Des choses dures et des choses molles percutent mon corps si mince et si fragile d'apparence. Et pas que d'apparence. Je m'effondre alors qu'un taré me cogne dessus, qu'un énorme piaf tombe du ciel pour me percuter et que des balles griffent et labourent mes chairs. Je tombe à genoux et m'effondre, du sang plein la bouche. Non. Non ! C'est vraiment trop injuste ! Je suis le cerveau de toute cette opération, j'ai fait ce qu'il fallait pour que ça aboutisse ! Je le sens autour de moi, bordel, je sens le Chaos tout autour de moi, nous engloutir tous ! Je le sens. Il grandit en moi, en nous tous. Même les humains peuvent sûrement le sentir, maintenant, ces pathétiques petites choses totalement dépassées, qui continuaient pourtant de se battre. Il n'y avait pourtant pas que des humains, là-dedans. Des vampires se battaient pour l'un ou l'autre camp selon la force démoniaque qui pouvait envelopper leur âme, et je savais aussi que des lycanthropes étaient de la partie. Mais tout ça m'échappe. Alors que je sens que le Chaos imprègne tout, que lentement mais sûrement, une déchirure se fait dans le tissu même de la réalité, je m'effondre. Je tombe à genoux, puis glisse sur le côté. Je commence lentement à connaître la pire douleur que j'avais jamais ressenti dans toute mon existence. Je glisse dans les ténèbres alors que la souffrance me prive d'un juron et d'une malédiction bien sentis.


C'est le noir. Même la souffrance s'en va.


Pourtant, je sens quelque chose. Une odeur. Une pression contre ma bouche. Je l'ouvre pour grogner une dernière fois avant de crever, avant qu'un liquide ne coule entre mes lèvres. Je déglutis, par pur réflexe.


Instantanément, mes yeux se rouvrent, mes pupilles se dilatent et j'agrippe le poignet qui m'est ainsi offert. Je ne suis même pas en état de comprendre que ça y est, Perséphone est là, que j'avale goûlument son sang. Je ne pisse plus un liquide écarlate de partout, je sens mes plaies commencer à se refermer. A cet instant précis, Je ne pense plus, je ne réfléchis plus. JE suis le Chaos. Je me quitte le poignet de Perséphone, tremble sous le coup d'une excitation terrible, d'un pouvoir incommensurable et sous le coup des blessures reçues, qui font s'écouler la vie hors de moi, lentement mais sûrement. Mon regard se fait lourd et je tends le doigt vers mes bourreaux aux gros flingues, un grand con et une petite pute. Deux fous qui vont apprendre leur douleur.


| Trucides moi ces enfoirés. |


Pouvoir : Nécromancie
Puissance du chaos : 9
Points de vie au total : 15
Points de vie au début du Rp : 15
Points de vie perdus dans ce Rp : 15 (voire plus xD)
Points de vie restants : 2

Ma proie ne se laissait pas faire même si je parvenais à la blesser. Mais alors que notre duel se prolongeait le chaos se fit sentir de plus belle, ce qui me détourner le regard un instant. Le changeur profita de ce laps de temps pour s'échapper sous sa forme animale et disparu de mon champ d'action.

Merde ! jurai-je d'agacement, alors qu'à nouveau le chaos prenait de l'ampleur. Par je ne savais quel chance nul ne me prenait pour cible malgré le bordel ambiant aussi de quelques bonds je pris un peu de hauteur jusqu'à un balcon puis observais un peu les combats depuis mon perchoir. J'avais pour un moi un semblant de sécurité, du moins pour un temps et je n'avais plus soif à présent que le contrôle du chaos ne me commandait plus. Je n'étais pas le seul apparemment à être libre de son pouvoir, les zombies s'étaient effondrés immobiles au sol.

En observant les affrontements je parvins à retrouver du regard Lasalle et elle était bien mal en point. Et bien pour une grande semi-démone si hautaine elle en chiait plutôt non? Cela me fit sourire devant l'ironie du parallèle entre elle et moi. Soudain un vampire arriva auprès d'elle à une vitesse folle et l'espace d'un instant le temps se figea. Je crus percevoir un visage familier, mais c'était impossible. Il était censé l'avoir tuée. L'instant d'après le ou la vampire disparu en emportant Lasalle. Je me redressai et la cherchai du regard car je voulais vérifier ce que je pensais avoir aperçu alors que ma raison m'affirmait le contraire.

Je finis par les apercevoir à nouveau au bout d'un moment et décide de revenir sur ma décision d'un peu plus tôt. Il me fallait l'aider, seul moyen d'approcher le nocturne qui venait de l'aider. Je sautai de mon balcon pour celui d'à côté jusqu'à me rapprocher pour l'observer mais sans l'attaquer. Si elle venait à me voir, elle pourrait comprendre que je ne suis pas agressif mais juste curieux, peut-être même pourrais-je l'intriguer. Au pire elle enverrait peut-être son nocturne sur moi, alors j'aurais ma réponse.

Spoiler:

Les dégâts du Chaos, ODP n°5

L'accalmie est terminée et le cyclone reprend de plus belle ici. Car Maryana n'est pas morte, oh non. Elle vient de renaitre grâce à Caïm sous la forme d'une démone, et avec la puissance qui va avec. Tremblez pauvres fous. Car dorénavant, c'est elle qui est en position de force !
Un tremblement de terre est en train de sévir à présent dans toute la ville. Des bâtiments s'écroulent, et des fissures sont en train d'apparaitre partout.

Dans les hauts parleurs, on diffuse un message d'alerte. Ce phénomène normalement naturel ne l'est pas. On appelle tous les survivants HUMAINS à se mettre à l’abri au plus vite et à rejoindre les points de rassemblements donnés par les hauts parleurs.

L'armée vient d'ailleurs d'arriver enfin, et procède à l'évacuation. Toute créature qui n'est humaine est sommée de se rassembler ailleurs, sous la menace de se voir tuer. Les force de l'ordre humaines ne veulent pas prendre de risque, ne veulent PLUS prendre de risque. Ils ont tous bien trop perdu ce nuit. Surtout que c'est loin d'être terminé pour eux, très loin même...

CECI EST LE DERNIER ORDRE DE PASSAGE ! Vous devez tous conclure votre participation en indiquant que vous rejoigniez les points de rassemblements.
Il a été demandé aux vampires de se regrouper autour de l'ancienne demeure de la Reine Rouge, Krystel Raybrandt, devenue à présent un musée.
Il n'a rien été indiqué pour les loups.


LE TOUR SE TERMINERA LE 26/05 !

Spoiler:

J'avais envie de sauter de joie alors que la démone s'effondrait au sol, vaincue... Morte sans doute au vu de tout ce qu'on venait de lui infliger ! Une joie que je ne manifestais pas, parce que je n'oubliais pas où on était, je n'oubliais pas non plus que c'était la première fois que je tirais sur quelqu'un... Dans le but de le tuer en plus. Mission réussie. Plus tard, je pourrais y réfléchir. Là je devais juste vivre. Que dieu soit loué de m'avoir permis de rejoindre cet homme qui m'avait guidé ! Mais je vis alors une femme s'abattre sur celle qui était à terre, la prendre dans ses bras et l'emmener. Pourquoi faire ? La soigner ?

« Non ! »

Mais je me retrouvais dans l'incapacité de bouger soudainement. Totalement paralysée. Pétrifiée, par je ne sais quel maléfice et glacée d'angoisse, j'essayais de me débattre, de m'arracher à... à ça. En vain. Je ne pouvais même pas parler ! J'étais totalement vulnérable... Je ne pouvais pas courir, ni me cacher, ni me défendre, une cible vivante. Cela aurait déjà été flippant de se retrouver figée en temps normal, mais là, avec tous ces morts, toute cette violence, c'était terrifiant. Je comptais mentalement, avant de prier... prier qu'il ne m'arrive rien, pauvre mouche engluée dans la toile d'une araignée gigantesque. Et... Aucun mort ne vint tenter de me tuer. Ils étaient à terre, comme si on avait coupé leurs fils invisibles de marionnettes démoniaques. La brune que nous avions abattu... C'était elle qui les guidait. Ceux qui demeuraient debout étaient ds humains, des vampires, des loups... Des démons. Mais plus de zombies. J'eus un rire nerveux, intérieur.

L'homme prêt de moi et celui qui avait essayé d'étrangler la démone semblaient aussi bloqués que moi. Super... On était trois cibles en fait. Et je ne pouvais pas compter sur eux pour me sauver. Je bandais mes muscles encore... En vain. Mon regard accroché l'endroit où la vampire avait emmené la démone... Je n'osais le quitter. Et si elle se vengeait ? Je ne pouvais même pas tirer !

Et puis soudain, le sort sembla se dissiper et je bougeais de nouveau, un peu surprise et manquant clairement de trébucher. Je serrais la crosse dans ma main, trop fort, regardant frénétiquement autour de moi avant que la menace ne vienne finalement du ciel... Des oiseaux. On se serait cru dans un remake de Hitchcock ! Et en plus de cela, la terre se mit à trembler... C'était la fin du monde ! Des larmes perlèrent à mes paupières.

« Caël ?! CAEL ! Je t'en prie, Caël !!! »

Je regardais tout autour de moi en l'appelant, mes bras couvrant mes tête, mon visage, alors que les serres et les becs m'entaillaient cruellement la chair. Je ne le voyais nulle part. J'entendis à peine le message d'alerte nous enjoignant de nous rassembler... les humains. Pas les autres...

La paix était définitivement compromise...

« Mademoiselle ! Mademoiselle, venez ! »

Un homme en uniforme m'agrippa le bras d'autorité et je sursautais, commençant à vouloir lui échapper, à résister.

« Non ! Non, mon ami, il... il a disparu ! Il s'appelle Caël ! Caël Mitchell ! Il a la vingtaine, il est brun et... »

« Mademoiselle, venez avec moi, allez, il faut se regrouper. »

Il ne m'écoutait pas. Mais je n'avais plus de force et je me laissais entraîner à l'abri... Je pensais à Caël, mais aussi à ma mère, à ma sœur, à ma famille, à mes amis... Et je priais pour eux. Pour qu'aucun ne soit mort.

Se soigner Moi

Très rapidement, je me rends compte que le sang de vampire me regénère mais pas si vite que je l’aurais désiré. Je me sens mal, putain. J’ai une douleur affreuse sur le côté, là où la balle m’a perforé la peau et lacéré les chairs, tandis que je ne sens plus du tout toute une moitié de mon visage, sinon par la couche épaisse de sang qui s’y accumule et me colle les cheveux. Je sens que le sang de vampire me regénère pour partie ; mes blessures commencent lentement mais sûrement à se refermer mais cela ne suffira pas. Je saigne toujours à l’intérieur. Je le sens. Mes forces m’abandonnent lentement. Etrangement, mon inquiétude ne va pas tant à mon endroit qu’à celui de mon enfant, ce petit diable que je destine à de grandes choses. Je me tiens le ventre et grogne lorsque Perséphone arrache son poignet à mes lèvres. Je gronde encore plus en la voyant s’éloigner. Mauvais présage, tout ça, mauvais présage. Je la regarde bondir plus loin et disparaître de mon champ de vision. Je me traîne doucement en grognant sous l’effort, le visage baigné de larmes de douleur et de sang alors que la panique enfle en moi, inquiétude lancinante pour la santé de mon bébé. Je caresse sans m’en rendre compte mon ventre, pourtant mis à mal, alors que je me traîne sur le côté. La terre gronde à son tour, rien ne va plus.


J’ai parié et j’ai perdu.


Je ne sais pas où est Damon et je m’en fiche. Trop de gens ici veulent ma peau. Ne comptent que ma sécurité et celle de l’enfant que je porte en moi. La terre tremble et je ferme les yeux pour calmer la douleur alors que je sens une bulle de sang éclater au coin de mes lèvres. Le bitume se fend, la fissure s’élargit plus encore et je vois, sur le côté, une crevasse suffisamment large pour passer. Je me laisse glisser à l’intérieur, tombe et me réceptionne mal dans les égouts. Je lâche un cri de souffrance et patauge dans les salissures de ce monde, fébrile, tremblante et exsangue. Je me traîne vers la survie, vers l’échappatoire des égouts et du métro. Je dois fuir. Toujours plus vite, toujours plus loin. Fuir et survivre. J’ai échoué. Mon enfant est en danger.


Pourtant, le Chaos a pris pied en ce monde, je le sens. C’est quand même une petite victoire.


Pandore reviendra, mes amis, me faisant cette promesse en m’enfonçant, titubante et affaiblie, dans les tunnels sous la ville.

Je le mords, et il fuit. Il fuit. Je ne suis qu’à moitié consciente de mes gestes, mais je crois bien que je suis soulagée. Il n’attaque plus Savannah, et si je l’ai mordu aussi fort que je le pouvais, que je l’osais, je n’ai pas eu à lui faire vraiment mal. Je n’ai pas eu à le tuer. Comment l’aurais-je vécu ? Je ne sais pas, mais je m’en fiche. Je regarde Savannah, essayant d’être douce, non menaçante. Autant que faire se peut, quand on est en loup. Mais elle le sait. Elle sait qui je suis, elle m’a déjà vue, comme ça. Pas souvent, et en cachette, parce que je savais pas vraiment si elle avait le droit. Mais elle m’a quand même vue. Je jappe, en sentant sa main dans mon cou. En l’entendant m’appeler. Elle sait que c’est moi. Je frotte ma tête contre sa main, pour la rassurer.

Je suis là, et il ne pourrait plus rien lui arriver. Je ne laisserai rien lui arriver. Je la suis, je la pousse même, quand elle dit qu’il faut pas qu’on reste là. Tant mieux. Elle est consciente qu’il risque de lui arriver quelque chose. Je m’allonge, je la regarde remonter son pantalon, se soigner. Je sens mes pattes douloureuses. Comme si la tension qui m’avait gagnée se relâchait, me laissait pantelante. Peut-être. Mais je m’en fiche. On est pas encore hors de danger. Je devrais me retransformer. Mais je sais ce qu’il arrivera. Évidemment, mes habits ont été détruits. En même temps, passer d’humaine chétive à louve un peu moins chétive… Enfin, c’est pas comme si j’avais pu me déshabiller, comme si j’en avais eu le temps. Peut-être que… Peut-être que Savannah aurait subi pire que de se faire entrainer, si je n’avais pas réagi. Je jappais encore, horrifiée à cette idée.

Oui, je devais redevenir moi, avant qu’elle ne panique. Si elle allait paniquer. Je devais être là pour mon amie. Je redevenais humaine, et me figeais en voyant l’inconnu, aussi nu que moi, dans la poubelle. J’étais fourbue, épuisée, et je n’y avais pas prêté attention. Roxane ne serait pas contente. Je devais être attentive à tout. Je le regardais, méfiante. Si j’avais encore été en louve, je lui aurai grogné dessus. Avant de sentir. Il était comme moi. Je savais pas quoi faire. J’avais rien pour me cacher, rien pour dissimuler ma nudité. Sans trop comprendre, je vis Sav’ partir, s’éloigner. Qu’est-ce qu’elle faisait ? Elle était folle ? J’avais même pas eu le temps de réagir, qu’elle sortait par la porte qu’elle venait d’emprunter. Avec un sac. Contenant des habits. Des pantalons, des t-shirts, des foulards, des vestes…

Je me retenais de la serrer dans mes bras. Elle était parfaite. Même si elle avait l’air d’avoir dévalisé la boutique. Je prenais des habits qui semblaient à peu près à ma taille. Un peu trop grands. Mais c’était pas important. Je sentis une secousse, me rattrapais à un poteau à côté de moi. On pouvait pas rester là. Je prenais le sac de vêtements, je leur prenais la main, à tous les deux, et courais, les entrainais vers une voiture. Pourquoi ? Je sais pas. Peu importe. Je les poussais à rentrer, et regardais, retenant un cri de victoire. Les clés étaient sur le contact. La portière était ouverte. Le conducteur devait avoir été éjecté, alors qu’il s’apprêtait à repartir – ou à sortir. Peu importe. Je vais nous amener à Wolfheaven. Où, sinon là-bas ? Je frémis. J’espère que nous ne serons pas attaqués, là-bas. Mais tout le monde a mieux à faire, non ? Et lui, là, on le connaît pas, mais c’est un métamorphe, non ? Peut-être que… Peut-être qu’il voudra rejoindre la meute ? J’espère que je ne fais pas n’importe quoi, à les amener là-bas. A l’amener là-bas.

Je suis fébrile. Je tourne la clef, mais ça démarre pas, pas tout de suite. Je me retourne vers le gars, derrière. La présence de Sav à côté de moi me rassure. « T’es qui ? Ça va ? Je t’amène avec nous, t’iras où tu veux, après. T'es comme moi, de toute façon. On peut te protéger. Si tu veux. »

Comprendra-t-il ? Sait-il que je parle de la meute ? Aucune idée. Je me baisse, pour fouiller les portières de la voiture. Je cherche quelque chose, n'importe quoi. Pour me soigner, pour arrêter le sang qui coule de mon arcade. J'ai peur stupidement, mais je sais que les vampires aiment mon sang. Plus que de raison. Peut-être que je suis parano, mais je veux arrêter de saigner. Je veux pas risquer que... qu'ils le sentent, que je me fasse attaquer. Non, je veux pas.

Se soigner Moi

Je fouille, et je trouve des pansements. Des pansements avec des petits chats. Si j'étais dans mon état normal, je trouverai ça trop mignon. Mais là, peu importe. Mais ils sont petits. Ils couvriront pas bien la plaie. Enfin, je crois. Je baisse le pare-soleil, je me regarde dans la glace. Je mets tant bien que mal deux pansements. Pour couvrir au maximum. Je les tends à Savannah. Si elle en a besoin. Elle les donnera à l'ancien tout nu. S'il en a besoin. Moi, je retourne la clé, et je démarre. Direction Wolfheaven.

▪ Affiliation : Meute
▪ Points de vie au total : 17
▪ Points de vie au début du Rp : 15
▪ Points de vie perdus dans ce Rp : 1 (oiseaux)
▪ Points de vie sauvés dans ce Rp : 1
▪ Points de vie restants : 15

Ni Lasalle ni son vampire ne m'avait vu, ou alors je n'avais représenté aucun intérêt à leurs yeux. Ce fut à ce moment-ci que je décidai de m'interroger quant à mes plans et mes projets. En l'état je n'avais aucun moyen à ma portée pour une nouvelle tentative de prise de pouvoir, je n'avais aucun soutien politique ou même armé au sein de mon espèce. Et au-delà de ça ce qui me faisait le plus défaut était la force. J'étais un jeune vampire comparé à nos dirigeants qui eux comptaient pour la plupart bien plus de siècles que moi. Tant que je n'étais pas capable de les affronter personnellement il me semblait désormais vain de le faire ouvertement.

Malgré la situation totalement bordélique j'étais pris dans mes réflexions. Même Constance qui pourtant comptait peu de vampires qui pouvaient l'égaler en terme de puissance net avait préféré s'aplatir face aux soeurs Raybrandt prétendument pour ne pas avoir à subir la clandestinité. Allez comprendre les anciens vampires et leurs lubies.

Pour ma part il me fallait gagner en puissance et j'avais une idée. Il me fallait laisser les semi-démons de côté, je ne représentais clairement aucun intérêt pour eux, d'autant plus si Lasalle avait réussi à s'attirer les services de la plus puissante vampire en ce monde après la mort d'Augustus. Il me fallait me faire oublier, disparaître aux yeux de tous, et trouver un moyen de gagner de la puissance de sorte à revenir plus fort.

Mais avant de disparaître des radars j'avais une personne à visiter, Dafné. Il me fallait m'assure un lien en Ecosse même très fin. J'allais la retrouver et faire d'elle ma Pomme de sang afin de m'assurer un lien avec elle. Nulle sensiblerie, avoir une Pomme était une force, une nécessité pour qui voulait gagner en puissance. Et qu'elle soit une métamorphe avait un intérêt tout particulier que je gardais secret à ma seule connaissance pour le moment.

Je fus tiré de mes pensées par un voile sombre qui devint assaillant, un conglomérat de becs et de griffes. Une multitude d'oiseaux attaquaient tout le monde dans la rue, me causant de légères blessures mais rien de bien méchant.

Je quittai ensuite les lieux sans plus m'attarder afin de retrouver Dafné. J'avais à faire avant de disparaître.