Sujet: Re: Mission Intrigue : "On ne récolte que ce que l'on sème'" [Livre 1 - Terminé] Dim 10 Avr - 20:41
Du sang… Beaucoup d'odeurs se bousculaient à mes narines. Elles étaient oppressantes, alléchantes, enivrantes. Je n'avais qu'une seule envie, laissez parler mon côté animal et prédateur et faire un massacre de toutes ses proies qui n'attendaient que d'être achevées. Mais je ne pouvais pas. Je me faisais violence, et mon récent repas m'aidait à cela. J'avais du m'arracher à l'attraction, à l'appel d'un sang particulier qu'une jeune femme perdait. Elle avait été blessée à l'épaule, et tous mes sens s'étaient réveillés quand son odeur obsessionnelle était venue jusqu'à moi. Je m'étais fais violence pour ne par rester planter là, à attendre le bon moment pour lui sauter dessus. J'avais des préoccupations plus urgentes, dont celle d'allait voir l'état de ma nouvelle pupille et de mettre la lignée directe du Roi en sécurité, moi comprise dans ce lot. Je savais que Torben n'était pas loin, mais je faisais le choix de le laisser de côté. J'aurais tôt ou tard l'occasion de lui mettre la main dessus. Je m'engouffrais de nouveau dans la foule amassée, et alla jusqu'à l'estrade, dernier lieu où se trouvaient mes enfants. J'inspirais à fond, repérés l'onde qu'avait laissé derrière lui mon fils, et la suivait.
Quelle fut ma surprise de voir non pas mes trois enfants, mais d'autres vampires les entourer. Ce n'était pas leur affaire, il n'avait rien à faire ici. Et quand je vu qu'il s'agissait en plus de Belle, je fus de nouveau en colère. Mes enfants n'avaient pas comprit ce que je leur avais dis plus tôt dans la soirée? Et comment l'autre imbécile osait proposer son sang !? Etait-elle stupide à ce point là. Allez up, versons un peu plus de liquide rouge pour attirer tout le monde. Soignons Jana et laissons là faire un massacre de tous les humains qu'elle allait croiser. Oui, vraiment quelle merveilleuse idée ce serait si elle n'incluait pas le recul des lois humaines concernant les vampires.
† Mlle Renard veuillez prendre congés sur le cas. Votre présente n'est ni désirée, ni nécessaire bien au contraire. Que voilà une fabuleuse idée de proposer votre sang. Oui soigner ma pupille, la lier à vous, et lui permettre de récupérer toutes ses forces pour aller massacrer des innocents. Êtes vous donc si sotte que votre apparence misérable le laisse à penser? Veuillez m'excuser mais nourrir une vampire de moins de deux ans ne fera que provoquait un bain de sang. Mais ça, vous semblez l'avoir oublié †
J'applaudissais dans mes mains, sans m'approcher pour autant de la scène sous mes yeux. Me tournant vers la deuxième vampire invitée, je fis peser sur elle tout mon pouvoir, afin qu'elle se rappelle qu'en face d'elle se trouvait une maitre vampire à qui elle devait obéissance.
† Willoughby, éloignez la le plus loin possible de Jana. Ensuite vous irez trouver tous nos sujets. Je vous charge de calmer vos inférieurs. Toute effusion de violence venant des nocturnes doit être évitée. William, tu l'aideras. †
"La" s'adressait bien entendu à Belle de pacotille. J'étais au courant de part mes fonctions dans la hiérarchie vampire de la "spécialité" de la vampire qui se trouvait non loin de là. Elle serait très utile pour orienter les pensées des notre vers autre chose que les odeurs oppressantes. J'envoyais William la secondait au cas où ce serait elle qui succomberait, mais aussi pour le punir. Il ne m'avait pas obéi, il avait fréquenté Belle et cela sous mes yeux. Cet acte sera gravement puni lorsque tout sera terminé. Je finis ensuite par m'adresser à mes deux filles
†Morgane, maintien Jana à terre et ne la lâche pas, tout en continuant de lui donner ton sang. Il est certes âgé, mais il est très faible. Il l'aidera, sans lui donner une puissance plus grande de la tienne. Jana, laisses toi faire. Et quand tout sera finit, tu seras remerciée comme tu le dois. En attendant ça va faire mal †
En une fraction de seconde je les avais rejoints. J'enfonçais ma main dans sa blessure, sans ménagement. Je farfouillais dans sa chair et ses vicaires, jusqu'à trouver le bout de métal qui y était entré. Je l'enlevais, m'éloignais de nouveau rapidement. Elle avait déjà eut l'occasion de gouter à mon sang, et je ne voulais pas lui rajouter une tentation. D'ailleurs, je vins lécher tout le sang qui se trouvait autour de la balle, avant d'en faire de même avec ma main ensanglanté. Le sang de Jana était très… Mauvais, voilà c'est dit. Mais peu importe. Il n'était pas question ici de me nourrir, mais de ne pas rajouter une tentation supplémentaire aux autres vampires
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Cassiopeia Johnson
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Sujet: Re: Mission Intrigue : "On ne récolte que ce que l'on sème'" [Livre 1 - Terminé] Dim 10 Avr - 21:12
La situation devient chaotique. S'il est possible d'y voir plus clair dans les mouvements de foule suite à la fuite de dizaines de personnes, les vampires semblent s'être réunis autour de Jana, blessée par un tir de Torben. C'est notamment le cas de Laura Willoughby, prête à offrir assistance à ses maîtres ou encore Belle, sans doute plus guidée par un espèce d'altruisme étrange pour une suceuse de sang centenaire. Tout ce petit monde est remis à sa place par Krystel, qui reprend le contrôle de la situation en faisant honneur à son rôle de leader. Torben vient au secours de sa camarade Andréa, et va même jusqu'à abattre de sang froid d'autres humains! Le geste est désespéré, mais les deux tueurs de la HCV sont momentanément à l'abri. Andréa quant à elle continue de se battre pour se protéger et protéger son camarade, tous deux ne reculant plus devant la violence ultime et incontrôlable qui les étreint dans l'instant. Plus fou encore, Maryana Watheerey met bas les masques et se met à déchaîner sa puissance. L'ouragan de pouvoir utilisé hérisse les poils de tous alors que les corps s'effondrent, couverts de leur propre sang. Les deux loups garous, Johan et Isadora, sont visés par les vampires, mais gardent pour l'instant le contrôle de leurs pulsions. L'entraide mutuelle semble se forger dans les situations les plus extrêmes, et les seules alternatives à ces deux lycans semblent être la violence ou le sexe. Que choisiront ils, prisonniers de leur nature sauvage et violente? Mais la situation ne va pas en s'améliorant, pour personne. Alors que le pouvoir démoniaque est libéré par Maryana, un vent glacial se met à souffler en bourrasques violentes sur la grand place, faisant voler papiers et couvre-chefs. Un rire lugubre semble résonner dans le lointain. Quelle horreur va encore survenir? Prenez garde avant tout à survivre...
Ordre de Passage: Même règles que pour l'ordre de passage précédent! Une semaine, jusque dimanche soir prochain, pour répondre. Jusqu'à deux posts autorisés dans ce laps de temps. Cette fois encore, les inscrits ayant été absents (et qui ont posté dans la rubrique appropriée) peuvent tout de même agir durant cet ordre de passage, n'ayant pas à être limité pour quelque chose d'indépendant à leur volonté!
Encore une fois, plusieurs indications sont à prendre en compte, à la fois pour la cohérence et l'intérêt du jeu: - Jana pisse toujours le sang. Mais grâce au temps, à ses qualités de vampire et au sang ingurgité (même le tru blood compte), la jeune vampire peut reprendre du poil de la bête, et voir sa guérison commencer à s'opérer! D'autant qu'elle est grandement aidée par Krystel. - Le sang d'Isadora attire toujours les vampires... - La foule devient littéralement hystérique avec les morts provoquées par Badenov, Donwood et surtout par Watheerey, qui sème le chaos. Cependant, une partie de la populace a pu s'enfuir, aussi les bousculades se font moins denses, mais le chaos encore pire qu'avant, personne ne sait qui tue qui! Le pouvoir utilisé par Maryana provoque un sentiment d'angoisse et de terreur comme irrépressibles chez tout être humain, comme si ceux ci étaient pris d'une des peurs primales de l'homme. Les poils de ceux ci s'hérissent sur leur nuque et ils se mettent à transpirer un voile glacé. - La police ne va plus hésiter à tirer, vu le nombre croissant de victimes et l'angoisse dû à la panique générale. - Comme dit dans le résumé de l'ordre de passage, un vent glacial souffle avec force sur la grand place; les vents sont particulièrement subits et violents. Un rire semble être porté par les bourrasques, sans que personne ne puisse identifier d'où vient le bruit.
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Sujet: Re: Mission Intrigue : "On ne récolte que ce que l'on sème'" [Livre 1 - Terminé] Lun 11 Avr - 0:02
Certains fuyaient, d‘autres luttaient contre leur pulsions tandis que certains animaient le désarrois. Voilà le tableau. L’agitation se faisait tout de même moins présente. Le temps balayait la foule mais une tension particulière régnait dorénavant dans les airs…
La souffrante, pourtant si ravissante malgré l’abondance de sang, voulue s’informer auprès de Laura tandis qu’ une autre blonde vint interrompre l’action. Belle Angeline Renard, cette garce si attachante et à la fois si exaspérante. C’était une personne ouverte d’esprit si l’on pouvait dire, une de ces vampires qui se sentait légèrement supérieure à ses frères de la nuit. Une de celles qui prônaient la paix et par conséquent la restriction de leurs instincts profonds. Une imbécile ignorante, rien de plus. Willoughby était certes beaucoup plus jeune mais n’en donnait pas gros à la vue de celle-ci. Elle n‘eut guère le temps de s’attarder sur sa personne ni de répondre à la blessée, l‘entrée en scène de sa vénérée la coupa net. Krystel, femme si sombre, si charismatique, si autoritaire, si puissante… Elle se sentit d’un coup toute petite face à son modèle. Elle en resta bouche bée, sa présence envahissait toutes les parties de son corps, elle s’emballait à la vue de cette déesse. Une première rencontre qu’elle jugeait chanceuse malgré la situation. L‘apparition n‘avait d‘égal que son existence. Elle connaissait même jusqu‘à son propre nom et elle n’en pouvait être que trop flattée. Alors que la reine s‘adressait avec un certain dédain à la blondinette, la prostituée eut un léger sourire en coin. Elle était fière de se sentir si proche de celle qu’elle idolâtrait, elles partageaient surement le même point de vue sur sa manière de voir les choses, de vivre. Un bon point sur l’échelle du respect. Laura ne se faisait pas d’illusions, elle rêvait tout éveillée et savait pertinemment que Raybrandt ne lui donnait que très peu d’importance mais après tout la première impression avait son impact.
La brune si sensuelle lui ordonna de calmer ses congénères esclaves de leur nature profonde. Elle s’exécuta, observant celui qui l’accompagnerai dans sa mission. Le fils rien que pour elle, le charme envoutant de celui-ci la survoltait. L’honneur d’une telle obligation eu le don de la rendre à la fois stressée de part le jugement qu’il lui apporterait prochainement mais paradoxalement excitée à l’idée de participer à ce grand tout, en sa compagnie. Elle s’avança calmement parmi les corps sans vie où bien gisants au sol. Son regard observait les êtres qui entouraient sa personne, ses sens en alerte afin de repérer ses semblables. Il ne fallut qu’une minute et le travail de la persuasion allait enfin commencer. A première vue, la chose semblait aisée pour la demoiselle mais c’était sans compter sur le besoin de se nourrir, cette dévorante envie de planter ses crocs dans la chaire flasque et molle d’un humain que ressentait chaque nocturne. Ce besoin irrationnel semblable chez tout êtres au monde. Besoin vital, celui de se sustanter. Malheureusement, pour survivre à ce carnage qui s’accentuait de secondes en secondes, il aurait été bon que tous réfrènent leurs envies. Une sorte de privation pour une liberté incertaine. Elle plaqua l’être de nuit en question à terre, s’installa sur lui, les jambes enroulant son bassin. Elle saisit sa mâchoire de ses doigts aux ongles impeccables et l’embrassa sauvagement, il avait encore le goût de sa dernière chasse; du O+, son péché mignon. Elle lutta un instant pour ne pas sombrer dans la démence de ce besoin pour enfin se résonner. Le manque de sang de ce suceur accentuait sa libido et elle s’en servait volontiers comme échappatoire; elle se servit de sa main droite et la resserra sur son épais pénis. Elle le fixa prestement et tranquillisa ses envies sous la menace de lui arracher son outil favoris.
C’est alors qu’un vent glacial fouetta les airs, la tension ressentit plus tôt se justifiait, s’affirmait pour prendre toute la place. Une bouffée de fraicheur, un froid dévastateur. Les casquettes de policiers ainsi que plusieurs postiches s’envolaient au dessus de leurs têtes. Elle se leva, ses cheveux virevoltaient derrière son visage, ses yeux plissèrent et elle se dirigea vers William. Elle assomma un autre vampire sur le passage et un bruit vint à résonner dans l’espace. Un rire exaltant. D’où provenait ce phénomène nouveau? Sorcellerie? Malédiction? Apocalypse? Elle n’en savait rien. La théologie et les sciences occultes n’était pas son domaine de prédilection. Elle rejoignit donc son mystérieux camarade de mission et s’en remit à ses réflexions.
« William, que se passe t’il à la fin? Tu entends ce que j’entend? Tu sens ce que je sens? Tu n’aurais pas une vague idée de ce qu’il se trame ici? En tout cas, tout ce cirque n'a pas l'air de bonne augure… »
Elle jeta de rapides coups d’œil autour et remarqua les humains qui s’affolaient un peu plus qu'auparavant, ils étaient devenus proies face à ce retournement de situation. Elle s’inquiétait, elle n’avait jamais rien connue de tel. Décidemment ces derniers mois n’étaient que le début d’une chaine de modification sans fin de la réalité telle que Laura la connaissait.
Dernière édition par Laura Willoughby le Lun 11 Avr - 9:21, édité 1 fois
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Sujet: Re: Mission Intrigue : "On ne récolte que ce que l'on sème'" [Livre 1 - Terminé] Lun 11 Avr - 5:34
William soupira et lâcha délicatement la tête de Jana. Il fut satisfait d’avoir entendu quelques mots même soufflés, murmurés. Cela voulait certainement dire que ce «True Blood» fonctionnait correctement sans trop. Le jeune homme l’a déposa au sol alors que la jeune Vampire prit la parole se relevant subitement sur les coudes. William posa un regard sur sa sœur et hocha négativement de la tête. Puis, on n’avait eut aucune nouvelle de Krystel non plus. Elle allait se charger du tireur voir des tireurs. Notre cher Vampire serra le poing subitement crispé puis les dents auquel cas les canines ne se rétractèrent du tout depuis ces quelques minutes passées à baigner dans le sang. William avait la nette impression de justement nager au beau milieu d’une piscine colorée rouge … Emplie de ce liquide si … Désaltérant … Appétissant … Attirant …
- Non mais, cela ne prendra …
Murmurant, car ne pouvant faire autrement le jeune homme dut se faire violence pour rester calme et serein. Il souhaitait garder sa rationalité en cette soirée et ne surtout pas succomber aux charmes de ses proies. Toutefois, quel humain pouvait avoir cette délicieuse et si agréable senteur ? William n’en avait absolument pas idée. À moitié éveillé et rationnel, il tourna son regard vers la jeune Vampire désirant aider. Si elle pouvait lui donner du sang, ce serait parfait. Il pourrait bien mieux supporter tout ceci. Puis, Belle apparue à ses yeux avec la même idée en tête. Il sourit heureux de ne pas être le seul à ressentir les affres de cette odeur … Incapable de répondre, même le ressentiment de Krystel tout proche n’était pas assez pour éliminer cette volonté de prédateur, de bête féroce.
* Aucune idée, je … *
Puis, il l’entendit. On lui proposait de se nourrir, de se laisser aller à la tentation. Qu’il en avait envie. Alors que William allait se retourner frottant doucement sa langue sur ses canines, Krystel Raybrandt apparut sur ses devants fière comme toujours alors qu’aucune blessure n’entachait son corps. Le jeune homme se força à porter son regard sur sa mère ne rien voir d’autre alentours. Il avait complètement oublié le probable petit problème entre Krystel et Belle et s’en fichait royalement. Il entendit la première lui ordonner d’aller avec l’adolescente – vu qu’elle faisait si jeune – pour calmer tous les Vampires évitant ainsi des gros problèmes. Apparemment, Morgane devait rester près de Jana.
- Bien …
Son murmure fut teinté d’amertume. Elle ne lui faisait plus confiance ? Oui, il avait échoué dans sa tâche, mais Jana le suivit. Qu’est-ce qu’il pouvait bien y faire. William s’imagina attacher sa nouvelle sœurette à un arbre tout comme un chien pendant que son «maître» serait partit. Pff ! Ces jeunes Vampires, cela ne savait pas se tenir. En plus, on lui donnait les enfants maintenant ! Génial vraiment alors que le sarcasme faisait son œuvre ! Il se leva si vite que la probable assassine n’aurait rien put faire, rien put lancer ou quoique ce soit d’étrange dans sa direction. Il avança de quelques pas pour tomber au final sur cet étrange personnage : une personne blessée? La jeune femme était couverte de sang et William sut parfaitement que ces parfaites effluves venaient d’elle. Il en était attiré comme par un aimant. Un vent frais même glacial, s’engouffra sous son veston et au travers de sa chemise rouge vin. Laura était plus loin, mais notre cher Vampire restait pétrifié sur place. Il se battait contre son envie de fondre sur cette femme et de s’en faire le dessert de la soirée. Finalement, selon ses instincts de bête, cette nuit serait parfaite. Laura l’appelait. Il se trouvait y avoir des corps partout. Cela empestait. William ne vit même pas ce que la jeune fille avait fabriqué non loin.
Il serra subitement ses poings faisant fit de la remarque de Laura sachant que trop bien ce qu’elle laissait entendre. Ce ne fut qu’un grand total de quinze secondes s’écoulant entre William se levant et l’appel de Laura. Il posa un regard rapide sur cette dernière et dans une vitesse fulgurante – dans une ruse d’avoir feinté la femme ensanglantée– s’élança sur la jeune femme tâchée de sang le coude droit en premier pour frapper solidement Maryanna voir lui faire perdre conscience. William ne savait qu’à moitié ce qu’il faisait. Heureusement, ses années de vampirisme lui apprirent à se contrôler. Son but était de mettre K.O. cette délicieuse proie pour y revenir plus tard … La chercher …
Dernière édition par William Raybrandt le Mar 12 Avr - 6:07, édité 2 fois
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Sujet: Re: Mission Intrigue : "On ne récolte que ce que l'on sème'" [Livre 1 - Terminé] Lun 11 Avr - 13:01
Le sang de la jeune femme, qui je l’appris se prénommait Jana, coulait à flot. Son acte de bravoure l’avait largement atteinte et son visage exprimait la souffrance. Le TruBlood délicatement versé par Morgane faisait peu à peu son effet et la pupille de Raybrandt semblait reprendre légèrement conscience. Ce n’était qu’une question de temps avant que l’odeur de ce sang, trop pur, trop abandonnant monte à ses narines. J’espérai que Morgane saurait la maitriser, je ne voyais pas comment la situation aurait pu être pire. Je lâchais mes dernières paroles à l’attention de William mais avant même que ce dernier ne puissance me répondre Krystel fit son apparition, un air hautain habituel sur le visage. Je réprimais une expression de dégout face à la satisfaction qu’elle semblait ressentir. Elle s’accordait un rôle que j’estimais beaucoup trop important. Son regard se portant vers ma personne, je pus lire dans le sien la haine et la colère que je lui inspirais. De plus ma petite conversation avec William ne semblait guère la ravir et celle-ci me fit bien comprendre que ma présence n’était pas désirée.
Ma petite idée pour guérir sa faiblarde pupille, comme elle semblait prendre plaisir à le souligner, n’était guère la bienvenue, sans surprises. Pourtant je continuais à avoir foi en cette idée. Mais Raybrandt semblait trouver mieux de mobiliser sa chère lignée près de Jana plutôt que de s’affairer à rétablir l’ordre. Je tentais de n’exprimer que passivité vis-à-vis d’elle mais je sentais une boule de colère se former au plus profond de moi. J’avais pris sa petite bousculade au second degré mais je ne supporterai pas encore longtemps que cette stupide femme se donne le droit de me mépriser seulement parce qu’elle partage le lit du roi. J’étais partagée entre l’idée de me rebeller et celle d’agir avec beaucoup plus de réflexion. Si je décidais de l’affronter directement j’étais en tous les cas perdante. Autour de moi son entourage s’empresserait de défendre la précieuse et dans le même temps je lui devais obéissance. Bien que ça me fasse mal de l’admettre, elle était mon supérieur hiérarchique et la loi vampirique stipulait bien que je lui devais allégeance. Elle ordonna à Laura Willoughby de « m’éloigner » de Jana. Je jetais un coup d’œil à cette dernière dans les yeux de laquelle je pus lire l’admiration qu’elle vouait à Krystel. Je comprenais son sentiment, celui du respect qu’une créature pouvait inspirait. Seulement je ne me sentais pas concernée. Je n’avais personne à envier, ni même notre monarque.
« Ecoutez Mademoiselle Raybrandt, cette idée n’était peut être pas totalement réfléchie mais je viens ici dans un but d’aide. Et sans vouloir prendre le risque de vous contredire, je pense pouvoir être d’une quelconque utilité. »
La politesse dont je venais de faire preuve m’avait demandé une grande maîtrise de moi –même et j’essayais dans le même temps de faire profil. Ce n’était pas le moment de me mettre un peu plus Krystel à dos. Ni le moment pour personne d’étaler nos conflits d’ordre privé.
Alors que Krystel s’affairait à donner des ordres et indications l’odeur du sang ne cessait de monter en intensité. La foule humaine était atteinte d’une panique et d’une angoisse terrible. Je clignais des yeux cherchant désespérément la source de ce mal-être. Près de moi Laura était partie exécuter la tâche qui lui avait été ordonnée. Alors que je cherchais William des yeux et que je m’apprêtais à quitter les lieux, comme me l’avais ordonné Krystel, une bourrasque de vent glaciale se leva, faisant jaillir gobelets et détritus ainsi que cheveux et écharpes. Les humains, beaucoup moins nombreux désormais, couvraient leur bras pour se réchauffer face à ce froid virulent. Le vent, dans le murmure de son souffle étouffait un rire odieux, porté par du sadisme. Pour la première fois de ma vie, je me croyais en plein film d’horreur.
J’entrevis le corps de William au loin se diriger vers une femme au visage déformé par une satisfaction morbide. Il semblait indéniablement attirer par elle, comme un aimant il était dangereusement attiré dans sa direction. Je ne savais ce que c’était, ce qu’ELLE était, mais il était évident qu'elle était à l'origine de ce chaos. Son visage parvenait presque à me faire frissonner. Je courrai vers Krystel utilisant ma vitesse, supérieure à la sienne, avant qu’elle ne puisse décider de m’échapper.
« Vous ne pouvez pas tout maitriser, même si j’adorerai vous laisser faire tout le sale boulot, vous n’avez pas la capacité d’être à plusieurs endroits à la fois. Ne laisser pas William avec cette femme, elle est plus dangereuse qu’elle n’y parait, le sens, et je suis vois bien que vous aussi. »
J’avais débité ce flot de paroles en à peine quelques secondes, pressées de pouvoir m’exprimer une bonne fois pour toute.
« Maintenant soit vous m’ordonner de partir et je le ferai, soit on oublie notre querelle quelques minutes et je vous aide. »
Je savais que ce que je venais de dire n’allait pas plaire à Krystel. Tout ce qu’elle voulait c’était me faire comprendre qu’elle pouvait très bien se débrouiller sans moi. Et ça je pouvais le concevoir. Mais avec mon aide en plus, le résultat serait toujours meilleur, et les pertes moindres.
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Sujet: Re: Mission Intrigue : "On ne récolte que ce que l'on sème'" [Livre 1 - Terminé] Mer 13 Avr - 15:15
Je n'arrivais pas à croire ce que je venais de faire. C'était irréel, totalement irréel. Comme si quelqu'un d'autre avait agit à ma place. Mais ce quelqu'un, ce n'était jamais que moi. Cet instinct meurtrier jamais totalement refoulé et jamais totalement prégnant, avait provoqué une véritable hécatombe. Je savais que ces meurtrissures et ces morts étaient nécessaires, mais cela me fouettait le sang que de me rendre compte que je n'étais plus totalement humain. J'étais devenu un monstre, un peu comme les vampires. J'avais tué mon prochain, sans même l'excuse de la guerre ou de la vengeance. Et Andréa n'avait même pas réellement risqué quoi que ce soit, menottes aux poings. Ce n'était pas comme si dans ce pays les flics abattaient de sang froid leurs prisonniers. Pourtant, j'avais attaqué, et probablement tué vu le traitement que j'avais infligé à ces humains. Je n'étais plus le défenseur de l'humanité, je n'étais plus qu'un loup, qui ne savait même plus vraiment pourquoi il combattait. Tout était confus dans ma tête, et je ne vis pas un troisième policier se précipiter vers moi l'arme à la main, prêt à me mettre en pièces. J'avais juste la nausée, et une intense envie de vomir. J'en étais parvenu à me dégoûter un peu plus de moi même, ce qui constituait en soi un exploit tant j'atteignais de sommets en la matière ces derniers temps. Je me retournais en entendant un gargouillis étranglé, et je vis Andréa achever un représentant supplémentaire des forces de l'ordre, celui là même qui allait sans doute essayer de m'achever. Elle serrait de toutes ses forces le cou de l'homme en tirant sur la chaîne de ses menottes. De là où j'étais, je vis même un énorme hématome se former autour de la trachée du policier; le frottement de ses chaînes contre son cou devait avoir démolit son artère, provoquant une douloureuse et mortelle hémorragie interne. Andréa se redressa finalement avec mon concours, et le contact froid de sa peau couverte de sang m'électrisa. Son regard capta un instant le mien, et je n'y lu qu'une profonde compréhension mutuelle de ce que nous venions de faire l'un pour l'autre. A jamais liés par l'infamie, nous avions tous deux fait le choix des parias. Je lançais mon regard vers une petite ruelle attenante. Le barrage policier était toujours en place, et toutes les issues semblaient couvertes.
| Eh merde! On va jamais s'en tirer sans avoir de sang sur les mains. Tu me ... |
Je n'eus pas le temps de continuer plus avant mes directives qu'un terrible vent souffla et me fouetta le visage. S'en fut presque douloureux, car cela craquela le sang qui était en train de sécher sur mon visage. Je me sentis même partir en arrière d'un bon pas en arrière sous la force du vent. Et presque immédiatement, je sentis un froid terrible m'imprégner le corps tout entier, et je me mis à grelotter sans raison. Mais nous étions en plein printemps, que se passait il donc? Je n'y comprenais plus rien. Alors que je m'apprétais à reprendre la parole pour m'étonner de ce revirement de temps et de température, j'entendis un rire qui me glaça l'âme en même temps que le sang. Je n'avais aucune idée de ce qu'il se passait, mais j'étais de plus en plus perplexe, alors qu'une terreur insidieuse s'emparait de chacun de mes membres. Je me sentais pétrifié, pris de la même panique que la foule de mes congénères partout sur la place. La foule fuyait en tous sens, hystérique ce coup ci. Je vis la silhouette ensanglantée de Maryana Watheerey provoquer les vampires, avant que l'un deux ne meure devant elle, se vidant de son sang. Un autre lui fonça dessus, et la meute hurlante et terrorisée des humains me cacha la vue de ce qu'il se passait. Je ne comprenais plus rien à ce qu'il se passait. Mais la terreur elle, ne passait pas.
| Nom de Dieu, qu'est ce que c'est que ce putain de bordel! |
La peur me fit penser à Jana. Elle m'avait trahit, de toute évidence. Pourtant, je m'en voulais de m'enfuir sans m'assurer qu'elle soit en sécurité. Quand je me retournais dans la direction de l'estrade, je vis sa tignasse, et perçu qu'elle était toujours en vie. Beaucoup de vampires étaient autour d'elle, et la protégeait. Tout allait bien alors. Mais maintenant, il fallait sortir d'ici, avec Andréa. Je lui jetais un regard et lui fit signe de me suivre. Je rangeais mon arme. Je me retrouvais à claquer des dents, de froid et de peur. Saloperie de destinée. Encore à me jouer des tours. Le rire se fit encore entendre, comme porté par les vents. Je ne savais pas du tout ce que c'était, mais ça me frappait d'effroi.
| Sorcellerie... |
Je fis le signe des cornes pour chasser le mauvais sort. Me giflant mentalement, je me forçais à reprendre mes esprits. Il n'y avait qu'un moyen de sortir d'ici, même si nous serions traqués par la suite.
| Suis moi et fais comme je dis | adressais je à Andréa avant de me mettre à courir.
J'avais remarqué que nombre de personnes dans la foule étaient couvertes du sang des morts. Alors je me mis à courir moi aussi, espérant qu'Andréa comprendrait la manoeuvre et suivrait. Arborer un air de profonde détresse et de panique ne fut pas ce que j'avais eu à faire de plus compliqué jusqu'ici. Je me mis à hurler de peur moi aussi, et fut pris dans une bousculade près d'un chekpoint de la police. Les agents des forces de l'ordre, débordés, laissaient passer la foule dans la majorité des cas. Seulement, l'un d'entre eux vit les menottes aux poignets d'Andréa. Grognant de frustration, je dégainais plus rapidement et mettais une balle dans la poitrine de l'homme.
Maintenant, il nous faudrait nous battre pour franchir cet obstacle, dernier rempart contre notre liberté.
[HJ; je fais un peu agir ton perso Andréa, si ça te dérange tu me dis et j'édite ^^]
Journal Intime Spécialisation: Tireur Points de vie: 17 Coups du Destin: 22
Torben Badenov
Seule la Mort met Fin au Devoir
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Sujet: Re: Mission Intrigue : "On ne récolte que ce que l'on sème'" [Livre 1 - Terminé] Mer 13 Avr - 19:17
Belle Angeline Renard que j’avais vu un peu plus tôt s’était approchée de nous. Ça sentait les problèmes … Krystel avait bien insisté sur le fait que nous ne devions pas fréquentait cette vampire. Morgane était à côté de moi et continuait à me donner du sang synthétique. Belle s’adressa à William mais je ne compris pas ce qu’elle avait lui dit. Peu importe, William serait prendre les bonnes décisions. J’avais confiance en lui. Cependant, il ne fallait pas qu’il lui réponde. Que dirait Krystel ? Elle n’allait pas être contente… William devait faire attention à lui. Je me sentais coupable car je n’avais pas suivi les ordres de celui-ci. J’espérais que William n’allait pas avoir trop de problèmes par ma faute et qu’il s’en sortirait bien.
L’odeur du sang se faisait de plus en plus intense, et tout le monde le sentait. Il y avait du y avoir un sacré massacre. J’espérais que Torben ne fasse pas partie des victimes. Manquerait plus que ça … Un instant plus tard, Krystel arriva. Évidemment, la confrontation ne se passa pas très bien. Cela aurait pu être pire mais bon. Belle avait proposé de me donner son sang, c’était gentils de sa part. Mais Krystel avait raison, le sang synthétique me rendrait un peu de mes forces mais pas assez pour que je devienne complètement incontrôlable. Je ne voulais pas faire un massacre et tuais des innocents. Ce n’était pas grave si pendant quelques temps je n’étais pas au meilleur de ma forme. Je ne regrettai pas ce que j’avais fais. Au moins j’étais à terre et ça m’empêchait de faire des actes que j’aurais regrettés par la suite. Avec l’intervention de Krystel, Laura n’avait pas pu me répondre sur la situation du tireur. Ce n’était pas grave, avec ce que Torben m’avait dis la vieille j’en déduisais qu’il avait déjà ôté la vie à bon nombres de personnes et de vampires. Dans la logique des choses, il avait du s’en sortir. Surtout que Krystel était revenue sans une goutte de sang sur le corps, elle était impeccable. Elle n’avait pas du le trouver. Il avait du s’en sortir…
Ensuite, Krystel ordonna à Laura d’éloigner Belle alors que celle-ci ne représentait pas une menace au contraire, elle voulait juste aider… Krystel faisait la police, cela devait être pesant de toujours devoir nous rappelait à l’ordre comme ça. Elle avait commencé par Belle, puis Laura et William, et c’était à notre tour Morgane et moi. Nous n’avions rien fais de travers au moins. Krystel lança quelques directives à Morgane, comme quoi elle devait me maintenir en vie et continuait à me donner son sang. Et moi, je devais me laisser faire. Ca va ce serait facile comme travail. De façon, j’étais bloquée là ! William lâcha délicatement ma tête, je lui lançai un petit sourire. Il devait aller avec Laura, je resterai sagement avec Morgane. Étions-nous véritablement en sécurité derrière cette estrade ? Je me sentais de suite moins bien si William partait, comme l’avait dis la reine des vampires le sang de Morgane était faible… Elle ne saurait me maitriser.
J’enlevai ma main de sur mon ventre cela ne servait plus à rien, cela me faisait plus mal qu’autre chose et ma main ne retenait plus le sang. Je n’étais pas au meilleur de ma forme, et j’avais mal mon visage me trahissait. Je ne compris pas tout de suite ce que venait de dire Krystel « Ça va faire mal », je fronçais les sourcils. Krystel alla elle-même chercher la balle. Elle m’avait surprise, je ne me sentais encore moins bien désormais. Je guérirais plus vite cela dit. Machinalement, j’avais saisi la main de Morgane que j’avais serrée assez fort. La blessure fut encore plus douloureuse. Un vent glacial souffla sur mon visage, les cheveux de Morgane volèrent au vent. Je mis ma main sur mon visage pour me protéger. Que se passait-il encore ? Pourquoi ce vent si violent ? Un rire accompagnait les bourrasques de vent, un rire à vous en glaçait le sang. Je n’étais pas au bout de mes surprises visiblement…
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Sujet: Re: Mission Intrigue : "On ne récolte que ce que l'on sème'" [Livre 1 - Terminé] Jeu 14 Avr - 14:51
J'avais peur. J'avais froid, j'étais couverte d'un sang qui n'était pas le mien, j'avais blessé un homme, peut-être tué un deuxième, le monde avait basculé dans le chaos quand Torben avait ouvert le feu, des gens hurlaient, des gens saignaient, des gens mouraient. Je ne savais plus trop où j'en étais. La part de moi qui était une guerrière entraînée et habituée au massacre ne frémissait pas devant ce carnage, mais au fond de moi il y avait cette adolescente écorchée vive, traumatisée, innocente meurtrie, qui s'épouvantait de tout ce qui se jouait autour d'elle. Cette part-là, je la muselai, l'enfouis soigneusement sous une épaisse couche de cynisme et de froideur. J'avais besoin de mes instincts primaires, j'avais besoin de ma soif de sang, de ma fièvre du combat, pour ne pas céder à la panique. La main de Torben avait agrippé la mienne et il me tirait à sa suite – ce contact inattendu me rassurait un peu. Nous venions tous les deux de prendre une vie. Humaine. Ce n'était pas anodin, pour moi encore moins que pour lui, et l'horreur glaciale qui tenait mes entrailles était un peu estompée par l'étrange sensation de solidarité qui émanait de lui. Je ne m'attendais pas à ça. Je le voyais comme un individualiste forcené, un combattant solitaire et presque égoïste dans sa mission. Mais il s'était arrêté pour moi. Il avait pris la peine de venir en aide à un autre soldat en péril devant l'ennemi. Et même si le péril n'avait pas été bien grand, son geste me touchait plus que je ne voulais l'admettre. Certes je n'avais rien de spécial pour lui, rien qui ne me différenciait des autres combattants de Dieu à ses yeux, et il en aurait certainement fait de même pour n'importe lequel de nos frères d'armes. Mais tout de même. Il avait tenté de me sauver.
On aurait pu s'en sortir, peut-être, si le vent soudain ne s'était levé, me faisant vaciller dans sa force solennelle. Mes cheveux giflèrent mon visage et mes mèches tourbillonnèrent follement, alors qu'une sainte terreur qui n'avait rien à voir avec la tuerie s'imposait à moi. Je ne pouvais en déterminer l'origine, et cela m'effrayait encore plus. Je lâchai la main de Torben, combattant le réflexe qui me dictait au contraire de m'y agripper de toutes mes forces en attendant que la panique relâche sa pression – mais mes réflexes prirent le dessus et je tentai de contenir la vague qui m'oppressait. Le rire dément qui vibrait dans l'air ne m'y aidait pas et je réprimai un frisson angoissé, suivant Torben alors qu'il fendait la foule en simulant la panique. Je n'eus aucune difficulté à faire de même, et nous aurions pu nous en sortir si les policiers en place au check-point n'avaient pas repéré les menottes pendant à mon poignet. D'un geste aisé et efficace, Torben en abattit un d'une balle en pleine poitrine, et je me trouvai face à l'autre.
Que faire ? L'instinct de la guerrière me commandait de lui sauter à la gorge et de lui briser la nuque, ou bien de lever mon arme et de tirer. Mais les armes à feu, ça n'avait jamais été mon domaine. Une foule de pensées éparses jaillirent dans mon esprit – cet homme était-il marié ? Avait-il des enfants ? Etait-il plutôt un flic gentil ou bien un parfait salaud ? Etait-il sympathisant des vampires ou bien se trouvait-il là contre son gré, obligé par son devoir de représentant des forces de l'ordre ? Je n'en savais rien. Son expression déterminée quand il porta la main à son holster en faisait l'ennemi, qu'il soit de mon bord ou du bord opposé, et je n'avais pas le choix si je voulais sortir delà en vie. La peur me retenait toujours dans un filet serré, mais je pouvais, en partie, la contrôler. Je n'avais pas envie de blesser un des humains que je cherchais à défendre, mais je n'avais pas le choix, et je laissai mon instinct parler pour moi. Avant d'avoir le temps de ciller, mon corps avait agi de sa propre initiative, et l'homme était mort. La lame de ma dague avait ouvert une plaie béante sur sa gorge, et le sang en jaillissant m'avait recouverte d'un autre voile barbare. Le mouvement de foule me précipita en avant, vers la liberté, et je tendis le bras, m'accrochant au poignet de Torben. Ma prise glissait à cause du sang dont nous étions tous les deux imbibés, mais je tins bon et nous émergeâmes de l'autre côté. J'étais à moitié écartelée par la pression des corps, je ne savais pas où j'allais, mais la peur omniprésente me donnait des ailes et j'aurais pu courir de toutes mes jambes n'importe où si j'avais eu la certitude que cela nous sauverait.
« Et maintenant, on fait quoi ? »
Ma voix était haletante, je ne l'avais pas lâché et mes ongles allaient sûrement s'incruster dans son bras, mais j'avais la présence d'un camarade soldat à mes côtés pour me rassurer et m'ancrer dans la réalité. Que devions-nous faire à présent ?
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Sujet: Re: Mission Intrigue : "On ne récolte que ce que l'on sème'" [Livre 1 - Terminé] Jeu 14 Avr - 17:35
Elle sentait qu'il n'était pas complètement calmé. C'était normal qu'elle le sentait, après tout : elle était du même sang animal que lui. La jeune femme plaça ses mains de chaque côté de son visage, le forçant à la regarder, à planter ses yeux dans les siens. Elle avait de beaux yeux. Johan se gifla mentalement de cette pensée fort peu appropriée pour le moment et tenta plutôt de se focaliser sur son odeur, sur elle, d'oublier tout ce qui se passait autour de lui. Difficile. Il se sentait poussé de toutes parts par la foule en délire, un vent cruellement glacial s'était levé et faisait voler les gobelets autour d'eux, le loup tiraillait dans son être. Il semblait à Johan entendre un rire, mais ce ne devait être que le sifflement du vent. Isadora recommença à lui parler, sur un ton d'urgence, l'entretenant d'une confidence qui faisait s'écartiller ses grands yeux clairs à chaque mot, comme s'il n'en croyait pas ses oreilles.
« [...] Et dans les deux cas, je peux vous aider. »
C'était donc vrai. Il y réfléchit. Une seconde. Une infime seconde. Une seconde pendant laquelle il se dit que le choix le plus éclairé et le plus sécuritaire n'était peut-être pas le plus sage pour sa bête. Enfin, peut-être ? Une dernière sommation de la brune. Il avait décidé.
Johan l'embrassa farouchement, ne la laissant pas continuer de parler. Il l'avait déjà embrassée, mais ce n'était pas comme ça. Pas aussi sauvage et bon, pas aussi animal. Il sentait le goût de son sang sur sa langue, signe qu'il s'était mordu précédemment, et cette fois, il s'enivrait totalement de son odeur. Son sang battait à ses tempes et son coeur à un rythme indécent. Ses mains se posèrent sur sa taille, la plaquant contre lui, ne se souciant même pas de savoir jusqu'à quel genre d'intimité elle voulait se laisser aller. À ce point, c'était tout ou rien et probablement le savait-elle en lui faisant cette proposition tout à fait indécente. Une de ses mains, la droite, remonta jusqu'à ses cheveux et sa bouche descendit à son cou pour le mordre, pour savourer cette peau chaude et goûteuse. Ses yeux se rouvrirent, maintenant d'un vert presque jaune. Croisèrent ceux de son Andréa tachée de sang, hagarde, brièvement, si brièvement. Sa main attrapa celle de la louve alors que ses lèvres venaient traîner près de son oreille :
« Suis-moi. »
Cette voix, il ne la reconnut pas. Ce n'était pas la sienne. Rapidement, il traîna Isadora vers les sanitaires. Évidemment. Lieu de débauche clandestine par excellence. Ses sens étaient agressés par tout ce qui se trouvait autour, mais il avait un objectif. Des regards vampiriques qui croisaient le sien, son loup qui grondait -à voix haute cette fois, et toujours ce vent étrange qui fouettait sa peau bouillante, exacerbant son excitation. C'était un état supérieur à ce tout ce qu'il avait vécu, dans sa vie. Il défonça presque la porte du lieu, tout à fait vide, puis emmena Isadora dans une cabine. Il avait envie d'elle à un point impossible, dangereux, inhumain. Il ne remarqua pas l'odeur de sang qui régnait dans le lieu, l'odeur de mort mêlée à celle d'un parfum féminin, ne détecta pas le corps inanimé de vie qui était deux cabines plus loin. La porte de la cabine à peine refermée, sa bouche à nouveau plaquée contre celle d'Isadora, sa langue cherchant la sienne pendant que ses mains venaient défaire le pantalon de la jeune femme, se donnant un accès à ses fesses, à son sexe, pour venir pétrir cette chair attirante. Une main qui vient s'emparer d'un sein, l'autre qui descend ses pantalons à ses genoux, sa bouche qui passe de ses lèvres à son cou, ses mains qui viennent défaire sa propre ceinture. Il sentait ses crocs dans sa bouche, ses mains caresser avec ferveur et son corps qui réclamait, qui nécessitait, qui hurlait. C'était maintenant ou jamais.
« T'es certaine ? »
Un souffle à son oreille. Il ne sentait plus son coeur tant il battait vite, ni son souffle court, il entendait seulement chaque mouvement de la louve, chaque froissement, mais dans sa tête, la dernière alarme humaine qui s'assurait que tout était fait avec un certain consentement. Ça se passait vite, tellement vite. Il réussit à capter ses yeux, à se concentrer dessus, à presqu'empêcher ses mains de bouger.
Spoiler:
Toute cette situation est de la faute à Tib. Pour en être certains, allez jeter un coup d'oeil au dernier message de la deuxième page de ce sujet.
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Sujet: Re: Mission Intrigue : "On ne récolte que ce que l'on sème'" [Livre 1 - Terminé] Jeu 14 Avr - 23:38
Au moment où les mots sortaient de ma bouche, je me rendais compte de ce que je venais de proposer à Johan. Avais-je d'autre choix? Non, je n'en avais pas. Ce n'était pas pour me plaire, pas du tout, mais je n'avais pas le choix. Que pouvais-je faire d'autre en même temps? Si je ne réagissais pas, l'homme allait se transformer devant tous ses humains. Il serait ensuite traqué comme une bête sauvage par les membres de la meute et il serait exécuté. Je n'avais pas à m'en mêler, ce n'était pas un des miens. Seulement… Je ne pouvais pas rester là sans rien faire. J'appréciais le libraire, sincèrement. Il me faisait toujours penser à un louveteau qui a besoin d'aide, et quelque part, je m'étais attribuée le rôle de "mère" que son côté lupin semblait chercher. Quelque part, je prenais la place qu'avait eut Nathanaël vis-à-vis de moi. Seulement jamais il n'avait eu à se "sacrifier" comme ça, comme je n'aurais jamais à "courir" après une personne qui rejette son côté loup garou et qui ne veut pas l'admettre. Mais bref, là n'est pas la question. Je n'avais pas besoin qu'il me dise sur quoi se portait son choix. Son regard valait toutes les paroles du moment. Et il était trop tard, pour que je puisse vers demi-tour.
Sans détour, ses lèvres se posèrent ardemment sur les miennes. Ce n'était pas la première fois qu'il m'embrassait, mais là, c'était différent. Ce n'était pas l'homme qui était aux commandes, mais c'était le loup. Je m'étais pour ma part préparée et j'étais contente que ma louve ne vienne pas me tirailler à son tour. Pour l'instant en tout cas. Elle semblait rester blottie en moi, comme si elle comprenait que j'avais besoin d'avoir tout mes esprits pour ne pas perdre consistance. Et puis, un gout de sang vint teinter sur ma langue. Et là, je sus que j'aurais toute les peines du monde à ne pas craquer non plus. Ce sang… Ce n'était pas n'importe lequel. C'était celui qu'un lycanthrope, puissant, ardent, excitant. C'était la première fois que j'y goutais et… J'avais envie de continuer à y gouter. Je fermais les yeux que j'avais jusque là gardé ouvert, et vint chercher la source de la blessure, en voulant encore plus. Je laissais Johan me plaquait contre lui et poser ses mains sur ma taille. Je m'en fichais en fait. Tout ce que je voulais c'était son sang. Ce n'était plus mon côté humain qui dominait, mais mon côté animal. Tout le reste était occulté et plus rien d'autre ne comptait que le plaisir que pouvait me procurer le sang du cabot.
Non ce n'était pas bien. Je ne devais pas me laisser aller comme ça. Pas maintenant, alors que le danger rodait. Même ma louve pouvait le sentir. Je luttais contre elle et elle me laissa la place alors que les lèvres de Johan se postèrent dans mon cou et me mordillaient. C'était agréable, mais je ne devais pas "y faire attention". Mes yeux étaient rivés sur les vampires qui nous entouraient, jusqu'à ce que le loup-garou ne me prenne la main pour que je le suive. Il m'arracha à ma surveillance sans vraiment que je puisse y faire quelque chose. Je le laissais m'entrainer, ou plutôt je laissais son loup m'entrainer. Car il n'y avait plus grand-chose d'humain en lui à cet instant. J'avais déjà vu un des miens dans un état pareil, et cela avait finit d'ailleurs par des transformations puis une bagarre et du sang. Je lui avais résisté et cela ne lui avait pas plu bien entendu. C'était d'ailleurs le soir où j'avais rencontré mon cher voisin, mais là encore c'est une autre histoire.
Je suis sotte et naïve et tout ce que vous voulez d'autre. Je ne m'étais pas imaginée une seule seconde que Johan me trainerait vers les toilettes. En plus ce n'était pas n'importe lesquelles, c'était celles qui respiraient l'odeur de sang et de mort. Mauvaise idée, très mauvaise idée. Mais je n'eu pas le temps de protester, il était trop tard. Alors qu'un vent surnaturel s'était levé et qu'on entendait des rires venus de nulle part, le libraire défonçait la porte du lieu et m'entraina dans une des cabines. Dans le genre romantique, on ne fait pas mieux. Cependant ce n'était pas ça qui me dérangeait le plus, bien au contraire, c'était le cadet de mes soucis. J'étais… Excitée… Et pas qu'un peu. Toutes ses odeurs de sang –dont la mienne – me rendait folle. Et puis cette odeur de mort… J'adore ça. Rajouté à ça l'attitude on ne peu plus expressive du cabot, et je perdais de nouveau le contrôle de moi-même. Ce n'était pas bien, je le savais, mais j'en étais à un stade ou je m'en fichais totalement. Oh mon dieu, que l'on me vienne en aide… J'accueillais avec plaisir ses lèvres qui se posaient de nouveau sur les miennes, l'embrassant à mon gout ardemment, langoureusement. Son corps frôlait avec insolence le mien, comme m'invitant à venir le toucher. Et c'est ce que je fis. Je remontais mes mains sous sa chemise, profitant de la chaleur que dégageait sa chair. Je ne me rendais pas vraiment compte que l'homme commençait déjà à m'ôter mes vêtements, quelque peu fasciné par ses contacts si nouveaux et si agréables. Je sentais le renflement de l'entre jambe de Johan, bien que je n'avais pas eu besoin de ça pour comprendre qu'il avait envie de me faire sienne. Ce n'était pas bien, agréable oui, et pas qu'un peu, mais pas bien du tout.
Je… Non, je ne pouvais pas. Et alors qu'il me demandait si j'en étais certaine au creux de l'oreille, je posais mes mains sur son torse, l'écartant juste un peu de moi. Ce n'était pas l'envie qui m'en manquait pas du tout bien au contraire… Mais quelque chose me gênait. Il s'agissait bien entendu de la balle logée dans mon épaule, qui me tiraillait de plus en plus à chaque mouvement que je faisais, et qui me gênait finalement dans mes gestes.
Elle me fait mal… Il faut que vous l'enlevez pour que je puisse guérir
Tout en parlant, je passais mon top par-dessus ma tête, l'enlevant avant de l'abandonner par terre. Je m'éprouvais aucune gêne à être aussi… peu vêtue face à un homme. En fait non ce n'était pas un homme, c'était un lycan, et ça changeait tout dans ma tête. J'avais l'habitude d'être proche des gens comme moi. Certes pas aussi proche que je l'étais en cet instant, mais la proximité de sa présence ne me dérangeait pas. Je me rendais compte que je m'étais, depuis ma morsure, privée d'une chose si agréable : le contact d'un homme. Je vins ensuite défaire la chemise de l'homme, qui laissa place à une chair meurtrie. J'avais déjà aperçu les cicatrices qu'il pouvait avoir, et je m'étais posée la question de leur origine sans jamais le faire à voix haute. Je traçais l'une d'elle de mes doigts. Il avait de la chance. Car même si son corps portait de nombreuses marques, cela n'enlevait rien à son charme au contraire. Ça le rendait un peu plus sauvage, mystérieux…
Journal Intime Spécialisation: Points de vie: 19/24 Coups du Destin: voir profil Persé
Isadora J. Valentyne
N’oublies jamais ce que tu es, car le monde ne l’oubliera pas. Puise là ta force.
Humeur : Indescriptible Autres comptes : Perséphone Gallagher
Sujet: Re: Mission Intrigue : "On ne récolte que ce que l'on sème'" [Livre 1 - Terminé] Ven 15 Avr - 20:25
Battements qui frappaient sa poitrine d’une façon démesurément puissante. Excitation à son comble. Hâte. Qu’il se jette sur elle. D’enfoncer les crocs dans la chair. De sentir le corps exploser face à elle. Sur elle. Etait-ce donc cela l’adrénaline ? Dieu qu’elle aimait ça. Sentir ses membres trembler et vouloir se jeter tête baissée dans le danger. Rien n’importait plus. Elle ne voyait plus rien. Sinon ce vampire, ce suceur de sang qui luttait contre ses instincts primaires. Contre ses envies. Oh oui. Belle pourriture. Elle l’avait toujours su. Ils étaient tous pareils. Et que le public ait été favorable à ça. Qu’il est désiré le fêter, ça la mettait hors d’elle. Elle se réjouit de ses actes de la soirée. D’avoir puni ceux qui avaient acceptés cette nouvelle ère de chaos. Se félicita de remettre de l’ordre dans la société actuelle et de ramener les malfrats dans le droit chemin.
L’air se faisait glacial autour d’elle. Le vent violent amenait son odeur vers ses futures victimes. Silencieusement elle les implorait. De se retourner, de tenter d’assouvir leurs désirs. Se détacher les cheveux ? Serait-ce une bonne idée. Elle savait que quelque part devaient encore résider des effluves du parfum dont elle s’était aspergée quelques minutes -quelques heures ?- auparavant. After-shave et hémoglobine. De quoi les rendre fous. De quoi les amener jusqu’à elle et les dominer. Totalement. Car contrairement à eux, elle était lucide. Tout son plan était clairement présent dans les moindres recoins de sa jolie tête. Son sourire s’élargit. Elle murmurait comme pour elle-même. Viens petit viens. Ne résiste plus. Paroles qui se perdirent dans les cris de la foule. Dans le bruit de vaisselles brisées, dans les hurlements d’agonies. Dans les rires. Manifestation de gaieté qui l’invitait à se joindre à eux. Son ventre se contracta, sa cage thoracique se souleva. Le son s’échappa de sa gorge. La folie s’emparait d’elle petit à petit et elle prenait plaisir à s’y noyer. Approches. Goûte-moi. Goûte de mon arme. Elle continuait de le regarder. De le fixer.
Soudain devant elle se dessina la silhouette de sa cible première. Krystel Raybrandt. Si proche, si tentante. Si elle réfléchissait assez, si elle calculait suffisamment bien ; elle pourrait l’atteindre. Briser celle qui l’avait empêché d’exercer. Qui avait tenté de refreiner son envie, son besoin de vengeance. Elle allait payer et comprendre. Elle allait recevoir de plein fouet toute l’énergie, toute la volonté et la nécessité de faire couler du sang que Maryana avait emmagasiné depuis des semaines et des semaines. Interminable période à errer. A s’éloigner de ce qu’elle était. La semi-démone inspira et s’accroupit calmement dans un geste souple. Plongea sa main dans la flaque pourpre qui était étendue à ses pieds. Son œuvre ? Probable. C’est qu’il l’avait mérité. Ses doigts se mirent à la picoter. Le pouvoir s’insufflait en elle. Elle réfléchissait à toute vitesse. Et une fois son plan inventé elle se releva.
Pendant quelques secondes elle se retint d’agir, observa la foule devant elle. Bande de suceurs de sang. L’idée de devoir en découdre avec chacun d’eux l’animait, la stimulait. Si bien qu’elle ne vit pas le coup partir. Comment lutter contre une telle vitesse ? Impossible, tout simplement impossible. Elle réussit simplement à épargner son visage. Le coude heurta violemment son plexus. Douleur, la sienne. Souffle coupé. Elle avait avec grand peine à rester debout. Dans sa tête un signal d’alarme retentissait. Lui disait de faire demi-tour. Mais dans sa main, elle tenait toujours son arme. Son bijou. Elle l’avait déjà perdu une fois. Pas question. Son corps criait à cause de la souffrance. Mais son cœur lui hurlait de joie. Sang pour sang. Combien en avait-il tué ? Peu importe. Car ce soir ce serait son sang qui coulerait. Elle le regarderait et en rirait. En jouirait. Ignorant la douleur, elle souleva son bras et ôta la pince qui retenait sa chevelure. Seule partie encore immaculée. Elle releva la tête et le défia du regard.
- Vous donnez donc dans ce registre-ci. Vous n’allez pas être déçu. Il s’agit là de ma spécialité. La souffrance. Elle est mienne depuis si longtemps. Il en faudra bien plus.
D’un geste elle remonta sa robe, dévoilant sa jambe tâchée. Cuisse qu’elle savait tendre. Suffisamment pour attirer son attention. Un nouveau courant d’air balaya violemment la salle. Rire à nouveau. Patientez. Bientôt elle jubilera avec vous.
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Sujet: Re: Mission Intrigue : "On ne récolte que ce que l'on sème'" [Livre 1 - Terminé] Sam 16 Avr - 0:07
Ok Ok, ouai, fallait encore que ça dérape, et bah me voilà par terre bosculé par le gros "boff" d'à coté, d'ailleurs, je lui en fou une pour l'exemple, trop occupé à fuir ! J'attrape David et l'autre par le col et les entraîne avec moi , et oui, j'ai un plan de sortie, si si, j'ai tout prévu , enfin presque, je pensais qu'il y'aurai autant de bousculade, et mon plan prévoyais qu'on parte avant tout ça. Allez vous frayer un passage dans la foule, en plus on vois rien, on entend des coups de feu, des " arrêter les" ou "tuer les" fin bref et j'en passe, franchement, super soirée... j'aurai pas du venir, ça m'apprendra, aller, on y vas !
Les deux autres sont réactif, on fonce, un mec de la police se poste en face de nous et nous bloque le passage, Il nous prend vraiment pour des criminels ou quoi ? d'accord, on est un petit groupe de trois, on est habillé en couleur sombre, on a tous un sac à dos chelou, mais c'est pas grave, je lui fonce dessus et je le dégage en usant de la force pour continuer mon chemin, on est pas loin. Le cousin d'un pote travail dans un magasin pas loin , et s'avère que la pote de derrière mènes sur une des rues "intérieur" à la fête, tandis qu'en passant par le balcon on sortirai sur l'autre coté, saint et sauf, avec pour seule chose à faire que de rentrer chez nous. On cour comme tout le monde, c'est vraiment la panique et on fait surtout attention aux autres du groupe, en se perd pas, et j'hésite pas à bousculer pour me frayer le chemin, j'ai le plan dans la tête, je sais où aller.
Je tombe, la douleur est atroce je vois du sang coulé sur mon épaule, c'est l’effet que ça fais de se prendre une balle ? J'ai mal mais je suis surtout enragé, je suis en colère contre celui qui m'a tirer dessus, c'est un agent, il m'aurai vu bousculer un policier ? non, je pense passe, mais un sentiment incontrôlable monte en moi, ça se passe en un instant, j'ai bondi sur lui, et je lui mort fortement le bras, il saigne, il saigne beaucoup, l'odeur du sang empli mes narines, est augmenté, se fais ressentir plus qu'autre chose, je ne sais plus ce qui m'arrive, je prend un coup sur le coté, un autre agent, lui aussi je le mort, à la main, je me débat, tel un animal, après tout, n'en suis-je pas un, là maintenant ? Mes deux camarades ne comprennent rien, et on fuit, c'était le plan, sortir quoi qu'il arrive, on devait resté groupé, mais si on se faisait séparé, fallait fuir. J'arrive à y pensé alors que ma mâchoire se referme sur un troisième agent, agent que je viens de plaquer au sol, tout se passe si vide, cette fluidité des choses, les sens développé, la force de ma musculature, le sang qui coule sous mes coups de mâchoire, je lâche je prise et je fuis péniblement.
Je reprends mon sac, essouffler , jette un coup d'oeil à la scène, cherche Andréa des yeux, mais je vois rien, j'ai trop mal, je m'engouffre dans la ruelle, et la porte de la boutique se referme derrière moi. David tourne les clés et démarre la voiture, aucun risque de bouchons, on est garé loin, on a d'abord couru puis marché. Maintenant c'est sa copine qui conduit, mon pote dors, moi j'ai trop mal à l'épaule pour prendre le volant, j'ai mis un bandage dessus, demain, je vais à l'hôpital... On est déjà loin, tout le monde pensais vivre ce qui s'est passé, personne ne la vécu, on était trop occupé à fuir, personne ne saura ce qui s'est passé réellement ce soir là, moi non plus d'ailleurs...
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Sujet: Re: Mission Intrigue : "On ne récolte que ce que l'on sème'" [Livre 1 - Terminé] Sam 16 Avr - 4:25
Des passages de ce RP sont sous hide et concernent donc un public avisé. À lire à vos risques et périls, les jeunes.
La situation était tout simplement irréelle. C'était simple. Il était pratiquement pantalons baissés devant une femme qu'il connaissait à peine, prêt à la prendre comme ça, sans plus de préparation, dans les sanitaires d'un lieu public, tandis qu'une tuerie interespèces se faisait à l'extérieur. C'était surnaturel, tout simplement. Il était comme saoûl, les sens à la fois engourdis et surdéveloppés. Il captait tout et rien, il était une tête qui flottait sur un nuage de confusion pure. Il avait une seule envie : arracher tous ces vêtements gênants de sur le corps de la louve. Une légère poussée sur son torse, non pas pour le repousser, mais plutôt pour que la louve puisse retirer son haut. Les yeux de Johan s'allumèrent un peu plus, ses prunelles descendant immédiatement sur la poitrine de la jeune femme, qui s'affichait ainsi sans pudeur. Quoiqu'à cet instant, ils n'en étaient pas vraiment à une intimité près...
« Elle me fait mal... Il faut que vous me l'enlevez pour que je puisse guérir. »
Euuh ? Il n'était pas spécialement équipé pour faire face à cela... mais peut-être que oui. Le lycantrhope fourra ses mains dans ses poches, à la recherche de son porte-feuille, qu'il trouva finalement. L'homme tenta de se concentrer pendant qu'Isadora défaisait sa chemise, se donnant une certaine vue sur la chair meurtie de son torse, sur les cruelles cicatrices qui striaient tout son corps mince. Un frisson quand elle laissa ses doigts glisser sur l'une d'entre elles, un spasme pour retirer cette main, les rabats et pochettes du porte-feuille qui s'ouvrent jusqu'à trouver une lame de rasoir défaite. Les souvenirs de la période où il traînait toujours cette lame avec lui étaient mauvais, teintés de cette dépression dont il était durement sorti, mais jamais il n'avait pu la sortir de son porte-feuille. Cette lame était aussi vieille que son état de loup-garou,aussi chargée que son âme, et ce soir, elle allait prendre un tout autre sens. Johan sortit la lame de son étui de cuir, referma le porte-feuille et regarda la brune. Il avait les iris jaunes, sauvages.
« Ça va faire mal. »
Il se pencha sur elle et, à l'endroit de la blessure, incisa plus profondément la chair de la pointe de la lame, pour mieux pouvoir y mettre un doigt, la lame, quelque chose, pour sortir cette balle. Heureusement, elle ne semblait pas être entrée très loin dans le corps d'Isadora, qui avait déjà fait un certain travail pour rejeter ce corps étranger. Merci, nature lycanthrope, tout de même. Le sang coulait, brûlant et odorant, sur ses doigts, sur la peau de la jeune femme. Instinctivement, le libraire se pencha et lécha le sang qui s'échappait de la blessure, tandis qu'il laissait la lame tomber au sol. Tintement de métal, ses doigts qui plongent dans la blessure, ses ongles qui se referment sur la balle pour la tirer sans douceur de la plaie, et toujours ses lèvres qui goûtent ce sang si particulier, qui allumait ses sens, qui maintenait son érection vive et douloureuse. La balle sortit enfin de la blessure. Il la serra dans sa paume, avant de la laisser tomber au sol également. Johan se releva de l'épaule de la jeune femme et l'embrassa sauvagemment, la plaquant plus étroitement contre son corps. Il n'avait plus conscience de son corps défiguré par son accident, plus conscience de sa gêne, de sa pudeur, il avait seulement ce goût de sang qui le rendait fou. Totalement. Son envie d'elle était dorénavant à un point de non retour hallucinant, lui faisant perdre toute notion de sécurité, de protection, de peu importe. Le monde se déchirait à l'extérieur des sanitaires et lui n'avait qu'une idée en tête : baiser. Sans plus attendre, le lycanthrope retourna la louve visage contre le mur de la cabine, finissant de baisser leurs sous-vêtements. Pour libérer ce sexe si attirant, humide sous ses doigts, et le sien, qui le faisait souffrir. Ses mains qui écartent les cuisses blanches de la louve, les tachant de sang. Maintenant.
Ses sens étaient endormis. Annihilés. Le danger, il le sentait tout comme il l'ignorait. Et en même temps que son sixième sens de lycanthrope se réveilla, il le mit en berne.
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Sujet: Re: Mission Intrigue : "On ne récolte que ce que l'on sème'" [Livre 1 - Terminé] Lun 18 Avr - 21:12
J'ai pour habitude et crédo que l'on ne conteste pas mes ordres et que l'on m'obéisse. Tous les vampires savaient qu'ils ne devaient pas se frotter à mon autorité, par fierté ou je ne sais pas quelle autre connerie. Je disais quelque chose, ils obéissaient point final, et ne cherchaient pas plus loin. Je suis la créature du Roi, son bras droit et un maitre vampire. Cela suffisait à ce qu'ils comprennent qu'ils ne pouvaient pas me défier d'une quelconque manière. Je ne l'accepterais pas. William, Laura et Morgane en avait bien conscience. Je leur avais donné des ordres, ils ne les avaient pas parlementés. Ma fille légitime s'occupait de ma pupille, pendant que mon fils et une vampire "sous-catégorie" s'occupaient d'aller calmer les esprits des notre. On ne pouvait pas se permettre de dérapage, pas maintenant. Nous prenions du pouvoir au sein de la communauté humaine, et rien ne devrait entraver notre chemin, notre destin je dirais même. Les humains comprendront bien assez tôt que nous sommes l'équivalent de Dieux et qu'ils nous doivent adulation et obéissance. Et pour tous ceux qui refuseront, ils seront tués, sans autre forme de procès.
Jana souffrait. Cela ne faisait pas de doute. Pour guérir facilement, il y aurait fallut que William ou ma grandeur lui fassent boire son sang. Hors, nous ne pouvions pas nous le permettent. Si notre sang parvenait jusqu'à sa trachée, elle serait subjuguée d'un forte envie de sang et de luxure qu'elle ne pourrait pas contrôler. C'était d'ailleurs pour éviter ce genre de risque que je me tenais loin d'elle et que j'avais ordonné à Belle de s'en aller. Nous étions des sucreries pour la novice nocturne, semblable à une sucette pour un enfant de quatre ans. Morgane ne craignait rien elle. Se nourrissant de sang synthétique depuis plus de trois ans, elle avait perdu une grande partie de sa force vitale et physique. Ses sens étaient moins aiguisés, bred, elle était devenue très faible et son sang sans saveur.
Je pris tout de même la peine de lui ôter la balle logée dans le ventre, afin que sa plaie se referme plus vite. Elle n'allait pas mourir de toute façon, peu importe la douleur, peu importe le temps qu'elle mettra à guérir. Et alors que je me léchais les doigts, l'autre toute moche pas belle revint jusqu'à moi… "Blablabla vous avez besoin de moi… Blablabla vous ne pouvez pas vous débrouiller toute seule, ni vos subalternes… Blablabla". L'avais-je sonné? Non bien sur que non. J'avais très bien prise connaissance de tout ce qui se passait autour de moi. J'avais tout de suite senti l'atmosphère l'alourdir et devenir maléfique en tout point. Les rires n'étaient pas naturels, mais surnaturels. Je n'avais eu besoin de personne pour m'en apercevoir. De quel droit osait-elle se mêler de choses qui ne la regarde pas?
† Si mon souhait est de sacrifier William, cela ne regarde que moi et personne d'autre. N'oubliez pas à qui vous vous adressez Mlle Renard. Vous avez beau être plus âgée, vous n'en êtes pas qu'un simple insecte, tout en bas d'une échelle sociale dominante chez notre espèce. Je ne vous le redirais pas deux fois et c'est un ordre : partez d'ici, quittez d'ailleurs cette ville et retournez à Glasgow. J'espère avoir été très claire †
Je m'étais tournée vers elle, hautaine, prestigieuse. Tous mes mots avaient été choisis avec un grand soin. Si elle ne faisait pas ce que je venais de lui ordonner, elle se retrouverait devant le tribunal vampirique, dont je serais la juge. Et je n'ai point besoin de vous préciser qu'elle en payera le prix fort, c'est-à-dire qu'elle sera brûlée vive au levé du soleil sur des poutres en forme de croix. Je détournais le regard à la fin de mon monologue pour m'adresse à ma fille cette fois ci
† Emmène Jana loin d'ici. Continue jusqu'au bout de l'estrade. Tu trouveras une porte dérobée derrière la décoration. Tu continueras tout droit pendant cent-cinquante mètre puis tu taperas quatre fois dans tes mains. Une voiture viendra vous chercher et tu ramèneras Jana au sein de mon manoir. Tu lui offriras trois esclaves, et tu t'en iras ensuite. †
Pas de sympathie, ni d'animosité dans ma voix. J'étais on ne peut plus neutre dans cet ordre que je venais de lui donner. Elle m'obéirait, sans que j'ai besoin pour cela de faire valoir mon autorité. Morgane savait ou se trouvait sa place. Je me décidais ensuite à aller rejoindre mon fils, alors qu'une odeur me frappa…. Ce produit… Nous traquions tous les vendeurs qui le mettaient sur le marché. After-Shave « Vampire Forever » comme il l'appelait. Ce produit avait tendance à rendre les vampires tendres, aimants, voir amoureux de la personne qui le portait. On ne veut plus lui sauter dessus, on veut lui faire des bisous. Bref, l'horreur totale. Il n'était pas question pour moi de m'approcher plus de cette mystérieuse femme, dont la noirceur jaillissait par chaque pore de sa peau. Je me décidais plutôt pour ramasser un plateau à terre, et m'en servir comme un frisbee. Je visais bien entendu celle que j'avais fais arrêter la dernière fois par les flics, avant soulever sans difficulté et de lui lancer en pleine face. Je sifflais légèrement, prévenant William de se tenir sur ses gardes
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Cassiopeia Johnson
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Sujet: Re: Mission Intrigue : "On ne récolte que ce que l'on sème'" [Livre 1 - Terminé] Lun 18 Avr - 22:07
Un parfum de peur et de terreur se fait sentir. Les humains pleurent, hurlent, s'enfuient. Même les immortels et autres créatures changeuses de forme sont touchés, et il paraîtrait que les semis démons sont atteints par une sorte de violence terrible. Personne n'est à l'abri, et personne ne peut couper à ce qu'il se passe. Laura Willoughby fut la première touchée par ce vent de frayeur, et le doute s'immisce en elle alors qu'elle s'apprétait à se mettre totalement au service de ses mètres. William lui, réagit tout de même plutôt violemment et tente d'attaquer Maryana, la cognant assez durement. Belle quant à elle, joue la carte de l'unité avec les vampires et tente de mettre la main à la pâte pour aider et protéger ses congénères, Jana en tête, toujours à tête et ne sachant trop ce qu'il se passe autour d'elle. Torben et Andréa sont toujours partis pour s'échapper de la place; ils profitent de la confusion et des ailes que la peur leur donne pour tenter de forcer les barrages de la police. Ils tuent les représentants des forces de l'ordre, et se préparent à s'enfuir en laissant derrière eux les corps ensanglantés de ceux qu'ils avaient juré de protéger. Peter Creev s'enfuit, et parvient à échapper aux embûches pour prendre une voiture et s'en aller le plus loin possible. Mais alors que la violence règne en maître, que les gens meurent et tombent comme des mouches, les créatures surnaturelles succombent à leurs pulsions animales. Johan O'More et Isadora Doyla sont présentement en train de s'accoupler brutalement dans les toilettes publiques! Tout cela ne fait que renforcer le chaos environnant, et attire toujours plus l'attention des puissances obscures sur la grand place. Le rire lugubre éclate de toute sa puissance, secouant la carcasse de toutes les personnes présentes. Le vent souffle de plus en plus fort, déséquilibrant et faisant tomber les gens, faisant voler devantures, affiches, n'importe quoi. Se préparant à l'inévitable, Krystel s'impose en leader, repousse Belle et ordonne qu'on mette Jana à l'abri. Mais plus rien ne peut arrêter les puissances des ténèbres de se concentrer. Réceptacle, rendue folle par la débauche de pouvoir, Maryana attire à elle le pouvoir des limbes. Ses cheveux se dressent sur sa tête, comme si son corps était immergé sous l'eau. Au bout de ses doigts, le pouvoir crépite en petits arcs électriques.
« Bonjour, ma fille » retentit une voix masculine au creux de son oreille.
« Tues tout le monde » ajoute la voix, suave et sensuelle.
Ordre de passage: Une semaine pour répondre; l'ordre de passage se terminera lundi soir. Vu la panique et la fuite de la majorité des gens (y compris d'une partie croissante des forces de police), tous les joueurs peuvent s'enfuir à leur tour et quitter la mission (pour exemple si vous savez pas trop comment vous y prendre, le post de Peter montre bien comment l'on peut faire). Après, il faut tenir compte des choses suivantes; le sang de vampire ne rend plus fou changeurs de forme et lycanthropes; le sang humain répandu suffit à faire tourner la tête aux vampires et aux hommes-animaux . Jana commence à se soigner, la plaie se referme de plus en plsu rapidement. Pareil pour Isadora, d'autant que le pouvoir de sa louve, exacerbé par les violentes pulsions sexuelles qui l'habitent, lui permet de se soigner très rapidement. Continuez de tenir compte du côté surnaturel du moment; les humains sont rendus fous de terreur, les vampires se sentent menacés, comme si un sixième sens leur disait de se barrer en vitesse. La panique est sans cesse plus forte. Il faut compter aussi que le vent souffle si fort qu'il devient très compliqué de se tenir correctement debout. Qui plus est, un froid intense se répand partout, s'insinue au travers de chaque vêtement. la police s'enfuit en même temps que les autres. D'autres policiers, de panique, tireront au hasard dans la foule dans le vain espoir de se protéger de l'horreur qui se répand. Le pouvoir crépitant autour de Maryana lui procure une résistance absolue; sa peau est faite de roc, et une aura ardente encadre son être, tout être mort ou vivant l'approchant se sentira comme attaqué par une chaleur terrible.
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Sujet: Re: Mission Intrigue : "On ne récolte que ce que l'on sème'" [Livre 1 - Terminé] Mar 19 Avr - 3:18
- Mais qui êtes-vous donc ?
William reprenait son souffle stupéfié de voir sa proie en redemander un peu plus. Déjà que cette dernière semblait avoir pissé le sang depuis nombreuses minutes déjà. Les cris d’agonie, de terreurs s’amplifiaient puis s’éloignaient un peu plus. Oui car, plus les minutes passèrent, moins les Humains se faisaient nombreux sur la place publique une dizaine précédemment heureuse, fêtarde et burlesque. William n’écoutait guère ces cris. Il ne s’aperçut même pas de l’élément déclencheur le regard rivé sur sa propre personne pendant quelques secondes. La souffrance ? Cette femme voulait souffrir ? Alors, elle allait être servie à souhait. Les canines se furent totalement allongées actuellement. Sa bouche, sa gueule plutôt si vous me permettez l’expression, s’ouvrit totalement coupant l’air dans un claquement de dents. Cet homme, ce Vampire, n’était plus réellement lui-même. Dans un réflexe bestial, il se fut rapidement reculé pour mieux bondir à nouveau sur sa proie lorsque celle-ci ne semblait pas abdiquer aussi facilement que prévu.
* Krystel *
Elle le siffla alors que la bête tourna quelques secondes son regard en la direction du maître vampire. William serra ses poings extrêmement forts sans pour autant jusqu’au sang. Il luttait contre l’appel de la faim et cet ordre provenant de son maître, de son sang, de sa créatrice. Cette Vampire pour qui il ferait tout. Oui, ne serait-ce qu’un peu de son sang, d’une seule nuit à nouveau en sa compagnie. Jana allait bientôt être en sécurité. Au final, William n’avait pas réellement faillit à sa tâche. Bien au contraire, il le ferait si désintégré stupidement par cette … Folle. William prit effectivement subitement très peur. Cette émotion fusait rarement en lui habituellement. Une voix s’entendit au travers du vent devenu glacial sifflant sur la peau du jeune homme mordant dans ses vêtements. Il dut fermer les yeux cachant son visage grâce à ses bras évitant alors l’affront du vent. La voix semblait être si proche et loin à la fois et on savait parfaitement – en tout cas si près de l’activité centrale – qu’elle s’adressait à cette folle. William avait plus peur que faim dorénavant. Il savait pouvoir se sustenter avec Hannah, savait pouvoir le faire plus tard. Bien au contraire, s’il mourrait ici jamais cette agréable sensation agirait.
- Fille ? Tu es qui ? C’est à toi que cette voix parle ? Tu l’entends au moins ?
Soudainement, les yeux du Vampire s’agrandirent d’horreur alors que Maryanna cette femme dont il ne connaissait aucunement le prénom au passage sembla devenir entièrement de braise. William recula de plusieurs pas ne pouvant pas résister plus longtemps à la chaleur. Malheureusement, ce vent, lui, glacial le fit trébucher et tomber sur le dos. Tout en se remettant péniblement sur le ventre, le jeune homme marmonna quelques mots et se sentant idiot dans tout ceci ne pouvant rien faire.
- J’ai l’impression que ce n’est pas normal ce qui se passe …
Incapable de regarder à nouveau en direction de Maryanna pour cause de chaleur extrême, William laissa maintenant son regard en sens inverse. Les policiers étaient devenus comme fous et notre Vampire reçut une balle à près de deux centimètres de son coude gauche. Finalement, il se fut arrêté de trembler de peur et se fut remis de cette chute pour se relever et … BAM ! Dans sa précipitation, William ne pensa pas à sa propre survie face aux policiers. Il reçut véritablement cette fois une balle à l’abdomen. Il serra les dents secouant la tête pour, ensuite, regarder une dernière fois en direction de cette femme totalement étrange et effrayante. Il ne vit pas beaucoup, car ses yeux brun foncé croisèrent Krystel. Dans une vitesse surhumaine, William rejoignit son maître, mais plus précisément sa belle si c’est le terme exact.
- Je crois qu’il se passe des choses étranges ici. Cette soirée n’a été que mauvais pressentiments les uns après les autres. Venez !
Calme ? Peut-être, mais extérieurement cela va de soi. Il avait mit sa main sur son abdomen empêchant le sang de trop sortir. William se fichait de cette blessure. C'était vraiment le cadet de ses soucis face à cette femme enflammée. Sans crier gare, William attrapa Krystel et la pris délicatement, mais tout de même rapidement dans ses bras et courut le plus vite qu’il le put. Les balles étaient trop lentes pour l’attraper, les policiers encore plus. Finalement, à l’inverse total de son point de départ, il déposa Krystel Raybrandt au sol dans un geste si sensuel que le Vampire ne semblait même pas blessé. Il baissa légèrement la tête pour respecter la hiérarchie pour seulement ensuite prendre la parole. Son ton paressait normal malgré qu'une petite émotion d'adrénaline pouvait se faire sentir.
- Désolé Mère, mais je préférais vous éloigner de cette femme. Quelque chose lui parle apparemment. Que devons-nous faire ? Fuir ?
Il reprenait sa respiration les sens aux aguets près des toilettes publiques. Oui, peut-être se passait-t-il des trucs plus sensuels encore en leur intérieur, peut-être le sang humain était fortement présent. Toutefois, William était près de Krystel et jamais une tentation n’était plus grande pour lui qu’elle.
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Sujet: Re: Mission Intrigue : "On ne récolte que ce que l'on sème'" [Livre 1 - Terminé] Jeu 21 Avr - 10:56
Alors que la soirée battait son plein et que la foule se déchainait et disparaissait peu à peu dans ce nuage de sang, de vent glacial et de rires effrayants; Laura luttait tant bien que mal contre l‘envie irrépressible de se sustenter. Elle s’était pourtant nourrit très peu de temps auparavant mais l’odeur envahissait ses narines, la démangeaison s’accentuait au sein de son esprit et ses crocs aiguisés n’agissaient plus sous son contrôle. En place et prête à mordre la moindre veine saillante qui aurait le malheur de se mettre sur son passage. Elle avait bien reçu l’ordre de calmer les autres nocturnes rouges mais son self contrôle laissait à désirer. Se dirigeant vers William Raybrandt qui avait pour mission de l’accompagner, elle ne put l’atteindre avant que celui-ci n’agisse de manière inconsidéré. Il se rua avec une violence démesurée sur cette femme si mystérieuse. Sa beauté devait sans aucun doute faire tourner la tête de beaucoup de monde mais la démence dans son regard expressif dénotait sur l‘échelle de la séduction. Sa grâce s‘en trouvait diminuer et la peur emplissait la vision de n‘importe quel être ayant le malheur de l‘observer. Willoughby s‘avançait à petits pas en direction des deux combattants alors que ses canines devenaient de plus en plus incontrôlables. Réflexe ou influence de cette paranoïa maitresse, elle se mordit l’avant bras pour résister aux humains survivants. Son sang coulait le long de sa trachée et elle en retirait un plaisir sans pareil. Une telle jouissance pour son propre sang, elle se demanda une seconde si elle n’était pas en train de perdre la tête. D’ordinaire elle n’aurait pas hésitée à se jeter sur le premier curieux mais Krystel avait un regard sur le moindre des faits et gestes de ses serviteurs, de ses vampires. Maintenant, elle croyait lui appartenir toute entière et il était hors de question de la décevoir et encore moins lui désobéir ou encore lui manquer de respect. Non, chose impossible pour la prostitué puisque celle-ci comptait bien un jour recevoir la reconnaissance qu‘elle méritait pour s‘être comporter de la sorte, malgré son très jeune âge.
L’étrange femme charismatique dégageait une odeur si forte et attirante qu’elle n’eut le choix que d’obéir à ses instincts. Ses pieds la guidaient droit sur elle, toujours très prudente, elle s’avançait en direction de cet appât. Le regard de la prostitué cherchait de l’aide au sein de sa tribut mais son fameux compagnon de mission la laissa sur le côté, craignant une attaque contre sa propre mère de sang. Il se déplaça à vive allure, Laura ne se rendit pas compte de la raison de son intention. En effet, la brune à l’odeur appétissante montait en puissance. Elle semblait solide et plein de confiance. Son corps droit, son regard perdu dans sa propre réalité. Une reine sur son trône aurait eu moins d’effet que cette vision traumatisante. Cette fois si elle ne ressentait rien, plus rien. Le néant complet. Elle était réduit au rang de proie facile. Un poisson attirée par l’asticot gigotant; prête à se faire prendre au piège par l’hameçon pointue et mortel du pêcheur. A peine deux mètres devait séparer les jeunes demoiselles. Ses sens étaient totalement voués à l‘embrouille, à la dissonance de la folie générale. Le vent s’engouffrait toujours par tous les pores de sa peau si délicate mais à contrario une chaleur étouffante vint envahir ses pupilles pour commencer; il ne fallut que peu, trop peu de temps avant que cette même effervescence l’oblige à s’agenouiller de douleur. Le mélange de température la captura dans un tourbillon de souffrances désastreuses. Prise au piège et apparemment complètement désarmée tel un rat pris dans une tapette, une vulgaire mouche sous la tapette où bien un simple petit agneau sous la dent d’un renard…
Ses yeux se plissèrent, ses cellules corporelles subissaient la terrible véhémence du moment. A genoux et pour le première fois sans défense, elle se laissa aller à cette soumission non désirée. Au seuil de la mort, elle leva la tête, fixa sa Némésis et eut à peine le temps de murmurer quelques mots avant de se laisser vider de ses forces.
Krystel, je vous aurai servie jusqu’au bout. Ce fût un honneur de vous satisfaire malgré tout.
Une seule solution, s’éloigner de ce monstre en transe afin de reprendre le dessus et enfin agir comme un vrai petit soldat mais Laura avait beau tout essayer, se surpasser, elle n‘y parvenait toujours pas...
Dernière édition par Laura Willoughby le Ven 22 Avr - 1:30, édité 1 fois
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Sujet: Re: Mission Intrigue : "On ne récolte que ce que l'on sème'" [Livre 1 - Terminé] Jeu 21 Avr - 16:14
[même avertissement que pour le message de Johan. Le plus "osé" à été mis sous Hide. Les personnes ayant postés à la mission y auront accès. Attention donc à ne pas vous "heurter". Sans voir/lire le passage, le rp reste tout à faire compréhensible ]
C'était mal très mal. Jamais je n'aurais du laisser Johan m'embarquer dans cette histoire. J'aurais du le laisser se débrouiller tout seul, quitte à ce qu'il se transforme devant les humains. A l'avoir aidé, j'en étais réduite à obéir aux pulsions de ma louve. Je ne pouvais rien y faire. Ma tête disait non un instant et juste après, elle disait un grand oui. Je n'arrivais pas à me contrôler et je détestais ça. Enfin pas sur le moment. En cet instant, plus rien ne compte sauf le lycanthrope et ce que nous étions en train de faire. Une partie de moi se rendait compte que j'allais très vite déchanter, une fois ma louve calmait et cette partie redouter le pire à venir…
La balle que j'avais reçu me gênait dans mes mouvements, et m'empêcher de caresser Johan comme je le souhaitais. Alors, je profitais de son moment d'arrêt pour lui demander de me l'enlever. J'ôter d'ailleurs mon tee-shirt, lui laissant la vue sur ma plaie qui continuait de saigner, mais aussi sur le reste de mon corps caché jusque là. Sans attendre, il sorti une sorte de couteau suisse de son porte feuille, et incisa ma plaie. La douleur n'était finalement pas aussi intense que je le pensais. En même temps, j'avais l'esprit ailleurs qu'à souffrir, et surtout j'avais l'habitude de prendre des coups. Je ne comptais plus le nombre de fois où j'étais rentrée chez moi, dans un état qui aurait couté la vie à un humain. Le pire, c'est les cotes. Ça fait très mal quand elles se remettent en place.
Je restais plaquée contre lui et la paroi des toilettes, reprenant difficilement ma respiration. Un petit mouvement de fesse, je l'écartais et le faisais sortir de moi, pour mieux me retourner. Je plaquais ma bouche contre la sienne, tout en passant une jambe autour de sa taille pour qu'il reste collé contre moi. Mes mains se baladèrent une nouvelle fois sur son corps jusqu'à ce qu'une odeur ne vienne de nouveau de frapper. Je quittais ses lèvres du loup pour tourner la tête vers la porte de la cabine qui ne tenait quasiment plus sur ses gons. Sans un mot, je lâchais le cabot et m'approchais en direction des lavabos. Je respirais un bon coup, et fut tout de suite attirée par l'odeur de viande fraiche quelque cabine plus loin. Ça sentait le sang tout juste coulé. J'étais intriguée et mes sens étaient en alerte. Je poussais la porte de la dernière cabine et ce que je vis me fit tout de suite redescendre de mon petit nuage lupin. Ce n'était pas un animal qui se trouvait sans vie, mais un être humain. Sans vraiment savoir ce que je faisais, je me précipitais pour prendre son pouls au niveau de son cou, mais il était mort. Je glissais dans une flaque de sang et ne pu pas retenir un petit cri de dégout quand je sentis le liquide venir teinter le bas de mon corps nu. J'avais déjà vu des animaux morts et même des cabots. Mais ces derniers l'étaient toujours sous leur forme de loup. Là… Je venais de voir mon premier cadavre et calmer par ce que je venais de faire avec Johan, ma louve s'était terrée dans un coin de mon corps, où je ne pouvais pas faire à elle. Je me sentais tout à coup seule, fragile du fait de ma nudité, et complètement choquée. Aussi vite que j'étais entrée dans cette cabine, j'en sortais pour me précipité vers les lavabos. Je n'avais pas envie de vomir, je voulais juste me laver car je me sentais sale, très sale. Sale d'être imbibé du sang d'un être humain. Sale parce que je déchantais totalement. Sale parce que je reprenais le pas sur ma louve et que je devais faire face à une réalité qui me paraissait horrible. Jamais avant je ne m'étais sentie aussi mal, et j'étais loin de me douter que mon mal être venait d'une atmosphère on ne peut plus surnaturel qui faisait terrifier tous les êtres se trouvant à proximité. Je n'avais même pas remarqué que ma plaie s'était refermée, à l'instant même où les loups, Johan et moi avions atteints l'orgasme. Et sans m'en rendre compte, je n'arrêtais pas de repérer
Oh mon Dieu aidez nous…
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Isadora J. Valentyne
N’oublies jamais ce que tu es, car le monde ne l’oubliera pas. Puise là ta force.
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Sujet: Re: Mission Intrigue : "On ne récolte que ce que l'on sème'" [Livre 1 - Terminé] Jeu 21 Avr - 17:40
La balle partit de mon arme comme en étant au ralenti. J'aurais presque pu la voir, mais je perçus nettement l'impact sourd et brutal de la balle contre le gilet de protection du policier. Du sang coula de la plaie alors qu'il tombait en arrière. En pleine poitrine, j'avais sans doute raté le coeur de peu, mais le poumon serait perforé. Nom de Dieu. Je venais d'en tuer un, sauf si un miracle se produisait. Intérieurement, je me mis à prier pour le salut de l'âme de l'homme que je venais sûrement d'abattre. Pas pour la mienne. Ma propre âme était de toute façon vouée aux limbes, avec tout ce que j'avais pu faire dans mon existence. Je n'eus pas le temps de souffler ou de continuer ma tâche macabre qu'un peu plus de sang m'éclaboussa le visage. Je me tournais, interdit, vers l'endroit d'où l'hémoglobine jaillissait à gros bouillons. Il me semblait clair que l'homme était mort, et un regard sur le côté me fit me rendre compte que c'était Andréa qui tenait l'arme létale. Elle aussi avait mis à mort un être vivant. Elle avait perdu le peu d'innocence et de dignité qui lui restait, alors que j'avais moi même tiré un trait sur les vestiges d'un honneur que j'avais depuis longtemps bafoué. Le corps de l'homme retomba au sol, et je vis son corps se secouer sous l'effet de spasmes alors qu'il me semblait clair qu'il vivait ses derniers instants. Andréa saisit alors mon poignet pour ne pas me perdre dans le mouvement de foule hystérique. Elle me demanda d'une voix rauque ce que nous devions faire. Bordel de merde, j'en savais quoi moi? N'avait elle pas compris que j'agissais à l'instinct depuis le début? Le vent était toujours froid, et je n'avais aucune idée de ce qu'il se passait désormais au centre de la place. De loin, je vis des hélicoptères s'approcher, et on entendait les sirènes de renforts policiers et militaires arriver en masse. Il fallait s'enfuir, et vite, avant d'être réduit en charpie. Nous ne pouvions rien faire de plus; les vampires, ces emmerdeurs, avaient tenu le choc. Je ne savais pas d'où venait le reste de la panique, sans doute de l'effusion de sang que j'avais provoquée.
Encore une chose que j'aurais sur la conscience.
Je ne faisais plus le compte des choses qui me turlupinaient et qui me taraudaient. Ce que je savais déjà, c'était qu'il était hors de question de se rendre à St Edward, de peur que la police ne fouille l'hotel de la HCV pour être certain que les agresseurs, c'est à dire nous, n'y auraient pas trouvé refuge. Hors de question d'y aller. Quitter la ville serait hasardeux, des barrages routiers devaient déjà être en cours d'installation. Fuir et se cacher. J'avais toujours une planque. Une ancienne maîtresse, dont j'avais gardé le double de clé. Elle devait être en voyage à l'étranger actuellement, je pourrais y emmener Andréa... Non, ce n'était juste pas possible. Nous laisserions des traces de notre passage. Alors quoi faire? Comment procéder? S'enfuir par les dessous de la ville. Je saurais y retrouver mon chemin. Jusqu'à ce manoir que j'avais visité en janvier dernier, là où j'avais abattu un vampire et laissé en vie son serviteur. J'avais dû fuir par les égouts, après avoir dérobé une carte. J'avais de bons repères visuels. C'était ça ou rien.
| On s'arrache, on ne peut plus rien faire. Si tu veux pas te retrouver à faire des galipettes en prison avec des pervers, tu me suis. Ca nous conduira à une planque en banlieue. |
Je ne l'obligeais en rien. Je courrais maintenant, alros que le reste de la population s'égaillait sur les rues piétonnes. La rue transversale était en travaux, rénovation des égouts municipaux. Seul moyen d'y accéder. J'y arrivais en quelques instants, et commençais à descendre l'échelle. J'échangeais un enfer pour un autre, mais celui dans lequel je me plongeais serait plus silencieux, et moins mortel à défaut d'être plus malodorant. Jana, bientôt, toi et moi, on aura des choses àse dire.
Journal Intime Spécialisation: Tireur Points de vie: 17 Coups du Destin: 22
Torben Badenov
Seule la Mort met Fin au Devoir
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Sujet: Re: Mission Intrigue : "On ne récolte que ce que l'on sème'" [Livre 1 - Terminé] Jeu 21 Avr - 19:22
J’allais mieux, ma plaie se refermait petit à petit. J’avais toujours cette douleur qui me traversait le corps, mais j’étais forte. Ça irait ! J’avais entendu les ordres de Krystel, je comptais faire ce qu’elle disait à la lettre. Ce n’était pas le moment de prendre des risques. J’étais en train de doucement me remettre d’une balle dans mon corps. Avec l’aide de Morgane, je me relevai petit à petit. Je me retrouvais débout, mais un vent violent me fouettait le visage. Le vent me fit tomber à terre par la violence, Morgane m’aida à me relever. On avait droit à la totale aujourd’hui. Mes yeux parcouraient la place, je nageais dans un chaos total. La foule s’était dissipée, et la terreur pouvait à présent se lire sur leurs visages. Mais que ce passait-il ? J’étais un peu pommée, je n’avais pas suivi la plupart des événements. C’était grave pour que les vampires se sentent ainsi, menacés. Aucune trace de Torben, il avait du partir c’était surement pour cela que Krystel l’avait laissé en vie. Les ordres de Krystel avait été clair – continué jusqu’au bout de l’estrade, prendre la porte dérobée, continué sur cent-cinquante mètre, taper quatre fois dans ses mains, et monter dans la voiture. Ca parait simple comme ça mais dans pareil endroit… Mon regard s’arrêta sur Laura, elle m’avait proposée son aide tout à l’heure. Laura était à genoux prés de Maryanna. J’aurai peut-être du la tuer pendant que je le pouvais encore. Je ne voulais pas désobéir aux ordres de Krystel, mais on ne pouvait pas abandonner l’un de nos semblables ici, comme ça. C’était lâche de ma part de partir en laissant Laura dans une telle détresse. En avais-je pas assez fais ce soir pour continuer les actes irréfléchis ? Alors que, Morgane s’apprêtait à suivre les ordres de Krystel, je lui lâchai le bras que je tenais pour m’aider à maintenir debout.
« Attends, je ne peux pas laisser Laura comme ça … Restes là Morgane, je serai la seule à répondre de cet acte. »
Morgane se ferait surement disputer de m’avoir laissée faire, mais tant pis. Il fallait au moins que j’essaie. Je n’avais pas retrouvé toutes mes forces, le sang de Morgane n’était pas suffisant pour ça. Je sentais ma blessure se refermait, je me sentais moins las et plus en forme. J’étais capable de me lever, et de marcher malgré ce vent glacial. Laura était du même gabarie que moi, mais Maryanna me faisait peur. Laura était sans défense, et vu mes forces réduites – je ne ferai pas long feu non plus. Je ne regardais pas Maryanna qu’importe ce qu’elle ferait, je restais fixer sur Laura. J’étais contre l’estrade. J’attendais un instant de me sentir bien, je ne voyais qu’un seul moyen de sauver Laura vu son état et le mien. C’était la vitesse. Je ne pouvais pas me battre, je perdrai à coup sur. Nul besoin de tenter l’impossible. Je sentais une odeur insoutenable provenant de la semi-démone. J’essayai de penser à autre chose, le seul capable d’envahir toutes mes pensées au point de totalement me déconcentrer était Torben. Je repensais à hier, je n’avais rien de mieux dans mon faible stock de souvenirs. Il était tant, je voyais Laura à bout. Je m’élançais vers Laura et Maryanna, plus j’approchais plus je sentais cette force venant de je-ne-sais-où, cette force qui retenait Laura prisonnière. J’eus un moment d’hésitation, mais je fonçais droit sur Laura. Je passais derrière elle, je ne voulais pas avoir à faire à Maryanna. Plus je m’approchais, plus je sentais cette chaleur intense mélangeait au vent. Ce mélange de froid et de chaud n’arrangeait rien à la situation. N’était-ce pas assez compliqué comme ça ? Tel le vent glacial qui nous entourait, je pris Laura par le bras et par le ventre comme j’avais pu la saisir. Je l’entrainai avec moi, hors de cette influence néfaste. Je sentais tout mon contrôle s’échappait. Je n’allais pas arriver à la mettre en sécurité. Je l’avais un peu tirée, et éloignée de Maryanna quand je tombais à terre entrainant Laura dans ma chute avec perte et fracas. Je m’effondrais littéralement. Je savais que maintenant, que j’avais éloigné Laura de ce monstre, elle allait pouvoir reprendre le dessus. Je voyais l’estrade un peu plus loin, il fallait la rejoindre et partir avec Morgane. Je ne me sentais pas du tout bien, mais il ne fallait faire demi-tour. L’issue était proche hors de question pour nous de tout lâcher si proche du but. J’attendais qu’une rafale de vent si violente qu’elle me fit fermer les yeux soit passée. Pour me relever, et tirer Laura par le bras jusqu’à l’estrade. Un froid envahissait mon corps, je n’en pouvais plus. Laura était par terre, je la regardais voir si tout allait bien. Je me sentais exténuer, fatiguée. J’avais un gout amer, je ne comprenais pas ce que faisait Maryanna, elle allait tous nous détruire. L’ambiance qui régnait ici, ne me plaisait pas du tout un mélange de sang et d’horreur.
« Tu es en sécurité, fais attention à toi. Je dois te laisser. »
Elle saurait se débrouiller, Maryanna n’avait plus d’emprise sur elle ici. Je ne pouvais pas rester plus longtemps, déjà que je n’aurai jamais du faire ça mais il était hors de question pour moi d’abandonner ainsi un de mes semblables. Je longeais difficilement l’estrade, je me battais contre le vent. J’empruntais la porte dérobée qu’avait indiquée Krystel à Morgane. Je pu enfin souffler, j’étais à peu près en sécurité. J’étais dans un sentiment d’incertitude total, pleins de questions se bousculaient dans ma tête. Je venais de passer du chaud au froid en un rien de temps. J’en avais assez fais aujourd’hui, je mettrai des jours à me remettre de tout ce qu’il s’était passé entre hier et aujourd’hui. Je me sentais à nouveau affaiblis, mais je m’en remettrai bien vite. C’était cette influence qu’avait eu Maryanna sur nous qui me faisait que je me sentais aussi mal. Je n’avais plus qu’une seule envie : rentrer au manoir et retrouver toutes mes forces. J’en avais besoin pour affronter le futur. Torben, je t’attends, c’est quand tu veux.
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Sujet: Re: Mission Intrigue : "On ne récolte que ce que l'on sème'" [Livre 1 - Terminé] Jeu 21 Avr - 23:23
J'avais tué un homme. Deux en fait, et peut-être même trois. Les deux premiers étaient tombés par légitime défense, mais le troisième, je l'avais abattu de sang-froid. Égorgé avec une brutalité que je n'avais jusque-là démontrée que face aux vampires. Une partie de moi agonisait d'horreur. J'avais juré de défendre les innocents. Je m'étais engagée à combattre pour ces gens jusqu'à mon dernier souffle. J'avais fait serment de vouer ma vie à leur bien-être et leur sauvegarde. Et voilà que de championne de l'humanité je me faisais son bourreau. Voilà que de protectrice je me faisais tortionnaire. Pourquoi, ô Dieu ? Pourquoi en arriver là ? La soirée avait tourné au massacre et je m'en voulais affreusement d'avoir dû y prendre part. J'avais envie de me rouler en boule dans un coin et de pleurer toutes les larmes de mon corps pour étancher mes remords et noyer ma culpabilité, mais je ne pouvais guère m'offrir ce luxe. Et mon âme s'était endurcie, trempée au feu de mes instincts de guerrière, rendant cette coupable faiblesse superflue. J'allais pleurer en mon for intérieur, dans le secret de mes pensées, et cela serait bien assez. De toute manière, je serais damnée, quoi que je puisse faire pour tenter de me racheter... J'étais bien au-delà de toute rédemption possible. Point de Paradis pour moi, nulle céleste nuée pour chanter mes louanges et me porter au seuil de Saint Pierre. Non, m'attendaient les limbes si j'étais chanceuse, l'Enfer si la providence me refusait toute miséricorde. Non que j'en mérite aucune...
Torben ne savait visiblement pas trop quelle attitude adopter. Derrière nous ça se gâtait : les vagues surnaturelles qui éveillaient en moi une panique grandissante allaient crescendo, et le murmure angoissant dans le vent me glaçait les sangs. Pouvions-nous encore faire une différence, rester et nous battre pour notre cause ? Maintenant que les vampires s'étaient organisés et que les forces de l'ordre affluaient ? Je n'en étais pas persuadée. Nous étions en nette infériorité, et il fallait maintenant songer à nous sauver nous-mêmes. Torben envisageait visiblement des plans pour nous échapper, et quand il m'incita à le suivre, je lui emboîtai le pas sans discuter. Faire des galipettes avec des pervers en prison ? Cela ne m'effrayait pas plus que ça, mais la perspective d'être enfermée jusqu'à la fin de mes jours ou exécutée sommairement dans un recoin sombre me gênait nettement plus. Alors je fonçai sur les talons de mon camarade soldat, plongeant à sa suite dans une bouche d'égout. Merveilleux. C'était tellement glamour, comme voie d'évasion. Nous étions déjà couverts de sang : voilà que nous allions aussi nous couvrir de boue. Enfin ! Au moins, si nous croisions un rat enragé déterminé à nous tuer, nous avions de quoi lui faire la peau en beauté. Les égouts, Seigneur... Ça sonnait très film à petit budget. L'odeur me saisit à la gorge, mais nous n'avions pas d'autre choix. Advienne que pourrait... Sans un regard en arrière, je descendis l'échelle métallique. J'abandonnais derrière moi Peter entraperçu dans la foule, Johan qui n'avait rien dû comprendre, Krystel qui devait vouloir ma mort et une foule d'ennemis potentiels. M'enfonçant dans les égouts à la suite de mon seul allié, je désertai les lieux du crime. Le mal était fait...
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Sujet: Re: Mission Intrigue : "On ne récolte que ce que l'on sème'" [Livre 1 - Terminé] Ven 22 Avr - 2:02
Comment précédemment : une courte partie de ce message est sous hide, faut pas choquer les jeunes, alors c'est à vos risques et périls, jeunes âmes chastes.
L'étreinte, trop courte, lui avait donné le goût de recommencer immédiatement. Ça avait été orgasmique, mais trop bref. La louve se dégagea de lui, pour toutefois seulement se retourner et l'embrasser, prolongeant leur étreinte en un chaud baiser. Le contact de ses doigts sur son corps, même sur ses cicatrices, lui plaisaient. Il avait eu chaud, trop chaud, et il sentait les mèches de ses cheveux coller à son front. Johan caressa la poitrine de la jeune femme tandis qu'il répondait à son baiser. Sans s'expliquer, elle quitta subitement la cabine, laissant l'homme s'affaler contre un mur chambranlant de la cabine, les jambes tremblotantes et l'esprit reposé. Leurs ébats avaient calmé avec une efficacité redoutable la bête en lui, qui, repue de luxure et de sang, était retournée se tapir au fond de lui, laissant l'homme à lui-même. Il essuya son front du revers de sa chemise, désormais pleine de sueur et de sang, et commença à remonter ses pantalons avec des gestes de zombie, encore au ralenti après cette jouissance bénéfique. Un cri, un bruit de chute et ses sens reprirent du service. L'homme jaillit de la cabine, aux aguets, mais Isadora passa devant lui rapidement, toujours le haut du corps nu, mais encore plus recouvert de sang. Intrigué, il se dirigea vers d'où elle venait. L'odeur de chair fraîche l'intriguait aussi, mais lorsqu'il aperçu le corps sans vie, il sentit son visage perdre de ses belles couleurs. Pour l'amour de...
Il recula et se dirigea aussi vers les lavabos, le coeur au bord des lèvres. Il passa toutefois prendre le chandail d'Isadora dans la cabine, ainsi que sa lame de rasoir -précieuse lame- et la balle fautive. Lentement, il alla aux lavabos, aux côtés de la louve qui semblait en panique. Il avait l'impression d'être de retour dans l'étrange aquarium de ses sens endormis, tant le monde lui semblait distant, indistinct. Il mit le t-shirt de la louve sur son épaule, la lame de rasoir et la balle à côté des lavabos, et mit ses mains de chaque côté du visage de la brune pour qu'elle le regarde.
« Isadora, regarde-moi. Juste moi. Ça va aller. »
Le lycanthrope avait articulé les mots soigneusement, ancrant ses yeux redevenus de leur bleu clair habituels dans ceux de la jeune femme. Il resta ainsi quelques secondes, avant d'hocher la tête et de descendre ses mains. Il reboutonna rapidement sa chemise, cachant l'horreur de son corps aux yeux de la demoiselle, puis lava ses mains, son visage également taché de sang, et ensuite la lame de rasoir et la balle. La première, il la sécha soigneusement avant de la remettre dans son porte-feuille, et la deuxième atterit simplement dans ses poches. Johan prit une longue inspiration, difficile, et se demanda soudainement où était son manteau de cuir. La réponse ? Dans la cabine toujours, elle était tombée de ses épaules quand Isadora avait commencé à le caresser, et s'était imbibée de sang. Génial.
Johan alla la chercher, l'enfila sur sa chemise trempée, et revint aux côtés de la brune. Un regard à elle, un à la porte, la main sur la poignée. De plus en plus de bruit à l'extérieur, et toujours ce mal de coeur qui grandissait en lui, anormal, inhabituel. Et en même temps qu'il ouvrait la porte sur le chaos extérieur aux sanitaires, qui humaient maintenant non seulement le sang, mais aussi le sexe, la sueur et, odeur autrement plus surnaturelle, le loup, il dit simplement à la jeune femme, en guise de remerciement :
« Partez, vous aussi. Tout de suite. »
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Sujet: Re: Mission Intrigue : "On ne récolte que ce que l'on sème'" [Livre 1 - Terminé] Ven 22 Avr - 20:43
Avec le temps, elle avait fini par apprendre. De quelle manière tenter, de quelle manière attirer et détourner l’attention. Plus de trois années à tester, tenter, commettre des erreurs, mais surtout à s’améliorer. Désormais elle était sûre d’elle, ne tremblait pas lorsqu’elle devait s’exécuter. Ne pleurait plus lorsqu’elle accomplissait la tâche qu’elle s’était incombée. Elle ne craignait plus. Elle avait su agir avec discrétion. Et même si certains soupçons avaient été émis, même si deux personnes savaient ce qu’elle faisait, elle ne ressentait plus la peur qui la saisissait à ses débuts. Non. Elle était devenue violence, vengeance et justice. Elle n’était pas saisissable. Personne ne pouvait l’emprisonner. Tornade meurtrière qui semait la terreur là où elle passait. Diablesse tentatrice et vénéneuse. Oui, désormais elle ne craignait plus rien. La mort était sa partenaire la plus fidèle. La violence était son alliée, la torture son instrument.
Elle défiait la sangsue du regard. Aimait l’idée de le plonger dans le doute. De l’amener sur elle. De frapper. Dans sa poitrine elle sentit son organe battre. Dans ses veines, son sang pulsait à une vitesse incroyable. La puissance gagnait encore et toujours chaque parcelle d’elle-même. Elle sentait l’intérieur de sa gorge la gratter. Son estomac se contracter. Ses lèvres s’étirer. Irrémédiable envie de rire. Face à l’impuissance de ses adversaires, de ceux qui espéraient l’arrêter et l’empêcher d’accomplir son devoir. Elle secoua légèrement ses bras, voulant faire disparaître le fourmillement qui y résidait. Mais il se diffusa. Encore et encore. Elle finit par reconnaître qu’il s’agissait de son pouvoir, de son don qui prenait une place de plus en plus importante. Jamais elle n’avait eu l’occasion de le sentir aussi présent. Du liquide. Elle avait besoin d’un fluide. Elle avait soif. Mais pas de n’importe lequel. Non. Elle avait soif de violence, de justice, de sang.
Mais comment faire pour ne pas tout gâcher. Comment se contrôler un minimum ? Car elle le savait, une fois qu’elle aurait commencé à s’abreuver, elle ne pourrait pas se stopper. Et elle n’était pas une meurtrière. Non. Elle punissait uniquement ceux qui le méritaient. Comment savoir ? Voilà qu’aujourd’hui elle avait atteint un stade important. Mais elle était encore une novice. Tant de puissance. - Bonjour ma fille. Fille ? Elle n’avait pas de famille. Personne. On l’avait abandonné quand on avait aperçu ses capacités. On s’était lâchement débarrassé d’elle. Parce qu’on la voyait comme un monstre. Une espèce de bizarrerie folle-à-lier et dangereuse. Exactement comme… son père. Jamais elle ne s’était posé la question. Qui pouvait-il bien être. Mais lui était là. Contrairement à ceux qui se disaient sa famille. -Tues tout le monde. Elle ferma les yeux. Apprécia le murmure à ses oreilles. Il n’était pas un monstre. Non Il la comprenait. La soutenait. Oui. Il savait à quel point le besoin de s’abreuver venait de prendre place dans ses veines. Il la soutenait. La protégeait. Cette sensation de puissance, d’être au-dessus de toutes lois. Elle lui venait de lui.
Autour d’elle, le vent se déchaîna. Elle sentit ses cheveux voler sur son visage. Elle mourrait d’envie de lui poser une question Une petite question. Mais elle devait le mériter. Etre à la hauteur. Un bruit de fracas retentit. Elle ouvrit les yeux. Il n’était plus là. Sa proie avait disparue. Elle tourna la tête. Incapable d’identifier l’exacte origine de ce qui l’avait tiré de son moment de recueillement. De ces retrouvailles intenses. Le lieu se vidait à grands flots. Tout le monde. Elle avait du pain sur la planche. Son bras se tendit et attrapa le bras d’un homme qui passait devant elle. Petit être qui soutenait le mal. Il ne méritait pas d’arpenter cette Terre. D’un geste rapide elle poignarda l’homme d’un coup de crocs. Usa de ses capacités pour faire s’écouler le sang. Observa son regard de pitié et resta de marbre alors qu’il se vidait de son fluide vital. Elle s’accroupit devant lui. Posa sa main sur la plaie et plongea ses yeux dans ceux de sa victime. - Tu ne mérites aucun pardon. D’un coup sec, elle exécuta l’homme, tournant violemment la tête entre ses doigts fins. Une femme hurla. Elle rejoignit l’homme dans l’au-delà deux secondes plus tard. La semi-démone passa ses phalanges ensanglantées dans ses cheveux, les maculant de rouge. Sourire carnassier sur les lèvres elle continua le massacre dans lequel elle s’était lancé. Plus un de ne devait bouger. Ses lèvres remuèrent. - Je les tuerai tous père. Je le promets. Puis tu me diras. Si ma Jessica est avec toi. Si elle va bien. Quoi d’autre qu’un être de toute puissance pouvait lui avoir conféré ce don, ces capacités. Il devait savoir. Si son amour de fille était heureuse. Mais elle devait auparavant remplir sa part du marché. Faire couler le sang, s’en nourrir. Mettre fin à l’immense mascarade qui avait lieu dans son pays.
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Sujet: Re: Mission Intrigue : "On ne récolte que ce que l'on sème'" [Livre 1 - Terminé] Lun 25 Avr - 16:01
Toute cette violence, et nous au milieu, je tentais difficilement de garder Jana à l’écart de ce grabuge, et pourtant, c’était bien plus difficile que ça n’en avait l’air. Belle était venue à notre aide rapidement congédiée par ma mère qui était revenue à la charge. Immédiatement en me donnant des directives concernant Jana. Quand je vous dis que j’avais une relation particulière avec l’ensemble des vampires autour de moi, c’était sans doute sans euphémisme, ou litote. A vous de voir, en effet, je revendiquais que j’étais différente d’eux bien évidemment, et pourtant j’étais la plus sincère sans me vanter d’entre eux. Je cherchais à comprendre qu’est ce qui pouvait nous pousser et nous être à profit, à se rapprocher d’eux. Il était clair, et net, que nous n’aurons jamais la même vie qu’eux, mais il y avait tellement de choses bénéfiques, nous vivions de nuit, eux de jours, nous pourrions faire tant de choses que eux ne pouvaient pas faire. Alors pourquoi il y en avait qui nous tirait dessus ? Oui, tout ça pour dire ça au final. Non vraiment, il y a beaucoup d’anachronismes autour de nous, et pourtant on n’a pas d’autres choix que de suivre le mouvement. Et le sang autour de nous, tout devait un peu instable. Heureusement que Jana commençait à soigner rapidement, parce qu’il se faisait compliquer de la soigner dans ces conditions. Les ordres de ma mère avaient été on ne peut plus claire, et je m’apprêtais quand elle partit rejoindre William à les éxécuter quand Jana s’éloigna subitement de moi. Je l’aider à se relever quand elle lâcha mon bras pour me dire ces quelques mots :
« Non, Jana, on doit te mettre à l’abri… Je… »
Peu importe, ce que j’allais dire, elle était déjà partie loin de là. Autant son action était redevable que j’étais déjà suffisamment en mauvais termes avec ma mère pour ne pas pousser grand-mère dans les orties, ou la jouer à la Maurice. Je n’avais pas dit mon dernier mot, d’accord elle voulait faire quelque chose, très bien, mais je la suivrai, j’étais derrière elle prête à agir en cas de difficulté. On m’avait gentimment confié sa protection, si je pouvais au moins assurer à ce niveau là, ça pourrait mettre un peu redevable au niveau de mon image. Même si ça n’aiderait pas à me faire réintégrer. Prête à agir à n’importe quel instant, je regardais agir ma demi sœur, comme je devais certainement la considérer, elle était forte, il n’y avait aucun doute, ma mère l’avait certainement bien choisie pour me relancer en tant que fille. Aucun doutes la dessus, aussi, je continuais d’avancer, attrapant Jana quand elle arriva près de moi, ou plutôt quand je m’approchais près d’elle pour suivre les indications de ma mère, aussi, arrivant donc là où l’on m’avait dit, je tenais encore Jana comme je pouvais, faible comme elle était. Je tapais quatre fois dans mes mains pour faire venir la voiture.
« Tu es folle, une fois rentrée au manoir, tu te nourriras. Mon sang ne t’a pas aidée à devenir plus forte, il n’y a rien dedans, si ce n’est ce sang synthétique.
»
Loin de toute la boucherie qui était en train de se dérouler à l’hôtel de ville, elle était en sécurité une fois que je la déposais au manoir, appelant trois esclaves pour qu’ils puissent la nourrir. Je ne revendiquais pas ce mode d’alimentation mais en attendant :
« Ma mère ne devrait pas tarder, reste là pour le moment. »
Je la laissais là, puis m’éclipsai, façon de parler, je partis rapidement vers un autre endroit beaucoup plus sur pour moi, comme je n’étais plus réellement la bienvenue dans le manoir de ma mère.
|| désolée, d’avoir sauté deux tours, et de ce poste loin d’être bien. Mais j’ai conclu avec le départ de Morgane ;) !
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Sujet: Re: Mission Intrigue : "On ne récolte que ce que l'on sème'" [Livre 1 - Terminé] Lun 25 Avr - 17:08
Oh mon Dieu aidez nous…
Je me sentais si mal, si seule… Ma louve s'était terrée au fond de moi, comme endormie après ce qu'il venait de se passer avec Johan. J'aurais tant eut besoin en cet instant de sa chaleur, de la sentir se rouler en moi, me réclamer des choses que je lui aurais refusé… Bref, tout pour la sentir. Je prenais conscience de combien elle m'était vitale. Finalement, elle était ma plus fidèle amie, celle qui me laissait jamais et là, se retrouver sans elle… Je paniquais. Totalement. Cette atmosphère… Tout ce sang qui avait imbibé mes jambes… Je ne sais pas pourquoi, mais ça déclenché une grande panique en moi. Quelque chose de monstrueux était en train de se manifester, quelque chose de diabolique. Plus jeune j'avais été croyante, avant de m'apercevoir que le monde n'est pas aussi beau qu'on veut nous le faire croire et qu'il n'existe personne sur qui on peut compter pour veiller sur nous. On est seul avec nous même, et on devait se démerder à se dépatouiller de tout ce qui peut nous tomber sur le coin du nez. Là, en cet instant, je ne sais pas, je n'arrivais pas à affronter ce qui arrivait. C'était comme si… Une sorte de voile emplit de panique et de peur venait de me toucher de plein fouet. Moi, Isadora Jayden Doyle, qui d'habitude arrive à trouver la force de continuer, quelque chose me bloquait. C'était comme si jusque là, mon animal m'avait protégé de tout ça.
Et puis des mains vinrent encadrer mon visage, m'empêchant de laver des jambes à présent propre. Le cabot avait qui je venais de coucher dans une des cabines, le cabot que j'avais jusque là oublié me ramena à la réalité. Il me demanda de le regarder et c'est ce que je fis. Et de le voir aussi peu vêtu me fit rougir. Je détournais le regard, honteuse d'avoir pu comme "briser" son intimité. Je vis mon propre reflet dans le miroir, un reflet nu comme Eve et je me sentis comme honteuse. Bon sang, j'étais à poil devant un homme que je ne connaissais quasiment pas. C'était certes un lycan, mais il ne faisait pas parti de ma meute. J'enfilais mon haut, qu'il avait posé sur mes épaules sans plus attendre, sans même me préoccuper de remettre mon soutien gorge avant. Je me glissais dans la cabine ensuite pour enfiler ma culotte et mon pantalon. Je récupérais mon soutif que je fourrais dans mon sac à main. Le petit lieu était emplit de mon sang, je pouvais le sentir. Bon sang, comment allais-je pouvoir tout nettoyer? Mon esprit se concentra sur les choses que je ne devais pas faire, occultant Johan et ce que nous avions fait ensemble, ainsi que le cadavre non loin. Il fallait que j'agisse car sinon j'allais retomber dans un état catatonique.
Ni une ni deux, je déroulais le rouleau de papier Wc dans le toilette, pour bloquer ce dernier et bloqua le système de chasse d'eau, de manière à ce que ce dernier ne s'arrête jamais de fonctionner. Je fis la même chose avec tous les autres trônes, de manière à commencer à inonder la pièce. Vint au tour des robinets que j'allumais tous après avoir bloqué l'arrivée d'entrée. C'est à partir de ce moment que Johan se dirigea vers la sortie pour s'en aller, me recommandant d'en faire de même. Je fis un vague signe positif de la tête en sa direction. Puis je déclenchais le système d'incendie qui se mit à faire pleuvoir une multitude de goute d'eau qui imbibèrent rapidement mes habits. Je voulais que l'eau efface mes traces et j'espérais que cela suffirait. De toute façon, je ne pouvais pas faire mieux. Tandis que l'eau montait peu à peu dans le lieu, je sortais, et prenant soin de bien fermer la porte, pour que cette dernière retienne un maximum d'eau. Au vu de la foule qui se poussait vers la sortie, je comprenais que je n'avais pas de chance de m'en aller rapidement par là. Alors je fis la seule chose à faire. Je me cachais derrière un buisson pour sauter sur un toit sans que personne ne me voit faire ce saut surnature. Et sans un bruit, ni un mot, ni un regard en arrière, je m'enfuyais de cet endroit maudit
Journal Intime Spécialisation: Points de vie: 19/24 Coups du Destin: voir profil Persé
Isadora J. Valentyne
N’oublies jamais ce que tu es, car le monde ne l’oubliera pas. Puise là ta force.