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Mais j'trouve pas d'refrain à notre histoire. Tous les mots qui m'viennent sont dérisoires. [Livre II - Terminé]
MessageSujet: Mais j'trouve pas d'refrain à notre histoire. Tous les mots qui m'viennent sont dérisoires. [Livre II - Terminé]   Mais j'trouve pas d'refrain à notre histoire. Tous les mots qui m'viennent sont dérisoires. [Livre II - Terminé] EmptyMar 4 Mar - 10:24




« Mais j'trouve pas d'refrain à notre histoire. Tous les mots qui m'viennent sont dérisoires.»

Etonnement, j’avais pris les devants avec Hayden. Nous n’avions guère eu vraiment l’occasion de nous revoir, et de prendre le temps de parler. Je l’avais plusieurs fois croisé à Wolfheaven lorsque j’allais courir avec les enfants, mais cela s’était arrêté là. Il n’avait pas le temps, et moi, je ne voulais pas le déranger. Alors… les jours avaient filé à une vitesse folle et nous étions déjà début novembre. Dans quelques jours, cela ferait un mois que j’étais partie et que je vivais à l’hôtel. Il était vraiment temps que nous prenions une décision, nous, pas lui, ou moi, mais nous. J’avais passé ma matinée à hésiter quoi faire, et comment le faire. Je ne me voyais pas le contacter pour lui demander une entrevue formelle, sur le territoire des loups. Je ne me voyais pas non plus lui dire de venir à l’hôtel et de parler devant les enfants. Alors j’avais opté pour une autre option : je ferais garder mes enfants et nous irons autre part, loin de cette agitation, dans un petit restaurant que nous aimions bien fréquenté lorsque nous revenions de nos excursions d’exécuteurs, à Edimbourg.

Je m’étais mise en route une bonne heure et demi avant notre rendez-vous, non sans être, à la fois stressée pour mes enfants que je laissais sous la bonne garde d’une baby Sitter métamorphes, et la fois stressée par le fait de me retrouver face à Hayden. La dernière fois que nous avions diné ensembles, les enfants avaient été là, et comblés – pour ne pas dire monopoliser – la conversation. L’ambiance avait été un peu tendue, mais ils étaient arrivés à la faire redevenir « comme avant ». Seulement rien n’était plus comme avant et je ne voulais pas faire semblant. D’ailleurs, j’imaginais que ce serait aussi son cas. Il n’était plus un simple loup, l’exécuteur et mon compagnon. Il était l’ulfric, le chef de meute, celui à qui je devais obéir, moi louve parmi tant d’autre et indéniablement nos rapports seront différents.

J’étais arrivée en avance au restaurant et avais été accueillie par Andrew lui-même. Il m’accompagna jusqu’à une table un peu excentrée, me permettant de jouir d’une bonne intimité même si nous étions dans un restaurant. Tant mieux. Il me demanda si « monsieur votre compagnon » se joindrait à moi, et à mon signe affirmatif de la tête, il déposa une carte sur l’emplacement en face de moi, et dressa la table. Il revint ensuite quelques minutes plus tard et déposa un coktail sans alcool devant moi, en précisant que c’était « un cadeau de la maison pour une femme à qui il fallait remontrer un peu le moral ». C’est sûr que je ne devais pas avoir fière allure, seule à une table, le regard vide se perdant au long vers l’étendu d’eau que je regardais sans vraiment la voir. Je sirotais mon verre, et l’avais fini avant qu’Hayden n’arrive. Un coup d’œil à ma montre m’informa qu’il était en retard. Sans doute avait-il été retardé. Je vérifiais mon téléphone, et constata que je n’avais pas de message de sa part, annulant notre « entrevue ». Je n’avais plus qu’à prendre mon mal en patience. Une demi-heure après l’horaire que je lui avais imposé – qu’avais-je été sotte –, il arriva. Pas besoin de tourner la tête ou d’écouter Andrew le saluer. Je pourrais reconnaitre son odeur entre mille. Et à la seconde où elle me parvint au nez, un stress fulgurant m’envahie. Ce soir, autour de cette table que nous avions si souvent l’habitude de nous installer, se jouerait notre avenir. Et c’était… Effrayant.


Isadora J. Valentyne

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MessageSujet: Re: Mais j'trouve pas d'refrain à notre histoire. Tous les mots qui m'viennent sont dérisoires. [Livre II - Terminé]   Mais j'trouve pas d'refrain à notre histoire. Tous les mots qui m'viennent sont dérisoires. [Livre II - Terminé] EmptyMar 4 Mar - 14:03

Les choses avançaient vite, à tel point que je n'avais pas pris de temps pour moi depuis un bon moment maintenant. Il fallait dire quand même que j'avais eu beaucoup de choses à affronter depuis que j'étais devenu Ulfric de notre Meute. Je ne pouvais pas dire que j'avais chômé, même si les résultats n'étaient pas tous déjà visibles. Les choses étaient bien évidemment plus compliquées qu'il n'y paraissait. Je commençais tout juste à travailler avec Mary, ce qui bien évidemment était une avancée en soit mais les choses restaient outrageusement compliquées. Ce que je voulais avant tout, c'était asseoir ma légitimité et celle de la Meute une bonne fois pour toutes, pour ne pas avoir à rougir de qui j'étais et de ce que je faisais. C'était une image bien sûr ; je ne comptais pas piquer un fard devant mes frères et mes sœurs de Meute. L'important restait après tout que je puisse gouverner suffisamment sereinement pour ne pas avoir à m'inquiéter de quoi que ce soit vis à vis de l'émergence d'un éventuel prétendant. J'avais cherché également avec la jeune Bridgestone des sources d'informations sur notre passé, des éléments qui me permettraient de pousser mon assise sur la Meute. L'entretien s'était avéré concluant. Et entre ça, la recherche d'un nouvel exécuteur et mon propre travail... J'avais délaissé Isadora bien involontairement. Mon entraînement était plus dur. Nous n'avions plus qu'un match à disputer avant la pause hivernale, et ce choc contre Aberdeen s'avérait compliqué à aborder. De plus, je n'avais plus vraiment la tête à jouer et mes performances sur le terrain s'en ressentaient. C'était pourquoi j'étais ici encore à la fin de l'entraînement, ayant convenu avec plusieurs de mes collègues de reprendre notre jeu d'avance une dernière fois. J'avais rendez vous avec Isadora ce soir ; elle m'avait demandé de tout laisser tomber. Je savais qu'elle voulait parler, mais je devais encore préserver un peu les apparences sur ma véritable nature pour que les choses se passent bien le temps que mon contrôle s'affermisse sur la Meute.


Bref. Elle m'avait donné rendez vous au restaurant que nous fréquentions d'ordinaire à la moindre occasion. Autant dire que cela avait une forte portée symbolique, encore que je ne savais pas ce que cela augurait pour notre entrevue. Je finissais mon entraînement et je jurais en voyant l'heure. Je serais bien en retard, sacré bordel. Quoiqu'il en soit, je ne pouvais pas y aller en tenue du club tout couvert de boue. Je prenais une douche brûlante dans les vestiaires avant d'enfiler le costume que j'avais pris pour ce soir. Un beau costume, qui faisait un peu officiel voire pompeux, mais il fallait marquer le coup. Qu'elle me quitte ou qu'elle rentre à la maison, je devais lui en mettre plein la vue. Un peu de parfum mais je ne me rasais pas ; je savais qu'elle aimait me voir avec une courte barbe de quelques jours. Je filais ensuite à toute vitesse avec ma voiture jusqu'à arriver au restaurant. Accueilli par le patron comme d'habitude, je le saluais d'une poignée de main et d'un léger sourire alors que mon odorat était submergé par l'odeur d'Isadora, de ma femelle qui me manquait tant. Je me dirigeais finalement vers elle, non sans avoir soufflé à Andrew de ramener un autre cocktail à celle qui était toujours plus ou moins ma fiancée, et un whisky pour moi. Je savais que l'alcool la tenterait, mais je pressentais que j'en aurais besoin. En arrivant près d'elle, j'arborais un sourire d'excuse en l'embrassant doucement, admirant ensuite sa tenue, son maquillage, sa coiffure, qui la mettaient tout à son avantage.[/i]


| Tu es magnifique Isa. Vraiment désolé pour le retard ; j'avoue que j'ai toujours du mal à m'organiser correctement, tu as bien fait de me forcer à sortir un peu la tête de l'eau. Comment vas tu ? Tu as fait garder les enfants, du coup? |
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MessageSujet: Re: Mais j'trouve pas d'refrain à notre histoire. Tous les mots qui m'viennent sont dérisoires. [Livre II - Terminé]   Mais j'trouve pas d'refrain à notre histoire. Tous les mots qui m'viennent sont dérisoires. [Livre II - Terminé] EmptyMer 5 Mar - 22:14




« Mais j'trouve pas d'refrain à notre histoire. Tous les mots qui m'viennent sont dérisoires.»

Je n’étais pas calme quand Hayden arriva à notre table. J’appréhendais un peu notre rendez-vous, je devais bien l’admettre. J’avais un peu agis sur un coup de tête en lui envoyant un sms pour lui dire de tout lâcher pour moi. Et je l’avais regretté au moment même où il s’était envoyé. Qui étais-je pour demander, non exiger à mon ulfric de tout abandonner et de venir ce soir ? Personne, je n’étais personne. Je voulais des réponses mais en fait, je les avais déjà. Si les choses avaient été si floues si longtemps, cela était clair non ? Quelle cruche faisais-je quand même. S’il était venu ce soir, c’était juste pour me l’annoncer en personne…

Et puis il m’embrassa et me dévora des yeux et toutes ses pensées s’envolèrent aussi vite qu’elles étaient arrivées dans ma tête. Il s’installa en face de moi, et me complimenta sur mon apparence. Je rougis, oui, complètement, comme une ado à son premier rencart. Comme d’habitude. Il avait toujours cet effet là sur moi. Merci… Mais à côté de toi, je fais pâle figure. A son passage, beaucoup de femmes s’étaient retournées sur lui, faisant grimacer leurs compagnons de repas. Le loup avait ce genre d’aura, en plus d’un physique à tomber. En costume, il était juste… Divin. Je devais paraitre pouilleuse en face de lui. Je n’étais pas vraiment le genre de femme à me trouver spécialement bombasse et sexy ou ce que vous voulez. Et Hayden et bien, il suffit de le regarder pour voir que nous ne jouions pas dans la même cour de récré. Alors qu’un homme comme lui, qui pouvait avoir humaines, métas, ou louves de son choix. Il avait l’embarra du choix concernant sa compagne. Mais c’est moi qu’il voulait et cela depuis toutes ses années déjà.

Je fus assez soulagée également quand il m’annonça que j’avais bien fait de l’inviter ce soir. J’avais vraiment eu peur de mal faire et d’avoir agie au-delà de ce que j’avais le droit de faire. Il était mon ulfric à présent et cela compliquait tout entre nous, que je le veuille ou non. Je ne pouvais pas agir comme je l’avais toujours fait. J’inclinais de haut en bas la tête quand il me demanda si j’avais fait garder les enfants, tout en buvant une gorgée de cocktail que venait de nous ramener Andrew, histoire d’avoir dans le nez cette odeur ci plutôt que du verre d’alcool posé devant Hayden. Oui, par Enola. C’est une amie de Camille et Sarah. Elle m’a semblé sur. Et si besoin Sarah n’habite pas loin de là où on loge. Niahm et Kean n’oseront pas lui désobéir même si avec la métamorphe c’est moins tranché. Je ne répondais pas à la question de comment j’allais. Comme avec Johan en fait. Pour quoi faire ? M’effondrer en pleurs sur la table et criant au monde ma tristesse et combien je détestais Dieu de s’acharner sur moi ? Non vraiment ce n’était pas mon genre. J’ai hésité car je ne voulais pas te déranger. Tu n’es pas d’ailleurs obligé de t’attarder ce soir. Je comprends que tu es des choses plus importantes à faire. Je m’interrompais en voyant le propriétaire venir de nouveau vers nous et nous tendre la carte, que je posais sur la table et n’ouvrais pas. Je n’étais pas sure qu’Hayden veuille vraiment que nous dinions ici ce soir, ou juste discuter rapidement autour d’un verre avant de reprendre nos vies là où nous les avions arrêté. D’ailleurs, quelles vies ? C’était bien là la raison principale de cette soirée : déterminer où nous en étions réellement pour avancer.


Isadora J. Valentyne

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MessageSujet: Re: Mais j'trouve pas d'refrain à notre histoire. Tous les mots qui m'viennent sont dérisoires. [Livre II - Terminé]   Mais j'trouve pas d'refrain à notre histoire. Tous les mots qui m'viennent sont dérisoires. [Livre II - Terminé] EmptyJeu 6 Mar - 0:22

J'inspirais un bon coup avant de me retrouver dans la cage du... De la lionne. Ce qui était sûr était que je n'étais pas aussi serein que j'en avais l'air. Tous les doutes qu'il y avait dans le regard d'Isadora s'envolèrent lorsque je déposais mes lèvres contre les siennes, l'attirant dans une petite et fragile étreinte, mais sincère et passionnée. Il y avait beaucoup de désir contenu dans ce simple baiser, mais je m'efforçais de l'ignorer pour ne pas précipiter une fin de soirée qui pourrait être malheureuse. N'empêche que la voir ici et maintenant, habillée et apprêtée de la sorte, ne pouvait qu'éveiller mon intérêt... Elle rougit, ce qui me fait sourire et partir d'un petit rire. Elle m'explique qu'à côté de moi elle fait pâle figure. Je laisse échapper un grognement réprobateur de ma bouche. M'a t'elle vraiment vu ? Ais je l'air de m'attarder sur les femmes quelconques, sans tempérament et sans aucune beauté. Je ne peux pas m'empêcher de la sermonner, clairement désapprobateur.


| Tu dis encore une chose de ce genre et je m'en vais. Non mais c'est quoi ça ? Tu crois vraiment que je m'arrêterais sur une femme quelconque ? Je suis célèbre, chérie. Je peux pas m'afficher avec un laideron, tu imagines la réputation que ça me ferait ? Il faut pas oublier que je suis parfois autant jugé sur qui m'accompagne que mes véritables performances sur le terrain. T'es une vraie bombe sexuelle, Isa, tu l'as toujours été. |


Je voulais que les choses soient claires, une bonne fois pour toutes, mais j'avais peur qu'elle ne soit jamais capable de me comprendre comme je l'aurais voulu. Elle ne cesserait probablement jamais de se dévaloriser, ce qui avait tout pour me déplaire mais j'étais bien forcé de faire avec. J'avais pris la parole sur un ton de plaisanterie ; je me fichais bien de l'image que je me trimballais dans les médias. Et maintenant vue ma place dans la Meute... Le Rugby, qui avait été toute ma vie, était passé au second plan. Je ne m'inquiétais pas de l'avenir, même si je me doutais bien qu'un de ces jours je serais bien forcé d'arrêter le sport. La compétition était mal vue quand on était différent. Peut être qu'un jour il y aurait un tournoi inter-meutes... Mais ce n'était qu'un doux rêve ; j'avais bien peu de chances de voir ce genre de miracle de mon vivant, et c'était bien dommage. Peu importe. Ce qui comptait vraiment dans ma vie était juste devant mes yeux. Et cela ne rendait pas les choses plus faciles... La jeune femme me confirme qu'elle a fait garder les enfants, et j'engloutissais une bonne gorgée de mon verre.


| Si elle est vraiment sûre, tu as bien fait. Je ne la connais pas vraiment, moi même, alors je ne peux que me ranger à ton avis. |


C'était elle leur mère, et elle saurait toujours bien mieux que n'importe qui d'autre où se trouvait leur intérêt. Dans ce cas... J'acquiesçais. Je vois cependant à quel point ma question la met mal à l'aise et je m'en veux immédiatement. Je suis là pour elle, pas pour lui rappeler à quel point elle a une vie affreusement compliquée, ce qui est intolérable ou presque. Isa me fit part de ses doutes quant à notre rencontre, et se reléguait au rang de préoccupation subalterne. C'est vrai que ces derniers temps je n'avais pas fait grand chose pour la détromper de ceci, mais quand même... Je vois l'hésitation d'Isadora à se saisir de la carte, ce qui m'agace et m'énerve. Suis je vraiment devenu aussi inaccessible. Je reposais la mienne en soupirant.


| Ecoutes, chérie. Les choses ne sont pas faciles en ce moment. Elles ne le sont pas pour toi, elles ne le sont pas pour moi. Cela ne signifie pas pour autant que je suis indisponible ou que je veuille prendre mes distances. Ma proposition que toi et les enfants reveniez à la maison tiens toujours. Et nos fiançailles sont en ce qui me concerne toujours à l'ordre du jour. |


Je posais ma main contre la sienne, lui faisant passer ma chaleur.


| J'aimerais manger avec toi. Profiter de cette soirée pour te regarder, pour te toucher, pour te parler. J'aimerais... Si Enola peut garder les petits un peu tard ou si elle peut rester dormir avec eux cette nuit... j'aimerais bien que tu reviennes à la maison avec moi. Seule. Qu'on ai un moment à deux. Je n'en peux plus de ce lit vide, de ton absence. J'ai besoin de toi. J'ai envie de toi, je veux être avec toi. |


Je la lâche et engloutit le reste de mon verre.


| Mais je ne te force pas la main. C'est aussi compliqué pour toi. Johan... je soupire. Il faut dire ce qui est. Tu devais faire ta vie avec lui. Tes enfants sont les siens. Enfin, deux des trois. Tu n'as peut être plus envie de devenir ma femme. Tu n'as peut être pas envie de venir avec moi ce soir... Mais moi, c'est ce que je veux. Je me bats avec ma Lupa, je me bats avec nos traditions. Je fais ce qu'il faut pour que ce soit possible. Mais tout cela ne sert à rien, si toi tu ne veux plus de moi. |
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MessageSujet: Re: Mais j'trouve pas d'refrain à notre histoire. Tous les mots qui m'viennent sont dérisoires. [Livre II - Terminé]   Mais j'trouve pas d'refrain à notre histoire. Tous les mots qui m'viennent sont dérisoires. [Livre II - Terminé] EmptyVen 7 Mar - 20:08




« Mais j'trouve pas d'refrain à notre histoire. Tous les mots qui m'viennent sont dérisoires.»

Hayden bien entendu, s’offusqua de mes paroles à mon propos. Comme d’habitude ais-je envie de vous dire. Ce genre de conversation n’était pas nouveau. Ce n’était pas le première fois qu’il me disait cela, et ce ne serait sans doute pas la dernière fois. Je me connaissais et je savais très bien que je ne changerais pas du jour au lendemain. Je savais très bien que je n’étais pas laideron. Mais je n’étais pas non plus LA bombe de ouf, il fallait être réaliste. Le loup attirait le regard, même habillé en jogging basket. Ce n’était pas mon cas, clairement. Mais je laissais tomber et passer. De toute façon, nous ne serions jamais d’accord l’un et l’autre. Je n’avais pas envie de repartir dans un débat avec lui sur ce sujet-là.

Il me posa des questions sur les enfants. Bien entendu. Il avait beau ne pas être leur père biologique, il était tout de même un père pour eux. Complètement pour Savannah et en devenir avec les jumeaux qui n’habitaient pas depuis si longtemps que ça à la maison. Hayden a toujours été un loup bon, protecteur et intéressé par eux. S’il m’arrivait quelque chose, je savais très bien qu’ils ne leur arriveraient rien. Il ferait tout pour leur bien et leur bonheur. Si je n’avais plus beaucoup de certitude ces derniers temps, je n’avais pas de doute sur ce fait là. Jamais il ne les laisserait tomber, jamais. Alors, même s’il me dit qu’il se rangeait de mon avis, j’ajoutais J’ai dû parer au plus presser, sans te concerter. Mais la prochaine fois qu’elle vient, je tiens à ce que tu la rencontres toi aussi. Tu as aussi ton mot à dire. J’étais peut-être leur mère, il restait quand même un acteur dans leur vie. J’espérais oui qu’il le serait toujours de manière active. Ils avaient besoin de lui, et lui avait besoin d’eux aussi.

Et moi aussi j’avais besoin de lui, même si ça, je le taisais. Tout n’était plus aussi facile ni évident qu’avant malheureusement. Je l’aurais voulu… je l’avais pensé, mais je m’étais trompée. Qu’il soit le chef de la meute et moi… Rien, cela changerait inévitablement toute notre relation. Si ses premiers mots étaient rassurants, les autres en revanche prouvaient bien que tout avait changé, même pour lui. Il avait lâché mes mains pour finir son verre d’un trait et me pousser ensuite dans les bras de Johan. Je le regardais non sans étonnement et réfléchis avant de répondre. Je devais bien choisir mes mots et la manière dont j’avais lui donner mon avis sur la question Je préfère rentrer ce soir, et être avec les enfants, pour la nuit et à leur réveil. Je leur ai promis de les embrasser en rentrer. Par contre, je peux revenir tard, je n’ai pas donné d’heure. Je bus une gorgée avant de continuer, sans quitter son regard des yeux Pour le reste, tu serais d’accord pour que Johan refasse partie de ma vie alors ? Tu me laisses l’opportunité de choisir entre lui et toi ? si c’est le cas, alors… Je me propose la chose suivante : je réserve pour l’instant mon choix final. Je le prendrais fin janvier, me donnant deux mois pour réfléchir à la question. Et que tu en fasses de même. Et pendant ses deux mois, tu pourras toi aussi te laisser l’opportunité de choisir entre moi et une autre louve, une seule uniquement. Tu pourras la fréquenter et me fréquenter en même temps. De mon côté, je laisserais l’opportunité à Johan et à toi de me conquérir. Est-ce que j’étais sérieuse ? Oui… Dans mon ton et l’expression de mon visage. Je ne voulais pas du tout de cette situation, pas du tout. Si j’avais tout cela c’était pour faire réagir Hayden, et qu’il s’offusque de cela, qu’il se rende compte qu’il ne pouvait pas accepter me voir m’éloigner, que cela lui fasse du mal, comme cela me faisait du mal qu’il le fasse lui. Qu’il me propose de revenir avec Johan… Je me demandais bien ce qui lui passait par la tête. J’aimais toujours le père de mes enfants oui, mais cela n’avait rien à voir avec l’affection que je portais à l’ulfric en face de moi.


Isadora J. Valentyne

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MessageSujet: Re: Mais j'trouve pas d'refrain à notre histoire. Tous les mots qui m'viennent sont dérisoires. [Livre II - Terminé]   Mais j'trouve pas d'refrain à notre histoire. Tous les mots qui m'viennent sont dérisoires. [Livre II - Terminé] EmptySam 8 Mar - 22:48

La croisée des chemins, nous y étions. J'étais une personne relativement douce et compréhensive, tant que ce que je vivais ne faisait pas trop monter la pression. Mais lorsque tout partait en cacahuète, il fallait me retenir. Vraiment. Jonathan n'avait pas fait que me refiler ses gênes. Il m'avait élevé. Et il m'avait tout appris. J'avais souvent honte de tirer pareil enseignement d'une personne aussi honnie, mais je devais bien avouer que c'était quelque chose de plutôt pratique en règle générale que de se retrouver armé comme je l'étais. On était à même de tenir l'ennemi à distance. Et on était capable aussi de s'enfermer soi même dans une cage d'acier, ce qui était parfois rendu nécessaire par tout ce que nous vivions au quotidien. Pour se protéger. Pour tenir nos démons à l'extérieur, pour préserver nos âmes. Nous en étions là, nous autres loups garous. Tenir nos démons à distance, et faire en sorte que les choses soient susceptibles d'avancer tout de même suffisamment pour que le sacrifice soit rétribué à sa juste valeur. J'étais ici, bien habillé, bien préparé, pour affronter l'un des carrefours de mon existence. La première fois que je m'attache autant à une femelle. La première fois que je me rends compte que je tiens autant à une femme. Une découverte nouvelle, et pas sans désagrément. Je n'aimais pas tout ce qu'impliquait ce sentiment de dépendance. Je n'aimais pas qu'une seule personne puisse avoir autant d'ascendant sur moi. Ce n'était pas comme mon père. C'était bien pire. C'était comme ma mère. L'ancienne Lupa, qui m'avait presque élevé. Jusqu'à ce que mon père ne la tue en personne. Je me sentais nauséeux, fébrile presque, à ce souvenir. Cela navait rien d'agréable. Isadora n'avait rien à voir avec celle qui m'avait appris la bonté de ce monde. A l'opposé de mon propre père, qui m'avait appris sa dureté, son absence de pitié. J'avais souffert. Je souffrais encore. Et cela n'aurait jamais de fin. Parce que tel était mon lot.


Tel était le lot de l'Ulfric, et cela n'avait jamais eu autant de sens depuis que j'avais accompli la destinée que l'on m'avait tracé depuis ma naissance.


Isadora bat en retraite sur la qualification de sa propre beauté. Bien. Inclines toi, ma compagne. Pour ce combat tout du moins. Parce que je sais que tu n'abdiqueras sans une lutte féroce et sans merci. Telle est ta nature, Isadora. Même quand tout ira bien, tu trouveras de nouveaux problèmes ou les problèmes viendront à toi. Mon destin a moi est d'endurer le fardeau de la survie des siens. Le tiens est de vivre sans cesse sur le fil. C'est pour ça que je t'aime. C'est pour ça aussi que je te déteste, parfois. Mais ainsi va notre relation. Ainsi va le monde. Nous serons souvent appelés à détester ce que nous aimons le plus, dans ce futur incertain et hasardeux. Moi, j'avais mon mot à dire sur ses enfants ? Pourtant, elle était partie avec eux, me déniant tout droit, toute prérogative d'eux. Je ne réponds rien, le champ de bataille s'est déjà déplacé. Elle est étonnée, prise au dépourvu. Je ne suis plus Hayden l'amant. Je suis l'Ulfric, le joueur de Rugby, le stratège. Je la manœuvre et la surprend. Pour autant, elle me renvoie qu'elle veut rentrer chez elle e soir, mais qu'elle veut bien rentrer tard. Première concession dans le sang, comme dirait mon père. Mais ses paroles suivantes me frappent comme la foudre. Mon visage se fige. L'opportunité de choisir ? Mon regard se durcit au fur et à mesure de ses paroles. Que j'en fasse de même ? J'ai envie de vomir. Là, tout de suite. Je finis mon whisky, d'une traite. Et sentant que quelque chose ne va pas, Andrew vient me resservir. Je rebois le verre d''un trait. Aucun problème. Aucun scrupule. Je ne lâche pas Isadora du regard. Je pose mon verre, cul retourné.[/i]


| Ne pousses pas, Isadora. Tu n'as pas idée de ce que je vis depuis ma naissance. Mon père m'a préparé à ce jour, mais rien n'aurait pu m'y préparer. Je suis Ulfric. J'ai laissé de côté ma Lupa, la femelle qui me revenait de droit, uniquement pour toi. Je l'ai convaincue que faire la paix avec toi était la solution, alors que nous savons toi comme moi que ce que méritait ton comportement était une sanction physique. Je ne dis pas que tu avais tord de résister, mais c'est ainsi. Tu as défié ta Lupa et cela appelait sanction. Et maintenant, tu défies ton Ulfric. Pire, tu défies ton compagnon. Te partager avec Johan ? Jamais de la vie. Si je voulais en baiser une autre, je l'aurait fais. Les occasions ne manquent pas. Je suis l'Ulfric. Et toi, la première lycanthrope à donner naissance à des loups garous pur sang. Ni l'un ni l'autre n'aurions de mal à trouver quelqu'un d'autre. Je me fiche de tes doutes. Moi, je ne doute pas. Tu seras ma compagne. Tu l'es déjà. Tu le serais à l'avenir. |


Je soutenais toujours son regard, dégoûté par ce que j'allais dire.


| Si Johan te revendique, je n'aurais aucun autre choix que de le tuer. Tu le sais aussi bien que moi. Je ne dis pas ça pour faire pencher la balance, c'est la simple réalité. Je suis Ulfric. Et maintenant moins que jamais tu ne peux t'amuser à piétiner ma légitimité, mon ascendant sur la Meute. Que tu ne veuilles pas être ma femme, je serais prêt à le digérer si cela te rendait plus heureuse. Mais je ne suis plus seulement Hayden. Je suis l'Ulfric. |
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MessageSujet: Re: Mais j'trouve pas d'refrain à notre histoire. Tous les mots qui m'viennent sont dérisoires. [Livre II - Terminé]   Mais j'trouve pas d'refrain à notre histoire. Tous les mots qui m'viennent sont dérisoires. [Livre II - Terminé] EmptySam 8 Mar - 23:50




« Mais j'trouve pas d'refrain à notre histoire. Tous les mots qui m'viennent sont dérisoires.»

J’avais voulu faire réagir Hayden et j’y étais arrivée. J’étais… Soulagée par ses propos. Oui tout ne me plaisait pas dans ce qu’il venait de me dire mais l’essentiel était là. J’étais la seule et l’unique et il ne supporterait pas que je me tourne vers un autre. Il ne voulait pas être avec une autre louve, et n’en désirait aucune autre. C’était également mon cas. Une part de moi avait beau aimer encore Johan, mon cœur et mon âme appartenait au loup en colère en face de moi. Je ne pouvais pas m’empêcher de sourire, satisfaite. Et avant qu’il ne continue dans sa lancée, je me penchais vers lui et vins l’embrasser. Doucement, tendrement, puis un peu plus passionnément. Je passais mes bras autour de son cou, l’attirant un peu au-dessus de la table, alors que ma langue venait jouer avec la sienne. Je l’embrassais de tout mon saoul, me noyant dans cette proximité qui m’avait tant manqué. Mes mains glissèrent sur ses joues, alors que je me détachais de lui. Mon regard dans le sien, je lui dis Alors ne parles plus jamais de me laisser à un autre, plus jamais Hayden… . Je déposais un léger baiser sur son front, avant de me rasseoir sur ma chaise. Je pris sa main dans la mienne et la serra légèrement Penses-tu vraiment qu’à mon cœur, Johan puisse te supplanter ? Toi en qui j’ai si foi, et qui a toute ma confiance ? Toi le second père de mes enfants, mon compagnon protecteur, tendre. Toi le loup qui me comprends mieux que quiconque ? Si je ne suis pas sûre de pouvoir être ton avenir, je désire toujours que tu sois le mien. J’étais restée dans la meute pour lui. Je m’étais éloignée pour lui laisser le choix de faire ce qu’il désirait, sans aucune pression de ma part. J’avais voulu le protéger de son père, de le protéger de Mary. J’avais menacé cette dernière pour son bonheur à lui. Pourquoi doutait-il de l’affection que je lui portais ? La bague qu’il m’avait offert le soir où il m’avait demandé en fiançailles était à la place qu’on avait décidé de lui donner, accroché autour de la chaine qui orne mon cou. Je ne l’avais pas mise autour de mon doigt du fait que nous ayons décidés d’en parler d’abord aux enfants. Et vous connaissez la suite. Jonathan avait bien entendu tout gâché. Pour autant, elle était toujours là. Oui, je devais bien l’admettre, la situation était vraiment beaucoup plus compliquée qu’elle ne l’était avant. Je ne voulais pas être la seconde femme, ni avoir une place délicate vis-à-vis des nôtres. Nous ne pouvions pas tout reprendre là où nous nous étions arrêtés. Pour autant, je n’avais jamais remis en doute mon amour pour lui. Le réveil de Johan n’y changeait rien, si ce n’était que j’avais un poids en moins à porter sur les épaules. Oui, j’étais contente qu’il aille mieux, et je n’allais plus le fuir comme avant. Il ferait toujours parti de ma vie. Nier ce fait ne m’apporterait rien de bon. Pour autant, je ne comptais pas me jeter de nouveau dans ses bras et me noyer corps et âme avec lui. Non, il n’y avait qu’un seul homme que je désirais et il se trouvait en face de moi. Cependant Hayden… Si tu veux vraiment faire de moi ta compagne, il faut que tu te rendes compte d’une chose : Tu seras d’abord mon compagnon, mon égal avant d’être mon ulfric. Je te soutiendrais toujours en public, mais en privé, je ne peux pas te le garantir. Il faut que tu en ais conscience. Je ne serais jamais docile, ni obéissance. Je ne serais pas non plus là à boire tes paroles comme si tu étais dieu, ou un prophète envoyé par lui. Si cela pouvait te convenir avant, est-ce que cela peut toujours te convenir ? Je ne veux pas que tu te comportes avec moi comme si j’étais une possession, comme si… Tu étais ton père et moi ta m… Mary. Je ne suis pas elle, et tu n’es pas lui. J’allais dire « ta mère », mais j’avais opté pour Mary. Je ne voulais pas lui rappeler des instants douloureux. Mon plus grand regret était de n’avoir jamais rencontré cette louve qui avait tant donné à Hayden. Et dire que Jonathan ne lui avait même pas fait ériger une sépulture… Non je ne pourrais pas laisser son fils devenir lui, de la même manière que jamais je ne pourrais être comme sa mère.


Isadora J. Valentyne

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MessageSujet: Re: Mais j'trouve pas d'refrain à notre histoire. Tous les mots qui m'viennent sont dérisoires. [Livre II - Terminé]   Mais j'trouve pas d'refrain à notre histoire. Tous les mots qui m'viennent sont dérisoires. [Livre II - Terminé] EmptyDim 9 Mar - 1:05

J'avais été clair avec Isadora. Si Johan la réclame, je ne pourrais pas la laisser partir. Si elle même manifestait le souhait de s'en aller, peut être l'aurais je accepté. Rien n'était aussi catégorique que le rejet, et je comptais bien le supporter de manière stoïque si telle était ma destinée. Cela sonnait pompeux, comme sens de phrase. Mais il n'en restait pas moins que c'était le cas. Jamais je ne pourrais forcer Isadora à accepter d'etre mienne si ce n'était pas ce qu'elle voulait vraiment. Pour autant, jamais en tant que loup garou et encore moins en tant qu'Ulfric je ne pourrais tolérer que la belle ne me soit arrachée par un autre lycanthrope. C'était impossible ; une question d'honneur, de fierté, mais pas seulement. Il y avait toute une question d'équilibre là derrière. Un Ulfric qui laisse sa place à un simple... Cabot... Du jamais vu. Et pareil pour un loup garou à poigne, un alpha, comme les humains aimaient les appeler. Un type juste un peu plus féroce que la moyenne au niveau tempérament. Mais qui jamais ne laisserait sa copine se barrer avec un autre. J'étais tiraillé entre plusieurs postures mais au final il ne pouvait y avoir qu'un seul choix. Celui de la raison, comme de l'amour, du cœur, de l'instinct. C'était quelque chose. D'irrémédiable et d'insoluble. Jamais je ne laisserais faire ce genre d'infamie. Que je me rende compte qu'Isadore n'était pas vraiment sérieuse n'arrangeait rien ; je me sentais manipulé et en colère ; qui était elle pour manipuler la vérité et travestir ses sentiments ? Je n'avais que faire de son besoin d'être rassurée puisque personne ne se souciait du mien ; j'avais des responsabilités que je me devais d'assurer ce qui ne me permettait pas de faire ce que je voulais, ce qui était drôle ou inutile. Tout ce que je faisais se devait d'avoir un but. Je n'aimais pas pour autant la façon dont j'étais en train de gagner la partie quand je percevais le changement d'attitude dans celui de la jeune louve. Isadora vint alors m'embrasser, comme contentée de la force que j'affichais dans mes propos. Ses lèvres commencèrent par se presser contre les miennes, puis sa langue vint trouver son égale pour un ballet enfiévré auquel je m'adonnais sans la moindre retenue. Ses bras minces vinrent m'encadrer pour m'amener vers elle et je me fustigeais de ma faiblesse en lui retournant ce baiser enfiévré. Cela ne fit qu'éveiller un peu plus l'incroyable désir que je ressentais pour elle.


D'un seul coup, j'avais moins faim de viande que de son propre corps ; elle avait réussi à dévié la partie à partir du moment où les termes ne se posaient plus en qui désirait qui, mais combien désirait untel pour sa partenaire. La belle prolonge le baiser et le contact, laissant ses mains sur moi alors quelle finit par me reprocher de manière détournée mon ouverture, la porte de sortie que je lui offrais au cas où elle se sentais imposée par un destin, par un chemin que je lui traçais. Isa m'embrasse sur le front, puis me pris la main. Beaucoup de regards s'étaient tournés vers nous dans la pièce, mais je m'en contrefichais. Je grommelais, conquis par ses efforts mais de bien mauvaise grâce.



| Alors ne me laisses plus jamais douter de la sorte. Ces derniers temps, tu ne m'as pas montré autant de confiance que cela. Combien de fois m'as tu suspecté de baiser Mary dans ton dos ? Les choses sont ce que j'ai dit qu'elles étaient. |


Le second père de ses enfants. Je ne savais si je devais en être ravi ou frustré, ou pire encore, indigné. Jamais je ne serais le premier je l'avais bien compris. Cela ne faisait rien pour enlever à ma frustration, moi qui avait été élevé pour être le premier en toutes choses. Cependant, je ne pus m'empêcher de lui retourner son sourire à toutes ses paroles d'amour et de tendresse. Je savais qu'Isadora avait eu ses raisons d'agir ainsi mais pour le moment rien ne me permettait de la pardonner en l'état ; ce serait bien trop facile. Je n'aimais pas etre manipulé, et encore moins l'être par mes sentiments. La belle m'explique que je dois l'accepter pour ce qu'elle est, l'accepter sans attendre quoi que ce soit d'autre qu'elle même. Je l'acceptais déjà, mais je ne pus m'empêcher de lui prendre les miens dans les miennes, mon loup tout excité, grondant de plaisir et de domination.


| Alors, plus de jeux. Tu ne veux pas être une potiche, soit. Je ne t'aurais ni choisie ni aimée s'il devait en être autrement. Pour autant tu te devras d'obéir aux rites et aux traditions de la Meute. T'effacer devant Mary s'il le faut, avec ma bénédiction, sous ma protection. Je n'attends pas de moi que tu sois mon esclave. N'attends pas de moi que je sois manipulable, que je doive apporter plus de preuves que je n'en ai déjà apportées. Pour toi, j'ai déjà fait beaucoup. Ouvres moi ton cœur, accordes moi ta confiance... |


Je me penchais par dessus la table pour lui murmurer à l'oreille


| Et ne me mets plus jamais au défi. Je pourrais tuer, pour toi. Je l'ai déjà fait, d'une certaine manière |


Reportant mon attention sur le menu, je me rendais compte que j'avais faim, mais que je désirais autre chose. J'échangeais un regard complice avec Isadora


| Un Ulfric se doit d'honorer sa compagne sous la Lune. Tu me suis ? Je me fiche de ce repas, je me fiche des convenances. Tout ce que je veux, c'est toi. |
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MessageSujet: Re: Mais j'trouve pas d'refrain à notre histoire. Tous les mots qui m'viennent sont dérisoires. [Livre II - Terminé]   Mais j'trouve pas d'refrain à notre histoire. Tous les mots qui m'viennent sont dérisoires. [Livre II - Terminé] EmptyDim 9 Mar - 23:53




« Mais j'trouve pas d'refrain à notre histoire. Tous les mots qui m'viennent sont dérisoires.»

Je me doutais bien qu’Hayden n’aimerait ni l’aider que je sois avec Johan, ni même le fait que je me sois légèrement jouée de lui. Ce n’était pas vraiment de la manipulation comme il pourrait le penser. J’avais juste voulu le faire réfléchir sur ce qu’il m’avait dit juste avant. Sa porte de sortie, je n’en voulais pas. Je lui avais dit la dernière fois que nous nous étions vus. J’étais restée dans sa meute pour lui, et je le resterais tant qu’il voudrait bien de moi. Cela n’avait pas changé juste parce que le père de mes jumeaux était sorti du coma. Oui, je comptais plus fuir Johan comme je l’avais fait avant son accident. Pour autant, cela ne voulait pas dire que je voulais de nouveau avoir plus qu’une relation cordiale et amicale avec lui. Il n’y aurait rien de plus. Hayden était mon avenir, cela ne faisait aucun doute, pour moi, même si, pour le coup, je doutais tout de même du temps que je pourrais rester à ses côtés. Il était l’ulfric, en plus de tout le reste. Nous avions de moins en moins de choses en commun, et c’était difficile à digérer. Mais je l’aimais, alors pour l’instant, je préférais laisser tout le reste de côté, ou du moins l’espace de quelques heures passées avec lui. Je fronçais un peu les sourcils et lui répondis sur le même ton Pas une seule fois je n’ai douté de ton honnêteté. Mais toi, combien de fois m’as-tu suspecté de baiser Johan dans ton dos ? Il y était allez franco, j’en avais fait de même. J’avais été légèrement vexée qu’il puisse penser que j’ai cette image de lui. Si j’avais pu le redouter, je savais qu’il n’en était rien, car il ne m’en avait justement pas fait part. Hors, s’il avait couché avec Mary, je l’aurais su de sa propre bouche, c’était une certitude pour moi. Je laissais pour l’instant tomber cet aspect-là. Nous n’étions pas parfaites et se balancer des horreurs dans le visage ne servait à rien. J’étais vraiment contente qu’il soit venu ce soir, et qu’il soit heureux de cette invitation. Nous devions pour autant mettre des choses à plat, et ne plus les repousser. Je n’en pouvais plus de cette situation où je ne savais plus me situer, nous situer. Je ne pense pas que tu sois manipulable. Mais ne vient pas me reprocher pour autant tout ce que tu veux faire ou à fait « pour moi ». Je ne t’ai rien demandé, et je n’attends rien. Si tu ne peux pas digérer ce que tu fais « pour moi », alors ne le fait pas. Mais ne vient pas me le reprocher et t’en servir comme justification, ou comme une dette que j’aurais envers toi. Des sacrifices pour toi, j’en ai fait aussi beaucoup, et je vais surement encore en faire de nombreux. Nous ne sommes pas là pour compter les points. Ca ne marchera pas entre nous si cela devient ainsi. Je t’aime Hayden. Mon cœur et mon âme t’appartiennent pleinement et entièrement. Et tant que tu voudras de moi, je serais là, à tes côtés. Que tu sois Ulfric ou non. Je pourrais aussi tuer et tout abandonner pour toi. Ton bonheur est une des choses qui comptent le plus pour moi. N’en doute plus jamais. Je le regardais droit dans les yeux. Je voulais vraiment qu’il comprenne ce que je lui disais. Tout avait son importance et s’il voulait que nous avancions, il devait en être pleinement conscient. Je rigolais à ses dernières paroles, un sourire grand aux lèvres. Sa proposition était on ne peut plus intéressante. J’étais vraiment tentée de lui dire oui, et d’accepter. Je comptais d’ailleurs bien le faire. Mais pas tout de suite Nous devons d’abord reprendre des forces Hayden et mettre les choses à plat avant. J’ai besoin de savoir où nous allons tous les deux. J’en ai assez de vivre loin de toi. Tu me manques… Notre maison me manque. Nos instants ensembles me manquent. Nos parties de chasses et nos courses me manquent. Je me sentais si vide et… seule sans lui. Même mes enfants n’étaient pas capables de remplir le vide qu’il avait laissé dans mon cœur. As-tu pu régler tout ce que tu devais et voulais entreprendre ?



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MessageSujet: Re: Mais j'trouve pas d'refrain à notre histoire. Tous les mots qui m'viennent sont dérisoires. [Livre II - Terminé]   Mais j'trouve pas d'refrain à notre histoire. Tous les mots qui m'viennent sont dérisoires. [Livre II - Terminé] EmptyLun 10 Mar - 23:10

Au moins, j'étais clair. En l'occurrence je proposais à ma partenaire de passer directement au dessert sans passer par la case plat de résistance. Ce n'était pas forcément très galant ni très honorable mais je n'en avais que faire. Je suis un loup garou de naissance, je suis venu au monde avec ces pulsions ardents qui parfois me dépassent et mettent à mal le contrôle que je peux avoir sur moi même, sur mon corps comme sur ma tête. Qui plus est, ce contrôle avait été mis à mal ces derniers temps. Mon loup était aussi physiquement et nerveusement épuisé que je pouvais l'être, et j'avais dû faire face aux assauts redoublés de la Lupa de la Meute. Mary savait y faire avec les hommes, et ses regards comme ses mots chargés de promesses avaient trouvé de l'écho auprès de l'homme que j'étais. Mais ce n'était pas elle que je voulais, ni aucune autre des nouvelles louves de la Meute. Celle que je voulais était sous mes yeux. Et voilà qu'elle me parlait de partage ! Ah ! J'en riais intérieurement, qu'elle ai eu le front de me proposer ce genre de consensus par défi. Voulait elle vraiment que le sang coule ? Je suis exécuteur depuis de nombreuses années. La violence fait partie de mon quotidien et est mon plus ancien recours en terme de diplomatie, que l'on qualifierait aisément de musclée. Mais qu'importe. Je suis l'Ulfric. En échange de ma protection, les gens m'obéissent ou sont sensés le faire. Ce que j'amais avec Isadora était sa résilience, sa capacité à me tenir tête aussi longtemps qu'il le fallait. J'aimais les défis. Mais ma patience avait des limites. Ce qu'elle me dit me fit serrer les dents, contractant les muscles de ma mâchoire.


| N'importe quoi. Je ne t'ai jamais imaginée revenir vers lui de cette façon. Même si ce genre de choses vous a réuni à l'origine, j'ose espérer que ce ne serait plus le cas maintenant. Pas après moi. |


Non pas que je m'estimais doué dans les choses de l'intimité, non ce n'était pas ça le problème. Mais Isadora et moi vivions quelque chose de fort depuis longtemps maintenant, et je ne la voyais pas jeter tout ceci aux orties sur un simple coup de tête. Je ne voulais pas qu'il en aille ainsi entre nous. Je ne pouvais pas non plus laisser cette fin nous tomber dessus. J'avais bien plus confiance en elle qu'elle en moi depuis le tout début de la crise de notre couple. Elle m'avait elle même poussé vers Mary, me pensant incapable de lui résister bien longtemps. Là dessus, elle s'était trompée. Et pas qu'un petit peu. Je comprenais ensuite ce qu'elle me dit, mais cela ne me fit pas plaisir pour autant. J'aurais préféré qu'elle soit touchée par mes efforts et convaincue de la véracité de mes sentiments et de mon action envers elle. Et pas qu'elle me pense juste opportuniste.


| Je n'en ai jamais douté, mais je ne doute pas non plus de l'attachement que tu as pu nourrir envers Johan. |


Mettre un nom sur ce qui nous sépare, comme toujours. La jeune femme accroche mon regard et je le soutiens, alors que j'y lis le désir s'éveiller à son tour. Mais une fois nest pas coutume, elle se réfrène et calme sa louve pour se faire la voix de la raison. Je lui souris avant de reprendre une gorgée de mon verre.


| Un Ulfric ne manque jamais de force, très chère. Pour le reste... toi aussi tu me manques. Vous me manquez... Mais oui, c'est compliqué. Les petits ne peuvent plus me voir comme leur père si le leur a refait surface, et Savannah... C'est Savannah quoi. Elle te ressemble bien trop pour ne pas faire de vagues. Mais je veux rendre cette vie, ce futur possible. Je veux que vous rentriez. |


Je soupire, avant d'embrayer sur la suite


| Une large partie, oui. Mirah va partir enquêter pour moi sur la fertilité lupine, j'enverrais un loup pour la protéger. Avec Mary, nous avons décidé de trier les candidatures pour les postes de Bolverk mâle et femelle. Chacun s'occupe de ceux de son sexe, et nous ferons le choix final ensemble. Je l'ai aussi convaincue, malgré ton affront, d'accepter ton retour sans sanctions. J'ai su me montrer très persuasif. Elle veut bien jeter l'éponge sur vos différents et travailler avec toi, si tu lui renouvelles ton serment d'allégeance et en fait de même. J'ai été très clair avec elle, et je la pense sincère. Même si elle ne l'est pas, c'est moi l'Ulfric, avec tout e que cela sous entend et elle l'a bien compris. Et elle et moi ne partagerons pas notre lit, même si cela l'a heurtée en tant que Lupa que son Dominant ne veuille pas d'elle, même si tu restais ma compagne légitime. Les traditions sont ancrées au plus profond de nos êtres. Mais je compte bien les changer. Nous sortir de ce moyen âge de l'âme qui manque de tous nous faire tuer à chaque fois. Je veux une nouvelle ère de modernité pour la Meute. Et nous allons remettre sur les rails l'Alliance, en l'épurant de ses anciens défauts. |



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MessageSujet: Re: Mais j'trouve pas d'refrain à notre histoire. Tous les mots qui m'viennent sont dérisoires. [Livre II - Terminé]   Mais j'trouve pas d'refrain à notre histoire. Tous les mots qui m'viennent sont dérisoires. [Livre II - Terminé] EmptyMar 11 Mar - 22:43




« Mais j'trouve pas d'refrain à notre histoire. Tous les mots qui m'viennent sont dérisoires.»

Que ce soit moi ou Hayden, nous ne pouvions pas nous empêcher de nous défendre envers l’autre en attaquant. Bien entendu qu’il savait très bien que j’avais assez confiance en lui pour qu’il ne couche pas avec Mary dans mon dos. Et que je savais très bien qu’il avait assez confiance en moi pour ne pas m’imaginer en train de partager ma couche avec Johan. Nous n’étions pas des adolescentes. Et puis, nous étions ensembles depuis bientôt six ans. Ce n’était pas un simple coup de tête. Il me connaissait et je le connaissais. Ce n’était pas pour rien qu’il avait toute ma confiance. Je lui confiais la vie de mes enfants les yeux fermés pour vous dire. Tu oses l’espérer ou tu en es certain ? La différence était importante entre les deux. J’étais à une étape de ma vie où je n’étais pas intéressée par les hommes juste pour les mettre dans mon lit. J’avais besoin de plus, et je méritais mieux que cela. C’était quelque chose que j’avais appris au côté du loup. Je méritais quelqu’un qui m’aimait pour ce que j’étais, et qui pouvait m’accepter dans toute ma singularité. Si je devais me séparer d’Hayden, soyez certain que j’aurais énormément de mal à me retrouver un compagnon. Tout simplement parce qu’il était celui qui me fallait. C’était un fait ancré en moi, une évidence même. Il était le loup que je méritais et j’étais la louve qu’il lui fallait. Même si les choses étaient compliquées entre nous, j’y croyais dur comme fer. Et si je devais choisir entre lui et toi, sur qui se porterait mon choix à ton avis Hayden ? Je lui répondais avec des questions parce que je voulais vraiment qu’il se rende compte de l’évidence de ses réponses. S’il ne doutait pas comme il le disait, il saurait y répondre sans hésiter une seule fois. Bien entendu, pour moi, le choix ne serait pas facile. Pour autant, ce serait Hayden, lui et personne d’autre. Je vous l’ai dit, je suis persuadée d’avoir trouvé en lui ce que souvent les gens appellent « âme sœur ».

Ses propositions et à passer la nuit avec lui ce soir, et à partir tout de suite étaient on ne peut plus intéressantes. Mais je les déclinais non pas sans raison. J’étais la voix de la raison, comme je l’avais toujours été pour nous. Comme je lui indiquais, nous avions encore des choses à régler, et nous avions besoin aussi de manger. Je rigolais à ses premières paroles, même si les suivantes me firent un peu grincer des dents quand même. Si je me doutais bien que mes enfants pouvaient lui manquer, je ne me doutais pas à ce point-là. Le « retour » de Johan le perturbait aussi en ce sens-là, mais je n’eu pas le temps de lui répondre qu’il embraya tout de suite. Je l’écoutais attentivement, essayant de tout décortiquer au fur et à mesure pour lui répondre au mieux. Ainsi repris-je dans Je ne sais pas si Hayden te l’a dit mais… Savannah s’est sauvée une nuit. Elle voulait te voir et elle s’est perdue dans les bois. Je n’ose imaginer ce qui lui serait arrivée si elle n’était pas tombée sur un des nôtres… J’ai vraiment eu peur quand j’ai vu qu’elle n’était plus dans son lit au matin. Mais je ne voulais pas te déranger avec, alors je ne t’en ai pas parlé plus tôt. Tu lui manques énormément et la dernière fois, elle m’a dit, non sans émotion, qu’elle ne voulait pas qu’on se sépare. Tu sais, elle t’aime comme si tu étais son père. Elle a besoin de toi Hayden. Quant à Niahm et Kean, oui, ils sont heureux que leur père soit de nouveau là, mais cela n’empêche pas qu’ils ont de l’affection pour toi. Kean t’admire énormément et quand il parle du futur, il veut ressembler non pas à Johan, mais à toi. Il veut avoir ta force, et ton courage. A leur âge, ce n’est pas rien. Je le regardais droit dans les yeux, lui prenant les mains Je veux que tu restes dans leur vie Hayden, peu importe ce qui peut arriver. J’aimerais que… tu adoptes Savannah si tu es d’accord et que tu sois désigné tuteur légal de Niahm et Kean. Au cas où il m’arriverait quelque chose, j’ai besoin de savoir que tu seras toujours là, à veiller sur eux. J’étais on ne peut plus sérieuse. Il était le seul en qui j’avais assez confiance pour confier ceux qui étaient pour moi, la prunelle de mes yeux. Je lui fis comprendre que ce n’était pas par obligation, pas même parce qu’il était l’ulfric. Je l’aimais et il était celui qui était, à mes yeux, le plus apte à remplir ce rôle. Et sur le même sujet, je lui dis Je sais que ce ne sera jamais la même chose… Cela fait plusieurs mois que j’y pense d’ailleurs… En Amérique, il a été développé un processus permettant à des parents d’orienter le génome, pour choisir le sexe de leur enfant. C’est cher, mais nous avons les moyens… Alors si tu veux avoir un fils, nous pourrions faire appel à une mère porteuse. Réfléchies y d’accord ? Encore une fois, j’étais sérieuses. Je m’étais beaucoup renseignée sur cette démarche, afin de savoir où je mettrais les pieds le jour où je viendrais à en parler à Hayden. Cela nous couterait cher, mais ça valait le coup. Cela ne présentait aucun risque, et je ne serais pas gênée d’élever son fils. Je ne pouvais lui donner d’enfant, au moins pouvais-je lui offrir une alternative. Repartant sur ce qu’il avait pu me dire ensuite, je lui répondais Concernant Mirah, je préfèrerais l’accompagner moi-même. Elle est encore… Faible et même si ce n’est plus mon rôle de veiller sur elle, je ne veux pas qu’il lui arrive quelque chose. Pour Mary… Je ne sais pas quoi te répondre. Mais je te fais confiance alors je ferais ce que tu veux que je fasse, même si je ne te cache pas que ce sera à contrecœur. Pour conclure ma réponse, je me levais et déplaçais ma chaise. Je n’étais plus en face de lui, mais à côté de lui. Je l’enlaçais, pour venir lui dire Je suis contente en tout cas de voir que tu es à présent prêt à changer pour les règles archaïques de la meute. Elle n’en sera que plus forte, mais ça, je te l’ai déjà dit… Tu pourras toujours compter sur moi pour t’épauler et couvrir tes arrières. Je déposais un léger baiser sans son cou, avant d’y nicher ma tête. Son contact m’avait trop manqué. Il était mon loup, j’avais besoin de l’avoir tout prêt de moi, d’être l’objet de ses étreintes, de son affection, de son intérêt. Mangeons, et ensuite… Rentrons à la maison. Tous les cinq, rentrons chez nous. Je ne supporte plus d’avoir loin de moi et… Je veux vraiment devenir ta femme Hayden, si tu es sur de le vouloir vraiment malgré… tout ça.



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MessageSujet: Re: Mais j'trouve pas d'refrain à notre histoire. Tous les mots qui m'viennent sont dérisoires. [Livre II - Terminé]   Mais j'trouve pas d'refrain à notre histoire. Tous les mots qui m'viennent sont dérisoires. [Livre II - Terminé] EmptyMer 12 Mar - 18:42

Je ne cherchais pas vraiment l'approbation ou l'appui d'Isadora. Son refus de me suivre et de devenir ma Lupa était suffisamment récent pour que je ne l'oublie pas. Elle n'avait pas voulu être concernée directement par les affaires à la tête de la Meute, et je respectais et défendais ça. En plus, elle avait abandonné sa position d'exécutrice, et c'était plus qu'il n'en fallait pour que je prenne mes décisions en toute indépendance, et que je prenne garde à ce qu'elle pourrait me dire. Bien sûr, je ne crachais pas sur son soutien. Mais n'étant pas ma Reine, Isadora n'avait pas à approuver la politique que je menais. Je n'aimais en sus pas beaucoup le ton quelque peu accusateur qu'elle utilisait pour s'adresser à moi. C'était quelque chose que je n'acceptais pas de sa part, et que je n'accepterais sans doute jamais. Ici, c'était elle qui s'était éloignée par manque de confiance envers l'autre ; ce n'était absolument pas moi. Son départ, même s'il n'était que temporaire, avait laissé de profondes blessures que le temps comblerait sans doute, mais pas de sitôt. Je soutenais son regard. Pas question de me laisser démolir par son aplomb. Je suis l'Ulfric. Et plus que ça, je suis un homme aussi probe et fidèle que possible


| Tu sais ce que je veux dire, Isa. |


Inutile de revenir une fois encore là dessus, ce serait particulièrement mal venu au vu des circonstances. Je n'aimais pas non plus les devinettes ou les jeux de questions/réponses ; j'avais passé l'âge et le sujet était bien trop grave, bien trop important dans nos vies, pour qu'on le laisse passer. Je haussais les épaules, par pure mauvaise volonté. Elle ne me poserait pas ainsi la question si elle pensait vraiment que je répondrais par la négative, si elle pensait que je ne croyais ni en nous ni en elle même. Son rire était cristallin, franc, mais je savais que cela ne levait pas le voile sur ce que nous étions vraiment et dans quelle passe nous nous trouvions actuellement. Ce que ma compagne me révéla sur ce qu'il était arrivé à Savannah me fit froncer les sourcils. Je n'aimais pas du tout ce que j'entendais. Cela me fit franchement quelque chose, même si j'avais parfois plus l'impression qu'elle était ma petite sœur que ma fille. Après tout, Isa ne l'avait eue que fort jeune... Et la différence d'âge n'était pas aussi béante qu'on aurait pu le penser. J'étais touché par tout ce qu'elle me dit, mais je redemandais un whisky à Andrew pour me faire gagner un peu de temps. Je pris mon inspiration avant de revenir dans le cœur de la bataille.


| Je... Je lui parlerais, à Savannah. La distance n'est pas une excuse. Elle doit être plus forte que ça, pour toi et pour son frère et sa sœur. Elle ne peut pas se laisser dépasser par ses émotions comme ça. Elle met tout le monde en danger. Crois moi, je lui parlerais... Quant aux petits, tu sais très bien que je suis prêt à les élever comme mes enfants. |


Isadora enfonce le clou en me demandant d'adopter Savannah et en me demandant d'être désigné tuteur des deux derniers. J'avais la gorgé nouée. Sa proposition suivante me met en rogne. Parce que cela fait écho à mon passé, à tout ce que j'espérais laisser derrière moi en me jetant dans les Années Sanglantes.


| Je serais honoré de prendre cette place auprès de tes enfants. Mais nous leur demanderons d'abord leur avis. Et cela ne peut pas se faire à distance ; vous devez revenir. Pour le reste, je ne laisserais plus d'autre femme que je n'aurais choisie porter mes enfants. J'ai deux filles dans la nature, Isa. Elles ont un père, désormais, et n'ont pas besoin de moi. Mais je ne laisserais plus de telles hontes se reproduire. |


Je décidais de lui avouer la vérité pour Mirah, alors qu'elle disait vouloir l'accompagner. Je la reprendrais aussi. En tant que louve de la Meute, Isadora n'était plus autorisée à faire ainsi étalage des faiblesses de ses congénères. Ce serait du ressort de l'exécutrice de former la jeune femme.


| J'ai envoyé Mirah enquêter sur la fertilité lupine. Tu n'iras pas avec elle, parce que le sujet te touche de trop près pour qu'elle soit objective dans ses recherches. Elle sera accompagnée d'un de nos futurs exécuteurs. Tu t'es déchargée toi même de cette responsabilité, je ne peux plus envoyer une « simple » louve accomplir les prérogatives de ses supérieurs. Mirah va mener malgré sa jeunesse et son inexpérience une mission essentielle pour notre futur. Celui qui verra, je l'espère, des enfants naturels naître dans notre famille. |


Oui oui, je comptais bien faire des enfants à Isadora. Parce qu'elle était la louve dont javais toujours eu besoin et que j'avais toujours voulu depuis notre première rencontre, même en ayant mis tout ce temps pour m'en rendre réellement compte. Je pose ma main sur celle de ma compagne quand elle massure de son soutien. Et lui souris, en buvant une gorgée du nouveau verre de whisky que l'on vient de m'apporter. J'étais bien, serein de la sentir contre moi. Je relâchais ma respiration, esquissant un sourire.


| D'accord, tes désirs sont des ordres, ma chérie. |


Je commandais un gros plat de viande avec beaucoup d'accompagnement me sentant bien plus en appétit que ces derniers jours, avant d'embrasser doucement ma compagne et de lui souffler combien elle était belle.
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MessageSujet: Re: Mais j'trouve pas d'refrain à notre histoire. Tous les mots qui m'viennent sont dérisoires. [Livre II - Terminé]   Mais j'trouve pas d'refrain à notre histoire. Tous les mots qui m'viennent sont dérisoires. [Livre II - Terminé] EmptyMer 19 Mar - 17:21




« Mais j'trouve pas d'refrain à notre histoire. Tous les mots qui m'viennent sont dérisoires.»

Nous jouions tous les deux sur les mots de l’un et de l’autre. Cette joute verbale n’était pas très agréable, mais tout de même nécessaire pour remettre les choses en place. Il en avait besoin, tout comme j’en avais aussi besoin. Nous nous retrouvions quelque part en parlant ainsi. Ce n’était pas à mon ulfric que je faisais des reproches sous-entendus. C’était à mon compagnon. Et inversement pour lui. Notre relation n’avait jamais été une rivière paisible et calme. Elle était semblable à une cascade, je dirais même un torrent. Si nous avions une routine avant, elle était souvent écrasée par nos deux caractères forts. Cela ne nous éloignait pas, mais cimentait finalement l’affection de l’un pour l’autre. Il faut le constater, il y avait autant de passion entre nous que d’amour, et c’était cette première qui se trouvait au cœur de nos sentiments mutuels.

Je ne revenais pas pour autant sur ce qui avait été dit. Rouvrir des plaies qui n’avaient pas lieu d’être ne pouvait pas nous mener à quelque chose de constructif. J’avais orienté le sujet de notre discussion sur les enfants et plus précisément sur Savannah. Hayden était un acteur dans sa vie. Nous étions tous les trois d’accord sur ce point-là. Je me sentais dépassée par ma propre fille et je ne pouvais pas faire face toute seule. Notre nature amplifiait toutes les fautes qu’elle commettait, et elle nous mettait tous en danger. Je ne pouvais plus gérer tout cela seule, j’avais besoin de mon partenaire. Je fus soulagée quand il me dit qu’il parlerait à Savannah, et cela dut se lire d’ailleurs sur mon visage. Nous l’élevions ensembles depuis qu’elle était revenue en Ecosse et pendant son absence j’avais vraiment pris conscience de l’importance qu’il avait dans son éducation. C’était aussi pour cela que je voulais qu’il reste dans sa vie, dans leurs vies. Merci . Je ne le disais pas par obligation, mais parce que je le pensais sincèrement. Je serrais sa main dans la sienne avant de continuer et lui dire que je désirais qu’il fasse légalement partie de la vie de mes enfants. Il était important à mes yeux que ce soit le cas, autant pour eux, que pour me sécuriser moi-même quant à l’avenir de ma progéniture. Je fus touchée par le début de ses paroles, mais fini par froncer les sourcils à la fin. Il est impensable de ne pas leur demander leur avis, même si tous deux les connaissons déjà. Pour le reste, je pense que tu m’as mal comprise Hayden. Je ne te propose pas de reproduire le schéma que t’a imposé ton père. Je te propose justement une toute autre option : d’être père de manière pleine et entière, d’avoir un fils, ton fils, lié à toi par le sang, mais aussi par l’affection. Tu es et tu seras un bon père. Tu ne seras pas comme Jonathan. Compte sur moi d’ailleurs pour t’empêcher de prendre le même chemin que lui. Je n’aurais qu’une seule condition à ce sujet : que nous l’élevions à deux. J’étais vraiment sérieuse dans ma proposition. Je lui donnais l’opportunité de pouvoir avec un être de son sang, ce fils qu’il méritait d’avoir. Pour autant, comme je venais de lui « imposer », il n’était pas question que ce soit Mary qui soit la mère de son hypothétique enfant. Il serait élevé avec Savannah, Niahm et Kean. Cela n’était pas marchandable. J’étais prête à le laisser avoir un enfant avec une autre, mais pas à être exclus de ce pan de sa vie. Il ne serait pas seul, nous serons deux. Je n’avais pas dit ses mots à la légère et j’y avais beaucoup réfléchie. Il était important qu’il s’en rende compte.

Il me parla de Mirah et des projets la concernant. Je ne lui cachais pas ma légère appréhension concernant la jeune louve. Même si je n’étais plus l’exécutrice, je restais attaché aux loups et aux louves que j’avais éduqué, et entrainé. Je me mordais la lèvre à ses mots, qui me mirent on ne peut plus mal à l’aise. Autant sur le sujet de recherche de Mirah, que sur le fait qu’il me rembarrait, moi la « simple » louve. Je ne dis rien, préférant me taire. Je n’avais pas laissé mon rôle d’exécutrice par volonté. J’aimais mon rôle et cette place dans la meute. Mais elle n’allait ni avec mes aspirations familiales, ni avec les aspirations d’Hayden. Je prenais sa remarque concernant ce statut comme un léger poignard dans le dos. Je l’avais fait pour notre famille et non pour mes propres besoins. C’était un coup bas de sa part d’exprimer ce refus de cette manière. Dans notre famille… Que veux-tu dire par là Hayden ? Poursuis-tu le rêve que je sois de nouveau enceinte ? Ce… ne pourrait être possible, et tu le sais aussi bien que moi, tout comme tu sais que Mary ne le supporterait pas de toute façon. Niahm et Kean n’auraient jamais dû voir le jour. Et cela est l’œuvre de démons Hayden. Leur naissance est due à une intervention de rejetons de l’enfer qui n’avaient que pour seul désir celui de tous nous détruire. . Je m’en fais déjà beaucoup pour eux concernant leur avenir. Nous ne pouvons pas reproduire ce genre de choses, ce serait… Mal. Tuer des hommes dans le seul but que je sois en cloque… Tu sais aussi bien que moi que ce n’est pas envisageable et que je ne l’accepterais pas. Tout comme toi ne l’accepterait pas non plus. Je n’étais pas dégoutée à l’idée de porter son enfant non. J’étais dégoutée par les conditions nécessaires pour que cela arrive. Et encore, nous n’avions aucune certitude que cela puisse se reproduire. Pour autant, je ne tenterais rien en ce sens. Refaire revenir les démons juste pour cela… C’était inimaginable. Et puis nous n’étions pas obligés d’avoir de tel recours. Je lui avais proposé une alternative beaucoup plus saine et « normal ». Les loups n’étaient pas faits pour se reproduire entre eux, mais pour se mêler avec des humains. Avec les avancées de la science, il pouvait procréer sans pour autant coucher avec une autre que moi. Oui, c’était vraiment la meilleure des solutions.

J’écartais ce sujet et lui proposais de manger puis de rentrer, tous les cinq à la maison. Il était temps, plus que temps. Je nous avais écartés pour lui laisser l’opportunité de réfléchir, et de faire ses choix. Et c’était choses faites. Il n’y avait plus aucune raison de rester loin de lui alors qu’il désirait toujours de m’avoir à ses côtés et s’occuper de mes… Non, nos enfants. Je m’étais blottie contre lui pour lui dire, et fut heureuse de l’entendre dire que mes désirs étaient des ordres. Nous commandions tous deux un plat de viande, et en attendant qu’il arrive, Hayden me permettait d’avoir de nouveau l’occasion de gouter à ses attentions. Je laissais ses lèvres venir cueillir les miennes, puis me souffler qu’il me trouvait belle. Je posais ma main dans le bas de son dos, passant sous le tissu qu’il portait. Je lui découvrais de nouvelles marques, sur lesquelles je passais ma main, tout en lui disant Attends-toi à ce que les enfants ne te lâchent plus dans les jours à venir. . Je me penchais à son oreille et lui dis sur un ton on ne peut plus sensuel Et que je te… Sollicite également… Je te préviens, tu risques d’être vraiment épuisée dans les jours à venir



Isadora J. Valentyne

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MessageSujet: Re: Mais j'trouve pas d'refrain à notre histoire. Tous les mots qui m'viennent sont dérisoires. [Livre II - Terminé]   Mais j'trouve pas d'refrain à notre histoire. Tous les mots qui m'viennent sont dérisoires. [Livre II - Terminé] EmptyJeu 20 Mar - 18:03

Je repensais à ce qu'avait dit Isadora. La louve voulait que j'ai un fils. Elle ne comprenait pas. Oui, avoir un fils était important pour quelqu'un qui, comme moi, avait été élevé à l'ancienne. Mais cela ne faisait pas tout, transmettre son patronyme, perpétuer les traditions familiales. Au final, qu'avais je à léguer à mes enfants ? Ce que j'étais, ce que j'avais été amené à penser dans mon existence. Le loup que j'aimerais être, sans doute. Non, Isa ne me comprenait pas sur ce coup ci. Elle était en effet amenée à penser que tout ce qui comptait était un descendant mâle, un sorte de jouet, d'objet qui me représenterait, et que je pourrais élever à mon image. Autant dire que ce n'était pas du tout ce que je voulais. Ce que je voulais, au fond, c'était la satisfaction de l'instinct de tout lycanthrope. Se reproduire. Agrandir la Meute. Fonder une famille en son sein. J'avais senti que j'avais plus d'atomes crochus avec Isadora qu'avec aucune autre femme qui avait pu partager mon existence au cours de celle ci. Elle était belle, forte. Elle était dominante, et avait toujours placé les intérêts de ses proches et de la Meute avant les siens, ce qui se traduisait par une existence en ruines, une famille en lambeaux et une solitude persistante. Assez étrangement, le côté fragile de la louve me plaisait autant que sa force. Je savais qu'auprès d'elle, j'étais condamné pour toujours à devoir vivre avec ses coups de tête, et à la réconforter à chaque fois que les choses iront mal. Ce qui, entre nous soit dit, était plutôt une habitude que nos deux existences avaient clairement retranscrites. Je voulais de la stabilité, je voulais une famille. Je voulais tout ce que je n'avais jamais eu. Comme pour effacer le souvenir de la Lupa qui m'avait élevée, tuée sous mes yeux. Mon frère assassiné par des cabots ou des décennies de brimades et de châtiments des mains de mon paternel. Rien ne pourrait sans doute jamais l'effacer, mais c'était ainsi.


Isadora semblait soulagée de mes paroles à l'encontre de ses propres enfants. Il me semblait assez évident qu'elle avait beaucoup bavé avec ceux ci. Le retour de Savannah avait été bouleversant, même si elle ne l'avouerait jamais. Après tout, toutes deux avaient été séparées pendant longtemps. Et entre ce retour et celui des jumeaux... Cela faisait beaucoup. Ca au moins c'était certain. Même si aucun membre de la famille Doyle ne l'avouerait jamais ; tous avaient hérité de la même obstination qui était tantôt ravissante, tantôt... Agaçante. Mais c'était aussi ce qui faisait leur charme. Isadora me remercia, et une caresse du pouce sur sa main suffit à lui dire de rien. Je nétais pas aussi certain qu'elle même pouvait l'être, mais j'essayais malgré tout de le paraître. Je ne pouvais cependant m'empêcher de tourner la tête en signe de dénégation à ses paroles. Je ne voulais pas d'une mère porteuse, même si je saluais l'amour sous jacent à cette initiative. Je décidais alors d'éclaircir mes pensées par rapport à ce que je lui avais dit. Oui, j'assumais mes paroles. Même si je ne les avais jamais pensées en ces termes.



| J'y ai pensé aussi, connaissant l'histoire. Je pense que les démons rendent possibles certaines choses impossibles. Je ne sais pas encore comment je compte m'y prendre... Mais je ne vois pas leur naissance comme une malédiction. Je pense juste que ce monde étrange et tortueux dans lequel nous vivons n'a pas encore livré tous ses secrets. Je ne compte évidemment tuer personne. Mais utiliser les démons à notre avantage, pour perpétuer notre espèce, c'est une possibilité que je ne peux laisser passer. Ni en tant que ton Ulfric, ni en tant que ton compagnon. Si tu veux de moi. Et si ces recherches donnent un résultat, bien sûr. |


Je ne comptais pas mettre la charrue avant les bœufs. Ni dire à Isadora que je serais prêt à capturer et retenir en otage les créatures mentionnées pour créer les conditions favorables à une reproduction lupine. Je savais que je marchais au bord du précipice entre deux abîmes, mais je n'avais pas le droit de laisser la moindre chance supplémentaire de survie à notre espèce. Alors qu'Isadora semble de fait pleinement accepter la perspective de son retour aussi bien dans ma vie que dans mon lit, je lui retourne un sacré sourire, mon loup se démenant en moi pour appeler sa louve.


| Tu sais qu'en tant qu'Ulfric, tu es à moi ? Tu vas devoir satisfaire le moindre de mes désirs, jolie louve, ou alors je devrais sévir... |


Je l'embrasse en riant, avant de m'attaquer à mon plat de résistance qui venait de m'etre amené en même temps que celui d'Isadora. Selon la tradition lupine, le morceau du chef est comme son nom l'indique le meilleur morceau de viande du gibier abattu, présenté au chef de la tablée. Je coupe pourtant le morceau de viande le plus tendre dans mon assiette et le présente à Isadora, ne sachant si elle reconnaîtra l'image.


| Tu seras ravie de savoir qu'en ton absence, la maison n'a ni explosé ni pris feu. Mieux, elle est nickel chrome et les chambres des gosses sont déjà prêtes. Et la nôtre aussi... |


Si c'était le cas, c'était aussi parce que je vivais dans l'espoir tenace qu'ils reviennent tous à la maison...
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MessageSujet: Re: Mais j'trouve pas d'refrain à notre histoire. Tous les mots qui m'viennent sont dérisoires. [Livre II - Terminé]   Mais j'trouve pas d'refrain à notre histoire. Tous les mots qui m'viennent sont dérisoires. [Livre II - Terminé] EmptySam 29 Mar - 16:31




« Mais j'trouve pas d'refrain à notre histoire. Tous les mots qui m'viennent sont dérisoires.»

J’étais venue ce soir pour obtenir des réponses, qu’elles me plaisent ou non. J’avais besoin de savoir où nous en étions réellement et comment les choses se dérouleraient ensuite. Je ne pouvais plus me permettre de laisser les choses encore trainer. Je lui avais du temps et de l’espace. La décision lui revenait et il était temps qu’il me la donne. S’il n’était question que de moi, j’aurais pu encore attendre. Cependant, nous avions trois enfants dépendant de nos décisions et de nos actes. Je ne pouvais pas indéfiniment leur répondre que je ne savais pas de quoi serait fait demain. Ils avaient besoin de stabilité, et de certitudes, et non de doutes et de soucis. Je n’étais pas sotte, je savais très bien qu’ils s’inquiétaient pour moi. Tant que nous ne serait pas clair entre Hayden et Moi, cela persisterait. Si je ne doutais pas de l’affection que nous pouvions nous porter, j’avais conscience que cela ne pouvait peut-être pas suffire pour lui. Il était l’Ulfric, et si j’aimais encore à ne pas le considérer comme tel, mais toujours comme mon compagnon, je ne me faisais pas d’illusion. Nous ne pouvions pas reprendre là où nous nous étions arrêtés.

Si j’avais redouté cette soirée, j’étais à présent rassurée et… Sereine. J’avais toujours conscience que rien ne serait simple. Mais il restait mien et je restais sien. A ses côtés, je me sentais forte et en sécurité. Rien de mal ne pourrait jamais m’arriver, tant qu’il voudrait de moi. C’était une certitude. J’avais foi et confiance en lui, et je savais que rien ne pourrait jamais m’arriver. Il prenait soin de moi, et des miens, et cela était sans aucune comparaison avec le retour que je lui rendais, si minime à côté de ce premier. Que Johan se soit réveillé ne changeait rien aux sentiments que je ressentais pour lui. Je l’aimais et je n’envisageais mon avenir avec personne. Notre relation ne sera plus jamais simple, je le savais très bien. Et il pourrait finir par se lasser de moi. Malgré tout, je voulais quand même essayer. Deux mois avec lui, même si ce n’était que deux mois, en valait largement la peine. Je n’étais qu’une noyée finalement dans ses bras, et j’étais prête à de grande chose pour lui et le rendre heureux. Et j’avais compris que cela passait par le fait d’avoir une lignée. Il en souffrait, je le voyais très bien. Il avait à la fois abandonné cette idée, et à la fois, il s’y accroché encore. C’était douloureux pour lui et j’en étais en partie fautive. J’avais apporté sous son toit des enfants qu’il chérissait énormément, lui faisant prendre conscience qu’il voulait lui aussi avoir les siens. Si seulement j’étais à même de lui en donner… Mais ce n’était pas le cas. Je ne voulais pas être enceinte de lui à tout prix, pas alors que cela impliquait la mort d’autrui et la résurrection des démons. C’était un prix trop lourd à payer. Je ne sais pas Hay’. J’aime mes enfants, mais ils ne sont pas comme tous les loups de leur âge. Ils n’ont aucune demi-mesure, et on ne peut pas se permettre de relâcher un instant notre attention si on veut leur éviter des dérives. Ils ne se rendent pas compte réellement de ce que tout ce qu’ils peuvent faire peut impliquer. Il serait si simple de les détourner et de les pervertir, tu le sais tout aussi bien que moi. Alors… Je ne sais pas Hayden. Tout ce que je sais, c’est que nous sommes à même d’enlever des enfants humains, ou lycanthropes, peu importe leur sexe. . Je n’avais aucune réponse à vraiment lui donner réellement. Je ne voyais pas l’intervention des démons d’un très bon œil, et je préférais vraiment avoir recours à une mère porteuse plutôt que de tenter le diable. Mais la décision lui revenait, même si j’avais tout de même mon mot à dire.

On nous servit nos plats, et nous changions légèrement de sujet. Je lui faisais prendre conscience qu’il allait devoir donner son attention à de nombreuses personnes dans les jours à venir, et que je comptais moi aussi en profiter. Il m’avait manqué, il ne s’imaginait pas à quel point cela avait été douloureux d’être loin de lui. Je rigolais à sa réponse, et répondais à son baiser avec tout l’amour que je lui portais. N’oubliez pas oh grand ulfric chef des loups d’Ecosse et d’Angleterre que votre sujet que je suis, possède lui aussi de grandes dents et n’hésitera pas à en faire usage… Même s’il est conscient que cela vous déplaira autant que cela vous déplaira mon seigneur. Je lui avais répondus non sans malice, avant de prendre le morceau qu’il me donnait. Je lui souriais tout aussi malicieusement, comprenant parfaitement l’image qu’il venait de faire passer. Je ne pu m’empêcher de repenser à une phrase que souvent ma mère disait « derrière chaque grand homme se trouve une femme », même si on ne pouvait clairement pas appeler mon géniteur un grand homme. Cela collait tellement plus à Hayden… A moi… A nous en définitive. Je rigolais lorsqu’il me précisa que je serais ravie de constater que notre maison était toujours sur pied. Tant mieux. Notre assurance n’aurait pas couvert les frais d’une maison incendié par un loup en colère. lui dis-je avec le sourire, avant d’ajouter plus sérieusement Cela fera du bien à tout le monde d’y rentrer… Notre maison… Notre foyer… Notre famille Hayden. Et non pas la mienne, mais la nôtre.



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MessageSujet: Re: Mais j'trouve pas d'refrain à notre histoire. Tous les mots qui m'viennent sont dérisoires. [Livre II - Terminé]   Mais j'trouve pas d'refrain à notre histoire. Tous les mots qui m'viennent sont dérisoires. [Livre II - Terminé] EmptyLun 31 Mar - 21:10

Isadora et moi manquions de nous diviser nouveau sur la question de ses enfants. Non pas qu'il soit question d'amour et de proximité, bien sûr que les choses étaient compliquées, c'était une certitude. On ne pouvait pas prétendre efface tout ce qu'il s'était passé de bien ou de mal entre nous notre histoire était bien plus complexe et aussi, bien plus profonde. Isadora n'était pas qu'une amourette. Même si nous avions vécu cette relation pendant des années sans nous poser de questions, ni l'un ni l'autre ne pouvions nous rendre compte de tout ce qui nous reliait. En fait, quand j'y repensais, tout ne pouvait que nous rapprocher. Notre histoire à tous deux, personnelle et douloureuse, faite de souffrance et de blessures. Notre caractère aussi. Et notre métier au sein de la Meute, bien sûr. Cela ne nous avait pas empêchés pendant des années de vivre comme un simili-couple, pas des amis mais pas des mariés non plus. Nous sortions quand et comme nous le désirions, et on se servait l'un de l'autre pour canaliser nos pulsions. Combien de fois nous étions nous échappés pour aller courir, pour coucher ensemble ou pour juguler tout un ensemble de pulsions ? Etre loup n'a rien de facile. Nous sommes constamment tiraillés par notre « autre nous » qui nous poussait parfois à commettre l'irréparable dans une situation normale. Mais en nous considérant ainsi comme une véritable bouée de sauvetage, nous nous étions finalement bien plus attachés l'un à l'autre que prévu.


Et aussi incroyable que cela puisse paraître, c'était justement ces sentiments là qui nous rendaient la tâche aussi difficile. Rassurer la jeune louve n'avait rien d'aisé... Quelle vie que la nôtre ! Un Ulfric qui a vu la mort de son jeune frère et de la louve qui l'avait élevé, pour tuer son père, allié à une jeune femme qui avait eu des enfants très jeune sans jamais avoir de vie stable, emprunte comme je l'étais de mort et de sang. Ma compagne me fit alors part de ses doutes et de ses craintes à propos de ses enfants.



| Des enfants sont des loups garous. Rien de plus, rien de moins. Tu n'en as pas côtoyé autant que cela, il me semble. Moi, j'en ai été un. Mon petit frère aussi. Et plusieurs autres mâles de ma Meute. Les anciennes méthodes de reproduction étaient encore largement répandues... Et je peux t'assurer que tous nos louveteaux étaient aussi dangereux pour eux memes que pour els autres que les jumeaux. Et puis, ils ont souffert de l'absence de leur mère, et maintenant de leur père. Ne t'inquiètes pas trop. Désormais, si la paix perdure, tout se passera bien... |


Un motif supplémentaire de se battre pour la paix. Je haïssais les vampires et les semis démons pour tout ce qu'ils nous avaient fait. Mais cela ne nous empêchait pas pour autant de souhaiter le meilleur pour nos proches, pour notre progéniture. Et le meilleur, c'est la paix. Qui souhaiterait que les personnes les plus aimées risquent leur vie et leur santé mentale à chaque instant ? Véritablement personne. Pour le reste, je vins sourire et dévorer son cou d'un baiser brûlant, propre à éveiller nos plus bas instincts.


| Si tu fais la rebelle et que tu me mords petite louve, je vais devoir être plus encore convainquant... Penses y avant de me défier ; je peux faire de toi mon esclave, prête à répondre au moindre de mes caprices... |


Bien sûr que je plaisantais. Si certains Ulfric se faisaient un devoir d'honorer chacune des femelles de leur Meute, ce n'était absolument pas mon cas. Je mangeais avidement mon plat, le terminant rapidement.


| Surtout qu'il aurait fallu expliquer pourquoi tous les chiens du quartier sont terrorisés par l'odeur de nos petits loups, et aussi pourquoi la moquette de la chambre n'a plus jamais été la même depuis que tu as emménagé... |


Clin d'oeil suffisant pour la provoquer.


| Tu veux prendre un dessert, ou on s'esquive? |


De vrais gosses... Je comptais bien me le permettre, tant que j'en avais l'occasion.
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MessageSujet: Re: Mais j'trouve pas d'refrain à notre histoire. Tous les mots qui m'viennent sont dérisoires. [Livre II - Terminé]   Mais j'trouve pas d'refrain à notre histoire. Tous les mots qui m'viennent sont dérisoires. [Livre II - Terminé] EmptyJeu 17 Avr - 0:02




« Mais j'trouve pas d'refrain à notre histoire. Tous les mots qui m'viennent sont dérisoires.»

Je n’étais pas d’accord avec Hayden concernant les jumeaux. Ils n’agissaient pas comme tous les autres louveteaux. En qualité d’exécutrice, j’en avais côtoyé et je pouvais noter les différences. Si Kean et Niahm étaient très doux en temps normal, ils avaient des accès de colère très importants, de plus en plus violents d’ailleurs. Cela était du à leur transformation, je m’en rendais bien compte. Ils étaient plus jeunes que tous les autres loups, et devaient faire face à des pulsions qu’ils n’arrivaient pas toujours à réfréner. Sans Hayden pour les recentrer et avoir une véritable place de dominant vis-à-vis surtout de Kean, ils s’engouffraient dans mes failles. Je m’en étais rendue compte : je n’arrivais pas vraiment à allier mon rôle de mère, d’exécutrice et de femme d’affaire à son compte. Toute seule, j’en étais incapable. Encore moins capable depuis que Savannah filait un mauvais coton. Si je ne donnerais jamais la garde exclusive à Johan des jumeaux, je pensais de plus en plus à la faire beaucoup plus partagée qu’elle ne l’était actuellement. Je ne pouvais pas m’en sortir toute seule. J’admire les femmes qui arrivent à tout conjuguer, car ce n’était pas du tout mon cas. J’avais besoin d’un appuie pour élever et réguler mon ainée adolescente rebelle, et mes deux loups de naissance trop pré-pubère pour leur âge. Non Hayden, ils sont plus que ça, et tu le sais tout aussi bien que moi. Ils n’ont que sept ans, et non pas neuf. Ils ne peuvent pas aussi gérer que tu as pu le faire, même avec le meilleur entrainement du monde. Ils manquent de repères lupins, et Johan a été trop doux finalement avec eux. Je ne lui jette pas la pierre, il a fait du mieux qu’il le pouvait. Ils sont fragiles psychologiquement. Trop de changements dans leur vie, en plus de la transformation lupine qui les a chamboulés d’autant plus…. Avec Savannah dans l’équation, je n’arrive pas à leur donner tous ce qu’ils attendent de moi. Je suis une bien piètre mère… Ma dernière phrase était pour moi et non pour lui. Elle était la suite de mes pensées, chuchotée, presque de manière inaudible. Je me sentais de plus en plus désarmé vis-à-vis de Savannah, Kean et Niahm. Et cela avait de lourdes conséquences sur leurs relations. Je n’étais pas sotte, j’avais bien vu les regards que lançaient mon fils à sa demi-sœur. Ils n’avaient rien d’amical, ni d’affectueux. Ils étaient colériques, et rancuniers. C’était de ma faute, entièrement de ma faute. Si j’étais en mesure de contrôler ma première fille, tout cela n’arriverait pas. Ils souffraient tous à leur manière et j’étais impuissante face à cela. Et sachez que c’est quelque chose que nous autres, les loups, ne supportons pas. Nous avons besoin d’avoir ce monopole du contrôle. Hors là, tout m’avait échappé.

Au moins arrivions-nous pour l’instant à sauver notre relation. Pour l’instant oui. Nous ferions au jour le jour. Je ne serais pas un boulet pour Hayden, soyez en certains. Je ne lui permettrais pas d’être affaiblie par ma faute. Je ne pourrais jamais être la Lupa qu’il méritait. Je n’étais qu’une pâle louve pas franchement forte ni courageuse même si lui pensait le contraire. Si j’avais conscience que mon cœur ne le supporterait pas, je lui souhaitais de me trouver une remplaçante, qui serait plus à même de l’aimer et de l’épauler comme il le méritait… Et en attendant, il devra se contenter de moi. Je faisais confiance à son côté Loup très pragmatique pour le pousser à prendre les bonnes décisions aux bons moments me concernant. Je me faisais confiance aussi pour l’y aider, même si je devais le manipuler et lui briser volontairement le cœur. Pour lui, j’étais prête à tout. C’était quelque chose dont je m’étais aperçue que très récemment. Être séparé de lui m’avait fait prendre conscience de tous ce que je ressentais pour lui.

Il était temps de rentrer, que ce soit pour lui ou pour moi. Nous en avions besoin tous deux, tous les cinq même. Notre foyer m’avait manqué. Ses sourires, le son de son rire, et la passion qui luisait dans ses yeux alors que nous jouons au chat et la souris m’avaient manqués. Je n’avais jamais aimé à moitié, encore moins depuis que j’avais été mordue. Je me jetais à cœur perdu dans ce sentiment. C’est d’ailleurs ce qui explique le fait que je sois encore capable d’éprouver de l’amour, de la proximité et de la passion pour Johan. S’il n’y avait pas eu Hayden, sans doute serais-je facilement retombé sous son charme… Mais il lui manquait quelque chose de très important : ma confiance. Je ne me sentais vraiment en sécurité qu’avec mon nouvel ulfric, et mon choix se portait indéniablement sur lui de ce fait.

Je rigolais à ses mots, lui rendant un sourire qui en disait très long sur ce que je pensais. Il était à la fois hautain, sur de lui, et défiant, à la fois amusé, et tenté. Je me mordais légèrement la lèvre inférieure en le toisant de mes yeux. Oui, je savais très bien ce que je faisais et ce que cela pourrait provoquer chez lui. Je le connaissais, même s’il arrivait toujours à m’étonner quand il le voulait réellement. Et la réciproque était vraie d’ailleurs. Mais n’est-ce pas ce qui t’a plu ? Que je ne sois pas tienne aux premiers regards ? Que je ne me suis pas mise à baiser tes pieds dès que tu as daigné m’accorder ton attention ? N’oublie pas loup que bien que je le sois moins que toi, je n’en reste pas moins une dominante Je tirais légèrement sur mon côté lupin pour laisser mes yeux changer légèrement de couleur, alors que je le regardais non sans un sourire au coin des lèvres. Je piquais une dernière fois dans son assiette, finissant le dernier morceau qu’il lui restait. Je me permettais cela parce qu’il était Hayden. Jamais je n’aurais osé me comporter ainsi devant mon ulfric. Si je ne pouvais détacher les deux entités, je savais qu’il saurait capable de faire la part des choses dans de tels moments où la hiérarchie n’avait nullement sa place. On nous imaginerait comme des odieux humains maltraitant les animaux des autres, et se livrant à des activités satanistes. Je vois déjà les gros titres dans les journaux « Le meilleur joueur de l’équipe de Rudgy du coin, arrêté par les autorités après s’être livré à des rituels satanistes et masichistes ». Pour sur, cela faisait vendre… Je vais peut-être vendre cette histoire tiens. Je suis sure que je serais très convaincante dans le rôle de la femme épleurée et terrorisée par le grand méchant homme que tu es ! . Je répondais dans la même lignée que lui, le taquinant et lui envoyant sa provocation. Oui vraiment il m’avait plus que manqué. C’est d’ailleurs pour cela que je lui répondais On s’esquive et on va chercher les enfants pour rentrer à la maison. Et demain… j’hésitais un instant avant de compléter. Demain, je demande à Sarah d’annuler tous ses rendez-vous et toi à un de tes amis les plus proches d’en faire autant et on se rend à la mairie. C’était très osé comme proposition, mais quelque chose me disait que cela le rendait fou… de joie et non de colère.
Isadora J. Valentyne

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De temps en temps, dévier des choses sérieuses vers ce qui importe le moins, permet de se renconcentrer sur ce qui importe le plus. Ma proposition de quitter le restaurant au plus vite pour aller faire des bêtises d'adolescent était quelque chose qui était futile sous tous ses aspects ; il y a des choses beaucoup plus importantes que manger sur le pouce pour aller s'adonner à l'évacuation de quelques pulsions humaines et animales sur la banquette arrière d'une voiture de ville. Sauver la Meute, la réformer, protéger nos gens, élever ses enfants, assurer notre avenir à tous, trouver un moyen d'assurer notre reproduction naturelle et tout le reste faisaient autant de raisons qui valaient leur pesant de cacahuètes dans nos petites préoccupations de la vie courante. Rien n'était joué, c'est sûr. Mais pourtant, je ressentais fortement le besoin de ce rapprochement presque primal avec Isadora. Sceller notre réconciliation, sceller notre amour et notre avenir par l'acte d'amour. Et plus j'y pensais, et plus mon désir pour elle s'éveillait. On ne pouvait pas dire qu'elle me laisse insensible, avec sa coiffure, son maquillage, sa robe noire avec de la dentelle. Je ne rêvais que de la posséder, et de m'offrir à elle. De ne faire qu'un. Mais avant cela, nous devions encore régler quelques questions des plus épineuses. Que faire pour ses enfants, que faire de notre couple ? La perspective même de se poser ce genre de question était plutôt rassurante, car cela voulait dire que le nous avait toujours du sens. La question était épineuse et compliquée à résoudre, parce qu'il s'agissait de ses enfants tout juste retrouvés, et qui la dépassaient un peu. Elle n'avait jamais connu de petits louveteaux, n'importe quelle mère finirait forcément par flipper avec tout ce que cela impliquait de devoir élever des gamins pareils. Elle avait été séparée deux des années durant. Dur de se retrouver avec des enfants d'une espèce qu'on connaît mal à cet âge là, et surtout dur de se retrouver avec ses propres enfants sans les connaître. Quoiqu'il arrive, j'étais là, j'étais aux côtés d'Isadora. Je lui frappais la main en reposant ma fourchette.


| Arrêtes ton char, beauté, t'entends un peu les conneries que t'es en train de me sortir ? Ce qu'il faut pas entendre. Ces gosses ont de la chance de t'avoir comme mère. Quelqu'un qui s'est galéré toute sa vie pour à peu près tout ce qui a pu arriver, quelqu'un comme toi, ne peut que leur être d'un secours particulièrement précieux. Il faut que tu gardes à l'esprit que tu as encore de nombreuses années avec eux devant toi pour leur apprendre qui ils sont et qui ils peuvent être. Et surtout, tu sais que je serais àleurs côtés. Pour les canaliser, pour leur apprendre l'autonomie et le sens des responsabilités. Je ne serais peut être pas le plus présent des pères, mais je compte bien quand même l'être pour eux. Et pour Savannah aussi. Je crois d'ailleurs qu'il faut qu'on se garde un temps spécial pour elle. Pour ne pas se laisser accaparer par les deux petits monstres. Ta fille est à une période difficile de sa vie. Il ne faut pas lui donner l'impression qu'on la néglige. |


Ecoutez un peu le papou qui ramène sa science sur le mariage et sur la paternité. Je sais que je ne suis peut être pas le mieux placé pour discourir ainsi sur le sujet mais je dis ce que je pense, parce que je sens que mon avis compte et que je peux faire en sorte que les choses se passent aussi bien que possible. La belle rit à mes paroles, et d'humeur bien plus frivole je viens m'approcher d'elle pour lui souffler à l'oreille, au travers de ses cheveux.


| Ta résistance t'honore, mais en parlant de « baiser », tu sais très bien ce qui va se passer ce soir. Jamais tu ne pourras me résister. |


Peut être un peu prétentieux mais je m'en fiche. Elle est à moi. Bien plus précieuse que tout ce que mon statut d'Ulfric me permettrait. Parce qu'elle est volontaire pour m'appartenir. Ses dernières paroles me figèrent.


| Je euh... Oui, putain oui, d'accord. |


Je manque de tomber de ma chaise en partant, avant de me rendre d'un pas vif au bar pour régler l'addition. Quand nous prenons la route, jamais notre amour ne m'aura paru si fort, si... Brûlant. Il est temps de passer à la vitesse supérieure pour tout le monde
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