†Priez pour nous †
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le Deal du moment : -45%
WHIRLPOOL OWFC3C26X – Lave-vaisselle pose libre ...
Voir le deal
339 €

Partagez
There has got to be a way [Livre 1 - Terminé]
Aller à la page : Précédent  1, 2
MessageSujet: Re: There has got to be a way [Livre 1 - Terminé]   There has got to be a way [Livre 1 - Terminé] - Page 2 EmptyJeu 10 Mai - 15:14

    Une Porsche, une voiture sportive que mon père aurait sans doute apprécié, enfin dans ce que ma mère m'a raconté de lui quand je lui demandais des petits trucs, cela semblait être son type de voiture. J'étais peut être une fille mais je m'intéressais à vraiment tout, les voitures n'étant pas mon plus grand sujet de conversation mais j'aimais bien. J'avais déjà couvert quelques salons automobile, notamment à Genève en avril ou mai dernier, je ne sais plus. En tout cas, j'y avais vu pas mal de beaux spécimens de voiture. Mais ce n'était pas du tout une priorité pour ma part. Je ne possédais pas de voiture, signe que ces engins de mort ne me plaisait pas plus que ça. Je ne les détestais pas, loin de là, mais bon, je préférais la marche ou les transports en commun, ça ne me revenait pas cher vu que j'avais un abonnement privilégié vu tout les déplacements que j'étais sensés faire dans le cadre de mon travail. Je n'avais donc pas d'assurance pour ce genre de véhicule à payer ce qui n'était pas plus mal. Je n'étais pas si proche de mon argent que ça, loin de là mais une petite économie dans ce monde de fou, n'est pas une paille. J'arrivais chaque mois à mettre un peu d'argent de côté, on ne sait jamais, il peut toujours arriver un pépin dans notre vie, une hospitalisation des choses comme ça. Bref, je lui faisais donc écouter une petite musique de mon cru, du moins une chanson qui prouvait que je n'étais pas forcément à la pointe à ce niveau là. Autant, au niveau informatique et photographique j'étais à la pointe, autant pour la musique les films, j'avais plusieurs mois ou années de retard. Cela ne me dérangeait nullement, mais j'étais comme ça. J'étais plutôt rock, punk en l’occurrence avec cette chanson, mais j'aimais bien, ça m'aidait grandement à aller au delà de mes limites parfois quand je courrais ou que j'étais en vélo. Je pédalais ou courrait au rythme de la musique énergique. Souvent, j'étais fatiguée après cela mais une purge de l'organisme comme cela ne peut pas faire de mal. Il souriait à l'écoute de cette chanson. Peut être pensait-il que j'écoutais seulement les chansons issue des dessins animés Disney ou quelques choses comme ça. Non, parce que je peux le concevoir, cette chanson n'était sans doute pas écouter par tout le monde, donc ça pouvait l'étonner. Il connaissait, ce qui m'étonna à moitié. Cette chanson était issue d'un groupe punk des plus connus dans le monde mais quand même, tout le monde ne connaissait pas. J'étais impressionnée, nous étions fait pour nous entendre visiblement. Il n'aimait pas le rap et le R'n'B apparemment. Je n'aimais pas non plus, du moins je n'étais pas friande ce genre musical là.

    " J'écoute ce style musical mais à petite dose. Il y a certains chansons de rap qui sont bien pour les paroles mais bon, elles sont peut nombreuses. Pour le R'n'B, ça dépends des chansons. Mais le rock reste le style que je préfère en tout cas. "

    Je connaissais donc à présent ces goûts musicaux, une bonne chose si jamais je lui offrais un CD. Si jamais, hein, je n'ai pas dit que je le ferrais. Bref, le sujet musical avait été évoqué. Il restait encore pas mal de sujet à aborder d'ici Glasgow. Je lui disais ensuite que j'habitais seule et qu'avant j'habitais avec ma mère. Mais il ne releva pas cela. Je pensais qu'il allait me demander ce qui était arrivé à mon père ce qui aurait pu être logique mais il ne dit rien à ce sujet. Peut être pensait-il que c'était trop tôt encore, ou alors qu'il n'avait pas envie de savoir, je ne sais pas. En tout cas, il partie sur un autre sujet. Il me demanda si j'avais déjà voyagé en dehors du Royaume-Uni. Je ne lui avais donc pas parler de mon tour du monde, sinon il ne me poserait pas la question enfin logiquement. J'allais ouvrir la bouche lorsqu'on entendit des petits bip. Qu'est ce qu'il se passait ? La jauge d'essence indiquait que la bête avait besoin de boire. Cela me fit rire, et d'autant plus quand il me dit qu'elle consommait trop. Il avait envie de la vendre pour en acheter une autre sans doute mais il ne le faisait pas. Il devait avoir ces raisons, parce que personnellement, je ne me serais pas gêner pour la vendre et en acheter une autre bien plus économique. Une petite Seat Ibiza m'aurait plus par ailleurs, assez sportive, sans l'être trop, et une consommation assez réduite, un bon rapport qualité prix, ce serait le top mais bon, je n'en avais pas l'opportunité alors je ne le faisais pas.

    " Pourquoi tu ne le fais pas ? Je ne me gênerais pas pour changer de voiture à ta place, pour en prendre une moins gourmande en carburant. "

    Je disais cela mais je savais très bien qu'il n'envisageait pas de le faire. Tant pis pour lui, il avait de l'argent à mettre dans le prix du carburant qui ne cessait d'augmenter. Il y avait une station pas très loin de là où nous étions. Autant en profiter. Il me demanda si cela me dérangeait mais ce n'était pas du tout le cas. Logiquement, à cette heure là, je devrais être en train de prendre des photos d'Edimbourg sous la pluie, donc 5 minutes de plus ou de moins ne changerait pas le cours de ma vie, logiquement. Il me demanda s'il me fallait quelques choses à la station mais je lui répondis qu'il ne me fallait rien. J'attendrais patiemment qu'il fasse le plein de carburant et probablement de cigarettes.
Anonymous
Invité
Invité
Revenir en haut Aller en bas
MessageSujet: Re: There has got to be a way [Livre 1 - Terminé]   There has got to be a way [Livre 1 - Terminé] - Page 2 EmptyJeu 10 Mai - 23:48

Le français soupira lourdement en observant toujours les gouttes percuter son pare-brise. Franchement, c’était un vrai châtiment que l’envoyer patauger sous l’averse, tout ça pour remettre du carburant dans cette voiture assoiffée. A ce stade, c’était carrément du cannibalisme, elle allait le dévorer. Arrêtons l’exagération ? Oui mais d’après le voleur, il valait mieux tourner les choses avec dérision pour mieux les endurer. Pas sûr que ça soit la meilleure tactique mais eh, si vous en aviez une autre… Il reporta son regard sur la jeune femme quand elle déclina sa proposition. Le voleur lui offrit une moue exagérément déconfite pour marquer son agacement. Puéril, tout à fait. Ce genre de comportement attestait de la légèreté environnante et également, de sa familiarité avec la brunette. Il fallait dire que Makayla était loin d’être quelqu’un d’ennuyeux ou de peu fréquentable. Sa candeur et sa fraîcheur détendait vite les gens, elle avait le don pour lier vite avec les autres, les mettre en confiance. Camille appréciait ça énormément, il était très réceptif à ce genre de personnalité. Sa simplicité restait également l’une de ses qualités. L’un dans l’autre, il aurait été peu commun de se sentir mal à l’aise en sa présence. Le métamorphe ôta sa ceinture de sécurité et embarqua ses clés dans la même foulée.

« Franchement, là, j’ai limite envie de la vendre à l’un des passants. Mais ça ne serait pas raisonnable… Pour répondre à ta question, je me vois mal revendre un cadeau pareil, ça finirait par vexer la personne qui me l’a acheté. Et si tu connaissais mon père, tu comprendrais de quoi je parle. »

Son géniteur restait aussi impulsif et colérique qu’un gamin de deux ans. Enfin dès qu’il s’agissait de son fils en tout cas. Il y aurait une tonne d’histoires à raconter à ce sujet mais ça ne servait à rien de bifurquer sur ce terrain. Nous y serions encore des lustres plus loin. En plus, le changelin émettait souvent des réserves concernant ce sujet. Pas qu’il en avait spécialement honte, juste qu’il n’aimait pas vraiment déballer sa vie devant les gens. Il n’en voyait pas l’intérêt et il trouvait ça déplacé de parler à tue-tête de ses proches. Trop personnel ? Peut-être bien. Le fait qu’il mentionne son père restait quasi-miraculeux. C’était bien parce que sa passagère savait le mettre en confiance. Tout en soupirant à nouveau, il ouvrit la portière et s’engouffra sous les rideaux de pluie. Aussi vite que possible, il effectua les opérations et remplit son réservoir. Attendre comme un imbécile sous l’ondée avec le tuyau à la main le fit se sentir complètement stupide. Oui, il y avait bien un toit au-dessus de sa tête mais avec le vent, les gouttelettes parvenaient à s’aventurer de son côté pour mieux le toucher à des endroits stratégiques comme sa nuque – ce qu’il ne supportait absolument pas. Une fois le plein effectué, il se dirigea vers la station. Une fois qu’il eut franchi le seuil, l’air chaud l’enveloppa à la manière d’une couverture douce et réconfortante. Complètement psychotique pour détester à ce point la météo ? Disons plutôt qu’il savait profiter des choses simples. Une odeur de plastique hantait le lieu, rien d’alarmant mais plutôt étrange. Il fit quelques pas dans la boutique puis attendit tranquillement son tour derrière deux personnes aussi peu pressées que lui. L’une achetait un paquet de chocolat et l’autre une bouteille d’eau. L’oiseau analysa les condiments se situant à proximité et attrapa à la volée un paquet de bonbons. Son tour vint, il demanda son paquet de cigarettes et régla pour l’ensemble. Il remonta son col et cala les sucreries sous son bras avant de filer sous la pluie. Il fit quelques petites foulées rapides afin de regagner au plus vite l’habitacle. Il ouvrit à la suite sa portière et se remit à sa place derrière le volant. Il envoya le paquet de bonbons volé sur le tableau de bord et mit ses clés sur le contact à la suite, il alluma le moteur et réenclencha radio ainsi que chauffage. Il remit son compteur à zéro avant de s’emparer de ses victuailles et de présenter les sucreries à sa voisine.

«Je me suis dit qu’un peu de douceur ne pouvait pas faire de tort. »

Et puis, ça lui éviterait de fumer. Car fumer était égale à ouvrir la fenêtre ce qu’il ne voulait absolument pas. Complètement psychotique, oui, oui. Le volatile mit une de ses douceurs dans sa bouche avant de reposer le paquet sur le tableau de bord afin qu’ils puissent se servir selon leur bon vouloir. Le fumeur fit aller ses essuies glaces avant de tendre son paquet de clopes à Makayla. Pas de méprises, il ne lui suggérait pas d’en prendre une.


«Si tu veux bien le déposer dans la boite à gant, merci. »

Il n’avait pas vraiment envie de se pencher, percuter les genoux de sa passagère tout ça pour ranger ce bête objet. Bête mais néanmoins, nécessaire à sa survie mentale. Il se rappela rapidement avoir voulu effleurer Tanwen en prenant résidant dans la boite à gant. Enfin il l’avait désiré tout en l’évitant et en évitant de se le dire aussi. Mais passons cette anecdote. Il se rappela quelque chose alors qu’il passait encore mécaniquement la main dans ses cheveux pour effacer toute trace d’humidité.


«Fais attention, je pense que les cds partent dans tous les sens avec le ressort de l’ouverture. J’ai déjà manqué d’en envoyer un près du frein à main. Et crois-moi quand ses saletés heurtent tes doigts d’un seul coup, ça n’est pas particulièrement agréable.»

Il disait beaucoup de bêtises désormais. Sa compagne pouvait en penser ce qu’elle voulait. Le pire dans la dernière histoire qu’il venait de narrer, c’était qu’une bonne partie reflétait la vérité. Il ignorait comment ils avaient conçu cet engin mais la boîte à gants était un peu folle dingue. Elle expédiait tout son contenu à terre ou en l’air selon son bon vouloir. Camille devrait sûrement en parler à la prochaine révision. Comme ce n’était rien de grave, il l’avait omis jusqu’ici.
Anonymous
Invité
Invité
Revenir en haut Aller en bas
MessageSujet: Re: There has got to be a way [Livre 1 - Terminé]   There has got to be a way [Livre 1 - Terminé] - Page 2 EmptyVen 18 Mai - 1:03

    Camille détacha sa ceinture de sécurité pour pouvoir sortir de la voiture. Ce serait dommage en effet qu'il ne puisse pas en sortir parce qu'il avait oublié de bouclé sa ceinture, n'est ce pas ? Cela m'arrivait souvent malheureusement. J'avais souvent le réflexe de la boucler mais comme je suis rarement en voiture et que dans les autres moyens de transports que j'utilise, sauf le taxi, il n'y a pas de ceinture et bien parfois j'ouvre la portière que je suis encore attachée. Je sais, dit comme ça c'est presque enfantin, mais je souris en y repensant. Il y a tellement de choses que je fais comme ça. Les conséquences ne sont pas graves mais bon, on ne sait jamais, il suffit que je sorte de ma voiture et qu'un fou vienne vouloir me voler et m'arrache un bras parce que je n'ai pas détachée ma ceinture. Il prit aussi ces clés, comme si j'allais partir avec la voiture, mais bon, c'était sans doute un réflexe que j'avais également quand je conduisais ! Ce serait dommage de fermer la voiture et de laisser les clés à l'intérieur, n'est ce pas ? Bref, je m'arrêtais là sur cette pensée un peu débile mais bon, je suis comme ça. Ce qu'il me dit me fit rire. Il la vendrait limite au premier venue mais ça n'aurait pas été raisonnable et je le comprenais. Une voiture comme celle-ci ne se vends pas comme ça au premier passant. Mais ce n'était à la limite même pas cela qui le gênait. Ce cadeau, n'était pas un cadeau comme les autres, c'était celui de son père, autrement dit de son géniteur, il ne pouvait pas le vendre comme une simple baguette de pain. Apparemment son père n'aimait pas qu'on lâche les cadeaux qu'il faisait, même si je le sentais c'était plus compliqué que ça. C'était la première fois qu'il l'évoquait en ma présence d'ailleurs. Le mien ne serait par contre pas évoquer, c'était un sujet que je n'aimais pas abordé, avec n'importe qui, surtout ma mère. Enfin, mon père n'était plus dans ma vie depuis des années, depuis que j'avais 6 ans, alors il n'existait pour ainsi dire pas du tout. Mon père était sans doute l'un des rares sujets tabous que j'avais, parce qu'en général, je parle de tout sans langue de bois. Beaucoup trouve que je suis bien innocente, mais je ne le trouve pas personnellement, je vis ma vie comme je l'entends voilà tout ! Je ne lui fis qu'un petit sourire à cette phrase, le fait qu'il me parle de son père m'avait laissé plus ou moins sans voie, aussi étonnant que cela puisse paraître. Oui, une Makayla Brown qui ne sait plus quoi dire ce n'est pas courant mais heureusement pour moi, Camille est sortie faire le plein avant de se diriger vers la boutique. Je le voyais, la pluie ne l'aimait pas, enfin c'était plutôt l'inverse, il n'aimait pas la pluie. Il en sortie après deux autres personnes avec son paquet de cigarette et un paquet de bonbons. J'avais eu le temps de penser à autres choses que mon père. Un bonbon ne ferrait assurément pas de mal à mon haleine de phoque. Oui, j'avais les dents sales, mais j'avais plus ou moins pris l'habitude de ne pas toujours pouvoir me laver les dents durant mon tour du monde. Depuis que j'étais revenue, je le faisais souvent mais pas autant qu'avant. Mes dents n'avaient pas été brossées depuis une journée entière, elles étaient donc sales. Une douceur ne pourrait pas nous faire de tord en effet. Puis il me tendit son paquet de cigarette. Je ne comprenais pas vraiment ce qu'il voulait que j'en fasse avant qu'il n'ouvre la bouche. Il voulait donc que je les dépose dans la boite à gant. C'est vrai que c'était plus pratique que je le fasse que lui. Il aurait du se pencher et même si je ne lui aurais pas prêté de mauvais intention ce n'est pas forcément le top. Il me dit toutefois de faire attention à sa folle boite à gant qui faisait office de lanceuse de CD. Je l'ouvrais donc méticuleusement afin de ne rien faire tomber et je crois que j'ai à peu près réussi. J'ai laissé le paquet sur le bord avant de vite refermer.

    " Je crois que ta boite à gant lanceuse de cd n'a pas réussi à m'avoir ! J'ai réussi à la dompter tu vois qu'elle n'est pas si fougueuse que ça ! "

    On parlait d'une boite à gant comme si elle était un lion. Nous sommes grave parfois mais je crois que c'était dans l'air, nous avions envie de blaguer alors ça ne ferrait pas de mal. J'en profitais pour prendre un bonbon. Je ne m'étais toujours pas détachée, à croire que c'était un réflexe de ne pas le faire. Nous allions pouvoir à présent poursuivre la route qui serait, je l'espère, calme jusqu'à notre arrivé à Glasgow.

Anonymous
Invité
Invité
Revenir en haut Aller en bas
MessageSujet: Re: There has got to be a way [Livre 1 - Terminé]   There has got to be a way [Livre 1 - Terminé] - Page 2 EmptyDim 20 Mai - 12:51

Tout en relançant son moteur, Camille observait sa passagère lutter contre la boîte à gant capricieuse. La bête avala finalement plutôt bien son paquet de cigarettes tout en ne causant aucun dommage aux doigts de la jeune femme. Bien. Une fois le spectacle terminé, le voleur replaça ses yeux sur la route et démarra en ne cessant de sourire après la remarque de la brunette. Certes, la créature ne l’avait pas mordue. La voiture reprit donc la route et c’est une fois qu’ils furent bien incrustés dans la circulation que le volatile se rappela du coup de fil. Tant pis, au prochain arrêt, il jetterait un œil, rien ne pressait de toute manière. La pluie s’accentuait un peu plus à mesure qu’ils avançaient vers Glasgow, à tel point, que le corbeau dû actionner ses essuies glaces à leur maximum ou presque. La visibilité commençait à devenir douteuse même pour lui qui possédait des sens plus accrus que les humains normaux. Enfin, il portait bien des lunettes mais de repos. Elles n’étaient nécessaires que quand sa vue fatiguait, il savait largement s’en passer. En plus de cette cécité due à l’ondée, un bouchon se présenta à eux. Le français freina juste à temps dès qu’il repéra deux feus vermeilles scintillés devant lui au milieu de la pluie. La Porsche s’arrêta presque net, d’un coup brut envoyant les deux passagers valsé vers l’avant. Heureusement qu’ils avaient leur ceinture de sécurité, sinon ils auraient pu se prendre le tableau de bord dans le front. Le fumeur se tourna automatiquement vers Makayla et lui offrit un rictus tordu.

« Désolé. J’ai freiné tout juste, on n’y voit rien avec cette pluie. Rien de cassé ? »

Il se doutait qu’elle ne devait rien avoir mais bon, il se devait de poser la question tout de même. Tout en soupirant lourdement face à la perspective de rester quelques temps à l’arrêt, il attrapa un autre bonbon. Il ne fumait pas, non. Ouvrir la fenêtre lui semblait bien plus désagréable que de devoir se passer de nicotine. Il tapota ensuite machinalement ses doigts sur le volant, il ne supportait pas la perspective de l’attente. Même s’ils n’étaient pas pressés, rester bloquer là dans la circulation l’insupportait. Il n’avait jamais été très patient en règle générale – sauf quand il s’agissait de son « travail ». Il se tourna alors vers l’humain conscient que ça ne redémarrerait pas de suite. Un accident sans doute avec l’averse, ça ne serait pas très surprenant après tout. Route glissante, pare-brise inondé… Enfin, rien d’anormal. Il restait à savoir si le déblayement de la route s’effectuerait rapidement ou pas. Si l’histoire de l’accident s’avérait exact. Maintenant, il pouvait très bien s’agir d’une heure néfaste où tout le monde prenait la route au même moment, au même endroit…

« Tu n’as pas répondu à ma question finalement. Tu as déjà voyagé ?»

Autant discuter, non ? Pourquoi revenir sur cette question ? Simple curiosité attisée par le silence de la brunette. Le jeune homme avait lui-même un peu voyagé, enfin rien de très original. New-York restait sa destination la plus éloignée. C’était plutôt rare que son père les emmène avec lui lors de ses voyages d’affaire. Mais quand il avait parlé de New York, le riche héritier l’avait tout bonnement cassé les pieds jusqu’à ce qu’il cède. Il avait alors quelque chose comme 12-13 ans. Sa mère les avait accompagnés. Ce fut un voyage plutôt paisible vu qu’il était sous constante surveillance. Il avait voulu mettre à profit ses dons et s’envoler dans la ville la nuit tombée. Les risques demeuraient cependant trop grand – que ses parents se réveillent et ne le voit plus dans son lit. De plus, il ne maîtrisait pas encore sa transformation à la perfection. C’était trop instable de s’aventurer dans une ville inconnue. Malgré son insouciance de l’époque, il réalisait à quel point il devait rester prudent à ce sujet. Il avait bien essayé de filer en douce sous sa forme humaine mais il ne savait pas encore crocheter des serrures à cet âge-là, passer inaperçu ne lui était pas totalement acquis non plus. Bref, il avait regretté de ne pas avoir pu profiter davantage des Etats-Unis. Il avait bien essayé de renouveler ses caprices quand son géniteur devait prendre un vol pour la Californie mais cette fois-là ça ne fonctionna pas. Dommage. Il avait alors 17 ans, il aurait su mieux profiter du séjour… Le véhicule derrière lui le collait un peu trop à son goût et alors, qu’ils avançaient à un rythme d’escargot, il voyait l’engin foncer à chaque fois un peu plus vers son pare choc arrière. Ce conducteur devrait être vigilant car quand le métamorphe en aurait assez de ses perpétuels jeux de chasse, il finirait par ne plus bouger du tout. Si ce débile lui rentrait dedans de toute façon, c’était lui en tort. Alors qu’ils continuaient donc d’évoluer à du 2 à l’heure, le temps ne se décidait pas à s’améliorer pas. Rapidement de la buée vint calfeutrer l’habitacle et malgré les dispositions que prit le volatile avec la ventilation, plusieurs vitres restèrent embrumée. Bon bah, quitte à ouvrir la fenêtre hein. De toute manière, ils ne bougeaient pas grandement. Il s’empara du restant de ses cigarettes dans sa poche et en alluma une. Ca le détendit considérablement, il en avait bien besoin avec l’andouille de derrière. L’air froid et les gouttes pénétrèrent dans leur petit abri. La tête et la nuque du jeune homme ne furent guère épargnées mais c’était le prix à payer pour un peu de goudron et moins de buée.

« J’espère qu'il ne dure pas sur plusieurs kilomètres ce bouchon… »


Il regarda sa montre. Même avec ce contretemps, ça devrait aller mais bon… Il tira une nouvelle bouffée libératrice. Heureusement qu’il avait toujours ses clopes sous la main. Le jour où il devrait prendre la décision de s’arrêter n’était certes pas encore venu. Il se rappela alors du coup de fil qu’on lui avait passé et s’empara de son téléphone, il jongla habilement entre sa cigarette, son portable et le volant. Un numéro inconnu s’affichait dans sa liste d’appels en absence et aucun message vocal laissé. Ok, bah on le rappellerait sûrement. Il déposa son cellulaire près du frein à main, dans les compartiments réservés en temps normal à des boissons.
Anonymous
Invité
Invité
Revenir en haut Aller en bas
MessageSujet: Re: There has got to be a way [Livre 1 - Terminé]   There has got to be a way [Livre 1 - Terminé] - Page 2 EmptyVen 25 Mai - 0:47

    Je blaguais à propos de la boite à gant, c'était assez drôle, d'ailleurs cela fit sourire Camille. Il faut dire que je n'avais rien vu de très spécifique par rapport à cette boite à gant. Elle était apparemment normale, enfin pour moi en tout cas. Après, je n'avais pas spécialement l'habitude de les manipuler puisque j'utilisais rarement ce moyen de locomotion. Bref, le français avait donc redémarré, nous étions à nouveau sur une route assez large pour rouler assez vite dessus même si le temps ne s'y prêtait pas trop, surtout avec une propulsion arrière, de quoi partir en vrille facilement, enfin d'après ce que l'on m'avait dit évidemment. Bien évidemment, la pluie redoublait d'effort pour nous boucher la vue, c'était d'ailleurs terrible mais elle tombait vraiment fort, de plus en plus fort j'avais l'impression. Et c'était bien le cas puisqu'il avait mis les essuies glaces au maximum. Nous avancions presque à taton dans l'ondée, comme si nous traversions des centaines de rideaux successifs. Il me sembla alors voir des phares devant nous, du moins quelques choses qui ne devrait pas être là. Et effectivement, il y avait quoi, des voitures à l'arrêt sur la chaussée humide. En effet, il y avait un bouchon d'une longueur indéterminée, puisque ça n'avançait pas, la dernière voiture ayant eu le réflexe de mettre ces warnings étant la dernière de la file. Camille devrait faire la même chose s'il ne voulait pas qu'on lui fonce dedans. Il ne manquerait plus qu'on lui ruine sa belle voiture qui était un cadeau de son père. D'ailleurs, il avait freiné juste à temps, nous propulsant un peu sur l'avant. Heureusement que j'avais ma ceinture de sécurité sinon, je crois que j'aurais pu traversé le pare brise dans soucis. Il me demanda alors si je n'avais rien de casser mais bon, il ne s'était presque rien passait donc ça allait. Je lui répondait donc que ça allait sans plus de détails. Visiblement, il devait y avoir un accident devant, sinon, il n'y avait pas de raisons que ça n'avance pas, surtout qu'aucune voiture n'arrivait en face non plus, c'était douteux. Je ne savais pas où avait eu lieu l'accident mais avec toute cette pluie, rien ne m'étonnait. Il suffit que les pneus ne soient pas très bon pour que la voiture parte en vrille en un rien de temps. Voyant que nous n'avancions pas Camille me dit que je n'avais pas répondu à sa question sur le fait que j'ai ou non voyagé dans ma petite vie. C'est vrai que sans m'en rendre compte j'avais zappé la question.

    " Et bien, j'ai beaucoup voyagé oui, j'ai vu une bonne cinquantaine de pays au moins. J'y suis resté parfois à peine une journée mais c'était cool. Dans le cadre de mon emploi, j'ai fait pour ainsi dire le tour du monde, j'ai pris des tonnes de paysages en photographie pour un livre. "

    S'il avait envie d'en savoir plus, il pourrait me questionner davantage, ça ne me posait aucun problème, j'aimais bien parler de ce tour du monde, j'avais tellement de souvenirs mémorables à raconter que je pourrais lui en parler pendant longtemps, trop longtemps même avant que cela ne le saoule.

    " Et toi, à part le voyage de la France à l'Ecosse, tu as fait des voyages ? "

    Oui, autant lui renvoyé la question pour combler la conversation, n'est ce pas ? Enfin, s'il avait d'autres petites choses à me demander sur mon tour du monde, je lui répondrais, mais je ne sais pas, j'avais envie d'en savoir un peu plus sur lui. Je ne suis pas forcément d'une nature très curieuse, mais bon, là, je ne voyais pas quoi faire d'autres. Je me voyais mal sortir mon téléphone portable et jouer à l'une des applications disponibles dessus quoi, ce serait mal poli alors qu'il avait la gentillesse de me ramener chez moi par ce temps plus que médiocre. Puis finalement, après quelques bonbons, il ne put s'empêcher de se remettre à fumer. C'était plus fort que lui, il le faisait machinalement; mais il se sentait tellement mieux après, surtout que le chauffeur de derrière nous collait pas mal, ça semblait agacer le français. Personnellement, je m'en fichais un peu mais pas lui. D'ailleurs, je sentais que sa patience commençait à être limitée. Il me demanda alors si le bouchon était encore long.

    " Je dois t'avouer que je n'en sais rien du tout. Peut être que si tu mets la radio sur la fréquence de radio autoroute ou un truc du genre, ils diront si le bouchon est long, mais d'ici, je ne vois pas le bout donc il y a des chances qu'il face plusieurs centaines de mètre à mon avis. "

    Oui, je ne savais pas si la radio émettait toujours mais souvent, j'arrivais à capter les news sur des fréquences FM différentes selon si j'étais à Edimbourg ou Glasgow. C'est alors que j'ai enfin pu voir une voiture rouler dans le sens inverse. La situation allait sans doute pouvoir se débloquer s'il n'y avait pas d'autres accidents. La voiture qui arriva en face roulait à vive allure, je le sentais mal. Et justement, elle partit légèrement de travers pour venir foncer sur l'arrière de la Porsche de Camille, mais je crois que le pire serait pour la voiture juste derrière nous. J'avais entendu un grand boom en tout cas, il y aurait encore de la casse ...
Anonymous
Invité
Invité
Revenir en haut Aller en bas
MessageSujet: Re: There has got to be a way [Livre 1 - Terminé]   There has got to be a way [Livre 1 - Terminé] - Page 2 EmptyDim 27 Mai - 23:49

La pluie continuait de s’éparpiller en grande quantité autant sur le parebrise que sur la joue du français. D’une oreille un peu distraite, il écoutait sa passagère. Son regard ne désertait pas son rétroviseur d’où il pouvait admirer la nervosité du conducteur arrière. Il le fixait intensément prêt à réagir au moindre geste de sa part. Le gars portait une paire de lunettes de Soleil ce qui interpella le riche héritier. Par un temps pareil franchement ? Les habitudes de certaines personnes le déroutaient. Malgré le fait qu’il se dispersait quelque peu mentalement, son attention était restée accrochée en partie à son interlocutrice et il ne loupa rien de son discours. Au contraire sa réponse laissa rêveur le volatile durant un court instant ce qui lui permit de se détendre un peu plus. Un tour du Monde, ça n’était pas offert à tout le monde, au-delà de la question financière. Une chance très certainement dont avait pu jouir la brunette. L’enviait-il ? Pas vraiment. Même s’il avait toujours adoré la perspective de voyager, il n’y avait que certaines parties très précises du Monde qui l’interpellait, d’autres ne l’attiraient tout simplement pas. Puis, s’il avait vraiment voulu faire le tour de la Terre, il aurait eu les moyens. Mais voilà, ça ne représentait pas un de ses rêves. Néanmoins, il trouvait ça gratifiant pour la jeune femme d’avoir vécu pareil expérience. Il se tourna dans sa direction tout en envoyant valser une bonne partie de ses cendres par la vitre ouverte.

« Peu de gens peuvent en dire autant ! Ca a dû être une sacrée expérience. J’aimerais beaucoup voir ce que tu as tiré comme clichés. »

Il ne s’aventura pas plus loin dans son interrogatoire trop préoccupé par l’andouille de derrière pour réellement s’investir dans cette conversation. Ils y reviendraient plus tard sûrement. Le corbeau tira les dernières bouffées de nicotine et écrasa son mégot tout en faisant en sorte qu’il rejoigne l’ancien dans le compartiment prévu à cet effet. Ensuite, il remonta son carreau, satisfait de la diminution de buée dans l’habitacle.

« Ma destination la plus lointaine doit être New York. Mais c’était y a longtemps. »

Il n’ajouta rien de plus car il ne voyait pas quoi en dire. Après tout, c’était elle qui avait des choses juteuses à raconter à ce propos. Il écouta le conseil qu’elle lui renvoya et changea de station jusqu’à tomber sur une info route. Cette dernière leur annonçait bien un grave accident qui impliquait quatre voitures. Plusieurs blessés dont certains graves, l’évacuation des victimes était en cours. Apparemment, ils ne pouvaient pas estimer le temps d’attente ce qui frustra un peu plus le métamorphe. Enfin, tant pis. Ca aurait pu être pire non ? Ca ne tarderait pas à l’être en fait. Tout se passa très vite, il détourna ses yeux de son rétro pour fixer Makayla et amorcer un autre sujet quand quelque chose percuta le flanc arrière de la Porsche et envoya les deux passagers vers l’avant brusquement. La ceinture para le choc à merveille mais elle s’enfonça désagréablement dans la clavicule de Camille – ce qui ne l’aidait pas à se calmer d’emblée. Une hypothèse sur la cause ? Très certainement. En ce qui concernait les conséquences, il préférait les ignorer. Mais évidemment, cela n’était pas envisageable. De rage, il ôta sa ceinture de sécurité et ouvrit sa portière à la troisième vitesse. Une fois, sous l’ondée, il ne jeta qu’un coup d’œil rapide sur les dégâts. Le nerveux était lui aussi sorti de son véhicule et aucun air désolé ne semblait animer ses traits. Au moins, il avait retiré sa paire de lunettes ridicules. Ses deux yeux ébène englobaient le volatile - aucune négociation possible, voilà le message. Il devait rire ?

Le fumeur réalisa alors qu’au milieu de sa frénésie, il n’avait pas observé la vraie cause de l’incident. La troisième voiture qui avait rebondie principalement sur celle du type à lunettes. Si l’arrière de la Porsche était renfoncée et l’un des feux légèrement touché, l’avant de l’autre complétement embouti. Quant à l’engin responsable, il n’en restait pas grand-chose. D’un même mouvement, les deux victimes se tournèrent vers la personne coupable qui était restée au volant, hagard. Une jeune femme complétement paniquée. De toute évidence, elle n’avait pas compris ce qui venait de se produire. Elle bloquait la circulation sur l’autre bande et concernant l’autre de toute façon, elle restait obstruée donc. La fautive sortit finalement et fit face aux deux hommes. Elle marmonna des justifications incohérentes qui énervaient seulement l’autre gars. Bravo, le changelin allait devoir jouer le médiateur. Serein, il ne l’était pas du tout mais même si la nana demeurait répréhensible, c’était ce gugusse qui agaçait Camille par-dessous tout. Il agitait les mains, employait de trop grands termes alors que la jeune femme se répandait en pleurs et en excuses. Un spectacle pour le moins détestable. Ce gars avait de la chance d’être tomber sur un métamorphe en pleine possession de ses moyens et maître de son don… Car il fallait avouer que la colère restait un bon moteur pour relever la bête enfuie, elle restait une composante intégrante de son être même étouffée. Il pouvait sentir les picotements sur le bout de ses membres, il suffirait d’une seule étincelle de sa part pour se transformer. Avec le temps cependant, il avait appris à contrôler cette particularité de son talent. Et ce n’est pas ce fait anodin finalement qui réussirait à lui faire perdre tout contrôle. Au contraire, il allait redoubler de vigilance à cet effet. Le plus calmement possible, il ordonna à ces deux personnes de regagner leur voiture afin d’en sortir les papiers pour effectuer le constat et également d’appeler les forces de l’ordre ainsi qu’une dépanneuse. Tranquillement, il fit le tour de son véhicule non sans poser ses yeux sur la partie endommagée avant d’ouvrir la portière côté passager.

«Excuse-moi. »

Il dû frôler les jambes de Makayla de sa main pour atteindre la boite à gants où les fameux papiers résidaient. Il en profita pour glisser quelques mots à celle qui devait être son invitée.

«Ça va ? Je vais essayer de résoudre ça vite. »

En tout cas, il tenterait tout ce qui était envisageable pour filer de là au plus vite. Il pourrait toujours rouler lui donc… Il faudrait faire jouer les assurances mais ça ne devrait pas lui poser de problèmes, il n’était pas en tort et ça n’était pas compliqué à démontrer. Heureusement d’ailleurs…
Anonymous
Invité
Invité
Revenir en haut Aller en bas
MessageSujet: Re: There has got to be a way [Livre 1 - Terminé]   There has got to be a way [Livre 1 - Terminé] - Page 2 EmptyVen 1 Juin - 16:33

    La pluie, toujours la pluie, c'était un temps bien de chez nous. Oui, il faut bien se l'avouer elle tombait souvent, quelques soit la saison. Et en automne comme ça, elle tombait toujours, presque en discontinue. Camille m'avait donc poser une question, je lui répondais donc que j'avais du faire le tour du monde dans le cadre de mon travail, ce qui avait été bénéfique la plupart du temps. Parfois, cela avait été la galère, je vous l'assure, mais bon, dans l'ensemble ce sont de très bons souvenirs que j'ai de ce tour du monde. Je ne sais pas si Camille avait déjà fait le tour du monde mais il en avait assurément les moyens. Il me dit alors que cela avait du être une sacré expérience, et qu'il aimerait voir les clichés que j'avais pu faire. Ce serait avec plaisir, j'en avais quelques uns sur moi mais la majorité étaient sur mon ordinateur. S'il avait un peu de temps en arrivant à Glasgow, il pourrait les voir, mais s'il devait tout de suite retourné sur Édimbourg, je comprendrais cela parfaitement. Il fumait toujours, mais là, sa deuxième cigarette, déjà, celle de départ et donc la dernière, termina dans le cendrier à côté de la première. Il me dit alors qu'il était allé voir New York, il y a de cela quelques années. Il ne semblait pas être un grand voyageur vu la façon dont il me dit la chose. Pourtant, il vivait quand même à plusieurs centaines de kilomètres de là où il avait grandit, cherchez l'erreur.

    " Et bien si tu as un peu de temps tout à l'heure, nous pourrons regarder ces quelques clichés qui sont chez moi, si tu as le temps, hein ! Et pour New York, c'est une grande ville que j'ai apprécié visité. Central Park est vraiment gigantesque au milieu de la ville. Oui, parce que j'ai pu la visiter en hélicoptère, c'était trop la classe, la seule ville que j'ai visité de cette façon mais c'était bien. "

    Oui, dit comme ça mes paroles purent paraître redondantes. La ville de New York restait un de mes très bon souvenir de ce tour du monde. J'avais d'ailleurs visiter ce jour là plein de ville des States. New York en hélicoptère et les villes voisines durant presque un mois en tout. J'y ai vraiment passé du temps là-bas. Camille changea alors la station de radio et il tomba sur la radio d'information de la route. Il y avait eu un accident effectivement et les blessés étaient en train d'être évacués. Pas de temps d'attente n'avait été donné par contre ce qui agaça le français. Il y avait le type de derrière qui le collait aussi, et ça avait le don de l'énerver, je pouvais le voir. Il n 'aurait peut être pas du me ramener à la maison finalement. Puis, Camille et moi furent projeté légèrement vers l'avant de la Porsche. On venait de nous foncer dessus malheureusement. Je ne sais pas s'il y avait beaucoup de mal pour sa voiture mais bon, la ceinture avait joué son rôle. En même temps, nous ne roulions pas très vite donc ça irait certainement mais cela ne fait jamais plaisir. Je serais bien sortie de la voiture pour constater les dégâts, mais c'était au propriétaire de la faire. Passablement énervé, il sortit de sa voiture, comme le conducteur derrière. La conductrice de la voiture fautive resta dans sa voiture avant de finalement sortir et se confondre probablement en excuses et en pleurs, à moins que ce ne soit la pluie sur son visage. Je restais là tranquillement du côté passager. Camille fit le tour de son véhicule avant de venir me trouver. Il ouvrit la portière et pris un papier dans sa boite à gant pour faire le constat. Il s'excusa d'ailleurs même si ça ne servait à rien. Il me demanda alors si ça allait, et qu'il essayerait de résoudre ça au plus vite.

    " T'en fait pas pour moi, ça va aller. Fais comme tu le sens, je pense que le plus pressé dans l'histoire c'est toi donc t'inquiètes pas ! "

    Je lui fis un petit clin d'oeil en guise d'aurevoir momentané puisqu'il referma la porte. Il allait remplir les papiers pour que nous puissions repartir le plus rapidement possible. De toute façon, il n'était pas en tord donc il n'aurait rien à payer sans doute.
Anonymous
Invité
Invité
Revenir en haut Aller en bas
MessageSujet: Re: There has got to be a way [Livre 1 - Terminé]   There has got to be a way [Livre 1 - Terminé] - Page 2 EmptyDim 3 Juin - 13:38

Une fois la portière refermée, le riche héritier s’arma de patience et s’avança pour la seconde fois vers les deux autres personnages. La coupable peinait à tenir son stylo en place, Camille se dévoua pour écrire à sa place tandis que le nerveux l’incendiait d’injures à nouveau. Le corbeau le fit taire d’un regard et d’une réplique sèche. Par chance, la jeune femme reconnut directement ses torts et il fût assez simple de remplir les papiers de tout le monde puis de les signer. Les flics passèrent pour évaluer la situation et finalement tout le monde put se disperser rapidement. Les policiers avaient plus à faire un peu plus loin. Quand Camille regagna l’habitacle, la dépanneuse n’avait pas encore daignée se présenter. Il se sentait un peu mal à l’idée de laisser la pauvre nana seule en panique totale dans ses décombres. Elle avait appelé son conjoint et il était censé la rejoindre. Puis l’autre débile avait également regagné son véhicule, ça devrait bien se passer. Le bouchon se décoinçait progressivement en plus, l’épisode de l’accrochage avait trop mis le voleur en colère cependant pour qu’il puisse s’en réjouir. Il n’avait pas décroché un seul mot depuis qu’il était revenu se poser derrière le volant. Il ne savait même pas vers quel garage se tourner dans le coin, il devrait se renseigner. Combien de jours allaient prendre les réparations ? Louer une voiture durant ce laps de temps ? Non, au pire, il utiliserait un taxi. Trop de détails à coincer dans son emploi du temps. Pour l’heure, il allait déposer la brunette devant chez elle comme convenu et retournerait à Edimbourg pour régler ça avant de se mettre au boulot. La pluie ne s’estompait pas vraiment mais rien de fâcheux ne se produit sur le restant de la route. Ils passèrent enfin à proximité du fameux incident, quelques personnes pleuraient, l’un des véhicules n’avait pas encore été évacué. Un peu de sang jonchait l’asphalte et le voleur s’empêcha de détailler plus que ça le drame. Il était déjà assez affreux de voir quelques personnes en sanglots se serrant les uns contre les autres comme si ils allaient finir eux-aussi par s’éparpiller parmi les débris. Le spectacle incommodait le fumeur sans qu’il ne veuille se l’avouer. Il détourna simplement les yeux même s’ils étaient constamment attirés par la scène.

« Hé ben… Ca a dû être sérieux. »

Le jeune homme suivit les indications, ils étaient légèrement déviés à cause de l’enquête sûrement. Un flic les orienta sur une autre parcelle de route, faisant passer à tour de rôle les voitures dans un sens et puis dans l’autre vu qu’ils étaient forcés d’emprunter l’autre bande. Finalement, ils réussirent à sortir définitivement de ce bouchon et à reprendre une allure normale. Le corbeau saisit un des bonbons toujours présents sur le tableau de bord et l’avala. Une accalmie passa furtivement et le soleil se mit alors à côtoyer la pluie. Les rayons se percutaient aux flaques d’eau, rendant la route extrêmement lumineuse et dangereuse. La visibilité s’en trouvait tellement réduite que le volatile fût forcé d’extirper sa paire de lunettes de soleil des tréfonds du compartiment de rangement près de lui. Il posa la monture sur son nez et soupira lourdement. L’astre Solaire prenait du terrain à mesure qu’ils évoluaient, l’averse perdait en intensité petit à petit. Le silence qui s’était installé dans l’habitacle n’avait rien de gêné ou d’embarrassant. Il était juste reposant, ça n’était pas une succession de blancs intimidant. Un instant d’égarement tout au plus pour le propriétaire de la Porsche. Il se sentait un peu ennuyé à l’idée de ne plus parvenir à entretenir leur conversation. Sa frustration et sa colère avaient pris le pas sur la bienséance et la politesse. Il espérait que Makayla ne le prendrait pas pour elle, qu’elle ne lui en tiendrait pas rigueur.

« Au prochain embranchement, il va falloir me guider. »

En effet, ils approchaient de Glasgow. Enfin ou déjà? A vous de juger. Le français régla à nouveau la radio et s’arrêta quand il tomba sur une musique un peu plus entraînante délaissant de la sorte les flashes infos. Beaucoup de morts par ci, par là et beaucoup de débiles occupaient à faire souffrir des gens. Il n’avait pas besoin d’avoir ce genre de récapitulatif quotidien, pas maintenant.
Anonymous
Invité
Invité
Revenir en haut Aller en bas
MessageSujet: Re: There has got to be a way [Livre 1 - Terminé]   There has got to be a way [Livre 1 - Terminé] - Page 2 EmptyLun 4 Juin - 17:07

    L'emboutissement de l'arrière de la voiture de Camille l'avait énervé, ça se comprenait mais cela avait avant tout glacé la conversation. En effet, après avoir fait les quelques papiers qu'il fallait pour régler le soucis, il n'avait pas dit un seul mot en revenant dans la voiture. Je n'osais pas dire quelques choses de peur qu'il ne s'énerve mais bon, en même temps ça ne me dérangeait pas plus que cela, je n'avais pour habitude de voyager en compagnie de quelqu'un d'autres que moi-même, et comme je ne suis pas schizophrène, je ne parle pas toute seule, enfin, pas à ma petite personne de façon régulière. Il m'arrive parfois de pester contre certaines choses, on peut dire que je parle toute seule dans ce cas là mais qui ne le fait pas ? Bref, le bouchon semblait enfin avancer plus vite que tout à l'heure, c'était tant mieux pour tout le monde. Il pleuvait toujours, encore et encore lorsque nous arrivions à hauteur de l'accident qui semblait avoir été assez grave quand même. Je regardais furtivement la scène, rien qui ne me choque plus que ça malheureusement. Les accidents de la route sont des choses qui arrivent souvent, nous ne sommes pas en sécurité dans une voiture, c'est sans doute pour ça que je conduisais rarement. J'avais vu tellement de choses horribles, immondes durant mon tour du monde que ce genre de spectacle, bien que triste, ne me faisait plus rien ou presque. Camille ouvrit alors la bouche pour dire l'évidence même. Je ne pus qu'acquiescer de la tête. Après quelques petites déviations, nous retrouvions le chemin normal pour rejoindre Glasgow. Nous avions mis plus que prévu malheureusement, mais bon, rien de grave, du moins normalement. Je ne savais pas si Camille avait vraiment un horaire à respecter mais en tout cas, j'avais espéré qu'il ne serait pas en retard pour ce qu'il avait prévu ce soir là. Cela aurait été dommage quand même qu'il soit à la bourre par ma faute. Petit à petit, le temps se découvrait, la pluie se faisait plus fine, plus rare aussi, et ce n'était pas plus mal. Après quelques minutes de blanc, Camille ouvrit à nouveau la bouche pour me dire que nous arrivions là où il ne savait plus la route.

    " D'accord, pas de soucis, je vais te guider, nous sommes à peine à 5 minutes de chez moi normalement. A cette heure-ci, il va y avoir un peu de circulation mais rien de grave je pense. J'espère en tout cas que tu n'es pas trop en retard sur ce que tu avais prévu ce soir. Avec ce bouchon là, c'est pas de chance. "

    Je le regardais avec un petit sourire comme pour m'excuser de l'accident alors que je n'en étais pas responsable. Camille en profita pour changer de radio, comme se dire qu'il était bientôt arrivé et qu'il n'avait plus besoin de connaître les nouvelles des routes de la Grande Bretagne. D'ici à ce qu'il revienne sur ces pas, l'accident aura sûrement été évacué et il pourra circuler assez normalement. Je lui indiquais donc là où il fallait passer, par des mots ou des gestes. Nous arrivions en bas de chez moi dans le délai que j'avais annoncé à quelques secondes près sans doute, mais rien de grave. Je ne savais pas s'il avait envie de faire quelques chose de plus donc je lui proposais, il ferrait comme il voudrait, accepter ou décliner l'invitation.

    " J'habite juste là. Merci beaucoup de m'avoir ramener. "

    Je glissais un petit billet de 5 livres dans la boite à gant, faisant mine de chercher quelques choses. Même si l'argent ne devait pas être un problème pour lui, je le faisais quand même.

    " Si tu veux monter boire un verre, regarder quelques photos, c'est avec joie que je t'accueillerais, mais s'il te faut retourner à Édimbourg pas de soucis. "

    Je lui faisais un petit sourire, et des yeux de merlan frit, comme pour l'inciter à rester mais il était maître de son temps, alors il choisirait ce qu'il voudrait.
Anonymous
Invité
Invité
Revenir en haut Aller en bas
MessageSujet: Re: There has got to be a way [Livre 1 - Terminé]   There has got to be a way [Livre 1 - Terminé] - Page 2 EmptyLun 4 Juin - 22:57

Les indications de la brunette lui furent précieuses et il les suivit à la lettre, sans broncher. Du coin de l’œil, il l’observa lui montrer le chemin à l’aide de ses mains ce qui avait le don de l’amuser malgré l’irritation toujours présente. Ils arrivèrent relativement vite à destination à tel point qu’il en fût surpris. Il se gara alors entre deux autres véhicules, faisant rouler de la sorte son volant entre ses paumes tout en jetant des regards vers l’arrière. Durant les opérations, quelque chose titilla sa concentration. Sérieusement ? Elle croyait qu’il n’avait rien vu de son petit manège avec le billet ? Elle ignorait à qui elle avait affaire. L’œil affûté d’un voleur ne pouvait pas louper ce geste même s’il était en pleine manœuvre. Il aurait reconnu le froissement du billet ? N’exagérons rien. Le bruit de la boite à gant par contre… Le fait qu’elle lui glisse de l’argent de cette façon l’agaça au plus haut point. Ca n’était tellement pas nécessaire mais il se tu et fit celui qui n’avait rien compris. Une stratégie se mettait déjà en place dans son crâne alors qu’elle lui proposait d’entrer. Offre généreuse qu’il aurait aimé saisir sincèrement mais était-ce raisonnable ? Il avait une voiture à faire réparer et une maison à cambrioler par-dessus le marché. Le temps lui faisait terriblement défaut depuis le bouchon et l’incident ce qu’il regretta. Depuis son siège, il évalua l’immeuble et le mémorisa par habitude avant de revenir sur la jeune femme et de lui offrir un léger sourire – non mais le coup de payer juste pour un trajet… n’étaient-ils pas censés être amis ? Même si elle ne le pensait pas, elle pouvait au moins avoir la décence d’accepter son geste sans ajouter des livres au compteur. Ca l’insultait d’autant plus qu’elle effectuait délibérément cette action dans son dos. Elle savait qu’il aurait refusé mais elle lui forçait la main en agissant de la sorte. Ce que ça l’énervait. Il n’en laissa rien paraître pourtant. Arborant un masque de courtoisie des plus communs.

« Cela aurait été avec plaisir mais j’ai pas mal de choses à régler. Je dois trouver un garage déjà. Mais ce n’est que partie remise, n’est-ce pas ? »

Il le pensait sincèrement. La présence de la photographe restait apaisante, empreinte de normalité ce qui lui permettait de changer un peu son paysage. Loin de tous ses soucis d’ordre surnaturel. Il sourit une dernière fois avant de bondir sur la boite à gant une fois qu’elle eut le dos tourné, hors de l’habitacle. Il s’empara de sa coupure et s’empressa de sortir à son tour. Ne devait-il pas lui dire au revoir ? De toute façon, il n’était pas resté en double file alors il pouvait se le permettre. Il enjamba les quelques mètres et rejoint la jeune femme sur le trottoir, cachant ses deux mains dans le fond de ses poches, l’une d’elles tenait toujours le billet.

« Tu as mon numéro, je pense ? Ou alors on laisse le Destin se jouer de nous comme d’habitude. »

Il posa alors sa paume qui ne tenait rien sur l’épaule de l'humaine avant de lui faire bise, profitant de ce contact succinct pour déposer son billet dans sa veste. Les doigts du fumeur ne touchèrent même pas le tissu de son blouson. Entrainé à ce genre d’exercices, elle ne sentait rien et ne saurait sûrement jamais qu’il avait remplacé là son argent. Il recula ensuite le plus naturellement du monde, n’était-ce pas courant pour ceux de son pays de saluer de cette façon une amie ? Hé.

« A la prochaine Mak. »

Le volatile reprit place dans sa Porsche quelque peu cabossée. Il fit un dernier signe à sa comparse avant de démarrer le moteur, mettre sa ceinture de sécurité et s’extirper de cet emplacement de parking. Non de non, ça n’était pas aujourd’hui qu’on allait lui faire le coup de l’argent caché. Il se mit alors à rire tout seul face à l'ironie de la situation mais seulement une fois que Glasgow fût derrière lui. Quelle journée et dire qu’elle était loin d’être finie. Le français s’enfonçait à nouveau sur les routes pour regagner Edimbourg et peu de pensées percutaient le silence étrange s’étant installé dans son véhicule. Serein ? Optimiste peut être. A moins qu’il ne reprenne la fuite ? A ce jeu-là, il était toujours gagnant.
Anonymous
Invité
Invité
Revenir en haut Aller en bas
MessageSujet: Re: There has got to be a way [Livre 1 - Terminé]   There has got to be a way [Livre 1 - Terminé] - Page 2 EmptyJeu 21 Juin - 14:27

    Nous étions donc arrivés à destination plus rapidement, enfin une fois le bouchon dû à l'accident dépassé, que prévu. La route n'est pas très longue, en général, si je la fais en bus, je crois que c'est presque aussi long, rendez-vous compte. Je n'imagine même pas le temps que j'aurais mis pour rentrer si j'avais du prendre le bus. Mais la question ne se poserait pas aujourd'hui, et ma foi tant mieux. Il ne pleuvait plus, du moins pour le moment même si le ciel était toujours plus ou moins menaçant. Bref, j'avais laissé un petit billet dans la boîte à gant, histoire de le remercier de m'avoir ramené sans qu'il ne me refuse celui-ci. Je sortais donc de la voiture lui demandant s'il ne voulait pas monter pour boire un petit quelques choses, voir mon appartement, voir éventuellement quelques photos que j'avais pris, mais il refusa poliment malgré mes yeux de chat pottés. Oui, vous savez, dans Shrek, le chat qui fait des yeux tout mignons. Je n'arrivais pas à les faire aussi bien, mais j'avais fait un effort qui n'avait pas convaincu le français. Ce n'était que partie remise de toute façon. S'il avait un bon sens de l'orientation, il saurait revenir chez moi lorsque je l'inviterais dans un futur plus ou moins proche. Parce que oui, il faut se l'avouer, nos vies sont quand même bien chargées. Enfin je parle pour moi, le temps passe si vite parfois que je ne le vois pas passer entre mes doigts. Il me faudrait des journées de 48h parfois pour faire tout ce que j'aimerais faire mais ce n'est pas possible, je ne peux pas dérégler le fonctionnement de la terre, c'est ainsi. Je n'ai pas cette capacité, et je doute que quelqu'un en soit capable. Je pensais que notre rencontre était fini mais finalement Camille sortit de sa voiture pour me dire aurevoir plus pleinement. Je n'en fus qu'agréablement surprise. Et il vint me faire la bise en guise de départ. Je ne pensais pas qu'il le ferrait mais cela ne me déplut pas. Cette petite virée nous avait semble-t-il rapproché. Il me dit à la prochaine et recula ensuite pour revenir à l'intérieur de sa voiture, la démarrant presque illico en faisant un dernier petit signe de la main. Je le lui rendais avant de voir s'éloigner pour de bon la belle voiture un peu cabossée du jeune homme.

    Je ne sais même pas ce que je devrais penser de ce retour chez moi. Il m'avait gracieusement ramener, alors qu'il habitait à Édimbourg quand même. Il était vraiment généreux, je n'avais plus l'habitude d'avoir à faire à ce genre de personnes qui se font de plus en plus rare. Il faut dire qu'il avait l'argent qu'il fallait aussi mais quand même, je connais des riches qui sont plus radins que des personnes d'humbles conditions. Camille faisait partie de ces personnes riches qui ne regardaient pas tellement à la dépense. Bref, au lieu de rester dans la rue, en attendant je ne sais trop quoi, je regagnais donc à présent mon appartement. Je n'avais presque pas pris de photos, ça me désolait à moitié mais bon ce n'était pas le plus important après tout, n'est ce pas ?
Anonymous
Invité
Invité
Revenir en haut Aller en bas
MessageSujet: Re: There has got to be a way [Livre 1 - Terminé]   There has got to be a way [Livre 1 - Terminé] - Page 2 Empty

Contenu sponsorisé
Revenir en haut Aller en bas
 
There has got to be a way [Livre 1 - Terminé]
Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 2 sur 2Aller à la page : Précédent  1, 2
 Sujets similaires
-
» L'histoire du livre perché. [Livre III - Terminé]
» Somebody that I used to know [Livre II - Terminé]
» Qui es-tu ? | [Livre II - Terminé]
» Hey, tu les as vu ? [Livre II - Terminé]
» All I see is all 〆 [Livre II - Terminé]

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
†Priez pour nous † :: 
Bienvenue à Edimbourg
 :: Newtown :: Princes Street
-
Sauter vers: