Sujet: And I run from wolves tearing into me Ven 30 Oct - 14:40
Jack se remettait doucement, péniblement. Il avait du mal à tenir le bar seul, alors je l'aidais. Il avait été sacrément blessé... Lui physiquement, et moi psychologiquement. J'avais tué un loup. Rien que ça. Et puis après, la nana de la PES, et tout... Ca me travaillait. Et ça se voyait. Déjà que les cours, c'était plus mon fort, désormais, j'arrivais plus trop à m'en cacher. De toute façon, qu'est-ce que j'en ai à faire ? Si les semis démons nous refont la même chose qu'en février, c'est pas apprendre les maths qui m'y aidera. C'est pas apprendre les maths non plus qui m'aide à me contrôler. Oui, vraiment, des fois, j'aimerai bien arrêter. Mais pas respect pour Jack, je le faisais pas. Il avait tant fait pour moi ; que je fasse des études lui tenait à cœur. On verra bien ce que je ferai, après. Pour l'instant, mon avenir est loin d'être ma priorité. C'est ça, quand on a appris à vivre au jour le jour, à se demander si on sera en sécurité pour dormir ce soir, au lieu de chercher où on pourra bien être dans dix ans. IL faut déjà y arriver, jusque là. On est pas en sécurité. J'avais au moins compris ça, depuis qu'on s'était fait attaqués. Heureusement que Malcom était là, sinon, j'ose pas imaginer. N'empêche qu'ils pouvaient revenir. N'empêche que la directrice de la PES savait qu'un barman gardait une jeune louve, même si elle se doutait pas que j'étais un cabot. Encore heureux. Le lendemain, j'avais séché les cours. J'avais carrément oublié d'y aller, en fait. Je m'étais faite engueuler par la proviseure... Mais bon, j'avais expliqué que mon père était gravement malade, c'était passé. C'était bien là le cadet de mes soucis.
N'empêche que ce cadet de mes soucis, il m'oblige à me lever tôt le matin. Ok, y'avait pire, mais bon, c'était tout de même assez contraignant quand on pensait que j'en avais plus grand chose à faire, de ma réussite scolaire. J'étais intelligente, j'avais de la mémoire et tout, j'arrivais à avoir tout juste la moyenne sans bosser. Mais en me levant tôt le matin. Je partais en vélo, ça me faisait un peu de sport et prendre un peu l'air. Parce que m'enfermer dans les transports en commun, les uns contre les autres... Ca allait, mais pas tous les jours. Et puis comme ça, je pouvais passer chez Savannah, le matin. Je m'arrêtais chez elle, et puis on finissait la route ensemble. Et peut être qu'un jour, je me déciderai à lui demander si l'odeur que je sens sur elle veut bien dire ce que je pense... Mais à chaque fois, j'y arrive pas. J'ai pas le courage. Putain, moi, pas le courage.
Ce matin, j'arrive un peu en avance ; elle doit encore être en train de s'habiller. En tout cas, elle est pas dehors. Je reste devant le portail, je vais pas sonner et déranger. Mon regard s'attarde sur la grande bâtisse qui dépasse des hautes haies parfaitement taillées. Cette maison m'a toujours impressionnée. Là, en plein centre ville, un truc aussi grand, qui jouxte les immeubles. Ils ont du fric, ça c'est sûr. Si elle savait que moi, je vis dans un petit appart, à l'étage d'un petit bar du west end... C'est tout de suite moins glorieux. Mais c'est pas grave. J'ai un toit, un toit à moi, où dormir tous les soirs. Et ça, c'est déjà beaucoup.
Une odeur me tire finalement de mes réflexions. Et puis, un bruit de pas. Je tourne la tête, mon vélo toujours à côté de moi, et vois une silhouette vaguement familière courir depuis l'autre bout de la rue... Pile vers la maison.
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Leah Rivers
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Sujet: Re: And I run from wolves tearing into me Dim 1 Nov - 17:50
Léah & Isadora Le 12 avril 2017
Courir m’avait toujours fait un bien fou, même sous forme humaine. Depuis mon ascension au rang de Lupa, je le faisais tous les matins et parfois même le soir. Pour bien commencer ma journée, j’avais besoin de parcourir quelques kilomètres. Ils me permettaient de tenir toute une journée dans le bureau de Hayden à Wolfheaven, à travailler sur l’avenir de la meute, et non pas pour courir avec les notre et me dépenser. Ce n’était pas aussi évident que cela de passer de l’autre côté de la barrière, mais je n’avais aucun regret. Je savais très bien dans quoi je me lançais en réclamant le poste de Lupa, et c’était d’ailleurs pour cela que j’avais longuement hésité. J’avais attendu d’être complètement sûre de mon choix avant de le faire.
En partant de la maison, j’avais laissé Hayden et les enfants finirent de prendre leur petit déjeuner et de se préparer. Je me levais toujours bien avant eux pour leur préparer un bon repas à avaler avant que chacun n’aille vaquer à ses occupations. Je déjeunais avec eux, les laissant pour aller courir à la moitié de leur repas. Ils n’avaient pas absolument besoin de ma présence et surtout, je savais que l’homme de la maison gèrerait si un problème ou un imprévu arriverait. Hayden était un père exceptionnel et chacun de mes enfants s’en rendaient compte. Nous formions une belle famille et j’espérais vraiment qu’elle s’agrandirait prochainement et que mon époux pourrait enfin goûter au tracas et aux joies d’être de nouveau père, mais cette fois d’un petit en bas âge, qui tiendrait de lui. Je devais bien l’avouer, j’avais franchement hâte que ce moment arrive.
Mes écouteurs diffusaient de la musique dans mes oreilles à niveau moyen. Je n’aimais pas me couper de tous les sons de mon environnement. Cela me rendait vulnérable et la louve en moi détestait cela. Je me tenais toujours sur mes gardes, et je l’avoue, j’étais parano de ce côté-là. Je préférais être plus prudente que pas assez. Il n’était tout simplement pas question que je laisse la moindre ouverture, la moindre opportunité de me faire du mal à un potentiel ennemi. Si cela ne se savait peut-être pas encore que j’étais la Lupa de la meute locale, j’étais connue comme louve et comme épouse de l’Ulfric. Cela suffisait amplement pour faire de moi une potentielle cible.
Je ralentis aux abords de ma maison, en sentant une odeur qui n’avait rien à faire ici. Je retirais mes écouteurs, et les coinçais dans ma brassière sportive que je portais. Je m’approchais bien plus lentement, me tenant sur mes gardes. Je n’aimais pas qu’une autre louve soit sur MON territoire. Je n’aimais pas qu’une autre louve qui n’appartienne pas à MA meute soit sur MON territoire. Les miens ne l’avaient surement pas senti, les fenêtres étant fermées. Si Hayden avait perçu l’odeur d’une lycanthrope qui n’était pas à nous, il serait venu voir de qui il s’agissait.
Plus je m’approchais, plus je pouvais la dévisager. Ma posture et mes yeux étaient clairement hostiles, même si, à présent que je pouvais la détailler, j’imaginais sans mal la raison qui l’avait poussé à venir jusqu’à notre demeure. C’était une adolescente, et elle avait surement l’âge de Savannah. Peut-être même un peu plus. Elle devait être l’une de ses camarades au lycée, et mon humaine de fille devait ignorer son statut de louve. Elle m’en aurait parlé faute de quoi. Ou du moins c’était ce que je pensais. Après il se pouvait que je me trompe et que la jeune femme soit là pour s’entretenir avec le chef de la meute local pour X ou Y raison. Je me radoucie légèrement à cette pensée. Ce n’était pas encore le moment de l’effrayer. Je calmais mon côté territoriale et protecteur et m’approchais de la jeune femme d’une démarche souple et féline. Je restais sur mes gardes, mais au moins je ne lui montrais pas que je lui étais totalement hostile. Disons que je lui laissais le bénéfice du doute. Louve. la saluais-je d’un ton neutre, avant d’ajouter : Qu’est-ce qui t’a apporté sur le pas de ma porte ? Je m’étais placée de manière stratégique. Si elle se mettait à courir vers ma demeure pour attaquer les miens, je pourrais lui sauter dessus et l’arrêter. Idem si elle s’enfuyait sur le trottoir, signe qu’elle aurait quelque chose à cacher. J’étais une ancienne exécutrice et une prédatrice. Si elle ignorait mon identité, elle s’en rendrait compte rapidement. Je puais la domination à plein nez, et je portais en plus l’odeur de celle d’Hayden. Elle elle sentait la louve et l’humain… C’était étrange, très étrange même. Comment une jeune louve était-elle passée sous le radar de loup, et comment cela se faisait-il qu’elle n’appartienne à aucun autre lupin ? Les mâles sont très possessifs et quand ils tombent sur une femelle célibataire, ils ont tendance à la vouloir. Particulièrement les cabots. Ainsi lui demandais-je d’une voix réellement soucieuse Es-tu en danger ou menacé ? . Si elle était venue nous demander de l’aide, elle avait sonné à la bonne porte. Ni Hayden ni moi ne laisserions une jeune louve vulnérable sans protection si elle nous la demandait. Nous avions beau avoir des crocs et être des prédateurs, nous n’étions pas des monstres, et nous appartenions à la catégorie des gentils.
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Sujet: Re: And I run from wolves tearing into me Mar 3 Nov - 19:05
J'étais pas motivée, franchement pas. Mais bon, il faut ce qu'il faut, je pouvais difficilement faire autrement que d'aller au lycée si je voulais une vie humaine, et pas une vie solitaire et vagabonde comme j'avais pu avoir. Même si là, avec Jack encore pas vraiment remis de ses blessures, mon instinct me dictait clairement de rester avec lui, de ne pas le lâcher d'une semelle et de l'aider. Le côté protecteur de la louve, je suppose. Je fais pas partie d'une meute. La mienne se résume à lui. C'est pas mon père biologique, mais c'est mon père quand même. Je l'ai pas choisi, mais il vaut dix fois plus que tous ceux vers qui j'aurai pu me diriger. Et je veux faire tout ce que je peux pour lui, parce qu'il m'a déjà sauvé la mise bien trop souvent. Je lui devais ma vie, tout simplement. Enfin bref. Tout ça pour dire que j'étais bien plus occupée par tout ces trucs personnels que par l'idée d'avoir des notes, de passer des contrôles ou autres trucs nécessaires à ma réussite scolaire. Mais pas à ma survie, j'en étais persuadée. J'espérais que la compagnie de Sav' me changerait un peu les idées, et me les remettrait peut être même un peu plus en place pour une dure journée de cours. J'aimais bien fréquenter des humains. Je faisais plus que ça, de toute façon. Je me sentais... Normale. J'avais plus à être parano, avec eux. Enfin, pour elle, je sentais bien qu'il y avait quelque chose. Mais si elle était une louve, elle m'aurait sentie et me l'aurait dit, non ? C'est ce que je me répétais, mais néanmoins, ça me trottait toujours. Faudra lui demander, oui, mais quand, comment ? J'arrivais pas à me lancer. On verra bien... Préparer un discours sur le pas de sa porte pendant qu'elle finit de se préparer, c'était pas forcément la meilleure idée.
Surtout qu'on m'en laisse pas le temps. C'est l'odeur qui m'alerte, d'abord, puis le bruit de pas, rapide et régulier. Je regarde la silhouette s'avancer vers moi, et l'appréhension qui monte, que j'arrive pas à cacher. Parce que la femme qui s'approche, enfin, la louve, a clairement pas l'air contente de me voir là. Pourtant, je la connais pas, mais elle a dû me sentir elle aussi. Enfin, elle me dit quelque chose. J'ai peut être dû la voir une fois ou deux de loin... Ou alors, c'est juste parce qu'elle a un air de famille avec Savannah. Ouais, ça doit être ça. C'est sa mère. J'ai pas beaucoup de doutes à ce sujet là, au fur et à mesure qu'elle s'approche. Avec son air des mauvais jour. Enfin, j'espère que c'est pas son air de tous les jours, sinon... Bon, je flippe. Mais je flanche pas. Je prends pas la fuite. Mais sa louve est clairement hostile à la mienne, ce qui lui donne une véritable envie de prendre ses jambes à son coup... Je la retiens. C'est pas le moment. Je fais vite le calcul. Si la mère de Sav est une louve... Alors, ça veut dire quoi ?
Elle m'appelle « Louve », lorsqu'elle arrive à ma hauteur. C'est étrange, d'entendre ce mot, prononcé comme ça. De l'entendre tout court. Les gens avec qui je passe les dernières années n'ont jamais eu conscience de ma nature. Sauf Jack, mais avec lui c'est différent. Alors qu'elle me parle, son air se radoucit un peu, mais je sens pourtant encore qu'elle est sur le qui vive. Bon.. ça va. Je me fais pas engueuler. Je me mords la lèvre, alors qu'elle me demande si je suis en danger. Bon sang, sur le coup, j'ai envie de dire oui. Parce que je sais très bien que le danger est partout autour de moi, et qu'on en a peut être pas fini avec les types de l'autre fois... Un peu hésitant, je réponds.
« Heu... Non. Enfin, pas vraiment. »
Putain, ça c'est de la réponse, Leah. Magnifique. Je me reprends rapidement :
« Je suis une amie à Sav', on fait la route ensemble jusqu'au lycée, mais je suis arrivée un peu plus tôt que prévu, alors je l'attends. »
Et pourtant, dire ça me suffit pas. Parce que maintenant que je suis devant elle, qu'elle sait ce que je suis, qu'elle me l'a dit clairement... Bah je suis curieuse. Et la question qui m'a toujours brûlé les lèvres, je pourrais pas la retenir trois ans.
« Vous êtes une louve. Comme moi. Et... Et Sav aussi, n'est-ce pas ? Je sens une odeur, quand je suis avec elle. »
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Sujet: Re: And I run from wolves tearing into me Mer 4 Nov - 11:37
Léah & Isadora Le 12 avril 2017
Je regardais bien moins férocement la louve qui se trouvait devant ma demeure, intriguée par sa présence en ses lieux. Je ne l’avais jamais vu auparavant et n’avait pas entendu parlé non plus d’une adolescente transformée en bête à croc. Si je n’avais aucune idée de qui elle était, elle devait cependant me connaitre, ou du moins connaitre mon époux, pour être arrivée jusque-là. Je ne pensais plus vraiment qu’elle soit là pour Savannah, même si elle semblait avoir l’âge de ma fille. Une telle coïncidence ne pouvait pas exister. Ou du moins, à mes yeux.
Je le vois à sa posture et le sens à son odeur qu’elle est étonnée par mon interpellation. Pensait-elle pouvoir nous duper sur sa nature alors qu’elle sent le garou à plein nez ? Je fronce les sourcils à la réponse à mon interrogation. Elle ment. Je l’entends, je le vois, et je le sens. Oh, elle se rattrape, mais elle ment quand même. Je me rapproche doucement d’elle, pour ne pas l’effrayer, sans la quitter des yeux. Elle me bredouille rapidement de nouvelles paroles, qui cette fois, sont justes et vraies. Pour autant je n’oublie pas sa première duperie que je compte bien approfondir. Le plus tôt sera le mieux. J’allais lui répondre, mais elle enchaina me faisant cette fois froncer les sourcils et la dévisager. Se moquait-elle de moi ? Non. Elle était sincère une nouvelle fois. Alors… Comment diable cela est-il possible ? Comment sa louve ne peut-elle pas distinguer les odeurs ? Cela aurait dû être instinctif de prime abord et ensuite développer. Notre odorat nous permet à plus d’une manière de nous préserver des nombreux risques. Si elle ne savait pas s’en servir, alors elle était clairement en danger. Je fis un nouveau pas vers elle. Viens. Suis-moi. Allons discuter toutes deux dans un endroit plus intime. Rassures-toi, je ne te ferais aucun mal. Tu ne crains rien en entrant ici. Je pousse le petit portail menant à ma demeure, et lui fais signe d’avancer d’un geste de la main. Tout en l’orientant vers la véranda de l’autre côté de la maison, là où, je le savais, mes enfants ne me dérangeraient pas, je lui dis, avec douceur : Mensonge. Vérité et vérité. Saches, Louve, que je n’aime pas vraiment que l’on me mente, amie ou non de ma fille Savannah. Depuis comment de temps fais-tu partie des nôtres et comment as-tu fais pour survivre jusqu’ici ? . Je n’avais pas encore répondu à ses questions répondre à sa question, j’ajoutais. Je suis en effet une louve et Savannah n’est pas comme nous. Elle porte simplement l’odeur des loups qu’elle côtoie tous les jours. Je n’en dis pas plus, ne détaillant pas notre famille. J’attendais d’en savoir un peu plus sur elle avant de le faire.
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Sujet: Re: And I run from wolves tearing into me Ven 6 Nov - 19:31
Bon sang, je flippe. C'est que la mère de Savannah est plutôt impressionnante. Enfin, surtout la Louve. Surtout parce qu'elle est une louve. Et que je sens clairement que l'animal en elle n'est pas contente de me voir ici... j'ai pas envie de me faire manger tout cru. Sous forme humaine, je reste une pauvre jeune fille pâle et frêle, j'en ai conscience. Elle... Ca se voyait qu'elle avait de l'assurance, et que j'étais pas là où je devais être. Merde, mais où me suis- je encore fourrée ? Ca a toujours été une mauvaise idée de venir devant chez Sav. Toujours. Eh bah voilà, maintenant, j'en paie les frais. Qu'est-ce qu'il va m'arriver ? Qu'est-ce qu'elle va me dire ? C'est vraiment embêtant d'avoir une imagination débordante, parce qu'il suffit d'un truc, d'une étincelle, d'un regard, pour que trois mille scénarios s'écrivent tous en même temps dans votre tête. Mais qu'elle me fasse pas de mal. J'ai jamais rien demandé, moi... Pourquoi ma nature doit elle toujours me rattraper ? Même en essayant de vivre une vie d'humaine normale, même en y arrivant relativement bien depuis quelques temps, je dois me retrouver dans ce type de situation. Et cette fois, qui sait où ça va me mener ? Hein ? Non. IL faut pas que je prête attention à toutes les issues plus noires les unes que les autres que je m'imagine déjà. Il faut que je reste concentrée sur l'instant présent. Sinon... Bah sinon c'est sûr que ça va mal tourner.
Je réponds de manière hésitante. Parce que je suis intimidée, parce que j'ai pas l'habitude, parce que j'ai peur, et que je suis pas sûre de moi. Parler à une louve, admettre que j'en suis une, non, je supportais pas. J'avais pas le choix. En danger ? J'avais l'impression de l'être constamment. Pas là en particulier, et c'était pas pour ça que j'étais là, mais je sais que je suis jamais en sécurité. Mais bon, voilà, c'est pas la question. Enfin si. Pour elle, ça l'est. J'essaye de changer de sujet, innocemment, en répondant à sa question du pourquoi je suis là. Et puis quoi encore, j'espère que ça va passer crème ? Raté, ma belle. Elle me fait signe de la suivre, avant de répondre à quoi que ce soit de ce que je viens de dire. Je me mords la lèvre, mais je dis rien. Je suis pas vraiment en posture pour protester. Ou pour m'enfuir. Mais je suis pas en confiance, je l'ai jamais été avec grand monde, depuis ma transformation. Elle m'emmène dans son jardin, jusqu'à une belle véranda, et je me fais toute petite par peur que Sav' ou qui que ce soit d'autre me voit. Par chance, personne. Bon, c'est déjà ça, je suppose.
« Merci »
Répondis-je un peu bêtement lorsqu'elle m'assura que je ne craignais rien. Je le ressentais pas comme ça, parce que je me sentais clairement pas à l'aise, mais j'étais sûrement bien plus en sécurité que dehors. Et puis bien sûr, non, ma petite réponse maladroite de toute à l'heure n'est pas du tout passée, et elle me le fait vite savoir. OK. Calme Leah, calme. J'ai plus d'échappatoire, plus rien, alors autant essayer de me détendre... Elle m'a pas mangé, elle m'a pas engueulé, enfin pas trop, et elle a l'air moins en colère qu'en arrivant. Je reste par contre bouche bée, lorsqu'elle me demande carrément quand et comment j'ai été transformée. J'ai pas le temps de penser à ouvrir la bouche qu'elle me répond, pour Sav. Bon, ça me permettra pas d'esquiver sa question, mais c'est pas grave... Au moins maintenant, je sais. J'acquiesce.
« D'accord. Merci... J'osais pas le lui demander. »
J'entortille mon doigt autour d'une des mèches de mes cheveux, cherchant mes mots pour la suite. Je voulais pas en parler. J'aimais pas en parler. Je l'avais raconté qu'à Jack. Quand venaient des moments délicats comme celui là, je mentais sans aucune hésitation ; j'avais appris à très bien le faire. Mais devant cette femme... Je venais de comprendre que ça marcherait pas.
« Pour ma transformation... Ca remonte à quelques années. Je sais plus exactement... J'avais treize ans. A peu près. On s'est fait attaqués de nuit avec mes parents, sur une petite route de campagne. Ils sont morts. Mes frères aussi. Moi, je me suis réveillée à l'hôpital, j'avais perdu connaissance. Je savais rien. J'ai juste senti que j'étais en danger, alors j'ai trouvé le moyen de m'échapper. »
J'essaye de pas trop montrer l'émotion dans ma voix. Je sais pas encore doser, ça. C'est dur, d'en parler. Alors je marque une pause, avant de poursuivre.
« Pour survivre, je sais pas trop comment j'ai fait. J'me suis cachée, j'ai couru, je restais jamais au même endroit bien longtemps. J'ai failli y passer plusieurs fois, mais j'ai réussi à m'en sortir. J'ai toujours évité la meute. Enfin, j'ai vécu avec d'autres loups, à un moment... Mais c'était d'autres jeunes qui étaient un peu dans la même situation que moi. C'était pas vraiment une meute. On avait pas de hiérarchie ni rien. On... On essayait juste de s'entraider pour survivre. Mais on a fini par se faire débusquer par des militaires, ils... ils ont massacré presque tout le monde. J'ai fuit là aussi. Et puis ça peut paraître abracadabrant, mais j'vous jure que c'est la vérité. Y'a un humain qui m'a récupérée. Je voulais avoir une vie humaine, j'ai jamais rien demandé... Et depuis, je vis avec lui. On s'est débrouillés, j'ai plus à fuir, ni rien. Et il est gentil. »
Ma voix tremble un peu, surtout quand je parle de l'attaque. J'entends encore les coups de feu, mes pattes qui martèlent le sol. L'angoisse, l'angoisse, toujours, cruelle compagne au creux de mon ventre. J'ai un moment d'absence, mais je me reprends vite.
« Désolée... J'ai pas l'habitude d'en parler. Au fait, je vous ai même pas dit. Je m'appelle Leah. »
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Sujet: Re: And I run from wolves tearing into me Sam 14 Nov - 16:05
Léah & Isadora Le 12 avril 2017
La jeune louve adolescente dont j’ignore le nom n’est absolument pas à l’aise. Je le sentais à son odeur et je le vois à sa posture. Elle a peur… ou du moins elle est intimidée par ma présence. Elle ignore qui je suis, et sans doute qui est également Hayden. Pourtant, nous avions fait la une des journaux et notre lycanthropie n’était un secret pour personne, pas même le fait que le père adoptif de Savannah soit l’Ulfric de la meute. J’étais étonnée que la jeune femme ne semble pas être au courant, mais rassurée sur un point : elle ne fréquentait pas ma fille pour se rapprocher du dirigeant de la meute local. C’était déjà au moins ça. D’ailleurs, elle ne semblait pas savoir grand-chose d’après ce que j’en voyais et en comprenais. Rien que son existence était déjà un étonnement en soi. Je n’avais jamais entendu parler de louve aussi jeune qui ait survécu à sa transformation. Elle devait sans aucun doute possible avoir une grande force intérieure. Faute de quoi, elle ne serait plus de ce monde. La lycanthropie est semblable à un virus contre lequel il faut lutter et en cas d’échec, c’était la mort qui nous attendait au bout du chemin.
Je lui fis signe de me suivre pour aller discuter dans un endroit plus intime et loin des oreilles indiscrètes. Je craignais toujours que des journalistes trainent autour de chez moi pour essayer d’avoir un scoop, ou je ne sais pas trop quoi, sur ses « monstres » que nous étions aux yeux de beaucoup de gens. S’ils savaient… S’ils savaient que nous étions bien pires que cela… Mais heureusement pour eux, nous étions dans le camp des gentils, et non pas des méchants prêts à tout pour les asservir. Nous nous battions pour eux, même si les humains n’en avaient pas vraiment conscience.
La jeune femme hésite, mais finit par me suivre. Elle comprend sans doute qu’elle n’a pas le choix et que, de plus, je ne lui veux aucun mal. Si j’avais vu lui faire du tort, elle serait déjà morte. Je ne laisse pas mes ennemis s’infiltrer chez moi et se rapprocher dangereusement de ma famille. Si pour le moment je ne savais pas encore dans quelle catégorie j’allais la classer, je savais déjà qu’elle n’était pas, pour l’instant, un danger pour les miens. Elle avait déjà eu le loisir de s’en prendre à Savannah et ne l’avait pas fait. Cela me suffisait pour l’instant.
J’essaye de rassurer la jeune louve, mais il lui faudra plus que des mots pour lui certifier que je ne lui ferais aucun mal. Ma prédatrice est à la fois soucieuse et excités par sa peur, même si je n’en montre rien. Cela fait déjà bien longtemps que j’ai appris à gérer mon côté animal et nous vivions majoritairement en paix l’un avec l’autre. Elle s’installe avec moi, et sans attendre je lui demande comment est-ce qu’elle est devenue louve, lui répondant pour Savannah juste ensuite vu qu’elle se posait la question. Je laisse passer un rire à ses paroles Tu aurais pu. Elle t’aurait répondu volontiers, même si ensuite, elle t’aurait harcelé pour connaitre les raisons de ta question. J’espérais qu’en parlant de ma fille souriante et dynamique, l’adolescente serait un peu plus à l’aise. Il ne faisait pas de doute qu’elle appréciait mon aînée et cela pouvait sans doute pacifier nos relations. En la voyant jouer avec ses cheveux d’un main, je pose la mienne sur sa seconde, la serrant légèrement, pour lui faire savoir que, vraiment, je ne lui voulais pas de mal. Un contact l’apaiserait bien plus que des mots. Nous sommes loups, et nous avons besoin de ça, particulièrement venant d’être comme nous. C’était ancré dans notre nature : nous étions faits pour vivre en meute.
J’écoutais les mots de la louve, sans l’interrompre, même s’il m’arrivait de froncer de temps à autre les sourcils. Je gardais aussi ma main sur la sienne, pour l’encourager à continuer et à tout me dire. Ce n’était pas facile pour elle, je le voyais bien. Quand elle eut fini ma voix tremblante, je me levais pour venir l’enlacer. C’était plus fort que moi. Mon instinct de louve voulait apaiser cette adolescente et l’avait à présent prise sous son aile. Elle était dorénavant sous notre protection et le fait qu’elle porte notre odeur était important. Ainsi, tous les autres sauraient qu’elle « appartenait » à la Lupa et qu’aucun mal ne pouvait lui être fait. Léah ? C’est un très jolie prénom. Moi c’est Isadora. lui dis-je à l’oreille avant de m’écarter légèrement. Je m’accroupis devant elle, prenant ses mains dans les miennes. Je me mettais plus bas qu’elle pour la rassurer et lui montrer que je ne lui ferais pas de mal. Treize ans. Je sais bien par quoi tu es passée pour avoir été transformée aussi de force et tu as d’autant plus mon respect. Dis-moi Léah, pourquoi craints-tu autant la meute, et les tiens ? Qu’as-tu entendu sur eux pour ainsi te cacher de ceux avec qui tu devraient vivre, avec qui ta louve a besoin de vivre ? Je n’arrivais pas à comprendre ce passage là de son histoire. Même si Jonathan et Mary avaient des défauts, ils auraient protégé cette jeune enfant, comme tous les autres loups de la meute d’ailleurs. Nous protégions nos êtres les plus vulnérables au péril de nos propres vies. Cela m’interpellait et mettait le doigt sur un véritable problème. Si les loups hors meute nous voyaient comme des monstres, nous devions résoudre cela. Oui, ils devaient nous craindre, mais uniquement s’ils bafouaient les règles et s’attaquaient à ses humains. En dehors de cela, nous ne en prenions jamais aux nôtres, jamais. Tu m’as parlé d’un humain. Qui est-il Léah ?
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Isadora J. Valentyne
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Sujet: Re: And I run from wolves tearing into me Mer 18 Nov - 20:17
Je savais pas ce que j'étais censée faire, comment je devais réagir. J'avais jamais pensé me retrouver dans ce genre de situation, en tête à tête avec une autre louve, qui n'avait aucune envie d'ignorer ma nature... J'étais face à moi même, face à toutes ces années de fuite, de peur, de lutte acharnée pour ma survie. Pour en arriver là. Me détendre. Il fallait que je me détende. Avoir l'air aussi crispée m'aiderait pas, mais je savais d'avance que ça serait pas si facile. Son odeur, elle me gênait, parce qu'elle n'était pas habituelle. Enfin, si, je la sentais, sur Sav', mais jamais aussi forte, aussi intense. Elle devait sentir ma crainte, j'en étais persuadée. Qu'est-ce qu'elle allait me faire ? Qu'est-ce qu'elle allait me demander ? Qu'est-ce que je pourrais bien lui répondre ? J'en avais pas la moindre idée. Mais je sentais au fond de mes tripes que je pourrais pas lui mentir, parce qu'elle le saurait. Alors, elle sentait ma peur, elle sentait quand je mentais... Elle sentait tout. Moi aussi, j'avais senti sa colère, lorsqu'elle était arrivée et m'avait vue devant la maison, d'ailleurs. Maintenant... Non, je ne sentais plus vraiment de colère. Plus autant qu'avant. Ca devrait me rassurer, ouais, mais ça marche pas. Parce qu'avec des inconnus, je me sens toujours en danger, même avec d'autres loups. Ca reste des inconnus, pour moi. IL a que Jack. Il a que lui qui m'ait défendu à tout moment, quoi que j'ai pu faire, et pour qui je donnerai ma vie sans hésiter aussi.
Je sentais, à présent qu'elle me faisait rentrer chez elle, qu'elle essayait plutôt de me rassurer. Bon, elle va pas me manger, c'est déjà ça, non ? Ouais, mais je sais pas ce qui va se passer, pas du tout. Je peux pas m'empêcher de jeter un ou deux coups d'oeils furtifs à droite et à gauche, parce que la belle demeure qui se cachait derrière ces hautes clôtures m'avait toujours intriguée, et impressionnée. Ca n'avait rien à voir avec notre petite maison de village quand j'étais jeune, et encore moins avec l'appart en haut du bar. Je me disais que Sav', elle devait avoir la belle vie. Quoi que bon, avec une mère louve, elle a dû peut être aussi en voir des belles et des pas mûres. Mais bref. Passons. C'est fou comme le soucis que représente le lycée m'est passé totalement par dessus la tête maintenant. C'est tellement futile, ces trucs. J'espère juste que si j'y suis pas à temps, et j'y serais sûrement pas, ils appelleront pas Jack, parce qu'il risque de s'inquiéter. Mais bon. Je peux pas faire grand chose. J'essaye de me dire que de toute façon, j'ai pas d'autre possibilité que de la suivre. La véranda est belle et grande, lumineuse, même si le soleil est pas encore très haut dans le ciel. J'ai l'impression de faire tâche un peu, sur le beau décor. Enfin, c'est qu'un détail. Elle m'arrache un sourire, en me disant que Sav m'aurait répondu mais m'aurait harcelé pour savoir les raisons de ma question. Je lui réponds sur le ton de l'humour
« J'ai bien fait de pas demander alors... Je m'en serais pas sortie. »
Ouais, j'essayais de me dérider. C'était un peu forcé, mais il fallait commencer par là non ? Enfin, sa question suivante ne m'aide pas du tout. Je prends mon temps, mais je lui raconte tout. En synthétique, bien sûr, mais j'essaye de rien omettre. De pas trop rentrer dans les détails non plus, pour pas laisser l'émotion me submerger. Ca va vite, ça va trop vite, l'émotion. Surtout depuis que je suis Louve. Sa main sur la sienne me fait frémir. Je m'y attendais pas. C'est bizarre. Je peux pas dire que ça m'aide pas à me détendre, ça serait mentir. Je finis, la regarde.
Je m'attendais pas tellement à ce qu'elle fit ensuite. Pour ne pas dire pas du tout. Je la vois venir vers moi, et sens ses bras m'enlacer. Je bouge pas, je proteste pas. J'arrive pas à réagir... Je suis censée faire quoi ? Je me laisse faire. Je m'y réfugie, un peu quand même. Je passe aussi mes bras, et murmure doucement
« Merci... »
Respire Leah. Respire. Ca va trop vite, les émotions. Respire. Elle s'assoit et reprend mes mains. Je l'écoute, sans broncher. J'acquiesce doucement, avant d'essayer de trouver mes mots pour lui expliquer.
« Je sais pas trop, je... C'est compliqué, aussi. J'ai été lâchée dans la nature, après ma transformation, je suis pas tombée sur des loups tout de suite. Et puis... je fuyais tout le temps. J'ai quasiment jamais croisé de meute complète. Je... Je me souvenais aussi du soir où on a été attaqués par les trois ou quatre loups, je sais plus exactement combien ils étaient. Ils ont tué mes parents, et mes frères sont morts aussi après... J'avais peur, je crois, surtout. Je suis pas ça. Je suis pas... une tueuse, un monstre, ou je ne sais pas trop comment les appeler. »
Aucun loup était jamais venu me prendre sous son aile, et moi je voulais juste survivre. Juste fuir. Je m'en souviens encore trop bien. Ca ravive les souvenirs, rafraichit les plaies. Ca fait mal. Mais j'ai pas le choix. Alors... Autant parler. Elle me demande des précisions sur Jack. Là, par contre, je me pince la lèvre, un peu gênée. Qu'est-ce que j'ai le droit de dire ? Je peux pas tout dévoiler. C'est Jack. Il faut que je le protège aussi, ça ne va pas que dans un sens entre nous.
« Il.. Il m'a récupérée, après qu'on se soit fait massacrés avec mon groupe. Il m'a embarqué dans sa voiture, je sais pas, il a dû avoir pitié de moi... Je le connaissais pas du tout. Il m'a aidé comme il a pu, avec ma nature, mes pulsions, tout ça... C'est un peu ma Meute à moi, en fait. Pourquoi vous voulez savoir des choses sur lui ? »
Parce que Jack, c'était un autre sujet. De toute façon, il ne voudrait pas de mal à la meute, j'en étais persuadée.
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Sujet: Re: And I run from wolves tearing into me Sam 28 Nov - 17:09
Léah & Isadora Le 12 avril 2017
La jeune louve n’était pas à l’aise. Je le sentais bien. Je le voyais bien. Elle ne devait clairement pas avoir l’habitude de côtoyer des gens de son espèce. Elle ne réagirait pas ainsi si c’était le cas. Elle était sur ses gardes, à la peureuse, prudente, inquiète et… Curieuse ? Etrange cocktail, qui titillait énormément ma propre bestiole. Nous nous accordions quoi qu’il en soit sur un point : nous veillerons dorénavant sur elle et sur ses intérêts. Et je comptais bien l’amener à nous rejoindre pour qu’elle puisse bénéficier de la protection de tous les loups d’Ecosse. Je n’étais pas étonnée que nous ne l’ayons pas repéré plus tôt. Les odeurs de la ville brouillait fortement notre odorat et ne nous permettait pas de nous identifier facilement. Si elle ne s’était pas présentée devant chez moi, j’aurais continué à ignorer son existence. Elle ne devait pas se montrer si tactile que cela avec ma fille sinon j’aurais senti plus tôt son odeur sur Savannah. Léah, comme elle venait de se présenter, n’était pas une louve comme toutes les autres.
J’avais écouté avec attention son histoire, ne l’interrompant pas. Je voulais réellement la connaitre et j’étais contente et soulager de constater qu’elle me la livrait sans me mentir, ni essayer de me tromper. Elle n’était pas à l’aise, mais au moins elle ne faisait pas l’erreur de me prendre pour une imbécile, ce qui prouvait d’ailleurs qu’elle n’en était pas une. Dès qu’elle eut fini, je la pris dans mes bras, pour la serrer contre moi. Assez pour laisser mon odeur sur elle et la réconforter, mais pas assez pour qu’elle se sente agressée ou étouffée. Elle finit par passer ses bras autour de moi, acceptant ce court instant que je lui serve de refuge. J’étais louve moi aussi et je savais que la bête en elle se sentirait plus calme après cela, même si elle restera méfiance. Putain. Pauvre gosse. Jamais une enfant aussi jeune qu’elle l’était n’aurait dû subir une transformation avant de se retrouver toute seule, sans lupin pour la guider. Je me détachais d’elle après qu’elle m’ait murmuré un remerciement qu’elle ne me devait pas d’ailleurs. Je lui fis un sourire et lui répondis Nous autres loups, sommes très tactiles. Alors s’il te prend l’envie ou la nécessité de m’étreindre, n’hésites pas. Cela ne me posera jamais le moindre problème.. Je la regardais droit dans les yeux pour qu’elle comprenne que j’étais sincère, posant une main sur sa joue. Je me mis juste à genoux devant elle, dans une position soumise, pour qu’elle ne se sente pas en danger en ma présence. J’étais dominante, elle pouvait le sentir. Pour autant, elle comprendrait que je ne lui ferais pas du tort. Ou du moins, elle pourrait comprendre la symbolique de mon geste même si, n’ayant pas été élevée dans une meute, il était plus compliqué pour elle de le comprendre. Je lui demandais d’ailleurs pourquoi avoir fait le choix de fuir une meute qui aurait pu l’aider. Je fronçais les sourcils lorsqu’elle se qualifia de monstre ou de tueuse. Elle ne l’était pas, ni l’un ni l’autre. J’étais la seconde, je savais donc parfaitement qu’elle ne l’était pas. Et j’avais vu de véritable cabot monstrueux et là encore elle en était bien loin. Mais… je comprenais qu’elle puisse s’imaginer l’être. Je l’avais pensé moi aussi au tout début, avant que mon ulfric ne m’aide à m’accepter. Tu n’es ni un monstre, ni une tueuse. Tu es simplement… Différente des autres. La différence fait peur, mais elle n’est pas obligatoirement mauvaise. Que sais-tu sur la meute Léah ? lui demandais-je, exigeant quelques part, de nouveau des réponses de sa part. Avant de lui dire qui j’étais et qui était mon époux, je voulais d’abord savoir ce qu’elle connaissait de nous et démonter ou affirmer ce qu’elle savait. C’était important qu’elle nous connaisse réellement avant d’envisager ne serait-ce que quelques secondes à nous rejoindre et devenir notre protégée.
Je lui posais également des questions sur l’humain qui l’avait prise en charge. J’étais étonnée de cette situation. Pendant les années sanglantes beaucoup d’entre eux l’auraient abattue d’une balle dans la tête. Hors lui, il avait veillé sur elle et l’avait prise sous son aile. Il lui avait sans aucun doute offert une existence normale ou du moins, il avait essayé. J’étais surprise qu’un humain, homme de surcroit est pris le risque de prendre en charge une jeune louve ne sachant pas se contrôler. A travers les mots de la jeune femme, on sentait l’affection et le respect qu’elle lui portait. Sa question à mon encontre ne m’étonna pas. Elle défendait, sans s’en rendre compte, cet humain, « sa meute » comme elle l’avait qualifié. Le lien qui l’unissait à lui était fort, ça ne faisait aucun doute. Je lui fis un sourire tendre et lui dis. Je te l’ai dit, tu n’as rien à craindre de moi Léah. Et je ne lui ferais pas de mal. Je suis étonnée qu’un humain ait pris autant de risque pour une inconnue. Il doit réellement être un homme bon pour avoir agi ainsi. Je suis à la fois étonnée et fascinée. Comment t’a-t-il aidé pendant les pleines lunes ? D’ailleurs tu ne m’as pas dit ce qu’il faisait comme profession.
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Isadora J. Valentyne
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Sujet: Re: And I run from wolves tearing into me Mar 1 Déc - 18:15
Il fallait que j'arrête de me poser des questions. De me demander comment je devais me comporter, ce que je devais lui dire, ce qu'elle voulait, au fond... J'avais pas le temps de répondre aux deux premières questions, quant à la troisième, j'étais en train de comprendre que non, elle n'irait pas me manger tout crue. Est-ce qu'elle allait me demander de rejoindre la meute, clairement, de but en blanc... ? J'espérais pas. Parce que là... Ca serait le comble pour moi. Je saurai pas du tout quoi lui dire. Elle s'était radoucie, d'un seul coup, et n'avait plus grand chose à voir avec la grande louve grognant intérieurement qui m'avait découverte sur le pas de sa porte il y a quelques minutes seulement. Je devais m'estimer heureuse, oui, mais... La situation était tellement inhabituelle, que si je n'étais plus autant apeurée que tout à l'heure, j'étais quand même loin d'être à l'aise. Ma mère était morte il y a des années,e t j'avais préféré enfermer ces souvenirs dans un coin de ma tête. Depuis, je n'avais eu que moi même. Puis Jack. Elle... Elle, bah je la connaissais depuis deux minutes -ce qui est bien trop tôt pour affirmer connaître quelqu'un- et elle se montrait déjà presque protectrice avec moi. Non, pas presque. Je me disais que là aussi, le mieux était sûrement que j'évite de me poser trop de questions. Les émotions étaient trop fortes, de toute façon. J'étais forcée de parler de choses sur lesquelles j'avais toujours voulu faire l'impasse depuis que j'avais repris une vie « normale », parce que c'était trop dur, parce que ça faisait trop mal, parce que ça me retenait dans le passé alors que je devais avancer. Mais à elle, comment lui mentir ? Elle le sentirait. C'était sûr. Ca fait aussi mal que je le pensais, oui, de dire tout ça. On dirait qu'elle comprend, qu'elle compatit. J'ai même pas le temps de la voir venir, que déjà, elle m'étreint. Ce qui me fait presque oublier la petite larme qui roule sur ma joue frêle... J'acquiesce, alors qu'elle me dit de ne pas hésiter à l'étreindre si j'en ressens le besoin. C'est bizarre, dit comme ça. Mais tout aussi étrangement, je sens que ça peut peut être m'aider.
« Merci... J'ai pas l'habitude. »
J'esquisse un sourire, sûrement un peu triste. Non, j'ai pas l'habitude. Jack est adorable, le meilleur des pères qu'on ne pourra jamais avoir, mais il est vrai qu'il n'est pas du genre à me prendre dans ses bras toutes les deux secondes. Mais il m'aide, par d'autres biais. Il m'aide plus que je ne l'aurai jamais imaginé, et il faudrait que je lui sauve plus de vingt fois la vie pour rembourser ma dette. Son autre question aussi, me dérange un peu. Mais bon... Au point où j'en suis. Je lui ai tout dit, elle sait tout. Alors que je la connais depuis deux minutes. Je savais pas comment formuler clairement mes idées, parce que je n'avais jamais eu à le faire. Mes semblables ont tué ma famille, ont ruiné ma vie, ont fait de moi ce que je suis. Comment lui expliquer ça sans paraître blessante envers notre espèce ? Parce que je ne veux pas l'être spécialement non plus. Parce que je sais que tous les loups ne sont pas comme ça... Moi, en tout cas. Jack m'aidait à vivre une vie normale, tout en me couvrant quand j'avais besoin de laisser sortir la louve. Ca marchait, pour l'instant. A part les mafieux, ça marchait. Je haussais les épaules, quand elle me demandait ce que je savais de la meute.
« Ce que peuvent en dire les médias, les informations humaines. C'est pas grand chose, sûrement, mais j'ai toujours essayé de me tenir à l'écart. »
J'aimais moins qu'elle me pose des questions sur Jack. Enfin, parler du reste était pas facile, mais à la limite, je savais qu'elle comprenait et qu'elle ne me voulait pas de mal. Jack, c'est plus compliqué. Parce que c'est ma vie privée à moi et qu'il me protège, qu'il fait beaucoup de sacrifices pour moi et que je peux pas les mettre en danger comme ça. Qu'est-ce qu'il penserait, s'il savait où j'étais ? Il serait inquiet, sûrement. Il ne comprendrait peut être pas qu'Isadora ne me ferait pas de mal. Mais... Elle ne pouvait pas forcément comprendre ce qui me liait à Jack. Et moi je ne pouvais pas tout lui dire. Pour son propre passé. Pour les papiers. C'était pas grave. Omettre un ou deux détails, c'est pas mentir, non ?
« Il tient un bar dans le west end, on habite au dessus. Quand il m'a retrouvée, j'étais seule et perdue , et je fuyais. Il a dû avoir pitié de moi... Il ne savait pas grand chose des loups, je lui a appris ce que j'avais cru comprendre jusque là, et ensuite, on a fait ensemble. Pour les pleines lunes, il m'amène dans la nature, il m'attend et dort un peu dans la voiture, et puis je reviens. »
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Sujet: Re: And I run from wolves tearing into me Mer 9 Déc - 19:20
Léah & Isadora Le 12 avril 2017
Je fis un simple geste de la tête pour faire comprendre à la jeune femme qu’elle n’avait pas à me remercier. J’étais comme elle, je savais ce qu’elle ressentait et les pulsions qui pouvaient être les siennes. Pauvre gosse. Elle n’avait jamais côtoyé durablement ses semblables, avoir une meute, avoir quelqu’un qui saurait la comprendre et à qui elle pourrait parler de ses peurs, ses envies et de tout ce qui pourrait lui passer par la tête. Pour avoir vécu en meute puis en marge de cette dernière, je comprenais vraiment ce par quoi elle passait. J’avais très mal vécue et supportée de ne plus être proches des miens, ayant besoin d’eux pour que ma louve soit en paix et parfaitement équilibré. J’imaginais sans mal que Léah n’était pas en totale harmonie avec son côté lupin. Elle ne pouvait pas l’être dans de telle condition. Et sans doute pensait-elle qu’elle était un monstre et qu’elle était maudite, un truc de ce genre. Oui, la Lycanthropie était un virus, mais sur bien des points, c’était une bénédiction. Elle nous rendait plus fort, moins vulnérable, et faisait de nous non plus des proies mais des prédateurs. L’adrénaline et le bien être que l’on ressentait lorsqu’on partait en chasse ou simplement courir. Etre capable de sentir toutes les odeurs du monde, les identifier et les pister si on le désirait. Être Louve était finalement quelque chose de plaisant si on écartait notre infertilité. Ou du moins lorsqu’on avait toutes les cartes en main, ce qui ne devait pas être le cas de la jeune femme.
Je l’interrogeais sur ce qu’elle savait sur la meute, et en effet, elle ne savait clairement pas grand-chose même pour quelqu’un écoutant les médias humains. Elle n’avait donc pas entendu le scandale qui avait valu à mes plus jeunes d’être déscolarisés et à Savannah de se retrouver à devoir faire face à des ados intolérants et des plus cons. Je lui fis un léger sourire avant de lui dire. Le nom d’Hayden Valentyne ne te dit rien du coup ? Tu as surement dû en entendre parler comme étant l’un des meilleurs joueurs de rugby d’Ecosse. Il est aussi connu comme étant l’Ulfric de la meute Ecossaise J’attendis quelques secondes, pris sa main avant d’ajouter c’est aussi mon époux et le beau-père de Savannah. C’est pour cela que je t’ai demandé quand tu es arrivée si c’était lui que tu étais venue voir.. Je la laissais encaisser la nouvelle avant de lui annoncer que j’étais depuis peu la Lupa de la meute et l’une des dirigeantes donc des loups garous et des métamorphes qui la composaient. Une information à la fois et elle n’avait pour l’instant pas besoin de tout savoir de toute façon. Je voulais aussi voir déjà sa première réaction au fait qu’elle se trouvait dans la demeure de celui qui s’occupait de la meute locale. Je tenais toujours ses mains dans les miennes, mais en lui laissant l’opportunité de les éloigner si elle en ressentait le besoin. Je ne voulais pas l’oppresser, ni qu’elle se sente piéger ou en danger. Comme je lui avais dit, elle ne craignait absolument rien en ma présence et ici.
Vint ensuite le sujet de l’humain qui l’avait recueilli. J’étais intriguée par lui, et je ne le cachais absolument pas. C’était étonnant qu’un être de cette espèce prenne la peine d’aider une gamine mordue et dangereuse pour lui. Je me demandais s’il ne bossait pas du coup pour la PES, et fut rassurée d’apprendre que ce n’était pas le cas. Ou du moins pour la jeune femme. Je comptais bien mener ma propre enquête ou demander à quelqu’un de le faire. Je ne laisserais pas une gamine entre les mains d’un potentiel psychopathe. J’avais appris à être méfiante avec le temps et avec tout le monde. Les apparences peuvent être vraiment trop trompeuses. J’aimerais le rencontrer. Non, j’irais le rencontrer. Pardonnes moi, mais je ne peux pas me fier totalement à ton jugement Leah. Je dois m’assurer par moi-même qu’il n’est pas un danger pour toi et que tu es parfaitement en sécurité. lui dis-je doucement en la regardant dans les yeux. Je ne lui ferais aucun mal, ne t’inquiète pas. Pas s’il est aussi honnête que tu le décris. Ajoutais-je pour ne pas qu’elle s’inquiète… Ou me révèle des choses qu’elle m’avait cachées par omission. Elle ne me connaissait pas, elle ne pouvait donc pas me faire totalement confiance. Pas tout de suite en tout cas. Que dirais-tu de venir à la prochaine pleine lune, ou même avant courir avec nous ? Passes-tu d’ailleurs du temps dans ta peau de louve en dehors des nuits de pleine lune ? D’ailleurs as-tu déjà vu un loup adulte autre que celui qui t’a transformé ?
Hs : désolée c’est pas top
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Isadora J. Valentyne
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Sujet: Re: And I run from wolves tearing into me Sam 12 Déc - 16:02
Dans quoi est-ce que je m'embarquais ? Plus je restais là, plus je m'ouvrais, plus elle me mettait à l'aise... Plus j'avais envie de fuir. C'est paradoxal. Mais plus j'avançais, plus je savais pas où j'allais. Je me rendais compte qu'elle me comprenait, et que moi, je n'avais sûrement jamais autant parlé. Sauf à Jack. Mais Jack... C'était pas comparable. Jack, c'était Jack. Elle, je sentais son odeur. Je la connaissais pas, je savais juste que c'était la mère de Sav et une louve assez impressionnante, et deux minutes plus tard, j'en étais déjà à lui raconter ma vie... Ca allait vite, trop vite. J'étais prise de court. Par ce qu'elle me disait, par ce que j'étais contrainte de lui répondre, par mes émotions que j'arrivais pas à contrôler. Elles me submergeaient, et je les retenais comme je pouvais. C'est à dire mal. Trop vite. Mieux vallait peut être que je réfléchisse pas trop, non plus. Parce que je savais pas comment réagir de toute façon, et que j'aurai pas le temps de trouver la réponse ; c'était mon instinct qui me guidait. Mon instinct qui, étrangement, m'avait toujours poussé à fuir les miens... Ou plutôt à fuir tout court, parce que les humains allaient me traquer, aussi. J'avais toujours tout fait par moi même. J'avais pas eu le choix ; et franchement, je m'étais adaptée plutôt vite à ma vie vagabonde. J'avais enfin retrouver le calme et la stabilité, depuis que Jack m'avait récupérée. Je pouvais dormir la nuit. Dormir vraiment. Sans me demander si on allait venir me débusquer, sans avoir cette petite peur au creux du ventre, à chaque instant. Est-ce que... Est-ce que je voulais vraiment voir des loups ? Renouer avec ça ? Peut être, au fond. Je mesurais peut être pas à quel point j'étais seule, à quel point c'était impossible de vivre une vie d'humaine. Oh, j'y arrivais à peu près. Je donnais l'illusion. Seulement, il fallait que j'accumule toute cette tension, toutes mes pulsions, que je les gère, avant d'aller les libérer dehors, à l'abri des regards, des regards des autres, de ceux qui me pensaient normale. J'étais plus humaine, c'était un fait. Je pensais l'avoir accepté. Mais elle faisait remonter tout un tas de trucs en moi, et ça faisait mal. Et du bien aussi, parce qu'en retour de cette douleur, elle se montrait extrêmement douce et compréhensive.
Je la regarde, alors qu'elle me parle de la meute. C'est un peu le sujet tabou que j'aurai aimé éviter, mais elle ne m'en laisse pas l'opportunité. J'ai pas envie d'écouter ce qu'elle me dit, mais là non plus, mes oreilles veulent pas se fermer toutes seules. Je me mords la lèvre. J'ai encore plus envie de fuir, tout à coup, quand je comprends à qui j'ai à faire. J'aurai dû mieux me renseigner, et pas juste rester sur l'information du meurtre de l'ancienne lupa, qui doit dater d'il y a pas mal de temps maintenant. Là, je passe pour la gourde de service. Ce que je suis, ok, j'avoue... Mais là, je sais vraiment pas quoi lui répondre. Qu'est-ce qu'il y a à dire ? Je hoche lentement la tête, comme si je prenais le temps de digérer la nouvelle. Je cherche surtout quoi dire, en fait.
« D'accord. Je... J'aurai dû m'en douter. Mais j'ai toujours essayé de me tenir à l'écart de... de vous. »
Oui, de vous en fait, y'avait rien de plus limpide. Je laissais mes mains dans les siennes, me rendant à peine compte de son contact, trop dans mes réflexions. Et maintenant... IL se passe quoi ? J'étais face à la lupa de la meute, selon toute logique, et sans vouloir faire de mauvais jeux de mots, dans la gueule du loup. Un loup qui semblait ne pas me vouloir de mal, certes, mais un loup que j'avais tout de même toujours essayé de fuir. Et là, bah je me retrouvais bêtement prise au piège. Enfin pas trop non plus. Je sentais pas le danger, pas particulièrement. Elle était toujours pas menaçante, alors comment aurait il pu en être autrement ? Non, je me sentais juste pas à ma place. Je me demandais juste pourquoi j'étais là, et ce qui allait m'arriver maintenant. Et... Et elle reprend sur Jack. Et je me retiens de l'interrompre, parce que j'ai quand même un peu d'éducation. Je la laisse finir. Mais je me crispe, un peu, et si j'aimerai qu'elle s'en rende pas compte je me doute bien que c'est un peu demander la lune.
« Mais... je vois pas l'intérêt. Je vous jure qu'il est gentil, il n'est pas un danger... Je le saurai, sinon, quand même. Il m'aime. Je vous jure. Vous n'avez rien à craindre de lui. »
Pourquoi est-ce qu'elle voulait se mêler de ça ? Ok, Jack n'était pas vraiment mon père... Mais officiellement, il l'était. Et dans mon cœur aussi. Alors, que j'ai ses gênes ou pas, ça changeait quoi ? Non, je voulais pas. Je m'énervais pas, pas vraiment, mais j'étais déroutée. Et je voyais pas pourquoi elle irait. Ca ferait sûrement encore des histoires, et il faudra que j'en parle à jack avant, qu'il s'énerve pas... Car déjà qu'elle pensait qu'il pouvait peut être me faire du mal, si en retour lui aussi pensait qu'elle était un danger... Eh bah ça donnerait un truc assez explosif, dans lequel je me retrouverai noyée de la tête aux pieds. Elle me pose d'autres questions, ensuite. J'essaye de me détendre. Ca parle plus de Jack. Détends toi...
« Oui... Enfin, brièvement. J'ai déjà croisé quelques un de mes semblables. Pour le reste, je pars souvent courir, la nuit, pas que les pleines lunes. Dès que j'en ressens le besoin. Et pour venir avec vous... je sais pas, je... Pourquoi pas... »
Merde, dans quoi je vais encore m'embarquer ? Ca t'apprendra à parler avant de réfléchir.
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Sujet: Re: And I run from wolves tearing into me Sam 2 Jan - 23:46
Léah & Isadora Le 12 avril 2017
Leah prend le temps d’assimiler mes propos et je la laisse faire. J’imagine qu’il est difficile pour elle de le faire, surtout après passé tant de temps si loin des siens. J’avais été pareille qu’elle avant. J’avais fui les miens, pensant qu’ils n’étaient que des monstres et voulant retourner à ma vie d’avant, à ma vie d’humaine. Mais c’était impossible. Il n’y avait aucun moyen de retourner dans le passé et tout était allé mieux lorsque je m’en étais aperçue. Sans Nath’, je n’aurais pas survécu. Je n’aurais pas trouvé de but dans ma vie, et je me serais fait tuer, ou je ne sais pas quoi d’autre. Il m’avait offert sa protection et, à mon tour, je pouvais l’offrir à une jeune femme transformée bien trop jeune en louve. Le fait qu’elle ait pu survivre me prouver qu’elle ne manquait ni de volonté ni de courage. Et c’était deux choses dont ne pouvaient pas se passer une louve. Il n’y a aucune raison à faire cela. Nous ne sommes pas tes ennemis Leah, nous sommes ta famille. Je me doute qu’il te faille du temps pour le comprendre et l’assimiler. Je peux t’aider, si tu le désires. Tu n’auras aucune obligation envers moi. Je te propose simplement de passer du temps avec moi, puis avec ma meute et voir ce que cela donne. Tu auras le choix dans chaque phase du processus et si cela va trop vite, tu n’auras qu’à me l’indiquer. Tu seras sous ma protection et rien ne pourra t’arriver. Je préférais passer sous silence pour l’instant le fait que j’étais la Lupa de la meute. Un pas après l’autre. J’attendais de voir si ma proposition pouvait l’intéresser et voir sa réaction à cette dernière. Comme je venais de lui indiquer, nous irions en douceur et elle n’aurait aucune obligation. Il était important qu’elle puisse rencontrer les siens et plus le cadre sera serein, plus elle sera à l’aise et ouverte à eux. Sous ma protection elle ne craignait rien. J’étais assez respectée dans la meute et ceux qui étaient assez fous pour vouloir défier mon pouvoir ne le feront pas par peur de défier également Hayden. Le fait qu’il soit mon époux était à la fois un avantage et un inconvénient en ce sens, même si je me forçais à voir cela plus comme un avantage. Après tout j’avais fait mes preuves depuis bien longtemps et je ne déméritais pas mes victoire ni même le pouvoir que j’avais désormais. Je ne le devais à personne si ce n’était à moi-même et tant que j’en avais conscience, je n’aurais aucun problème avec le fait d’être la femme du loup suprême de la meute.
La jeune adolescente n’était pas à l’aise à l’idée que j’aille trouver l’humain qui l’élevait et je me rendis compte que j’avais été maladroite dans ma manière de lui annoncer que j’allais aller lui parler. Je ne pouvais pas laisser une jeune louve sans m’assurer qu’elle était bien traitée et qu’on ne lui voulait aucun mal. Je posais mes mains sur les siennes et les serrais doucement pour la rassurer. Alors il n’a rien à craindre de moi. Tu pourras être présente si tu le désires Leah. Je t’en fais la promesse, je ne lui ferais pas de mal. Mais s’il a de mauvaises intentions à ton encontre, il est de mon devoir de l’écarter pour te protéger. S’il t’aime alors je le considèrerais comme un allié et la meute en fera autant. lui affirmais-je le plus sincèrement du monde, les yeux dans les yeux. Il était important qu’elle puisse me faire un peu confiance sur ce point et qu’elle sache que je n’étais pas son ennemi. Je ne pensais qu’à son bien et uniquement à son bien. C’était mon rôle et mon rôle de mère me poussait d’autant plus à prendre soin d’elle. Ma Louve ne la reconnaissait pas totalement comme étant l’une des siens puisque la jeune femme ne faisait pas partie de la meute. Pour autant, elle aussi avait un instinct qui la poussait à la protéger si elle en était capable. Nous étions en accord toutes les deux, même si ma partie humaine était plus attachée à ce rôle que ma partie louve.
Je fus contente qu’elle accepte de venir courir avec nous. Ce n’était pas un oui franc, mais c’était toujours ça de gagner. J’inclinais la tête de haut en bas, avant de lui dire Je te laisserais mon numéro de téléphone et lorsque tu te sentiras prête, contactes moi d’accord ? Je viendrais te chercher et nous irons alors courir ensembles, avec Hayden et mes enfants loups. Ils seront ravis d’avoir une nouvelle partenaires de chasse. Et pour ce qui est d’avoir déjà vu que brièvement un loup adulte, veux-tu que je me transforme ? Cela te rassurerait-il d’en voir un de près, de pouvoir le toucher et l’examiner ? Si tu vienx avec nous, il est important que tu sois à l’aise avec tes semblables. Nous sentons la peur et lors d’une chasse nos instincts les plus bas prennent le dessus. Et la peur est existante pour un prédateur.
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Sujet: Re: And I run from wolves tearing into me Sam 9 Jan - 14:06
Je savais pas où j'allais, je savais même pas ce que je disais. Je le réfléchissais pas, et je regrettais la manière dont je l'avais dit deux secondes plus tard. Mais bon... Ca faisait beaucoup d'informations d'un coup ; d'émotions, surtout. Heureusement, la louve se montrait douce et compréhensive. Elle ne me brusquait pas. Mais j'avais peur de là où elle voulait en venir. Peur de me confronter à ma fuite toutes ces années, peur de me confronter à cette question si grande et si insoluble. Avais-je envie de les cotoyer ? Avais je envie de vivre parmi eux ? J'avais couru toutes ces années. Je pensais avoir trouvé ma meute à moi, mon père, mon soutien, ma famille, et c'était en effet le cas. Je donnerai tout pour lui, il n'y avait aucun doute là dessus. Je n'avais jamais réellement ressenti le besoin d'une meute de loups à mes côtés... Ou peut être avais-je simplement occulté ce besoin, enterré au plus profond pour pouvoir vivre pleinement la vie que m'offrait Jack. Mais bon. J'étais pas sûre qu'elle soit totalement possible, finalement. Ce goût pour apprendre que j'avais avant, je le retrouvais plus vraiment. Je me demandais juste en quoi apprendre des dates, des théorèmes ou des figures de styles m'aidaient lors de moments comme cette nuit de février. Jack m'aidait, oui, certes. Je ne pouvais le nier. Il m'aidait avec le même acharnement, peut être même avec un plus grand encore, que l'aurait fait un loup qui m'aurait pris sous son aile. Mais bien entendu, pas avec les mêmes moyens. Je savais bien qu'il ne pouvait ressentir tout ce que je ressentais, comprendre tout ce que je pouvais vivre, ou simplement être. Il était de bon conseil, autant que possible, et il m'avait tout de même aidé. Je lui en étais redevable, à jamais. Pourtant, le fait que je puisse tout d'un coup tout déballer, à quelqu'un d'autre que lui, et me sentir un peu comprise, ce n'était pas négligeable. Etrange, oui. Parce qu'au final, si je connaissais Sav, sa mère restait une inconnue que je venais de rencontrer il y a quelques minutes. Tout allait trop vite pour que je puisse y réfléchir, m'y poser, tout comprendre, tout saisir, m'arrêter. Je prenais le temps de digérer, mais pas plus. Qu'est-ce qu'elle voulait faire ? D'accord, elle m'avait mise à l'aise, d'accord, je lui avais tout raconté, et tout s'était bien passé. Mais... Vouloir s'immiscer dans ma vie comme ça... Je doutais pas qu'elle ferait pas de mal à Jack, d'un côté. Mais lui... On sait jamais. Et puis même. Ca fait pas mal de temps maintenant que je vis avec lui, elle je viens de la rencontrer, et elle veut vérifier s'il n'est pas un danger pour moi. S'il en était un, je serais pas là, non ? Mes semblables, peut être. Ma famille, non. Je me mords la lèvre.
« Je... Je vais y réfléchir. En parler avec Jack. Il m'empêchera jamais de faire quoi que ce soit, mais quoi que vous en dites, jusqu'à maintenant, il reste ma famille bien plus que la meute. »
j'essayais de me montrer un peu plus sûre de moi dans mes propos, desquels j'étais complètement convaincue jusque là, mais sans trop savoir ce que ça donnait. Quand à ce qu'elle me disait... je supposais qu'en y réfléchissant après coup, ça serait plus clair dans ma tête. C'est pour ça que je préférais pas lui donner de réponse tranchée, et je pense qu'elle comprendrait. Elle avait l'air pédagogue. Je laisse échapper un petit soupir. Est-ce que j'ai vraiment la force de lui tenir tête jusqu'au bout et de lui interdire quelque chose ? Je pense pas, non. Même si je lui dis de pas venir, elle se débrouillera pour trouver Jack, lui parler. Alors, autant faire que les choses se passent au mieux. J'acquiesce, doucement.
« D'accord. Mais vous me préviendrez, et je viendrais, oui. Et je lui en parlerai avant, histoire qu'il ne tombe pas des nues en voyant une louve débarquer et lui parler de moi »
Pourquoi elle faisait ça ? J'avais rien à lui apporter. Je serais sûrement plus un poids qu'autre chose, à gérer. Elle avait sûrement bien mieux à faire que de prendre soin d'une jeune louve qui venait tout juste de croiser sa route, qui n'avait jamais rien demandé à personne. J'avais envie de lui poser la question, mais bon. C'était déjà assez compliqué pour l'instant, alors... On verra bien.
« Ca vous dérange pas ? Je veux bien. Ca fait longtemps que j'en ai pas vu un, ou en tout cas, un qui n'est pas là pour m'agresser. »
j'esquissais avec un petit sourire, avant de rebondir sur le reste de ses paroles.
« Pour le numéro de téléphone, si ça vous dérange pas non plus... Ca me laisserait le temps de réfléchir à tout ça, oui. Je vous donnerai le mien aussi, si vous voulez. Ou sinon vous pouvez demander à Sav, elle doit l'avoir. »
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Leah Rivers
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Sujet: Re: And I run from wolves tearing into me Mer 20 Jan - 22:00
Léah & Isadora Le 12 avril 2017
En entendant l’histoire de la louve, je sentis monter un moi un instinct de protection. Son passé me touchait et me parlait. Et son âge… Cela aurait pu être Savannah et cette idée me faisait froid dans le dos. Non, je ne pouvais pas la laisser seule désormais ou faire comme si ma route n’avait jamais croisé la sienne. Je ne croyais pas vraiment au destin, mais je ne croyais pas pour autant au hasard. Si une rencontre a lieu, c’est qu’elle devait avoir lieu pour une raison ou pour autre. Là, la raison était évidente : je devais aider la jeune louve et être un guide pour elle si elle le désirait. Je n’osais imaginer la solitude dans laquelle devait être plongée sa louve et quelque part, elle-même. Elle n’était pas entourée des siens et un manque devait se faire sentir sans sa vie, un manque je m’efforcerais de combler au mieux.
Un pas après l’autre. Pour l’instant, je voulais m’assurer qu’elle était en sécurité et j’avais besoin, pour cela, de rencontre l’humain qui s’occupait d’elle. Je ne doutais pas qu’il soit de bonne foi. Après tout, il l’avait protégé et elle ne semblait pas violenté ni maltraité par lui. Mais on ne sait jamais et tant que je n’en aurais pas le cœur net, je ne pourrais pas la laisser sous sa garde. Je voyais bien que l’idée que je puisse le rencontrer l’angoissait, ainsi lui proposais-je d’être présente ce jour-là. Je n’avais rien à cacher et j’espérais que lui n’avait rien à lui cacher non plus. Je suis désolée ma chérie, mais tu n’as désormais plus le choix. Je le rencontrerais parce que maintenant tu es sous ma protection et je tiens cela très à cœur. Savannah pourra te le confirmer. Ajoutais-je avec douceur, en lui souriant et serrant ses mains entre les miennes. Je continuais Et ce n’est pas parce qu’il est ta famille que la meute ne peut pas l’être. Savannah est ma famille autant que ma meute est ma famille. L’un n’exclue pas l’autre, rassures-toi. Je posais ma main sur sa joue. J’essayais de ma rassurer et qu’elle comprenne que je n’étais pas contre elle, mais dans son camp. Elle n’avait pas besoin de choisir comme je venais de lui indiquer, et pouvait très bien et être la pupille de ce Jack, et être une louve de la meute. Les choses étaient en train d’évoluer et nous n’attendrions pas qu’elle choisisse. Elle était encore si jeune et avait besoin de garder les repères qui étaient les siens actuellement. Il n’était pas question de l’arracher à ce qu’elle avait toujours connu. Je m’élèverais contre si cette idée venait à germer dans l’esprit de l’un des miens. Que dis-tu de choisir l’endroit et le jour ? Je ne voulais pas qu’elle se sente exclu ou passive, alors rien de mieux que de lui proposer d’organiser elle-même cette rencontre. C’était ce qui me semblait être la meilleure solution.
Je lui proposais ensuite de me voir sous ma forme lupine et de venir courir avec nous un soir à Wolfheaven. J’étais contente qu’elle accepte. N’ayant pas de papier sur moi, je lui dis Je demanderais à Savannah de te le donner alors. Et non, cela ne me dérange pas ma chérie. J’imagine que tu n’es pas à l’aise avec la nudité des autres je me trompe ? Attends-moi là. J’en ai pour quelques minutes. Et pour que tu es moins peur, sache que ma louve et grise et blanche. N’hésites pas à me toucher si tu te sens prêtes pour cela et à m’approcher. Je resterais à distance tant que tu ne me demandera pas ou ne me feras pas signe de venir jusqu’à toi. Prends le temps qu’il te faut surtout et si tu t’y arrives pas, ce n’est pas grave. Tu n’as rien à prouver. Encore une fois j’essayais de la rassurer et lui faire comprendre que je n’étais pas là pour l’effrayer et lui faire du mal. Je serrais une dernière fois ses mains dans les miennes avant de m’éloigner plus loin. J’enlevais mes vêtements rapidement, et entamais ma transformation. Une fois achevée, je m’ébouriffais pour chasser la sensation de douleur qui allait de pair avec le changement de peau. Je lâchais un petit aboiement pour qu’elle sache que j’avais sortir du bosquet, et avança tout doucement en sa direction. Je la regardais avec mes yeux de louves m’arrêtant à plusieurs mètres d’elle. Je m’allongeais aussitôt sur le sol, dans une position pas le monde menaçante, posant ma tête sur mes pattes avant.
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Isadora J. Valentyne
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Sujet: Re: And I run from wolves tearing into me Ven 29 Jan - 21:29
[HJ] : Désolé, c'est pas terrible
Qu'est-ce que c'était compliqué. Et comme c'était bizarre, comme situation, surtout. Parce que je savais pas vraiment comment me positionner, je savais pas où j'allais, ce dont j'avais envie... Oui, je me sentais seule, parfois. Et proche d'elle, étrangement, alors que je venais de la rencontrer. Mais elle s'était montrée douce, protectrice, et surtout compréhensive. Ca m'aidait. Mais qu'est-ce qu'elle voulait ? Est-ce que je voulais pour autant la laisser entrer dans ma vie comme ça ? Voir Jack, lui parler... C'était tellement ironique, de demander s'il s'occupait bien de moi. Alors que mes expériences avec d'autres loups avaient toujours finies en déroute, alors que l'humain avait été le seul à réellement me protéger efficacement, une louve qui m'avait rencontrée il y a quelques minutes prétendait mesurer si on pouvait avoir confiance ou lui. Et même avec tout ce que je lui disais, elle insistait. Dans quoi je m'embarque ? Peut être suis je allée trop vite, peut être n'ai je pas fait attention. Je me suis trop laissée aller... Mais en même temps, ça m'a fait du bien. De tout lâcher et de me sentir un minimum écoutée, comprise. J'avais quand même l'impression d'être toujours un peu à côté de la plaque, avec tout ce qu'elle me disait sur la meute, et ses questions. Non, je savais pas grand chose, non, j'avais jamais cherché à en savoir plus. Je m'étais dite que je plus j'en resterai loin, plus je serais tranquille, et concrètement, ma vie avec Jack m'allait. Même si c'était parfois mouvementé... Normalement, tout devrait rentrer dans l'ordre, tous les mafieux étant morts. J'espère qu'elle découvrira pas cette affaire... Ca lui donnerait une bonne raison de dire que j'étais pas en sécurité, alors qu'au contraire, on faisait tout pour régler le problème. Et puis, si mon sort lui tenait tellement à cœur, comme elle semblait le sous entendre, elle m'arracherait pas à lui si je le voulais pas, non ? Ouais. Je devais me dire ça. Et toute façon, on dirait que j'avais plus le choix. Sous sa protection. C'était bizarre, comme formule, je me demandais ce que ça incluait vraiment. Et pourquoi, pourquoi moi, alors que je restais une pauvre fille rencontrée sur le pas de sa porte il y a quelques minutes.
« Mais Savannah, c'est votre fille. »
Et Jack, c'était mon père. Biologique ou pas, on s'en fiche un peu. Ce qui compte, c'est ce que les gens font pour vous. Ce qu'ils sont. Les morts ne sont plus. Et les vivants doivent bien avancer... J'esquisse un petit sourire.
« Je crois qu'il reste sceptique, envers la meute. A cause de ce que j'ai pu lui dire sur les loups, et sur ma volonté d'avoir toujours voulu en rester loin... »
Elle me propose de faire un genre d'essai. Au moins commencer par passer une nuit ensemble à courir. J'avais pour habitude de le faire seule, c'était le seul moment où je pouvais libérer cette part de moi même, si étrange, si violente, si dangereuse... Un moment intime, finalement. J'étais un peu moi même. Je l'étais pas quand j'essayais de me comporter en humaine normale, j'estimais pas non plus l'être sous forme lupine, mais... Au moins, j'arrêtais de me cacher. Y'avait personne pour me voir. Ca me ferait encore plus drôle, de partager ces instants avec d'autres. J'acquiesce, alors qu'elle me propose de choisir.
« Oui. Pourquoi pas. »
Isadora me propose aussi de me montrer sa louve. Je sais pas trop si ça a un intérêt, mais je dis pas non... Ni pour ça, ni pour son numéro. On verra bien. Je réfléchirai, à froid, avec un peu de recul... Ca serait mieux. Sûrement plus clair dans ma tête. Je saurais sûrement pas exactement ce que je voudrais, mais ça sera peut être un peu moins emmêlé et contradictoire... J'acquiesce doucement, à ses paroles, avant qu'elle s'en aille. Non, en effet, j'avais pas spécialement envie de voir la mère de ma pote à poil...
« Merci. »
Son contact chaleureux me quitte, et je me retrouve un instant seule. Je me cale, croisant les jambes. Quelques bruits de transformation me parviennent, mais elle est plutôt rapide. Je vois l'animal gris et blanc s'avancer, comme prévu. Elle s'allonge, restant loin de moi. Je reste ainsi quelques instants à la regarder, son corps, ses yeux, sa respiration, posée, paisible. Son odeur. Je me lève, m'avance de quelques pas vers elle, mais pas jusqu'à me retrouver face à elle non plus. Je m'accroupis, pour la voir de plus près, les coudes croisés sur mes genoux. Je finis par lui demander :
« Vous pouvez approcher un peu ? Je peux venir vous toucher ? »
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Leah Rivers
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Sujet: Re: And I run from wolves tearing into me Lun 15 Fév - 15:51
Léah & Isadora Le 12 avril 2017
Je lâchais un léger rire à la suite des paroles de la louve. Je touchais sa joue de ma main, tout en lui répondant doucement Oui, Savannah est ma fille. Mais toi tu es ma sœur louve et il me revient de me protéger. Elle avait peut-être confiance en cet humain, et je ne niais pas qu’il ait pu vraiment l’aider. Je ne niais pas qu’il soit sincère et qu’il ait ses intérêts à cœur. Sans doute d’ailleurs. Cependant je préférais en avoir le cœur net et le rencontrer était la meilleure façon d’avoir cette certitude. Elle était si jeune, et le fait qu’elle ait l’âge de ma fille me rendait d’autant plus protectrice vis-à-vis d’elle. Ca aurait pu être Savannah. Ma petite chérie aurait pu être livrée à elle-même et si elle avait trouvé quelqu’un pour veiller sur elle, j’aurais aimé avoir la certitude qu’elle était entre de bonnes mains. Si l’humain de Leah n’avait rien à se reprocher, il n’aurait alors rien à craindre de moi. Au contraire, la meute le soutiendra autant qu’elle le fera avec l’adolescente, le remerciant ainsi d’avoir veillé sur elle pendant toutes ses années. Je saurais lui faire changer d’avis. Nous ne sommes pas si terribles que ça et les nôtres sont heureux. Tu as rencontré par le passé ce que l’on appelle des cabots, des solitaires, ce que tu es finalement toi-même. Nombreux sont ceux à être violents et sanguinaires. C’est dans la nature d’un loup d’être brutal. Simplement la meute nous aide à canaliser ces pulsions. Lorsqu’on vit loin des siens, c’est difficile et malheureusement nombreux finissent par manger des humains et être violents dans raison. Je ne vais pas te dire qu’aucune dispute n’éclate au sein de la meute, et que nous nous comportons toujours de manière civilisée, car ce serait te mentir. Pour autant, si cela arrive, il y a toujours un dominant pour rétablir l’ordre et ramener les loups sur la voie de la raison. Hayden est un bon ulfric, et il veille sur les siens. Tu dois savoir que Savannah a une petite sœur et un petit frère pas vrai ? Niahm et Kean sont des loups, et aussi jeunes soient-ils, je ne crains absolument pas qu’un mal puisse leur être fait au sein de la meute. Je confierais la vie de mes louveteaux les yeux fermés aux miens, chose que je ne ferais jamais envers des solitaires. Je voulais vraiment lui faire comprendre qu’elle n’avait aucune peur à avoir vis-à-vis de la meute. Je ne lui avais pas menti une seule fois en lui parlant. Nous n’étions peut-être pas toujours les plus diplomates qui soient, pour autant jamais nous ne nous en prendrions aux nôtres, ou aux autres sans raison. Nous étions capables de nous contrôler bien plus que les cabots ne le pouvaient. Notre meute nous rendait stables et nous apportait sécurité, sérénité, et réconfort. Nous étions semblables à une famille. Nous avons des défauts, et des disputes, mais nous finissions toujours par revenir les uns vers les autres.
Je lui proposais par la suite de lui montrer à quoi ressemblait une louve adulte transformée. Je doutais qu’elle en ait vraiment vu beaucoup, et dans des contextes saints. Je savais que mon animal pouvait être impressionnant mais que le pelage qu’elle avait été plutôt beau. On me l’avait répété assez pour que je finisse par l’intégrer. Je n’étais pas aussi robuste que le loup d’Hayden, mais j’étais plus musclée que la plupart des louves, toutes ses années à être exécutrices ayant façonnée mon corps. Je m’étais donc écartée pour aller me dévêtir plus loin et ne pas mettre l’adolescence mal à l’aise. Une fois ma transformation terminée, je retourne vers elle, restant à distance comme je lui avais indiqué, pour ne pas l’effrayer. Je me couche sur le sol, et attend qu’elle soit prête à avancer patiemment. Elle finit par se lever, et s’avancer légèrement. Elle s’accroupit en restant à distance, même si je peux toujours sentir son regard sur moi. Je n’avais pas bougé d’un poil, la laissant s’habituer. Quelques minutes passent avant qu’elle ne se mette à me parler de nouveau. Je relève la tête et lui fais un signe affirmatif. Cela ne manquait surement pas d’être comique, un loup faisait oui de la tête. Je me relève et doucement je m’avance jusqu’à elle. Je glisse mon museau sous ses coudes croisés, les relevant légèrement, avant de venir lui lécher le visage d’un coup de langue. Je voulais qu’elle se détente et c’était un bon moyen pour y arriver, même si je prenais le risque qu’elle ait légèrement peur en voyant ma gueule pleine de croc s’approcher de près de son visage. Elle devait apprendre à me faire confiance et comprendre que je ne lui ferais pas de mal.
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Sujet: Re: And I run from wolves tearing into me Sam 20 Fév - 22:14
Ca me faisait drôle. De sentir sa main sur ma joue, comme ça. Qu'elle m'ait prise dans ses bras, que... Qu'elle se comporte un peu comme ma mère l'aurait sûrement fait. Comme on le faisait plus avec moi depuis tant de temps, depuis que j'étais louve. Maman était morte. Qu'est-ce qu'il me restait d'elle ? Plus grand chose. Des souvenirs. Mais ils étaient loin, vagues, et m'en souvenir me faisait mal. Jack était gentil et protecteur avec moi, oui. Mais c'était pas une mère. Je ne le lui reprochais pas ; je n'avais rien à lui reprocher. Ce n'était pas de son fait. C'était... normal. Il était un homme, dur, fort, un ancien combattant, pas une maman poule. Ok, ça fait cliché dit comme ça, mais c'était un peu comme ça que je le vivais. J'avais pas l'impression de manquer d'attention et d'amour, mais c'était étrange que quelqu'un se mette soudain à se comporter ainsi avec moi. Surtout elle, dont je ne connaissais que la fille, qui ne me connaissait pas, qui m'avait rencontrée il y a quelques instants. Pourtant, elle se montrait déjà beaucoup plus douce et maternelle que n'importe qui d'autre ces dernières années. Et je comprenais pas pourquoi, non. Je comprenais pas. Sa... sœur louve ? Je sais pas. J'ai pas l'impression d'être trop sa sœur, mais si elle le dit... Je me contente de hausser les épaules. Si elle veut protéger tous les loups blessés et perdus du monde, elle a du boulot, aussi.
Bon, ok, je baisse les bras, pour Jack. Qu'elle aille donc le voir... Mais qu'elle me laisse préparer le terrain avant, histoire qu'il ne tombe pas des nues et qu'il ne lui fasse pas de mal. Qu'est-ce que ça me ferait, s'il lui en faisait ? Aucune idée. Concrètement, rien, puisque je ne me sentais aps liée à elle comme elle le sentait elle apparemment de son côté. Pourtant, non, je voulais pas qu'il lui fasse du mal. Parce qu'elle s'était montrée gentille alors que j'avais peur, et que je lui en étais reconnaissante. Je l'écoutais, pour la meute. J'espère qu'elle disait vrai.
« J'ai vécu quelques temps avec des solitaires. On formait pas vraiment une meute, on n'avait pas de hiérarchie. Mais on avait tous été transformés de force et laissés à nous même. Et on a pas fait beaucoup de mal ; on avait tous du mal à se contrôler, mais... Aucun d'eux n'est devenu inhumain et sanguinaire. »
Parce qu'ils n'en n'avaient pas eu le temps, peut être... Mais moi non plus. Je me pince les lèvres, alors qu'une question me vient, à laquelle je me doute pourtant qu'elle n'aura pas de réponse.
« C'est sûrement une question bête, parce que ça change pas grand chose, mais... Les loups qui m'ont transformé et ont tué mes parents, sur une route de campagne, c'était des solitaires ? »
J'en savais rien, mais j'avais toujours été persuadée que c'était une de ces attaques de recrutement de force de la meute. Elle aurait sûrement pas la réponse. Et ça changeait rien... j'étais une louve depuis ce jour, livrée à moi même, quoi qu'il en soit.
J'accepte, quand elle me propose de montrer sa louve. Est-ce que ça peut m'aider ? A quoi ? J'en sais strictement rien. On verra bien. Et j'ai rien à y perdre, de toute façon. J'attends pas longtemps, avant de voir un loup avancer, après que mon odorat l'eût senti. Je reste à distance, alors qu'elle s'est elle aussi un peu immobilisée. Je la fixe. C'est bizarre. Je sais pas trop ce que je fais, ce que ça m'apporte. J'ai l'impression d'être face à un miroir. Le loup ne bouge pas, ne hurle pas, ne fuit pas, ne se jette pas sur moi. Je peux le regarder sur tous les angles, même si ça doit être franchement pas très agréable d'être dévisagée et disséquée du regard comme ça. Elle me l'a proposé, non ? Je réduise la distance, prends mon temps avant de lui demander de se rapprocher. Son hochement de tête m'arrache presque un sourire, tellement il est étrange vu sur un animal. Je sens la chaleur de mon museau sur la peau de mes bras, mes manches remontées jusqu'au coude. J'ai un début de geste de recul et surtout un petit coup de frayeur, quand je vois sa gueule pleine de crocs à quelques millimètres de mon visage, réveillant ma louve qui s'afolle un instant. Avant de sentir le coup de langue qui me barbouille le visage. J'esquisse un sourire, prenant une grande respiration. J'esquisse un petit sourire.
« Désolée, je ne m'y attendais pas. »
J'approche doucement ma main, la posant derrière ses oreilles, perdant mes doigts dans son pelage. Elle te mordra pas Leah, elle te mordra pas. Respire.
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