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Calcule un triomphe, endure un échec. [Livre II - Terminé]
MessageSujet: Calcule un triomphe, endure un échec. [Livre II - Terminé]   Calcule un triomphe, endure un échec. [Livre II - Terminé] EmptyMer 26 Nov - 14:10

❝ Calcule un triomphe, endure un échec. ❞
Constance & Julien

Nuit du 1er Janvier 2017

Cette robe m’encombrait. J’avais réussi à m’engouffrer dans une voiture, j’avais réussi quand même à mettre mon chauffeur dans la confidence, en réalité c’était plutôt les coups de l’hypnose qui faisait qu’il s’était trouvé au bon endroit ou bon moment. Les humains sont peureux, et je n’avais aucune envie que ce petit sac d’os se défile alors qu’il travaillait pour moi. La loyauté n’est pas monnaie courante de nos jours, et j’en savais quelque chose. Cette pensée dessina sur mes lèvres un rictus, de ceux qui signifie que toute cette situation m’amusait beaucoup. J’avais enfin de la distraction, un peu d’animation. Tout ceci m’avait grandement ouvert l’appétit. La voiture démarre, et je quitte les lieux. Dans la voiture, je retire cette robe bien trop encombrante pour la traître que j’étais. Je supposais d’ailleurs que c’était tout ce que j’étais pour l’instant. Je ne me voyais pas les choses autrement. Et stupide serait celui qui les voyaient d’une autre manière.

Je n’étais pas de ceux que l’on appelle « optimiste ». Non, j’avais toujours en tête qu’un plan pouvait tourner au fiasco, un peu comme ce soir, je me mettais à rire, en enfilant mon pantalon taille haute. L’inconfort de cette voiture rendait l’entreprise beaucoup plus difficile. Je ne supporterais pas cette situation bien longtemps, mais pour l’instant tout cette situation m’amusait. Je suppose que beaucoup se serait mis à paniquer et savoir qu’elle allait être le prochain mouvement dans cette partie. Mais j’y avais déjà pensé, et pour l’instant ce soir, je profiterais du plaisir d’une liberté longtemps recherchée. Je n’étais plus soumise à des conventions, au moins jusqu’à ce soir. Je me demandais bien quel type de médisances pouvaient bien se passer de bouche en oreille au sein de la nouvelle monarchie. En réalité je m’en fichais pas mal, il n’y avait rien qui au final, pourrait me sauver aux yeux de deux parfaites princesses. Une fois changée, je m’allumais une cigarette. Il me semblait évident que ce soir, le chauffeur y passerait, il savait où je me trouvais, je pourrais lui faire oublier tout ce qu’il savait, mais à vrai dire, je trouvais cette option beaucoup, beaucoup moins drôle. J’avais obligé le chauffeur à ne pas me faire faux bonds, mais je n’avais pas retirer la peur, l’angoisse et l’interrogation : « Vais-je vivre jusqu’à demain matin ? » La réponse me semblait évidente : Non. Je soupire.

Je pensais réellement que ce foutu plan pouvait marcher. Mais bon, comme toute chose il fallait s’attendre à l’échec. Mais je ne pouvais m’empêcher de rire, tout ceci était ridicule. J’avais toujours été l’employée modèle, et là je me retrouvais en cavale à cause de ce Julien. Non, avouez que la situation est tout de même plus que risible. Je trouvais hilarant. Moi qui avait toujours craché sur sa personne, je me retrouvais associé à lui. A quel moment avais-je perdu l’esprit ? ou la soif de distraction m’avait fait tourner la tête ? Aucune idée. Mais ce qui est fait est fait. Je m’empêchais de rire, ne voulant pas passer pour une démente, mais à vrai dire, je supposais que c’était déjà le cas pour le chauffeur. Nous arrivions en banlieue, c’était calme. Pas un bruit, personne ne devait au courant de rien. Les habitants de ces lieux devaient être de ceux qui ne veulent entendre parler de rien, et surtout pas des choses surnaturelles. Si les choses tournent au vinaigre, rendez vous en banlieue. Rien qu’avec cette phrase j’aurais du me dire qu’on fonçait droit dans le mur.

J’arrivais dans une maison lambda de la rue prévue. De toute façon, nous n’allions pas rester ici bien longtemps. J’espérais une famille peu nombreuse, relativement jeune, sans enfants. Car dès qu’il y a des enfants, ça pleure, ça hurle, ça crie et ça implore, bref, ça fait du bruit, et je n’étais pas du tout d’humeur à les faire taire. J’avais laissé la piste à suivre, j’espère qu’il allait la comprendre, après tout j’avais quitté la fête avant tout le monde. Peut être était-il déjà mort. Je haussais les épaules. Une fois invitée à l’intérieur, et hypnotisé la maisonnée, composé d’un couple d’une quarantaine d’année, dont apparemment la plus jeune semblait avoir fait le mur pour sortir, petite veinarde. Je décidais de m’installer jusqu’à l’arrivée du traître numéro deux en la présence de Julien. Je postais la femme à l’entrée, pour qu’il invite le vampire à rentrer à son arrivée. La mari, docile s’assena et je pris son poignée avant d’y planter mes canines et d’y boire assez pour m’en sortir soulagée pour l’instant. Le chauffeur attendait patiemment assis dans un coin du salon. Foutue boisson à la vanille. Je préférais déguster le sang dans les veines de la femme, que de boire encore une goutte de ce breuvage servie ce soir.

J'entendais la porte, et des pas.

 La route a été bonne ? ironisais-je en me penchant au dessus du cou de la femme dont le nom m'échappait.

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MessageSujet: Re: Calcule un triomphe, endure un échec. [Livre II - Terminé]   Calcule un triomphe, endure un échec. [Livre II - Terminé] EmptyMer 26 Nov - 17:01


Il fallait être lucide, en dépit de toute ma préparation, de mes rencontres, des accords, j’avais échoué. Pas assez de soutiens, pas assez d’alliés, pas assez de pouvoir de persuasion sur la masse. Malgré mon échec éblouissant j’étais encore en vie, personne à mes trousses dans l’immédiat m’étant débarrassé d’un ou deux vampires zélés à devant les lieux que je venais de quitter dans la précipitation. Avant de fuir j’avais agi une dernière fois pour dédouaner un minimum Leslie, pour service rendu, car désormais il allait apprendre – seul – une nouvelle étape de son apprentissage.

Loin du tumulte des combats je filai à travers la nuit veillant bien à rester invisible aux yeux de ceux que je croisais. J’avais une destination pour retrouver Constance comme je le lui avais indiqué, ayant prévu la possibilité d’un échec. Avant ma tentative de putsch je n’étais pas désespéré, j’ai pris un pari et l’ai perdu. A présent que j’étais un renégat, je ne l’étais pas davantage. Je n’avais plus rien à perdre, tout à jouer, tout à gagner.

Dans l’immédiat donc il me fallait retrouver Constance, supporter son ironie que je pressentais avant même de la voir, et voir ce qu’elle désirait pour la suite. De mon côté je connaissais déjà mon nouvel objectif : trouver de nouveaux soutiens, revenir et réussir. J’étais désormais libéré d’une quelconque loyauté ou d’un sentiment amoureux. Je n’agissais que dans mon intérêt, décidé à conclure de nouveaux accords, déterminé à ne reculer devant rien.

Avant d’arriver à destination je m’arrêtai derrière une station-service, évitant les caméras de surveillance je toquai à la porte de service n’ayant à patienter qu’une minute que l’employé ne m’ouvre. Ce n’était pas n’importe quelle station, n’importe quel humain. Il s’agissait d’un individu que j’avais dans un « vivier » d’hypnotisés justement pour pareil situation, inconnu de ceux qui travaillaient jusqu’alors à mon service de prêt ou de loin. Refermant la porte derrière lui il me tendit son poignet sans n’afficher aucune émotion – bienfait de l’hypnose – pour que je m’y abreuve de son sang. Cela ne me permettrait pas de reprendre un combat ce soir mais au moins de récupérer partiellement de mes blessures. Ayant terminé j’hypnotisais à nouveau l’humain avant de m’évanouir dans les ombres de la nuit, lui retournant à son poste comme s’il venait simplement de prendre sa pause pour fumer une clope.

Arrivé en banlieue je me dirigeais vers le pavillon où devait m’attendre Constance au sein d’une famille humaine des plus banales. Je frappais doucement à la porte et entrai après que la mère de famille m’y eut invité.


Sans encombre. lui dis-je en lui offrant un sourire tout aussi ironique que son ton. La défaite était effective mais étais-je en colère pour autant ? Non, car au final c’était ce qui m’animait. Elaborer des plans, conclure des accords, tout ceci pour obtenir plus de pouvoir. Chaque échec n’était qu’une marche vers l’objectif suivant.

Festoyons Constance, ce soir l’ennui s’est éloigné à grands pas de nous pour un bon moment. dis-je encore à propos de notre nouvelle situation. Nous étions désormais des proscrits, pourchassés par notre espèce. Je savais déjà vers qui me tourner pour rebondir, en était-il de même pour Constance.

Tu as déjà réfléchis à ta nouvelle vie palpitante ? lui demandai-je en affichant un large sourire.

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MessageSujet: Re: Calcule un triomphe, endure un échec. [Livre II - Terminé]   Calcule un triomphe, endure un échec. [Livre II - Terminé] EmptyMer 26 Nov - 22:56

❝ Calcule un triomphe, endure un échec. ❞
Constance & Julien

Nuit du 1er Janvier 2017

Même dans une situation comme celle ci, Julien avait cette manie de pouvoir répondre à l’ironie. Il répondait d’un sourire à mon pique, n’y voyez là aucune attaque personnelle, mais bien une demande couverte d’une dose de cynisme. Je n’avais pas encore mis en place chacune de mes pièces pour me sortir de ce mauvais pas. Je n’aimerais pas me faire arrêter. Question de fierté et d’orgueil, je ne laisserais pas aux deux héritières le plaisir de m’arrêter et d’en retirer les lauriers. Non, non, j’avais acquis mon côté dramatique en six cent ans d’existence, c’était le moment de l’utiliser. Alors qu’il me répondait, mes lèvres se posèrent sur la fine peau de l’humaine, pour ensuite m’y abreuver. Je n’avais pas de blessures particulières à soigner. Peut être celle de l’égo, mais j’étais convaincue que je n’étais pas de celle qui avait eu leur égo le plus blessé ce soir. Je supposais que Jana, elle, oh, elle avait été blésé son orgueil. Un rappel de sa faiblesse, elle n’était qu’un jeune vampire, qu’une jeune Reine. Rien de bien dangereux, rien qui ne ressemblait de près ou de loin à sa « mère ». L’humaine ne dit rien, elle ne bouge pas, ne sourcille pas.

Festoyer ? N’était-ce pas ce que j’étais en train de faire ? Combien de temps avais-je attendu pour vider un humain de son sang, jouer les simagrées, accepter le sacrifice des puissants, alors que ma soif était insatiable, ma faim un gouffre ? J’avais été frustrée pendant des années, et des années, sans jamais me plaindre, et ce soir, je l’avais fait, j’avais pointé toutes les hypocrisies d’une monarchie qui se meure, dont les commandes reviennent à deux enfants, l’une qui l’était réellement à mes yeux et l’autre parce qu’elle n’avait jamais brillé autrement qu’avec les jupes de sa mère. Foutaises. Mais peu m’importait au final, j’étais hors du circuit. Je préférais désormais regarder de l’extérieur, comment elles allaient se débrouiller. Il n’avait pas tort sur un point, l’ennui m’avait quitté. Quant à lui je doutais que c’était la première soirée où il « s’amusait. ». Une fois l’humaine morte, son corps sans vie tomba lourdement sur le parquet. Je me redresse et m’essuie les lèvres.

Une nouvelle vie ? Ou le retour de l’ancienne ? Celle où il était mieux de vivre cacher. Parce que c’était cette vie là que je voulais, elle me crevait le coeur et l’esprit, elle était ma tentation ultime, celle pour laquelle j’ai sacrifier statut et autre vie confortable frustrante. Je me rasseyais, croisants les jambes. J’avais encore soif, tellement, tellement soif. Une nouvelle vie ? Je hausse les épaules, j’étais envie de me consacrer à la personne que je préférais dans le monde entier, moi. Parce que j’en avais assez de m’occuper des jeunes vampires, et autres affaires politiques. Il est vrai que je ne pourrais certainement pas résister à l’idée de conspirer un peu, parce que c’est ma nature qui le veut. Mais j’avais surtout envie de calme, d’art, de sang, de beaucoup, beaucoup de sang pour palier toutes ces années à se rassasier de sang en boite.

 Je festoie. Je festoie. Il est vrai que cette soirée, est loin d’être un ennui mortel… Qui aurait cru que je me retrouverais dans le même sac que le tien. Avoue que la situation est hilarante.

Je m’allume une nouvelle cigarette. Non, vraiment, je m’amuse. Des projets ? Eh bien… disons que je préfère les garder pour moi. Pour l’instant, il s’agissait de profiter de l’instant présent, et d’apprécier le fait que je pouvais laisser des cadavres partout, ah la banlieue. Un terrain de chasse sous estimé. Le mari reste là et regarde le cadavre. En lui interdisant la parole, ou le hurlement, on sent sa frustration, les muscles qui tremblent, la mâchoire qui veut hurler toute la rage, mais il reste stoïque. Mais d'une certaine façon qu'il se console, il la rejoindra dans peu de temps. Tout est dans le regard, tout se passe dans le regard.


As tu déjà des projets ? Je suppose qu’abandonner le trône n’en fait pas partie.

Je soupire, et tire sur ma cigarette. Le mari ou le chauffeur ? Le chauffeur ou le mari ?

 Disons que les projets pour l’instant se limiteront à vider les deux humains qui restent, et si la nuit m’offre d’autres opportunités, je ne compte pas me limiter.

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MessageSujet: Re: Calcule un triomphe, endure un échec. [Livre II - Terminé]   Calcule un triomphe, endure un échec. [Livre II - Terminé] EmptyJeu 27 Nov - 9:48


Le corps de l’humaine que Constance venait de vider tomba au sol dans l’indifférence générale. Seul spectateur de son sort funeste, l’époux hypnotisé par Constance qui ne peut hurler sa peine et sa colère. A ce moment-ci la vieille vampire est la représentation parfaite de l’un de nos aspects de prédateurs, le goût pour le jeu sadique. Seulement il faut savoir s’imposer des limites afin de pouvoir continuer à jouer sans attirer l’attention. Alors que mon regard se pose sur la pièce, celui-ci s’arrête sur une photo de famille. Les deux parents qui se trouvaient avec nous, du moins seulement le mari désormais, mais aussi une jeune fille qui devait avoir dix-sept ans environs. N’entendant ni ne sentant sa présence je l’imaginais de sortie, m’interrogeant de savoir si Constance avait prévu de l’attendre pour la tuer elle aussi. Ceci serait la meilleure idée en termes de prudence, rien de pire qu’un enfant animé par le désir de vengeance. Cependant j’émettais un léger doute muet quant au désir de la vampire de vouloir se montrer prudente du fait d’être désormais libérée des lois de notre espèce.

Effectivement, d’autant que notre… relation ne l’aurait pas laissé présager. dis-je, affichant toujours le même sourire avant qu’elle ne me retourne ma question quant à des plans futurs.

Tu supposes bien. ricanai-je avant de reprendre. Nous avons le privilège de l’éternité et je compte bien m’en servir, mais bien avant d’atteindre celle-ci.

Hors de question d’attendre un siècle ou deux avant d’exercer ma vengeance au cours de ma prochaine tentative pour autant. Je comptais laisser couler un peu de temps mais pas suffisamment pour que les Sœurs ne puissent affermir leur pouvoir de manière trop significative.

Quand bien même j’ai échoué ce soir, notre petit spectacle ne manquera pas de laisser quelques traces. Pour ma part je vais me faire oublier des nôtres en dépit de la battue dont nous allons être la cible. Si elles sont malignes les deux sœurs vont user d’humains pour nous traquer de jour, ce qui n’est pas un problème en soit du moment qu’on s’y attend.

Quoi qu’il en soit dans l’ombre je vais tirer quelques ficelles, écarter quelques voiles jusqu’ici seulement entrouverts pour mieux aménager la voie de mon prochain essai.
dis-je avant de me taire un instant, écoutant ses paroles suivantes et d’y réagir.

Qui pourrait te demander de te limiter ? lui dis-je en riant. Malgré tout ce qui peut arriver au sein de notre espèce les nouvelles reines ne peuvent afficher leur faiblesse de jouvencelles aux yeux du monde – humains, lycans – aussi elles ne prendront pas le risque d’informer qui que ce soit de notre action. Elles ne sont pas Krystel qui elle avait conclu un accord avec le premier ministre humain pour dissimuler la survivance de son Badenov. Elles n’en n’ont pas les capacités. dis-je encore avant de m’avancer vers le mari, passant mes doigts sur son cou afin d’y sentir palpiter son artère.

Tu te réserves leur fille ? lui demandai-je avec appétits. Rien de mieux pour parfaire une soirée aussi animée que du sang et du sexe. Mon regard retourna se poser sur Constance. Elle ? Ce serait étonnant, mais allez savoir vu notre situation commune désormais, pourquoi pas…
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MessageSujet: Re: Calcule un triomphe, endure un échec. [Livre II - Terminé]   Calcule un triomphe, endure un échec. [Livre II - Terminé] EmptyJeu 27 Nov - 13:25

❝ Calcule un triomphe, endure un échec. ❞
Constance & Julien

Nuit du 1er Janvier 2017

Julien et moi n'avions rien en commun. Sauf peut être ce soir. Mais je n'avais pas réellement sa soif de vengeance. Je n'étais pas animée par l'animosité mais par l'ennui. Ce qui au final ne justifiait pas grand chose, mais à mes yeux c'était la meilleure des justifications. Car c'était si aléatoire. Je pouvons jongler d'un côté à un autre jusqu'à ce que le jeu m'ennuie, et ainsi que je passerais à autre chose. Avec les politiques actuelles j'étais devenue ce que j'avais toujours redouté un vieux vampire coincé car frustré. Mon appétit en hémoglobine me semblait, ce soir insatiable. Il l'était toujours, mais plus que d'habitude. Je n'avais plus l'habitude de temps de variétés. C'était comme mettre un toxicomane dans une salle shoot ou une fabrique de métamphétamines.

Je soupire, et m’étire. Il parle de notre relation. Il est vrai qu’il y a quelques mois encore je jubilais à l’idée qu’il prenne une raclée pour une histoire qui au final n’en méritait pas réellement. Mais vous savez, je prends ce qu’on me donne. Tant que l’idée m’enchante et que le résultat me plaît, les moyens ne m’importe que très peu. Rien n’aurait pu laisser croire que je me serais retrouvé en compagnie de Julien, en temps qu’électrons libres. Je tire sur ma cigarette. Je hausse les épaules, au final, je m’amuse trop bien pour retenir le fait que ce soit cet insolent, plutôt que quelqu’un d’autre. Il affirma ma supposition, ce qui ne m’étonnais pas. Je n’avais pas besoin d’être sure de ce genre de choses, tant le projet me semblait évident. Je me demandais bien où tout cela pourrait bien nous mener. L’éternité ? Je doutais que cela prenne autant de temps.

Il est vrai que la performance jouée ce soir avait eu le don de plonger notre race dans le doute. Qui était le plus crédible ? Les deux soeurs ? Julien ? Au final, les prochains mois nous le dirons. Malignes ? Je le regarde, hausse un sourcil interrogateur et moqueur, vraiment ? Sur-estimait-il les nouvelles Reines ? Selon moi celui dont il fallait réellement se méfier c’était ce Nicolas de Valombre, celui qui accompagnait Scylla ce soir. J’étais assez d’accord avec tout ce que disait Julien, elles n’avaient pas la capacité de régner. Il ne fallait pas le prendre mal… enfin si, mais ça n’avait de réellement personnel. Je souris carnassière, et écrase ma cigarette dans la première chose qui me vient sous la main. Badenov était peut être mort. La mort de Krystel avait pu entraîner la mort de son servant humain, ça ne semblait que chose plus que naturelle. Mais au final, aussi important fut elle pour notre défunte Reine, il n’avait plus de grande importance aujourd’hui, mais qui sait peut être serions nous surpris.

 Badenov ne doit pas être dans un état tout à fait admirable. Les servants humains ne survivent que rarement à leurs maitres. Ou du moins s'ils s'en sortent, ça ne doit pas être joli à voir. Nous verrons les limites du pouvoir des deux Soeurs assez rapidement. Le simple fait que nous ayons pu nous en sortir sans réelles encombres est une première preuve de faiblesse. Mais ce n’est pas Elles qu’il faut surveiller. Mais celui qui a pris ta position, ce Nicolas de Valombre, il semble retenir contre toi une véritable animosité. Comment le blâmer ? Repris-je non sans un sourire.

Il me demande si je me réserve leur fille. Je souris à nouveau. Si elle venait à rentrer en catimini, elle allait être surprise. A mon humble avis, elle ferait mieux de rentrer demain matin, aux aurores. Mais en effet, si elle venait à arriver, je ne pourrais m’en empêcher. Après tout… J’aimais les tableaux de famille, ça me rappelait toujours de sanglants souvenirs. Je me lève et regarde une photo de famille qui traînait par là. Elle était jolie. Je préférais quand elles étaient esthétiquement agréable à regarder. Je n’appréciais pas forcément les vieux. Je trouvais leur peau peu agréable sous la dent. Je soupire, et hausse les épaules.

 Quel genre de monstre serais-je pour séparer une famille qui semble soudée ? continuais-je

Voilà bien longtemps que je n’avais pas partager de repas. Je n’invitais personne à ma « table » depuis bien longtemps déjà, car boire du sang en verre n’avait rien de bien amusant ni même de grisant. Mais ici, maintenant, ça l’était. Je n’avais pas oublié les excès sanguins, j’avais oublié à quel point j’en voulais toujours plus.

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MessageSujet: Re: Calcule un triomphe, endure un échec. [Livre II - Terminé]   Calcule un triomphe, endure un échec. [Livre II - Terminé] EmptyJeu 27 Nov - 17:48


J’écoutais toujours Constance avec attention, même du temps où nos échanges étaient plus vigoureux. Parce que malgré tout la vampire avait bien plus d’expérience que moi, en dépit de attitude parfois las par rapport aux évènements. Pour autant ceci ne m’empêchait jamais de lui faire part de mes réserves quant à ce dont nous échangions, ce qui donnait plus de sincérité à mes paroles lorsque j’étais d’accord avec elle.

Badenov a survécu à pire que la mort de sa maîtresse bien que les détails ne soient que mystère. dis-je en évoquant ce que l’on savait plus ou moins de sa disparition officielle au cours des Années Sanglantes.

Toujours est-il qu’il n’était qu’un chien fidèle agissant au doigt et à l’œil de Krystel. Maintenant qu’elle est morte il cherchera à coup sûr à venger sa mort. La question est à présent de savoir s’il le fera en électron libre ou servant les sœurs car ses moyens seront différents. précisai-je avant de réfléchir un instant puis de reprendre à sa suite.

Lui aussi est un ancien dévot de Krystel, de ce fait il voudra aussi venger sa mort. Et placer ses billes pour obtenir ce que j’ai su prendre, le mariage princier. dis-je en souriant. Je n’étais pas mauvais joueur quand bien même j’avais échoué. Il aura tout à gagner à se jeter avec dévotion dans sa traque aux traîtres, ce qui t’inclue désormais. ajoutai-je avec ironie.

Contrairement aux hypothèses qui concernaient Badenov, ces dernières devenaient certitudes au sujet de De Valombre. Il allait avoir le soutien des sœurs, les moyens de son statut de Général. Toutefois cela lui imposerait aussi les limites de ce même statut, mais surtout de l’image publique qu’il devait impérativement préserver. Le pouvoir avait ses contraintes que Constance et moi n’avions plus à gérer à présent.

C’était d’ailleurs fort de cette liberté que je comptais bien lancer mes nouveaux plans. J’avais déjà réfléchis, ayant prévu cet échec comme une éventualité, à la suite des évènements. J’allais prendre pour un temps une certaine distance avec notre espèce, n’oubliant pas pour autant de garder un œil sur elle et ses individus. Cependant je me garderais bien d’intervenir auprès de qui que ce soit, même pour Leslie. J’allais devenir invisible à leurs yeux, évitant tout contact peut-être avec Constance de temps à autres.


S’écarter des normes de la société, humaine ou vampire, est en fait un plaisir pour lequel tu devrais me remercier. lui dis-je en riant. ] Sans moi tu n’aurais pas ce loisir dès aujourd’hui.

Quoi qu’il en soit, je vais disparaître quelques temps histoire de demeurer invisible aux yeux de notre espèce. Tu seras ce soir mon dernier contact avec les vampires avant un moment.
lui indiquai-je, je pouvais bien la prévenir de ma disparition prochaine, après tout nous étions alliés de circonstances à présent.
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MessageSujet: Re: Calcule un triomphe, endure un échec. [Livre II - Terminé]   Calcule un triomphe, endure un échec. [Livre II - Terminé] EmptyJeu 27 Nov - 21:21

❝ Calcule un triomphe, endure un échec. ❞
Constance & Julien

Nuit du 1er Janvier 2017

Badenov avait survécu. Ma tête se tournait vers mon interlocuteur. Je le savais robuste, mais à ce point ? Encore un humain qui refuserait de mourir facilement. On pouvait reconnaître que la Reine avait trouvé un humain plus que robuste pour survivre à sa mort. Mais au final, ce n’était pas de Badenov dont je me soucierais pour l’instant, même si les humains avaient un tempérament relativement féroce en matière de vengeance. Je hochais la tête, en reposant le cadre. Ce genre de famille parfaite me rend malade. Je n’ai jamais eu ce désir d’avoir ma propre famille, je ne me suis jamais languis d’enfants. Je ne voyais pas l’intérêt de cette transcendance, je ne voyais pas l’intérêt de mettre un bout de chair au monde, surtout dans celui qui est le notre. Regardez un peu comment cela se termine. Un vilain vampire, méchant de conte de fée vient vous dévorer, vous videz de votre sang et de vos espoirs. Je feignais une mine désolée, et je m’adossais au rebord de la cheminée, je croisais les bras.

Les chiens les plus fidèles sont ceux qui rongent l’os le plus longtemps. J’étais satisfaite que Julien partage l’information sur le fait que l’ancien servant de la Reine ait survécu. De cette manière, je pouvais encore m’attendre à me faire attaquer dans le dos par un humain formé pour tuer les miens. J’écoute Julien, voilà quelque chose que je faisais bien souvent en ce moment. Je restais de marbre bien que je commençais à vouloir plus de sang. Torben servira les Soeurs, je ne vois pas d’autre possibilités. Je ne le vois pas s’associer ni à moi, ni à Julien. Mais c’est un humain, et les humains n’ont pas réellement leur mots à dire dans cette histoire. On leur donne tellement d’importance, qu’il pourrait croire qu’ils en ont. Oui, je suis inclues parmi les traîtres, oui, je suis de celle qui défie l’autorité. Mais quelle autorité ? Celle de deux filles qui pleurent leur mère ? Oh pitié. Même Badenov était assez intelligent pour comprendre qu’il n’y avait rien de bien solides dans ces deux « Co-Reines » ce simple titre était pathétique. Deux filles qui ne veulent pas se départager la part du gâteau, tout ceci était voué à un échec cuisant.

 Badenov est pour l’instant le cadet de nos soucis. Un chien pleure toujours son maître. La vengeance lui viendra quand il aura panser ses plaies. J’aime les yeux humains lorsqu’il brille de colère. C’est le seul moment où je trouve qu’ils ont de l’intérêt. répondis-je en attirant le chauffeur par le bras.

Je retourne m’asseoir, croise les jambes. Je soulève la manche du chauffeur, qui ne dit mot non plus. J’aime la chasse, mais ce soir, j’avais envie de faciliter. Le remercier ? Je le laissais terminer ce qu’il avait à dire. Parce que ça risquait d’énervement me faire rire. Je déboutonne le bouton de manche. Sans lui ? Je retenais un rire. Mais ne pu retenir un rictus. Quelle prétention, quelle présomption. Je n’ai fait que saisir une opportunité. Que voulait-il ? Une récompense ? Je plantais mes canines dans le poignet, où là peau est fine. Le pouls s’accélère à cause de la peur, le sang arrive plus vite en bouche. J’ouvre les yeux, scintillant. Il avait raison sur un point. Qu’il était bon de ne plus suivre les règles. Mes lèvres lâchèrent le poignet, rassurez vous, il n’est pas mort. Le poignet retombe mollement sur mes cuisses. Je hausse un sourcil. Pourquoi tant d’informations. Les traitres doivent se cacher dans l’ombre, mais au final, en quoi est-ce un réel changement ?

 Sans toi ?

Je me met à rire.

 Qu’attends tu ? Ma reconnaissance ? Tu sais parfaitement que tu ne l’auras jamais.

Ou une récompense ?


J’attrape le cou du chauffeur, et j’y retourne, avide, beaucoup plus violente, cruelle, je ne cherche pas à lui donner cette lente et douce mort, celle où le pouls ralentit, ralentit, encore et encore jusqu’à n’être qu’un écho. Non, celle où le coeur accélère, accélère, accélère, jusqu’à tourner à vite. Le corps tombe sur le sol, je m’essuie les lèvres. Que la trahison est douce, quand elle a gout de sang.

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MessageSujet: Re: Calcule un triomphe, endure un échec. [Livre II - Terminé]   Calcule un triomphe, endure un échec. [Livre II - Terminé] EmptyVen 28 Nov - 17:17


Constance avait beau être un puit de science pour qui voulait apprendre de son expérience, elle parlait parfois avec l’arrogance des vampires anciens, celle-là même dont la plupart des vampires étaient faits à divers degrés en fonction des individus. J’étais conscient que je ne dérogeais pas moi-même à cette règle, c’était là une composante immuable de ce que nous étions tout comme notre goût pour le sang ou la violence. Probablement le revers de l’immortalité.

Il l’est d’autant plus que le fait qu’il ait survécu à sa maîtresse n’est qu’hypothèse. Krystel est morte, il devrait en être de même pour lui. Je n’évoque la possibilité de sa survivance que comme l’une des branches de l’Arbre des possibles. dis-je pour rebondir à ses paroles au sujet de Badenov. Pour cela j’avais usé d’une métaphore relayée par un écrivain humain – Bernard Werber – dont l’image de cet arbre représentait bien la manière dont j’abordais les choses lorsque j’échafaudais mes nombreux plans, trop parfois aux yeux de certains.

J’émets un rire amusé lorsque Constance parle de reconnaissance ou de récompense de sa part pour sa liberté de jouir des plaisirs du sang.


Je n’attends rien de toi Constance, nous savons tous deux qu’il n’y a rien de désintéressé entre nous. Ni toi ni moi ne faisons quoi que ce soit qui ne servirait pas nos intérêts propres. lui dis-je sans me départir de mon sourire qui faisait suite à mon rire.

Je l’observe vider l’homme de son sang sous ses crocs sans la moindre émotion pour lui, de la même manière que ce même humain regarderait un de ses semblables manger un steak. Si l’Humanité était capable de grandes choses, la majorité n’était bonne qu’à nous servir de repas. J’allais devoir laisser Constance à ses retrouvailles avec les plaisirs simples qui surpassaient de loin le sang synthétique.


Prend soin de toi Constance, je serais déçu de perdre une… meilleure ennemie de ton envergure. lui dis-je en lui adressant une révérence ironique. Nous n’étions plus ennemis désormais qu’aucun jeu de pouvoir n’avait plus lieu entre nous, d’elle ou moi, nul n’avait plus de maître commun à qui plaire. Pour autant il y aurait toujours ce lien piquant entre nous, cette ironie dans nos rapports, ces piques mutuelles.

N’attire pas trop l’attention de la PES sur toi, ou au moins prend la peine que leurs soupçons retombent sur les Sœurs et leurs troupes. dis-je comme si je lui donnais un conseil, moi le plus jeune des deux. Je savais que cela l’agacerait, cette arrogance qui avait fait qu’elle avait très tôt dans nos « relations » eut le désir de me coller des baffes. Ce fut donc sur cette dernière taquinerie que je la laissai à son plaisir et m’évanouis dans l’ombre de la nuit.

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MessageSujet: Re: Calcule un triomphe, endure un échec. [Livre II - Terminé]   Calcule un triomphe, endure un échec. [Livre II - Terminé] EmptyVen 28 Nov - 19:28

❝ Calcule un triomphe, endure un échec. ❞
Constance & Julien

Nuit du 1er Janvier 2017

Les soucis pour cette nuit, je refusais d’en avoir. Parce qu’il était encore bien trop tôt pour regarder par dessus son épaule. Ce n’était pas de l’arrogance ou de la vanité, mais un enfant pleure sa mère, qu’il en a douze ou huit cent ans. Et un vampire pleure son créateur. Dans les deux cas, nous avions quelques jours avant que les nouvelles héritières se décident à arrêter de chouiner. Je soupire, le corps tombe et me voilà frustrée de ne pas avoir plus rien à me mettre sous la dent. Il n’y avait plus que des cadavres, vidée. Je n’avais pas laissé une goutte tomber sur le sol, tant avide j’avais été. Je me retrouvais alors bien affamée, car l’appétit vient en mangeant comme disent les humains et je n’ai jamais trouvé une chose aussi vraie. Seulement, je n’avais pas le même appétit qu’un humain, le mien était bien abyssale, un gouffre, qui semblait s’agrandir avec l’âge, ou simplement parce que je n’ai jamais connu la disette, la famine, ou le manque. L’humain était comme le rat, il grouille, se reproduit, nous fournissant un garde manger à échelle terrestre. Si l’on faisait la comparaison, les vampires tuaient beaucoup moins d’humains pour se nourrir, même dans mon cas ce n’était peut être pas vrai, que l’humain ne tuait de vaches, de cochons pour se nourrir. « Les humains sont conscient d’eux même. » Oui parce que vous êtes dans la tête des cochons peut être ?

Hypothèse ? Je n’avais quant à moi émis aucun doute au sujet de la mort du servant humain royal, mais désormais, l’idée qu’il puisse être en vie avait germé dans mon esprit, et dans ce cas autant se méfier. Voilà pourquoi je n’aimais pas cette époque, car nos faiblesses étaient connus de tous, il leur suffisait d’un bijoux en argent, pour nous faire du mal, alors que nous leur voulions… Que du bien ?

Rien de désintéressé ? Il est vrai que nous avions cela en commun. L’égoïsme. Agir dans son propre intérêt, mon seul intérêt, le seul qui compte aujourd’hui, et ainsi jusqu’à ce que l’Éternité ne veuille plus de moi. Je soupire, balaye l’air. J’allais en effet attendre que la fille rentre pour m’occuper d’elle. Je fronçais les sourcils en me rendant compte que mon avidité me rendait quelque peu maladroite. je ne pouvais décemment pas laisser la voiture ici. Peut être aurais-je du attendre avant de tuer le chauffeur ?

 Et je serais la première désolée de te faire faux bond, Julien. répondis-je en inclinant la tête suite à sa révérence.

J’étais curieuse de voir où tout ceci allait me mener. Nous avions toujours été dans un rapport de force, et dans un jeu de pouvoir. Je ne le considérais pas comme un égal, ne sautons pas dans des conclusions hâtives. Je regardais Julien qui me conseillais de ne pas attirer l’attention sur moi. La jeune fille allait me servir de… témoin. Je ne répondais pas à Julien et son conseil. Il s’éclipse et je me lève, enjambe le cadavre de la mère. J’entends une porte qui s’ouvre par derrière. La demoiselle est de retour, voilà une bonne nouvelle. Je m’en vais l’acceuillir.

 Bonsoir, ma chère. Tu vas écrire une dernière lettre d’adolescente terrifiée, après… eh bien après… tu rejoindras tes parents au salon.


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Calcule un triomphe, endure un échec. [Livre II - Terminé]
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