Sujet: the world is not enough | samuel & gabriel Ven 11 Mar - 0:59
Le 19 mai 2018
Enervement. Ou jubilation.
Entre les deux, l’esprit de Sorcha hésite et penche pour l’un avant de feinter et de retourner sur l’autre. Enervée, l’Ecossaise râle contre ses idéaux et sa naïveté : d’où s’est-elle laissée bercer par l’idée de paix entre espèces séculaires, Nocturnes et Loups ? Au fond elle, elle n’en a jamais voulu de cette entente – aussi cordiale soit-elle. Car elle le sait, au plus profond, qu’elle ne veut pas de cette alliance. Qu’elle ne veut pas que les humains se retrouvent – encore – laissés de côté face aux monstres. Depuis la Grande Révélation et tout ce qui en a découlé, Sorcha n’a nourri qu’une haine de plus en plus intense pour les Créatures Surnaturelles. Une haine silencieuse, oscillant souvent avec une peur paralysante. La même peur qui l’a poussé à se cloîtrer pendant plus d’un mois dans un atelier défectueux en avril dernier. Avant qu’elle n’arrive, l’autre brune, et lui pointe du doigt ce qui n’allait pas (à peu près tout, pour être honnête). Gabriel lui a ouvert les yeux et, pour ça, Sorcha lui en est reconnaissante.
Pourvu qu’elle aille bien.
Au milieu de son atelier, sur la table de travail, l’horlogère remarque une lampe réparée depuis pas mal de temps. Et qu’elle n’a pas encore eu le temps de ramener à son propriétaire. Téléphone en mail, Sorcha pianote sur le clavier pour arranger un rendez-vous avec Gabriel. La réponse lui revient aussitôt : cet après-midi, dans le « bar » dans lequel elle travaille en tant que comptable. L’Ecossaise ne comprend pas toute l’histoire, se contente de répondre un vague « ok » avant de venir retourner la pancarte près de la porte d’entrée. Fermé. L’avantage d’être son seul patron, c’est certainement de pouvoir faire une pause à n’importe quel moment de la journée.
Pourvu qu’elle aille bien.
Il faut dire que, dans la confusion des évènements de fin de soirée, Sorcha n’a pas pu la suivre. Et si elle sait qu’elle va bien, elle ne peut s’empêcher de s’inquiéter. Un peu. Déambulant entre les machines de son atelier, Sorcha se dirige vers les « quartiers » de son atelier. Elle jette un coup d’œil au miroir, arrange comme elle le peut sa coiffure avant d’enfiler un large cardigan un peu trop grand pour elle. Parce qu’elle est comme ça, Sorcha : coquette de temps en temps. Mais, la plupart du temps, un peu trop à l’ouest pour vraiment s’intéresser à l’image qu’elle impose. Ou qu’elle véhicule, plutôt : elle aime le couvert de la discrétion. Alors, du moment qu’elle ne traîne pas un mascara dégoulinant, cela lui convient.
Le frais vient la cueillir à la sortie de son atelier. Dans son cabas, elle a pris soin d’emballer la lampe de Gabriel dans une quantité de chiffons à carreaux. Ses chaussures claquent sur les pavés anciens de sa ruelle, continuent de claquer contre l’asphalte du trottoir. Le pas léger, elle se dirige d’un pas rapide vers le lieu de rendez-vous. Sur son passage, elle tend l’oreille et écoute les commentaires. « Explosion » « Lune Bleue » « Impensable » « Putain de créatures » « Wolfheaven » « Prévu » Les évènement de la semaine dernière sont sur toutes les lèvres, sont discutés par groupe. Il faut croire que donner son opinion est mal vu – ou pourrait être mal perçu. Alors, un large sourire aux lèvres, Sorcha déambule entre les passants comme elle déambule entre ses machines. Elle glisse, sans un bruit et sans un regard, semble se fondre dans le paysage. Derrière elle, sa robe semble flotter un instant dans les airs avant de la suivre.
Parce qu’elle flotte, la petite. Elle flotte, ravie et jubilant des évènements. Les explosions – après la peur – ne font que conforter son point de vue : elle n’est pas la seule à en vouloir aux lycans. Et si elle n’est pas pour exterminer toute une race, elle est ravie qu’une partie des nuisibles n’est plus de ce monde. Si seulement les vampires peuvent subir le même traitement … Perdue dans ses pensées, la brune arrive enfin à destination. Devant l’immeuble, elle affiche un sourire de circonstance avant de pousser les portes. L’absence d’une partie de mobilier la surprend, même si elle aurait dû s’en douter. Coup d’œil vers le bar, vide de bouteille, avant de regarder son téléphone. Etrangement, elle est un peu en avance.
« Gabriel ? »
Pour l’originalité, Sorcha allait repasser.
Dernière édition par Sorcha McCabe le Dim 13 Mar - 1:35, édité 1 fois
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Sorcha McCabe
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Sujet: Re: the world is not enough | samuel & gabriel Ven 11 Mar - 11:53
J’étais pris par le temps. La PES connaissait mon existence mais rien de très fâcheux … en tout cas pour l’instant. Quant aux évènements de la soirée, Mia avait été durement touchée. Elle avait jouée avec le feu et s’était bien brûlée. On peut dire qu’elle n’a pas froid aux yeux. N’empêche, je préfère rester dans l’ombre plutôt que me montrer ainsi à la lumière. Personne ne sait qui était la mystérieuse brune au masque qui avait organisée cet évènement mais les langues commencent à se délier. Les bas-fonds murmurent. Il fallait que prenne plus de précaution. D’ailleurs ma semi-démone préférée également si elle voulait continuer à jouer. Pour l’heure, j’avais d’autre préoccupation.
J’avais des choses à régler dans l’autre monde. Ce monde si bien rangé, et normal de Luke. Ce barman, entrepreneur qui décide d’ouvrir un bar. Rien d’extraordinaire. Un investissement comme j’en avais déjà fait auparavant pour dissimuler mes activités haut combien illégale. Jouer à cette comédie n’est pas si compliqué, étant donné que Luke serait l’homme que j’aurais pu être. Il est le reflet de quelqu’un que je ne suis pas. Un masque. Une aberration. J’avais retrouvé Gabriel devant l’immeuble où l’on n’allait ouvrir l’établissement. Des travaux étaient encore à faire, beaucoup de rénovation mais celui-ci me plaisait. Elle avait fait pour l’instant du très bon travail, et j’étais ravie d’avoir trouvé la jeune femme.
Toujours aussi charmante malgré une fatiguée qui creusait ses traits. Mon assistante me fait visiter l’endroit commençant pas la pièce principale. Le bar d’un côté, et une salle plus ou moins grande. Je dépose mon manteau sur le comptoir, scrutant chaque détail. Je suis le guide avec discipline, posant les questions usages : quand est-ce que les ouvriers commenceront les travaux ? A-t-elle prévu toutes les autorisations ? Bien évidemment qu’elle y avait pensée mais j’aime qu’elle me le confirme. Il y avait également un étage où nous pouvions mettre quelques tables. Nous nous installons là à une table pour discuter des financements, et du coût des travaux. Je l’écoute attentivement, et lui sourit pour lui montrer ma satisfaction.
Cette normalité est agréable. Gabriel est agréable, se qui détend l’atmosphère qui se gorge d’une certaine sérénité bienfaitrice. Tout se passe relativement bien entre elle et moi. Le courant passe comme on dit. J’avoue qu’avec les récents évènements, ça fait du bien baisser sa garde. De ne pas me sentir systématiquement sur le qui-vive. Alors que j’analyse un devis qu’elle me tend d’un menuisier, une voix féminine me sort de ma lecture.
Apparemment quelqu’un l’appelait d’en bas, et cette voix ne m’étais pas inconnue. Je regarde Gabriel descendre et me dirige vers la balustrade pour regarder en contre bas. Sorcha était là ! J’étais assez surpris de la voir. Nous n’avions pas eu le temps de nous revoir depuis février … merde, ça fais un bail. J’hésite un moment à descendre pour la saluer. Je me rends compte combien, elle m’avait manquée ma petite humaine toujours en colère contre les créatures surnaturelles. Mes pas sont lourds alors que je m’approche des deux jeunes femmes. Je ne regarde que Sorcha, toujours aussi belle avec cet éclat de colère constant dans les yeux.
Bonjour Sorcha … - dis-je simplement les mains dans les poches. – comment vas-tu ?
Lui demandais-je comme si le temps n’avait pas été aussi long avant de nous retrouver. Je n’avais pas à me justifier de ma disparition. Après tout, j’étais un client pour Sorcha. Un client qui lui avait sauvé la vie (enfin … façon de parler). Je scrute sa réaction avec une certaine appréhension.
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Sujet: Re: the world is not enough | samuel & gabriel Sam 12 Mar - 18:57
Travail, travail, travail. C’était obnubilant, bienfaisant, calmant. Pour le meilleur ou pour le pire, je me noyais dedans, m’y jetais à corps perdu. Tout s’enchainait, tourbillonnait et crée des tempêtes. J’étais happée dedans contre ma volonté. Mon encre, c’était ça. Les chiffres, l’ordre, l’organisation. L’entrevue avec John avait été mouvementé et étrange. Un savant mélange de sentiment : sympathie, pitié, colère et frustration. Je pense que ce cocktail malsain avait été partagé. Ca avait été un ascenseur fou ne sachant trop à quel étage il devait s’arrêter, ni même dans quel ordre. Bien sûr, vous ne pourriez comprendre ce que ces banalités, ces corvées, pouvaient m‘apporter. C’était simple, la sérénité.
Après, j’ai décidé que je devais aller mieux. Me morfondre, me punir. C’était stupide. Alors j’avais mangé, dormis et j’avais travaillé. C’était une fuite bienvenue et salutaire. Je ne pouvais pas encore faire face à tout, encaisser les coups sans ce bouclier. Je n’étais pas encore assez forte. Je savais ce qu’ils voulaient, John, Malcom. L’un bienveillant, l’autre malsain. Deux faces d’une même pièce, opposée et si proche. Pourtant, ce qu'ils en pensaient, je m'en balançais .
L’équilibre était encore précaire, pas bien solide, mais il était là, malgré sa timidité. Alors, j’avais mis tous ça de côté pour le moment. J’avais pris contact avec Luke pour qu’on puisse se voir et organiser les derniers détails concernant le lieu d’ouverture du bar. Lui montrer les locaux que j’avais repérés.
La paperasse était finie et en ce qui concernait les besoins et autorisations de bases, ce devaient être vu avec mon patron. Certain aspect de l’entreprise, ne me concernait pas le moins du monde, cela ne m’avait pourtant pas empêché d’y mettre le nez. C’était toujours mieux que de tourner en rond dans son appartement en ne sachant pas quoi faire. Laissant libre cours aux pensées et à la réflexion, amenant à des questions dont je ne voulais pas faire face. Oui, finalement, j’étais faible, quelle créature pitoyable je pouvais faire. Mais en attendant ici, j’étais une reine. Organisant les moindres détails, limité les erreurs fâcheuses, les mauvaises nouvelles. De la belle et la bête, J’étais les deux. Je préférais simplement me focaliser sur la partie la plus… gérable ? Oui ce devait être ça.
Nous nous étions donnés rendez-vous au local qui devrait servir pour ouvrir le bar. J’y étais déjà allée au préalable pour visiter, voir ce qui était possible ou non. Pris contacte avec un entrepreneur pour pouvoir ajuster les dépenses nécessaire à la rénovation de l’endroit, ainsi qu’à nos comptes et finances. Luke avait un fond commercial étonnamment riche. Je n’allais pas m’en plaindre, c’était plus simple ainsi. Pendant que je lui expose toutes les démarches qu’ils nous restent encore à faire, les frais à venir, l’argent qu’il sera nécessaire d’engranger pour ne pas perdre trop d’argent durant le premier mois d’ouverture -Qui serait certainement le plus important- j’entends Sorcha. Une voix mal assurée, mais forte et claire.
Je relève la tête comme un lapin décampant de son terrier, le blanc d’Alice qui sortirait d’un rêve incongru. M’excuse auprès de Luke avant de descendre rapidement. Je ne pensais pas que cette mise au point avec mon patron aurait mis tant de temps. C’est pourquoi, j’avais proposé à la jolie brune de me rejoindre ici. Nous aurions pu prendre un café ensemble après. Ca risquait d’être compromis.
-Ha, je savais que tu étais dans la salle principale ! Désolée de t’avoir fait venir jusqu’ici. En plus je n’ai même pas fini le travail.
Elle était devant le bar vide, son sac à la main. Elle semble rassurée dès que son regard se pose sur moi. A vrai dire, je le suis aussi .La dernière fois que nous nous étions vu, c’était à la Lune bleu et il faut dire que la soirée ne c’est pas vraiment bien passé. On c’était envoyé des messages, avec Alice aussi et Roxanne. Mais voir était tout de même autre chose que de lire. Alors, oui, j’étais un peu plus tranquille de la voir ici, sans une éraflure. Mes mains étaient encore un peu abîmer de la soirée, mais il ne resterait pas grand-chose d’ici quelque jour.
-Tu vas bien ?
Je n’ai pas vraiment le loisir de continuer mon interrogatoire que Luke arrive et contre toute attente semble connaitre la demoiselle. Le hasard fait si bien les choses pour certaine personne qu’elle se retrouve sans le moindre problème. Moi, il semblait ne pas beaucoup m’aimer à me présenter sans cesse des gens malsains. Comme quoi, la vie c’était injuste parfois… Mon regard alterne entre mon patron sexy et la demoiselle attendant que l’un d’eux daigne m’expliquer brièvement la situation. Ou leur relation tout du moins et soit dit en passant ce n’était pas parce que je trouvais l’homme à mon goût que la question se posait.
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Gabriel Hudson
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Sujet: Re: the world is not enough | samuel & gabriel Dim 13 Mar - 2:14
Plantée dans l’entrée, Sorcha laisse ses yeux et son esprit vagabonder. Elle accroche sur la veste, déposée sur le comptoir du bar, lui indiquant qu’une autre personne se trouve dans l’établissement. Elle se perd dans le volume de la pièce, tente de se l’imaginer bondée, relève la tête lorsqu’elle entend un grincement provenir de l’escalier. Tendant le cou, elle aperçoit la tignasse brune de Gabriel qui, finalement, tient bien sur ses deux pieds. Rassurée, Sorcha ne peut s’empêcher de sourire – ça lui fait du bien de la voir en chair et en os. Cependant, l’horlogère ne peut s’empêcher de penser : va-t-elle aussi bien mentalement ? Pour avoir perdu espoir plus d’une fois, elle sait ce que c’est d’afficher un sourire de circonstance et de berner son monde …
« Je peux repasser plus tard, tu sais. Finis donc ce que tu as de prévu, » commence-t-elle conciliante, en montrant la porte d’un vague signe de la main. Sorcha a fait le déplacement pour la lampe et un café ; elle peut très bien reporter le café à un autre jour. Et pour Gabriel aussi, le déplacement : la lampe n’est qu’une excuse supplémentaire pour vérifier – inconsciemment – sur son état. Et lorsque l’autre brune lui demande de ses nouvelles, elle ne peut s’empêcher de laisser échapper un petit rire gêné. Il faut dire que, comme à son habitude, Sorcha n’a pas brillé de sa rapidité ce soir-là ; c’est à peine si elle a réussi à prendre la fuite, dépassée par les évènements. « Je ne suis pas celle qui s’est faite bousculée plus d’une fois … » finit-elle par lâcher dans les airs, confirmant qu’elle va bien. A part d’un léger bleu sur les hanches, elle n’a rien eu – et le sang s’est déjà résorbé. Puis, alors qu’elle s’apprête à répondre, un autre grincement de bois lui fait relever la tête. A l’étage, penché par-dessus la balustrade, se trouve Luke, curieux. Le palpitant de la demoiselle manque un battement. De tous les endroits où elle pensait pouvoir le voir, celui-ci est certainement le dernier. Sans piper le moindre mot, elle le regarde descendre les marches de sa démarche sourde.
« Salut Luke … » reprend-elle gênée, se passant la main dans les cheveux. Il faut dire que, la dernière fois qu’ils se sont vus, ils ont fini par quitter un restaurant en feu et qu’il avait récupéré un couteau au passage. Pas pour se défendre, le couteau : il s’était enfoncé dans son épaule. Elle se souvient encore le lui avoir retiré, pestant contre ces putain de créatures surnaturelles. Quelques jours après la destruction de la lune bleue, elle peste encore. Mais jubile en même temps de savoir qu’il y en a moins sur Terre à présent … « Bien. » Sec, comme réponse ? Peut-être, Sorcha ne sait pas. Elle est juste gênée de s’être ouverte à lui l’autre fois.
« J’amenai seulement quelque chose à Gabriel, » reprit l’horlogère en déposant son cabas sur le comptoir du futur bar. Elle relève la tête et croise le regard de Gabriel qui s’en va sur Luke avant de revenir sur elle et de … repartir. Un fin sourire se dépose sur les lèvres de Sorcha, amusée par le comportement de l’autre brune.
« A croire que j’ai tout Glasgow comme client… Et que mes clients passent leur temps à me sauver. » Pause. Comment expliquer la situation simplement, sans pour autant montrer son incompétence face aux situations d’urgences ? « Gabriel m’a aidé à remettre de l’ordre dans mon atelier, » lâche-t-elle pour Luke. « Luke m’a protégée au restaurant alors qu’une salve de couteaux venait en ma direction. Plus couteaux de boucher que couteaux-suisse. Il a aussi sauvé le cuistot qui s’embrasait près des poêles, » reprit-elle pour l’autre jeune femme. « A ce propos, comment va ton épaule. Je te pensais sérieusement mort entre ça et les évènements qui ont suivi … »
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Sorcha McCabe
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Sujet: Re: the world is not enough | samuel & gabriel Dim 13 Mar - 19:17
Je vois que vous vous connaissez
Dis-je sans attendre de réponse. Ce n’était qu’un constat. Je garde mon sourire, serein devant les deux jeunes femmes. Pourquoi devrais-je me sentir mal à l’aise ? J’étais plutôt content de revoir Sorcha, sur ses deux pieds et surtout vivante. Notre dernière rencontre fut plus ou moins mouvementée, et après j’ai disparu bien malgré moi. Bien sûr, je ne pourrais pas lui dire la vérité. C'était exclu ; Elle se passe la main dans ses cheveux. Un geste si anodin, et tellement agréable à la fois. Sa réponse, elle, fut bien moins agréable. Vu l’intention de sa voix, elle m’en voulait. Comment me justifier avec tout ce qui m’était arrivé ? J’étais le méchant dans l’histoire, et beaucoup dirons que je l’ai bien cherché. Pour les deux brunettes, je n’étais pas le méchant mais un type normal.
Gabriel est douée pour tout ce qui touche à l’organisation. - Complimentais-je mon assistante en lui adressant un sourire bienveillant. - Un véritable talent que j’exploite sans vergogne.
Depuis que Gabriel travaillait pour moi, j’avoue que ça me rendait un fier service. Elle était efficace, et je pouvais m’occuper de mes autres affaires sans soucis. J’avais toujours un œil sur mes affaires, comme j’en avais un œil sur mes affaires à New York. Je laissais à Gabriel la liberté dont elle avait besoin pour travailler dans de bonne condition. Elle semble apprécier son boulot parce que je ne l’ai jamais entendu se plaindre. Sorcha revient sur le restaurant, et le massacre qui avait eu lieu là-bas. Un massacre dont j’étais l’auteur. Pour passer pour un héro devant la jeune femme, j’ai été jusqu’à me planter un couteau dans l’épaule. Qu’est ce que je ne ferrais pas pour obtenir ce que je souhaite ? Je l’écoute raconter notre histoire à Gabriel, prenant un air un peu gêné. Voyez le genre. Modestie. Modestie.
Mon épaule va bien. J’ai une jolie cicatrice en forme d’étoile … - Déclarais-je doucement. J’avais mis un peu de temps à m’en remettre mais en fin compte la plaie s’était refermée rapidement. J’avais réussis à me recoudre, en utilisant par moment mon pouvoir, puis en me tordant dans tous les sens. Ce n’a pas été facile, et ma cicatrice n’est pas vraiment jolie mais au moins le trou fut refermé. – J’ai eu quelques petits soucis pendant les évènements de février. Des vampires ont perdus la tête, et m’ont attaqué. J’ai passé quelques semaines en convalescence … je suis content que tu ailles bien. Dis-je sincèrement. - Ce serait sympas que tu viennes à l’inauguration du bar. Ce n’est pas pour tout de suite mais ça me ferrais plaisir de te savoir présente. – Je me tourne sur Gabriel – Tu pourrais la mettre sur la liste des invités privilégier – exigeais-je.
Que dire de plus. Je ne sais même pas si je serais présent à cette soirée. Je laisserai peut-être Gabriel gérer la soirée. Il y a des chances pour que Sorcha m’en veuille par la suite. je l’invite et je disparais à nouveau. Même Gabriel pourrait m’en vouloir. J’essayerai d’être là mais avec mes autres activités ça risquait d’être compliqué.
Est-ce que vous avez soif ? Il doit y avoir de l’eau quelques parts. Je crois avoir vu des bouteilles d’eaux dans un carton prés du bar. L’eau était tempérée, mais c'était mieux que rien.
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Sujet: Re: the world is not enough | samuel & gabriel Mar 15 Mar - 18:31
Un de mes sourcils se lève. J’étais… perplexe. Je voyais Luke comme un charmeur, le genre d’homme qui n’a pas à rougir de son physique et qui le sait. Si je m’étais vaguement amusée à le comparer à un chevalier blanc lors de notre première rencontre, je ne me serais clairement pas imaginée qu’il en revêtirait l’armure. Que Sorcha le connaitrais et qu’elle aurait tenu lieu de princesse en danger. Je n’étais cependant pas certaine de tout comprendre. Égale à elle-même, la demoiselle parlait à une vitesse impressionnante, prenant à peine le temps d’articuler. Les mots principaux sont retenus, comme le fait qu’ils aient été attaqués par des couteaux, et que mon patron avait été blessé. Bref. C’était un étrange couple que j’avais sous les yeux. Mais après tout… pourquoi pas. Il valait mieux que le patron sexy soit casé ou ait déjà des relations. Cela évitera à mon imagination de travailler dessus. Même si ces derniers temps elle tournait à plein régime et pour des sujets un peu plus sombre.
Parce que bon, soyons réaliste. Qui irait au restaurant avec son client ?
Je retiens cependant la satisfaction de Luke. A défaut d’être normal, j’étais au moins efficace dans quelque chose. Mes dernières rencontre avaient réussit à entacher sérieusement tout ce qui pouvait se rapprocher de la confiance et de l’acceptation. Je savais déjà que je n’étais pas une personne facile, si encore un plus je devais y rajouter l’étiquette créatures à éradiquer je crois que j’étais franchement mal fichue. Je secoue doucement la tête, pour moi-même, pour que les idées noires soient éjectées. Voilà ce qui arrivait quand je n’avais pas le nez dans mon boulot, je cogitais et immanquablement je revenais sur les sujets fâcheux. J'ai plongé la tête la première dans ce cauchemar et malheureusement je n’avais aucun moyen d’en sortir. Un vrai casse-tête.
-Bien sur.
Je n’ai pas besoin de marquer le nom de la jeune femme quelque part, c’est déjà mémorisé. Comme le fait qu’elle sera personnellement invitée par ma personne quand tout sera en place. Luke reste plein de surprise, prince charmant, victime de la folie de février. Vraiment, il ne payait pas mine, il n’avait pas la tête d’un homme à avoir tant vécu. Je ne savais trop qu’en penser. J’aurais, dans un sens, préféré un couard. Les courageux, ceux qui roulaient des mécanique avaient tendances à bien trop attirer les problèmes et j’avais besoin de stabilité. Enfin, pour le moment, il faisait sa part de boulot et était sérieux. Sa vie privée ne devrait pas me regarder, tant qu’elle n’empiétait pas sur la mienne.
- Oui je veux bien, faire une petite pause ne devrait pas trop nous déranger. Nous étions sur la fin de toute façon. Normalement on doit au moins avoir quelques bouteilles qui ne trainent pas loin.
Le patron semble vouloir s’occuper du service. Je le laisse se débrouiller. Et vais m’appuyer contre le bar en entrainant Sorcha à ma suite. Il fallait bien le laissait exprimer sa fierté de mâle en s’occupant de ces dames. Ou bien était-ce le contraire ?
-Merci de m’avoir ramené la lampe. Je suis contente de voir que tu vas bien, on a été séparé un peu rapidement la dernière fois.
C’était celle qui avait été le plus tétanisée par les attaques successives et les bousculades. Je ne sais pas trop si c’était la violence en général qui lui faisait cet effet, mais il y avait fort à parié qu’elle avait une histoire avec les êtres surnaturels. Est-ce qu’elle me rendrait autant service si elle savait ? Son sourire se transformerait certainement en dégout. Le pire c’est que je ne pouvais pas la blâmer, j’aurais certainement eu la même réaction. Je l’avais eu, mais il n’y avait eu aucun miroir pour me montrer cette affreuse expression. Enfin bon, on a pas tous la même détresse, mais pourtant on en à tous une. La mienne était la plus hideuse, voilà tout.
-Comment un restaurant peut-il devenir un tel champ de bataille ? Enfin, aussi bizarre que puisse paraitre cette histoire, le principal c’est que vous alliez bien tout les deux. Nous ne sommes plus en sécurité nulle part…. c’est navrant. Vous devriez faire plus attention.
Comme un papillon de nuit vers l'étoile qui l’éblouit ils semblaient attirés par les ennuis. Les mettre en garde étaient certainement stupide, déplacé sans aucun doute. Mais bon, au moins avais-je dis ce que je devais.
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Gabriel Hudson
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Sujet: Re: the world is not enough | samuel & gabriel Mer 16 Mar - 18:12
Entre les deux, Sorcha ne sait pas comment réagir. Elle a l’impression d’avoir mis le pied au mauvais endroit, au mauvais moment – ce qui est une des constante McCabéenne. Pourtant, la conversation qui s’en suit est … légère. Teintée de retenue, certes, mais toutefois légère. Alors, quand Luke vante les capacités de Gabriel, l’Ecossaise ne peut s’empêcher de laisser apparaître un vague sourire amusé. Pour le coup, elle l'a vu, elle et sa capacité d’organisation. A deux doigts d’être considéré comme un TOC, pour être tout à fait honnête.
Et lorsque Luke fait le décompte des évènements, Sorcha ne peut s’empêcher d’afficher un air horrifié. Cicatrice. Attaque. Vampires. Convalescence. Mais il a tôt fait de changer de sujet et de l’invité à l’inauguration du bar. Gabriel hoche la tête, l’horlogère en fait autant. Pourtant, dans son esprit, le mot « vampire » ne fait que de clignoter – ils sont toujours là où elle ne veut pas. Toujours au cœur des intrigues, à lui pomper l’air comme ils pompent le sang de leur victime. Ils la laissent amorphe et pleins de ressentiments.
Pause. Le patron des lieux s’éclipse dans son coin, à quelques pas de là – Sorcha emboîte le pas à l’autre brune. Elle l’aime bien, d’ailleurs. Tout en grâce et en naturel, un brin austère lorsqu’elle se met à ranger frénétiquement. Mais, au moins, elle lui est sympathique – l’Ecossaise a même la vague impression de retrouver une amie qu’elle aurait perdue de vue. Mais pas de chance là-dedans : Sorcha n’a vécu que sur une petite île où tout le monde se connait : l’île de Lewis. A cet avantage s’oppose toutefois un gros inconvénient : à être petite, l’île peut devenir la scène d’un immense carnage, sans aucun échappatoire. C’était d’ailleurs ce qu’il s’était passé, lors des Années Sanglantes.
« De rien, » Pause de la part de la brune, sourire sincère à l’appui. « Rapidement. Je t’avoue que je n’étais pas prête à ça. C’est con, je n’y croyais pas à cette histoire de paix. Mais je ne pensais pas que ça puisse éclater … » comme ça. Pour le coup, les bousculades et autres abreuvements l’avaient prise de court pour la laisser paralyser. Tant bien que mal, elle avait suivi le mouvement sans pour autant venir frapper – et puis, de toutes manières, elle n’était pas la plus formée pour. Au mieux, elle pouvait paraître menaçante avec un tournevis en main … au mieux.
Derrière elle, elle entend Luke à la recherche des bouteilles d’eau, fouillant à gauche et à droite. Malgré elle, Sorcha ne peut s’empêcher de jeter un coup d’œil par-dessus l’épaule de Gabriel.
« Besoin d’aide ? » Tout le complexe McCabe résumé en une seule phrase. Il faut dire que Sorcha passe son temps à réparer pour les autres, à s’arranger pour les autres, à proposer de l’aide … aux autres. Mais, en même temps, elle prend la fuite à la même occasion, n’hésitant pas à changer sa veste d’épaule. Sa survie d’abord. Celle des autres si elle a le temps. L’Ecossaise reporte de nouveau son attention sur l’autre brune, laissant le jeune homme se démerder à quelques pas de là.
« Qu’est-ce que j’en sais ? » finit-elle par répondre. Comment peut-elle savoir la raison pour laquelle le restaurant s’est retrouvé sous attaque. La demoiselle hausse les épaules pour confirmer son manque de connaissance. Elle plisse les yeux, fronce les sourcils : « Après, les restaurants sont bondés les 14 février. Ce n’était pas forcément la meilleure date pour un rendez-vous pro. T’sais, j’crois que les dates ont autant de sens dans ma tête que mon atelier a du sens pour toi, » achevé-je avant de partir d’un petite rire. Rire qui frise le ridicule lorsqu’elle lui annonce qu’elle devrait faire attention. Sorcha en serre la mâchoire avant de reprendre à demi-mots.
« Faire attention… Parles-en aux créatures et demande leur de me filer leur emploi du temps… » Ironie malsaine quand tu nous prends. Se rendant compte de ce qu’elle vient de dire, Sorcha tente de cacher son acidité sous un masque de sympathie. D’un geste de la main, elle enveloppe la salle – et l’absence de meubles. « Et toi alors ? Comment t’en es arrivé à gérer … ça ? Te manque plus qu’un tailleur et des chaussures à talons pour parfaire ton rôle de femme d’affaire. Te méprends pas, j’n’ai pas ça chez moi, j’ai rien à te prête … si jamais l’idée t’était venue. »
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Sorcha McCabe
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Sujet: Re: the world is not enough | samuel & gabriel Dim 27 Mar - 13:57
Je faisais confiance à Gabriel pour gérer au mieux la soirée d’inauguration. Après tout, c'est pour gérer ce genre de mission que je l’ai engagé. Elle mettait d’une aide précieuse. Je suis assez surpris que les deux femmes se connaissent et que j’ai eu la présence d’esprit de leur donner le même prénom. Une difficulté en moins à gérer avec cette nouvelle identité. Je m’y faisais plutôt facilement au prénom de Luke. J’acquiesce lorsque mon assistante me rappel qu’on n’avait presque fini. De ce fait une pause ne peut pas nous faire de mal. Lorsque je parle de mes mésaventures, je vois dans le regard de Sorcha de l’inquiétude. J’esquisse un sourire doux pour lui signifier que j’allais bien. Si on peut dire. Les séances de tortures auprès des vampires m’ont laissé comme un goût amer dans la bouche. La vengeance est un plat qui se mange froid parait-il !
Je leur propose de boire quelque chose comme devrait le faire tout maître des lieux qui se respecte lorsqu’il a des invités. Je laisse les deux brunettes dans leur conversation pendant que je recherche les bouteilles d’eaux derrière le bar. J’écoute malgré tout d’une oreille attentive ce que les deux belles pouvaient bien se raconter. Sorcha parle d’une histoire de paix … je comprends vite qu’il s’agit de l’alliance entre les vampires et loup-garou. Les médias avaient relayés l’évènement en parlant de cet évènement comme le début d’une « paix » entre les deux espèce. Ainsi ma petite Sorcha et Gabriel était à la Lune bleu. Je réapparais regardant d’un air perplexe les deux jeunes femmes.
Vous étiez à la Lune bleu ? Demandais-je aux deux jeunes femmes. Une façon qu’elles me confirment leurs présences dans un lieu où je n’aurais jamais pensé les retrouver. Surtout Sorcha. Je dépose la bouteille d’eau un peu énervé. Elles s’étaient mises en danger. Si leurs arrivent quoique ce soit, je n’aurais plus ma petite humaine à disposition pour jouer, ni mon assistante dont j’ai tant besoin en ce moment. Je passe pour un homme qui tenait à elles, et d’une certaine manière s’était le cas. Sorcha me demande si j’ai besoin d’aide. Je fis non de la tête, plongeant mon regard sombre dans le sien. Furieux … non, plutôt en colère. J’aurais pensé les deux jeunes femmes moins idiotes.
Pourtant notre rendez-vous professionnel avait si bien commencé ? Tu m’as offert une rose … - lui rappelais-je avec un petit sourire taquin. J’avais déplié un torchon et essuie les verres ; bien qu’ils soient propres, un petit coup ne fait pas de mal. Je dépose les trois verres et les remplis d’eaux. –Tenez les filles ! – déclarais-je en buvant une gorgée.
Spoiler:
Désolé ma réponse n'est pas terrible !
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Samuel Bryne
Le diable s’insinue dans les détails !
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Sujet: Re: the world is not enough | samuel & gabriel Lun 28 Mar - 12:07
Je souris gentiment à Sorcha, amusée par ces excuses. Elle pouvait bien côtoyer qui elle voulait, je n’avais pas mon mot à dire la-dessus, sans compter que Luke était un homme séduisant. Comment lui reprocher de s’intéresser à lui ? Il semblait assez honnête par-dessus le marché. C’était donc un parti des plus intéressants. Ce n’est pas moi qui allait m’immiscer dans leur relation. Et ça ne devais pas être le cas, enfin si relation il y avait. J’aimais vraiment bien Sorcha et cette attitude revêche, comme si elle en avait oublié de grandir. Si elle y trouver son bonheur, il n’y avait rien à y dire. Puis le sujet de la lune bleue revient sur le tapis. C’était sur toutes les bouches, il fallait dire que le grand final avait été aussi inattendu que spectaculaire. Il ne restait qu’une question en suspens. Qui ? Qui avait osé faire une chose pareille. Tout le monde devait la sentir, la tension qui grandissait dans l’air et alourdissait nos esprits. J’aurais voulu éviter le sujet, ne plus en parler. Le travail, c’était mon havre de paix, la frontière fragile qui réussissait à me maintenir un tant soit peu à flot. Enfin, même si ce n’était qu’une illusion, j’aimais à m’y accrocher. Je ne peux donc pas m’empêcher de lui répondre par une moue fatiguée.
-Ce qui était important n’était pas ce qui s’y serait passé, mais le message qu’ils voulaient montrer. Que ça soit vrai ou non importé peu au final. Mais bon, maintenant ça n’a plus d’importance et on est de nouveau au bord du gouffre. On va tous en souffrir de cette histoire, malheureusement… C’était un risque que ça dégénère, après… personne n’avait imaginé une attaque de cette envergure… pas en temps de « paix ».
Il pouvait s’agir d’extrémistes humains, comme de vampires ou encore d’autre chose. Malheureusement, ces chiens fous furieux exigeraient la vengeance, le sang contre celui qui a été versé. Je secoue tristement la tête et me raccroche à la demande de Sorcha. C’était plus agréable de parler de ce genre de sujet que de cette soirée désastreuse. Je pose ma tête dans le creux de ma main, le coude sur le comptoir, pouffant à moitié.
-Tu as vraiment le chic pour te retrouver aux mauvais endroits. Il faudra que tu me dises les endroits que tu fréquente le plus, ça serait peut-être un bon indice des lieux à éviter.
Ma voix se fait légère, je ne voulais pas la vexer, je ne faisais que la taquiner. Pendant, que Luke s’occupe de nous servir comme un vrai barman, la jolie brune enchaine. Faisait naitre de nouveau un sourire sur ms lèvres. Vraiment amusante. Ca ,comme elle disait, était bien plus naturelle que de tenter d’organiser le foutoir de son atelier. C’était toujours plus simple de partir de rien que de devoir redresser une situation mal prise ne main. Le cas de Sorcha était néanmoins un peu particulier, c’était juste que… hé bien… c’était une enfant quoi…
-J’ai croisé Luke dans une librairie, on a un peu parlé et on est arrivé sur le sujet du boulot. De fil en aiguille, il a finit par m’embaucher. En plus il fait sa part de boulot, donc le travail est plutôt agréable.
Et merveilleusement bienvenu au vu des circonstances. J’avais plongé dans un gouffre infernal. Incapable de remonter, j’avais évité la noyade grâce à l’échappatoire que présentait la masse de boulot pour mener son projet à bien. C’était bien moins exubérant que leur histoire de restaurant, bien que peu banale non plus. Luke n’était pas à prendre à la légère si toutes ces relations se faisaient dans des situations aussi étranges. Puis il revient les sourcils froncés pour nous demander si nous étions à la Lune bleue. Mon sourire se fane un peu. Si je n’avais aucun compte à lui rendre, les souvenirs de cette nuit étaient encore vivaces. Surtout après en avoir parlé.
-Oui, je voulais ramener une amie trop curieuse chez elle. Finalement, je l’ai perdue et c’est Sorcha que j’ai croisé. Pour mouvementé que ça a été… on s’en est bien sortie vu la fin de l’histoire.
Avec quelques bleus et les mains en lambeau. J’avais finalement réussit à enlever toute les échardes, mais ça m’avait pris beaucoup de temps, de patience et quelque crise de nerfs supplémentaire. Ce qui m’était arrivée dernièrement prenant un malin plaisirs à resurgir pendant l’opération délicate.
-Hé bien, c’est le grand amour. Peu banal, mais presque attendrissant. Merci pour le verre.
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Gabriel Hudson
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Sujet: Re: the world is not enough | samuel & gabriel Mar 19 Avr - 12:59
« En temps de paix » ose leur lâcher Gabriel, débâtant sur le message qu’ils – eux, les autres, eux – ont voulu passer lors des explosions. Lors du meurtre – parce qu’il en s’agissait d’un, de meurtre – de l’Ulfric et de la Lupa. En attendant, Sorcha lutte sur le mot, se trouve à des années lumières de penser qu’ils sont dans une période de paix. Au mieux, c’est une période de convalescence où chacun peut se permettre de tenter de se soigner et de panser les blessures qu’elles soient morales ou physiques. Alors, au discours de l’autre brune, elle se contente de hausser les épaules. Comme pour dire qu’elle a raison, qu’elle ne sait pas, que ça doit être ça. Qui sait ?
Près du comptoir, l’horlogère écoute Gabriel pouffer ; elle ne peut s’empêcher de faire pareil. A la vue des évènements récents, elle prend la légèreté où elle se trouve pour mieux l’embrasser. Avec Gabriel, elle a l’impression d’être libérée d’un poids, d’avoir la possibilité de prendre les choses du bon côté bien que tout ne soit pas rose – au contraire. L’optimisme dont elle semble faire preuve cache les années passées à se cacher et à cracher sur un monde dont elle ne veut pas. Mais dans la vie, on n’a pas toujours le choix.
« Evite le pub au coin de ma rue. Le patron est génial mais … » commence-t-elle, prête à énumérer les endroits où elle se rend le plus souvent. « Et Adam’s Dancing, aussi … », laisse-t-elle de nouveau traîner, pensive. Malgré le temps qui s’est écoulé, la brune ne sait toujours pas quoi faire de l’information, se demande si elle n’a pas rêvé tout en étant éveillée. Faut dire que l’ancien comateux, Thane, s’est transformé en léopard de neige sous ses yeux, là-bas. Ou autres conneries. A l’exception des animaux les plus répandus et des différentes espèces de poissons – papa pêcheur oblige – elle n’y connait pas grand-chose.
C’est à partir de ce moment-là que Gabriel vient lui décrire sa rencontre avec Luke. Elle hoche la tête au fur et à mesure, affichant un sourire grandissant. Décidément, le jeune homme est plein de surprises, prêt à offrir un emploi à la première venue (ou presque). Malgré elle, Sorcha ne peut s’empêcher de pencher la tête vers le jeune homme à quelques pas de là, tout à ses occupations. Une librairie … bien mieux qu’une rencontre dans le métro de Glasgow. Mais alors qu’il se dirige vers elles, l’Ecossaise ne peut s’empêcher de plisser les yeux. Serait-ce de l’énervement qu’elle peut lire sur son visage ? Confuse, Sorcha jette un rapide coup d’œil vers sa compagne pour découvrir un sourire qui a perdu de l’éclat. Décidément, elle n’est pas la seule à ressentir le malaise – bien que celui de Gabriel doit être plus grand que le sien. Après tout, aucun vampire n’était venu s’abreuver directement à sa jugulaire.
L’idée la fait frissonner, celle de sentir un Nocturne se nourrir à son cou. Gênée, Sorcha détourne la tête et ose à peine acquiescer pour confirmer les propos de l’autre jeune femme. « On s’en est bien sorties » Vrai : elles avaient eu plus ou moins eu de la chance. Heureusement, Luke a tôt fait de changer le sujet. Rapidement, le sempiternel sourire de Sorcha vient de nouveau fleurir sur ses lèvres.
« Le grand amour, carrément ! » Sa voix est railleuse ; elle préfère la légèreté de cette conversation que de parler d’explosions et de Lune Bleue. « Rose achetée à deux livres au pakistanais du coin. Le romantisme à son paroxysme. » Elle part d’un petit rire avant de récupérer le verre d’eau que lui tend Luke. Hochant la tête, elle le remercie. « A votre projet ! »
L’Ecossaise tapote sur le bois de la table, s’appuyant contre le comptoir. Elle relève la tête, admire l’architecture de la pièce et des escaliers qui montent à l’étage.
« C’est un beau bâtiment que vous avez là étant donné … » … les circonstances. L’Ecossaise est étonnée qu’il puisse encore exister de bels endroits que celui-là. Elle tend le cou dans la direction opposée, regarde vers la droite. « Vous avez prévu quoi à l’étage ? Quartier VIP ? » Petit rire. Dans la vie actuelle, chacun est VIP à sa manière. Si le Destin a décidé de vous garder sur deux pattes, c’est que vous êtes vraiment une personne importante. « Vous m’faites faire un tour des lieux, maintenant que c’est vide ? » Sinon, pas de soucis, elle peut aussi rentrer chez elle. Elle n’a pas prévu de les déranger si … longtemps.
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Sorcha McCabe
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Sujet: Re: the world is not enough | samuel & gabriel Dim 24 Avr - 15:39
Je ne me sens aucunement gêné de montrer mon mécontentement. Gabriel se justifie alors qu’elle n’avait pas forcément besoin de le faire. Une amie trop curieuse ! Faudrait peut-être que je la tue pour éviter de retrouver Gabriel dans ce genre d’évènements à risque. Bon voilà l’explication de sa présence à la Lune bleu. Mais Sorcha ? Quelle idée ! La brunette déteste les créatures surnaturelles, et pourtant elle a été dans ce genre d’endroit qui grouille de vampires et loups-garous. Si elle a été dans ce genre de lieu pour se prouver quelque chose, je trouve l’initiative stupide. Où a-t-elle changé d’avis sur les vampires ? J’en doute. On ne peut pas changer aussi radicalement d’opinion en quelques semaines. Sorcha détourne son regard gênée. Bien. C'est l’effet recherché ! Je pose les verres sur le comptoir, en imaginant les punitions que je pourrais infliger à ma petite humaine. Dans un monde infernal parfait, les deux jeunes femmes seraient punies par mes soins. Rien de réjouissant quoique elles pourraient aimés mes pratiques. Mon démon jubile en imaginant un fantasme bien ficelé où se mêlent douleur et plaisir.
Je calme mes pensées salaces en versant l’eau dans les trois verres. La conversation se porte sur ma rencontre avec Sorcha et un sourire en coin se fige sur mes lèvres. Je ris doucement en entendant Gabriel prononcer « le grand amour ». Sorcha a la même réaction. Un regard complice à la brunette alors même qu’elle me remercie. Elle était arrivée en retard, avec une rose dans la main et me l’avait offerte. Drôle d’échange pour un rendez-vous professionnel. La date n’était pas banal non plus. La saint-Valentin. On n’aurait pu choisir une autre date mais c'était la seule on nous étions libres l’un comme l’autre. Où est-ce Sorcha qui était libre ce jour là ? Bref. J’avais fais du grand art pour passer pour un héro devant les yeux de la jeune femme. Hurlement. Terreur. Sang. Couteaux. Feu. Je lève mon verre pour trinquer avec les filles et bois une longues gorgées. La compagnie est agréable, et je m’adosse contre le meuble derrière moi, regardant les deux brunettes. Je soupire d’aise lorsque Sorcha remarque la beauté du lieu.
Le bâtiment à quelques années et avec tous les travaux ça ressemblera à quelques choses d’ici peu. – Avec l’aide de Gabriel ça devrait se faire rapidement ; Enfin si tout se passe bien. J’avais prévu que s’il m’arrivait quelque chose, Gabriel deviendrait gérante et propriétaire du bar. Après tout elle s’était investie, et je sais me montrer reconnaissant lorsque cela s’avère nécessaire. Un avocat au Etats-Unis avait tous les papiers, et devait remettre ceux-ci à Gabriel avec une trésorerie conséquente. Elle en ferrait ce qu’elle en voudra. Peu m’importe. Quant on est mort, le reste n’a pas d’importance. L’effet sera le même lorsque mon identité et ma nature profonde sera révéler. Pourquoi être autant généreux ? Bah, … je ne sais pas peut-être parce qu’au fond j’aime bien la jeune femme. Quant à Sorcha, elle aura ma montre à gousset à ma mort. Le matériel n’a plus vraiment d’importance quant on retourne poussière. Je laisse mes pensées lugubres derrière moi pour me concentrer sur Sorcha et sa question. Qu’avons- nous prévu à l’étage ?
Pas de partie VIP, il s’agit d’un bar, pas d’une discothèque. Il y aura une salle en retrait mais ce seront les bureaux. Je veux que ça reste conviviale … - expliquais-je à Sorcha. Mon grand-père aurait aimé cet endroit. Un endroit où les gens pourront se sentir comme chez eux. J’en deviens rapidement nostalgique dès que je pense à mon grand-père. J’en deviens humain. Je me redresse et contourne le comptoir lorsque la brunette demande à visiter les lieux. - … J’ai pas mal de chose encore à faire aujourd’hui. Je te laisse au bon soin de Gabriel. – lui dis-je en m’approchant d’elle un sourire charmeur aux lèvres. – … Je passerai te voir à ton atelier ! – Sans plus de précision. Réparation ? Visite de courtoisie ? Je lui laisse la surprise. Je me retourne sur Gabriel et pose ma main sur mon épaule. – On se voit bientôt pour terminée les papiers et les comptes … profite de ta soirée – Insistais-je sur mes dernières paroles. En sachant pertinemment que la jeune femme avait tendance à ramène du travail chez elle. Je m’éloigne des deux jeunes femmes pour récupère mes affaires et leur lance avant de sortir du bâtiment – A la prochaine les filles !
Spoiler:
Je vous laisse entre filles !!
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Samuel Bryne
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Sujet: Re: the world is not enough | samuel & gabriel Mar 31 Mai - 18:57
Je laisse Luke expliquer son grand projet. C’est lui qui a les plans dans la tête après tout, pas moi. Je ne m’occupe que du côté administratif de l’affaire, lui a monté ce bar. A l’entendre parler, on visualiserait presque l’endroit, avec ces tables, ces lumières tamisé et les verres qui s’entrechoquent dans un brouhaha feutré. Il était avare de détail, mais j’avais déjà plus ou moins les plans dans la tête, alors forcément, c’était plus facile. Je me surprends à sourire en me disant que j’aimerais certainement cet endroit. J’aimais bien les bars. Pas ceux versant de le cliché aux clients bruyants et grossiers, mais plutôt de ceux qui vibraient à travers leurs atmosphères. Racontant une histoire secrète que seuls ces clients pouvaient entendre. C’était le genre de lieu que j’aimerais bien crée avec lui. Je ne pense pas qu’il ait un simple établissement de bas étages en tête, son labeur parle pour lui et il y avait de forte chance que nous puissions réussir à en faire quelque chose. Mais pour le moment ce n’était qu’un lieu couvert d’une poussière impossible à nettoyer tant que les travaux seront en cours. Finalement, Luke prend congés. Même si nous avions avancé dans nos démarches, il restait une foule de papiers à remplir et d’autres détails à régler. Il n’y avait pas de répit pour lui, moi je ne prenais pas le temps d’en prendre. Le répit, ça laissait le temps de penser et ces derniers temps il n’y avait rien de plus dangereux pour moi.
-Bonne soirée Luke, pense à te reposer aussi.
On aurait presque pu croire à une bonne blague tant je prenais un soin particulier à ne jamais stopper mes activités. Le maquillage avait de ça de merveilleux qu’il cachait à la perfection les aléas de la vie et l’incapacité pour une personne à faire une nuit à peu près correcte. C’était surement dans la suite logique des choses lorsqu’on apprend qu’on fait partie du clan des croque-mitaines. Dire que j’étais perdue était un euphémisme, mais tant que je tenais sur mes deux jambes, je suppose que je n’étais pas si mal loti que ça. Et puis ces deux- là, Luke et Sorcha m’apportaient un réconfort inattendu. J’aimais leur compagnie et surtout, leur normalité. J’espère qu’ils ne sauraient jamais ce que j’étais. C’était bien mieux pour tout le monde.
Le silence accompagne la sortie de notre hôte. Je souris tranquillement à la jeune femme et prenant une gorgée d’eau.
-Si tu veux tu peux voir l’ensemble du local, je vais en profiter pour aller chercher mes affaires, j’aimerais éviter de rentrer de nuit... Je peux te montrer ça sur le chemin. Ce n’est pas non plus en palace, ça sera vite fait. Même s’il n’y a pas encore grand-chose à voir avec tous ces travaux.
Je me lève et commence à rejoindre notre zone de travail. En profitant pour lui expliquer à quoi allait servir les travaux, le pourquoi des échafaudages. Même s’il était certainement compliqué d’avoir une idée précise du produit finit. J’évitais le sujet de la soirée à la lune bleue. Il y avait bon nombre de sujet que je voulais éviter d’aborder ces derniers temps et celui ci en faisait partie.
Spoiler:
Navrée j'avais complétement oublié/pas vu que c'était à moi de répondre, je suis un boulet @@
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Gabriel Hudson
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Sujet: Re: the world is not enough | samuel & gabriel Sam 23 Juil - 14:25
Verre d’eau en main, Sorcha se contente d’écouter et de laisser son esprit vagabonder à mesure que Luke et Gabriel décrivent ce qu’ils veulent faire de l’endroit. L’Ecossaise hoche la tête, à plusieurs reprises, bien surprise de la banalité (et de la fluidité) de la conversation. A croire que rien ne s’est déroulé récemment. Belle illusion – à moins que ce ne soit eux, justement, qui maintiennent l’illusion en passant à côté, en omettant les faits et en les laissant de côté, ad vitam aeternam. Il faut dire que ça doit être bien plus facile de patauger dans ce monde avec une visière restreinte, aveugle et intouché par les évènements. Facile, peut-être, mais aussi suicidaire.
Convivial : un mot que la brune a balayé depuis bien longtemps de son vocabulaire, aussitôt remplacé par « praticité». Car quand bien même son atelier n’a rien de fonctionnel, il n’a rien non plus de convivial – à l’exception d’anciennes photos posées çà et là, plus par oubli que par effort de mémoire. Elle penche la tête sur le côté, étrangement attirée par le côté convivial que semble vouloir instaurer ses deux comparses, car dans son esprit convivialité est souvent synonyme d’espoir. Et, malgré tout, Sorcha a l’espoir tenace. La description des lieux étant faite, Luke prend finalement congé, ayant sans aucun doute d’autres chats à fouetter.
« Bonne soirée Luke, passe quand tu veux, » se surprend-elle à répondre, accompagnée d’un vague signe de la main, avant qu’un étrange silence ne vienne s’installer entre les deux jeunes femmes. Ca ne la dérange pas, Sorcha, le silence : au contraire, elle est plus habituée au brouhaha des mécanismes que des banalités… ce qui ne veut pas dire qu’elle n’apprécie pas la présence de Gabriel. Au contraire, malgré leurs différences (de mentalité, surtout), la brune se sent étrangement à l’aise. Pas de faux-semblant, pas de choses à cacher et encore moins de gêne. D’une rencontre improvisée, la demoiselle peut dire qu’elle a pourtant accroché. Certes, elles ne sont pas de grandes amies ; ce qui ne l’empêche pas d’en voir un point de repère, une personne de confiance.
« Je te suis, » lâche-t-elle avant d’emboîter le pas à Gabriel, partageant la même envie d’être de retour avant l’arrivée de la nuit, hochant la tête à mesure que les lieux lui sont décrits. Au contraire de Luke, Gabriel n’est pas avare de description, donnant son idée du mot « convivialité ». Portée par les mots, la brune parvient à s’imaginer les lieux, se surprend à apprécier ce qu’ils veulent en faire. « Ca va être splendide! », ose-t-elle s'exclamer, manière comme une autre de dire que leurs idées sont bonnes. Marchant vers l’étage, Sorcha en profite pour déposer son verre sur le bois du comptoir. Juste de quoi jeter un coup d’œil et récupérer les affaires de Gabriel. Sur quoi, ensuite, c’est retour à la case départ.
« Je ne vais pas tarder Gabriel, encore quelques bricoles à finir pour des clients. » Constante McCabéenne que de vouloir se justifier en tout point. A son habitude, Sorcha laisser fleurir un pâle sourire à la commissure de ses lèvres avant de reprendre : « Sache que tu es la bienvenue … quand tu veux. Que ce soit pour une tasse de thé, une réparation de dernières minutes ou même quelques ragots. » Même si, les ragots, ce n’est pas le genre de Sorcha. Ne sait-on jamais…
Spoiler:
HJ – pas de soucis. C’pas auprès de moi qu’il faut s’excuser pour avoir 3 plombes de retard ‘-‘
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Sorcha McCabe
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Sujet: Re: the world is not enough | samuel & gabriel