En voyant le sanguiniste, je voulais le tuer, c’était certain. Sauf que si je pouvais m’amuser un peu avec lui pour lui procurer autant de souffrance que je le pouvais, c’était tout aussi bien. Il m’avait porté déjà un coup bien placé dans mes côtes qu’il avait fracturé, il en paierait le prix, voilà tout. Et la tige en ferraille planté dans son bras, transperçant son humérus dans un craquement si doux à mes oreilles n’était que le commencement. Je n’allais pas le lâcher jusqu’à ce que sa tête se détache de son corps. Je ne faisais pas attention aux alentours, j’avais déjà pu constater que la Reine se débrouiller fort bien et qu’elle avait du soutien, Julien et Leslie. Je ne devais pas me détourner de mon objectif, le vampire à terre devant moi. Je le regardais d’ailleurs un instant se défendre d’un seul bras contre les oiseaux et je failli presque rire, un rire si doux mais démoniaque et je ne fis que sourire. Un sourire satisfait. C’est à cet instant que j’entendis quelqu’un s’approcher de moi, et par réflexe je me retournais, arrachant le pied en ferraille du bras du sanguiniste et le brandissant vers la personne. Je m’arrêtais dans mon geste alors que le bout de mon arme s’arrêtait à quelques centimètres seulement de son cou. Elle n’était apparemment pas un ennemi. Je la considérais à peine, avant de me retourner pour retourner à mon occupation première. Et c’est là que ma Mère me bouscula.

Pendant un cours instant, j’avais eu l’impression qu’elle ne me pensait pas capable de pouvoir tuer ce sanguiniste. Ce n’était pas simple non, mais j’étais certaine d’avoir sa tête. Puis ma Mère se décala, un geste que je compris tout naturellement. Elle voulait qu’on joue ensemble ? Je la laissais porter son coup la première, avant de suivre, toujours ma tige en ferraille en main. C’était tellement plus jouissif de pouvoir utilisée une arme blanche.


Action ;; Attaquer sanguiniste n°8 / Avec coup du destin


Toujours au sol, les oiseaux le blessant encore et encore, je me dirigeais vers son autre bras que je transperçais également d'un coup sec et rapide ; avant de l'enlever et de transpercer sa clavicule jusqu'à impacter et pénétrer le sol pour qu'il puisse être un temps soit peu bloqué. Bientôt, ce serait la fin pour lui...



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J’aurais pu me montrer moins barbare, moins bestial, plus... humain. Mais je n’étais pas humain, j’étais un vampire et cette bande de blancs becs avait fait irruption au mauvais moment. Nous avions gagné des droits, aussi minimes soient-ils et eux étaient bien capables de mettre ça aux égouts. Si je me rends compte que j’avais bien failli faire partie de ça ? Bien évidement. Il m’arrivait de regretter les morts humaines, le temps passé mais si ça devait me coûter la vie ? Certainement pas.
Alors oui, l’adversaire de Constance avait droit à un petit cadeau souvenir de son camarade. À voir son regard, il ne s’attendait pas à autant de barbarie de ma part. Que croyait-il ? Que parce qu’il était un vampire, son sort serait moins funeste ?

Je souris de toutes mes dents face au rire de Constance et me rapprochais d’elle. « Me joindre à la fête ? Bien sûr ! J’ai déjà commencé à décorer la salle quelques rangées plus haut. » Si notre vis-à-vis n’avait pas encore saisi ce qui lui était arrivé dessus tout à l’heure, il devait à présent en avoir une vague idée. Mon envie de carnage n’en demeurait pas moins présente. Celui-ci perdrait sa trachée dans l’histoire. C’était le moment de savoir si un vampire pouvais survivre sans et avec un trou béant à la place de la gorge. J’étais curieux...
Constance évita une attaque puis s’adressa à moi. J’eus un de ces sourires mauvais dont j’avais le secret. « Avec joie. Tout ça m’amuse beaucoup mais ça devient lassant. » Je frappais mon adversaire à la gorge pour l’empêcher de crier. Il y avait bien assez de bruit comme ça.

Action ;; Attaquer sanguiniste n°3

Je profitais de mon attaque pour serrer mes doigts sur sa trachée au point que mes doigts pouvaient se toucher même si pour cela, je m’étais exposé très ouvertement, prenant un coup très mal placé au dessus de l’œil. Je fulminais mais regardais Constance. « À vous l’honneur de l’achever ma chère. »

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Alors que je surplombais le corps presque sans vie du Sanguiniste, attendant la réponse de la Reine, je reçus cette dernière de plein fouet. Le coup violent qu’elle m’infligea me fit tomber au sol tant elle y avait de sa puissance, alors que je peinais à me relever du fait des quelques côtes qu’elle venait de me casser, ma vision s’obscurcit. Je ne venais pas de sombrer dans l’inconscience, j’étais devenu la cible de son pouvoir. Ses oiseaux me griffaient vigoureusement avec leurs pattes et leur bec. Fais du bien à Martin… Pour autant je ne criais pas, gardant ma douleur et ma colère enfouie au plus profond de moi. Je patientai donc au mieux jusqu’à ce qu’elle – et ses volatiles – se désintéresse de moi, fermant simplement les yeux pour éviter qu’un de ces maudits oiseaux ne m’en emporte un.

J’avais pourtant – présentement – respecté nos lois en voulant protéger notre Reine, lui offrant d’achever son assaillant. Mais une nouvelle fois toute ma bonne volonté et ma loyauté étaient balayées comme poussière. Krystel m’ignorait à présent et se replongea dans les combats en rejoignant Jana, au moins cette dernière serait tirée d’affaire sous peu. Pour ma part je demeurai là, ignorant totalement mon environnement immédiat. Différentes pensées fusaient à travers mon esprits, plusieurs remarques ou interrogations.

William avait-il connu pareil situation ? Etait-ce cela qui l’avait poussé à comploter avec Renard ? Les évènements récents, notamment mes quelques rencontres avec la Reine pouvaient me laisser penser que oui. Pour autant j’étais résolu à ne pas emprunter la même voie que lui. Trahir était trop facile, et si éloigné de mon engagement envers mes Maîtres. Pour autant cela ne m’empêcha pas de me faire une remarque, une réflexion même. Notre Souveraine apparaissait présentement comme la modélisation des risques qu’elle m’accusait de faire courir à notre espèce. C’était moi qu’elle accusait de m’éparpiller, de prendre trop de risques au péril de nos secrets, de mettre en danger notre espèce. Mais ce n’était pas moi qui n’avais pas été capable d’éradiquer les Sanguinistes. Ce n’était pas moi qui n’étais pas capable d’assurer un simple discours en mettant en danger le seul humain dont la vie nous importait, tant qu’il était en notre présence. Tout comme moi elle avait placé sa confiance dans un humain qui pour le coup ne s’était pas avéré davantage à la hauteur que Shane. Ce n’était toujours pas moi qui faisais davantage confiance à un humain qu’à un vampire tout aussi loyal.

Qu’aurait-fait le Roi s’il était parmi nous ? Son jugement aurait-il été le même à mon encontre ? Peut-être oui, mais lui ne m’aurait pas accordé la moindre chance de survie face au Conseil Sanglant. Augustus avait un charisme qu’Elle n’avait pas, il ne composait pas, il imposait. Mais peut-être n’était-ce pas suffisant étant donné sa disparition ? Autant de questions et de réflexions qui avaient fusé en un instant dans ma tête, pour en arriver à une conclusion simple.

Qu’importe tout ceci, je servais mes Maîtres. Qu’importe la gloire et les oripeaux, qu’importe si je perds mes titres et le pouvoir qui fut mien en tant que Général. Les convictions ne se volent pas, elles ne s’effacent pas. Ils ordonnent, j’obéis.

Après ces quelques secondes pendant lesquelles j’étais resté telle une statue de marbre au milieu du bordel ambiant, je repris vie en un instant et me rapprochai de la Reine et de Jana. Je me tins en retrait, suffisamment pour ne pas les gêner et leur être quasiment invisible, mais suffisamment proche pour pouvoir agir d’un bond si nécessaire.

Lorsque Leslie déboula et attaqua leur adversaire, j’arquai un sourcil. Décidément je n’étais pas un cadeau pour Leslie, d’autant plus alors qu’il agissait comme moi précédemment. Il allait peut-être lui aussi se faire dégager par la Reine. Nouvelle leçon – ou plutôt nouveau rappel – de son apprentissage : Observe avant d’agir avec sang-froid. Pour ma part je gardai ma position prêt à agir si nécessaire pour protéger la Reine ou Jana.

Action ;; Se défendre »

De toute manière je ne pouvais pas quitter les lieux, j’étais toujours sous surveillance et en attente de mon jugement, quand bien même les quatre Chevaliers qui m’avaient conduit ici n’étaient pas visibles.

pour Kryky:

Ce n'était forcément facile à imaginer mais malgré la cohue et le bordel qui régnait dans la salle, je ne comptais pas la quitter tant que je n'aurai pas achevé cet imbécile de sanguiniste. Le pouvoir que venait d'utiliser ma mère me permit en tout cas de reprendre à peu près mes esprits, la déconcentration qui fut établie aux vampires ennemis nous permettaient au moins de pouvoir assigner des coups sans en prendre en retour. Même si nos états respectifs n'étaient pas encore trop mal. On aurait pu avoir un gros cataclysme, mais en tout cas en ce qui me concernait je me sentais plutôt bien, enfin pour l'état actuel. Je n'étais pas au sol en train de maudire celui qui aurait eu une idée saugrenue de nous planter un pieu en plein coeur, non pour le moment on tenait encore sur nos jambes.

Ce qui m'affaiblissait le plus c'était le fait que je ressentais ce que ma mère me faisait passer. Le pouvoir qu'elle pouvait ressentir, pour être honnête ce n'était pas forcément ce qu'il y avait de plus simple. Pourtant je la laissais agir ainsi, je ne mettais pas de barrières, tout simplement parce que le lien que nous avions lui permettait surement de tenir encore un peu sur ses jambes, en tout cas c'était ce que je supposais. Ce n'était pas plus mal. Des vampires autour de moi semblaient fuir, je restais, je ne pouvais pas partir dans tous les cas. Tous semblaient pris par un sanguiniste pour chacun, j'avais perdu de l'esprit le Ministre, il devait trainer quelque part, je ne sentais que son sang. Fermant à nouveau à mon esprit cet odeur, je me préoccupais du sanguiniste face à moi et je lui assignais deux ou trois nouveaux coups. Quand soudain Freyja débarqua et un coup de croc et s'en était fini pour le sanguiniste, j'allais donc me préoccuper des autres et quand je tournais la tête, tous semblaient hors d'état de nuire, tous sauf un. Je faillis trébucher au dessus du cadavre en donnant un coup de pied. Ma foi, même mort il le méritait.

Bref, je me dirigeais vers le dernier encore en vie et en vitesse surtout allant planter mes crocs à l'intérieur pour qu'il soit définitevent hors état de nuire.

Action ;; CHOISIR ENTRE Attaquer Sanguiniste 3

Mon action fut plutôt récompensée vu qu'il tomba raide mort à mes pieds. Nous étions donc désormais les derniers ici, présent. Je jetais un coup d'oeil à ma mère, me dirigeant vers elle et vers Jana m'assurer qu'elles allaient bien.

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