que des choses qui ne servaient à rien lorsqu’on parlait d’un Semi démon.

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MessageSujet: Re: –› I wish that I could wake up with amnesia ‹– [Livre II - Terminé]   –› I wish that I could wake up with amnesia ‹– [Livre II - Terminé] EmptyMer 9 Juil - 15:30

I wish that I could wake up with amnesia

 



Je n'étais pas du genre à me soucier des autres puisque seul ma personne comptait ! Enfin, à présent il y avait aussi Pandore ainsi que les autres semi-démons qui avaient de l'importance puisque leur présence était un avantage pour moi. Après, concernant la nécromancienne, il n'y avait pas l'augmentation de mon don en sa présence qui me faisait l'apprécier mais c'était une toute autre histoire. Donc, comme je le disais, je me fichais royalement de l'état mental et physique des personnes qui pouvaient m'entourer si elles ne m'étaient d'aucune utilité. Et Halley j'en avais besoin ! Parce que cette nana faisait du très bon boulot et allégeait sérieusement ma propre charge de travail... Enfin, en temps normal. Parce que je devais reconnaître que depuis quelques temps déjà j'avais l'impression de me traîner un boulet ce qui n'était pas pour me plaire. Et comme je n'avais aucune compassion j'avais décidé d'attendre que le problème se règle de lui-même plutôt que d'avoir à écouter les complaintes de mon employée. Mais rien ne s'était arrangé et aujourd'hui cela avait même empiré...
J'avais lu un putain de rapport de police et pris des notes pendant plus d'une heure. Rien que d'y penser ça me redonnait mal au crâne ! Et Mademoiselle avait tout bousillé en y renversant du café dessus... La plupart de mes commentaires et annotations étaient à présent illisibles. Pas étonnant que je lâche un juron ! Cependant, en voyant la réaction de ma secrétaire j'avais fait l'effort sur-démoniaque de m'excuser... Après tout elle n'était qu'une humaine et cette espèce aussi faiblarde que pathétique se vexait vite ! J'allais donc devoir l'écouter me parler de ses petits soucis et je ne le faisais que pour deux raison : arranger son état pour qu'elle recommence à bosser comme il fallait et aussi parce que cela était sûrement en rapport avec son fils, du moins je l'espérais. J'avais donc pris les choses en mains en la faisant s'asseoir et en allant refaire couler deux cafés. J'ignorais royalement sa petite interpellation car il était déjà assez difficile d'être au petit soin pour la personne qui était censée me faciliter la vie au boulot.

J'étais donc revenu auprès de mon assistante et assis près d'elle en prenant sur moi pour faire comme si tout cela n'était pas une corvée. Je lui expliquais en quelques mots que j'avais remarqué que quelque chose clochait depuis un certain temps et j'avouais que je pensais que le problème serait résolu sans que je n'intervienne. *Me voilà en train de jouer au psy... Super !* La brune ne me répondit pas de suite... comme si elle réfléchissait à ce qu'elle devait faire, ce qu'elle devait dire ! Les secondes me parurent durée une éternité alors que la patience n'était pas du tout mon fort. Puis elle commença enfin à parler et je fus on ne peut plus déçu... Elle faisait tout ce foin parce qu'elle avait revu une personne qu'elle n'avait pas croisé depuis quinze ans ?! Et alors ?



- Ok, je vois... Je suppose que si cela vous perturbe autant c'est qu'il s'agit d'une personne avec qui vous n'êtes pas forcément en bons termes.


Qu'est-ce que je pouvais répondre d'autre avec le peu d'informations qu'elle me donnait ? Je n'étais pas devin et ce n'était pas en quelques minutes que j'avais devenir un altruiste consolant les âmes en perdition. Rien que d'y penser ça me donnait envie de gerber. Cependant, et heureusement pour moi ainsi que ma santé mentale, Halley reprit la parole de façon a attiré toute mon attention. La personne qu'elle avait recroisé n'était pas n'importe qui puisqu'il s'agissait du père de son fils... Donc un éventuel semi-démon aux vues des doutes que j'avais à l'égard de la véritable nature de Jay. « Je vois » C'est tout ce que je trouvais à dire puisqu'elle ne m'avait jamais parler de ses rapports avec ce monsieur. Je savais parfaitement qu'elle devait le haïr et ne plus l'avoir jamais revu mais en théorie j'étais censé l'ignorer.
Très vite, Halley continua en m'expliquant que le père de son fils était dangereux et qu'il les avait menacé ! Je fronçais les sourcils. Un semi-démon essaierait de récupérer l'enfant non ? A vrai dire je n'en savais rien mais je comptais bien en apprendre plus sur cette rencontre !



- Il a menacé son propre enfant ? dis-je réellement surpris. Après je suppose qu'il doit être le genre d'individu contre qui une interdiction d'approcher de la part d'un juge ne fait ni chaud ni froid... *Un semi-démon quoi !* Je marquais une pause. Je peux faire quelque chose pour vous aider ? Je peux mener une enquête pour voir s'il a un casier qui permettrait de l'envoyer au frais un moment ! Quel est son nom ? demandais-je en jetant un coup d'œil à l'ordinateur.

 
Damon Black

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MessageSujet: Re: –› I wish that I could wake up with amnesia ‹– [Livre II - Terminé]   –› I wish that I could wake up with amnesia ‹– [Livre II - Terminé] EmptyMer 9 Juil - 23:50



–› I wish that I could wake up with amnesia ‹–


Maitre Black était tout d’un coup très attentionné. Je m’en voulais qu’il se retrouve dans l’obligation de devoir prendre les choses en main. C’était mon boulot de l’aider pas le contraire. Je devais me reprendre et oublier tout ça pour m’y remettre et cette fois comme il le fallait. Mais alors qu’il me ramenait un café je me sentais vide comme si on m’avait dégonflée. Je devais peut-être essayer d’en parler, ne serait-ce que pour me soulager parce que tout ça commençait à me ronger. Mais je ne pouvais pas lui dire tout et n’importe quoi. Je pris le temps de choisir mes mots, c’était un avocat il avait l’habitude qu’on lui raconte des histoires et il savait très bien relever les incohérences ainsi que les non-dits. Je commençais donc par une explication bidon, la rencontre de quelqu’un que je n’avais pas vu depuis de longues années.

Je lui lançais un regard noir alors qu’il reprenait ce que je lui racontais avec ses déductions personnelles pour être sûr de tout bien suivre. Il était sérieux-là ? Bien sûr que c’était quelqu’un avec qui je n’étais pas en bon terme. Si je croisais ma meilleure du lycée je ne serais pas en mode miss catastrophe ! Il était payé pour déduire des choses aussi ridicules ?

« Encore heureux que vous soyez avocat et pas mentaliste sinon vous seriez sur la paille. » lâchais-je d’un ton sarcastique avant de me reprendre aussitôt. « Désolée, je ne voulais pas les choses comme ça. Oui c’est pas mon meilleur ami que j’ai croisé »

Je songeais vaguement que j’avais peut-être dépassé les bornes avec ma petite remarque. Je le paierai sans doute plus tard mais qu’importe c’était déjà sorti et je ne pouvais pas revenir en arrière. Je ne contrôlais pas le temps ! Je finis par lui préciser qui était cette personne : le père de Jay. Loin de s’émouvoir de cette nouvelle il ne répondit quasiment rien. En fait je faisais le point sur ce qui risquait de m’arriver. Le schéma je l’avais fait des millions de fois depuis notre dernière rencontre et la conclusion était qu’à moins de faire du porte à porte dans l’Ecosse toute entière il n’avait pas la moindre chance de nous trouver. Et chose importante, il n’était même pas au courant qu’il avait une progéniture.

C’était peut-être la seule bonne chose de cette histoire. Si j’étais sûre que ma cousine Cassandre s’occuperait de Jay malgré ses particularités je lui aurais demandé de le garder avec elle loin de lui. Mes propres frères avaient proposé de le vendre à la PES alors je ne pouvais pas prendre ce risque, même si j’aimais ma cousine. Je fis part de la dangerosité de l’individu à Damon, il pourrait m’aider dans une certaine mesure. Je me torturais les doigts en évitant son regard. Non, il n’avait pas vraiment menacé son propre fils, il ne connaissait pas son existence. En revanche il marquait un point qu’un juge pouvait danser nu sous le clair de lune pour essayer de l’empêcher de m’approcher je n’étais pas sûre que quoi que ce soit puisse l’empêcher de me faire du mal. Je hochais donc la tête avec un soupire qui voulait dire : « laisse tomber gros, il n’abandonnera pas juste parce qu’un bout de papier le lui interdit. » (ok je l’aurais pas dit dans ces termes, c’est mon patron quand même).

Je me redressais en essayant de faire bonne figure, encore un petit effort. Mais il mit le doigt sur une chose qui avait toute son importance : je n’avais strictement aucune idée de son nom. La bouche entrouverte j’essayais de tourner ça de manière à ne pas passer pour une salope ou une victime.

« En fait c’est là le problème. Je ne connais pas son nom. Je pense qu’il doit avoir un casier mais c’est que des suppositions quant à son attitude et son look. Cheveux gominés, tatouages, blouson en cuir et une sacrée grande gueule. Et pour Jay il n’est pas au courant. Je l’ai vu deux fois dans ma vie, la première fois il… »

Et ben non, ça ne sortirait pas ! J’avais les mots en tête, ils essayaient de sortir mais se noyaient dans ma gorge. Les larmes menaçaient de remonter jusqu’à mes yeux mais je résistais. Je ne devais pas repenser à cette fois-là, je devais penser à Jay et ce que tout ça impliquerait. Il pouvait le supprimer au passage ou simplement se contenter de moi et ferait un orphelin ou il le prendrait avec lui et le modèlerait à sa manière. L’idée même que ce petit garçon puisse ressembler à son père au-delà de l’apparence physique me terrifiait. Les larmes m’étaient montées aux yeux mais j’avais la décence d’étouffer mes sanglots. Les larmes se contentaient de rester coincées sur mes cils, formant de gros pâtés sous mes yeux avec le mascara que je venais de remettre.

« Je ne suis pas ce que vous croyez. Je ne voulais pas mais… »

J’évitais définitivement son regard et mes mains s’étaient refermées sur ma tasse de café pour éviter de trembler comme des feuilles. J’étais en train de passer pour une gamine, une idiote ou un boulet. Depuis plus d’une semaine j’étais bien plus qu’un boulet. Mon regard se posa avec un haut le cœur au dossier que j’avais complètement mis en l’air. J’avais beau avoir une vision de 10/10 certains trucs seraient impossible à récupérer. Comme si nous n’avions pas assez de travail en ce moment.

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MessageSujet: Re: –› I wish that I could wake up with amnesia ‹– [Livre II - Terminé]   –› I wish that I could wake up with amnesia ‹– [Livre II - Terminé] EmptyVen 11 Juil - 0:08

I wish that I could wake up with amnesia

 



Je ne prétendais pas que je n’étais jamais attentionné avec personne. Au contraire, il m’arrivait de l’être mais uniquement si j’avais quelque chose à y gagner ! Je pouvais par exemple préparer un petit-déjeuner à une bombe avec qui j’avais couché si cela me permettait de réitéré l’expérience. Il m’arrivait également de filer un coup de main à tel ou tel flic pour ensuite obtenir des rapports plus facilement. Bref, j’arrivais à me montrer altruiste quand il y avait une contrepartie. Alors consoler une nana si déprimée qu’elle faisait un boulot de merde ce n’était pas pour me plaire ! Heureusement pour moi j’avais trouvé quelques motivations à ce sacrifice… Que Halley recommence à bosser mieux et que je tente d’en apprendre plus sur son fils.

Je faisais donc des efforts et essayais de placer quelques mots pour prouver à ma secrétaire que je suivais mais je devais reconnaître que je ne savais pas trop quoi dire. Enfin, au moins je faisais un effort et pas des moindres en plus ! Voilà pourquoi je faillis rester bouche bée en entendant la réplique cinglante de la brune… *Non mais elle se prend pour qui sérieux ? C’est bien utile de vouloir tenter d’aider tiens !* Je gardais ça pour moi et fus même légèrement amusé dans un sens. Moi qui pensais que cette nana n’avait aucune répartie, je m’étais trompé ! Enfin, elle fit de nouveau preuve de faiblesse puisqu’elle s’excusa. Je fis un geste de la main signifiant que ce n’était pas grave…



- Vous avez de la répartie ma parole ! Disons que je me suis mal exprimé… Je me doutais que ce ne devait pas être votre meilleur ami. Si ça avait été une personne qui vous avait déçu vous seriez déprimée et permettez-moi de vous dire que vous donnez aussi l’impression d’être paniquée par moment. Je ne pense pas qu’un café sur un dossier puisse faire cet effet alors j’en déduis que la personne que vous avez croisé doit vous avoir fait une sacrée crasse !


D’accord je n’avais pas dit tout ça la première fois parce que je pensais que mes propos seraient clairs. Mais il était vrai qu’en y réfléchissant bien le résultat ne l’était pas ! Je me contentais de boire une gorgée de mon café noir et sans sucre tout en observant mon assistante alors qu’elle semblait de nouveau se perdre dans ses pensées. A croire que c’était une habitude chez elle ces derniers temps. Je ne disais donc rien et patientais… Si elle cherchait ses mots ou la façon de me dire quelque chose je ne voulais pas la brusquer. Et en plus de ça j’étais certain que j’approchais du but. Mais comme on dit il ne faut pas vendre la peau de l’ours avant de l’avoir tué et c’est pourquoi je me montrais des plus attentifs lorsque la brune reprit la parole.
J’allais peut-être obtenir un nom… Mais non ! Elle ignorait comment s’appelait le père de son fils… Si extérieurement je n’offrais qu’un simple hochement de tête pensif à l’intérieurement je me réjouissais. J’avais donc vu juste. Le père n’était en fait qu’un géniteur qui avait été avant ça un violeur… Et si j’avais seulement des doutes, de gros doutes, son interruption me prouva que j’étais dans le vrai. Sans m’en rendre compte, j’avais pris des notes de la description que Halley avait faite du gars.



- La description typique du bad boy, déclarais-je. Le genre de gars qu’il vaut mieux garder loin d’un enfant, et de n’importe quelle femme, ajoutais-je pour lui signaler que j’avais compris ce qu’elle avait tu. Si le moindre détail vous revient concernant son apparence dites-le moi !


Lorsqu’elle reprit la parole ce fut pour me dire qu’elle n’était pas ce que je croyais ! Mais comment la voyais-je exactement ? Je l’ignorais moi-même mais maintenant que je savais que j’avais vu juste je ressentais une pointe de respect. Son fils était un semi-démon et elle faisait tout pour le protéger. Elle aurait pu le dénoncer, l’abandonner mais non ! Elle se battait pour lui…


- Ce que je crois ? Vous l’ignorez puisque je ne vous l’ai jamais dit, déclarais-je simplement. Je pense que vous êtes une battante qui se donne à fond pour offrir à son enfant une vie décente. Et ça, ça mérite le respect ! J’espère que Jay sait la chance qu’il a, tout le monde n’a pas connu ça.


Je parlais en connaissance de cause puisque ma mère qui avait aussi dû être violé m’avait abandonné à la naissance.


 


Dernière édition par Damon Black le Ven 11 Juil - 16:38, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: –› I wish that I could wake up with amnesia ‹– [Livre II - Terminé]   –› I wish that I could wake up with amnesia ‹– [Livre II - Terminé] EmptyVen 11 Juil - 13:25



–› I wish that I could wake up with amnesia ‹–


Maintenant j’étais mal à l’aise. Je venais d’envoyer bouler mon patron en le traitant d’idiot. Je n’étais vraiment pas dans mon assiette, tout ça à cause de cet abruti fini. Non si j’étais dans cet état je ne devais m’en prendre qu’à moi si je ne lui avais rien dit et était partie il m’aurait foutu la paix au lieu de ça je l’avais provoqué jusqu’au point où il voudrait me voir morte. Je fus soulagée de voir qu’il me faisait signe que ce n’était rien. Par contre ce qu’il me disait me vexa. Ma répartie ? Ce n’est pas parce que je ne disais jamais un mot plus haut que l’autre en sa présence, que je prenais soin de mon langage avec les clients que je n’avais pas de répartie. J’écoutais sagement son explication, bien sûr que ça semblait clair mais sa simple constatation m’avais exaspérée.

« Vous seriez surpris de savoir ce qui peut sortir de ma bouche. Ce n’est pas parce que je suis votre assistante docile et aimable que je suis de cette nature-là. »

Ben oui quand même, j’avais grandis dans les quartiers pourris de l’Amérique, j’avais du jouer des coudes pour mettre mes frères et moi à l’abri des menaces habituelles dans ce genre de quartier. Et Damon n’avait jamais eu l’occasion de me voir vraiment énervée, même l’autre abruti ne m’avait pas vu à 100%. S’il y avait bien une chose qui était sûre c’est que je n’avais pas dis mon dernier mot et il était peut-être temps de se reprendre en main pour aller de l’avant. Il ne me trouverait pas, il m’oublierait peut-être même.

Je voyais ma conscience en tenue de pompomgirl m’encourager alors que je reprenais doucement confiance en moi. Je finis par décrire physiquement le géniteur de Jay. Je haussais un sourcil quand il finit par conclure que c’était vraiment la description du bad boy classique. Je sentis mes joues s’enflammer en songeant qu’à l’époque c’est pour ça que j’avais accepté qu’il me paye des verres. Pour ça aussi que j’avais fait l’erreur d’accepter de monter dans sa voiture pour qu’il me ramène chez moi. Il ne ressemblait pas aux gars de mon quartier et je pensais que seuls des types dans leur genre pouvait me faire du mal mais visiblement le mal revêt bien des masques pour nous tromper. Je me raclais la gorge pour chasser la gêne que je ressentais lorsqu’il finit par conclure qu’il ne serait certainement pas bon qu’il fasse partie de nos vies même si c’était avec de bonnes intentions.

« Il a un tigre sur le bras gauche et plusieurs autre sur le bras droit mais je ne les ai pas très bien vu. C’est un américain et il devait venir du Nord du pays. Mais sinon c’est tout ce que je sais à son sujet. Vous pensez vraiment qu’il y a un moyen de le tenir loin de Jay ? Normalement il ne connait pas son existence mais disons qu’ils ont des points communs flagrants, ni l’un ni l’autre ne mettront longtemps avant de comprendre qui est qui. »

Je regardais la description que l’avocat notait. J’avais l’impression que ça ne servirait pas à grand-chose, qu’est-ce qu’il pouvait faire après tout ? Je savais que le géniteur de Jay était partiellement humain. Après quelques années d’intenses recherches j’avais fini par comprendre certaines choses, il faut deux choses pour qu’un enfant appartienne au chaos : un géniteur qui soit démoniaque (même partiellement ça marche selon ma source) et lors de la procréation un évènement propice au chaos (le viol étant un bon moyen selon d’autres sources). Donc j’en étais venue à cette conclusion toute seule comme une grande. Sauf que là je ne pouvais pas décemment dire ça à Damon. Il serait capable de prévenir la PES et alors là ils s’intéresseraient à Jay. Cette idée me glaçait le sang. Je pouvais faire appel à des forces armées qui m’aideraient mais en même temps si je le faisais je mettrais mon propre fils en danger.

Je finis par lui avouer, ok j’essayais et il n’insistait pas preuve qu’il avait compris, sur les mystères de la conception de Jay. Non je n’avais pas eu d’aventures d’une nuit qui se termine par neuf mois de grossesse. Je ne sais pas pourquoi j’avais besoin de le préciser, je ne voulais pas qu’il s’imagine que je me tapais tout et n’importe quoi. Ça n’avait aucun intérêt ce n’est pas comme si je rêvais de me faire mon patron. Il avait beau être bien foutu il me laissait de marbre, comme pas mal d’autres hommes mais passons sur ce point existentiel de ma vie ou la seule vraie expérience que j’ai pu avoir était avec cette enflure. Je l’écoutais alors qu’il disait que je ne pouvais pas savoir ce qu’il pensait puis ce qu’il ne m’en avait jamais fait part. En même temps on dit rarement à sa secrétaire qu’elle est coincée ou là dans ce cas que c’était une garce qui ferait mieux de fermer les cuisses pour éviter d’avoir des ennuis de ce genre. Je n’avais toujours pas touché à mon café que je me contentais de garder entre les mains pour ne pas faire de nouvelles catastrophes et pour trouver un certain réconfort dans cette petite chaleur diffuse entre mes doigts. Je levais les yeux brillants vers lui quand il finit par dire ce qu’il pensait de moi. Je m’étais attendue à tout sauf à ce genre de chose.

« Enfin bon pour l’image de la battante je repasserai ces derniers temps. Quant à Jay, je ne suis pas sûre qu’il ait la même notion de la chance que vous. Ces derniers temps ce n’est pas évident pour lui comme pour moi. L’adolescence fait toujours des ravages. » *Surtout quand on est un Semi-démon capable de faire sauter tous les plombs sous un coup de colère.* complétais-je en silence.

Et comme pour me donner raison ou parce que j’avais la poisse je vis les lumières trembloter avec que tout ne s’éteigne. Ah mais merde ! Qu’est-ce qu’il faisait là ?! A moins que ce ne soit LUI (chose dont je ne sais rien c’est si la nature des pouvoirs est identique de père en fils). Et à force qu’il fasse foirer l’électricité dans le coin ça allait attirer l’attention. Je frémis, partagée entre le besoin d’aller le retrouver avant qu’il ne débarque dans un état sans doute pas très appréciable vu mon état actuel ou le laisser débarquer et qu’il se mette à faire une scène.

« Les plombs ont du sauter ça arrive souvent. Bougez pas je vais remettre tout ça en marche. »

Je déposais doucement la tasse sur le bureau avant de foncer vers l’entrée. Je le trouvais là devant mon bureau à m’attendre. Mon cœur battait fortement à mes oreilles et manqua presque de s’arrêter en croisant le regard noir qu’il me lançait. Cette histoire allait mal se finir, je pris le temps d’inspirer profondément avant de le rejoindre. Il était installé sur ma chaise et je pris place sur le bureau, chose peu évidente quand on porte un tailleur et qu’on souhaite rester quelque peu digne dans sa position.

« On m’a viré de cours et je me suis dit que tu préfèrerais m’avoir sous les yeux pour être sûre que je ne me retrouve pas dans la merde comme tu dis. » dit-il d’un air sarcastique en me lançant un sourire presque mauvais.

La gifle était à deux doigts de partir et pourtant je parvins à garder mon calme malgré tout. Non seulement ce petit con était insolent avec moi, il se faisait virer de cours pour une raison obscure mais en plus il avait ce sourire de parfait petit connard qui ressemblait tellement à celui que son père avait pu m’adresser quelques jours plus tôt que j’en avais la chair de poule. Pourtant avant que je puisse réagir il se calma de lui-même lorsque son regard se posa sur mes yeux qui devaient être noyés du noir de mon maquillage. Je levais un doigt avant qu’il ne commence à dire quelque chose avec son air désolé.

« J’ai du travail, tu rentres, on discutera de tout ça ce soir. Et pour ton information tu es déjà dans la merde, Jay. » dis-je d’un ton sec en le fixant attentivement.

Je devais le mettre dehors avant que Damon n’arrive dans le bureau et ne commence à parler de quoi que ce soit. Pourtant cet imbécile continuait à me fixer. Il attendait que je le mette dehors avec un coup de pied aux fesses peut-être ? J’eus juste le temps de me redresser quand j’entendis du bruit à côté, signe que Damon arrivait. Il allait finir par comprendre un jour que les plombs lâchaient régulièrement quand Jay était dans le coin.

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MessageSujet: Re: –› I wish that I could wake up with amnesia ‹– [Livre II - Terminé]   –› I wish that I could wake up with amnesia ‹– [Livre II - Terminé] EmptyVen 11 Juil - 16:44

I wish that I could wake up with amnesia

 



Comment aurais-je pu savoir que mon assistante avait autant de répartie puisqu'elle avait jusque là toujours répondu docilement à mes différentes demandes ? Le fait que je l'apprenne maintenant ne me posait pas de problème, au contraire. J'avais eu du mal à la cernée côté émotionnel et j'avais craint qu'elle ne fasse partie de ces nanas qui se mettaient à chialer si on leur disait que leur dossier était mal présenté. C'était donc un plus de savoir que la jeune femme n'hésiterai pas à me remettre en place si j'exagérais dans ce que je lui demandais de faire... Enfin, pour ça je n'étais pas un patron chiant puisque je lui laissais assez d'autonomie dans sa façon de travailler. Le plus important pour moi était que son boulot soit fait ! Et c'était toujours le cas. Enfin, un peu moins ces deniers temps mais le problème allait être résolu, du moins je l'espérais.
J'observais donc mon assistante avec un sourire aux lèvres. Je répondais à sa réplique concernant ce qu'elle était...



- Je préfère avoir à faire à des personnes de caractère, déclarais-je. Au moins je suis certain que ces dernières ne sont pas à prendre avec des pincettes et qu'elles sauront me remballer si je leur en demande trop.


Tout en répondant j'avais remarqué un léger changement de comportement chez Halley... Ses yeux n'étaient plus si larmoyants et elle commençait à afficher un air légèrement plus sur d'elle. Je ne m'en plaindrais car j'avais eu peur de devoir jouer au distributeur de mouchoir en papier aux vues de la façon dont avait tourné le début de notre conversation.
Je me retins de sourire quand je vis le demoiselle légèrement rougir en entendant ma remarque concernant le fait que la description qu'elle me faisait du type était celle d'un parfait bad boy. Pour ma part je ne disais rien ! A chacun ses goûts et si les siens étaient ceux-ci, grand bien lui fasse. Enfin, ses goûts l'avaient tout de même conduite à se faire violer ! Pour ma part, même si j'étais un semi-démon qui s'assumait j'avais toujours préféré opter pour un look plus classe ; de celui qui donnait envie à la gente féminine de m'aborder et non pas de me fuir. Bref, ces idées à part je me concentrais sur les détails que me fournissait mon assistante afin de pouvoir retrouver le semi-démon qui l'avait violé. Je finissais de noter les informations avant de fixer la jeune femme de manière sérieuse
.


- L'avantage c'est qu'il ignore qu'il a un enfant et s'il venait à l'apprendre je ne sais pas... Tout dépendrait de son envie de voir Jay ! Durant des procès j'ai vu des pères se battre comme des lions pour ne ce serait-ce qu'obtenir un droit de visiter. Il n'y a que vous qui pouvez savoir si son père verrait Jay comme un fardeau ou comme un miracle ! Enfin, vous pouvez tenter de le supposer.


Enfin, je connaissais déjà en grande partie la réponse, si le paternel de Jay pensait comme moi ! Mais personnellement si j'apprenais que j'ai un gosse et que ce dernier avait reçu un don démoniaque de la part du Chaos je ferais mon possible pour le prendre sous mon aile et le former à devenir un excellent semi-démon ! Cette discussion étant terminée Halley avait ensuite évoqué le fait qu'elle croyait savoir ce que je pensais d'elle. Mais elle se trompait pour le simple fait que je n'avais moi-même jamais vraiment pensé à cela. J'y réfléchis alors rapidement et si on enlevait le fait qu'elle n'était qu'une humaine je devais reconnaître qu'elle avait du cran.
C'est d'ailleurs ce que je lui dis et ce qui sembla la surprendre. Je ne relevais pas et me contentais d'écouter ce qu'elle avait à me répondre. Je souris...



- Ce n'est qu'un moment de faiblesse, déclarais-je simplement. Personne ne peut être au top constamment à moins d'être dénué de conscience, de sentiments. Elle me parla ensuite de son fils. Voilà pourquoi on parle de crise d'adolescence, répondis-je au moment même où mon ordinateur s'éteignait soudainement alors que je ressentais les effluves d'une puissance démoniaque.


Je lançais un regard faussement intrigué à mon PC alors que mon assistante m'expliquait un peu trop rapidement pour que ce soit normal que les plombs avaient sautés et que cela arrivait souvent. Je hochais la tête en disant « Faudrait peut-être que je fasse venir quelqu'un, l’électricité est censée avoir été refaite à neuf avant que je ne m'installe ! »
Comment ça j'étais sadique ? Je ne faisais que me comporter comme un humain face à un problème d'humain !
Je regardais ensuite mon assistante filer dans son bureau et souris en entendant la voix de Jay s'élever dans le bureau de la jeune femme. Je terminais mon café d'une traite avant d'aller tranquillement rejoindre la mère et son fils.
A ce moment que j'entendis qu'Halley voulait que son fils rentre chez eux... Comme si elle avait quelque chose à cacher ! Cette pensée me fit sourire mais je n'en laissais rien paraître lorsque je fis mon entrée dans le bureau de ma secrétaire. Je regardais Jay..
.


- Tiens !  Voilà le jeune diable en question... Bonjour Jay !


Comme je m'y attendais la jeune femme blêmit en entendant mes paroles. Je lui jetais alors un regard intrigué parfaitement imité. Je reprenais alors sur un ton mi-intrigué, mi-amusé !


- Hé ! Je plaisante Mademoiselle Brady... C'est pas comme si votre Jay était vraiment un semi-démon !

 
Damon Black

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MessageSujet: Re: –› I wish that I could wake up with amnesia ‹– [Livre II - Terminé]   –› I wish that I could wake up with amnesia ‹– [Livre II - Terminé] EmptyVen 11 Juil - 19:53



–› I wish that I could wake up with amnesia ‹–


Jusqu’à présent j’avais joué le rôle de la petite assistante docile parce que j’avais besoin de ce job, c’était l’une des seules propositions que j’avais trouvé en arrivant dans le coin, ça payait plutôt bien et comme patron j’avais largement vu pire. Damon avait ses petits défauts mais lui au moins il ne me regardait pas avec un sourire lubrique et ne me faisait jamais de sous-entendus graveleux. Je haussais les sourcils en l’entendant parler de caractère. Je restais songeuse quelques instants avant de lui répondre avec un demi-sourire sur les lèvres.

« Merde alors, j’aurais dû venir dans votre bureau, taper du poing sur le bureau et exiger d’avoir mes mercredis après-midis. En tout cas maintenant je comprends mieux le choix de certaines de vos clientes VIP. »

J’avais dit ça à voix haute ? Bah qu’importe maintenant il était l’heure de lui montrer que je ne serais pas sa petite assistante qui lui dirait amen à tout. Je n’avais pas l’intention non plus de devenir la chieuse numéro 1 de sa vie mais je n’allais plus retenir mes petites remarques. Bon par contre je n’avais pas prévu de lui parler de ses petites clientes préférées avec qui il avait des rendez-vous bien plus longs et plus tardifs que les autres. Etrangement il prenait toujours soin à ce que ces rendez-vous soient après la fin de mon travail mais il était arrivé que j’en croise une mais pour le reste c’était un mystère.

Je reprenais du poil de la bête, non mécontente qu’il ne fasse aucun commentaire sur ce qui avait pu me plaire chez cet individu. De toute façon il n’y avait pas grand-chose à dire. Mais franchement j’avais seize ans à l’époque on ne pouvait pas s’attendre à ce que je rêve d’un grand mec classe qui s’intéresse à moi. Depuis je n’avais pas eu le temps de m’interroger sur le genre d’hommes que je voulais dans ma vie. La réponse c’était aucun parce que peu importe le genre il finirait par découvrir qui était Jay et ils fuiraient ou nous dénonceraient. Je ne pouvais pas tolérer de donner de l’importance à une personne qui me briserait le cœur par la suite. Je devrais trouver juste un homme capable d’accepter Jay tel qu’il était et pour ça je ne voyais que les gens du même acabit que lui pour le faire. Or ça c’était exclu, trop instable.

Je fus tirée de mes pensées par mon cher patron qui rebondissait sur le fait que Jay était peut-être à l’abri dans la mesure où son père ignorait tout de sa paternité. Qu’est-ce qu’il ferait une fois qu’il saurait pour son fils ? Je pariais mon donut qu’il ne se contenterait pas d’un droit de visite. Je soupirais en essayant d’imaginer ce qu’il pouvait vouloir.

« A mon avis c’est quitte ou double. Je n’ai pas l’impression qu’il fasse dans la demi-mesure. De toute façon je ne pense pas que ce combat-là aura lieu dans un tribunal. »

Mon ton était triste. J’aurais préféré que ça se passe dans un tribunal entre nous. Ce type était taré et n’importe qui de censé ne lui accorderait même pas un droit de visite. C’était à moi maintenant de faire en sorte à ce qu’il ne mette pas la main sur lui. Jay avait un don dangereux, il ne le maîtrisait pas et si quelqu’un lui apprenait à le faire ce serait peut-être mieux pour tout le monde mais ça ne pouvait pas être Lui. J’avais cette désagréable impression que cet imbécile utiliserait leur lien pour l’attirer dans ses bonnes grâces. Jay était jeune et n’avait jamais eu de figure paternelle à qui se raccrocher alors si en plus il lui apprenait à se maîtriser il le verrait comme un héros. Je finis par répondre avec un sourire contrit à sa remarque. Ce n’était pas des mots d’encouragements mais j’avais décidé de le prendre comme tel. Je devais redresser la tête et continuer mon combat. A chacun sa croix, il n’y avait que moi qui pourrait protéger Jay et je n’avais pas le droit de l’abandonner.

« Ben ça craint vraiment quand même cette phase à la con. » dis-je entre mes dents.

Le courant lâcha. Je n’avais pas besoin de radar à chaos pour savoir qui était à l’origine de ce problème technique. Je fonçais pour intercepter le petit avant qu’il n’entende quelque chose de fâcheux ou qu’il fasse pire que de faire sauter les plombs. Je l’entendis malgré tout parler de faire venir quelqu’un pour vérifier l’état du courant et de l’installation parce que tout était censé être neuf. Bordel de merd* et comment je faisais si ce technicien ne trouvait rien à redire et que le courant continuait à en faire des siennes quand ce gamin était dans le secteur ? Il devrait apprendre à gérer ses humeurs sinon ça allait chauffer pour tout le monde.

J’essayais de rester zen mais ce petit c#n avait décidé de se mettre à être insolent aujourd’hui. Mais qu’est-ce que j’avais fait au Seigneur pour qu’il me punisse de la sorte ? Mais je n’avais pas le temps de lui expliquer pourquoi il devait rentrer ni même pourquoi j’étais dans tous mes états sur mon lieu de travail. Damon nous rejoignit, de toute façon il n’avait plus que ça à faire il n’y avait plus d’électricité. Je failli me trouver mal quand il salua Jay en le surnommant le petit diable.

* Ce n’est qu’un jeu de mot, tu viens de lui dire qu’il était un petit con à cause de l’adolescence ! * essayais-je de me convaincre intérieurement.

Toujours est-il que je devais faire une sacrée tête car il s’empressa de corriger le tir en parlant d’une plaisanterie, de mauvais goût selon moi. Mais la suite eut raison de mes nerfs. Ce n’était pas comme si Jay était un semi-démon ? Mon subconscient lui hurlait que c’était vraiment un con avec son petit sourire narquois. De mon côté je n’en menais pas large, mon cœur commençait à menacer de lâcher. Je pris place sur ma chaise que Jay venait de libérer en voyant mon patron débarquer. J’étais incapable de me rendre compte qu’il m’avait même guidée pour être sûre que je ne tombe pas à la renverse. Eviter le stress avait dit un cardiologue, il en avait des bonnes celui-là ! En tout cas la suite je l’entendis vaguement du fond de mon fauteuil pendant que j’essayais de me calmer.

« Qu’est-ce que vous lui avait fait ?! Vous ne savez pas qu’elle a des problèmes de cœur ? » entendis-je vaguement.

Jay était en train de s’énerver contre mon patron. * Respire Brady ! Respire ! * Je pris une grande inspiration pour reprendre mes esprits. Je devais intervenir avant que ça ne dégénère. Lorsque je rouvris les yeux, je ne voyais pas trouble c’était déjà un bon point. Jay quant à lui s’était rapproché de moi pour poser une main sur mon épaule. J’avais l’impression que mon corps fourmillait.

« Jay, je sais pas pourquoi on t’a viré de cours mais j’ai comme l’impression qu’il y a un lien avec ta manière de parler. Si tu ne sais pas tais-toi ou demande poliment. » finis-je par lâcher en me levant.

Je devais remettre le courant avant toute chose, si Damon mettait le nez dedans il verrait que ça n’avait rien de normal que les plombs aient sauté. Je devais donc faire ça vite quitte à laisser ce petit avorton faire preuve d’insolence encore une fois.

« Quand je vous parlais de l’adolescence. » dis-je simplement en passant devant Damon.

Maintenant c’était à Jay de s’en tirer, je ne pouvais pas le couver éternellement et s’il ne parvenait pas à se contrôler deux minutes il faudrait trouver un autre moyen de survivre. Je retrouvais le panneau électrique et commençais à faire le nécessaire pour faire vraiment sauter les plombs. Je l’avais fait la dernière fois mais impossible de se concentrer, j’essayais d’épier ce qui se disait à côté pour jauger la gravité de la situation mais mes oreilles bourdonnaient et mes mains avaient décidé de trembler comme si j’étais atteinte de Parkinson.

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MessageSujet: Re: –› I wish that I could wake up with amnesia ‹– [Livre II - Terminé]   –› I wish that I could wake up with amnesia ‹– [Livre II - Terminé] EmptyVen 11 Juil - 23:00

I wish that I could wake up with amnesia

 



Non, je n'avais pas menti à mon assistante en déclarant que j'ignorais qu'elle avait un sens de la répartie si développé. Il faut dire que jusqu'à présent elle n'avait jamais haussé le ton ou été impolie ! Elle avait même parfois l'air d'une de ses mères de famille frigides au comportement rigide. Cette pensée m'amusa car je me rendis compte que c'était l'image qu'elle me renvoyait qui m'avait facilité la tâche pour ne pas me comporter avec elle comme je le faisais avec les autres jeunes femmes. Parce que je n'étais pas aveugle et j'avais bien remarqué que mon assistante était canon... Et de toute façon, même si je ne l'avais pas remarqué mes confrères m'en avaient assez parlé. En effet ces derniers avaient aperçu la jeune femme une fois où nous discutions en bas de l'immeuble alors qu'eux-même m'attendaient un peu plus loin pour aller boire un verre.
Je n'eus pas le temps de me remémorer cette soirée plus longuement puisque la brune prit la parole d'une manière dont elle ne l'avait jamais fait. J'arquais un sourcil en l'observant... et j'allais lui répondre quand elle continua en abordant un sujet délicat ce qui me laissa sans voix. Après quelques secondes je répondais de manière très sérieuse.



- MES clientes VIP ? répétais-je en la fixant. J'espère que vous ne tenez par ce genre de propos en dehors de ce bureau et auprès d'autres personnes, déclarais-je très sérieusement. Ensuite, je dois vous dire que le pluriel est de trop. Les rendez-vous de mademoiselle Deakin et madame Prescott sont pris plus tard que les entrevues habituelles cause de leur nature, expliquais-je simplement en évoquant deux clientes vampires que j'avais.


Je n'étais pas obligé de me justifié mais cela m'importait beaucoup puisque ça touchait à ma réputation. Il m'était certes arrivé de mes taper certaines de mes clientes mais pas sur mon lieu de travail et encore moins pendant une affaire en cours. A l'exception de deux jeunes femmes mais Halley n'était au courant que pour une seule. Et il s'agissait de Charlie !
Tout ça pour dire que je voulais que mon employée comprenne que je n'étais pas du genre à sauter sur ce qui bougeait... du moins sur mon lieu de travail mais ça je ne le précisais pas.

Cette histoire réglée la discussion était ensuite devenue très sérieuse et très importante si je voulais en apprendre plus sur le fils de la jeune femme. En effet, elle avait commencer à me parler du père de ce dernier et du danger qu'il représentait pour son fils et elle-même ! Je ne pensais pas connaître le semi-démon en question mais plus Halley me le décrivait et plus je me rendais compte que je parviendrais facilement à l'identifier. Peut-être faisait-il parti du groupe de Pandore que j'avais intégré il y avait peu. Cela m'aiderait ! Car si mon ''frère'' n'était pas un des membres du groupe je réfléchirais à deux fois avant de lui avouer l'existence de son fils. Préférant le prendre sous mon aile moi-même.
J'émergeais de mes pensées très prenantes lorsque la jeune femme reprit la parole pour me dire que si le père de Jay apprenait son existence ce serait quitte ou double ! Je hochais la tête... *Si seulement vous pouviez savoir à quel point vous êtes dans le vrai !*



- Il m'a vraiment l'air d'être le pire des s#lauds, balançais-je de manière spontanée. Je la fixais avant de lui demander de manière très sérieuse. Et si ce combat n'a pas lieu devant un juge vous pensez pouvoir lui tenir tête ?


Je savais pertinemment que la réponse était non mais je voulais être sûr que la jeune femme en avait elle-même conscience. Après, si elle me répondait de manière sûre d'elle qu'elle n'avait pas besoin d'aide je saurais que cela sous-entendrait qu'elle avait une aide extérieure. J'avais hâte d'avoir la réponse à cette question mais je me rendis compte que je ne l'aurais pas car les plombs venaient de sautés et nous nous retrouvions dans la pénombre. Ce fait ne m'agaça absolument pas puisque je savais qu'il indiquait l'arrivée de Jay. Ce petit avait vraiment du mal à contrôler son pouvoir et la vague d'énergie démoniaque qu'il diffusait me le fit comprendre.
Halley s'était alors éclipser avec l'intention de faire partir son insolent de fils mais c'était sans compte sur mon idée de faire plus amples connaissances avec ce dernier. Je rejoignais donc la petite famille dans le bureau de la jeune femme en faisant une remarque tout à fait calculée et la réaction de cette dernière ne se fit pas attendre. Cela me permit de balancer une remarque un peu plus pousser mais je ne m'étais pas attendu à ce qu'elle atteigne autant mon assistante. Son fils dut l'asseoir sur sa chaise de bureau et me demanda avec hargne ce que je lui avais fait avant de me parler de ses problèmes de cœur. *Et merde ! Elle m'a pas parlé de ça la conne !* Je m'approchais en observant le jeune et m'adressais à lui d'un ton sec sans pour autant hausser la voix.



- J'ignorais qu'elle a des problèmes cardiaques jeune homme... C'était involontaire de ma part ! Mais toi... si tu faisais un peu plus d’efforts pour maîtriser ton pouvoir elle serait sûrement soumise à moins de pression.


Je ne m'attardais pas sur la réaction du fils de mon assistante et l'observait elle alors qu'elle s'adressait à sa progéniture. Elle se leva et je fis un pas vers elle au cas où mais cela semblait tenir debout. Elle passa même devant moi en me faisant une remarque sur l'adolescence. Je ne compris pas de suite où elle allait et ce fut après quelques secondes que je captais. Elle faisait comme si elle allait régler ce problème de courant électrique ! J'observais Jay et je failli même utiliser mon pouvoir pour avoir une discussion avec lui seulement. Mais ce n'était pas une bonne idée. Je soupirais, j'allais verrouiller la porte du cabinet et allait trouver mon employée.
Même dans l'obscurité je pus distinguer ses mains en train de trembler... Je m'adressais à elle comme jamais je ne l'avais fait, d'une manière douce et en utilisant pour la première fois son prénom
.


- Halley !? Je suis désolé, je ne savais pas pour vos soucis de santé. Je marquais une pause. Ensuite j'aimerais que vous ne paniquiez pas ! Mais je sais, j'ai compris... L'électricité n'a aucun soucis ici ! Il suffirait juste que Jay se calme... Je me taisais quelques secondes avant d'ajouter. Je n'ai rien dit avant car je n'étais pas sûr mais il a besoin d'aide et vous aussi.


Je ne me dévoilerais pas à la jeune femme mais j'avais déjà en tête de quoi la convaincre d'accepter mon aide ! Un ami semi-démon que j'aurais eu et soutenu en me prenant en modèle.
 
Damon Black

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MessageSujet: Re: –› I wish that I could wake up with amnesia ‹– [Livre II - Terminé]   –› I wish that I could wake up with amnesia ‹– [Livre II - Terminé] EmptySam 12 Juil - 1:15



–› I wish that I could wake up with amnesia ‹–


Je savais que j’étais allée trop loin pour le coup. Non seulement je n’aurais pas la réponse pour mes mercredi après-midi mais en plus je l’avais sans doute mis en colère en abordant ses rendez-vous tardifs. Je baissais la tête quelque peu honteuse d’avoir abordé ce sujet aussi légèrement mais je la redressai aussitôt lorsqu’il évoqua la possibilité que j’ai pu en parler hors de ce bureau. J’étais vexée qu’il me voit comme une nana qui raconterait les moindres secrets dont je pouvais être au courant. Mais avant que je n’ai pu ouvrir la bouche il me donna une explication pour deux clientes dont la nature n’était pas vraiment un secret. Deux petites sangsues qui me glaçaient le sang.

« D’une, jamais de ma vie je ne dirais ce qui peut se passer dans ce bureau à quiconque. Vous pouvez me faire confiance sur ce sujet. Et on est d’accord pour ces dames-là mais vous n’allez pas me dire que Melle Angels, Mme Kat Woman sont aussi des vampires ! Vous avez beaucoup de succès auprès de la gente féminine dotée de crocs sinon vous devriez faire des affiches publicitaires pour ça. » dis-je amusée par la situation.

Je n’avais en aucun cas envie de dire à qui que ce soit que Maitre Black avait une ou plusieurs amantes. Ça ne me regardait pas et en plus la seule que j’ai eu l’occasion de voir était plus que charmante donc je ne l’allais pas lui jeter la pierre. Au moins il avait la décence de faire ça quand j’étais partie et jusqu’à présent je n’avais pas eu à récupérer de petites culottes en morceau en préparant son bureau le matin pour une réunion avec un client.

Heureusement la coupure de courant eu lieu juste au moment où Damon décrivait le père de Jay comme étant un s*laud. Il ne m’apprenait rien et n’allait certainement pas m’émouvoir. Oui s’en était un et encore il était bien loin de la vérité. Mais plus important que cette soudaine illumination qu’il venait d’avoir il me demanda si j’allais continuer à lui tenir tête. La réponse coulait de source mais si j’avais eu le temps d’y répondre je lui aurais répondu que oui je lui tiendrais tête comme je l’avais fait quelques jours auparavant. J’avais appris à me défendre. Bon je n’étais pas un super exterminator de semis-démons mais quand même j'avais des ressources, j’avais fait mes recherches après tout.

Jay arriva, amenant avec lui son insolence et sa mauvaise humeur. Damon avait décidé quant à lui de jouer au plaisantin. Y en avait-il un seul qui pouvait être sérieux deux secondes ? Sauf que loin de me faire rire je commençais à me trouver mal avec toutes ces histoires. Jay avait peut-être ses humeurs d’adolescents mais il savait les mettre de côté quand il était nécessaire. Nous avions mis en place un fonctionnement qui marchait du feu de Dieu, pour preuve alors que je flanchais il s’occupait de moi. J’étais dans le fond, j’entendais vaguement Damon parler mais je ne compris pas ce qu’il disait, de toute façon il devait s’adresser à Jay. J’étais absente de mon propre corps, le bourdonnement de mes oreilles bloquait toute information. Si j’avais été consciente j’aurais peut-être vu l’air fâché de mon fils et j’aurais entendu qu’il n’avait pas fini de cracher son venin dans sa lutte contre le monde entier.

« Et vous pensez que c’est marrant de faire des jeux de mots pareils ?! Vous vouliez juste la torturer alors que vous aviez déjà votre réponse. Alors contrôlez votre langue et je ferais de même avec mon pouvoir. »

J’avais quelques manques d’attentions par moment je ne parvenais pas à comprendre quoi que ce soit. Le peu que je parvenais à comprendre mon cerveau refusait simplement de traiter l’information. Je voyais presque le message lumineux : Error system s’afficher devant mes yeux. Quand je parvins à refaire le point je cherchais un moyen de les fuir tous les deux. Non je n’allais pas faire une attaque maintenant, j’étais juste fatiguée et mon cœur semblait être d’accord avec moi sur ce point.

Face à ce fichu panneau électrique j’essayais de me souvenir de ce que je devais faire mais dans le fond j’étais ailleurs. J’étais en train d’imaginer les cinquante milles scénarios qui me traversaient l’esprit. Je sursautais même en entendant mon prénom. Je me retournais vers Damon, intriguée qu’il me parle de la sorte. J’avais l’impression dérangeante qu’il commençait à me prendre avec des pincettes de peur que je lui fasse une attaque. Je hochais la tête simplement quand il avoua ne pas être au courant de mes problèmes de santé. En même temps je ne voyais pas comment il aurait pu je n’avais rien dit parce que je n’avais pas jugé ça utile étant donné que je travaille dans un cabinet d’avocat, rien de très stressant ou dangereux en temps normal.

La suite en revanche je ne m’y attendais pas le moins du monde. Ne pas paniquer, pour une raison inconnue je commençais à sentir l’angoisse pointer le bout de son nez. C’était un peu comme dire à quelqu’un de ne pas se retourner. Et sans que je ne dise quoi que ce soit il enchaîna et là j’eus l’impression que le monde s’effondrait. Comment avait-il deviné ? Jay n’était pas très subtil mais quand même il avait de la suite dans les idées, il était peut-être mentaliste en fin de compte. Les larmes me montaient aux yeux et la suite (encore mais il n’arrêtait jamais !) me fit éclater en sanglots. Non il n’était pas en train de me dire qu’il allait nous enfermer ici et nous dénoncer.

« Pourquoi vous… faites… une chose pareille ? » demandais-je entre deux sanglots la gorge totalement nouée.

Je ne parvenais même pas à le voir à travers mes larmes, je ne savais plus quoi faire de mes mains, alors je me laissais glisser le long du mur jusqu’à atterrir sur le sol. Ce n’était vraiment pas digne comme position mais entre nous je m’en foutais je voulais juste pleurer jusqu’à ce que mon corps soit complètement vide d’eau.

« Vous voulez sa mort c’est ça en fait ! »

Jay était venu nous rejoindre et je vis vaguement sa silhouette se pencher pour prendre place à côté de moi sur le sol. Nos doigts enlacés je savais que les choses iraient mieux. Il me le confirma silencieusement d’une pression sur mes doigts. Je ne voyais pas le visage excédé de mon fils mais au ton de sa voix je savais qu’il était en colère. Cependant pour la première fois depuis longtemps je ne sentais pas l’électricité qui émanait de son corps à moins qu’il ait déjà fait péter toutes les ampoules du bureau.

« Comment vous voulez nous aider ? Si vous essayer de nous entuber je vous le ferai regretter alors réfléchissez bien avant de parler. » dit-il d’un ton plus calme que précédemment.

Mais il avait beau être calme j’avais saisi l’ampleur de sa menace. Je serais ses doigts tellement fort qu’il devait en avoir mal mais qu’importe je ne voulais pas qu’il s’aventure sur ce genre de chemin. Jusqu’à présent c’est moi qui avais fait les menaces, qui avais joué le rôle de la maman dragon, je ne voulais pas qu’il devienne mauvais même si c’était juste pour nous protéger. Il n’avait pas à faire ça c’était mon rôle et pour la deuxième fois dans sa vie il était obligé de mettre de côté son âge et tout le reste de côté pour venir me sauver.

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MessageSujet: Re: –› I wish that I could wake up with amnesia ‹– [Livre II - Terminé]   –› I wish that I could wake up with amnesia ‹– [Livre II - Terminé] EmptyDim 13 Juil - 0:44

I wish that I could wake up with amnesia

 



Je n’avais pas accusé mon assistante d’être bavarde comme une pie, je lui avais simplement donné un conseil. Voir même une consigne à suivre car c’était de ma réputation qu’il s’agissait ! Je n’avais pas bossé des journées et des nuits entières pour qu’une nana trop bavarde foute tout en l’air. Sur le coup peu m’importait si mes paroles la vexaient et c’était visiblement le cas. Je le compris à l’expression de son visage et à sa façon de répondre. D’ailleurs, le ton de sa voix et ses paroles m’amusèrent finalement ! Elles me rassurèrent même dans un premier temps puisqu’elle déclara qu’elle ne parlerait jamais de ce qui se passait dans ce bureau. Pour la suite, elle ne trouva rien à redire sur mes deux clientes vampires et je croyais que ce sujet était clos.
Mais non ! Elle continua en me citant des noms que je ne connaissais pas ce qui me fit froncer les sourcils, signe de réflexion. Mais par la suite je me mis à rire… Si je ne m’en souvenais pas ce n’était pas parce que je les avais oubliés. Non ! C’était parce que je n’avais pas vu d’intérêt à retenir des noms factices. Charlie était vraiment unique en son genre !



- Certaines personnes ont une imagination débordante pour s’inventer des noms très originaux ! déclarais-je amusé. Et je pense que la demoiselle en a d’autre… Comme Marcella Cherlisit il me semble. Je marquais ensuite une pause. Je sais que vous devez pensez que je suis un s#laud mais je passe ma vie au boulot et lorsque je rentre je n’ai personne, expliquais-je. Voilà pourquoi je n’aimerais pas que ma réputation soit fichue en l’air à cause d’une seule entorse à l’étique professionnelle.


Je n’étais pas obligé de me justifier mais je le faisais quand même car je préférais avoir de bons rapports avec ma secrétaire. C’est d’ailleurs pour cela que je ne lui avais jamais fait d’avance ! Et puis aux vues de son vrai caractère j’étais persuadé qu’elle m’enverrait bouler… Chose que je ne voulais absolument et pas uniquement par rapport à mon travail.
D’ailleurs, alors que nous parlions de la raison qui faisait que je voulais me rapprocher de mon employée son fils arriva. Comme à son habitude lorsqu’il ressentait une émotion forte, il fit sauter les plombs ! Il était difficile pour moi de rester indifférent aux effluves chaotiques que Jay dégageait mais je devais le faire. J’étais obligé de résister à l’envie de sombrer de nouveau car il était impensable que je me dévoile. Cependant, il était temps que mon employée me parle de la véritable nature de son fils ou que je lui fasse comprendre que je savais ce qu’il était.

J’avoue que la manière dont j’avais amené la chose sur le tapis était vicieuse et je ne l’aurais jamais fait si j’avais su que Halley avait le cœur fragile ! Je ne comprenais pas pourquoi elle ne me l’avait pas dit. D’accord, être assistante d’avocat n’avait rien de bien éprouvant mais je me serais retrouvé très con si la jeune femme s’était un jour effondrée sans que je ne comprenne pourquoi. Cette simple idée m’agaçait et c’est sûrement pourquoi j’envoyais son fils sur les roses en avouant sans détour que je savais pour son pouvoir.
Ce dernier aurait dû être surpris, voir même effrayé d’avoir été démasqué mais non ! Cela m’énerva royalement. Il avait qu’à chanter sur tous les toits ce qu’il était aussi. Ses paroles n’arrangèrent rien à ce que je ressentais.



- Encore faut-il que tu sois capable de le contrôler et là-dessus j’ai de sérieux doutes ! répondis-je froidement alors que sa mère revenait à elle ce qui me rassura.


Elle eut même le courage d’aller au tableau électrique comme si de rien n’était. Je la regardais partir et sus ce que je devais faire ! Je n’avais pas envie que son teigneux de fils lui apprenne lui-même que je savais qu’il était un semi-démon. Mais pour ça il nous fallait être tranquille ! J’avais donc fermé le cabinet et rejoins mon assistante pour lui avouer que je savais et lui préciser que je ne les dénoncerais pas mais les aiderais. Sa réaction ne fut pas celle que j’attendais puisque la jeune femme s’effondra sur le sol pour se mettre à pleurer en me demandant pourquoi je faisais ça. Je m’accroupissais pour lui répondre mais son fils débarqua en s’en prenant de nouveau verbalement à moi et en me bousculant pour s’installer aux côtés de sa mère.
Je poussais un léger soupir exaspéré. Comment se faisait-il que ce petit con n’est pas encore été repéré par la PES ? Franchement je me le demandais.



- Apprends à te calmer jeune homme, ça aiderait sûrement ta mère ! dis-je d’un ton plus calme que je ne l’aurais imaginé.


En tout cas je prenais le temps de l’observer et je constatais que sa mère était très importante pour lui. Je ne pouvais pas comprendre cela car la mienne ne m’avait pas laissé la chance de la connaître. Mais je n’eus pas le loisir de penser à ça car Jay reprit la parole pour me demander comment je pourrais les aider. Il ajouta également qu’il me le ferait payer si j’essayais de me foutre de leur gueule.
Je le fixais sans rien dire dans un premier temps ! Pensait-il vraiment pouvoir m’impressionner ? Oui ! Mais cela venait sûrement du fait qu’il me prenait pour un simple humain. Après un coup d’œil à Halley, c’est à Jay que je m’adressais.



- Je vais vous aider en t’apprenant à te maîtriser et contrôler ton pouvoir parce que pour le moment c’est vraiment pas top, ni discret ! Pourtant tu devrais être plus prudent car tu fais parti des ennemis publics n°1 et les humains comme tous les autres voient en toi une personne à détruire, dis-je en toute franchise. Et j’ai bien dis détruire, pas tuer ! Crois-moi la différence est bien pire que la mort… Maintenant on devrait passer dans la salle de repos pour discuter de ça.


J’étais sûr que mes propos auraient attisé leur curiosité à tous les deux car il était rare qu’un humain parle de cette façon. Mais je leur raconterais l’histoire de ‘‘mon meilleur ami SD’’ dès que nous serions installés plus confortablement.

 
Damon Black

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MessageSujet: Re: –› I wish that I could wake up with amnesia ‹– [Livre II - Terminé]   –› I wish that I could wake up with amnesia ‹– [Livre II - Terminé] EmptyLun 14 Juil - 1:57



–› I wish that I could wake up with amnesia ‹–


Dans le fond il faisait ce qu’il voulait la fameuse cliente VIP que j’avais eu l’occasion de croiser ne semblait pas être malheureuse de subir ce genre de traitement avec mon patron alors qui serais-je pour le critiquer ? Mais je l’écoutais se dépatouiller avec ses explications. Donc il n’y avait qu’elle qui avait l’honneur de finir ses entretiens avec son avocat complètement nue sur son bureau. Je notais que la prochaine fois elle n’était pas obligée de me donner un faux nom, juste un petit astérisque dans l’agenda de Damon et il comprendrait ou un truc dans le genre. Sauf si ça l’amusait je ne dirais rien mais je ne prendrais pas la peine d’essayer de noter correctement ses noms factices.

« Je vous prendrais pour un salaud si vous vous tapiez toutes les femmes que vous aidez à divorcer. Et encore… » répondis-je avec un sourire en coin.

C’était sa vie, sa conscience moi je n’incitais personne à rester chaste toute sa vie. Nous aurions pu débattre du sujet pas mal de temps, voir les limites de chacun dans une relation professionnelle qui était sur le point de changer… Mais ça c’était sans compter Jay et son humeur massacrante.

Damon quant à lui avait décidé de se montrer joueur avec les mots. Ces deux-là formaient le parfait duo qui finirait par avoir ma peau. Et si je rajoutais le cinglé de père de Jay je finirais bel et bien six pieds sous terre à bouffer les pissenlits par la racine avant la fin de l’hiver. D’ailleurs pendant ma petite absence le duo de tueurs pris le temps de se bouffer le nez pour savoir qui était responsable de mon état. Si je n’étais pas ailleurs j’aurais giflé Jay parce que dans le fond c’était de sa faute si j’étais à deux doigts de devoir mettre un pacemaker pour être sûre que je ne claque pas au moindre « Bou ! ». D’ailleurs normalement on aurait dû m’en placer un mais j’avais énergiquement refusé en prétextant une mutuelle peu participante et d’un manque de moyen pour un tel procédé. La vérité c’est qu’au moindre petit coup de jus potentiellement gérable de la part de Jay risquait d’endommager l’appareil et je n’avais pas que ça à faire de trouver des excuses pour le faire changer.

En tout cas je n’eus pas la capacité de les entendre ni même de voir l’air pincé de Jay comme s’il venait de se faire moucher. Qu’importe même si je l’avais remarqué j’aurais dit que c’était bien fait pour lui. Après tout il n’avait de cesse de faire son insolent : en cours et maintenant à mon propre travail avec mon patron.

Je les fuyais tous les deux dans l’espoir de trouver le calme nécessaire pour reprendre mes esprits mais c’était sans compter Damon. Je n’avais jamais remarqué qu’il pouvait être collant. Mais bien loin de vouloir le lui faire remarquer avec un ton méchant je l’écoutais me dire de but en blanc qu’il était au courant des pouvoirs de Jay, de sa nature mais aussi qu’il allait nous aider. Mon cerveau commença à s’emballer : comment, pourquoi, où, grâce à qui… S’en était trop, même mon patron avait compris qui était Jay il ne faudrait pas longtemps à ce que des personnes entraînées et moins proches de nous ne comprennent sa véritable nature. Les larmes dévalèrent sur mes joues sans que je ne puisse les contrôler, brouillant un peu plus ma vision. Fatiguée par tout ce qui me tombait dessus ces derniers temps je me laissais glisser jusqu’au sol. Je vis vaguement Damon s’accroupir pour essayer de préciser ses paroles mais là encore c’était avant que Jay ne déboule comme une furie pour se placer entre nous. Il se mit alors à le menacer, j’entendais presque le même ton menaçant que celui que son géniteur avait utilisé contre moi quelques jours auparavant. Non, je devais me faire des films, mon esprit me torturait. Il n’y avait aucune similitude.

Pendant que j’étais dans le brouillard mon patron ne se laissait pas démonter et lui renvoyait dans les dents qu’il ferait mieux d’apprendre à se calmer avant de menacer qui que ce soit. J’aurais presque opiné du chef si j’avais été en état de le faire. Pour le moment j’en étais à essayer de trouver le robinet qui était ouvert au maximum pour laisser toutes les larmes de mon corps se déverser.

« J’aimerais bien voir comment vous allez m’apprendre ça ! » dit Jay en ricanant.

J’avoue que moi aussi je voulais voir ça. Enfin là je voulais surtout retrouver ma petite tête pour essayer de suivre. J’avais fini par arrêter de pleurer (Dieu soit loué !) il restait plus qu’à arrêter de renifler comme une petite fille qui s’était fait tirer les cheveux par un méchant garçon dans la cour de récréation. De ma main libre j’essayais d’effacer les traces de mes larmes mais je savais que ça ne servirait pas à grand-chose. Ce serait peut-être même pire. Je voyais d’ici le mascara qui avait coulé faisant des petites poches de pandas sous mes yeux, le fond de teint était parti avec les larmes créant des sillons d’une couleur bien plus claire que le reste de mon visage… C’était la loose et je ferais mieux de ne pas penser à tout ça. Je sentis Jay m’aider à me lever, j’y revoyais à peu près clair mais mon cerveau était comme ralenti. Il me guida jusque dans la salle de repos où nous nous installions autour de la table. Accoudée à la table, la tête dans les mains, je les observais prête à suivre un échange de ping-pong où chacun essayerait d’avoir le dernier mot.

« Comment vous savez toutes ces choses alors ? Vous êtes comme moi ? »

Je dévisageais Jay discrètement alors qu’il semblait nerveux, les mains sous la table il essayait de faire comme si de rien n’était mais sa contemplation d’une tâche invisible ne trompait personne. Après tout Damon semblait en savoir beaucoup sur le sujet et en plus il avait trop vite compris à mon goût pour être étranger à ce monde particulier. Ce n’est pas comme si Jay venait tous les jours et faisait sauter les plombs à chaque fois. Enfin je m’attardais plutôt sur ce que Jay ne disait pas. Il avait beau être insolent ces derniers temps il savait très bien qu’il avait un problème de contrôle et au-delà de ça il avait besoin d’un modèle à suivre. Quelqu’un comme lui qui parvenait à passer sous les radars.

« Jay, pour une fois tais-toi et écoute ce qu’on va te dire. Allez-y Maitre Black on vous écoute. »

Hors de question que je commence les familiarités, si pour la première fois depuis que je travaillais pour lui il avait utilisé mon prénom je n’étais pas prête à faire de même. Il y avait une certaine distance que je ne voulais pas franchir. Au cours de mes expériences précédentes j’avais compris que garder le vouvoiement et ne pas employer le prénom d’un supérieur permettait de se mettre à l’abri de certaines mauvaises interprétations de cette volonté de rapprochement. Je vis Jay se renfrogner avant de croiser les bras et de toiser Damon (ouais dans ma tête j’ai le droit !) en attendant qu’il prenne la parole. Cet enfant allait me donner du fil à retordre à cause de son caractère pourri. En même temps il avait de qui tenir : un taré de père qui faisait tout ce qui lui plaisait y compris les choses interdites par la loi et moi qui ne se laisse pas démonter et qui peut se montrer aussi agressive qu’une tigresse.

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MessageSujet: Re: –› I wish that I could wake up with amnesia ‹– [Livre II - Terminé]   –› I wish that I could wake up with amnesia ‹– [Livre II - Terminé] EmptyVen 18 Juil - 21:43

I wish that I could wake up with amnesia

 



L’espace d’un instant j’avais craint de m’être trompé au sujet de ma secrétaire mais je me rendais compte qu’elle n’avait vraiment pas le profil de la nana qui aimait le commérage après le boulot dans un bar. Non ! Halley était plutôt du genre à ne pas trainer et à rentrer directement chez elle pour pouvoir s’occuper de son fils. Un gamin en pleine crise d’adolescence qui était presque incapable de se contrôler ! Cette pensée me fit sourire. Ce trait de caractère était ce qui m’avait permis de reconnaître en lui un semi-démon. J’en étais quasiment sûr !
Si je souriais pour une raison que Halley ignorait et elle penserait sûrement que c’était en rapport avec les paroles qu’elle venait de prononcer. Ces dernières avaient vraiment de quoi sourire et ouvrir un débat mais maintenant que j’étais sûr que mon assistante ne nuirait pas à ma réputation je ne répondais pas. Je n’avais pas envie de m’éterniser sur le sujet et je préférais ne pas trop en dire sur mes rapports avec les femmes ! Cela étant dit même si j’avais voulu le faire je n’en aurais pas eu l’occasion puisque l’arrivée du gamin de la brune fut ce qui changea le court de ma journée. Si elle n’avait rien eu spéciale jusqu’à maintenant j’avais enfin réussi à mettre le secret du jeune homme sur le tapis. Bon, j’aurais peut-être usé d’un peu plus de tact si j’avais été au courant des problèmes de santé de Halley mais je n’y pouvais rien si elle ne m’avait pas dit que son cœur était défaillant.

Alors que j’avais rejoint la brune pour lui avoué ce que je savais je ne m’attendais pas à cette réaction non plus ! C’était de l’aide que je lui proposais et elle me faisait limite un malaise, encore… Ce fait permit à Jay de s’énerver une nouvelle fois et répliquer en ricanant ce qui me fit lui offrir un regard glacial. Comment est-ce que j’allais l’aider ? En lui apprenant ce que j’avais découvert seul ! Bien sûr il n’était pas envisageable que je me dévoile en tant que semi-démon. Je fixais donc le jeune homme pour lui répondre sur un ton sans autoritaire.



- T’es le seul à rire en ce moment pourtant je ne pense pas que tu es envie de tuer ta mère… Et à ce sujet ! Dis-toi que la plupart des semi-démons sont abandonnés à la naissance ! Alors fais en sorte de pas bousiller ta chance.


Mon ton avait été sans réplique. Ce petit con ne savait pas la chance qu’il avait ! Rare étaient les femmes qui gardaient le bébé ou qui ne se faisaient pas avorter de nos jours. D’ailleurs, je me demandais à ce moment combien de semi-démons étaient détruits avant même d’avoir vu le jour… Des milliers sûrement mais je n’aurais jamais la réponse et le moment était mal venu pour ce genre de questions.

J’avais ensuite proposé enfin déclaré qu’il nous fallait aller dans la salle de repos pour discuter. La conversation n’allait pas prendre deux minutes et le panneau électrique était beaucoup trop près de l’entrée ! Je n’avais pas envie que notre discussion soit surprise par n’importe qui. Le temps que Jay aide sa mère à aller dans la pièce aménagée j’activais le répondeur du téléphone sur la messagerie qui signalait une absence imprévue. Je revenais ensuite auprès des deux personnes qui m’attendaient. Dès que je pris place, Jay m’interrogea pour savoir comment je savais tout ça et il voulut savoir si j’étais comme lui… Je souris en entendant ça * Tu peux toujours courir pour que je vous avoue ma véritable nature ! *
J’aurais pu lui répondre si Halley ne l’avait pas repris en lui disant de se taire et de m’écouter. Pour ma part je haussais les épaules afin de lui faire comprendre que les questions de son fils étaient légitimes. Je me raclais la gorge pour me donner encore un lapse de temps de délai car j’allais devoir attiser leur curiosité un maximum sans me dévoiler. Je me levais même en prenant la parole et faisais les cents pas, en les regardant de temps en temps…



- Pour commencer je veux que vous soyez rassurés… Il n’est pas chose facile de reconnaître un semi-démon même si son pouvoir est instable. J’ai découvert la véritable nature de Jay simplement parce que j’ai vécu pendant près de sept ans avec un semi-démon. Je marquais une pause avant d’avouer pour la première fois devant mon assistante que j’avais été en famille d’accueil. Jason et moi on a été placés dans la même famille d’accueil à quelques semaines d’intervalles et j’étais la seule personne présente lorsque ses pouvoirs se sont manifestés. Pause. Il fumait dans la cabane du jardin et il y a foutu le feu parce qu’il a flippé en m’entendant arriver… Cette ‘‘découverte’’ a eu lieu en novembre 1997, le 6 et la seule chose qu’on a compris c’est que personne d’autre ne devait découvrir ce dont Jason était capable et surtout pas le couple qui composait notre famille d’accueil. Pause. Son pouvoir était aussi terrifiant qu’imprévisible et il nous a fallu presque un an pour arriver à trouver une solution pour qu'il puisse le contrôler. Mais entre la théorie et la pratique il y a une sacré différence et tu vas vite t’en rendre compte Jay !


J’avais cessé de marcher et mon regard s’était de nouveau posé sur la mère et son fils. Cette pause leur permettrait de poser les questions qu’ils avaient éventuellement en tête.


 
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MessageSujet: Re: –› I wish that I could wake up with amnesia ‹– [Livre II - Terminé]   –› I wish that I could wake up with amnesia ‹– [Livre II - Terminé] EmptyMar 2 Sep - 13:55



–› I wish that I could wake up with amnesia ‹–


Quoi qu'en pense la plupart des gens je ne faisais pas partie de ces commères qui adoraient partager les petits secrets croustillants de leurs patrons. Être secrétaire ne voulait pas dire qu'on aimait procéder à ce genre de choses. Mais le débat devrait être repris une prochaine fois pour l'heure ma mission c'était Jay. Ce petit crétin devrait vraiment trouver quelque chose pour se calmer et contrôler ses émotions. Peut-être que je devrais l'expédier dans un cours de yoga ou une connerie du genre. Mais le phénomène serait capable d'être encore plus enragé. Je n'avais plus vraiment le choix je devais discuter avec lui mais sûrement pas ici.

Sauf que mon patron était loin d'être stupide. Si parfois cela faisait ma fierté de l'assister à l'heure actuelle ça me faisait drôlement suer. Il avait compris la véritable nature de Jay. Peut-être même un peu trop vite à mon goût. Alors quoi, il était du genre à traquer les enfants du démon pendant ses nuits de célibataire pour en reconnaître un aussi facilement ? Ça ne collait pas vraiment au personnage mais j'avais appris à ne douter de rien. Prenez Jay il ne payait pas de mine comme ça mais c'était un danger public, ennemi d’État numéro 1 même.

Ma vie n'était pas de tout repos et alors que je me remettait péniblement de mes petits problèmes de cœur qui se manifestaient sous le coup d'émotions fortes (à chacun son truc quand on perd le contrôle) Damon insistait en me disant qu'il pouvait nous aider. Sérieusement j'avais du mal à comprendre comment j'en étais arrivée à ce point. Le cerveau embrouillé je ne vis pas Jay se renfrogner lorsque Maître Black l'envoya promener avec un ton sec. Mais je sentis la différence dans ses gestes, plus délicats et attentionnés. Jay traversait une période compliquée mais il n'avait pas un véritable mauvais fond. Il essayait malgré tout de faire les bons choix, enfin je pense. Jamais je ne m'étais sentie aussi démunie, aussi inutile pour mon propre fils. Les choses m'échappaient et je ne pouvais rien faire d'autre que de rester spectatrice. Je le savais pourtant que je ne pourrais pas le protéger indéfiniment mais je pensais avoir plus de temps à lui éviter toutes ces décisions importantes. Mais maintenant il fallait qu'il apprenne que ses erreurs avaient des répercutions importantes et qu'il devrait en assumer les conséquences.

Nous étions arrivés dans la salle de pause où nous devions discuter de tout ce que Damon savait, voulait faire. J'essayais de faire bonne figure mais dans le fond je n'en menait pas large. J'étais toujours déçue, désorientée de devoir lâcher prise. Agité Damon commença à parler. Pour l'heure il avait royalement ignoré la question de Jay pour commencer son histoire. Pas facile de reconnaître un Semi-démon... C'est lui qui disait ça alors qu'il avait mis quelques semaines seulement à comprendre qui était Jay. Ah, je taisais la remarque que j'étais sur le point de formuler quand il parla de son expérience passée. Sept ans au côté d'un semi-démon ? Dans quelles circonstances avait-il été amené à cohabiter avec une personne de ce genre ?

Je ne dis pas un mot en l'entendant parler de famille d'accueil. Je ne savais rien du passé de mon patron, chose normale, non ? Jusqu'à présent ça m'importait peu mais maintenant c'était différent. Je sentis Jay se raidir alors qu'il attrapait le bas de mon chemisier. Ce geste me rappelait quand il était petit et qu'il avait décidé de ne plus me donner la main dans la rue, parce qu'il voulait faire comme les grands. Après une lutte acharnée j'avais obtenu qu'il me tienne discrètement par le bas de la jupe pour être sûre qu'il ne part pas en vadrouille. Mais l'heure n'était pas aux souvenirs de ce genre, je continuais d'écouter Damon attentivement et j'espérais que l'adolescent en fasse de même.

« Et c'est quoi la solution alors ? Je vous préviens je vais pas faire de yoga ! »

J'observais Jay avec un soupire en notant que je pouvais toujours courir pour qu'il essaye. Son ton n'était plus aussi revêche que précédemment mais il continuait d'essayer de garder son image de garçon qui affronte le monde à lui tout seul parce que la vie craint.

« Donc si j'ai tout compris, en raison de votre amitié pour Jason vous acceptez d'aider de jeunes Semis Démons à se contrôler. Vous ne vous dites pas que vous risquez un peu gros juste pour ça ? Non pas que je refuse votre aide mais croyez-moi ce n'est pas un parcours de santé de vouloir faire rentrer quelque chose dans la tête de ce petit. »

J'entendis Jay réprimer un soupire blasé mais je voulais être honnête avec Damon, je n'avais aucune envie qu'il m'en veuille parce que la tâche se révélait bien plus complexe que ce qu'il avait cru. Surtout que Jay était vraiment une plaie quand il s'y mettait. Je le savais mieux que personne et je ne pouvais donc pas imposer cette tâche à qui que ce soit.

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MessageSujet: Re: –› I wish that I could wake up with amnesia ‹– [Livre II - Terminé]   –› I wish that I could wake up with amnesia ‹– [Livre II - Terminé] EmptyJeu 18 Sep - 23:04

I wish that I could wake up with amnesia

 



Mes doutes s'étaient enfin transformés en certitude. Le fils de ma secrétaire était un semi-démon et il était évident que j'allais tenter de lui mettre la main dessus et ce pour plusieurs raison ! Pour commencer, j'étais obliger de le faire car ses pertes de contrôles étaient dangereuses pour sa mère, pour lui mais aussi et surtout pour moi. Je n'osais pas imaginer ce qu'il arriverait s’il se faisait repéré ici ! Une enquête pourrait être menée auprès des gens qu'il avait pu fréquenter et je n'avais pas forcément envie d'être repéré comme ''ennemi public n°1'' juste parce qu'un jeunot était incapable de se contrôler.
Il y avait aussi cette idée qui m'était venue à l'esprit et qui semblait pas mal. Notre groupe recrutait et il était presque certain qu'un jeune devait être plus facile à convaincre de rejoindre notre cause de part le simple fait que la jeunesse n'aimait pas être rejetée. Certes il y avait l'hypothèse que Jay pouvait se satisfaire de vivre comme un humain normal mais j'avais des doutes que cela soit cas. Au pire, même si c'était le cas je pourrais lui prouver de manière détournée et discrète qu'il se fourvoyait, que l'attaque était la meilleure défense ! Cette pensée me fit comprendre à quel point j'avais changé depuis que je l'avais croisé. Avant je voulais vivre ma vie sans me soucier des autres semis-démons alors que maintenant j'appartenais au groupe le plus rechercher du pays, voir de l'Europe. Bref, je devais agir et ce que je faisais !

Le truc c'est que j'ignorais que Halley avait des problèmes cardiaques et que ma nouvelle concernant le fait que je savais que son fils était un semi-démon l'avait presque tué. Pour le coup j'avais réellement mis les deux pieds dans le plat et cela m'avait attiré les foudres de Jay alors que je voulais l'inverse. J'avais beau m'excuser mais cela ne servait à rien visiblement ! Je gardais cependant mon calme même si je n'étais pas du genre à être désolé de quoi que ce soit. Le truc était que ce n'était pas comme si j'avais le choix... Je voulais me mettre le gosse dans la poche et je n'avais pas envie que sa mère me fasse une crise cardiaque ici !
Je les conduisais donc dans la salle de repos après avoir fermer le cabinet à clé et avoir mis le répondeur en marche. Je n'avais pas envie d'être dérangé car la discussion qui allait suivre s'annonçait compliquée. Je devais expliquer que je savais reconnaître les semis-démons, que je pouvais aider Jay mais sans avouer que j'étais moi-même un enfant du Chaos appartenant au groupe le plus recherché. J'avais donc royalement ignoré la question de Jay qui voulait savoir si j'étais un semi-démon et j'avais raconté mon histoire en faisant croire que le démon avait été un de mes amis. Je n'avais plus qu'à espérer que cette histoire attise leur curiosité mais qu'elle n’entraîne pas une multitude de questions. Je savais être un excellent menteur mais je n'avais pas envie de perdre mon temps !

C'est sûrement pour cela que je levais les yeux au plafond lorsque j'entendis Jay me parler de yoga et du fait qu'il ne risquait sûrement pas de pratiquer ce genre de truc ! S'il avait su les objectifs que j'avais pour lui j'étais certain qu'il se serait calmer de lui-même et qu'il aurait trouvé génial la détente de l'esprit. Bref, il ignorait tout et n'avait pas la capacité de lire dans mes pensées. Je n'eus pas le temps de répondre la moindre petite chose car Halley reprenait la parole après un soupir et attirait toute mon attention sur elle.
Ses mots me firent sourire ! Je ne faisais pas dans le bénévolat et j'aurais pensé qu'elle l'avait compris... Enfin, j'allais le lui expliquer. J'ignorais donc ses indications quant au caractère de son fils tout comme le soupir de ce dernier. D'une voix douce et franche je me lançais dans de nouvelles explications.



– Je n'ai jamais aidé le moindre semi-démon en dehors de Jason. Enfin, après il est vrai que j'ai pu en fréquenter sans le savoir... comme chacun de nous ! expliquais-je à Halley en la fixant et en me demandant si Jay savait qu'il était incapable de reconnaître un semi-démon si ce dernier n'utilisait pas ses pouvoirs. Et je pense connaître les risques mais de toute façon j'ai besoin d'une assistante, vous d'un job et toi, continuais-je en regardant Jay, qu'on t'explique deux trois choses vitales.


Je marquais une pause le temps de m'asseoir en face de la mère et son fils afin de leur expliquer comment Jay allait pouvoir maîtriser son don.


– Si je n'avais pas connu Jason j'aurais pensé que le yoga était peut-être une solution, dis-je en parlant à Jay. Mais non ! Pratiquer ce genre de truc ne servirait à rien. Pour éviter les incidents comme ce soir il va falloir que tu utilise ton pouvoir, déclarais-je sans détour. Je m'explique ! Ton pouvoir provient d'une énergie que tu emmagasine et cette puissance se manifeste d’elle-même lors de fortes émotions si tu ne la libère pas toi. Il est impossible de contenir cette énergie sans provoquer d'accidents et je ne pense pas que cela soit ce que tu veux. Je marquais une pause. Quand je parle d'utiliser ton pouvoir j'entends par là des petites choses discrètes, du genre éteindre ou allumer la lumière de ta chambre sans te lever, faire pareil avec la télé... En bref, faire en sorte d'être le maître de ton pouvoir et pas que ce soit lui qui te contrôle.


Bizarrement j'avais été très franc concernant la façon dont Jay pouvais contrôler son pouvoir. Mais pourquoi n'aurais-je pas été franc avec lui alors que je voulais qu'il rejoigne nos rangs ?

 
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–› I wish that I could wake up with amnesia ‹– [Livre II - Terminé] Tc10
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MessageSujet: Re: –› I wish that I could wake up with amnesia ‹– [Livre II - Terminé]   –› I wish that I could wake up with amnesia ‹– [Livre II - Terminé] EmptyLun 6 Oct - 16:53



–› I wish that I could wake up with amnesia ‹–


Damon... Je savais bien que mon boss était du genre débrouillard mais de là à dire qu'il était capable d'apprendre à un semi-démon à se contrôler c'était bien plus que ce que j'aurais pu imaginer de sa part. Mais j'avais appris pas mal de choses à son sujet aujourd'hui, il avait grandi dans une famille d'accueil, peut-être plusieurs même. Je n'irais sûrement pas lui poser la question mais ça expliquait bien des choses et alors qu'il nous parlait de son passé avec Jason je restais songeuse, accoudée à la table, la tête dans les mains.

C'était vraiment marrant pour une fois de voir quelqu'un d'autre lui faire la morale en connaissant une grande partie de notre histoire. Ça faisait même un bien fou, j'avais rien à dire ou faire jusqu'à présent nous étions sur la même longueur d'onde avec mon boss. Oui j'avais besoin d'un boulot, je ne pouvais pas me permettre de ne pas travailler, je risquais d'être expulsée comme une malpropre. Retour aux États-Unis si je ne pouvais pas assumer mes choix de vie. Et ça il en était hors de question. Je me contentais d'un faible sourire pour toute réponse.

L'avocat embrayé, j'attendais d'avoir quelque chose de pertinent à dire pour ouvrir ma bouche. Je savais pour passer mes journées en sa compagnie qu'il n'était pas du genre à parler de la pluie et du beau temps histoire de meubler le silence. Il s'installa donc et embraya en disant que le yoga n'était pas une bonne solution. Mais au moins dans sa façon de le dire je ne passais pas pour la dernière des imbéciles, juste ignorante.

La suite par contre me fit hausser les sourcils. Pardon ? Utiliser son pouvoir pour mieux le maîtriser ? Ce n'est pas ça qui allait justement le faire péter un câble ? Mais j'attendais l'explication et vu la tête de Jay lui aussi, les sourcils froncés il restait fixé sur Damon.

« Super donc je vais avoir une petite télécommande intelligente à la maison, c'est ça ?! »

Ok c'était pas ma meilleure blague mais tout de même tout d'un coup tout le monde était devenu pensif. Cela dit moi j'avais compris le concept : pour éviter qu'un vase ne déborde à n'importe quel moment on le vide régulièrement. La comparaison n'était pas top mais je me comprenais.

« C'est pas drôle... »

Ah les ados, pour ma part j'étais contente de m'être soulagée de ce poids : devoir lui apprendre quelque chose dont j'ignorais tout. Cela dit je ne me reposais pas sur Damon, moins il se trouverait en contact avec Jay mieux ce serait pour lui. Ce n'était pas à lui de faire ce genre de choses là et ça pourrait finir par devenir glauque.

« Je pense que si ce n'est que ça, il va pouvoir s'entraîner tout seul et j'essayerais de voir si Monsieur est toujours aussi susceptible. » dis-je avec un sourire à l'attention de mon patron.

Quoi qu'il m'en coûte il avait déjà fait bien assez pour nous. Au moins nous avions une piste pour démarrer l'apprentissage du self-contrôle pour Jay. Et je ne doutais pas que s'il avait besoin de poser une question il se tournerait vers Damon.

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MessageSujet: Re: –› I wish that I could wake up with amnesia ‹– [Livre II - Terminé]   –› I wish that I could wake up with amnesia ‹– [Livre II - Terminé] Empty

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