Tu serais pas venue la pour piquer du sang par hasard ? [Livre II - Terminé]
Sujet: Tu serais pas venue la pour piquer du sang par hasard ? [Livre II - Terminé] Dim 2 Juin - 22:43
Ce qui est bien, c'est qu'avec mon nouveau statut, je peux voyager dans toute l'Ecosse sans aucun risque, pour ainsi dire. Je peux me trouver n'importe où, je peux justifier ma présence grâce à mon badge. J'avais donc entendu parler de choses plutôt troublantes se trouvant au Royal Infirmary d’Édimbourg. Enfin, je ne savais pas tout les faits, mais il semblerait que cela soit lié à des créatures surnaturelles, comme c'est étonnant. Alors dans le cadre de notre prévention, j'allais donc vérifier les faits que j'avais ouïe dire, il y a quelques jours. Je n'avais pas encore pris le temps de le faire, et je choisissais un moment bien particulier pour agir, la nuit, quand il y a moins de monde, mais aussi quand je peux tomber sur toutes les créatures surnaturelles. Si j'étais venue le jour, et que les actes étaient commis par des vampires, je n'aurais pas pu les prendre la main dans le sac, cela aurait beaucoup moins d'intérêt, n'est ce pas ? Je m'étais donc préparée à rencontrer un élément perturbateur, mais peut être que je n'aurais pas du tout cette chance là.
J'avais décidé de ne pas prendre mon arc grandeur nature, mais seulement un petit rétractable, que je pouvais pratiquement cacher dans mes bottes. Oui, nous sommes en juin, mais j'ai quand même décider de prendre des bottes. Au niveau de la jambe droite, il y avait donc mon arc rétractable, et à l'autre jambe, il y avait quelques flèches. Il y avait également deux couteaux sous chaque semelles des bottes. Et puis naturellement, j'avais mon holster où régnait en maître mon arme à feu. Mon pantalon noir m'allait comme un gant, et mon pull de la même couleur mettait parfaitement mes formes en valeur. Il était environ 2h du matin. Je passais par les urgences donc pour me rendre dans des endroits réservés aux personnels soignants. J'indiquais à la standardiste que ma visite nocturne était prévue, et que je devais voir une certaine personne, celle qui avait signalée les choses douteuses au niveau du Royal Infirmary. Pourtant, j'avais comme un mauvais pressentiment. Je ne sais pas, je me disais que ce soir, il allait se passer un truc que je ne désirais pas le moins du monde. Je pénétrais donc en direction du coeur de l'hôpital.
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Sujet: Re: Tu serais pas venue la pour piquer du sang par hasard ? [Livre II - Terminé] Lun 3 Juin - 18:10
J'étais arrivée au Laurentia, 600 ans, et je me retrouvais dans un bureau à regarder la lune, et contempler ces sublimes chaussures bleue nuit. J'aimais les belles choses, surtout quand elles étaient superficielles. J'avais les cheveux attachés, les lèvres peintes de rouges et un verre de sang dans la main que je buvais comme si je buvais l'un des mets les plus rare sur cette planète, alors que des humains pleins de ce liquide épais étaient en train de se balader sous ma fenêtre, ivre ou non, ils étaient à portée main et c'était de la provocation. Oh, l'époque des vampires qui croquent des humains sans se poser de questions, est révolu, et c'était... je soupirais, bien triste. La large baie vitrée, était ouverte, les nuits de juin était douces, même si nous étions en Ecosse. Je ne connaissais pas les chaudes journées de printemps, ni même d'été et je n'ai qu'un très vague souvenir de la chaleur du soleil sur ma peau, c'était il y a si longtemps. En bas, les choses se passaient, les clients venaient, payaient et s'occupaient avant de repartir, j'aimais entendre le " A bientôt " de certains clients. Je portais une robe fluide, et j'avais par dessus un caftan de soie japonaise qui parfois glissait de mon épaule, je portais un bracelet en diamants et je me délectais de mon reflet dans la vitre. Quand j'entendis un cri, je posais mon verre, furieuse d'être dérangée pendant que j'arrivais enfin à boire du vrai sang, mais surtout abîmer une des filles c'était une nouvelle dépense et je n'étais pas radine, mais c'était surtout le déplacement qui m'ennuyait. Normalement, c'était à cet humain, que nous avions engagé pour surveiller, et faire couverture... bla bla.
Je me levais, et descendais les escaliers, alors qu'un client tendait de s'échapper la queue entre les jambes, je l'attrapais par le col et le balançait au sol, en lui ordonnant de ne pas bouger. J'entrais dans la chambre excédée, j'avais une paresse ahurissante quand il s'agissait d'emmener les filles à l'hôpital ou chez le médecin pour les consultations mensuelles. Mais que voulez vous, on ne fait pas toujours ce qui nous plaît. Elle pissait le sang et j'avais pas forcément terminé mon verre de sang. Mais voyez vous, j'ai 600 ans, et l'envie de lui sauter dessus pour l'achever me traversa bien l'esprit une dizaine de seconde, avant que je n'appelle une des prostituées inoccupée pour qu'elle l'a prépare au trajet vers l'hôpital. Le directeur entra, et il prit en charge la surveillance. J'allais prendre l'air, c'était pour le mieux. Dans la voiture, elle ne disait pas un mot. Elle tremblait encore choquée à en juger par la profondeur de ses plaies, la jeune demoiselle allait avoir besoin de point de suture. L'idée ne me plaisait pas. A elle de voir si elle souhaitait travailler malgré ses plaies. En arrivant, je demandais si elle pouvait marcher, je l'aidais à marcher. Les hôpitaux... Un vampire qui rentre dans un hôpital, c'est comme un alcoolique dans une distillerie, c'est quand même compliqué. Mais j'étais bien déterminée à l'embarquer. Si vous pensez qu'elle n'est pas vêtue, vous vous trompez lourdement. Passons. On me demanda d'attendre pendant qu'on s'occupait d'elle. Si vous voyez les regards que me lancent les infirmières.
Je croisais les jambes en m'asseyant dans les fauteuils inconfortables de la salle d'attente. Quand je tiltais enfin.. Aaah, ils pensent tous que j'ai essayé de la saigner ? Avec les lames ? Ne soyez pas stupide, pourquoi l'aurais-je emmenée à l'hôpital ? Franchement ?
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Sujet: Re: Tu serais pas venue la pour piquer du sang par hasard ? [Livre II - Terminé] Mer 5 Juin - 19:24
Je me dirigeais donc dans le coeur de l'hôpital, comme si j'avais du boulot à faire en tant que médecin ou infirmière mais ce n'était pas du tout le cas. Je devais trouver une personne qui devait m'en dire plus sur des disparitions plutôt étranges. Des poches de sang en effet semblait disparaître des stocks alors qu'aucune sortie n'étaient notées. Cela semblait se produire de nuit, à l'abri des quelques caméras de sécurité que possédait ces couloirs, comme si tout était effacé. Je n'en savais pas plus pour le moment, alors je me devais de trouver la personne qui avait vu l'anomalie. Je traversais quelques couloirs, me perdant presque, mais après plusieurs minutes, je trouvais enfin le médecin que je voulais. Elle, puisque c'était une femme, se préparait à se rendre aux urgences. Elle était la responsable de celles-ci pour les heures à venir, autrement dit, ce ne serait pas une partie de plaisir, même si je doutais que les urgences soient si importantes que ça. Enfin, je ne connaissais pas plus que ça le milieu hospitalier à vrai dire. Je lui posais quelques questions pour en savoir plus. Apparemment, sur les caméras de sécurité, il n'y avait pas de personnes récurrentes pour "voler" ces poches de sangs. Elles semblaient s'être volatilisées tout bonnement. Je lui demandais si je pouvais emmener la bande vidéo avec moi, et elle accepta bien volontiers. Je lui demandais aussi de m'emmener là où les vols avaient soit disant eux lieu. Je la remerciais donc lui disant que j'arriverais à retrouver la sortie. Vu l'heure, sa nuit de gloire ou au contraire de mise au placard était sur le point de commencer, alors je ne voulais pas l'ennuyer plus que ça. Je prenais donc des gants en latex, et je prenais les empreintes sur les portes, là où je pouvais en trouver. Cela ne donnerait sans doute rien, mais Timothée serait tout heureux que je lui apporte cela dans quelques heures, il aurait au moins des choses à analyser. Je fouillais un peu partout, je regardais l'ordinateur. J'aurais eu besoin de Tomas sur le coup, mais il n'était pas là, alors je ne trouvais visiblement rien d'anormal. J'injectais cependant un petit cheval de Troie, histoire de pouvoir avoir accès à l'ordinateur plus facilement à distance. Il n'était pas détectable par la plupart des personnes. Je verrais ce que cela donne plus tard. Le ménage avait été fait, je ne pourrais sans doute pas trouver de choses plus louches. Qu'est ce que je pouvais espérer de toute façon ? S'il n'y avait aucune trace de ces poches de sang, ou alors qu'on couvrait bien ces traces pour ça soit ainsi, je ne trouverais sans doute pas grand chose sur les lieux du crime, crime qui n'existait même pas peut être.
Bref, j'en avais fini au bout d'un bon quart d'heure, je pouvais à présent sortir pour aller dormir. La journée avait été longue mais durant ma visite des locaux, je n'avais pas croiser de suceurs de sang. Ce ne serait pas ce soir que je le prendrais en flagrant délit, si c'était évidemment possible. Je reviendrais en planque une autre fois, ce ne serait sans doute pas évident, mais bon, j'essayerais de faire avec. Je sortais donc des lieux réservés aux personnels pour revenir au niveau des urgences, et une personne semblait attirer l'attention. Il n'y avait pas tellement de monde aux urgences, mais la vampire était là, avec une jeune femme qui semblait avoir besoin de points de suture à première vue. Qu'est ce que je pouvais faire ? Je les aurais bien ignorées, mais une infirmière vint me trouver et se posa devant moi. Elle savait l'autorité que je représentais, la brigade PES, c'est personne n'ayant pas peur des vampires et autres créatures. Elle me disait d'aller voir la vampire et de l'arrêter, mais je ne le ferrais pas, pas avant de connaître la vérité sur sa présence. Je rassurais l'infirmière, la vampire ne semblait pas hostile, d'ailleurs, si cette dernière avait tendu l'oreille, elle allait s'attendre à ma visite, et haïr l'infirmière. Je me disais intérieurement que si elle avait voulu saigner l'humaine, elle n'attendrait pas aussi sagement en salle d'attente, c'était tout à fait illogique, surtout qu'apparemment, de là où j'étais, je ne voyais pas de traces de morsures sur la jeune humaine qui était en état apparent de choc. Je me dirigeais donc vers elles, parlant d'un ton très bas pour qu'il ne soit perçu que par la vampire devant moi.
" Bonsoir à vous. Désolé de vous déranger, mais comme vous avez du l'entendre et le voir autour de vous, votre présence ne plait pas. Je n'ai rien contre vous, mais voilà, je suis là, je représente la brigade PES. "
Je m'arrêtais de parler alors, je voulais voir sa réaction si elle en avait une évidemment car les vampires sont très bons pour cacher ce qu'ils ressentent sur le moment. Je ne voulais pas qu'elle devienne immédiatement une ennemie, surtout que là, je n'étais pas armée pour combattre, alors je ne voulais pas d'un quelconque combat. Elle accompagnait une jeune femme qui avait été brutalisée, rien de personnel.
" Qu'est ce qui est arrivé à l'humaine qui est avec vous ? Je sais bien que vous n'avez pas essayé de la saigner, mais peut être qu'il serait bon de porter plainte si on l'a agressé, non ? "
J'avais à peine susurrer ces mots, histoires qu'elle soit la seule à les entendre. En fonction de ces réponses, je verrais exactement quoi faire. Je jetais un regard vers l'infirmière qui m'avait demandé d'intervenir, lui montrant que j'avais la situation en main, pour le moment.
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Sujet: Re: Tu serais pas venue la pour piquer du sang par hasard ? [Livre II - Terminé] Mer 5 Juin - 22:51
Je regardais à droite, à gauche, les jambes croisées, à attendre une prostituée qui s'était faite brutaliser par un client crétin. Je n'aime pas les hôpitaux, je trouve que ça sent le sang et la mort. Je n'aime ces endroits. Et je n'aime pas du tout la manière dont on me regarde en ce moment même. Je glissais mes doigts dans mes cheveux, extrêmement suffisante et nonchalante, méprisant du regard chacun des humains qui essayaient de me juger. J'étais un vampire, mais si j'avais voulu me nourrir, j'aurais été beaucoup plus intelligente, je me serais pas jetée dans un hôpital, soyons sérieux deux minutes. Tout le monde murmurait, grommelait. Je n'avais rien fait, encore si on voulait me reprocher une mauvaise action je pouvais comprendre mais c'était définitif j'étais définitivement jugée à tort. Je suis instable, hautaine et méprisante, alors ne me cherchez pas trop. La jeune prostituée ne s'arrêtait pas de trembler, l'humain est d'une fragilité si peu fascinante. Je la regardais se faire examiner pendant que le médecin me lorgnait autant fasciné qu'effrayé. Soit effrayé mais fais lui ces foutus point de suture qu'on en finisse. Il ne me fallait pas beaucoup d'effort pour entendre les murmures des infirmières qui souhaitait que l'on m'arrête... Et pour quel motifs je vous prie ? Ça grommelait que je n'avais pas ma place ici, que j'étais une créature satanique, et que mon seul but ici était de voler les poches de sang, et que j'étais forcément la coupable de ce forfait qui se réitérait apparemment. Bien sur, parce que je suis la seule vampire dans toute l'Ecosse. Les humains pouvaient faire preuve d'une bêtise... c'était... ahurissant.
Une jeune femme, blonde... ou châtains très clairs s'approcha de moi après avoir parlé vol et compagnie de poche de sang. Les yeux clairs, le visage rond... Je me demandais alors si ce genre de ... jeune femme aurait du succès dans la maison close, c'était un réflexe, vous savez... le business. Elle était fine, avec des formes harmonieuses. Mais ce pull... C'était d'un triste... Et elle commença à me parler tout bas, c'était pour quoi ? Une forme de discrétion pour me dire discrètement que je devais attendre dehors. Elle représente la brigade PES. Grand bien t'en face ma jolie ( parce qu'elle l'était ) grand bien t'en fasse. Je la regardais et un fin sourire moqueur de dessina sur mes lèvres presque par réflexe. Je ne disais rien, mais n'en pensait pas moins, elle me faisait tranquillement rigoler. Je restais assise, les jambes croisées et le regard ironique avec une envie folle de rire. Non mais sérieusement, donné un badge et une arme à des humains et ils se prennent pour les rois du pétrole. Et puis elle commença à me parler, me poser des questions sur mon employée, car c'était mon employée, oui, parfaitement, me demandant ce qu'avait cette jeune fille, elle était choquée, en effet, elle vient de se faire agresser alors qu'elle vendait son corps en tant que consentante prostituée de luxe. En effet elle était choquée, elle n'avait pas forcément accepté ce... "job" pour cela, mais dans c'était les risques du métier. Et elle commença à me parler justice, et plainte. Je la regardais. J'étais propriétaire d'une maison close, si on commençait à porter plainte contre tous les clients...
- Bonsoir... Que ma présence ne leur plaise pas, c'est leur problème pas le mien. Je m'en contrefous. commençais-je. Vous êtes de la brigade PES, grand bien vous en fasse. Mais cela ne changera rien au fait que je resterais là à attendre bien patiemment. continuais-je.
Je me levais, pas du tout d'humeur à me faire rappeler à l'ordre par une policière en pull de polyester. Soyons sérieux et arrêtons deux secondes de me prendre pour une imbécile. En quelle année était-ce déjà ce beau et grand moment ? Les vampires ont les mêmes droit que les humains. Un humain a le droit d'attendre quelqu'un à l'hôpital non ? Donc sous prétexte de mon régime alimentaire qui a été très restreint ces dernières années, je me trouve discriminée par des médecins avec 15 ans d'études et des infirmières avec deux fois moins ? Quand je vous dis que la solidarité, la tolérance et l'altruisme sont des valeurs bien trop surestimée.
- Ce qu'il lui est arrivé ne regarde qu'elle, et certainement moi. Si elle veut porter plainte, si qui m'étonnerait, elle le fera. reprenais-je. Vous voulez une médaille de l'observation pour avoir noté qu'elle n'était ni mordue ni vidée de son sang ? terminais-je.
Je souriais furtivement, sourire forcé qui se voulait.. poli, ironique et cynique, peu moqueuse, mais décidément. Je serais toujours surprise par la nature humaine. C'était ça le cadeau de la nature humaine : L'effet de surprise ? Vous vous êtes fait arnaqué les gars. Les humains font des histoires quand on les attaque, mais tout de suite il faut faire un procès quand on vient demander des points de suture. Je regardais ma montre qui scintillait encore plus sous les lumières artificielles de la salle d'attente. Non, comme vous avez pu le voir, je ne suis définitivement pas de bonne humeur.
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Sujet: Re: Tu serais pas venue la pour piquer du sang par hasard ? [Livre II - Terminé] Mer 5 Juin - 23:34
Je savais à peu près à qui j'avais à faire, une vampire qui aurait pu me croquer lorsque les vampires n'étaient pas encore connus. Quel âge pouvait-elle avoir ? 100, 200, 300 ans ? Je ne saurais le dire, mais elle semblait être au moins aussi âgée que Guillemaud qui était ma référence en matière de vieux débris. Oui, il était le premier que j'avais véritablement rencontré donc, il reflétait un sens particulier pour moi. Bref, je lui parlais tout bas pour être discrète sur la situation, et cela lui fit avoir un mince sourire. Oui, elle n'en avait rien à foutre de ce que je pouvais bien lui murmurer. Ce qu'elle voulait, c'était que son "amie" se fasse soigner et partir le plus rapidement possible. Enfin, je ne pensais que la jeune femme était son amie, elle l'avait peut être trouvé dans la rue, en train de se faire cogner dessus par son mari ou un truc du genre, je ne saurais le dire, elles étaient si bien habillées par rapport à moi. En même temps, j'étais là pour le boulot, et le boulot ne se faisait pas en belle robe de couturier et talons aiguilles. Le jour où je débarque comme ça au boulot, je pense que Mc Borough fait une syncope. Quoique, ce serait marrant comme coup à lui faire. Non, la brigade PES était quelques choses de sérieux, je n'avais pas envie de me faire remettre en place pour un bout de sein dépassant d'une robe trop décolleté. Je ne savais pas vraiment comment elle allait réagir mais je l'imaginais déjà se foutre ouvertement de ma gueule me disant d'aller me faire voir, que je n'avais rien à faire ici qu'elle était dans son bon droit d'agir comme une humaine lambda. Mais elle semblait mieux élevée que je ne l'aurais imaginé, même si elle se fichait des apparences. Après tout, je ne faisais que la messagère de l'infirmière qui avait peur d'elle. Si cela n'avait été que de moi, honnêtement, je ne me serais même pas arrêter devant elle, lui faisant peut être un sourire de politesse avant de me casser de là. Mais je ne pouvais plus le faire à présent, alors j'essayais de faire en sorte que la vampire ne se mettent pas à avoir un petit creux dans le ventre. Je n'allais pas lui graisser la patte en lui offrant du sang ou un truc comme ça, je lui dirais ce que je pensais de la situation. Elle attendrait donc ici, elle se fichait de l'avis des autres, et je la comprenais à 100%. Moi aussi, l'avis des autres n'avaient que peu d'importance pour ma vie, mais là, ce n'était pas Makayla Brown qui lui parlait mais l'agent Brown qui essayait de sauver les apparences devant des infirmière médusées devant la vampire, à croire que c'était la première fois qu'elles en voyaient une d'aussi près. En se levant face à moi, elle ne m'avait cependant pas fait peur si cela avait été son souhait. Le ton de sa seconde réplique était plein d'ironie, elle voulait me donner une médaille. Je ne pu m’empêcher de sourire. Si je la connaissais un peu je serais rentrer dans son jeu. Si j'avais Guillemaud en face de moi, je lui l'aurais dit, mais elle, je ne la connaissais pas. Elle était de mauvaise humeur, je ne voulais nullement m'en faire une ennemie dans les secondes qui suivraient. Elle regarda sa montre, elle s'impatientait sans doute.
" Une médaille ? Non, je sais que je vous importune, mais je ne fais que sauver les apparences. Comme vous le savez, votre présence ne fait pas plaisir à tout le monde ici, mais je ne le comprends pas. C'est votre bon droit d'attendre avec cette femme pour qu'elle puisse être recousue après avoir reçu des mauvais coups. Si vous voulez repartir, je peux attendre avec elle. Enfin c'est comme vous voulez, vous êtes bien libre de vos faits et gestes. Au fait moi, c'est Mak'. "
J'essayais vraiment d'être sympathique avec elle, lui donnant même mon prénom, tout le monde n'avait pas droit à cet honneur dès les premières minutes de notre rencontre. Est ce que ma réplique lui plairait ? Je ne sais pas. Est ce que nous allions partir dans un débat à propos de ce qu'elle pouvait faire ou ne pas faire ? Possible, je ne savais pas trop, je ne voulais pas la mettre d'une humeur encore plus maussade que ce qui était déjà le cas à présent. Je lui faisais une petite moue comme pour la convaincre que je ne lui voulais aucun mal, lui causer aucun ennui.
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Sujet: Re: Tu serais pas venue la pour piquer du sang par hasard ? [Livre II - Terminé] Jeu 6 Juin - 22:44
Elle ne se démonta pas le moins du monde. Ce qui me piqua quelque peu au vif. Je la regardais, chaque détails de son anatomie fut passé au peigne fin et je ne m'en cachais pas le moins du monde. J'avais toujours eu la nette impression que plus les siècles passaient et plus les femmes devenaient jolies, cela allait de même pour la gente masculine. Ce n'était pas seulement les canons de beauté qui changeaient, non les métissages, la génétique tout ceci était tout à fait fabuleux. Elle était assez intrigante, je n'irais pas jusqu'à dire intéressante. Mais je n'étais définitivement pas d'humeur à faire copine copine avec une humaine, et je ne me sens pas capable de le faire même de bonne humeur. Elle reprit mon terme, déclinant mon offre de médaille, je haussais un sourcil alors qu'elle se disait parfaitement consciente de m'importuner. Je n'aimais pas ce genre ... déclaration, je sais que je vous emmerde, mais bon... Je le fais quand même. C'était pour se donner bonne conscience, et moi me donner bonne conscience ça ne m'arrivait que très rarement. Je soupirais, après m'avoir intriguée, elle m'ennuyait, elle cherchait des mots pour ne pas me froisser, pour rendre les choses plus lisses, alors que j'avais très bien compris la situation. C'est à peine si elle ne me prenait pas pour une enfant qui ne devait pas trop se promener dans l'hôpital à cause des bêtises que je pourrais faire. A ce train là, j'allais définitivement me servir en sang et pas forcément via les poches de sang.
D'ailleurs à ce propos, la question qui se pose aujourd'hui : Préférez vous que les vampires volent du sang en poche sans blesser personne, ou blesser des sang pour leur voler leur sang ? Certes, ces poches de sang viennent de don. Mais si vous avez été capable de faire du sang artificiel, injectez le vous dans les veines et arrêtez de faire comme si chaque vampire allait vous foncez dessus pour vous pompez jusqu'à la moelle. Vous êtes beaucoup trop prétentieux et vous surestimez votre charme. C'est mon droit d'être là en effet. Je la regardais, me demandant si elle comptait s'imposer. Et c'est ce qu'elle fit, me laissant le choix poliment, un choix de façade, j'étais bien trop impatiente pour me mettre à dos une membre de la brigade PES. Même si j'étais membre du Conseil Sanglant, autant que je donne l'exemple et que je fasse bon figure. Cette idée ne me plaisait absolument pas. Et elle allait, bien entendu, le savoir. Elle se disait s'appeler Mak. Je la regardais, haussant un sourcil... Voilà un prénom bien court et pas franchement flatteur, elle avait du me donner son surnom, du moins je l'espérais pour elle. Je haussais un sourcil, décidément les humains sont bien trop familier avec les gens qu'ils ne connaissent pas. Une chose qui ne desservait pas aux vampires il y a plusieurs années. Mak... Non mais sérieusement, la présentation était foireuse autant donné un prénom complet, je ne la connaissais pas et je ne comptais pas l'appeler par son surnom, c'était bien trop familier et moi les familiarités avec les inconnue, aussi charmante était-elle, c'était pas mon truc.
- Repartir ? Franchement... Vous avez l'impression que je vais la laisser là ? Vous qui êtes si observatrice, vous pensez que je vais la laisser là et vous laisser la raccompagner en essayant je ne sais quelle technique d'interrogatoire. commençais-je calmement. Mak. C'est votre surnom ? Votre prénom ? Vous voulez mon surnom en échange ? Parce que votre familiarité me dérange profondément.
Sachant que je n'aimais pas les surnoms. Je trouvais mon prénom très peu à même au surnom.
Je m'appelle Constance. Ne me prenez pas pour un de ces vampires nouveaux nés chapardeur et voleur incapable de contrôle de soi. C'est particulièrement insultant. Terminais-je mettant les choses aux clairs. Elle se voulait sympathique. Tant mieux. Moi je voulais retourner au Laurentia sans plus tarder. Cette blessure était une perte de temps et donc d'argent.
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Sujet: Re: Tu serais pas venue la pour piquer du sang par hasard ? [Livre II - Terminé] Ven 7 Juin - 1:44
Ce n'était pas parce que madame avait 30 fois mon âge que j'allais faire comme si elle était une jeune première. En fait si, je la prenais un peu pour une jeunette. Dans des contextes comme ceux-ci, j'avais toujours en tête que l'âge ressemblait au physique mais ce n'était pas son cas de toute évidence. Enfin, elle avait plus d'expérience que moi, dans de nombreux domaines, je ne me faisais pas de soucis pour elle. Elle me toisa alors du regard. Elle voulait sans doute voir à quoi je ressemblais de haut en bas, et de bas en haut. J'essayais d'être courtoise avec elle, même si cela paraissait compliqué vu comment elle réagissait. Elle n'était pas du genre à faire amie-amie avec une humaine quand ça ne lui servait à priori à rien. Pourtant, si nous étions amies, cela pourrait être avantageux pour elle comme pour moi. Mais nous n'en étions pas là, au contraire, ma présence ne semblait pas lui plaire. C'était tellement compréhensible, moi agent de la brigade PES, et elle vampire dans un hôpital. J'essayais de trouver les bons mots mais de toute évidence, j'avais l'impression de m'enfoncer, encore et encore. Si je l'énervais, ce que je ne voulais pas, j'espérais qu'elle reste dans son bon sens, qu'elle ne fasse pas de mauvaises choses, comme mordre des humains par exemple. En même temps, si elle agissait de la sorte, je serais dans mon droit de lui faire mordre la poussière avec un peu d'argent bien placé. Elle ne voulait donc pas repartir. Elle ne voulait pas que j'interroge l'humaine non plus, elle n'aimait pas ma familiarité, non plus, elle avait donc quelques choses à se reprocher sans doute, mais quoi ? Je ne savais pas du tout, mais en parlant, j'en saurais forcément plus. Elle s'appelait donc Constance.
" Loin de moi l'idée de vous prendre pour ce que vous n'êtes pas Constance. Mon prénom complet est Mackensie, mais tout le monde m'appelle Mak', donc j'ai pensé que cela vous serez plus sympathique. Vous avez assurément plus d'expérience que moi dans bien des domaines, mais voyez-vous, j'essaye de faire en sorte que les infirmières bourrées de préjugés là-bas, soigne votre humaine comme il se doit. Je lui ferrais bien moi-même ces points de suture, je sais faire, mais je n'ai point le droit. Votre tour arrivera bien avant le lever du soleil quoiqu'il arrive. Je peux attendre avec vous si vous le désirez. J'aime bien les vieilles histoires, mais c'est comme vous le voulez, je ne veux pas vous importuner plus qu'il ne le faudrait. Je ne veux pas abuser de votre patience. "
Je ne sais pas si ces paroles lui plairaient mieux, j'avais été franche avec elle, sauf pour mon prénom complet, mais si elle faisait des recherches sur la brigade, elle saurait très vite qui je suis. J'avais envie d'en apprendre plus sur elle, même si elle ne semblait pas très encline à me parler de sa vie passée, je verrais bien, il y avait tellement de chance que je tombe sur un refus.
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Sujet: Re: Tu serais pas venue la pour piquer du sang par hasard ? [Livre II - Terminé] Dim 9 Juin - 22:46
Son prénom ne plaisait pas. J'avais bien le droit de ne pas l'aimer non ? Ça ne lui allait clairement pas du tout, j'aurais bien vu un prénom aussi commun sur une beauté commune, avec des longs cheveux blonds filasses et très peu de neurones valides. Pas sur ... cette jeune femme qui me semblait bien plus se démarquer que la dernière reine de bal aux Etats Unis. Je la regardais interloquée de la voir porter un nom pareil, je haussais les épaules, ce prénom devait être à l'origine du surnom. Je haussais les épaules, et soupirais longuement, calmant mes nerfs déjà à fleurs de peau. Elle ne semblait pas dans l'optique de me laisser tranquille. Elle ne me prenait pas pour ce que je n'étais pas. J'étais de si mauvaise humeur, que chacune de ses paroles m'ennuyait. Elle allait donner ce que les infirmières souhaitaient, une garde rapprochée de la vampire qui avait débarquée dans les urgences avec une humaine qui pissait presque le sang. J'étais surveillée, épiée, jugée et garder, comme une enfant qui avait fait une bêtise. La jeune femme s'imposa, non elle ne s'installa pas, elle m'imposa sa présence et sa personne, et je n'avais pas vraiment le choix. Cette agent de la PES s'embarqua dans des explications fumeuses, des explications que je connaissais déjà, je n'étais pas stupide, ses justifications ne m'intéressaient, mais au moins, elle avait compris que je souhaitais m'en aller d'ici le plus vite possible, une fois que l'humaine fut soignée. Elle se disait friande de longues histoires.
Je la regardais, haussant un sourcil, avant de lever les yeux au ciel. Des histoires longues ? Qu'est ce qui lui faisait croire que j'allais lui raconter mon histoire, elle devait être folle, définitivement folle. Mais elle ne voulait pas abuser de ma patience ? C'était une blague ? Cette nuit c'était ma nuit, j'allais me retrouver accompagnée de deux humaines, l'une qui tremblait comme une feuille et la seconde qui voulait se délecter de ma vie. Non mais sérieusement... Je restais debout, incapable de comprendre ce qu'elle cherchait à faire, et l'incompréhension, je n'aimais pas ça, surtout quand ça me touchait moi. Elle voulait me faire passer le temps, si tu veux me faire passer le temps ma jolie, donne moi ton poignet qu'on en finisse. Cette pensée me fit sourire, encore une fois. Elle semblait si sur d'elle. C'était... plaisant. Oh... peut être cherchait t-elle à connaître mon âge ? C'était une bonne manière de connaître mon degré de dangerosité, je devais bien avouer que si c'était la sa stratégie, elle était plutôt bonne. Rentrons dans le jeu, après tout... Le temps, j'en avais à revendre, elle, du temps, elle avait beaucoup moins.
- Vous aimez les longues histoires ? Vous me prenez pour un conteur de belles histoires sous prétexte de mon âge ? Je devrais résumer six cent deux ans de mon existence pour vous distraire ? commençais-je, insistant sur mon âge. Ce ne sont pas des préjugés que vous avez en face de vous, non, c'est beaucoup plus pathétiques que cela. C'est de la peur. C'est juste de la peur. C'est grisant.
C'était absolument grisant. Un sourire différent s'afficha sur mes lèvres, de ce que l'on trouve aussi bien magnifique que flippant. La peur que certains ressentaient dans cette pièce me mettait bien à l'aise que je ne le pensais. Je m'estimais heureuse d'être la cause de leur peur, je préférais faire peur que pitié, ça me faisait me sentir puissante, et moi le pouvoir, j'adorais ça. Je la regardais, avec une envie de rire que je retins au dernier moment, je jetais un coup d’œil à l'humaine que j'accompagnais : Alice, il me semble. Je lui demandais si ça allait mieux, elle hocha la tête, surprise de me voir concernée par elle. Je regardais mon téléphone, que je rangeais ensuite. Il fallait espérer que l'attente n'allait pas être trop longue. Les astres sont changeants et à défauts des humains j'en supporte qu'un, l'autre n'est pas bien clément avec ma peau.
- Vous ne voulez pas abuser de ma patience, mais vous êtes en train de le faire, donc au point ou nous en sommes...
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Sujet: Re: Tu serais pas venue la pour piquer du sang par hasard ? [Livre II - Terminé] Lun 10 Juin - 0:36
Je n'aurais pas cru qu'elle rentre dans mon jeu. Je savais que je l'ennuyais au plus haut point mais bon, je devais jouer mon rôle de gardienne pour quelques minutes encore. Je lui avais dit que j'aimais les longues histoires, j'espérais qu'elle m'en dise plus sur elle. Je ne la connaissais pas, mais elle semblait être quelqu'un ayant une grande influence dans le clan des vampires. Ce n'était pas avec une rencontre dans ce style que je me la mettrais dans la poche malheureusement, mais si je pouvais tirer quelques informations ce serait déjà a de pris. Bizarrement, elle ne cachait que très peu ces réactions vis à vis de ma personne, elle ne restait pas stoïque face à moi, elle s'était levée, elle arqua même un sourcil, elle souriait un petit peu même. Elle me répondit alors, et son sourire changea, elle avait fait son petit effet sur la salle d'attente, les humains pour la plupart autour de nous avaient encore plus peur d'elle mais pas moi. Elle me posait donc ces quelques questions, mais s'attendait-elle vraiment à une réponse concrète de ma part ? Non, assurément pas, mais j'allais néanmoins lui répondre. Je n'étais pas étonnée par son grand âge. Elle était vieille mais sa beauté était encore resplendissante. Son seul désavantage était le soleil, sinon, j'enviais presque sa vie, si l'on peut parler de vie. Elle avait du connaitre tellement de choses. Enfin bon, je ne serais pas de si tôt une vampire pour ma part, je n'avais pas envie de devoir vivre essentiellement la nuit même si je ne dormais pas si souvent que ça aux heures recommandées. En prononçant ces quelques phrases, elle avait vu germer de la peur autour d'elle, et elle aimait ça, diriger son petit monde, ça se sentait. Je ne répondais donc rien dans l'instant, je sentais qu'elle n'avait pas finie de parler. Elle ajouta une petite phrase qui me laissait me dire qu'elle se résignait à ma présence et qu'elle acceptait de parler d'elle ? Est ce que je devais le comprendre comme ça ? Oui, elle laissait entrouverte une petite brèche, je devais m'y engouffrer sans aucune hésitation.
" Six cent deux ans, c'est un bel âge que vous avez là. Je vous dois le respect, c'est une évidence mais vous le savez déjà. La peur est un sentiment que vous semblez adoré. Mais je n'ai pas peur de vous pourtant. Durant votre vie, vous avez du voir beaucoup de choses sans doutes ! "
En ne lui posant pas de questions, en disant simplement cela, je l'invitais à me dire son sentiment sur ma petite personne, sur le fait que je n'ai pas peur d'elle, et aussi sur des choses qu'elle avait connue dans sa jeunesse. Je ne sais pas si elle avait voyagé ou pas, mais elle avait du voir de nombreuses choses, beaucoup plus que moi !
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Sujet: Re: Tu serais pas venue la pour piquer du sang par hasard ? [Livre II - Terminé] Ven 14 Juin - 20:15
Je me demandais ce qu'on leur apprenait dans la brigade PES, comment ça se hiérarchisait et ce qu'il pouvait bien apprendre. Dans ma tête ça ne semblait pas forcément très intéressant, mais ça c'était certainement du à mon manque évident d'objectivité. En effet, la brigade PES, c'était pas nos meilleurs amis. Le côté super-héros à rescousse des humains moi, ça ne me faisait ni chaud ni froid. Je n'avais jamais été du genre à chercher les ennuis pour vivre dangereusement... J'avais assez donné dans mes premières années. Je regardais Mak... Mackensie, au final, je m'en foutais un peu de son prénom, c'était vraiment histoire d'essayer de l'envoyer de faire voir chez les grecs, mais apparemment c'était plus qu'un échec et j'avais presque rendu les armes autant vous dire que je n'étais pas très fière de moi. Je soupirais, je commençais à m'impatienter, et bien entendu, vous n'avez aucune envie de me voir impatiente. Je la regardais, elle répéta mon âge, déclarant qu'elle me devait le respect, et que cela semblait évident. Elle savait parler aux gens narcissiques, ça c'était un fait. Et vu que j'étais narcissique, elle avait bien choisit ses mots. En effet, elle me devait le respect, mais si seulement c'était respect et obéissance, j'aurais pu lui ordonner de s'en aller, de me laisser tranquille avec Alice. Car malgré ses airs, je sentais bien qu'elle cherchait à en savoir plus. Et ce n'était pas forcément dans son intérêt, j'ai toujours pensé qu'il valait mieux le moins en savoir sur les gens comme moi.
Après tout, j'étais une mère maquerelle, j'utilisais le corps d'autre femme pour me faire de l'argent, le Laurentia avait beau être une maison close de luxe, les jeunes filles étaient logées, habillées comme des bourgeoises, nourries, ça n'en restait pas moins une maison de sexe et je ne saurais que trop le répéter. Je m'asseyais sur une des chaises inconfortables de la salle d'attente, ça commençait à être définitivement trop long. Je prenais appui sur l'accoudoir, posant mon menton dans ma paume de main, croisant les jambes. Si j'avais vu beaucoup de choses ? En effet ça tombait un peu sous le sens. Mais je n'avais connu que les joies de l'éternité, non, l'éternité à des avantages mais les pires inconvénients. Je n'avais aucune envie de lui raconter ma vie. Ma vie d'humaine fut celle d'une femme bafouée, aujourd'hui on appellerait je ne sais qui, on irait voir la justice mais à mon époque, on fermait sa bouche et on subissait et si vous étiez enceinte de votre cauchemar, avortez à la manière des sauvages. Mais j'avais aussi profiter de mon statut de "monstre" pour jouer de mes monstruosités, tuer, pour le plaisir, pour la gourmandise. Je la regardais, les humains aimaient les histoires parce que leur courtes existences ne leur permettait pas de réinventer, de tout quitter pour vivre autre choses sans prendre des risques. Les humains étaient limités. Mais c'était apparemment ce qui faisait leur force, j'avais encore une fois envie de rire mais je retins mon éclat.
- En effet, beaucoup de choses. répondis-je en appuyant sa déclaration.
J'étais narcissique, mais je n'étais du genre exubérante à étaler ma vie. Je préférais l'idée que l'on remarque mon vécu par des détails, le fait que je parle le grec ancien grâce à ma créatrice, que je suis capable de tenir une conversation en japonais, que je connaisse parfaitement chaque noms des différentes présidents de la 4ème république, que je connaisse les bonnes manières, les arts, j'ai connu Paris sans la Tour Eiffel, des détails, vous dis-je des détails.
- Quel âge avez vous... ? demandais-je ne pouvant définitivement laisser Mackenzie passer mes lèvres. Et pensez vous pouvoir me résumer votre vie en cinq petites minutes ? me pensez vous capable de faire de même avec mes six siècles ? J'ai vu beaucoup de choses et rencontré beaucoup gens, et dix minutes dans une salle d'attente serait assez insultante pour ma vie. terminais-je en souriant
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Sujet: Re: Tu serais pas venue la pour piquer du sang par hasard ? [Livre II - Terminé] Ven 14 Juin - 23:12
Cette vampire me plaisait finalement. Je n'étais pas du tout venue ici pour la rencontrer à la base. Peut être que j'aurais pu croire que c'était elle qui faisait le coup pour les poches de sang qui disparaissait, mais elle savait bien se maîtriser, alors non, elle ne s'amuserait pas à piquer des poches de sang, en personne. Mais j'avais déjà oubliée tout ça ou presque, j'essayais de la faire parler, un petit peu puisqu'elle avait réussi à ouvrir la porte. La porte était à peine entrouverte, mais je saurais la faire parler, d'une partie de son passé, d'une petite anecdote. Je sentais que si elle arrivait à me dire quelques choses, ce serait quelques choses d'horrible à entendre pour les personnes qui étaient à côté de nous, mais après tout, la vie d'un vampire n'est pas vraiment rose. Si l'on peut voir seulement les bons côtés, la force, la puissance, la jeunesse éternelle, il y avait de nombreux désavantages que j'avais pu étudier durant ces années sanglantes. Ils ne sont pas si libres que ça, et depuis qu'ils s'étaient révélés, c'était sans doute encore pire qu'avant. Ils devaient s'efforcer de garder une bonne image publique pour qu'on essaye pas de les lyncher. Mais les préjugés et les idées reçues étaient tellement tenaces. Ici, presque tout le monde avait peur de Constance, surtout le personnel médical. Il faut dire que le Royal Infirmary n'est pas le mieux équiper pour les vampires, mais elle n'avait pas besoin de soin, c'était sa servante ou je ne sais trop qui par rapport à elle qui en avait besoin. J'avais envie d'en savoir tellement plus sur elle. Le vampire que je connaissais le mieux était Guillemaud. Je crois savoir qu'il est à peu près deux fois moins âgé qu'elle, mais il ne m'en a jamais trop raconté sur son passé. J'avais l'occasion unique d'en savoir plus sur des périodes de l'histoire que je connaissais seulement à travers des bouquins. Elle avait donc connue beaucoup de choses, mais elle ne voulait pas m'en dire plus. Elle s'était d'ailleurs assise sur l'une des chaises de la salle d'attente, comme si elle en avait marre d'attendre, pourtant, le temps, elle en disposait de beaucoup, de bien plus que moi. Elle n'était pas limitée par cela, c'était un luxe que tout le monde ne possède pas. Constance était de ces vieux vampires qui s'adorait, qui ne jurait que par eux-même. Je savais comment lui parler, la brossant dans le sens du poil, assurément, elle dirait quelques choses. Elle me demanda alors mon âge même si elle s'en fichait. Elle me demanda si je pensais pouvoir résumer ma vie en 5 minutes. C'était largement possible, il n'y avait pas tellement de choses à dire, en 2 minutes c'était fait. Je me doutais que ça prendrait plus de temps pour elle mais devait-elle tout me dire ? Non, de toute façon, elle ne me dirait pas tout, juste un ou deux trucs sans doute.
" J'ai 31 ans, et je peux vous résumer ma vie en une petite minute. Les grandes lignes sont faciles à suivre. Je suis sur que vous pouvez résumer vos 600 ans en peu de temps, car dans une vie, il n'y a pas que des évènements marquants qui se produisent. Votre vie d'humaine peut se résumer à ceci : à votre époque les femmes n'étaient pas très bien loties. Vous avez donc du subir de nombreux affronts, sans broncher. Puis, on vous a transformé, ce fut un choc, mais vous avez dû en profiter grandement, avant de voir les inconvénients qui s'offraient à vous. Je suis sûre que vous pouvez nous raconter quelques anecdotes qui intéresse bon nombre de personnes ici. Votre force n'a pas d'égale, j'en suis certaine. "
Elle n'aimerait sans doute pas ma réponse, mais tant pis. J'avais tellement envie de voir sa réaction d'orgueil vis à vis de ce que je venais de dire. Elle allait avoir envie de faire peur à tout le monde, en particulier à moi, mais elle n'y arriverait pas, et c'était ça que j'aimais déjà. Mais peut être qu'elle agirait autrement. Je ne sais pas pourquoi, mais je la sentais prévisible.
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Sujet: Re: Tu serais pas venue la pour piquer du sang par hasard ? [Livre II - Terminé] Sam 15 Juin - 0:18
Elle me répondit. Et elle me balança qu'elle avait 31 ans, et osa par la suite faire des hypothèses, énnoncer des certitudes, affirmer des choses, je la regardais, ne me démontant pas le moins du monde, elle avait le droit de parole après tout ? L'Ecosse était un pays libre non ? Même si j'avais terriblement envie de lui arracher la langue et de boire le sang qui en gouterait. Je l'écoutais, me sortir des trucs qu'elle avait appris dans ses livres d'histoires, dans les manuels de sa brigade PES. Elle m'insuportait, elle était plus intelligente que tout le monde dans cette pièce. Alice me regardait, et alternait avec cette femme de 31 ans, qui se disait respectueuse mais qui au final, se moquait ouvertement de moi. Les femmes n'étaient pas bien loties, je restais absolument impassible, j'étais une tombe, silencieuse, je ne laissais aucune de ses paroles tomber dans l'oreille d'un sourd. Elle était tellement... insolente. Résumer ma vie de cette manière comme si elle ne valait rien, comme si il n'y avait rien à apprendre. Je la regardais, mon visage souriant pourtant se mua dans un masque de neutralité, à l'intérieur je bouillonais, je devais me contrôler, mon instabilité psychologique ne devait absolument pas se montrer dans un lieu publique, le Laurentia connaissait mes excès de violence et de colère, je ne suis pas convaincue que le personnel médical de l'hôpital et cette imbécile blonde ait très envie de voir tout ça.
Je pris une grande respiration, comme on m'avait appris, j'eus un sourire de façade et je m'adossais sur le dossier du siège. Il y avait des crayons de couleurs qui traînait sur une table, certainement pour les enfants, je le faisais glisser entre mes doigts, pour m'occuper les mains si elle ne voulait pas que l'étrangle ou que je lui brise son joli petit coup. Mais je restais calme d'extérieur.
- Vos manuels d'histoire sont complets, vous vous encore jouez les insolentes ou vous avez terminé votre petit show ? demandais-je.
Ma force ? J'ai 600 ans, je fais partie du Conseil Sanglant, j'ai été Maître Vampire, je ne suis pas surpuissante, mais j'avoue ne pas avoir peur quand je balade la nuit seule. Ma force ? Je pourrais t'écraser et faire un milkshake avec son fluide sanguin. Je ne supporte pas cette envie d'intrusion dans la vie des gens, surtout des personnes que l'on ne connaît pas. Des anecdotes ? Des histoires ? Ma vie regorge d'histoires sanglantes mais elle avait résumé ma vie en quoi... trois lignes manuscrites dans un cahier à grand carreaux, je lui ferais bouffer son pull en viscose chinoise si je pouvais. Mon regard neutre ne transforma en regard plus que méprisant, si je pouvais, je lui cracherais dessus. Pourquoi lui raconterais-je ma vie, alors qu'elle l'avait si bien résumée.
Ma force ? Voilà certainement quelque chose que vous devriez noter, vous voulez un crayon ? demandais-je.
Je lui lançais le crayon comme une fléchette, avec force et vitesse, non pas pour la blesser, ni même pour lui faire peur. Je l'avais laissé s'engouffrer dans une porte que j'avais moi même ouverte, j'allais fermer cette porte et lui fermer sa grande bouche. Le crayon se planta dans le tronc d'une plante d'intérieur à quelques centimètres de l'épaule de celle qui se disait s'appeler Makenzie.
Vous ne devez pas avoir peur de moi, parce qu'après tout nous avons été limité par la grande révélation et vous avez certainement raison, je suis une monstre enfermé dans une cage. Mais sachez, que votre ton condescendant m'insulte, et m'insupporte, votre familiarité me répugne. Et je ne vous laisserais pas un instant de plus jouer de ma patience et de cette loi qui m'empêche de vous éventrer avec le crayon que je vous ai envoyé. Je ne suis pas un clown à votre disposition pour vous racontez des histoires qui font peur. commençais-je. Ah, mais je vais quand même vous donnez quelque chose qui vous fera un peu réfléchir et arrêter de m'ennuyer avec vos questions stupide, vous avez si bien résumé ma vie que je vais quand même me permettre d'ajouter quelque chose, en effet ma force n'a d'égal que mon âge, je suis du Conseil Sanglant, je me fous bien de savoir ce que pense chacun, et j'ai géré bien plus compliqué que votre insignifiante existence quand j'ai été appelé à être maître vampire. terminais-je toujours sur un calme et neutre.
Je m'étais emportée. Elle me cherchait, elle me trouvait et mon excès m'insuportait. J'ai du temps devant moi, oui. Mais elle me pourrissait ma patience.
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Sujet: Re: Tu serais pas venue la pour piquer du sang par hasard ? [Livre II - Terminé] Sam 15 Juin - 16:27
Bon d'accord, j'avais été vache avec elle, mais c'est tellement bon de voir les vampires sortirent de leurs gonds comme ça. Je sais, à une autre époque, je serais déjà morte 3 fois, mais là, que pouvait-elle vraiment me faire sans trop se faire remarquer ? Rien, sa présence était déjà lourde pour pas mal de monde, alors si elle se mettait à agir bizarrement, plus que de raisons, elle aurait des retombées qu'elle n'aimerait pas, surtout vu sa position dans le clan des crochus. Enfin, je ne le savais pas encore mais elle allait me le dire. Je pouvais sentir qu'elle voulait me faire payer l'affront que je lui faisais, mais qu'elle se retenait, tout simplement de me faire mal physiquement. Elle ne pouvait employer que quelques mots, mais ça ne me touchait pas. Je la sentais bouillir, elle prenait de grandes respirations, elle avait ce petit sourire de façade. Je me demande comment elle aurait pu exploser dans des circonstances plus intimes. Sa réplique me fit sentir qu'elle se contrôlait. Si elle ne m'aimerait sans doute jamais, je lui avais appris au moins à se calmer, à se contrôler dans des moments opportuns. Pourtant, j'avais envie de la voir agir d'une quelconque façon, elle pouvait bien se décider à agir, non ? Pour le moment, elle était bien trop statique, même en gardant ces nerfs, elle pouvait bien faire quelques choses de plus voyant ? Je savais qu'elle était bien plus forte que moi, si elle le désirait, elle pouvait me décoller du sol à la seul force de son petit doigt, mais non, elle ne le ferrait pas. Elle me dit que je devrais noter que sa force était incroyablement grande par rapport à la mienne. Elle en profita pour lancer un crayon dans ma direction, me ratant bien volontairement. J'aurais préféré qu'elle me le lance dans le bras, mais cela aurait été trop violent. Il était passé à côté de moi, à quelques centimètres de mon épaule, se plantant dans une plante qu'il y avait dans la salle d'attente. Je souriais, comme elle le faisait. Mais si son sourire était plus pour les apparences, le mien était plutôt parce que son attitude me faisait rire. Et dire que Guillemaud n'aurait jamais réagit de la sorte. Il faut dire aussi que nous nous étions connus dans d'autres situations. Je n'avais encore rien dit pour réagir à ces propos et ces gestes, mais je ne lui avais pas fait l'affront d'aller prendre le crayon et de notre "Force" sur un bout de papier. J'aimais la provoquer, mais là, cela aurait été fait gratuitement si l'on peut dire. Elle se lança donc dans une grande tirade qui refermait la porte qu'elle avait ouverte, elle ne m'en dirait pas plus mais ce qu'elle me disait déjà était bien, j'allais avoir quelques informations concernant ce fameux cercle vicieux. Elle s'était énervée, même si ça ne se voyait pas. Elle avait à peine hausser le ton en me parlant mais sa longue tirade voulait absolument tout dire. Ainsi, elle faisait partie du Conseil Sanglant, et avait été maître vampire avant cela. Est ce que cela devait m'impressionner ? J'avais tellement envie d'en remettre une couche pour l'ultime provocation, mais cela ne se faisait pas, franchement, je suis agent de la brigade PES, je ne dois pas offenser de potentiels ennemis de la sorte. Je pourrais très bien dire qu'elle a essayé de m'agresser avec son crayon, mais je ne le ferrais pas.
" Je crois que le tour de votre amie est arrivée pour qu'elle se fasse soigner. J'ai grandement appréciée votre conversation très chère Constance. J'espère que la prochaine fois, nous nous rencontrerons dans de meilleures circonstances. J'ai fini de vous importuner. Oh, tenez, ce crayon est à vous, sauf si vous me l'offrez gentiment. "
Oui, bon d'accord, j'en avais rajouté une toute petite couche. J'avais pris le temps de me retourner pour aller chercher le crayon, le lui rendant donc. Je me moquais bien de ce qu'elle avait à me dire de plus. Je lui faisais un petit signe de la main, laissant une infirmière approchée, lui faisant signe que tout était bon à présent.
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Sujet: Re: Tu serais pas venue la pour piquer du sang par hasard ? [Livre II - Terminé] Dim 16 Juin - 0:30
Fut une époque où nous n'étions pas reconnaissable, nous étions des murmures et des rumeurs, les héros d'histoires qui font peur, nous existions mais dans un soupirs, dans les fantaisies de quelques illuminés. Nous étions les monstres de la nuit, régnant sur les rues, nous abreuvant du premier à croisé notre rue, notre nature était magnifique, tragiquement dépendante à l'humain mais nous avions trouvé mille et une façon de trouver cela amusant. Et désormais... Nous étions les victimes des railleries de petites insolentes dans le genre de la demoiselle qui se tenait en face de moi. Il y a de cela 30 ans, je lui aurais arrachés la langue et l'aurait étoufée avec. Non, plutôt que cela, je devais supporter des manières et ses minauderies, la regarder sourire fière d'elle, comme si elle venait d'accomplir je ne sais quelle prouesse. Une enfant, d'une immaturité désolante, et je n'avais que les mots comme armes, alors que j'avais bien plus. Alors que je la regardais se pavaner fièrement, je pensais à toute les manières que j'avais en magasin pour la faire couiner comme une truie, et sache que dans ces cas j'ai l'imagination débordante, je ne prends pas de plaisir à la torture gratuite, mais dans d'autre condition je l'aurais fait hurler jusqu'à ce qu'elle me supplie de la tuer. Je haussais les épaules exténuée par tant de bêtise en face de moi. Je ne supportais l'idée d'avoir voulu rentrer dans son jeu, j'avais été presque aussi immature qu'elle.
Ce fut le tour d'Alice. L'imbécile d'agent me le fit remarquer très sarcastiquement. Je la regardais, elle s'amusait à me faire affront, du respect mon cul, elle se prenait pour qui ? Les humains ne prennent vraiment pour des êtres surpuissants alors que le fragilité est pathétique, il se brise pour n'importe quoi, une maladie, une mauvaise nouvelle. Je la regardais, partir au loin. Me faisant un signe de la main, roulant des hanches dans son jean bon marché, je pestais intérieurement, l'idée d'avoir été manipulée de cette manière par une humaine me convint dans l'idée que la paix était bien éphémère et qu'elle serait mise à mal par les humains. Ils sont bien trop sur d'eux, bien trop arrogant pour le rôle qu'ils ont pu jouer ces derniers temps. Ce sont des victimes, des dommages collatéraux, pour les plus courageux d'entre eux des soldats, des combattants. Mais très franchement, cette espèce de petite branleuse à jean chinois ne me faisait pas changer d'avis sur les humains et leur prétention maladive à vouloir jouer les maîtres du jeu, alors qu'ils avaient perdu ce statut depuis bien des lustres. Je regardais Alice, qui attendait maintenant un peu plus d'attention de ma part. Ne me croyez pas insensible aux humains, beaucoup méritent le respect et la considération. Je regardais Alice, soupirais et demandais à ce que les choses soient faîtes rapidement. Je m'occuperais des papiers pendant qu'on la soignait, l'infirmière m'indiqua qu'il n'était pas possible de faire cela dans cet ordre. Et je lui exprimais l'idée que plus vite j'aurais les papiers plus vite je serais partie, et plus vite je serais partie mieux je me porterais, car je la méprisais au plus haut point elle et ses préjugés pourris.
... Et si vous ne voulez pas finir en carpaccio pour vampire, vous allez me donner ces foutus papiers, pour que je quitte cet endroit minable au plus vite, me suis-je bien fait comprendre ?
L'agent de la brigade avait disparue. Si je la recroise un jour, j'espérais pour elle qu'elle était armée et apte à avoir sur le dos un vampire de 600 ans.
[HRP : J'imagine que l'on clos le RP là ? ]
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Sujet: Re: Tu serais pas venue la pour piquer du sang par hasard ? [Livre II - Terminé]
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Tu serais pas venue la pour piquer du sang par hasard ? [Livre II - Terminé]