Sujet: Il fallait bien qu'on en parle [Livre I - Terminé] Mer 22 Déc - 15:04
Je suis restée prostrée plusieurs heures je crois après le départ de mon agresseur. Le soir commençait doucement à tomber, et la sonnerie du téléphone m'a sortie de ma torpeur. Je suis allée y répondre comme un automate, raccrochant au nez du démarcheur qui cherchait à me refourguer du vin. Toujours dans un état second, j'ai regardé autour de moi, et j'ai vu le sang. Pas beaucoup, mais ce sang me faisais réaliser qu'il s'était bel et bien passé quelque chose ici. Je ne comprenais pas ce qui m'arrivais. Tout était flou, je ne me souvenais de rien, sauf peut être de ma peur, mais j'aurais bien été incapable de dire qui était venu, pourquoi, et ce qui s'était passé.
J'ai pris le temps de réfléchir et de rassembler les indices. Du sang, mon amnésie, cette brûlure que je sentais dans mon cou. En passant les doigts dessus, j'ai senti cette marque caractéristique d'une morsure de vampire et là j'ai compris. Alors j'ai enfin réagi, J'ai nettoyé aussi vite et bien que j'ai pu les quelques gouttes de sang sur le sol, je suis allée à la salle de bains et j'ai pris une longue douche, caché ma robe tachée d'hémoglobine au fond du panier de linge sale auquel il ne touche jamais. J'avais presque honte... pourtant ce n'était pas ma faute. Seigneur, faites que ça ne soit pas vrai... qu'il ne m'ait pas fait ça... Commentmon mari va-t-il réagir s'il sait ? Je n'imagine même pas perdre Hugh, je l'aime et je souffre de ce qui est en train de se passer entre nous. Je vois bien que son regard a changé. L'amour que je pouvais y lire avant a disparu, il me touche à peine, et quand il me fait, je sens presque qu'il fait son devoir conjugal. Il n'a plus la passion, il n'a plus la tendresse, il n'a plus l'envie, et ça me tue à petit feu.
Depuis ma discussion avec Torben, je me sens complètement perdue. J'ai en vain essayé de trouver des traces de morsure sur sa peau, mais sans résultat. Il faut dire que je le vois si peu. J'avais pensé lui parler aujourd'hui, le dimanche, il ne travaille pas. Seulement il a reçu un appel et il est parti, encore... J'ai l'impression de vivre avec un fantôme. Il est là si peu souvent, et quand il y est, il dort ou alors il n'est pas vraiment là, perdu dans ses pensées. On avait pour projet de fonder une famille, j'ai mis tout ça entre parenthèses. A quoi bon ? Cet enfant n'aurait pas de père... moi en tout cas, j'ai l'impression de ne plus avoir de mari. Ma vie s'étiole, chaque jour qui passe je le perds un peu plus.
Je me suis mariée par amour. Hugh n'est pas le genre d'homme que j'aimais à la base, mais il a su trouver les mots pour me toucher, et puis j'aimais sa façon de me regarder, comme s'il était émerveillé de l'effet que je produisais chez lui. Il ne me regarde plus comme ça aujourd'hui, en fait, il ne me regarde plus du tout. Pourtant, je ne suis pas le genre de femme à se laisser aller. Je fais toujours attention de m'habiller avec goût, pour la nuit j'achète de jolies choses sexys pour qu'il n'ait pas l'impression de dormir avec Caroline Ingalls... je prends soin de moi, et même le dimanche je ne suis jamais en tenue d'intérieur, j'ai toujours un léger maquillage. J'ai fait en sorte que notre vie conjugale ne devienne pas une routine parce que je sais qu'il a toujours été un homme à femmes. Il avait juré que c'était terminé, que je l'avais changé et qu'il avait compris que son essentiel était avec moi. Belles paroles... que j'avais crues, et que je ne crois plus maintenant.
Moi je l'aime toujours autant, il est toujours le seul qui hante mes pensées, et dans cette histoire, j'ai l'impression d'être l'idiote de service, la pauvre oie blanche qui est en train de se faire plumer. J'ai toujours été trop gentille, je le sais, c'est dans ma nature, et qu'est-ce que je vais faire ? Devenir une garce et à mon tour profiter de la vie de mon côté ? Ce n'est pas moi ça... ça ne sera jamais moi. Si je ne lui suffis plus, il faudra qu'on avise, que je lui rende sa liberté et que j'essaie de reconstruire tout ce qu'il a détruit en moi. Parce que je me sens détruite, si ce vampire est vraiment venu, s'il m'a fait ce que je déduis qu'il m'a fait... Bon sang, je ne me souviens même pas de lui, comme si rien ne s'était passé. Si je n'avais pas ces preuves irréfutables que sont le sang et ma morsure, je penserais avoir rêvé. Pourtant j'entends cette voix. Une voix fantômatique, comme non humaine, sans timbre particulier, tellement neutre que je suis incapable de dire si elle appartient à un homme ou à une femme qui me dit "je connais les fréquentations de votre mari... quel polisson... et avec des vampires en plus... Vous méritez mieux que ce coureur de jupons..." Ces mots reviennent encore et encore dans mon esprit. Qui me les a dit ? Ce vampire ? Quelqu'un d'autre ? Je ne sais plus...
Je me rhabille et tente de cacher au mieux les traces de morsure, puis je reviens au salon, et je m'assois dans le fauteuil qui est près de la fenêtre. Je regarde à travers elle, regardant sans le voir le trafic de la rue alors que la nuit vient de tomber. Je ne sais même pas s'il va rentrer... Pourtant, il arrive quelques minutes plus tard. Je n'écoute même pas ce qu'il me dit en entrant, focalisée sur la question que je veux lui poser. Dès qu'il s'est un peu approché, sans tourner la tête vers lui, continuant toujours de regarder par la fenêtre, la voix monocorde et presque faible, je finis par la lui poser.
Est-ce que tu me trompes ?
Dernière édition par Suzy Swing Tannen le Dim 2 Jan - 16:34, édité 2 fois
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Sujet: Re: Il fallait bien qu'on en parle [Livre I - Terminé] Mer 22 Déc - 18:28
Désirée m'avait encore posé un lapin. Des semaines maintenant sans aucune nouvelle. Je ne pouvais plus continuer ainsi à me ronger d'attendre la pulsion d'andorphine libératrice. Le tru' commencait à me rendre malade. Sur le chemin du retour ,j'avais du m'arrêter pour vomir. Je suis passé au bureau prendre une chemise propre,et j'en ai profité pour reprendre quelques poires échantillons du nouveau mélange le Diab' Best, uen produit test destiné à faire une boisson plus douce et sucrée pour les vampires gourmands. On visait surtout par ce biais les infanfes et les neonats encore nostalgiques des sucreries de leur vie passée. Ca empatait la bouche, trop onctueux... Avec un alcool de cerise, peut être... Un Maalox pour l'estomac, un comprimé caféiné pour le tonus, et une pastille mentholée pour l'haleine. Je pouvais m' apretter à rentrer retrouver Ma gentille Suzy qui aurait surement mille attantion prévenant à mon égard pour m'aider à me remttre de ma dure journée de travail supplémentaire. C'était tout de même bien agréable de songer à retrouver son vieux canapé en cuir et sa charmante épouse pour vous y tendre un verre de cherry!
Je lui ai sourit, totu en vérifiant discrétement dans la vitre du buffet de la salel à manger,si entre le reflet de deux mugs, ma cravate était bien ajustée...J'avais les joues un peu creuse ces temps derniers...Pourvu que suzy ait fait du gratin. Aucune odeur anonciatrice d'une bonne nouvelle de cet ordre ne semblait provenir de la cuisine. Elel était assise dans la semi obscurité,elle qui au méprise de mes douleurs rétiniennes s'obstiantait pourtant à allumer mille et unes lampes pour faire étinceler notre coquet interrieur qu'elle entretenait avec une rigueur des plus méritoire. La question couperte,celel que tout époux volage se voit un jour posée venait de tomber: Est-ce que je la trompais... Légalement, oui, mais au fond je ne pensais pas que les choses fussent si aisément tranchées. Evidement, je lui mentais sur mon emloi du temps, mais au fond c'était pour la ménager.Quelel femme aurait aimé sévoir que son époux se roulait dans les dentelles diaboliques d'une créature belel comme la nuit et aussi sensuelle qu'une Aphrodite incarnée? N'importe quel homme, j'en suis sur, aurait fatalement succombé aux charmes de Désirée... Sauf que ces gacheurs de plaisirs, autoproclamés bons époux, englués dans une morale petite bourgeoise aux relants de tabous judéo chrétiens auraient ensuite culapabilisé. Ils seraient venus ,remplis de leur inaptitude à s'assumer, chercher le réconfort d'une épouse pour les aider à surmonter leur incapacité à jouir d'une opportunité grisante. Ils auraient joué la scéne du grand pardon imposé pour que repentant et larmoyant, elel se sente obligée d'accepter de les soutenir et de subir leurs aigreurs. J'avais cédé, évidement, mais pourquoi Suzy devait elle en payer les conséquences. Elle m'aimait ,ma tendre et candide Suzy,aussi ne serais-je pas un salauds . je ne briserais pas son coeur. Mais on peut avoir les meilleures raisons du monde et les plus pures intensions qui soient sans pour autant éviter l'écuiel dévastateur ou la jalousie posséssive conduisait bien des couples en pareille circonstances. Il me fallait donc dans un premeir temps rassurer. Qu'avait -elel pu apprendre. Désirée étit d'une discrétion remarquable. je compensais le sang qu'elel me buvait par du Tru jusqu' à la nausée. J'en retirais, meêm, maintenant que mon organisme s'était habitué à mieux le digérer, une sorte de force qui me rendait assez solide pour rivaliser, le temps d' une étreinte, avec ces créatures surhumaines et fascinantes qu'étaient les vampires. Et jamais je n'avais voulu néglige Suzy...J'avis mêm pris soin de maintenir cet état de puissance en permanance en moi,afin de lui offrire, à elel aussi, l'extase ou du moins ce qui pouvait le plus s'en approcher, du coït vampirique. Mais lorsqu'elel venait poser sa peau douce et chuade contre mon coprs tendu et en attente de bestiales effervescence, j'avais l'impression qu'elle refusait ce dadeau. J'eus une illumination. On avait du me voir ,certainement, lors de cette fameuse soirée que j'aurais du passer à Edinburgh,en compagnie de la sublime Andrea... Mais Andrea n'avait jamais été dans mon lit...hélas! Oui cette remarque pouvait sembler, à un prisonier des chiméres issues d'un romantisme littéraire et sans fondement, fort désobligeante pour Suzy. Mais d'une part, je pouvais en regard de cette aventure ,assurer que techniquement et légalement, j'ét&is totalement inocent de quelque forme d'adultére que ce fut, ce factuellement! Et d'autre part,je ne coryas pas Andrea apte à remplacer Suzy dans les moments de douceur et d'harmonie d'un petit déjeuner printanier ou son sourir rendait la table déjà estivale par sa lumineuse chaleur. Andréa, je la posséderais, mais pour justement pouvoir me prouver que mêm si je peux avoir l'objet de toutes les convoitises, j'ai assez d'amour pour lui préferer Suzy. Suzy, certe aurait peut être dumal de comprendre ce qui pourtant était limpide: Ne pas la tromper avec une étoile telle qu'Andrea reviendrait à la conciderer comme un lot de consolation obligé, elle et non comme l'objet du'n choix libre et volontaire, dicté par l'affect,totu sauf prgmatique. Mais je m'égarais et il me fallait répondre vite et de façon appaisante avant de vérifier si cette hypothése se confirmait. Je m' agenouillai à ses pieds et ,empoignant d tendrement son menton en peau de pêche, je torunai son visage vers le mien.De ma voix la plus affermie, je plantai des yeux pliens de confiance en sa capacité à me croire, et en la mienne à convaincre dans son regard
-Mon amour! Comment peux-tu imaginer une seule seconde que je pourrais....MOI!!!
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Sujet: Re: Il fallait bien qu'on en parle [Livre I - Terminé] Mer 22 Déc - 22:28
Il fallait qu'on ait cette conversation, parce que je n'en pouvais plus de vivre comme ça, parce que si j'avais été assez naïve pour croire un temps que ses absences étaient dues à son travail, j'avais depuis hier de sérieux doutes. Ma conversation avec Torben avait allumé la mèche de mes soupçons, les mots qui résonnaient dans ma tête et dont je ne e souvenais pas de l'auteur avaient fait exploser la bombe. Je suis d'une naïveté sans nom, je l'ai toujours été, incapable de voir le mal, quand il m'a dit vouloir changer pour moi, j'y ai cru, je l'ai cru dur comme fer. J'ai toujours su qu'il était un coureur de jupons. Il avait cette assurance qui ne trompait pas. Sans être un top model, il avait ce charme qui plaisait à la plupart des femmes et qui me laissait totalement indifférente, parce que justement je ne voulais pas m'embarquer avec ce genre de type qui ne pouvait pas s'empêcher de penser avec son service trois pièces. Je détestais ce genre d'homme sûr de lui qui voit les femmes comme des proies potentielles.
Pourtant il a réussi à me convaincre qu'il voulait tirer un trait sur tout ça pour moi, parce qu'il ne voulait plus des femmes avec qui on couche mais voulait se poser avec une femme qu'on épouse. Il avait même illustré ses dires par une bague magnifique et des yeux larmoyants pour faire sa demande. J'ai craqué, j'y ai cru, et une fois que je crois en quelqu'un, difficile pour moi d'admettre que je me suis trompée. Plus que tout je voulais me convaincre que tout ça était faux, j'aurais tout donné pour qu'il réussisse à me convaincre, et pourtant au-delà des mots, j'ai passé ces derniers mois à voir son regard s'éteindre quand il me regardait. Plus d'amour, plus de désir, plus de tendresse... plus rien du tout. Un regard vide dans une maison vide.
S'il avait juste été surmené, j'aurais toujours retrouvé cette tendresse chez lui, malgré la fatigue, ça aurait été là. Je ne comprenais pas non plus pourquoi il était toujours si prompt à faire des heures supplémentaires. Jamais il ne râlait, jamais il ne disait "je prends mon week end, ils se débrouilleront sans moi, on s'évade juste toi et moi". C'est typiquement le genre de chose qui lui ressemblait pourtant. Mais non, quand on le rappelait, il y partait plutôt avec le sourire, comme s'il était content. Il me manquait, terriblement, ce manque marquait mes traits mais ne marquait pas les siens. Même ça il ne l'avait pas vu, il n'avait pas vu que je sombrais dans la tristesse. Je voyais mon mariage partir en lambeaux et je ne pouvais rien faire, j'étais impuissante car incapable de bouger, de me rebeller, de questionner. Et alors quoi ? J'allais rester là les bras ballants à voir ma vie se détruire petit à petit ? Je n'avais déjà plus goût à grand chose... seul mon travail me tenait debout.
J'ai donc décidé ce soir de poser la question. Je lui ai juste posé une question simple, directe, mais aussi le genre de question qui, généralement, fait pousser des cris de protestation. Lui est resté calme. Il est venu s'agenouiller en face de moi, a pris mon menton entre ses doigts pour que je tourne le regard vers lui, mais ce qu'il m'a dit... ça m'a mis hors de moi et mes yeux on lancé des éclairs. Voilà bien une chose qu'il devait voir chez moi pour la première fois... Suzy est gentille, Suzy est douce Suzy est tendre... oui mais là, Suzy voudrait juste qu'on arrête de la prendre pour une parfaite idiote écervelée.
Oui, TOI ! On connaît très bien tes penchants Hugh, épargnes moi ta comédie, veux-tu ?
J'ai écarté sa main de mon menton d'un coup sec. Je ne sais pas si c'est le sang de vampire qui me faisait cet effet, mais j'étais dans une colère noire. Je lui en voulais, je lui en voulais à mort de détruire nos vies, de casser tout ce qu'on avait construit, de m'enlever ce que j'avais de plus cher pour une partie de jambes en l'air ! C'est vrai, je n'avais aucune preuve, mais malheureusement pour lui, je le connaissais bien.
Les femmes sont sensibles à la manière dont leur mari les regardent et les touchent, et si tu crois que je n'ai pas remarqué que depuis quelques mois tu ne couches avec moi que parce que tu es obligé de le faire, alors c'est que je déteins sur toi et que tu me dépasses en naïveté ! Je ne te vois plus, j'ai l'impression d'être mariée à un fantôme, et même quand tu es là tu es ailleurs ! Je sais, tu bosses pour m'offrir une belle vie, une belle maison... ma vie est vide et la maison avec, à quoi elle me sert si tu n'es pas dedans ?! Tu ne m'enlèveras pas de la tête qu'il n'y a que du surmenage là-dedans...
Dernière édition par Suzy Swing Tannen le Ven 31 Déc - 9:38, édité 1 fois
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Sujet: Re: Il fallait bien qu'on en parle [Livre I - Terminé] Mer 22 Déc - 23:47
Papa m'avait toujours dit que mon impétuosité pouvit cete devenir un atout décisif pour destabiliser le partenaire, mais que sur la durée, seule la stratégie maîtrisée permettait de concerver le titre de champion, lorsque nous jouions aux échecs. J'avais peut être hativement sacrifé par une ouverture offensive un pion central. Mais ce n'était qu'un pion, aprés tout et la partie commençait seulement. Suzy n'avait jamais aimé les échecs. Elle préférait de loin les loisirs constructifs, se livrant à diverses activités artistiques de décoratrice amamteur visant à faire de notre home un swwet home. Il fallait avouer qu'elel y parvenait bien, car elle avait du gout,et surtout le sens de l'harmonie. Sa riposte offensive m'avait désarçonné. Elel qui favorisait toujours le compromis, l'entente cordiale, et la conciliation à l'affrontement brutal et direct. Soit j'avais par ec xcés d'arrogance sous estimé la pugnacité de Suzy...Et non obstant la contrariété conséquente à mon échec, je ne pouvais m'empêcher de trouver un certain attrait à ce côté fauve qu'elle me devoilait pour lapremiére fois. Le tru me donnerait -il la lucidé suffisante pour voir plus loin que ce aue mes perception de simple humain me le permettaient? En tout état de cause, il me rendait prolyxe sur le plan imaginaire. J'avais analysé le probleme avec des données erronées. Le regard de Suzy luisait d'une flamme inhabituelle. Elle si douce et effacée semblait avoir volé de son carisme à la sublime Andrea...et ,paradoxalement, je sentais mon systéme endocrin réagie de façon similaire à ce que la présence de Désirée induisait en lui à l'accoutumée.
-Bien ,tu veux la véritée, toute nue??? regarde moi s'il te plais et dis moi qu'il n'y a aucun désir pour toi dans mes yeux. Dis le moi sans sourciller, si tu l'oses!!!!
papa n'aurait pas apprécié cette saillie peu orthodoxe. mais mon instinct me disait que lorsqu'une hypothése est manifestement erronée, il faut reconcidérer la problématique pour placer l demonstration sur un autre plan. Nous avions tenté la preuve par l'absurde.restait maintenant la vérification empirique.Certe la portée genéralisante du théoréme ainsi échaffaudé restait discutable, mais Nosu traitions somme tout d'un cas particulier; notre vie intime! Par dessu son épaule ,je revoyais la photo de notre marriage, etrangement accrochée avec une quasi imperceptible fausse équerre. cett image vascillait, mais j'avais dit oui de toute mon âme au don reciproque que nous avions officialisé ce jour là. je ne reniais pas mon engagement. Je voualis retrouver celle que j'avais epousée...celle qui sous ces yeux demoniaques semblait encore s'esquisser en filigrane, par transparence tout au fond de son riris retracté comme un tête d'épingle.... Un type de regard que je conaissait bien pour en v avoir souvent croisé fut un temps
- Mon amour...tu as pris des cachets? Il était hors de question que le cadre prit d'avantage de gite. Je voulais Suzy. elle était mienne et jamais je ne la laisserait inserrer ce doute qui me faisait mal entre nous. Je l'avais toujours chérie, je ne l'ac vais jamais offensée. Et je continuerais à l'épargner en taisant mes secrets, si loin du bonheur imortalisé dans ce cadre, si loin de l'aneau doré que je tournais machinalement avec nervosité autour de mon doigts pour en imprimer d'avantage encore la présence dans ma chaire,afin de me rassurer...
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Sujet: Re: Il fallait bien qu'on en parle [Livre I - Terminé] Jeu 23 Déc - 13:39
Clair qu'il ne devait pas s'attendre à ce que je réagisse comme ça. Suzy Tannen, institutrice pour enfants déficients mentaux et moteurs, était la dévotion et la douceur incarnée. Oui, dévouée, je l'étais, et pas seulement pour Hugh, pour mes amis aussi. J'étais également le genre à aider l'aveugle à traverser la rue. Une gentille fille, simple, mais capable de se plier en 4 pour faire plaisir aux autres, pour rendre service. La bonne poire que tout le monde appelait d'ailleurs, parce qu'elle ne savait pas dire non. Hugh me connaissait comme ça depuis toujours et savait que je n'étais pas revancharde. Les disputes, on ne connaissait pas pour la simple et bonne raison que je ne me rebellais jamais quand quelque chose ne me plaisais pas. Je ne disais jamais rien, je suivais. Ca faisait des mois que je me taisais, des mois que je souffrais en silence de le voir s'éloigner de plus en plus, d'en chercher les raisons. Bien naturellement et comme c'était dans mes habitudes de le faire, j'ai cherché ce que j'avais pu faire, dire... ou ne pas faire. Forcément c'était ma faute. L'idée d'une maîtresse m'avait effleurée, mais je l'avais vite balayée, parce que trop douloureuse, parce qu'impliquant trop de conséquences. Au départ je m'étais dit que s'il m'avouait tout, que s'il était prêt à faire amende honorable et à arrêter ça, je pourrais peut être lui donner une chance. La gentille Suzy, encore et toujours elle... Je l'aimais, je l'aimais vraiment, je m'étais mariée dans l'optique de vieillir avec lui, de fonder une famille avec lui, de prendre soin de lui quand il vieillirait, pas pour songer à divorcer au bout de 3 ans. On dit que c'est le temps que dure la passion, ça doit être vrai, parce que si on compte le moment de notre rencontre et celui où ça a commencé à dégénérer, on en arrive effectivement à 3 ans. Mais même s'il avouait, même s'il jurait ses grands dieux qu'il allait arrêter ça, revenir vers moi, ne plus recommencer, est-ce que je pourrais le croire ? Comment lui faire encore confiance ? Et si sa maîtresse était une vampire... Il était évident que je ne pouvais pas lutter contre ces créatures de la nuit. J'étais bien insignifiante, déjà en tant qu'humaine je n'avais rien d'exceptionnel. J'étais mignonne, certes, mais je n'étais pas de ces beautés ravageuses qui font fantasmer les hommes. Il fallait bien que je me rende à l'évidence, je n'avais pas ce qu'il faut pour retenir Hugh... il ne pourrait jamais rester fidèle à sa douce Suzy, et vous n'imaginez pas la douleur que ça pouvait provoquer. Et cette douleur pour l'instant, j'étais en train de la transformer en colère, colère qui s'est encore attisée quand il m'a demandé de le regarder et de lui dire sans sourciller qu'il n'y avait plus de désir dans ses yeux. Je l'ai fait, je l'ai fixé.
Je te regarde, sans sourciller, et je te le dis... Il n'y a plus le moindre désir dans tes yeux quand tu me regardes, plus d'amour, plus de tendresse, plus rien du tout ! Tu ne t'en rends même pas compte, n'est-ce pas ? Cette maison n'est plus ton foyer mais un hôtel. Tu rentres chez bobonne pour manger et la contenter de temps en temps pour avoir bonne conscience. Avant tu me faisais l'amour... maintenant tu me prends comme tu prendrais n'importe quelle traînée. Sans doute que tu penses à celle qui a ta préférence d'ailleurs, non ?
Même si mes yeux se sont mouillés de larmes, elles n'ont pas coulé, j'ai tenu bon, et derrière ces larmes retenues, il pouvait lire ma détermination, ma colère, ma frustration. Moi d'habitude si douce, j'avais envie de hurler, de casser des choses, de taper une bonne crise de nerf, mais je gardais mon self contrôle, comme j'avais appris à le faire en toutes circonstances pour mon métier. Sauf que là il ne s'agissait pas des autres, il s'agissait de lui, de moi, de notre mariage, de ma vie. Sans doute que cette saleté que j'avais avalé, à bien y réfléchir c'était l'explication la plus plausible à l'état bizarre dans lequel je me sentais, m'aidait à dire des choses que je n'aurais jamais osé dire, mais finalement ce n'était pas plus mal, au moins il avait le fond de ma pensée. Il m'a regardé étrangement et m'a demandé si j'avais pris des cachets. L'effet de la surprise m'a fait reculer. Non, je n'avais pas pris de cachet. C'était bien pire que ça... mais ça je ne pouvais pas le lui dire, parce que j'ignorais ce qu'il pouvait avoir comme réaction, et ce qui m'avait agressé n'avait rien d'humain. J'ai vite repris contenance.
Des cachets ? Il n'en existe aucun qui soigne la douleur causée par l'abandon.
Je me suis levée et j'ai pris la direction de la chambre en jetant par dessus mon épaule :
Et si tu as faim commandes toi une pizza, bobonne n'a pas rempli son office aujourd'hui.
J'ai claqué la porte de la chambre derrière moi et je me suis effondrée sur le lit. Je crois que je n'ai jamais autant pleuré de ma vie, ni avec autant de conviction...
Dernière édition par Suzy Swing Tannen le Ven 31 Déc - 9:42, édité 1 fois
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Sujet: Re: Il fallait bien qu'on en parle [Livre I - Terminé] Ven 24 Déc - 1:56
J'étais désarçonné. Je ne comprenais pas quel changement radical s'était opéré en elle pour qu'elle réagisse avec pareille violence. Et surtout, j'avais mal. Une douleur sourde puissante venue du fond de mes entrailles. Qu'elle ne voie plus que je l'aimais,c'était si improbalbe que je ne l'avais même pas envisagé. Suzy était une femem droite, honête, loyales. Elle n'avait pas craché ces mot plus corosifs que le vitriol sans vraiment les avoir pensés. Je n'imaginais pas une minute qu'elel fut dans une logique de joute. Non elel était sincére et j'étais effondré. J'allais la perdre,si les choses en étaient arrivées à ce stade. Je pouvais mêm le dire au présent, si j'avais assez de force pour supporter un nouveau clou de lucidité pour crucifier mon âme.Tou vascillait autour de mon,dans la piéce. les meubles semblaient se déformer, prendre des alures de fantomes souflant le reporche d'un passé heureux à jamais gaché. Mais pourquoi me parlaient -il à moi,de leur voix voilées de bois mort résonant comem les craquements d'une caisse de violon que l'on péitine? Une booulle de sel vint mourri à la commissure de mes lévres. je ne voulais rien, ne pouvais rien... J'étais anéanti, paralysé, figé dans cet univers de cuachemard. On m'avait accusé, jugé et condamné sans meêm essayer d'entendre ma défense. Je n'avais jamais voulu détruire l'harmonie familliale. Je prenais des precautions minutiueses pour qu'elel ne sache rien. je me dopais depuis des mois pour rester à la hauteur de ses attentes. Suzy avait été une porte vers un avenir meilleur,une porte que j'avais ouverte, et qui avait tenu ses promesses. je vivais dans le miel de cette maison d'abeille industrieusequi sentait la cire et les fleurs séchées. Et là, on laissait dehaors le pauvre bourdon dans les premiers rayons froids de l'automùne. On lui reprochais de n'être pas capable d'autre chose que de butinage stérils de fleurs en fleurs durant lété. C'était injuste. Suzy était une ouvriére capable de faire de ses recoltes un miel nourricier. Moi j'étais un bourdon, je ne pouvais que souiller mes pattes au contact des étamines dans les coroles de passage offertes. Etais-je responsable de ce que la nature m'ait fait ainsi et l'ai faite telel qu'elel était. Et pourtant abeilles et bourdons se doivent de coahbiter, sosu peine de s'éteindre dans leur solitude réciproque. Tout ce que je pouvais faire était d'essuyer mes ailes avant de rentrer.Et je l'avais fait,avec soin,autant par respetc pour Suzy que pour eviter les compliquatios... D'avantage même, sans doute. Qu'avais-je bien pu négliger pour qu'elle me reproche une infidélité. Se rendait elle compte que ce que je buvais aux calices des autres ne se comparais pas à ce que sa corne d'abondance me procurait? Oui,il falalit reconnaitre que les attouchemnts pervers de la magnétique Désirée étaient ,d'un point de vue sensoriel, si puissants qu'il m'arrivait de trouver nos étreintes fades. Mias je ne demandais pas mieux que de retrouver, comme ce soir, l'ardeur vampirique en elle. Le jour ou enfin il m'apparaissiatque cette caractéristique était aussi en lattence chez Suzy,ce devait ête celui ou elle me repoussait, ou elel niait toute forme d'interret pour elle dans mon regard? J'étais victime, manifestement, du'ne injuste erreur de jugement! Quand à andrea, j'allais de ce pas dissiper le malentendu. Si on m'avait vu dans ses bras,on ne mavait certainement pas vu forniquer puisque je ne l'avais pas fait, du moins me semblait-t-il,parce qu' il était vrai que la fin de la soirée me laissait des souvenirs assez brumeux...
Je me relevai,vascillant,et je passai ma main sur mon visage humide comem pour chasser les visions cuachemardesques qui s'y étaient reflétée. Je poussai la porte de...NOTRE chambre Elel étaint recroquevillée en position foetale, sur le couvre lit blanc chiffoné. J' m'alongeai à coté d'elel,n'osant pas toucher son corps tendu à la limite de la rupture de peur de l faire eclater comme une baudruche trop leine d'illusions vainement galevaudées.
- Suzy, mon amour, je n'ai jamais couché avec Andrea!
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Sujet: Re: Il fallait bien qu'on en parle [Livre I - Terminé] Ven 24 Déc - 16:39
Je me rendais bien compte que je n'étais pas dans mon état normal. Si je l'avais été, jamais je ne lui aurait dit tout ce que je lui avait balancé ce soir, j'aurais continué de faire comme si de rien n'était, discrète, douce, m'étiolant petit à petit, mais de l'intérieur et discrètement pour qu'il ne se rende compte de rien. Seulement voilà... aujourd'hui j'ai eu ce coup de pouce qui m'a permis de tout lâcher. De toute évidence, j'ai été agressée par un vampire, et je suis persuadée qu'il m'a fait boire de son sang, même si je n'en ai aucun souvenir. Qu'est-ce qui me faisait penser qu'il avait une maîtresse ? Simplement je connaissais mon mari et ses besoins. Il avait toujours été porté sur la chose, et ces derniers temps, c'est à peine s'il me touchait. Si au départ je m'étais dit que c'était la fatigue, je me rends bien compte que c'était juste pour me rassurer moi-même que j'ai pensé ça. Etait-il toujours au travail comme il le prétendait ? Peut être s'accordait-il du temps pour être avec elle... Et puis il y avait ces mots que j'entendais sans arrêt et qui avait confirmé mes soupçons, même si j'étais incapable d'en déterminer la source. Alors je n'avais pas besoin de preuve formelle, je n'en avais plus besoin. J'ai, depuis hier, commencé à ouvrir les yeux et à ôter mes oeillères. Une telle absence n'est pas normale, une telle indifférence encore moins. J'ai avancé, autant que j'ai pu, mais là c'est comme si j'avais vidé mes batteries d'énergie, je n'en avais pu pour déformer la réalité et la rendre supportable.
D'un caractère effacé, j'ai toujours fait passer les autres avant moi. Le confort de ma mère, que j'aidais plus qu'une petite fille pouvait le faire à la maison, m'occupant de ma soeur et de mon frère au maximum, le plaisir de mes frangins, que, plus grande, j'amenais et ramenais souvent de soirées chez leurs amis... j'avais toujours fonctionné comme ça, et je n'avais pas fait exception avec Hugh. J'avais décoré l'appartement de telle manière qu'il lui plaise, je ne préparais à manger que ce qu'il aimait, j'ai même adopté un style vestimentaire qui lui plaisait, un peu plus sexy que ce que je portais avant, juste pour lui faire plaisir. Je me décarcassais pour faire de notre foyer un lieu agréable où il se sentait bien, et lui, que faisait-il ? Il le fuyait. J'avais beau mettre ma main devant les yeux et nier, l'évidence se faisait de plus en plus présente. Qu'on l'appelle un dimanche, c'était la première fois que ça arrivait. Le seul jour de la semaine où j'avais quelques heures avec lui. Pas beaucoup, mais j'avais tellement peu que je m'accrochais à ça. Mes dimanches, je les attendais juste pour ça et voilà qu'on commençait à me les voler aussi. Cette vie là, je n'en pouvais plus. J'ai pris patience, enduré longtemps, j'aurais certainement encore enduré un moment si je n'avais pas eu cette opportunité de lui livrer tout ce que j'avais sur le coeur. Ce qui s'était passé aujourd'hui avait été un électrochoc. Il avait ramené les vampires dans notre foyer, qui n'était plus un endroit serein et où je me sentais en sécurité. Que ferais-je le jour où ce vampire inconnu aurait envie de revenir pour moi ? Je serais même incapable de le reconnaître, je pourrais lui ouvrir la porte en souriant.
Je me sentais prise au piège et abandonnée, seule comme je ne l'avais jamais été, un avenir bouché où je ne pouvais inclure aucun espoir... Jamais je ne m'étais sentie si triste, désespérée. Mon chagrin avait supplanté ma colère et je m'étais écroulée dans ce lit conjugal où plus aucun amour n'était échangé depuis longtemps, pleurant tout mon saoul, lâchant toutes ces larmes que je retenais depuis si longtemps. Malgré tous mes efforts, j'avais échoué... je n'avais pas réussi à le garder et mon mariage coulait aussi sûrement que le Titanic l'avait fait. Ca aurait été plus facile pour moi si mon amour s'était érodé au fil des désillusions, mais malheureusement pour moi, ce n'était pas le cas. On dit toujours que dans un couple, il y en a un qui aime forcément plus que l'autre, savoir où on en était à ce niveau là me faisait mal.
Parce qu'elle n'a pas voulu ? Ou parce que c'est avec une autre que tu l'as fait ?
Non, il n'y avait plus de colère, juste de la lassitude. A quoi bon me rebeller ? Ca ne servait à rien du tout.
La semaine dernière, c'était notre anniversaire. J'ai fait ton plat préféré, mis une jolie robe, et tu n'as rien remarqué. Puis j'ai enfilé un joli déshabillé bleu roi et noir en satin et dentelles que j'avais acheté pour l'occasion... quand je suis montée dans le lit, tu m'as fait un petit sourire, un baiser rapide, et tu as éteint la lumière pour t'endormir en me tournant le dos. Et voilà que maintenant tu travailles même le dimanche. Je suis au bout de ce que je peux supporter Hugh... complètement au bout.
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Sujet: Re: Il fallait bien qu'on en parle [Livre I - Terminé] Dim 26 Déc - 21:04
Notre anniversaire... Oui ,c'était vrai... J'étais epuisé.tout le journée auprés d'elel sans une opportunité de pouvoir un peu me resourcer discrétement d'une ou deux Tru...J'avais s des soucis d'insompnie, entre,le manque d'influx nervuex provoqué par le sevrage de Désirée que je visais trés trés mal et ces ridicules mais tanaces élucubrations concernant Andréa. Mais comment pouvais je tenir sans un stimulant. J'allais me remttre à la coke,c'était plus discret, plus facile à cacher... Pas trop, juste le temps que les choses se tassent. Juste le temps de sauver mon bel amour. Coke et Tru....Voir mêm "V"... Ca devait être terrible pour.... Suzy était là, pleien de reproche qui ,de son point de vue semblaient justifiables et j'avais à peine la force de chasser cette satanée Vampire de mes pensées. Il fallait que je réponde à Suzy, ma famme, ma douceur. Elle était plus calme à présent, on pouvait dialoq guer. Je me devais de lui parler! Je la trouvais si belle en ce moment, les lévres encore gonflées de colére et la pupille si vive. L'intensité du regard de Suzy ,dans ces moments de crises avait gagné un relief proche de la sublimation que seules les créatures supra humaine pouvaient, du moins le coryais-je jusqu'à aujourd'hui, s'arroger le privilége.
-Suzy, il faut que je t'explique des choses, tu as raison
J'ai pris ses mains dans les miennes. Elle ne les a pas retirées. Non qu'elle m'abandonnait tacitement son corps et son âme comme elle le faisait jadis lorsque, dans notre lit, je la fiw xait comme à présent au fond du regard . Non, c'étaient des mains inertes, sans vies, quasi aussi flasques qu'un corps saigné à blanc sur l'autel d'une orgie vampirique. Elle ne m'accordait plus sa main pour la danse nuptiale au sond des accords des corps, mais elle ne prenait même plus la peine de la soustraire à mon contatc. Sa colére avait laissé place à une résignation de mépris, d'indifférence qui me glaçait l' âme . J'étais aussi friable qu'un esquimeau dans un panier d'osier qui n'attendait plus que la chaleur d'une bouche pour fondre dans un ultime chant cu cygne,afin de redonnaer un peu de fluidité à son coeur pétrifié.
C'est difficile à dire, mon amour...Voilà, la direction de Tru blood est trés exigeante avec nous....S'il te plais ne t'emporte pas veux tu...
J'avais du mal de concentrer mes pensées pour trouver une expliquation plausible à mes abscences. La vétrité eut été trop dure pour elle, je souffrais de sa peine comme si elle était mienne, encore d'avantage que de son rejet actuel
...C'est délicat, nous avons créé un nouveau produit...
Ses levres avaient un tonus inhabiruel qui dessinait sa bouche avec une sensualité qui faisait frémir la ma chaire. Elel me rappelait tant celle, avide, de Désirée se précipitant goulument sur mon poignet pour y aspirer l'énergie qu' elel libérait lorsque j'explosait d'extase en son sexe... Cette image me dona le fulgurance intuition ,justement d'étayer mon mensonge grace au stygmate révélateur de mes nuits de débauche, la trace des crocs de Désirée la si désirable que je m' étais évertué à chacher
....Et pour convaincre que notre produit est aussi bon que le vrai sang humain, les cadres de confiance, tels que moi, se pretent à des seances de degustation comparative.
Je defis le bracelet métalique de ma montre pour exhiber la preuve accusatrice que jje venais de transformer en élément à décharge dans mon dossier
....Regardes, vois par toi même!!!
J'ajoutai, reprenant quelque assurance grace à ce stratagéme trouvé in extrémis
-Ca m'epuise chérie....serre moi contre toi, s'il te plais
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Sujet: Re: Il fallait bien qu'on en parle [Livre I - Terminé] Lun 27 Déc - 0:58
Fatiguée... non, épuisée... c'est ça, j'étais épuisée. Epuisée par le manque, épuisée de me poser des questions, épuisée de faire semblant que tout ça ne me touchait pas et que je ne remarquais rien, de voir mes rêves et mon mariage s'étioler au rythme de ses absences. Mon sursaut de colère n'avait eu lieu que par cette substance diabolique que j'avais, semble-t-il, ingérée malgré moi, mais déjà je sentais la colère faire place au désespoir, ce désespoir qui m'était devenu si familier et qui me collait à la peau. Je suis quelqu'un d'entier, et quand je me lance dans quelque chose, je le fais de toute mon âme. C'est comme ça que je suis investie dans notre mariage, de toute mon âme, je m'y suis jetée à corps perdu et aujourd'hui, j''avais l'impression que si je perdais ça, je perdais une part de moi-même que je ne pourrais jamais récupérer. Impuissante, j'ai vu mon mari s'éloigner au cours des trois dernières années, depuis ce jour maudit où on lui a offert ce poste qu'il n'a pas pu refuser. on l'avait notre bel appartement, il pouvait être fier... Mais il n'y avait aucune chaleur dedans. Depuis quand n'avions-nous pas passé une soirée en amoureux en sirotant un verre de vin ou un chocolat chaud devant la cheminée ? Depuis quand n'avions-nous pas rit ensemble, partagé un moment de complicité comme on en avait si souvent avant ? Hugh avait toujours eu le don de me faire rire, et là j'ai même oublié le son que le mien pouvait avoir. Il ne me regardait plus... Pire, il ne me voyait plus, et ce sentiment d'abandon était insupportable pour moi. Je n'avais que deux choses dans la vie : Hugh, et mon travail, et si j'adorais ce dernier, Hugh avait toujours pesé bien plus lourd dans la balance et était toujours passé en priorité. Voir que je comptais si peu qu'il accumulait les heures supplémentaires s'en même s'en plaindre, imaginer qu'il puisse en toucher une autre alors que moi il le faisait sans plus la moindre envie, Ca m'achevait.
Pourtant, des efforts, j'en faisais. Naïve est mon second prénom, et j'espérais toujours qu'on me rende mon mari, que je retrouve celui dont j'étais tombée amoureuse, voir à nouveau cette étincelle briller dans ses yeux quand il les poserait sur moi. J'essayais toujours de le séduire, mais aujourd'hui j'ai pris conscience de la bêtise de cet entêtement. Si comme je le pensais, ou plutôt comme ces mots que j'entendais dans ma tête me le suggéraient, il me trompait avec une vampire, quelle chance avais-je ? Je n'étais rien face à ces créatures de la nuit, je n'avais ni leur beauté, ni leur aura, ni leur côté excitant par le danger. Juste une humaine insignifiante, assez folle pour aimer un homme qui avait toujours aimé les jolies femmes. Comment avais-je pu espérer le garder juste pour moi, qu'il me serait fidèle, qu'il ne finirait pas par se lasser ? On y était pourtant, il s'était lassé, et je ne comprenais même pas pourquoi il essayait d'arranger les choses. J'avais compris, et je ne voulais plus me battre, pas en sachant que j'allais vers l'échec. Il aurait dû être content non ? Au lieu de ça voilà qu'il prenait mes mains dans les siennes. Là encore je ne me suis pas battue, ni rebellée... je n'avais pas la force de le faire. Qu'y avait-il à expliquer ? N'avais-je pas déjà tout compris ? Quand il a commencé à me dire que a direction de Tru Blood était très exigeante, je crois que je l'ai fusillé du regard. Allait-il essayer de me faire avaler qu'il avait juste trop de boulot ? Je l'ai cru, pendant trois ans, mais là... là je sentais qu'il y avait autre chose. Je ne voulais pas qu'en plus du reste, il me prenne pour une imbécile. Il a vu mon regard changer sans doute, parce qu'il m'a demandé de ne pas me fâcher.
J'ai écouté, et mon visage a dû refléter l'horreur de ce que je ressentais à cette confession. Vous ais-je déjà dit que Naïve était mon second prénom ? Ca se vérifiait encore une fois alors qu'oubliant toute ma peine et ma rancoeur, toute la douleur que je pouvais ressentir depuis ces longs mois, je ne pensais plus qu'à sa douleur à lui. Je ne pouvais pas m'en empêcher, c'était ancré profondément dans ma nature. J'étais une éponge, profondément empathique, et je m'oubliais pour l'autre. Quand il m'a montré son poignet, là où j'aurais dû voir la preuve de ce que je pensais être la vérité et qui finalement l'était, mon cerveau de femme amoureuse et naïve n'a pu faire que le rapprochement avec ce qu'il me disait comme étant SA vérité. Elle devenait la mienne, et mes yeux se sont remplis de larmes. Je l'ai serré contre moi, comme il me l'a demandé. Vous pouvez me traiter d'idiote, ou de faible... mais je n'ai pas pu faire autrement et je ne me suis pas demandée si sa détresse était feinte, parce que je savais que si c'était le cas, le choc serait bien trop rude à encaisser pour que je m'en relève.
Les vampires n'apportent que le mal et le chaos... ils détruisent tout... Je suis désolée d'avoir douté de toi.
A quoi aurait ressemblé notre vie s'il n'y avait pas eu cette annonce à la télévision, si ces japonais n'avaient pas fait cette découverte et que ces créatures de la nuit n'étaient pas sorties de l'ombre ? Il aurait moins travaillé, on aurait certes eu un train de vie moins élevé, mais quelle importance ? Je n'ai jamais été intéressée par l'argent, j'ai toujours considéré que le plus important était d'en avoir assez pour vivre. Un plus petit appartement dans un quartier plus modeste m'aurait largement convenue. Je l'avais le train de vie, mais à quel prix ? Pour moi comme pour lui, ce n'était pas vivable, on se perdait irrémédiablement, on s'éloignait l'un de l'autre et pourquoi ? Ca n'avait aucun sens...
Ecoute... je sais que tu veux m'offrir ce qu'il y a de mieux, tu l'as toujours dit, mais ce que tu n'as pas encore compris c'est que ça ne m'intéresse pas tout ça. On peut vendre l'appartement, prendre quelque chose de plus petit... on a des économies et puis tu es brillant, tu retrouveras facilement ailleurs... Démissionnes Hugh, tu ne peux pas continuer comme ça ! Qu'ils arrêtent de t'utiliser comme un échantillon et qu'ils te donnent un horaire correct ou alors vas-t'en. Il est temps que tu tapes du poing sur la table et que tu cesses de les laisser se servir de toi comme ça !
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Sujet: Re: Il fallait bien qu'on en parle [Livre I - Terminé] Lun 27 Déc - 16:06
Tout arrêter. Suzy était d'une candeur maladive! Comme si je pouvsi arrêter ainsi le cours de ma vie. J'avais toujours aimé les glissades, les pentes savoneuses, les sauts périlleux au dessus des pécipices. Flirter avec le danger me faisait me sentir vivant. Suzy était mon refuge, mon échappatoire, mon filet lorsque je rattais le trapéze aprés m'être élancé dans les airs, frolant avec ivresse le chapiteau étoilé! Elel était le balancier qui me permettait de continuer à danser sur la corde raide. Je ne pouvais pas descendre maintenat. Il fallait que j'aille au bout de la traversée Et qu'ensuite je me jette dans la gueule de fauve de ma prétresse du stupre vampire,puis qu'en coulisse, aprés une vivifiante et roborative collation au Tru, je reparte à l'asaut de la piste, mangeant dans mes habits d'auguste tragicomique la sciure foulée par les sabots du cheval de mon inaccessible équiére. Mais si personne ne repassait mon habit de lumiére, je n'étais plus rien,nu devant les gradins, inutile, dépalcé, sans objet! Tout arrêtre...renoncer à poursuivre le show de la vie intensément expérimentée. Renoncer à savoir si derriére le miroire,monsiuer Lapin est ou non plein de malice... Comment pouvait elle imaginer ne serait-ce qu'une minute que c'était envisageable? Si elle avait pu m'aimer, c'était aussi parce que cette existance riche maintenait ma créativité en alerte. y mettre un terme équivalait à me tuer, à me placer dans la catégorie des équations irrésolues des hyperboles cruellement avortées par une page au formant normalisé imbécile!; Ces periples au confins de la norme me donnaient des ailes, faisaient que nous n'étions pas condamnés à devenir des fossiles oubliés parmis nos roses, n'attendant plus que la paralysie finale pour nous pétrifier comme Sécotine, certe dans la ouate affectueuse de l'amour fidéle et inconditionnel. mais était ce une raison pour refuser ainsi la vie et ses transcendantes poussées d'adrénaline? Oui, je comprenais fort bien qu'elel se soit sentie exclue de mes jeux,reléguée au rang obscure du machiniste oublié dans les cintres poussiéreux. Mais sans elle pour maintenir le cap de la poursuite, le ludion se perdait dans l'ombre,se retrouvait condamné au rolé tragique de la particule en errance dans le neant froid et glacé de linaptitude à briller lors des moments d' intense activité. Suzy était ma source ,je puisait en elle mon énergie vitale, celle qui me donnait la force de pouvoir continuer. Et elle semblait, elle aussi, si abattue de me perdre, de me sentir m'éloigner. Je sentais son corps chaud et tendre prés du mien.Je trouvais que mêm la mélancholie ne parvenait pas vraiment à l'enlaidir. A bien y regarder, cela mettait mêm un soupçon de piment à sa saveur tendre de bouchée chocolatée. Un piment aux parfum de gingembre,aux vertus aphrodisiaques,même... Je serrai Suzy plus fort contre moi, fouillant du la main les replis d'étoffe afin de pouvoir toucher son dos, sa peau nue, naturelle, simple et bonne comme du bon pain pétir avec amour. Sa peau franche et soyeuse,sa peau chaude, si chaude,comparée au marbre erotique du corps blafard de Désirée.
-C' est compliqué, mon amour... Il y a beaucoups de choses en jeu. Je ne peux pas tout te dire, mais j'ai une mission importante à remplir aussi pour le salut de l'humanité. Certains vampires sont des creatures maléfiques, tu sais ...Puissantes ,dangeureuses... Voila la raison pour laquelle j'ai rencontré mademoiselle Donwood, si tu veux tout savoir! Viens, aides moi a oublier tout cela...ames moi encore un peu s'il te plais. Tu me manques tant...
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Sujet: Re: Il fallait bien qu'on en parle [Livre I - Terminé] Lun 27 Déc - 18:46
On a toujours été très différents lui et moi. On a toujours pensé que ces différences étaient finalement des complémentarités, mais j'en doute de plus en plus. Au contraire, je commence à penser que ces différences commencent à nous rattraper. Je n'ai jamais rêvé que d'une vie simple. Aucun rêve de grandeur, rien de bien particulier. Juste construire une famille, avoir un foyer, un mari aimant, des enfants. Peu m'avait toujours suffit, mais il fallait bien que je me rende à l'évidence, il n'en était pas de même pour Hugh. Son travail, encore et toujours lui, passait bien avant tout le reste. On avait mis notre vie entre parenthèse pour ça et je ne pouvais pas faire autrement que de trouver ça profondément égoïste. Je me fichais bien de l'endroit où on vivait, je ne lui avais jamais demandé tout ça, il ne fallait pas qu'il essaye de me faire croire qu'il faisait ça pour moi. Pour lui, oui, mais pas pour moi. A quoi bon toutes ces heures supplémentaires, et puis surtout, à quoi bon risquer sa santé comme il le faisait ? Que nous offrait-il comme vie après tout ? J'étais partagée quand il m'a dit que je lui manquais... parce que ça, je ne l'avais jamais remarqué. Si seulement j'avais pu le ressentir que je lui manquais, les choses auraient été différentes. Mais non, même si j'étais à l'affut de ce sentiment, je ne l'ai jamais ressenti venant de lui, et c'est justement ça qui m'avait fait tant douter, ce qui m'avait fait penser qu'il devait avoir une maîtresse. Si mes bras ne lui manquais pas, c'est qu'il devait être comblé dans d'autres.
J'étais partagée comme jamais. Désolée de le voir dans cet état, d'imaginer ce qu'il devait faire, ce qu'il permettait qu'on lui fasse, mais sa réponse à ma suggestion de laisser tomber tout ça pour retrouver une vie seine a à nouveau attisé ma colère à peine endormie. Compliqué... c'était compliqué et il ne pouvait pas m'expliquer... N'était-ce pas qu'une question de lois sociales, de préavis à prester, de nouvelle organisation de notre vie en attendant qu'il ait trouvé un autre travail ? Si ce n'était pas que ça, est-ce que ça ne voulait pas dire qu'il était impliqué bien plus que ça dans cette entreprise, qu'il ne voulait pas la quitter parce qu'il ne le souhaitait pas, tout simplement ? Et après il voulait me faire croire qu'il avait un devoir de "sauveur de l'humanité" ! J'avais presque envie d'éclater d'un rire amer et de lui demander où il avait planqué la combinaison bleue et le slip rouge ! Je devais penser quoi de tout ça moi ? A quoi je servais exactement dans sa vie ? En étais-je réduite à un bouche trou ? Je suis toujours là quand il a besoin de moi, mais est-ce que le contraire existe aussi ? Certainement pas... il n'a jamais ne serait-ce que remarqué ma peine, jamais remarqué que mon sourire s'étiolait petit à petit pour finir par disparaître. Il n'a pas remarqué que j'avais renoncé à mon rêve de fonder une famille avec lui, ni que ça faisait des mois que je n'éprouvais plus le moindre plaisir dans le lit conjugal.
Qu'est-ce que je pouvais faire maintenant ? Accepter que son travail continue de diriger nos vies ? Et après ça, ça sera quoi ? C'était de pire en pire, on se voyait de moins en mois et on ne partageait plus rien du tout. J'en avais marre d'être éteinte dès que je rentrais chez moi. C'était le contraire qui devait se produire ! pourquoi acceptait-il tout ça sans sourciller ? Il avait l'air de trouver ça presque normal, il était décidé à continuer et à laisser cet enfer nous entourer de plus en plus pour finir par réduire notre vie en cendres. Et puis pourquoi me parlait-il encore de cette femme ? Cette... Donwood, ça devait être la fameuse Andréa avec qui il m'a juré ne jamais avoir couché. Pourquoi revenait-elle sur le tapis ? Quel était son rôle dans tout ça ? Tellement de questions sans réponses... Mais aujourd'hui, je savais au moins ce que je ne voulais pas, ce que je ne voulais plus. Mon regard, mon visage tout entier exprimait à nouveau une détermination féroce.
Je t'aime Hugh. Sinon je ne serais pas ici. Mais je ne veux pas que tu me prennes pour acquise. j'ai déjà fait ma valise, plusieurs fois, sans aller au bout. La prochaine sera la bonne. Je ne veux plus être négligée comme je l'ai de plus en plus été ces derniers mois. Je crois vraiment mériter mieux que ça. Alors s'ils veulent garder leur précieux cadre de confiance, il va falloir qu'ils lui accordent de prendre un peu de temps pour sa vie privée, sauf évidemment si le cadre en question se fiche de rentrer un jour pour trouver sa maison vide.
Je crois que je peux encore séduire. Il parait qu'on a la vie qu'on mérite et qu'on se crée... J'ai laissé Hugh écrire la notre, mais vu le résultat, il était temps que je reprenne un peu la main. Si ma nature profonde était d'être une femme effacée, il est des moments où il faut agir si on ne veut pas tout perdre. Je savais que j'étais à la croisée des chemins... tout comme je savais que même en ayant conscience de ces vérités, j'ignorais si je pourrais mettre mes menaces à exécution une fois que je ne serais plus sous l'influence de cette chose. Pourtant là je m'en sentais encore capable, alors j'en profitais pour le mettre face à ses responsabilités.
Je plais encore... Je ne crois pas que j'aurai beaucoup de mal à trouver un homme qui voudra m'offrir tout ce à quoi je dois renoncer depuis que ton travail a pris le pas sur nous. J'ai besoin de savoir que je compte encore pour toi et que tu as envie de sauver ce qu'il reste de notre mariage. Je ne peux pas me battre seule Hugh...
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Sujet: Re: Il fallait bien qu'on en parle [Livre I - Terminé] Lun 27 Déc - 23:19
J'avais envie de tout lui promettre, tout et même l'intenable pour qu'elle ne me quitte pas.Evidement qu'elle était désirable et séduisante, ma douce Suzy. Je le mesurais pleinement ,sinon je ne serais pas larmoyant sur notre lit ainsi. Je voulais moi aussi que notre vie continue,mais je savais trés bien que je ne pourrais ni renoncer à Désirée, ni à A,drea. C'était plus fort que moi, je ne savais pas résister aux challenges. J'avais envie de tout promettre, oui, mais je me serais trouvé ignoble de mentire vraiment à Suzy. certe je lui cachasi quelques détails, je présentais la vérité sous un jour acceptable pour elle,mais je ne pouvais lui garantir plus de disponibilité.... Quoi que. La coke était une option. Je savais à quel point le produit pouvait développer ma résistance ,me rendre dynamique invincible... je dormirais moins pour voir plus Suzy, voila tout... J'arriverais aussi à travailler plsu vite, être plus efficace. Il suffisait que je retrouve désirée.Elel saurait surement ou trouver un dealer. Pour l'argent, je verrais. Il y avait des liquidités au siége de l'entrepise de la marchandise aussi facilement écoulable au marché noir.Désirée et ses frequentations interlopes suarait me trouver des debouchés. Je ne pouvais promettre une totale disponibilité mais je pouvais m'engager dans un mieux, en tout cas...
-Mon amour, je veux passer du temps avec toi;...Mais pas comme aujourd'hui à nous déchirer. Je t'aime. Je t'ai toujours aimée. Je suis coincé dans un engrenage qui me dépasse dont on ne sort pas aussi facilement que tu semble le croire, mais je vais me battre pour toi, pour nous, pour te garder
j'avais conscience que le défi que je m'imposait là allait être des plus délicats à relever, mais qu'importait, au fond. Il n'est jamais de victoire dont l'enjue est important qui soit facile. J'avais des peices maitresses ancore solides sur l'échiquier. Je pouvais, avec de la stratégie, du travail de la pugnacité, gagner la partie. le nouveau monde que nous avaient révélé les médias en sortant de leur discréte réserve les créatures supra humaines offrait tant de nouvelles possibilités. Si seulement Suzy n'avait pas été si timorée si rétissante à la découverte de ces nouveau univers à explorer. Mais si elle n'avait pas été celel qu'elle était, m'accrocherais-je autant à elle que je le faisais? C'était sa prudence, sa capacité à laisser de l'air à l'autre sans pour autant s'effacer qui me seduisait en elle. Suzy ,parce qu'elle restait attachée à des valeurs du passé, restait en quelque sorte immuable. Elel était mon repére, ma borne, l'harmonie dans mon repaire ou je me refugias pour me reposer des tumultes des mondes farfelus dans lesquels j'évoluais. Si elle aussi dérivais, alors que serions nous, sinon des épaves perdues au large de cotes inconnues, frolant le naufrage. Elel n'aspirait pas à autre chose qu'a la simplicité douce et reguliére.Si je rognais un peu sur le temps passé auprés de Désirée, je pourrais faire en sorte qu'elle soit comblée,qu'elel ait son content de vie sereine et calme. Qui sait si ,au final, cela ne me permettrait pas de mieux me menager. Mes nausées me reprenaient...
-Chérie, je suis un peu barbouillé, je sors prendre l'air 5 minutes. Je t'en prie, ne pars pas.Veux tu que j'ailles nous chercher des pizzas dans la foulée?
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Sujet: Re: Il fallait bien qu'on en parle [Livre I - Terminé] Mar 28 Déc - 10:54
J'ai essayé d'utiliser comme une force positive l'état dans lequel j'étais ce soir. Je savais qu'une fois les effets estompés, je ne serais plus capable de lui dire tout ce que j'avais sur le coeur. C'était là, depuis un bon moment, mais quiconque connaît Suzy Tannen sait bien qu'elle est incapable de se rebeller et de remettre les pendules à l'heure. Une faiblesse de caractère qui, aujourd'hui en tout cas, ne me rendait plus service. Si d'habitude elle pouvait éviter les conflits, maintenant elle ne faisait que m'enliser dans les problèmes. Les choses devaient changer, d'une manière ou d'une autre, parce que je savais que j'arrivais au bout de ce que je pouvais supporter. Je me sentais négligée, à un tel point que je ne voyais plus l'utilité d'un mariage. Je n'étais pourtant pas le genre de femme à demander d'être placée sur un piedestal et adorée toute la sainte journée. Je pense être raisonnable dans ma demande, à savoir au moins une heure ou deux le soir, quelques jours de congé par année, comme tout le monde, et nos dimanches. Mais je ne faisais que le croiser le soir, je ne sais même plus quand on a eu quelques jours de congé ensemble, ça date d'avant son engagement chez tru blood en tout cas, et nos dimanches, voilà qu'on commençait à nous les sucrer aussi. Si je ne mettais pas une limite à tout ça, je ne sais pas où on allait, mais on n'y allait pas ensemble, c'est certain.
Pour une fois j'ai tapé du poing sur la table. Au moins, si un jour il rentrait pour trouver une maison vide, il ne pourrait pas dire qu'il n'était pas prévenu. C'est vrai, j'y avais déjà pensé, aussi sûrement que je l'aimais, je supportais de moins en moins ce que nous étions devenus. Je sentais qu'il y avait quelque chose entre nous, incapable cependant de dire ce que c'était avec certitude. J'ai pensé à tout... Forcément, au début, à son travail, persuadée qu'il n'y avait que ça, qu'il était juste débordé. Puis, devenant méfiante à voir que ces heures supplémentaires, il ne semblait pas les faire avec déplaisir, que je ne semblais pas lui manquer et que, lui toujours tellement en demande, me touchait de moins en moins, j'ai fini par imaginer une maîtresse. Malgré tout, il faut que j'avoue que pour moi un doute subsiste à ce niveau là, même si je veux croire à ce qu'il m'a dit et lui laisser le bénéfice du doute. C'est difficile à admettre ce manque de confiance que j'ai en lui, mais c'est comme ça. Maintenant il savait. Soit les choses changeaient, ou du moins s'amélioraient, soit je jetais l'éponge. Je n'ai aucune idée de comment je vais aborder ça, parce qu'objectivement, Hugh était toujours aussi gentil avec moi. Ce n'est pas comme si mon mari était soudain devenu violent, agressif, dédaigneux ou irrespectueux... Forcément ça rendait les choses plus difficile. Je ne me suis pas mariée à la légère, même si ce mariage s'est décidé et a eu lieu rapidement, et je ne voulais y renoncer qu'en dernier recours. Trois ans que je patientais... je crois que ça montre ma détermination à continuer avec lui... Mais je ne dois pas être seule à partager cette envie ou à faire des efforts.
Il semblait vouloir faire des efforts, essayer de résoudre les problèmes qu'il y avait entre nous. Je ne pouvais que l'espérer sincère, espérer que les efforts seraient réels et qu'on pourrait retrouver un semblant de vie de couple. J'adorais mon mari, il me manquait, et moi non plus je ne voulais plus de ce genre de discussion où on se déchire, mais parfois elles sont nécessaires pour éviter une chute irrémédiable. Après tout, ma démarche n'existait que pour sauver mon couple, pas pour lui faire des reproches sans queue ni tête qui ne sont là que pour le contrarier. Si je ne l'aimais plus, si je ne voulais pas me battre pour nous, je serais partie, tout simplement. C'était justement ce que je voulais éviter à tout prix. Quand il m'a dit être barbouillé et vouloir sortir prendre l'air cinq minutes, mon esprit a aussitôt pensé qu'il voulait passer un coup de fil en douce. Je me suis vite battue contre cette idée, me disant que je ne pouvais pas devenir suspicieuse à ce point, ça n'allait pas être vivable. Je devais lui faire confiance, je n'avais pas vraiment le choix. Alors je lui ai fait un sourire.
Pas besoin de pizzas. Je vais aller te préparer quelque chose. Si je te demande de ne plus me négliger, ce n'est pas pour commencer à le faire de mon côté.
Pendant qu'il était parti, j'ai regardé ce que je pouvais lui faire avec ce qu'il y avait dans les armoires. J'ai essayé de ne pas trop penser pendant que je faisais la cuisine, à ce niveau là, je crois vraiment que j'avais eu ma dose depuis hier. Retrouver un semblant de normalité ne serait pas du luxe, d'autant que je pense que tout ce qui devait être dit l'avait été ce soir. Restait à voir comment les choses allaient évoluer maintenant. Je mettais la dernière touche à mon risotto à la créole quand il est revenu. Quelque chose de rapide et qu'il aimait bien... comme quoi ma nature mère poule avait tendance à reprendre le dessus très vite. Je ne pouvais pas dire que j'avais très faim. En fait, je n'avais pas faim du tout. J'ai pourtant posé deux assiettes sur la table. Je me contenterais de quelques bouchées, histoire de l'accompagner. Il s'est installé à table et j'ai posé son assiette devant lui. Puis j'ai passé mes bras autour de son cou et je me suis baissée pour venir coller ma joue contre la sienne.
Ca va mieux ?
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Sujet: Re: Il fallait bien qu'on en parle [Livre I - Terminé] Mar 28 Déc - 22:56
J'avais courru dans l'escalier ,me retenant de vomir, aussi vite que les vertiges me le permettaient.. Ce nouveau coctail de Tru était nettement moins efficace que la recette roiginale pour remplacer les plaquettes et les globules qui me manquaient. J'avais presque rendu sur le palier. cette tension nerveuse supplementaire, je ne la tolérais pas. Mon organisme lui même se rebellait... J'ai laissé échapper un jet acre et brulant contre le mur du parking, devant le local à ordures. L'odeur qui en émanait avait été le catalyseur, superflux en tout état de cause, à terme, déclanchant la réaction. Je ne perdrais pas Suzy,c'était inconcevable. J'épongeai mon frot moite d'une sueur glacée avant de flageaoler vers la voiture. Je sortis deux poches de dessous le tapis du coffre. L'élyxire rubis que j'avalai goulument, le regard aux aguets, dans le renfoncement d'une pile du parking, me ressourceais. J'essuyai mon visage avec une serviette prélevée dans le sac de sport contenant officiellement mes affaires de squash, mais me servant de fait à pouvoir me changer en revenant de mes heures de dépravation, et passai un peu de lotion aprés rasage sur ma peau.je tapotai mes joues avec l'alcool parfumé qui réchauffait voluptueusement mon visage. je remontai les marches alletes, aprés avoir glissé dans mes poches quelques poches plastifiées contenant le précieux produit. Cette soirée m'avait mis à rude épreuve, et l'attitude inahabituellement extravertie de Suzy me laissait augurer d'éventuelles difficultés nouvelles à surmonter. Je retrouvais notre appartement, mon sanctuaire, tel que j'imaginais le trouver en entrant quelques heures plus tot. Suzy trotinait devant la cuisiniére. Je me plaquai contre elle, ayant l'impression que le cauchemard précédent s'estompait comme une antique VHS que l'on aurait rembobiné pour inserer la bonne casette à la place,celel de la vie d' Hugh Tannen, époux de la délicieuse et discréte Suzy,blonde comme le soleil léger de Mai, fraiche comme les embuns d'été à Plymouth.
-Ca sent bon mon amour...Ca done faim!
Mais il semblait que décidément, l'enregistrement de mon bonheur que je croyais sauvegardé pour l'éternité ait été égaré. Suzy restait tendue, nouée sous mes caresses. Elle semblait vouloir ne pas me repousser, me laissant promener mes mains autour de sa taille comme j'aimais à le faire,mais l'interieur de suzy, au lieu d'être comme un bonbon fourée de créme au fruit tendre et petillaint à la fois, semblait fait d'une matiére dure, fibreuse, comme ses vielles souches d'oliviers millénaires qui tendent leurs racines piégeuses dur les coteaux de l'adriatique vers les espadrilles légères des touristes imprudents
-c'est pire que me repousser ce que tu fais là...
Je n'avais pu contenir cet élan de l'âme qui montait en moi, tel le grondement sourt d'une riviére de fonte de glacier alpin prére à crever l'opercule qui s'affine au contact du soleil pour liberer son torent d'eau glaciales. Suzy et le tru m'avaient assez rechauffés pour liberer ma peine,en même temps que je délivrais de ma tendre étreinte celle qui ne me renvoyais plus que dureté à présent
-Pourquoi Suzy.....Pourquoi? Comment on en est arrivés là?
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Sujet: Re: Il fallait bien qu'on en parle [Livre I - Terminé] Mer 29 Déc - 0:20
J'avais beau faire de mon mieux pour ne pas y penser, tout ça me hantait. J'ai toujours vécu dans un petit monde tellement simple et bien huilé, que du coup j'avais un peu l'impression de perdre pied. Sans jamais rien diriger parce que ce n'est pas dans mon caractère, je maîtrisais simplement ma vie. On ne décidait pas pour moi, mes choix étaient les miens, mes erreurs étaient les miennes aussi mais j'étais également responsable de mes réussites. J'ai travaillé très dur pour être la meilleure à l'école et pouvoir réaliser mon rêve de devenir institutrice. Hugh... il n'était pas prévu dans ma vie. Si j'espérais effectivement tomber amoureuse, fonder une famille, je n'imaginais pas lier mon destin à quelqu'un comme lui. je voyais un homme plus simple, plus effacé, plus modeste. Hugh Tannen était ce garçon qu'on regardait de loin sans oser espérer qu'il vous remarque. En tout cas moi je le voyais comme ça. En même temps, une fois qu'on est adulte, on se rend compte que ce genre d'homme n'apporte pas que des bonnes choses. J'avais face à moi un coureur de jupons qui s'assumait, et qui me voulait moi, la petite institutrice discrète que personne ne voyait. J'avoue qu'au départ, il a pas mal galéré. Ce n'était pas le genre d'homme que je voulais, et je le lui ai bien fait comprendre.
Seulement voilà... s'il a obtenu ce poste haut placé chez tru blood, ce n'est pas par hasard. Hugh sait utiliser les mots, analyse bien les gens et n'a pas son pareil pour se les mettre dans sa poche. Seulement les conséquences sont différentes qu'il s'agisse de moi ou d'une relation d'affaires. Moi je peux y laisser mon coeur, et j'ai déjà l'impression qu'il a été pas mal mis à rude épreuve mon coeur. J'avais peur de ce qui était en train de se passer, parce que quoi que ce soit, ça n'augurait rien de bon. Soit il m'avait dit la vérité, j'avais tort, et malgré tout il était dans une situation que je trouvais dramatique. Servir de cobaye aux vampires, les laisser boire son sang... c'était peut être la routine pour certains, je sais que certains humains aiment ça, mais pour moi c'était quelque chose de vraiment horrible. J'avais peur pour sa santé, peur que ça n'aille que crescendo... Et s'il m'avait menti, s'il y avait effectivement une autre... Je pensais à ça quand il est rentré et m'a enlacé. D'instinct je me suis raidie, mais pas uniquement parce que j'imaginais qu'il pouvait toucher une autre femme et que ça m'était insupportable, également par rapport à ce que je pensais qu'il s'était passé. J'étais encore sur la défensive.
Il m'a dit que ce que je faisais était pire que de le repousser. J'ai pris alors conscience de l'indifférence dont je venais de faire preuve. Mais qu'est-ce que je pouvais lui dire ? Je ne pouvais pas lui expliquer les raisons de mon état que je ne comprenais finalement pas si bien que ça non plus, et je cherchais une échappatoire, mais ma réaction étant trop longue à venir, il avait lâché ma taille. Ca m'a fait drôle... le contact m'a manqué... Surtout qu'il a enchaîné avec un questionnement que je ne connaissais que trop bien pour me l'être souvent posé. Comment en étions arrivés là ? Je l'ignorais... quoi que je voyais deux solutions évidentes... Son travail... ou une femme. Je secouais la tête, cherchant à évacuer ces pensées. Je ne voulais pas le blâmer d'avantage, ce n'était pas ma nature de rejeter les fautes sur les autres. Pour réussir ou rater un mariage, il faut être deux. Peut être n'avais-je pas été à la hauteur de ses espérances ? Trop effacée, trop gentille, trop fade, pas assez sexy, pas assez extravagante, pas assez...
Je suis désolée... Ca n'a pas été facile ce soir, c'est juste ça... Vas t'assoir mon coeur, je te sers ton dîner.
J'ai servi son assiette, et passant derrière lui, je l'ai entouré de mes bras après qu'il se soit assis. J'ai posé ma joue sur la sienne pour lui demander s'il allait mieux, mais voyant sa mine déconfite, j'ai poussé un petit soupire. Je me suis glissée entre lui et la table et me suis assise sur ses genoux. J'ai mis un peu de risotto sur la fourchette et j'ai soufflé dessus pour le faire refroidir un peu.
Te souviens-tu la première fois où je t'ai fais ce plat ? Nous n'étions pas encore mariés... Tu as pris un air épouvanté en me disant que tu détestais tout ce qui était à base de noix de coco. Rien à faire, tu ne voulais pas goûter. Alors je me suis assise sur tes genoux, comme aujourd'hui, et je t'ai promis que si tu goûtais, tu aurais droit à un câlin. Résultat... j'ai dû attendre que tu aies fini ton assiette pour avoir ce que j'espérais secrètement !
J'ai lâché un petit rire ému à ce souvenir que j'avais presque oublié, puis j'ai approché la fourchette de sa bouche pour qu'il puisse manger. Puis, la posant dans l'assiette, j'ai pris son visage entremes mains et j'ai posé mon front contre le sien.
Quoiqu'il arrive... n'oublies jamais que personne ne t'aimera jamais autant que moi...
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Sujet: Re: Il fallait bien qu'on en parle [Livre I - Terminé] Mer 29 Déc - 3:21
Suzy sur mes genoux,le riz à la noix de coco,flash back récurent qui me décapaient le memoire. Je n'avais rien oublié de cette soirée ou pour la premiére fois suzy, la si prude et pudique, s'était vraiment offerte sans retenue, sans cette modestie déplacée qu'elle pouvait avoir et qui m'agaçait lorsqu'elle pensait n'être pas jolie femme. Non je ne pouvais oublier en retrouvant la tendre chaluer de sa voix si prés de moi,à quel point l'amour absolu d'une femme ,de ma femme,de Suzy ,était précieux et rare. Je n'aimais pas d'avantage la noix de coco qu'au premières heures de notre vie ensemble,mais j'aimas toujours autant la noix de coco qu'elel avait préprée. Parce qu'au delà de la futile et dérisoire noix, il y avait l'attention et la bienveillance infinie qu'elel me portait. Je n'aurais su dire si c'était Suzy pour elle mêm ou l'amour que seul suzy savait me porter que j'aimais, au final. Mais j'aimas ,ce, sans aucun doute possible, qu'elle soit sur mes genoux à me donner le becquée. J'enveloppai tendrement son genoux rond dans le creux de ma paume. J'avalai ma bouchée
-Je n'ai jamais oublié, mon amour, jamais... Une autre pincée de riz douceureux vint tapisser ma bouche. subreptiscement, je laissai ma main remonter le long de la cuisse fine et nerveuse de ma douce épouse,retrouvant avec toujours autant de joie les pleins et les déliés que ses muscles dessinaient sous mes doigts. Suzy me souriait,les yeux mi clos.tout était à sa place, tout revenait dans l'ordre. L' anarchie se dissipait dans la sphére protectrice du foyer. J'avalai la nouriture tiéde, ni trop chaude ,ni trop froide, parfaitement concue par des mains amoureuses pour mon palet,des mains que je connaissait si bien et qui à présents dénouaient posément ,fourmis agiles et efficientes, le neoud de ma cravate
-Je ne supporterais pas que tu m'oublies, tu sais... je dus viser la fourchette pour happer ma pitance en équilibre instable tandis que sa main defesait avec toujours la même régularite les boutons de ma chemise. Je sentais sa peau fremir sous mes doigts caressant l'interieur de sa cuisse, bien plus haut que la décence n'autoriserait jamais Suzy, ma si apparament sage Suzy ,aux yeux de nos voisins de palier, à les exhiber. J'aimais la lenteur de notre rituel de tendresse. à bien y réfléchir,Suzy avait raison. Je n' avais plus pris le temps de nous accorder ces moments d'affection érotique partagés depuis ...des semaines,des mois? Trop longtemps, quoi qu'il en fût! -Je sais que tu dois avoir plus gentil ,plus prevenant que moi qui te courtise. Une jolie femme n'est jamais ignorée longtemps Elle avait glissé sa petite main rose et fraiche comme un museau de chiot sus mon col. J'aimais sentir ses doigts aux ongles propres et soignés longer mon omoplate jusqu'à ce que son bras vienne m'enlacer. Je n'ai pas quémandé une nouvelle bouchée, car son autre main ,je préférais grandement qu'elel continue de la laisser coulisser le long de ma tempe doucement, comme si elle presentait qu'il fallait chasser l'ombre de la migraine qui se profilait derriére mon front. Elle serra les cuisses autour de ma main lorsque j'effleurai ses dentelles. Mon pouce rencontra une incongruité. Une étiquette. Qu suzy ait pu, elle si soigneuse et ordonnée à l'accoutumée, enfiler sa culotte à l'envers était tout aussi inconcevable, dans l'ordre des lois de notre vie de couple qu'elle put un jour se rebeller... Cete reminiscence du chaos récent me paralysa dans mes élans affectivo- libidinesques.J'ai tourné la tête ,evitant de peu ses levres dont j'attendais une fraction de seconde auparavant l'impact avec une delicieuse impatience que je savourais inlassablement comme mise en bouche immuable de nos rapports -Chérie, que c'est -il passé aujourd'hui, pour l'amour de Dieu?
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Sujet: Re: Il fallait bien qu'on en parle [Livre I - Terminé] Mer 29 Déc - 14:15
Dans la vie, il faut faire des choix. On avance, on recule, mais on ne peut pas faire du sur place. Ca va bien un moment, mais des décisions doivent être prises si on ne veut pas s'enliser et rester bloqué le reste de sa vie. Je savais ce que je voulais, garder mon mari. Je savais aussi ce que je ne voulais pas, le perdre. Mais il était bien évident qu'il y avait des choses qui étaient insupportables et qui devaient changer. C'est fou, mais d'une certaine manière, j'avais déjà l'impression de l'avoir perdu...
Pourtant je me souviens de ce qu'on partageait avant. Hugh a dû vite se rendre à l'évidence que je ne fonctionnais pas comme la plupart des femmes qu'il avait pu mettre dans son lit. Après m'avoir observée, il a compris ce que j'attendais. Je ne suis pas une femme qu'on drague mais qu'on séduit, et il a su très bien le faire une fois qu'il a eu compris ça. Je ne me suis pas mariée si vite pour rien, il avait vraiment trouvé le moyen de me combler. Il était devenu attentif, prévenant, il trouvait toujours le moyen de me faire rire ou de me surprendre. Quand il me regardait, je me sentais belle, plus femme que jamais, désirée... Oui, je me souviens très bien de cette complicité qui nous unissait et qui faisait dire aux gens autour de nous que notre couple était des plus harmonieux. On ne pouvait pas se passer l'un de l'autre et aujourd'hui, je n'arrivais pas à comprendre comment lui faisait pour se passer si facilement de moi... Parce que moi je n'y arrivais pas. Il me manquait, et j'en crevais à petit feu, mais il ne voyait rien.
Je voulais le récupérer, oser espérer que ce n'était pas perdu et qu'on pourrait retrouver ce qu'on avait avant. Ca m'était trop précieux pour que je tire un trait dessus, je ne me rendrais pas sans me battre, je n'abandonnerais pas si facilement, même si je commençais à entrapercevoir l'éventualité d'un échec qui m'amènerait à partir. Ca serait le dernier recours... mais en attendant, je voulais m'accrocher, espérant qu'il y mettrait du sien aussi de son côté, qu'il avait compris que j'étais au bord du gouffre et que j'avais besoin de lui pour ne pas tomber. Je voulais qu'il se souvienne de ce qu'on partageait, qu'il n'oublie jamais que personne ne l'aimerait jamais comme je l'aimais, parce que je m'étais donnée entière et aimait l'homme qu'il était avant tout. Je n'étais pas avec lui pour l'argent, je n'étais pas avec lui pour le sexe, mes raisons étaient bien plus profonde et ça, je savais que j'étais la seule à pouvoir le lui offrir. Moi, l'oublier... je ne pourrais jamais. Si un jour je devais partir, j'ignore totalement comment je ferai pour m'en relever et continuer, mais je ne l'oublierai pas. On n'oublie pas son grand amour, on en guérit... ou pas.
J'ai voulu lui montrer mon envie d'avancer avec lui, lui remémorant ce souvenir qui nous liait à ce risotto, à cette image de nous que je voulais retrouver et qui n'était pas si lointaine. Je défaisais le noeud de sa cravate doucement, frémissait enfin à nouveau sous la caresse de ses doigts sur ma peau. Je ne pensais qu'à lui et essayais de me détendre, me libérant ainsi d'un énorme poids. Sans doute le retrouverais-je après, mais les journées sans lui étaient bien assez longues pour que je le porte à ce moment là. Tant qu'il était avec moi, je voulais essayer de profiter de lui, faire en sorte de lui rendre l'envie d'être avec moi.
Je n'ai jamais eu envie qu'un autre me courtise, je ne veux pas que tu laisses un autre prendre ta place.
J'ai posé la fourchette dans l'assiette, me faisant plus câline, bien décidée cette fois à nous laisser nous retrouver vraiment. J'en avais envie, j'en avais besoin comme pour garder espoir, voir que tout n'était pas perdu. Mais alors que j'allais l'embrasser, il a détourné la tête. Je l'ai regardé avec incompréhension, et là il m'a demandé ce qui s'était passé aujourd'hui. Forcément, je me suis raidie. J'ai attrapé sa main par le poignet et je l'ai éloignée de moi.
C'est trop te demander de te détendre, n'est-ce pas ?
J'étais furieuse. Parce que moi j'y étais arrivée, enfin, après des mois j'étais en train de me laisser complètement aller et il fichait tout par terre. Oserais-je dire comme d'habitude ? Pourquoi il me parlait de ça ? Moi qui essayait tellement d'oublier, d'enterrer ce qui s'était passé ! Je ne voulais pas lui dire, déjà parce que j'avais honte, même si je n'y étais pour rien, et puis parce que ça pouvait être dangereux pour lui. Et s'il réagissait avec colère et voulait partir en croisade contre ce vampire ? Je ne voulais pas jouer avec ça, certainement pas ! En plus, bon sang je ne me souvenais de rien ! Je n'avais fait que des déductions, je n'avais aucun souvenir de ce vampire ! Qu'est-ce que je pouvais lui dire ? Je me suis relevée.
Tu as des secrets ? De ceux qu'il vaut mieux me cacher pour mon bien ? Et bien moi aussi figures-toi ! Et puis de toutes façons depuis quand t'intéresse-tu à ce qui m'arrive ?! C'est nouveau ? Ca t'es revenu comme ça d'un coup ?
Et c'était reparti ! Bon sang ce truc était une vraie saleté... ça aiguisait les sens et les émotions de manière incroyable ! Entre la colère, la révolte et la frustration, tout se mélangeait et formait une boule oppressante dans ma poitrine.
Retournes donc voir tes amis buveurs de sang. Ca fait au moins trois heures que tu ne les a pas vus, ils doivent te manquer. Peut être même qu'ils pourront t'éclairer sur ce qui s'est passé cet après midi !
Et là je suis partie en claquant la porte. Je ne savais pas où j'allais, je n'avais même pas les clés de la voiture qui de toutes façons était en panne, mais moi aussi j'avais besoin de prendre l'air.
Dernière édition par Suzy Swing Tannen le Ven 31 Déc - 9:59, édité 1 fois
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Sujet: Re: Il fallait bien qu'on en parle [Livre I - Terminé] Mer 29 Déc - 19:47
Que glasgow soit le pays des douches écossaises ,même un anglias des plus limités d'un point de vue imaginatif pouvait le concevoir. Mai ce n'était pas pour autant une expérience agréable à vivre. Nous étions ensemble ,de nouveau reunis, dans notre cuisine, l'âme en paix. J'avias mêm retrouvé une certaine forme de plaisir à revivre la monté de nos désirs comme avant, ce contre toute attente. Je m'étais imaginé que l'intensité sensorielle des parties de sexe avec désirée rendait tout ceci fade et sans interret. Je commencçait ,là ,sur cette chaise, à réaliser que c'était faux,que je commetais un syllogisme pernicieux en mettant sur un mêm plan un ressenti animal et une sensation fruit d'un travail d'apprentissages mutuels, saupoudré de la canelle parfumée de la conivence et délicatement dorée au four pour en faire un crumble subtil et parfumé que seule une épouse aimante et prévenante comme Suzy, ma perle du foyer pouvait parvenir à réaliser. Je voulais juste lui montrer que si j'étais attiré par ses languers delicates et son corps toujours aussi élancé et caressant qu'a upremiers jours, je voulais moi ausis aimer entiérement la femem qu'elle était, m'associer à ses troubles à ses combats, afin qu'ensemble nous franchissions aussi les obstacles sur sa route. Je voulais faire preuve de moins d'égocentrisme et ne pas me contenter de consommer ma part de bonheur sans contribuer à cultiver la sienne également. Les époux se doivent soutient et fidélité avait il été dit lors de notre union. J'étais à ma façon fidéle à Suzy car personne ne la remplaçait . Je voulais honorer ma part d aide réciproque ,afin de respecter ce contrat que je ne regrettais pas une seconde d'avoir paraphé. Sa réponse fut si violente que je restai interdit une fraction de seconde, ne réalisant pas vraiment ce qu'elle me disait. Je passai ma main sur mon visage, las de ces malentendus successifs qui rendaient ce dimanche pénible au plus haut point. Je sentais encore son odeur au creux de ma paume. Non, je n'acceptais pas qu'elle parte ainsi. Pas comme ça, pas pour de mauvaises raisons. Si elel ne m'aimait plus, qu'elle me le dise! Je me précipitai dans l'escalier, ne prenant même pas soin de refermer notre porte derriére moi. J'entendais les petits talons de ses mules claquer nerveusement au fil des marches. Je me ruai à sa poursuite et attrapai son bras sur le palier du premier. Elle se retourna, les yeux brulants d'arrogance... Je craignis soudain qu'elle me le dise, oui et vraiment, cette phrase lapidaire que je l'avais défiée en pensée de pronocer alors que j'avais encore le souvenir du poids de son coprs sur mes genoux et une assiette de risotto pas encore totalement refroidie à ma place ,sur le set jaune et bleu qu'elle m'avait choisi. Face à ce regard farouche et déterminé, j'avais peur, je la sentais si apte à le dire et moi je me savais si incapble de l'entendre. J'avais peur et pourtant ces yeux un peu fous faisainet grimper en moi une forme d'excitation troublante, incongrue en présence de Suzy. Je crois que ce iatus entre une certaine forme de vie et de rapports à l'autre dont je goutais les sulfureux délices en dehors de notre foyer et le fait qu'ils se manifestent d'une certaine mùaniére en regardant ...ma femme dans des yeux agités d'une tempéte que je n'aurais jamais cru pouvoir croiser à cet endroit, était ce qui m'avait au fond le plus déstabilisé depuis que j'avais retrouvé Suzy sans vraiment totalement la reconnaitre.Mais je désirais cette femme peu importait qui mes hallucinations imputables probablement au Tru combiné au manque de sommeil me faisaeint croire qu' elle était. Elle serrait les poings, se débattait en martelant ma poitrine. Simpel caresse en regard des coups savament distilés pas Désirée lorsqu'elle s'envivrait de cruauté pour se faire d'avantage lascive ensuite. Losrque je plaquai mes levres sur les petits andins doses de celel qui luttait à present dans mes bras, je fus graztifié d'une morsure. Je lechai la plaie, retrouvant ce gout de caramel caractéristique de le Tru "Diab ' Best" dans mon propre sang. Je réitérai, la faisnt reculer jusqu'à la plaquer au mur... Et cette fois, ses levres s'entrouvrirent pour laisser passer ce petit bout de lanque espiégle ,semblable à celle quormande d'un chaton lapant un bol de créme fraiche que seule Suzy, ma Suzy avait l'art de faire glisser sur les miennes. Je chiffonais l'ourlet de sa robe afin de retrouver sa peau sous ma main tandis que nous partagions avec avididte le mêm air.Elle essayais d'un geste non chalant de refreiner mes véléités de caresses ?n'étant surement pas assez envoutée par notre baiser pour oublier que nous étions dans le couloir de l'immeuble. Je parvins enfin à remonter le long de sa hanche. je tentais d'arracher cette maufdite culotte ,tndis qu'elle reprenait, cette fois ci avec plus d'acharnement sa lutte contre moi,repoussant ma bouche et ma main en jetant par dessus mon épaule un regad coupable, mais ne pouvait totalement dissimuler une lueur de désir, cepandant. Le bruit d'une porte la fit tressaillir et mêm se figer sans doute le temps de croiser le regard surpris et reprobateur d'un voisin,Dérangé de façon inhabituelle dans sa lecture dominicale du Times par ,étrange folie s'il en était, ces jeunes gens charmants et si polis d'ordinaire qu'étaient les Tannen en train de s'exhiber de facon absolumentr choquante dans l'escalier. J'emmerdais ce vieux debris. Je voulais ma femme ,là, maintenant, avec une intensité et une frénésie jamais encore éprouvée me semblait - il. Elle a soudain cessé de se débattre, et ,reprenant son role de femme au regards flou et fou, elle a enroulé sa jambe autour de la mienne pour me donner un baiser suffoquant de puissance, quasi vampirique dans l'intense.
Dernière édition par Hugh Tannen le Mer 29 Déc - 23:46, édité 1 fois
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Sujet: Re: Il fallait bien qu'on en parle [Livre I - Terminé] Mer 29 Déc - 22:40
Ca avait été la goutte d'eau. Je me rendais compte qu'avec cette chose dans mes veines, je pouvais plus facilement le désirer, mais aussi plus facilement me mettre en colère. Moi qui ne connaissait pas la rébellion, qui était la douceur et la patience incarnée, me voilà transformée ce soir en furie. C'est sans doute parce que l'enjeu est important que je me mets dans un état pareil, j'avais un peu l'impression de jouer ma vie. Retrouver Hugh, c'était ce que je désirais le plus au monde. Depuis hier, depuis que j'avais pris conscience de certaines choses, j'étais entrée dans un état de profond désespoir, persuadée que notre couple allait dans le mur quoi que je fasse. Les mises en garde de Torben résonnaient encore dans ma tête, les événements liés àcette agression dont j'avais fait l'objet et dont je ne me souvenais pas n'avaient fait qu'attiser mes doutes et mon désespoir... Mais le fait d'avoir ingéré ce sang avait transformé ce désespoir, ce renoncement en une révolte, une colère. Je lui avais dit ses quatre vérités, j'ai même été jusqu'à le menacer. Tout ce que je voulais lui dire, j'ai osé le formuler à voix haute et mes yeux n'ont pas cillé. Je comprenais pourquoi certaines personnes devenaient accro à ça. Je ne me sentais pas invulnérable, mais ça me désinhibait clairement.
J'avais sincèrement envie de faire tout ce qu'il fallait pour sauver mon couple, et maintenant qu'Hugh connaissait mon malaise, s'il faisait des efforts de son côté, je me disais qu'à nous deux on pouvait y arriver. Je profitais donc de cet état pour essayer de réveiller certaines choses qui avaient fini par tomber endormies au fond de moi. Ca semblait fonctionner, mais quand il m'a posé cette question, quand il a essayé de savoir ce qui s'était passé cet après midi là, je lui en ai voulu d'avoir cassé ce que j'avais peiné à reconstruire. Je ne pouvais rien lui dire, c'était bien trop dangereux et je n'avais aucun souvenir. Lui mentir, c'était presque insupportable, mais qu'est-ce que ça changerait ? Rien du tout. J'allais devoir vivre avec ça, le gérer... Je me suis mise dans une colère noire, et j'étais incapable de rester là en face de lui. Je suis partie en claquant la porte et j'ai commencé à descendre l'escalier. Evidemment, il m'a suivie, je m'y attendais un peu, alors quand il a attrapé mon bras et m'a fait me retourner, je lui ai lancé un regard noir pour lui faire comprendre qu'il avait intérêt à me lâcher. Je n'étais pas d'humeur à supporter ces chamailleries encore longtemps.
Lâche moi tout de suite !
Là je me suis mise à me débattre. Je tirais sur mon bras pour qu'il le libère, puis je me suis mise à utiliser mes poings que j'écrasais sur son torse. Mais il ne lâchait pas l'affaire et voilà qu'il essayait de m'embrasser ! Mue par la rage, je crois bien que je l'ai mordu, mais il n'a pas vraiment semblé s'en émouvoir. J'en fus surprise, encore plus par cette ardeur qu'il mettait dans son étreinte. Jamais il n'avait été comme ça avec moi, n'avait mis autant d'urgence dans ses caresses. Je luttais encore, essayant d'empêcher sa main de remonter le long de ma cuisse, mais sous sa passion nouvelle, cette passion que j'avais toujours rêvé qu'il aie pour moi sans oser me l'avouer, mais je sentais ma colère faiblir pour me mettre au diapason de ses émotions. C'est là que le bruit d'une porte nous arrêta. Lui dans son attaque, moi dans ma défense. Le voisin curieux de tout ce bruit nous regardait dans une surprise mêlée de reproches. Ce fut à son tour de se prendre mon regard noir. Etait-il sorti cet après-midi quand je hurlais ? Il ne me semble pas avoir reçu d'aide... Attisée par la substance qui coulait encore dans mes veines, je n'ai même pas attendu qu'il soit complètement rentré chez lui pour enserrer Hugh de ma jambe. Je l'ai embrassé comme jamais je ne l'avais fait, libérant dans ce baiser toutes mes émotions. Je me suis hissée sur lui, entourant sa taille de mes jambes, et je l'ai laissé nous ramener à l'appartement. nous ne sommes pas allés bien loin, le canapé était sur notre route et nous a accueillis. La Suzy douce et rangée n'avait toujours pas fait sa réapparition, et je m'étonnais de me voir si active, si incisive. Mais si mes caresses étaient passionnées et presque sauvages, elles étaient toujours teintées de cette douceur sous-jacente que j'avais pour lui. J'avais presque l'impression parfois de voir ça de l'extérieur et qu'une autre agissait à ma place. Ce n'était pas moi, je n'étais pas comme ça, mais là, ce qui coulait dans mes veines agissait un peu à ma place. Mes fantasmes cachés ? Tellement bien cachés que je n'en avais même pas conscience ? J'ai grandi dans un monde tellement sain et doux que je n'imaginais pas pouvoir avoir envie de telles choses considérées comme malsaines par les gens qui évoluaient dans la même sphère que moi ? Ou alors peut être actions totalement dues à cet intrus dans mon sang qui me faisait agir malgré moi ? Je l'ignore, mais même dans nos meilleurs moments, je n'ai jamais éprouvé un tel plaisir, et je ne crois pas en avoir jamais provoqué autant à Hugh. Après que mon corps se soit cambré une nouvelle fois, je me suis laissée retomber sur lui et j'ai enfoui mon visage dans son cou, éclatant en sanglots. Non... je n'avais jamais voulu que quelqu'un prenne sa place... jamais.
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Sujet: Re: Il fallait bien qu'on en parle [Livre I - Terminé] Jeu 30 Déc - 1:28
Mes repéres vascillaient comme dans une sorte de géométrie molle. Je n'avais jamais ressenti autant de plaisir brut, immédiat avec Suzy. Elle avait, pour quelque obscure raison qu'elle préférait taire, fait sauté ses verrous. Je ne sais si je l'aimais plus ou moins qu'avant,parce que les raisons premiére de mon affection pour elle étaient liée à l'indéfectible bienveillance qui était sienne à mon égard. Et cela, au dela des acrobaties déstabilisantes à tous les sens du terme qu'elle avait pratiqué sur notre canapé qui n'avait jamais subit pareille épreuve ,je l'avais ressenti dans son étriente. Suzy la douce semblait d se juxtaposer avec l'inconnue sensuelle que je découvrais aujourd'hui. C'était comme si deux individus avaient fusionnés en elle . Moi ,je cloisonnait mes vies. Tout était bien ordonné, classifié. des sas étanches et sécurisés empêchaient le navire de couler si une voie d'eau survenait dans l'un ou l'autre des compartiments de la calle. J'avais frolé la mise en panne cet aprés midi, parce que suzy, ma timonerie avait faillit être noyée dans les doutes et la suspicion corrosive. Je ne comprenais pas d'ailleur par quel miracle aprés l'avarie,elel semblaity s'êtrte emballée en me propulsant non plus sur les flots, mais au dessus de la créte des vagues tel un hydroglisseur. Ses affes justement coincidaient avec son comportement étrange. Quelle rencontre avait elle pu faire pour être ainsi transformée? Deux expliquations me vinrent à l'esprit imédiatement: Coceïne...Ou "V" Deux hypothése complétement farfelue concernat Suzy. Elle si posée ,si réservée...devenue si sauvage en son coeur par instent à présent. Oui ,à ma connaissance ,seules ces substances conduisaient à de telles distorsions. Mais comment aborder le probléme sans qu'elle se fache à nouveau. elle état contre moi lascive comme jamais, moi qui reprenais mon souffle avec presque autant de difficulté qu'aprés avoir essuyé les ravages cycloniques de Désirée...Quand à mes esprits, je ne parvenais pas totalement à les retrouver,désoreinté par l'affolement de ma boussole ayant perdu son pôle magnétique de référence.Ou étais tu ,suzy ma douce,toi seule capable de modérer l'ebalement de mon cadran? Dérivais tu toi aussi à présent ,arrachée de la banquise imaculée par queque éffondrement du sol sur lequel tu affermissait l'appuis de tes peids fins et délicats. J'embrassai la cheville de ma langoureuse beauté blonde comme pour me rassurer.Oui, c'était bien son corps chaur ,doré comem l'été. C'était bien la texture et la saveur de sa peau. Le monde avait changé,mais pas Suzy, ces derniéres années. Il semblerait qu'elle se soit aujourd'hui mise au frénétique rythme des mélanges entre peuples intelligents . Qu'elle aussi ait entammé un processus de décloisonnement . 2tais-je ,au final, contrairement à ce que j'avais toujours voulu pensé, le plus passéiste de nous deux, ave mes petits univers bien distincts proprement étiquetés comme des concerves rangées dans un placard par un esprit fossilisé par la psychorigidité? La vraie bonne question était de savoir si je voulais ou non évoluer à se côtés. Si la force d nos souvenirs communs suffisait déjà pour me faire dire oui sans hésiter,la richesse nouvelle et insoupconnée que je découvrais en elle me faisait le crier! Une enygme s'offrait à moi. Je ne pouvais refuser.
-Mon amour,j'ai l'impression de te decouvrir aujourd'hui. Je t'ai toujours aimée, Suzy, mais je crois être ne passe de t'adorer
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Sujet: Re: Il fallait bien qu'on en parle [Livre I - Terminé] Jeu 30 Déc - 13:37
Mon cerveau était ravagé par des désirs, des colères et des sensations nouvelles. Combien de temps cela allait-il durer ? Est-ce que j'allais éprouver une sensation de manque une fois que ça serait terminé ? Je me demandais où tout ça allait me mener, si je n'étais pas déjà embarquée dans quelque chose qui me dépassait et que je ne pourrai pas maîtriser. Cette chose me faisait agir différemment. J'osais, je m'exprimais, oui, mais... mais étais-je encore moi ? La question pouvait se poser. D'un côté je savais que je ne faisais pas quelque chose que je n'aurais jamais imaginé vouloir faire. Je lui ai exprimé ma colère, mes frustrations et mes doutes, celles que j'avais au fond de moi, mais je n'ai rien dit que je ne pensais pas vraiment. Maintenant je lui avais fait l'amour, comme jamais je ne l'avais fait, mais le plaisir qu'on avait partagé, était-ce mal de vouloir le ressentir avec lui ? Je ne savais plus quoi penser, je me sentais m'enliser dans quelque chose qui allait irrémédiablement changer ma vie. N'était-ce pas déjà fait ?
Et puis je n'arrêtais pas de penser à ces mots que j'entendais. "Je connais les fréquentations de Hugh, ses penchants...vous méritez mieux que ce coureur de jupons... et avec des vampires en plus...". Qui m'avait dit ça ? Mais qu'est-ce que je devais penser de tout ça moi ? Ca m'obsédait littéralement. D'un côté j'avais une envie folle de lui faire confiance, parce que pour moi le mariage doit être fait de ça. d'un autre, je me dis qu'être confiante c'est bien, mais ça ne doit pas tourner en stupidité non plus. Ca expliquerait pas mal de choses... les vampires aiment mordre pendant leurs ébats... et si c'était ça ? Je n'ai aucun preuve, juste quelques mots qui revenaient sans cesse dans ma tête, mais ces ébats auxquels nous nous livrons me montre à quel point il aime ce genre d'échange. Avec une vampire, effectivement ça doit être plus enivrant encore. Etait-ce de ça dont il manquait ? Etais-je capable de lui donner lorsque je suis dans mon état normal ? Faudrait-il que j'en arrive à me détruire en prenant "ça" pour le combler ? Mais dans ce cas, je ne serai plus vraiment moi. Faudra-t-il que je devienne une autre pour le garder, pour qu'il m'aime ?
Il semblerait bien. Parce qu'il dit m'avoir toujours aimée mais être en passe maintenant de m'adorer. Je ne sais pas si, cachée dans son cou, j'ai fait une grimace ou un sourire. C'était cruel de me rendre compte de tout ça, ça faisait un mal de chien de savoir que sa douce Suzy ne le comblait pas. Mais les effets semblaient s'estomper, parce que j'ai repris mes bonnes habitudes. Je n'ai pas fait de vagues, je suis restée calme.
Alors dans ce cas peut être que nous serons enfin à égalité.
Je l'avais toujours adoré... il était le seul univers dans lequel je me voyais évoluer. Si au départ il m'agaçait prodigieusement parce qu'il me faisait penser que je n'étais qu'une tête de plus qu'il voulait afficher à son tableau de chasse, les choses ont changé quand j'ai cru voir de l'amour dans ses yeux, quand il m'a fait comprendre qu'il ne voulait pas se contenter que d'une aventure avec moi mais qu'il voulait lier nos vies. Je me suis alors abandonnée totalement et j'y ai cru... j'ai tellement cru que je lui suffirais, que découvrir qu'une femme pouvait l'aimer de manière authentique lui ferait préférer ça aux étreintes qui ne sont nourries que de vice et de futilités. Et voilà que je découvrais que le monde dans lequel j'avais toujours évolué n'avait été qu'un hologramme projeté pour me cacher une réalité bien plus laide et cruelle. Je me réveillais, et prenais conscience que la laideur était en train de m'atteindre, comme si mon corps encore coloré par la gentillesse et la naïveté commençait par endroit à devenir lui aussi noir et blanc. Ca me gagnait, me rongeait petit à petit. Bientôt je me fondrais dans le décor et serais comme tous ces gens dont le mensonge est une seconde nature, qui ont oublié les choses essentielles. Le mal était entré en moi tout à l'heure, et il commençait à tisser sa toile autour de moi, commençant par me faire mentir à mon mari sur une chose essentielle qu'il avait le droit de savoir.
Je voudrais pouvoir te le dire tu sais. Je voudrais pouvoir te dire ce qui s'est passé. Mais il vaut mieux pour toi que tu ne saches rien. Ca me dépasse... ça me dépasse totalement. Mais personne ne peut m'aider, pas même toi.
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Sujet: Re: Il fallait bien qu'on en parle [Livre I - Terminé] Jeu 30 Déc - 18:41
J'essayais d'y voir plus clair, d'integrer les nouveaux paramétres de notre univers conjugal pour pouvoir à nouveau en saisir les arcanes. Mais j'avais trop d'inconnues à gerer dans le systéme complexe d'équations qui régissait permettait de résoudre mon questionnemet du moment. Suzy avait changé. Etait-ce durable? Si oui, était-ce profitable? Si oui,à qui cela profitait-il? ....et si non? Sans aucun point de fuite défini, mes projections se procelaient comem un fish eye déformé par une concretion de prismes et la perspective kaléïdoscopique de notre avenir sombrait dans l'abstraction la plus compléte. J'essayays de revenir aux fandamentaux de notre esquisse commune,plongeant en moi mêm comme un mondiran obstiné sur sa toile, afin de retrouver moi aussi les rectangles primaires de la palette qui avait servit à créer l'image du bonheur dans laquelle je m'étais lové,aussi profondément que je le faisais à présent dans les bras s de Suzy. Je la sentais plus détendue, certe mais aussi lointaine. Regrettait elle au final de m'avoir laissé la reprendre? Ses mots terribles prononcés en début de soirée revenaient percuter mes pensées,protons fous faisant voler en éclat les atomes, que je croyais indestructibles, des pigments de notre bonheur. Comment et quoi composer avec cette matiére instable,à la fois puissante et destructrice aui avait fait place à la laque onctueuse, gai, lisse et eclatante,semblable au verni discret, quasi incolore mais parfaisant l'aspetc des mains douces et soignées de Suzy. Machinalement, je regardai ses doigts abandonnés dans le creux de ma paume, encore vibrants des ondes de nos ébats. Le rose était écaillé. Elle avait mêm l'ongle de l'annulaire cassé, comme si elel sortait d'une lutte avec ....Avec qui ,ou quoi? Elle mêm? Un autre? quelque chose d'autre? Mon regard remontais le long de son piognet ou je décelais à présent de traces légères, quasi imperceptible de griffures,comme si elel avait traversé le massif de teasing georgia de maman pour jouer les exploratrices comme Vicky et moi avions un jour eu la folle idée de le faire. Elle retira brusquement sa main et s s'enroula dans le plaid jaune vif qui d'ordinaire recouvrait de ses plis réguler le sopha. Des traces de luttes qu'elel voulait dissimuler?des sautes d'humeur, un rejet de mon contact alternant avec le besoin de retrouver la tendresse qui nous avait cimentée. Des doutes quand à l'honéteté de tous la mienne y compris.J'essayais d'ordonner les élements en quelque suite logique...Et soudain, une probable vérité m'apparut, confirmée par ses mots ,parlant d'un secret trop lourd à partager. Oui, c'était évidement cela,ce besoin d'à présent liberer son corps pour m'offrire, à moi aussi...ce qu'on lui avait pris de force. C'était horrible, abominable, abject,mais tellement évident. Un salaud avait violé ma belle et tendre Suzy....Ses pupilles dilatées ses regards perdus,c'était surement le résultat de quelque calmant prescrit par un medecin. Mais pourquoi ne pas m'avoir appelé? J'étais srtupide...j'avais de toute façon éteind mon portable pour que je ne soit pas dérangé si jamais j'avais la chance de trouver Désirée. Et par ma négligence, elle avait du aller seule à l'hopital e faire soigner. Oui elel avait ensuite eu besoin de moi pour laver son corps de la souillure, soigner son coeur de la blessure, recoudre son âme de la déchirure....
-Ne dis rein mon amour. Je crois que je sais! Pardon de n'avoir pas été là pour ... Pour tout! Pour eviter, pour t'accompagner ,pour te protéger... Je te comprends, et me si tu m'as fait une peine imense en affirmant avoir oublié qu'il y avait de l'amour dans mes yeux lorsque je te regardais?Suzy, ma douce,je ne t'en veux pas. Evidement ,aprés ce ... Enfin tu es bouleversée Je ne suis pas ton ennemi. Jamais entends t uje ne t'ai forcée et jamais je ne le faira....Je ne sais pas que faire pour t'aider. Tu peux parler...Te taire.....je suis là, pour toi. Tu es MA femme et je suis Ton mari. C'est pour la vie,tu sais?.... Moi je le sais!
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Sujet: Re: Il fallait bien qu'on en parle [Livre I - Terminé] Jeu 30 Déc - 22:05
Je ne sais pas ce qu'il croyait savoir. Je me sentais fatiguée et je n'ai pas voulu lui poser la question. Peu importe ce qu'il croyait, je ne savais pas moi même ce qui m'était arrivé et pourtant ça allait me hanter jusqu'à la fin de ma vie. Je sentais ce vampire inconnu dont je ne me souvenais même pas imprégné dans ma chaire. Les liens étaient là, même si j'aurais tout donné pour qu'ils disparaissent, dans un certain sens, je sentais bien qu'il avait lié mon destin à lui. Ou à elle ? Un peu comme tout le monde, j'ai entendu parler des prétendues conséquences quand un humain se nourrissait du sang d'un vampire directement à la source. Il suffisait d'une seule goutte disait-on. Grace à cet échange, il allait pouvoir me ressentir où que je sois, et moi je me sentirais attirée par lui. Ce n'était pas encore le cas, enfin je ne crois pas... et je priais pour que ça n'arrive jamais, me demandant même comment je pourrais me sentir attirée par cet individu, une créature de la nuit. Je me suis rebellée à ma manière ce soir, laissant mon corps se rappeler que c'était à Hugh qu'il appartenait, qu'il était le seul que je voulais.
Hugh n'a rien vu de la morsure, pour la simple et bonne raison que je portais un collier ras du cou assez large. Me voir le porter n'était pas étrange, je le mettais souvent. Il me l'avait offert pour notre premier anniversaire de mariage. Ce n'était pas un collier d'une grande valeur. Du velours, quelques perles et de l'argent, mais je n'étais pas le genre de femme qui s'extasiait devant une rivière de diamants. Je préférais les charmes discrets de ce genre de bijou. Le porter avait été un réflexe. Après le départ de mon agresseur, je suis restée prostrée des heures, la tête vide. assise par terre contre ce mur, le regard dans le vague, sans souvenir. Puis quand je me suis reprise, j'ai tout nettoyé, j'ai pris une douche, je me suis changée à la hâte et j'ai sorti ce bijou de son écrin. Je n'ai même pas réfléchi au fait que je ne pourrais pas le porter 24 heures sur 24, et pourtant... pourtant je ne pourrais pas sans que ça paraisse suspect et le col roulé n'était pas de saison. Un foulard ? Je n'en portais jamais au cou.
Il a regardé ma main, et je me suis rendue compte que je portais des stigmates de la lutte qui m'a opposé à mon agresseur. Je ne l'avais même pas encore vu. Je l'ai vivement retirée, lui expliquant que je ne pouvais rien lui dire. C'était au dessus de mes forces de parler de ça et puis... comment allait-il réagir ? Plus il me parlait de soutien et plus j'avais envie de pleurer. Je retrouvais mes failles, mes faiblesses, la douceur revenait pas à pas envahir mon être. Je crois bien que les effets commençaient à se dissiper. Je lui ai répondu d'un ton las.
Tu n'aurais pas pu me protéger. Il valait mieux que tu ne sois pas là...
Forcément, il ne pouvait pas penser à un vampire. J'ai mis moi-même du temps avant de comprendre à quelle genre de créature j'avais affaire, il a fallu que je sente la morsure. Et maintenant j'avais cette marque... cette marque était visible, et je ne pourrais pas la cacher toujours, elle n'était pas idéalement placée comme l'était celle de mon mari. Il saurait... si pas aujourd'hui, demain, d'autant plus qu'avec tout ça, il allait se montrer encore plus attentif. Je me suis donc redressée. Doucement j'ai levé les bras pour défaire l'ouverture de mon collier, libérant ainsi ma gorge, et j'ai écarté mes cheveux, offrant à sa vue la blessure honteuse.
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Sujet: Re: Il fallait bien qu'on en parle [Livre I - Terminé] Jeu 30 Déc - 23:20
Quel choc! Les questions se bousculaient dans ma tête et le contenu de mon estomac recommençait à dangeureusement s'agiter. J'avais sur le bout de la langue une fuoltitude de questions. Qui? Ou? quoi? comment? Mais de voir Suzy si démunie, les yeux battus de hinte me bouleversait. J'avais le couer serré de me dire qu'au liue d'avoir, comme moi, sauté sur l'occasion de faire une découverte b nouvelle, elel avait lutté à s'en briser un ongle. Elle n'était pas coupabler. Le destin avait placé ce vampire sur sa route. Elle n'était de toute façon pas de taille à lutter contre ça, je le savais. Mais si ,fataliste, j'avais essayé d'optimiser les choses lorsque je m'étais moi aussi trouvé confronté à cete situation,elle si attachée à sa notion de droiture conjugale, n'avait pu se laisser aller à plienement jouir de l'opportunité. Elel se sentait maintenant sale, souillée, alors qu'elle n'était que vistime. Tour devenait limpide à présent. son regard, sa fougue, son impétuosité. Sans dout l'avait on tant vidée qu'il avait été mnecessaire de lui rendre un peu de sang vampirique pour la maintenri en vie. Je retint mes questions, ne voulant pas l'obliger à se replonger dans un souvenir qui manifestement la bourelait. J'ai posé sur sa plaie un baiser tendre puis je l'ai serrée contre moi,pour qu'elel sente la chaleur de mon corps, pour qu'elle s'imprene de tout l'amour que j'avais pour elle. Mais si il, ou elle ,lui avait fait boire de son sang au liue de la laisser mourir, cela signifiat qu'il s'interessait à elle. cela signifiait qu'ils se reverraient,et que fatalement, ma Suzy serait elle aussi,tout comem moi... Mes yeux me bulaient rien que de commencer à envisager... Je l'imaginais à présent dans d'autres bras,dopée au "V", déchainée par le frenesie orgiaque que cette substance déclanchait. Elle ,moi oie blanche , ma jolie institutrice dévouée, si sage, trop sage parfois meêm. Elle était trop entiére pour pratiquer comme moi cette forme de dissociation salutaire. Mais elle pouvait peut être, à présent, comprendre et accepter ma liaison avec Désirée.
[color=white]Vous vous revoyez quand?[/white]
Ma voix s'étranglais. J'avais mal,si mal, car , à présent je savais que je l'avais perdue à jamais. Cependant, je lui devais, au nom de tout ce qu'elel avait porté comme espoir d'une vie autre pour moi, de lui direla vérité me concernant. Puet être au moins accepterait -elle plus facilement le conseil que j'allais lui donner. Le seul qui à mon sens gardait une quelconque pertinance compte tenu des évènements. J'ai fermé les yeux pour retenir mes larmes et ,sans oser la regardée d'une voix caverneuse j'ai avoué
. Suzy,j'entretient depuis 6 mois une relation avec une vapire. Elle s'apelle désirée... Ca m'épuise,alors je bois du Tru pour tenir, faute de "V".... Ne pars pas s'il te plais. Ecoutes moi. Je vais te dire quelque chose de trés important: Ne résiste pas, c'est inutile. Soit heureuse avec lui,ou elle. Peu importe. Ils puevent nous faire autant de bien que de mal. Il suffit d'apprendre à jouer leur jeu pour en retirer aussi bénéfice. Je n'ai jamais cessé de t'aimer, et c'est parce que je t'aime encore que je te le dis: Va le retrouver chaque fois qu'il te le demandes et surtout ,mon amour, ne te trotures pas. Jouis de sa présence. Il t'as fait boire son sang, je le sais. Je l'ai vu dans tes yeux. Vous êtes à présent lies. Cette nuit quand tu te sentira faible ,que tu auras la nausée,N'aie pas peur. J'ai de quoi t'appaiser
Je me suis levé d'entre ses bras qui s'acrrochaient à moi et j'i sorti de ma veste deux poches de Tru pour les lui tendre. Suzy fixait le vide, semblait ailluers. Un monde, notre monde venait de s'écrouler
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Sujet: Re: Il fallait bien qu'on en parle [Livre I - Terminé] Ven 31 Déc - 9:19
J'étais prise au piège... je savais que je ne pourrais pas cacher éternellement la marque laissée par le vampire. On n'était pas dans la saison des cols roulés, ni des écharpes, je ne portais jamais de foulards et je n'avais qu'un collier ras du cou, qu'il trouverait forcément suspect de me voir porter tout le temps. Là où la marque avait été laissée, ça me laissait peu de chance de pouvoir la cacher. Hugh allait savoir, c'était inévitable, et ça c'était quelque chose qui me terrifiait. Comment allait-il réagir ? Le pire c'est que je ne savais même pas quoi lui dire sur ce qui s'était passé... Le croirait-il ? Comment croire que je n'avais aucun souvenir ? Est-ce que c'était comme ça à chaque fois ? Pourtant les gens qui avaient été mordus semblaient se souvenir de tout. La presse ne manque jamais de publier le témoignage de l'une ou l'autre personne. Entre ceux qui trouvent ça "génial" et les autres qui partent en croisade contre les sang froid, il y a matière à débat et donc tout le monde sait plus ou moins comment les choses se passent.
Je ne regarde pas très souvent la télévision en temps normal, mais je dois avouer que depuis quelques temps, ma solitude m'a poussée à l'allumer plus souvent. Sans être une experte, très loin de là puisque Torben m'a appris beaucoup de choses hier, disons que je connais les bases et sait comment les choses se passent en gros. En me réveillant, ne me sentant pas vraiment dans mon état normal, je me suis bien doutée qu'il m'avait fait boire son sang. Oui, je dis il... c'est vrai ça pourrait être une femme, mais je ne pense pas, j'ai l'impression que c'est un homme, même si je ne peux pas le jurer. En tout cas, s'il m'a fait boire son sang, c'est sans doute parce qu'il en a pris tellement du mien que je n'en avais plus assez pour survivre. C'est effrayant... je suis vraiment passée à côté de la mort aujourd'hui. Je sais aussi que que les sangs sont échangés, un lien particulier unit le vampire et l'humain. Ce lien me fait peur, je n'en veux pas !
Un peu par dépit, parce que je sais que je ne peux pas faire autrement, je montre ma cicatrice à Hugh. J'ai baissé les yeux en le faisant, ne voulant pas affronter son regard. Ils me brûlaient des larmes que je retenaient et qui se sont déversées quand il m'a embrassée. Je me suis blottie dans es bras, tellement honteuse de ce que je venais d'avouer en montrant la plaie coupable. Après quelques secondes, il m'a demandé quand on se revoyait. Et là j'ai eu un choc.
Quoi ?
Qu'est-ce qu'il croyait ? Qu'on avait consulté nos agendas pour vérifier quand on serait libres pour se retrouver ? Bon sang, si on devait se revoir, je n'en avais même aucune idée ! Mais je n'aurais pas pu accepter, rien que l'idée me dégoûte ! Je me connais bien, je suis incapable de tromper Hugh ! Cette idée me révolte, qu'il puisse penser que ce genre de chose soit prévue me révolte ! Mais qu'est-ce qu'il pense donc de moi ? Mais ce n'était pas le plus grave, je n'avais pas encore tout entendu. Sa confession, ça m'a fait l'effet d'un poignard en plein coeur. Cette fois, le peu d'espoir, le peu de vie que je sentais encore en moi était en train de s'envoler. Je n'ai même pas pu bouger, j'étais pétrifiée sur place. Mes craintes étaient donc fondées, il avait une maîtresse, depuis six mois, et c'était une vampire. Depuis six mois il préférait un corps mort au mien, depuis six mois il se donnait à une autre. Je n'aurais pas pu entendre quelque chose de pire... Du moins je le pensais, jusqu'à ce qu'il me dise que je ne devais pas résister, que je devais être heureuse avec lui, ou elle, jouer le jeu pour en retirer un bénéfice... mais quel bénéfice ? Bon sang il avait perdu la raison ou quoi ? C'était donc ça notre mariage ? Si j'avais voulu d'une union libre, je lui aurais dit du départ non ? Il semblait résigné, non seulement à continuer à voir cette "Désirée", mais aussi à ce que moi je voie ce... ce qui déjà ? Aucune idée... Ca pouvait même être une femme !
Je ne réagissais pas vraiment, soufflée par tout ce que je venais d'entendre. Je me sentais sans force. Quand il s'est levé, j'ai laissé mes bras retomber mollement, fixant un point invisible sur le sol. Il est revenu, et m'a montré deux poches de sang. J'ai enfin levé les yeux vers lui, un regard d'incompréhension, comme s'il venait de me frapper et que je lui demandais silencieusement pourquoi. J'ai donné un coup dans les poches qui sont allées s'écraser sur le sol, et je me suis levée précipitamment pour rejoindre la salle de bains où je me suis écroulée devant les toilettes. J'ai vomi toute ma peine, toute ma colère, tout mon désespoir. J'avais l'impression que ma vie s'arrêtait, que dorénavant je serais un robot qui aura oublié ce qu'est le plaisir et le bonheur. Comment en éprouver encore ? J'ai perdu Hugh, je me suis perdue, je n'ai plus rien. Je suis une esclave maintenant, esclave d'un vampire que je ne connais même pas, jouet sexuel de quelqu'un que je n'ai pas choisi, que je n'aime pas, alors que l'être aimé se vautre dans les bras d'une autre.
Je ne sais pas qui c'est... Je ne me souviens de rien...
Je suis là, le regard à la fois vide et perdu, assise devant la cuvette des toilettes, incapable de bouger. Ma voix est presque inaudible.
Je me suis réveillée à moitié dénudée, il y avait du sang, je me sentais bizarre, et il y avait cette marque sur mon cou. Je ne me souviens même pas si c'est un homme ou une femme, ni de ce qui s'est passé, ni quand. Si nous avons eu une relation, c'était un viol, et si nous en avons plus tard, ça en sera à nouveau. Je ne suis pas comme toi. Je t'aime et je te suis fidèle, même si je découvre aujourd'hui que je n'ai plus rien à attendre de toi. Comment as-tu pu me faire ça... comment peux tu me regarder, me connaissant telle que tu me connais, et me demander de prendre mon pied avec un autre en oubliant les valeurs qui font de moi la femme que je suis. Ma vie semble finie, je vais devoir me contenter d'exister, mais je voudrais le faire avec un minimum de dignité.
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Sujet: Re: Il fallait bien qu'on en parle [Livre I - Terminé]
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Il fallait bien qu'on en parle [Livre I - Terminé]