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Drugs heal hurt [Livre 1 - Terminé]
MessageSujet: Drugs heal hurt [Livre 1 - Terminé]   Drugs heal hurt [Livre 1 - Terminé] EmptyMer 4 Avr - 17:43

La vie est loin d’être une partie de plaisir. La mienne était cauchemardesque, terrible. Malgré ça j’avais réussi à construire une stabilité. Bon, une stabilité un peu malsaine mais la routine que j’avais installé avec mon métier de prostituée, pour peu que l’on puisse définir la vente de son corps comme tel, me permettait de survivre. Seulement ces derniers temps je n’étais plus certaine d’avoir le courage de vivre, tout mon univers c’était effondré en une nuit, quand Torben m’avait annoncé la mort de Nikos, tué sauvagement par sa maitresse, maitresse qui allait désormais être la mienne. Sur le moment j’avais eu envie de m’en prendre à Torben, de mettre tout ça sur son dos, ça aurait été si facile... Pourtant il était la seule personne qui me tendait encore la main, le seul soutient que je pouvais espérer et dieu savait à quel point j’en avais besoin. Seulement pour le moment j’avais besoin de me tenir écarter de tout ça, de lui et de ce futur qui m’attendait. Pour pouvoir revenir plus forte dans la mesure du possible, pour que je puisse me présenter à Torben de façon à tenir mes promesses.
Quand j’avais quitté l’appartement de Torben il ne m’avait pas retenu, il ne m’avait même pas demandé où je comptais me rendre. Je pense qu’au fond de lui il savait très bien que j’allais revenir, que sa maitresse avait tant à me donner que je ne pouvais pas refuser. Il avait raison. Pour accepter j’avais besoin en premier lieu de faire le deuil de Nikos, de me libérer de toute cette haine et cette peine.

Je m’étais d’abord rendue à mon appartement, mon ancien appartement désormais. J’étais ravie de quitter ce trou à rat mais j’y avais laissé certaines substances qui pouvaient m’aider à oublier, à avancer. Naïvement j’étais convaincue que je ne pouvais pas me passer de la drogue, pas encore. Je savais aussi que j’allais y être forcée. La reine ne laisserait pas un de ses sujets ruiner son corps et son esprit à coup de médicaments et poudres diverses.
Arrivant chez moi je fouillais l’appartement de fond en comble avec l’espoir de dénicher de quoi m’apaiser. J’étais nerveuse, la veille déjà et tout au long de la nuit le manque m’avait torturé. Je poussais frénétiquement tout ce qui se trouvait sur mon chemin sans rien trouver. Je soulevais le matelas de mon lit, je me rappelais avoir caché un sac d’héro entre les lattes. Je me saisis de mon butin d’une main tremblante et me dirigeais vers la salle de bain. Une fois à l’intérieur je renversais le contenu de l’armoire accrochée au mur et attrapais une vieille seringue. J’insérais la poudre à l’intérieur et enfonçais l’aiguille dans une des veines de mon avant bras tout en lâchant un soupir de soulagement. J’avais pris l’habitude d’utiliser la voix intraveineuse et j’étais dans un tel état de manque que je n’avais eu aucune appréhension.
Je m’écroulais au sol en fermant les yeux. Toute mon anxiété et ma nervosité s’étaient envolées. C’était l’extase, l’apaisement complet, la jouissance. Je me sentais euphorique presque folle. Je devais fêter ça, fêter ce moment de pur bonheur, c’était si rare.

Sans prendre le temps d’enfiler une quelconque tenue, ni même sans prendre d’affaires je sortis de mon appartement toute excitée. Dehors la nuit était sombre et fraiche et la pluie s’en était saisie. Je pris ma voiture en direction de nightown. Ma conduite était dangereuse et je me fis klaxonner plusieurs fois, pourtant ce n’était pas suffisant pour anéantir mon état euphorique et je m’en contrefichais. Une fois arrivée à Sanata’s Runway je garais la voiture gauchement sur le trottoir et descendis. Devant moi un grand portail se dressait entre moi et la maison de Julien Guillemaud. J’appuyais sur la sonnette.

    « Monsieur Guillemaud c'est Cora ! »


Dis-je sur un ton enjoué. Je m’assis sur le sol mouillé, trempée jusqu’aux os en attendant que l’on vienne m’ouvrir. Le souvenir de la mort de Nikos m'avait pour l'instant quitté, malheureusement l'effet de l'héro ne durerait pas.
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MessageSujet: Re: Drugs heal hurt [Livre 1 - Terminé]   Drugs heal hurt [Livre 1 - Terminé] EmptyJeu 5 Avr - 10:58

Cette nuit je n'avais rien de prévu. J'avais décidé de rester chez moi à boire du sang tiède sans être ennuyé. Avec tout ce qui se passait ces derniers temps j'avais besoin de me retrouver un peu seul et de repenser à différentes choses, comme mon nouveau supérieur, la relation entre William et la fourbe Renard, Maryana Watheerey, mon entrevue avec le Roi, ma évolution au sein de la hiérarchie des vampires. A dire vrai, même si le fait qu'il occupe le poste que je convoitai attise mon animosité envers lui, je n'ai rien contre Softov le nouveau maître vampire dont je dépends. Pour faire bref, je suis un peu jaloux qu'il ait réussi à l'obtenir avant moi, mais ce n'est que partie remise. Le gros de mes soucis actuels est notamment dû à mon ami, William. Cet idiot traite avec Belle Angeline Renard, une des plus ancienne vampire encore en vie après le Roi. Si elle ne complotait pas à l'encontre d'Augustus nous aurions peut-être pu nous entendre. Seulement cela n'est pas le cas et ne le sera jamais. Pourquoi le Prince vampire est avec elle? Quoi qu'il en soit le Roi m'a donné pour mission de les surveiller. Chose aisée étant donné que je vais travailler avec eux deux dans l'enquête que mène Will'. En effet il semble qu'il ait découvert que Maryana Watheerey soit à l'origine de l'attaque du 1er mai. Il pense que l'on peut la neutraliser à nous trois, pour ma part j'en doute fortement.

Pour l'heure j'étais dans mon salon, assis dans un de mes fauteuils à siroter du sang humain et amenait ma réflexion sur ma évolution possible. Actuellement j'étais shérif d'Edimbourg, partageant ce poste avec Evey. Bien que je souhaiterai disposer du titre seul, je ne peux lui en vouloir du fait que ma condition est due à une erreur de ma part à l'époque. Malgré tout je participe activement à la compétition établie entre nous, chacun désirant s'élever aux yeux du Roi. Et j'escomptais bien que mon travail de ces derniers jours soit payant. Car même si je fais cela avant tout par devoirs envers Augustus, ce serait hypocrite de ma part que de nier que j'en attends des retombées bénéfiques. Tout ceci pourrait me donner des points dans la course qui avait cours actuellement pour obtenir le poste de maître de vampire que la Reine allait laisser. Une question pourtant demeure dans mon esprit. Si j'obtenais ce poste après la Reine, deviendrais-je maître de Glasgow? Ou connaissant mieux Edimbourg que Softov j'obtiendrai de pouvoir diriger le territoire dont dépend Edimbourg? Alors que j'étais perdu dans mes pensées la sonnette retenti et une voix connue se fit entendre. Que faisait-elle là à ma porte? Je posai mon verre sur la table basse et me levai pour aller ouvrir.

Sur le pas de la porte, je plongeai mon regard dans celui de l'humaine mouillée assisse au sol sous la pluie. Ses yeux m'apprirent immédiatement qu'elle était sous les effets d 'une drogue crée par ses congénères. Un instant un éclair passa devant mes yeux, le doux souvenir de notre nuit passée, bien avant la mort de Nikos. Cette nuit là nous nous étions abandonné l'un à l'autre, dans la nudité la plus totale, nous nourrissants des plaisirs de la chair et du sang. Malgré la passion qui nous habita cette nuit là, je refusais de renouveler la chose après avoir appris qu'elle était la Pomme de sang de mon maître d'alors. Bien qu'ayant une forte attirance pour la jeune femme et une envie irrépressible de la posséder sur le champ à chaque fois que je la voyais, je n'en oubliais pas pour autant la différence de nos statuts et me comportait comme il le fallait. Aussi m'adressai-je à elle en ces mots lui tendant ma main pour l'aider à se relever.


Lève toi Cora, et entre. dis-je d'un ton qui signifiait que je n'attendais pas de refus. Je la laissai entrer avant de fermer la porte et de l'inviter à me suivre dans le salon. La laissant debout dans la pièce, je fis un aller-retour dans la salle de bain pour lui apporter quelques serviettes que je posai sur la table basse avant de me rasseoir dans mon fauteuil le temps qu'elle se sèche puis m'adressai à elle.

Que me vaut le plaisir de t'accueillir dans ma demeure Cora? Car nous n'avons guère eu l'occasion de nous revoir depuis cette fameuse nuit. dis-je en buvant une gorgée de sang après avoir repris mon verre en main.


Dernière édition par Julien Guillemaud le Ven 6 Avr - 14:06, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Drugs heal hurt [Livre 1 - Terminé]   Drugs heal hurt [Livre 1 - Terminé] EmptyVen 6 Avr - 8:15

L’eau s’accumulait sur mes cheveux et mes vêtements. Assise par terre je ne me souciais pas de mes vêtements que j’étais en train d’abimer, m’affalant ainsi contre le trottoir mouillé. Seulement je n’avais pas la force de rester debout en attendant Julien. Je ne m’en rendais pas compte mais j’étais morte de fatigue. J’avais passé les nuits précédentes à verser des torrents de larme, à me perdre dans les souvenirs et les sombres pensées. Dans l’obscurité le sommeil m’était impossible à trouver, ce vieil ami ne souhaitait pas ce montrer et les cauchemars l’avaient remplacé. En sueur je m’étais réveillée plusieurs fois la nuit passée alors que les larmes m’avaient laissées suffisamment de répit pour m’endormir, ravagée par des mauvais rêve mettant en scène Nikos.

Soudain le portail grinça. Je levai la tête et portai mon regard sur l’homme que j’attendais et qui se tenait devant moi. Mon cœur s’accéléra rien qu’au fait de me tenir devant un être si puissant. Un pâle sourire ce dessina sur mes lèvres alors que le vampire me tendit la main pour m’aider à me relever. Au contact de sa peau glacer je frémissais repensant à cette fameuse nuit où je lui avais offert mon corps et mon sang. Julien était le seul vampire à qui avait disposé de mon corps et qui avait eu le loisir de gouter mon sang en dehors de mon défunt maitre vampire Nikos. Il était aussi le premier vampire que j’avais rencontré. C’était il y a de nombreux mois maintenant alors que je venais de débuter en tant que prostituée. Déjà à cette époque j’avais rêvé du contact charnel avec un vampire et l’expérience avait été fabuleuse et unique. M’offrir d’une telle manière à un être que je jugeais supérieur m’était égal, et ça l’était toujours, malgré la mort de Nikos.

Repenser au décès brutal de mon ancien maitre me serra le cœur alors que je suivais Julien jusqu’à l’intérieur de chez lui. Le souvenir était douloureux, il cherchait à s’insinuer en moi et à me faire basculer à nouveau. Seulement il n’y parviendrait pas, pas encore. L’héro se chargeait de me maintenir pour l’instant et la vue de Julien me rassurait, me réconfortait.
Je passais la portée d’entrée et le suivit toujours sans dire le moindre mot, impressionnée par Julien.
Dégoulinante d’eau de pluie j’entrais dans le salon alors que Julien s’absenta quelques minutes. Je fixai le sol mouillé par l’eau qui s’écoulait de mes longs cheveux bruns. La pensée de profaner la demeure vampire me passa par la tête. Il revint des serviettes à la main qu’il déposa sur la table basse. Je m’en saisis d’une et j’entrepris de me sécher énergiquement les cheveux. Une fois ma tâche terminée je restais debout face à lui.

    « J’avais envie de te voir. »


C’était pour le moins vrai et j’étais contente d’avoir sauté le pas. J’étais incapable d’oublier un vampire que j’avais côtoyé surtout qu’en y repensant il n’était vraiment pas comme Nikos.

    « Je ne savais plus vers qui me tourner. »
lâchais-je dans un sanglot.

Je me rappelais la raison de ma visite. La brume qui entourait mon esprit s’était vaguement évaporée pour laisser place à la réalité. J’étais venue à sa rencontre avant tout pour chercher un soutient, une tentative désespérée de combattre la douleur. Rester auprès de Torben était encore trop pénible puisque j’avais appris de sa bouche la nouvelle et je n’avais personne d’autre. Et puis… j’avais perdu mon vampire et je n’avais pas envie de contact humain. Personne ne pouvait me comprendre, absolument personne ! Julien saurait prendre soin de moi lui, j’en étais convaincue. Et il avait connu Nikos lui aussi, peut-être qu’il pourrait m’éclairer, m’aider à comprendre pourquoi de telles horreurs se produisaient.

Je parcourais la pièce du regard tout en joignant mes mains. Avec un sourire je décrétais intérieurement que je me sentais bien ici. La drogue m’accordait un œil nouveau sur les choses. Ici tout paraissait beau et chaleureux, c’était réconfortant.
Bien vite je me désintéressais de ce qui m’entourait pour me reporter sur Julien.

    « Pourquoi lui a t’on fait ça, Julien ? Est ce que toi aussi c’est ce que tu risques ? »


Pourquoi m’a t’on fait ça à moi ? Etais-je condamnée à perdre les seules choses qui me permettaient de survivre ?
J’avais dis ces derniers avec un calme assez relatif. Au fond la réponse n’avait pas d’importance, seul le constat comptait. J’étais si malheureuse que je pensais ne pas pouvoir tomber plus bas. Seulement je voulais être sûre que Julien ne risquait rien. C’était peut être stupide mais je ne voulais pas passez un agréable moment avec quelqu’un qui risquait de disparaître. Je ne voulais pas endurer ça une nouvelle fois, je ne voulais plus entendre parler de la mort, je souhaitais l’éloigner de moi à tout prix.
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MessageSujet: Re: Drugs heal hurt [Livre 1 - Terminé]   Drugs heal hurt [Livre 1 - Terminé] EmptyVen 6 Avr - 14:50

Lorsque la jeune femme commença a parler, je ressentis sa détresse et la profonde tristesse dont elle transpirait. Aussi insensible pouvais-je être vis à vis de l'Humanité, Cora n'était plus une humaine et sa peine me touchait un peu. En tout cas bien plus que ce que je pouvais ressentir pour un humain. Lorsqu'elle se mit à pleurer en exprimant son désarroi, je me levai et la pris dans mes bras, sans toutefois prononcer un mot. Il y a des moments où les mots ne suffisent pas à consoler et si vous en usez tout de même, ils peuvent causer bien des ravages malgré vos bonnes intentions. L'Immortalité pouvait vous apprendre bien des choses, pour ma part c'était l'un de ses enseignements. Comparé à la majorité de mes semblables je pouvais paraître soft dans mon comportement et ma manière d'être, exécutant lorsqu'il le fallait mais n'agissant pas dans l'outrance. Telle était ma vision des choses: Il ordonne, j'exécute, sans fioriture. Cette perception de la vie qui était mienne se retrouvait dans mes rapports avec les autres. J'appréciais ou pas mais je ne tolérai pas la demi-mesure. Mis à part lorsque mon devoirs envers mon Roi me l'imposait. Pour en revenir à Cora, elle pleurait contre mon épaule, entourée de mes bras qui se voulait chauds et accueillants malgré le froid de ma peau.

Lorsqu'elle me demanda la raison de l'exécution de Nikos et si moi aussi je risquais de subir le même sort, je ne pus m’empêcher de sourire. Non pas que la mort de mon ancien supérieur ne me réjouissait plus que ça mais parce que je ne subirai jamais le même sort. Je n'oublierai jamais mon devoir envers le Roi et mon allégeance à son égard ne souffriront d'aucune faille. C'est ce que le grec avait oublié et ce qui lui avait coûté la vie. C'est ce que j'allais expliquer à son ancienne Pomme de sang, en y mettant les formes car je ne voulais pas la faire souffrir inutilement et m'adressai donc à elle d'un ton chaleureux.


Cora, il faut que tu comprennes certaines choses. Nikos avait perdu de vu son engagement envers nos maîtres. Il a cru pouvoir manquer à son devoir en toute impunité, c'est pourquoi il a été exécuté. Tu vas peut-être être trouver cela cruel et je le conçois parfaitement, mais j'aurai tout aussi bien pu avoir à l'exécuter de mes mains. Ne perds jamais de vue que tout vampire doit fidélité et loyauté à Augustus, quel que soit son titre. Je connais la douleur dont tu souffres mais aussi dure soit-elle à assimiler, il te faudra y survivre, et sans cette saloperie qui te ronge. Je fis une courte pause, la serrant toujours dans mes bras, l'empêchant ainsi de se dégager de moi si mes paroles l'avaient blessé. Il fallait qu'elle comprenne que Nikos avait été la cause de sa propre mort et cela pourrait être difficile à accepter pour l'humaine. Après tout ses sentiments pour le grec n'étaient pas insignifiants. Je repris ensuite la parole pour répondre à la seconde question quant à ce que moi je risquais. Quant à moi je ne risque pas de subir le même sort car mon engagement envers mon Roi est sans faille. Tu n'es pas sans savoir qu'une fois seulement j'ai manqué à mon devoirs, manquant de respect envers lui et j'en ai payé le prix, très douloureusement. Seulement au cours de mon exil, au lieu de lui en vouloir j'ai compris que j'étais le seul responsable de mon sort. Ceci m'a remit sur la bonne voie. C'est pourquoi aujourd'hui je me considère comme étant le plus fidèle des serviteurs du Roi, et je m'efforce de le lui montrer en accomplissant au mieux les différentes tâches dont il me charge. Aussi si un jour je devais connaitre la mort, ce serait des mains des ennemis du Roi, qu'il soit de notre espèce ou d'une autre. Mais rassure toi ma belle, ce jour n'est pas encore arrivé. dis-je en déposant un baiser sur son front. Je dois avouer que j'aurai bien envie de l'embrasser ailleurs, seulement suite à la mort de Nikos, Cora est désormais la propriété de la Reine, aussi pour l'heure je en peux la posséder à nouveau.
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MessageSujet: Re: Drugs heal hurt [Livre 1 - Terminé]   Drugs heal hurt [Livre 1 - Terminé] EmptyVen 20 Avr - 21:54

Lorsque Julien me prit dans ses bras je me pressais à lui comme s’il était une bouée de sauvetage. Je fermais les yeux avant de me coller d’avantage contre le corps froid et musclé du vampire. Ce contact diminua ma peine. Je me disais que j’aurai mieux fait d’être la pomme de sang de Julien plutôt que celle de Nikos. Nikos ne m’avait jamais serré de cette façon, seulement pour rassurée. Il était indifférent à ce qui aurait bien pu m’arriver. Si je venais à ne plus l’intéresser il m’aurait jeté comme un vieux mouchoir avant de me remplacer par une autre. Pourtant je lui avais donné tout mon amour, j’aurai tout fait pour lui plaire, même les pires horreurs. Je lui offrais mon sang sans réticences, le laissant me mordre et me boire jusqu’à l’insupportable. J’avais tout donné, tout accepté, sans rien en retour, seulement des espoirs et une attente interminable. Une attente qui s’était soldée par une intense douleur. Stupidement je m’en voulais d’avoir de telles pensées, de dénigrer Nikos à ce point. Je n’aurais pas dû penser ça mais maintenant qu’il n’était plus là j’avais du mal à empêcher mes pensées de se déchainer. Avant j’avais beaucoup trop peur de penser du mal de lui, comme s’il pouvait entendre mes plus sombres pensées. Je serrais le vêtement de Julien sans m’en rendre compte, mes larmes l’ayant taché alors que mon mascara avait coulé.
Je l’écoutais alors qu’il me répondait à sa question. Dans ses bras j’avais l’impression que plus rien ne pouvait m’arriver. Je ne voulais plus partir, juste rester là près de lui un instant.
Il me parla de Nikos et de la raison de sa mort, dessinant son portrait comme celui d’un traitre. Connaissant l’individualisme et l’ambition de mon ancien maitre je n’étais pas étonnée. Résignée je baissais les yeux me lançant bercer par les dures paroles de Julien. Quand il me dit qu’il aurait bien pu l’exécuter lui même je plongeais mon regard dans le sien et je compris qu’il était sincère. En quelques sortes sa loyauté envers ses dirigeants me rassurait.

    « Tu es loyal, ça me rassure. Je sais que tu ne feras rien de stupide et qu’ainsi tu ne risqueras rien. Tu es tellement parfait … »


Je le laissais me serrer avec force sans me dégager. La vérité était douloureuse et difficile à entendre. Seulement je n’avais pas la force de me battre contre elle. C’était plus facile de laisser la souffrance m’envahir puis de la chasser avec la drogue. Elle seule me comprenait et m’apaisait. Elle m’empêcher de perdre le contrôle de moi même, comme une camisole et elle me donnait la force de faire certaine chose, sans elle je n’aurais pas oser venir à l’encontre de Julien. Maintenant je me sentais beaucoup mieux.
J’enfouis ma tête contre lui tout en fermant les yeux. Je l’écoutais me dire que la drogue était une saloperie et je me contentais de lui répondre avec un petit « mmmhhh ». Quand il évoqua la possibilité de connaître la mort je sursautais, refusant d’envisager cette possibilité, mon cœur commença à s’affoler. Quand il me dit de me rassurer et que cela n’était pas près d’arriver je me raisonner et repris ma léthargie. Il était loyal, ça n’arriverait pas. Je le laissais m’embrasser sur le front, frémissant. Je m’estimais drôlement chanceuse de recevoir une tel cadeau d’un être tel que lui.

    « J’aimerai ne pas appartenir à la reine cette nuit… » Soufflais-je d’une petite voix.


Je posais ma main sur la sienne me laissant bercer par une musique qui trottait dans ma tête, un sourire se dessinant sur mes lèvres. Cette euphorie soudaine était l’effet de l’héroïne, ça me donnait des ailes comme si ce soir tout était possible, que plus rien n’était grave. Replongeant mes pupilles dilatées sur le visage de Julien je souriais avant de lancer dans un petit rire gêné.

    « Je repense souvent à la nuit que j’ai passé avec toi. J’aurai aimé que mon futur ressemble à ça. Maintenant je n’ai aucune idée de ce qui m’attends. »



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MessageSujet: Re: Drugs heal hurt [Livre 1 - Terminé]   Drugs heal hurt [Livre 1 - Terminé] EmptyLun 23 Avr - 16:54

J'écoutai Cora parler sans l'interrompre, la serrant toujours dans mes bras. Pourquoi ce sentiment à son égard de ma part? Elle n'était qu'une humaine après tout, et je n'avais que mépris pour cette espèce alors pourquoi ce désir pour elle? N'était-ce que charnel ou avais-je une sympathie pour elle? En y réfléchissant brièvement je souris à l'idée de sympathiser avec un humain, ridicule. Les humains n'avaient aucun intérêt à mes yeux, pas même ceux avec qui je faisais semblant de sympathiser lorsque je passais du temps avec eux pour les convaincre que le dirigeant de la Reds était un gentil vampire désireux de faire ami-ami avec l'Homme. En réalité je n'en avais cure, ne les considérant que comme une nourriture. Malgré la passion que nous avions eu l'un pour l'autre lors de notre fameuse nuit, cela n'allait pas pouvoir se reproduire, j'étais conscient que cette rencontre ne serait probablement pas du goût de la Reine si elle venait à l'apprendre. Aussi décidai-je de remettre les choses en place et de la préparer à la suite des évènements.

L'avenir risque d'être bien différent de ton présent Cora. La Reine va probablement te faire sienne à tous les niveaux, elle te sèvrera certainement de cette merde que tu prends et fera ton apprentissage, la connaissant cela sera rude mais il faudra que tu tiennes bon. En souvenir de cette nuit que nous avons passé ensemble autrefois, j'ai un peu de tendresse mais cela ne sera plus possible à présent. Désormais tu appartiens à la Reine, cela signifie donc que nous ne pourrons plus vivre d'autres nuits ensemble. dis-je en l'écartant de moi avant de m’asseoir à nouveau dans mon fauteuil avant de poursuivre. Concernant ce qu'elle va t'apprendre, il y aura par exemple la manière d'être vis à vis des autres, par exemple le tutoiement envers un vampire, le comportement à tenir devant untel ou untel. Malgré la tendresse que j'ai pour toi, je pense que nous n'allons pas pouvoir nous revoir avant un moment, et quand cela sera possible nous ne pourrons pas nous permettre une quelconque familiarité. dis-je d'un ton prévenant à l'égard de l'ancienne Pomme de sang de Nikos. Julien était conscient que la jeune femme pouvait s'offusquer de telles paroles de sa part étant donné ce qu'ils avaient pu se dire ou ressentir l'un pour l'autre, seulement il était ainsi, il n'aimait pas les humains et ne voulait pas s'attacher à eux, même si certains pouvait l'intéresser. Il était Shérif d'Edimbourg, aux ordres d'Augustus leur roi à tous, à ce titre il ne devait pas se laisser attendrir. C'est pourquoi même s'il souhaitait prendre à nouveau du plaisir avec Cora, il venait de mettre la situation au clair. Il avait de la tendresse à l'égard de l'humaine, mais cela n'irait pas au delà car désormais ce n'était plus possible.


Dernière édition par Julien Guillemaud le Mar 22 Mai - 14:35, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Drugs heal hurt [Livre 1 - Terminé]   Drugs heal hurt [Livre 1 - Terminé] EmptyMar 22 Mai - 12:03

Chétive, recroquevillée dans le sofa près de Julien je semblais à l’opposé de la prestance du vampire. La drogue avait pris possession de mon visage, le creusant par endroit, accentuant les cernes sous mes yeux et colorant mon visage d’un blanc terne. J’étais horriblement maigre, plus qu’à l’habitude, ayant perdu le peu d’appétit qu’il me restait. Je n’étais qu’une plume, légère et fragile, forcée de se laisser emporter par le vent. En comparaison Julien Guillemaud ressemblait à une créature divine. Je jetai un coup d’œil sur son visage, m’attardant sur cette perfection typique des vampires. Son visage ne trahissait aucun défaut, lisse et embelli par l’éternité. Il serait figé dans sa beauté à jamais, tendis que je me décharnerai jour après jour. Tristement je baissai les yeux, n’osant jamais réellement dévisager un vampire.
Je me lovais toujours dans les bras de Julien, contente tout de même qu’il m’est ouvert sa porte. Je préférai être ici qu’ailleurs à cet instant. La vie qui m’attendait dehors n’avait de cesse que de m’effrayait et je n’étais en quête que de réconfort.
Lorsqu’il parla avec cette assurance caractéristique des vampires je l’écoutai sans oser l’interrompre m’attristant à chacune de ses paroles. Je fermai les yeux laissant défiler des images de ma vie alors que je l’écoutais me parler de mon addiction à la drogue. Pour l’instant je ne m’imaginais pas m’en passer. Et cette « merde » comme il disait était mon seul remède à la dureté de mon existence. Est-ce que la reine pouvait réellement me sevrer ? Je me remémorais le changement de Torben, la métamorphose même, qu’elle avait opéré chez lui. Une reine comme elle pouvait absolument tout faire, j’en étais consciente. Il restait à savoir si j’étais capable d’endurer cette nouvelle vie qu’elle me tendait. Actuellement seule la peine de la perte de Nikos se mêlant étrangement au désir de Julien occupait mes pensées. Penser au futur était un acte beaucoup trop compliqué.
Je laissai échapper une larme sur ma joue alors que Julien me dit qu’une nuit à ses côtés ne serait plus possible. Il me rejetait c’était de cette façon que je le percevais.

    « J’aurai voulu que ce soit différent. » lâchais-je tristement sans tenir compte de ses précédentes paroles sur mon futur avec la reine et mon addiction à la drogue. « J’aurai du venir te voir plus tôt. »


Il se dégagea de moi pour se placer dans le fauteuil en face de moi. Je me sentais alors sans défense, terriblement seul sur ce canapé. J’enfouis mon visage dans mes bras pour pleurer en silence alors qu’il me disait ne plus pouvoir se permettre une familiarité avec moi. Je levai la tête et lui lançai un regard à la fois accusateur et déchirant de tristesse.

    « C’est ce que-tu veux…? »
dis-je dans un murmure.

Parce que moi non pensais-je. Cependant aller à l’encontre de la volonté d’un vampire était une chose impossible, irréalisable et vaine. Je me levai avec lenteur. La tête me tournait et l’effet de la drogue n’était pas encore dissipé. Je prenais peu à peu conscience du monde autour de moi redécouvrant l’élégance de la pièce. Je me concentrai un instant, tentant de mettre de l’ordre dans mon esprit et mes pensées. Chose vaine et j’abandonnais bien vite. J’avançai tremblante vers Julien, le cœur battant comme à chaque fois que je côtoyais un vampire. Je posai ma main sur la sienne avant de lui souffler quelques mots.

    « Tu veux pas m’embrasser ? »


J’avais conscience de la puissance qu’il représentait, qu’en un instant il pouvait me mettre dehors, seulement la drogue s’était chargée d’enlever le peu de bon sens qu’il me restait.
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MessageSujet: Re: Drugs heal hurt [Livre 1 - Terminé]   Drugs heal hurt [Livre 1 - Terminé] EmptyMar 22 Mai - 15:11

Lorsque la jeune femme posa sa main sur la mienne, mon désir pour elle n'en fut que plus grand. Seulement j'avais un rang à tenir et je ne devais pas faillir à ma tâche. Pourquoi les humains sont-ils aussi sentimentaux? Peut-être parce qu'ils n'avaient pas le temps de vivre pleinement leur existence, perdant peu à peu du terrain chaque jour face au temps et à ses dommages. Oui j'éprouvrais du désir pour l'ancienne Pomme de sang de Nikos, oui je souhaitais pouvoir la posséder encore une fois. Mais outre ce sentiment et la tendresse que j'avais pour elle, je ne ressentais aucun amour à son égard, contrairement à ce qu'elle semblait avoir comme sentiments à mon encontre.

Moi aussi Cora, mais ce n'est plus possible. dis-je d'un ton neutre afin de ne pas lui faire croire que j'étais peiné de la situation. Pour être clair disons que j'étais plus déçu par le fait de ne pas pouvoir posséder cette belle humaine qu'autre chose mais elle ne semblait pas vouloir l'entendre de cette oreille. Je ne pense pas que cela soit une question de temps Cora, il aurait plutôt fallut que je te trouve avant Nikos. Dis-je plus pour moi-même que pour qu'elle l'entende, regrettant aussitôt ces mots. Nul doute qu'elle allait prendre cela pour de l'amour alors qu'il n'y en avait aucun.

Ce que je veux n'a pas d'importance Cora, je fais passer les ordres de mon maître avant tout, ainsi que ses lois. Tu appartiens désormais à la Reine et je ne peux me permettre d'enfreindre ceci. dis-je d'un ton sérieux à l'attention de l'humaine. Lorsque j'avais appris la mort de Nikos, j'avais espéré pouvoir acquérir sa Pomme de sang, la sachant trop belle pour être tuer comme les autres humains de l'ancien Maître Vampire. Mais Krystel avait décidé de la garder à son service, me privant d'un jouet des plus séduisant. C'était plutôt ceci qui me gênait, mais comment le lui faire comprendre sans trop blesser la jeune humaine. Non pas que faire du mal à un humain me dérangeait, mais la tendresse que j'avais à son égard m'en dissuadai plus ou moins.

Aussi lorsqu'elle vint à moi pour que je l'embrasse, je choisis de décliner l'offre poliment aussi appétissante soit Cora, à tous les sens du terme, sans pour autant la blesser.


Cora, je ne peux céder à mes désirs. Si tout se passe bien pour moi je vais bientôt devoir apporter quelques changements à mon rôle au sein de notre espèce, et à part ma tendresse je ne pourrais plus t'exprimer autre chose pour un bon moment. Peut-être qu'un jour... dis-je plus aimablement, lançant volontairement ma phrase en suspens. Pourquoi laisser planer un tel sous-entendu? Disons que je souhaitais être prévoyant et la rassurer un peu.
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MessageSujet: Re: Drugs heal hurt [Livre 1 - Terminé]   Drugs heal hurt [Livre 1 - Terminé] EmptyJeu 6 Déc - 22:46

Défoncée et éternellement défoncée. Je faisais carrément n’importe quoi. La drogue avait un de ces pouvoirs sur moi, c’était juste incroyable. Elle me faisait littéralement oublier tous les danger, la moindre prudence. La preuve, j’étais dans la demeure d’un vampire, à la supplier de m’embrasser, de m’accorder un peu d’importance. Comme si un être si puissant pouvait s’intéresser à une pauvre humaine comme moi. Je l’avais diverti une nuit et ça s’arrêtait là point. J’étais si prêt de son visage. Je l’observais sans la moindre gène. Il devait être habitué à ce genre de regards admiratifs. Je détaillais chacun de ses traits. L’immortalité les avait figée, le changeant en une statue digne de Donatello ou de Michel-Ange. Je me sentais faible et vilaine. Néanmoins j’attendais la réponse de Julien. Persuadée d’avoir encore une chance. Qu’est ce que je pouvais être stupide. Bien évidemment il repoussa une fois de plus mes avances. Il tenta d’y mettre du tact et je notai le geste. Cependant cela ne me consola pas. Je laissais mes larmes couler le long de mes jours. Au fond j’étais juste traumatisée de la mort de Nikos, je me sentais seule et désarmée, sans savoir où aller. Je reculais, tentant du mieux que je pouvais de mettre de la distance entre ce puissant être et la faible mortelle que j’étais.
Je passai devant un miroir accroché au mur de l’immense et sublime salon. Les vampires sont tous aussi aisés ? Je jetai un coup d’œil à mon reflet. C’était difficile de me regarder mais je ne détournai pas les yeux de mon image. J’examinai chaque parcelle de mon propre visage, comme je l’avais fait il y a quelques instants pour Julien. La différence était saisissante. Là où il était parfait, j’étais totalement imparfaite. Il paraissait éternellement jeune et en bonne santé alors que moi malgré mes vingt trois ans j’avais la peau usée par la drogue. Mes yeux étaient tout gonflés et mes cheveux emmêlés. Je n’avais même pas pris le temps de me maquiller. Je me trouvais tout simplement hideuse. Je fermai les yeux tentant d’oublier cette terrible constatation.

    « Je comprends Julien, comment un vampire tel que toi pourrait désirer une pauvre fille comme moi … »


J’admirais néanmoins sa loyauté bien que je trouvai cela triste. Quel intérêt d’être si puissant si l’on doit se restreindre pour une stupide hiérarchie ? Je n’en savais rien, je ne m’étais jamais mis de barrière, j’avais fait tout ce qui m’était passé par la tête, incapable d’obéir à la moindre loi. Et voilà où cela m’avait mené. Au fond peut-être que Julien avait raison.

    « Tu as raison... Je ne sais pas si c’est une façon polie de rejeter mes avances ou non mais je ne veux pas que tu prennes le risque d’être puni à cause de moi. »


Je restais débout, résignée aux paroles du vampire. Ca ne servirait à rien de continuer à tenter, il ne cédera pas. Tout ce que je risquais de gagner c’était de le mettre en rogne. Et je ne sais que trop bien ce dont est capable un vampire mécontent. Nikos m’avait fait subir toutes ses sautes d’humeurs et je n’étais pas prête à revivre ça.
Je n’écoutais qu’une d’une oreille ce qu’il me disait. « Un jour peut-être… », Pff paroles en l’air ! J’espère que d’ici là j’irai mieux, que j’aurai trouvé le bonheur. Le bonheur… comme une imbécile j’y croyais encore.

    « Je vais te laisser Julien, je pense que je t’ai assez importuné pour cette nuit. Merci de m’avoir accueilli chez moi. Et ne t’en fais pas je suis en état de rentrer. Un peu d’air frais me fera du bien. »


Je lui adressai un sourire triste avant de me retourner en direction de la sortie. C’était sans doute la dernière fois que l’on se retrouvait seul à seul.
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MessageSujet: Re: Drugs heal hurt [Livre 1 - Terminé]   Drugs heal hurt [Livre 1 - Terminé] EmptySam 12 Jan - 10:45


Depuis mon fauteuil j’écoutai la belle humaine et l’observai sans prononcer un mot pour le moment tandis qu’elle se détaillait dans le miroir du salon. Malgré son allure de miséreuse due à cette substance qu’elle prenait, elle n’en demeurait pas moins terriblement séduisante. Malgré notre nuit passé, malgré ses larmes, je n’avais pas cédé à mes instincts et ne l’avait pas possédée. Il eut été fort stupide de ma part de laisser mes appétits sexuels prendre le pas sur la raison. Avec la mort de Nikos débutait une nouvelle ère, où l’opportunité de gravir les échelons au sein de notre espèce n’était peut-être pas si loin aussi je me devais d’être irréprochable. Bien que de voir la belle hors de ma portée désormais était un brin frustrant, je ne souhaitais pas outrepasser mes droits, Krystel étant assez possessive quant à ses biens. Lorsqu’elle repris la parole et m’indiqua vouloir partir, je me levai en silence et m’approchai d’elle, suffisamment pour sentir l’odeur de ses larmes, entendre distinctement le son des battements de son cœur sous sa poitrine et plongeai mon regard dans le sien avant de caresser sa joue de mes doigts, les passant sur ses lèvres avant de parler à mon tour.

Rappelle-toi cette nuit Cora, et tu combien je te désire. Néanmoins tu m’est inaccessible et il se pourrait que ce soir soit la dernière fois où nous puissions être seul ensemble aussi écoute moi bien. lui dis-je d’un ton où je laissais paraître ma tendresse afin de la réconforter un minimum. Après tout je pouvais au moins lui adresser un peu de réconfort après avoir rejeté ses avances. Adapte toi au mieux au service de la Reine, imprègne toi de son enseignement et deviens forte pour vivre. Dès lors souviens-toi du shérif d’Edimbourg si jamais tu as besoin d’aide car mon devoir est de protéger mes souverains, ainsi que ceux qui les servent.

Pourquoi autant de prévenance pour une humaine ? Au-delà du simple doux rappel d’une nuit passée avec elle et de ses performances, il me semblait intelligent de rester dans ses bons souvenirs car elle allait à présent être au plus près du couple royal. Nul désir chez moi de vouloir les espionner car ce n’était pas eux que j’avais à surveiller, mais bien leur entourage. Si Nikos un Maître vampire avait trahi, alors rien ne pouvait m’assurer que d’autres traitres ne se dissimulent pas près d’eux et ma loyauté envers mes maîtres m’imposait de veiller à ce qu’aucun dissident ne puisse vivre. La mort de Nikos m’avait plongé un temps dans une grande réflexion. Que pouvait-il donc souhaiter de plus pour trahir Augustus et Krystel ? Et si quelqu’un ayant pratiquement tout pouvait trahir alors nul n’était à l’abri de mes soupçons, pas même William, car ma confiance en lui commençait à vaciller depuis notre dernière rencontre.

Je me trouvais toujours près de celle que j’avais possédé le temps d’une nuit et après lui avoir adressé quelques mots, je demeurai silencieux et replaçai quelques mèches qui pendaient devant son visage. Je ne sais pourquoi mais la voir ainsi raviva en moi le désir d’avoir une Pomme de sang, mais pas elle. Cora resterait un bon coup mais n’aurait pas pu être ma Pomme même sans appartenir à Krystel. Celle que je ferai ma Pomme n’aura appartenu à nul autre que moi car je ne voulais pas avoir une humaine de seconde main.


Prends soin de toi Cora. dis-je en caressant une dernière fois sa joue. Une fois la nouvelle Pomme de Krystel partie, j’irai me trouver une humaine en ville, pas trop laide et je lui infligerai mille plaisirs avant de lui infliger autant de douleurs pour enfin la liquéfier dans ma cave, il faut bien rassasier ses appétits tout de même.

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