Kate ? Oups... Désolé Monsieur Dougal ! [Livre II - Terminé]
Sujet: Kate ? Oups... Désolé Monsieur Dougal ! [Livre II - Terminé] Ven 22 Nov - 18:08
Kate ? Oups... Désolé Monsieur Dougal !
Cela faisait depuis le début de la matinée que je n'avais pas cessé une seule seconde. Ce lundi 6 novembre était la journée la plus chargée que j'avais eu depuis que je m'étais lancé à mon compte. Mais je n'allais pas me plaindre car cela voulait dire que je commençais à me faire un nom dans le milieu. J'avais certes du talent mais je devais aussi reconnaître que je pouvais remercier ma mentor Makayla ainsi que Kate. Elles m'avaient fait une sacré publicité et je ne savais même pas comment je pourrais les remercier. Cependant, une idée m'était venue concernant Kate. Les forfaits photos maternité et naissance étaient hors de prix. Aussi avais-je pensé à me proposer en tant que photographe de leur heureux événement à elle et son mari. Enfin, encore fallait-il que ce dernier soit d'accord ! Je l'avais déjà croisé à plusieurs reprises lorsqu'il venait chercher Kate à l'agence ou tandis que je me baladais avec Elecktra. A chaque fois il m'avait parut froid et inabordable. Et pourtant j'étais du genre à discuter avec tout le monde très facilement. Bref, je m'égarais et décidais de me re-concentrer sur ce que je faisais. Concernant mon idée, je la proposerais à Kate lorsque je la verrais plus tard ! D'ailleurs je bossais sur les photos que je devais lui amener. J'avais proposé à la directrice de l'agence de tourisme d'Édimbourg de lui apporter des photographies que j'avais faites pendant la nuit d'Halloween. J'avais fait les clichés avant de lui en parler. A vrai dire, ce soir là j'étais juste sorti pour prendre l'air et m'étais retrouvé au milieu d'un défilé de petits comme de grands monstres. Avec les autorisations nécessaires, j'avais donc immortalisé cette nuit. En voyant le résultat j'avais pensé que c'était un bon moyen de mettre la ville en avant... De montrer à quel point elle était vivante ! Après quelques minutes d'inspection je rangeais mes meilleurs clichés dans ma sacoche et glissais la la carte mémoire de la nuit complète dans la poche arrière de mon jeans. Juste avant de sortir, je saisissais mon téléphone et appelais ma sirène. Je ne savais pas si elle comptait venir et je la prévenais donc en laissant un message vocal que je me rendais chez Kate pour lui déposer des photos.
Une fois dehors, je regrettais d'avoir décidé d'y aller à pied et laissé mes clefs de voiture à l'appartement. Mais Kate habitait à quelques pas et je trouvais stupide de sortir la voiture pour un si petit trajet. Cependant, la nuit tombée alors qu'il n'était que 18h et le froid intense de ce mois de novembre ne m'enchantèrent guère. Mais je ne changeais pas d'avis et me rendais chez la future maman à pied. Autant dire que lorsque j'arrivais au bas de son immeuble j'étais frigorifié. Je profitais du fait qu'une personne sortait pour entrer dans le bâtiment. Une fois à l'intérieur j'observais les boites aux lettres pour savoir où se trouvait exactement l'appartement de la brune. Une fois les informations trouvées je ne trainais pas dans le hall et prenais les escaliers. Bouger me réchaufferait un peu car j'étais vraiment gelé. Une fois devant la porte je réajustais ma sacoche sur mon épaule et frappais trois coups. J'attendais ensuite que ma cliente préférée vienne m'ouvrir mais quelle ne fut pas ma surprise de voir le visage de son mari apparaître à l'embrasure de la porte ! Je ne parlais pas de suite... A vrai dire je trouvais ce bonhomme assez impressionnant.
- Euh... Bonsoir Monsieur Dougal ! Est-ce que Kate est ici ? demandais-je en priant pour ne pas l'avoir dérangé.
J'étais gêné et j'espérais vraiment que je n'importunais pas et surtout que Kate était bel et bien ici. Je devais à tout prix lui donner les clichés et je me voyais mal attendre son retour en ayant pour seule compagnie celle de Monsieur Dougal. Je ne savais pas pourquoi mais j'avais la curieuse impression que cet homme ne m'appréciait pas. C'était sûrement du à son comportement renfermé qu'il avait à chaque fois que je l'avais croisé. Mais le truc c'est qu'il n'était pas comme ça avec tout le monde apparemment. Par exemple, il parlait bien avec ma jolie rouquine...
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Aaron Caron
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Sujet: Re: Kate ? Oups... Désolé Monsieur Dougal ! [Livre II - Terminé] Mer 27 Nov - 13:02
Kate ? Oups... Désolé Monsieur Dougal !
Depuis la rentrée scolaire – houleuse vu les événements du 31 août – et depuis ma dispute avec Camille, j'avais l'impression que les semaines s'effritaient à une vitesse folle. Je ne sentais pas passer les jours, alors même que mes pensées ne faisaient que dériver vers Fontayn, dont je n'avais des nouvelles qu'assez sporadiquement. Etrangement, le temps défilait rapidement et l'absence de Camille ne s'estompait pas pour autant. J'étais bien trop fier pour faire le premier pas, et ça commençait à mettre une tension entre Kate et moi que je regrettais. Beaucoup. Il ne fallait pas croire que je n'avais pas envie de me réconcilier avec Camille, mais j'étais trop lâche pour supporter davantage de le voir s'autodétruire. Parce que c'était bien de ça dont on parlait, ou du moins dont je parlais. Ces derniers mois, avec les événements à Wolfheaven, son attitude au QG, m'avaient donné la désagréable impression que Camille se souciait plus des autres de lui même, normal, c'était Camille dont on parlait, mais pire encore de cela : il ne tenait pas compte de ses besoins à lui, et de ceux de son corps. On lui disait de se reposer, il négligeait dangereusement ce détail pour venir à mon secours. J'avais eu l'impression, ce soir là, d'être un petit enfant qui ne savait pas se protéger, aux yeux de Camille. Ne pouvait-il pas comprendre qu'il pouvait me faire confiance pour prendre soin de moi ? Il s'était approché de la mort bien plus de fois que moi pendant les années sanglantes. Je l'avais laissé faire, le surveillant à distance pour venir à son secours si c'était nécessaire, parce que je lui avais fait confiance pour ne pas se surestimer. Maintenant, cette confiance s'était ébréchée, et il semblait qu'elle n'était pas réciproque. Et ca m'avait fait mal. Très mal. J'étais quelqu'un de susceptible et d'orgueilleux, et peu de mes proches l'ignoraient. Je faisais, parfois, des efforts pour contrer ces défauts, mais je ne pouvais pas faire de miracle et je restais qui j'étais. Et donc, ça m'avait blessé. Et maintenant, ça faisait plus de deux mois que nous ne nous étions ni vus ni parlés par un autre biais que des textos. Et toujours dans des conditions de tension palpable.
Ma souris dériva vers le bas du bureau de mon ordi, et mon regard capta la date et l'heure actuelles, avant d'ouvrir le fichier que je venais de télécharger. Six heures, du soir, le six novembre. J'imprimai la publication japonaise qui pouvait nous aider sur nos recherches, avant de mettre en veille mon ordinateur, attraper un surligneur et un crayon gris et de me diriger vers le salon pour travailler sur le canapé. Kate n'allait pas rentrer avant une heure, une heure et demi, j'avais donc un peu de temps devant moi pour bosser tranquille. Je venais de me laisser tomber après avoir écarté quelques coussins lorsqu'on frappa à la porte, m'arrachant un léger grognement de mécontentement. Qui pouvait-ce bien être ? Je fronçai les sourcils, posai mes documents et me levai pour aller ouvrir.
« Bonsoir ? »
« Euh... Bonsoir Monsieur Dougal ! Est-ce que Kate est ici ? »
Je restai immobile, observant le jeune homme en face de moi. Monsieur Dougal. Kate. Bien, il la connaissait visiblement mieux qu'il ne me connaissait moi, ce qui ne m'étonnait pas. Je pris quelques secondes de réflexion, pour me souvenir de son nom et surtout de qui il était. Avant de me rendre compte que ce n'était pas très poli comme attitude, et qu'il fallait quand même que je fasse des efforts, et des vrais. Histoire que notre fils n'ait pas honte de son père dans quelques années. Et histoire de rattraper un peu le coup, puisque l'ami, associé ?, de Kate, ne semblait pas être très à son aise en ma présence. Etais-je si... effrayant ? Ca ne me semblait pas si risible que cela, comme pensée, et c'était inquiétant.
« Bonsoir Monsieur... Caron, si je ne m'abuse. », je me décalai sur le côté, considérant ma tenue détendue – il était relativement rare de me voir en jean et en polo – et l'état de notre appartement. Nous n'étions pas des maniaques, sans être particulièrement bordéliques non plus, mais mon manteau qui traînait et, immanquablement, mes livres et des documents sur la petite enfance, m'arrachèrent une grimace mécontente. « Entrez, entrez, je m'excuse pour le désordre. Kate n'est pas là pour le moment, je refermai la porte derrière lui, mais si elle vous attendait, elle devrait rentrer plus tôt. C'était pour... ? »
Je m'activai à ranger les livres et à entasser toute la paperasse sur un coin de la table, avant de fermer d'un mouvement de pied les portes qui menaient vers mon bureau et le couloir conduisant à la partie plus privée de l'appartement (chambre, salle de bain...). Je fis un tour sur moi même, cherchant du regard si ma femme avait posé quelque chose bien en vue, dans le but de ne pas oublier de le donner à Aaron Caron – je venais de remettre la main sur son prénom. Je me passai une main dans les cheveux, avant de demander : « Kate devait vous donner quelque chose ? » Je cherchai mon téléphone. « Je vais lui envoyer un sms si vous le souhaitez... » Non, je ne cherchai pas à me débarrasser le plus vite possible de Caron. Je voulais juste ne pas le faire attendre. En m'arrêtant une fraction de secondes, je me rendis compte ce à quoi j'avais passé les quelques secondes de froncement de sourcils lorsque j'avais ouvert la porte. Je l'avais senti, analysé, et classé dans les « non-sources de danger ». Et j'avais fait ça inconsciemment. J'étais un cas désespéré de suspicion.
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Sujet: Re: Kate ? Oups... Désolé Monsieur Dougal ! [Livre II - Terminé] Jeu 28 Nov - 1:28
Kate ? Oups... Désolé Monsieur Dougal !
J’avais une sale habitude qui me suivait depuis ma plus tendre enfance ! J’avais toujours tendance à croire que tout allait se passer comme je l’avais imaginé. Dans mon esprit il était donc logique que Kate soit chez elle au moment où je m’y rendrais. Elle ferait le choix des photos qu’elle voudrait exposer à l’agence de tourisme d'Édimbourg concernant la nuit d’Halloween et je pourrais rentrer chez moi. J’avais même l’espoir que ma jolie rouquine vienne me voir… Je détestais chaque séparation et j’aurais voulu qu’elle habite plus près à défaut de vivre dans le même appartement. Je savais que je ne pouvais pas encore parler de ce genre de projet car Elecktra n’était pas du genre à se précipiter. Et cela faisait à peine trois mois que nous nous fréquentions réellement ! Je souris à cette pensée tandis que la porte à laquelle je venais de frapper s’ouvrait. Je laissais place à un visage plus sérieux lorsque je constatais que la personne qui apparut à l’embrasure de la porte n’était pas celle que je m’attendais à voir ! Visiblement, la surprise était réciproque. Monsieur Dougal ne semblait pas attendre qui que ce soit et cela me fit comprendre qu’il n’était pas au courant de ma venue… et donc, que Kate ne devait pas être présente. Je priais donc mentalement pour que cela ne soit qu’une simple mauvaise supposition. J’attendais alors une réponse qui ne vint pas de suite ! Le mari de ma cliente préférée se souvint alors de mon nom de famille. Il ouvrit ensuite la porte en grand en me disant d’entrer et je compris alors que j’avais malheureusement vu juste. Kate n’était pas là car dans le cas contraire il m’aurait annoncé !
C’est donc hésitant que je rentrais comme il venait de me le demander. Je ne sus que répondre concernant ses excuses pour le désordre ! Il est vrai que l’appartement n’était pas comme le mien mais il prouvait qu’il y avait de la vie. Mais cela étant dit que je ne me sentais pas à l’aise ! Pour le coup j’en voulais même à Kate qui n’était pas présente à mon arrivée. Je n’avais jamais parlé à son mari sauf pour le saluer et je devais reconnaître qu’il m’impressionnait. Je hochais la tête en signe de compréhension lorsqu’il me confirma l’absence de sa femme et même son affirmation concernant qu’elle ne tarderait plus ne me rassura pas. Surtout que j’avais vraiment l’impression d’avoir déranger l’homme ! Je ne compris pas tout de suite qu’il m’interrogeait sur le pourquoi de ma venue puisque j’étais perdu dans mes pensées. Émergeant enfin j’indiquais ma sacoche en la soulevant légèrement.
- Euh… C’est pour Halloween ! Enfin, j’veux dire que j’avais proposé à Kate d’exposer des photos de la nuit d’Halloween à l’agence, expliquais-je rapidement. J’avais pensé que ça ferait une bonne pub à l’office du tourisme et la ville.Je marquais une pause avant d’ajouter.J’espère que je ne vous dérange pas !
Je remarquais que comme à chaque fois que j’étais stressé, mon accent canadien était plus présent qu’à l’habitude ! Heureusement que le mari de Kate ne me connaissait pas assez pour se rendre compte de la différence. D’ailleurs ce dernier semblait à présent trop occupé à débarrasser ce qui ‘‘trainait’’, à fermer les portes des parties privées, etc. C’est à cet instant que mon portable vibra. Un coup d’œil à l’homme et je me saisis de mon mobile ! Dès que je vis qui était l’expéditeur je souris… J’aurais du l’amener ici avec moi puisqu’elle le connaissait. Après avoir vérifié que j’avais le temps, je pianotais une réponse vite fait. Tandis que je l’envoyais, le mari de Kate s’adressa de nouveau à moi ! Il me fallut quelques secondes pour comprendre ce qu’il venait de me demander. Me donner quelque chose de la part de Kate ? Lui envoyer un message ?
- Désolé, je répondais à Eleck, dis-je inutilement. Mais en quoi cela pouvait-il l’intéresser ? Je reprenais donc…A vrai dire c’est moi qui devais lui montrer les clichés que j’avais fait. Kate devait faire sa sélection ce soir pour pouvoir les exposer dès demain, expliquais-je. Et pour le sms, je veux bien. Enfin, si ça ne vous embête pas !
J’avais fait un pas dans la direction de l’homme pour lui répondre mais étais toujours dans le couloir. Une personne qui arriverait pourrait même penser que je m’apprêtais à partir en me voyant toujours en veste en train de glisser mon téléphone dans ma poche. Mais que voulez-vous ? Je ne savais pas vraiment quoi faire face à cet homme que je ne connaissais absolument pas. Et même s’il avait été accueillant, je remarquais que ce n’était pas une de ses spécialités apparemment. C’est sûrement pour cela que je commençais à me dire que j’aurais dû appeler Kate pour lui rappeler que je venais. J’envisageais même de laisser les clichés à son mari et partir ! Mais ce n’était pas une bonne idée car je comptais proposer les photos qu’elle ne choisirait pas en tant que cartes postales. Je me contentais donc d’attendre de voir la suite. Après tout, Monsieur Dougal allait peut-être lui-même me proposer de mes débarrasser des photos faites la nuit du 31 octobre, ou peut-être que Kate allait arriver…
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Sujet: Re: Kate ? Oups... Désolé Monsieur Dougal ! [Livre II - Terminé] Mar 3 Déc - 18:12
Kate ? Oups... Désolé Monsieur Dougal !
J'étais du genre à im poser le respect devant mes élèves et mes collègues par ma simple présence. Je n'étais pas stupide, je n'étais pas non plus peu sûr de moi lorsqu'on parlait de sujets que je maîtrisais, aussi... J'en imposais. Pourtant, si ça ne m'étonnait pas que mes élèves aient quelques secondes d'hésitation avant de m'interpeller dans les couloirs, voir l'un des collaborateurs de Kate mal à l'aise en ma présence me mettait à mon tour mal à l'aise. Je lui avais demandé pourquoi il était là, si Kate avait oublié de lui donner quelque chose, s'il y avait le moindre problème... et lui, il semblait dans la Lune. Et surtout, il ressemblait à un élève pris en fait en train de rêver, et qui essayait de répondre le plus vite possible à la question posée. - Euh… C’est pour Halloween ! Enfin, j’veux dire que j’avais proposé à Kate d’exposer des photos de la nuit d’Halloween à l’agence. J’avais pensé que ça ferait une bonne pub à l’office du tourisme et la ville. J’espère que je ne vous dérange pas ! S'il me dérangeait ? Je m'autorisai un sourire – de toute manière ce n'était pas comme si je l'avais contrôlé – devant son air gêné, devant son accent léger et surtout devant sa dernière phrase. Bien sûr qu'il me dérangeait ! Il était rare qu'on ne me dérange pas, parce que j'étais toujours occupé. Je détestais l'inactivité, j'abhorrais l'oisiveté, je ne supportais pas le repos. J'avais toujours quelque chose à faire, et même lorsque je n'avais plus rien sur ma liste, je trouvais de quoi passer le temps de manière constructive. « Ne vous en faites pas, j'étais juste en train de... » Son portable vibra, me coupant dans ma réponse alors que je ramassais des livres et autres objets qui n'étaient pas à leur place. Ma voix mourut alors qu'il répondait rapidement. Il devait être en train d'envoyer le message lorsque je me souvins que Kate aussi avait un téléphone. Je lui proposais de contacter ma femme pour savoir si elle avait des choses à lui transmettre.
- Désolé, je répondais à Eleck. A vrai dire c’est moi qui devais lui montrer les clichés que j’avais fait. Kate devait faire sa sélection ce soir pour pouvoir les exposer dès demain. Et pour le sms, je veux bien. Enfin, si ça ne vous embête pas !
C'était quoi, ce réflexe de s'excuser ? Il me faisait penser à Camille... Si je lui proposais, ce n'était bien sûr pas parce que ça allait me déranger ! Je soupirai. « Si je vous le propose... mais entrez, entrez ! Ne restez donc pas sur le palier ! » Le temps que je sache si Kate allait rentrer rapidement si elle me demandait de lui dire de repasser le lendemain à l'agence, je n'avais pas trop envie que toute personne montant les escaliers ait une vue directe sur ce qu'il se passait dans mon salon. Mon deuxième « entrez » d'ailleurs, avait du sonner plus comme un ordre qu'autre chose. Je pris mon téléphone, que j'avais du poser entre ma proposition de sms et l'instant présent, et composai un message bref à l'intention de Kate. En espérant qu'elle n'allait pas tarder à répondre. Je cherchai quelque chose à dire en me dirigeant vers la cuisine. « Je peux vous servir quelque chose à boire, en attendant la réponse de Kate ? Je suis vraiment désolé du dérangement... Si vous avez quelque chose à faire après... dites moi ! » Je n'allais pas jusqu'à lui dire que j'étais confus – tout de même pas – mais l'idée y était. Je regardai mon téléphone, comme si le fait de le consulter toutes les deux minutes allaient le faire vibrer plus vite. Je me forçai à le poser sur la table basse, reculant dans un même coup la publication scientifique que j'avais cru pouvoir lire posément. Alors qu'elle allait s'éparpiller par terre dans une trentaine de feuilles volantes – j'avais oublié de les agrafer – je les récupérai avec mes réflexes de métamorphe. Métamorphe. Eleck. Mon cerveau fit un lien hasardeux entre l'auteur du message qui m'avait coupé dans ma phrase un peu plus tôt, et la métamorphe qui avait rejoint la communauté fondée par Camille et moi dans ses premières semaines. Elecktra n'était pas un prénom courant. Je l'invitai dans un geste de main à s'asseoir ou du moins à poser sa veste, avant de me déplacer, à nouveau, vers la cuisine. J'hésitai à l'interroger sur Elecktra... j'étais du genre curieux mais pas indiscret lorsque ma vie n'en dépendait pas. Je notai toutefois d'enquêter sur le sujet. Discrètement. « Je peux vous proposer un café ? Vous travaillez avec ma femme depuis combien de temps déjà ? » Faire la conversation, ça ne veut pas dire lui faire passer un interrogatoire, Alan... Je le savais bien. Je n'étais juste pas très... sociable, et Aaron semblait penser que j'allais le dévorer. Je savais que pour lui, je devais être un affreux et sanguinaire et terrifiant loup-garou, mais bon... le savoir ce n'était pas l'accepter. Je détestais lorsque mes collègues de travail faisaient des blagues sur la pleine lune, je m'agaçais de les voir blêmir dès que j'haussais le ton. Avaient ils tous peur que j'explose et que je me transforme ? La question était insoutenable. J'avais passé des années à brimer le berger allemand pour en arriver là, par un coup du hasard... Rien que d'y penser, je m'énervais. Je tâchais de détendre les traits de mon visage en attendant la réponse d'Aaron à ma question concernant une possible envie de boire quelque chose. Je lançai un regard impatient à mon portable désespéramment silencieux.
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Sujet: Re: Kate ? Oups... Désolé Monsieur Dougal ! [Livre II - Terminé] Ven 6 Déc - 1:45
Kate ? Oups... Désolé Monsieur Dougal !
Je ne savais pas pourquoi mais cet homme m’impressionnait et comme je n’avais jamais eut l’occasion de vraiment discuter avec lui autant dire que je n’arrivais pas à me faire une idée vraiment objectif de lui. A chaque fois que je l’avais croisé il m’avait parut inabordable et comme je n’avais rien de précis à lui dire je n’avais jamais essayé d’engager la conversation. En bref, je le trouvais froid et j’avais toujours préféré me tenir à distance puisqu’il n’avait pas l’air d’être le genre de personne qui se laisse enquiquiner ! C’est donc seul avec lui que je me retrouvais et pour le coup, je ne savais plus trop quoi dire ou faire. C’était sûrement ce qui m’avait poussé à saisir mon portable qui venait d’émettre une légère sonnerie ! Mais cela n’était pas très poli de ma part puisque Monsieur Dougal était en train de me parler et qu’il s’était interrompu. Une fois ma réponse envoyée à ma rouquine, je m’étais excusé et avait dans le même temps accepter sa proposition qu’il envoie un sms à Kate. Le fait que j’aie rajouté un « si ça ne vous embête pas » sembla l’agacer et le fit soupirer… Ses paroles me le prouvèrent mais cela ne l’empêcha pas de réitérer son invitation à entrer, cependant le ton avec lequel il prononça le deuxième « entrez » m’avait plutôt fait penser à un ordre qu’à une réelle sollicitation à entrer. Immédiatement, je m’exécutais et évitais de m’excuser une nouvelle fois car cela semblait l’agacer. Du moins c’est ce que j’avais cru remarquer. J’étais dans le salon à présent et le mari de ma cliente préférée s’éclipsa dans la cuisine. La situation aurait presque pu être comique si j’avais connu un peu mieux le personnage à qui j’avais à faire. Il me demanda si je voulais boire quelque chose en attendant le retour de sa femme. La première réponse qui me vint fut un coca mais je n’eus pas le temps de le lui dire car il s’excusa à son tour et me dit de lui signaler si j’avais quelque chose à faire après. J’oubliais la question concernant la boisson et avec un léger haussement d’épaules répondais…
- Non, je n’aie rien à faire après… Et au pire des cas, j’aie prévenu Elecktra que j’étais ici ! ajoutais-je simplement.
Si je citais le prénom de ma petite-amie c’est parce que je savais qu’elle et le mari de Kate se connaissait. D’ailleurs, nous avions croisé plusieurs fois l’homme chez qui j’étais lorsque nous nous baladions avec ma rouquine. Mon hôte du ensuite s’occuper de tout un tas de paperasse qu’il venait de faire tomber. Je l’aurais volontiers aidé mais je préférais ne pas m’imposer davantage. Lorsqu’il me fit un signe de la main en direction du canapé je déposais ma sacoche au sol et ôtais ma veste pour finir par m’asseoir. Je le regardais ensuite filer de nouveau dans la cuisine d’où il me proposa un café… Je tiquais légèrement ! Ce n’était pas ma boisson préférée et j’avais tendance à consommé le café seulement le matin en me levant. Cependant, je n’avais pas envie de me montrer pénible… Je regrettais juste que Kate ne soit pas là car elle savait que j’étais un accro à la célèbre boisson gazeuse américaine. Ne pensant pas durant une éternité je répondais rapidement à la première question tout en réfléchissant à la seconde. Depuis quand est-ce que je connaissais Kate ? Je connaissais parfaitement la réponse.
- Je veux bien un café, merci ! dis-je dans un premier temps. Et j’ai commencé à travailler pour Kate début juillet ! C’était juste au moment où ils ont décidé de refaire les plaquettes de la ville. C’était un de mes premiers contrats et celui qui m’a fait le plus de publicité, et ça, grâce à Kate ! expliquais-je avec un sourire.
Depuis, je ne travaillais plus qu’occasionnellement pour l’agence de tourisme qui n’avait pas forcément besoin de photos en continuité. Mais pour les événements, j’acceptais toujours avec plaisir de bosser pour ma cliente préférée. Avec les fêtes qui approchaient, j’aurais sûrement de nouveaux clichés à faire ! Edimbourg illuminée pour les festivités de fin d’année devait être splendide.
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Sujet: Re: Kate ? Oups... Désolé Monsieur Dougal ! [Livre II - Terminé] Mar 17 Déc - 18:32
Kate ? Oups... Désolé Monsieur Dougal !
J- Non, je n’aie rien à faire après… Et au pire des cas, j’ai prévenu Elecktra que j’étais ici ! Ah et bien pour le coup : j’étais fixé. Il parlait d’une connaissance qui nous était commune, et qui n’était pas Kate. Elecktra, donc. Hamilton. Elecktra. Une métamorphe. Ce n’était pas que j’étais contre les relations humain-méta, mais j’étais bien trop paranoïaque pour ne pas envisager directement le pire. Et ça m’avait coûté mon amitié avec Camille, ou presque. Et qu’aurais-tu fait si Kate n’avait pas été une métamorphe ? Il était certain que ma position aurait été différente. Et que j’aurai tout dévoilé ma femme, sans l’ombre d’un doute, sans l’ombre d’un scrupule. Mais ce n’était pas le cas, et j’en étais heureux. J’essayai de ne pas montrer mon trouble, sombre échec, en lui montrant le canapé et en lui proposant un café. Pas d’interrogatoire, Alan, pas d’interrogatoire… Qu’il était dur de se contenir. Qu’il était dur de contenir les questions surtout. Ces questions incisives, pointues et presque agressives qui me brûlaient les lèvres à cet instant. Je mis l’eau à chauffer dès que j’entendis sa réponse affirmative, et écoutai son autre réponse, concernant ma femme et depuis quand ils travaillaient ensemble. Ce n’était pas que je n’étais pas au courant de tout ce qu’il se passait à l’agence de voyage, après tout ce n’était pas totalement mes affaire, mais c’était que je faisais entièrement confiance à Kate. Elle me parlait de ce dont elle voulait me parler, point. Les détails… c’était comme lorsque je lui parlais de mes cours, et de mes élèves. Si je commençais à évoquer les mots « tyrosine », « hydrolyse » ou encore « méiose », je m’exposai à des moqueries tout à fait justifiées. Ce qui m’intéressait ne l’intéressait pas forcément et la réciproque était on ne pouvait faire plus vraie. Et j’ai commencé à travailler pour Kate début juillet ! C’était juste au moment où ils ont décidé de refaire les plaquettes de la ville. C’était un de mes premiers contrats et celui qui m’a fait le plus de publicité, et ça, grâce à Kate ! Certainement. Je revins avec deux tasses, mon ouïe attentive au sifflement de la cafetière. Un des avantages d’être un métamorphe, assurément. Je pouvais porter une part de mon attention à des bruits précis, tout en suivant plus ou moins la conversation. Je m’assis face à Aaron, faisant glisser la tasse jusqu’à lui, avec un sucre et une cuillère. « C’est en train de chauffer. » Je m’installai confortablement sur le fauteuil. J’étais chez moi, après tout. « Les plaquettes de la ville ? Ah, oui, Kate m’en avait parlé. Toute une histoire, ces plaquettes ! Presque aussi horrible que la constitution des emplois du temps, à ce que j’ai pu voir. » Je souris amicalement à Aaron, tout en l’observant consciencieusement, à la recherche de… à la recherche de quoi au juste ? Je n’en avais aucune idée. « Ma femme a la fâcheuse habitude de donner sa chance à celui qui s’y attendait le moins ! Et ça va, elle ne vous traumatise pas trop lorsque vous… » Le bruit de la cafetière s’infléchit légèrement, et je me levai en continuant ma phrase. « … travaillez avec elle ? Je sais à quel point elle peut être un vrai dragon. Têtue et sûre d’elle… pas facile non ? » J’étais à moitié rieur, comme toujours lorsque je parlais de Kate, de toute manière. Je passai dans la cuisine, revins avec le café que je versai avec minutie dans les deux tasses, attendant un mouvement de la part d’Aaron pour m’arrêter, puis remplissant la mienne. « Remarquez, je ne dois pas être évident à vivre non plus… » Non, sans blague Alan. Je tentais d’alléger la tension qui était presque palpable dans la pièce. Bon sang, détend toi Aaron ! Je ne comptais pas le manger aux dernières nouvelles. Je me posai une nouvelle fois la question qui me taraudait souvent ces dernières années : savait-il pour le tampon de ma carte d’identité qui indiquait mon « espèce » officielle ? C’était ça qui l’effrayait ? Non, c’était encore moi qui me faisais des idées. Et le berger allemand qui ressentait une tension anormale émanant du jeune homme.
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Sujet: Re: Kate ? Oups... Désolé Monsieur Dougal ! [Livre II - Terminé] Sam 18 Jan - 2:01
Kate ? Oups... Désolé Monsieur Dougal !
Je n’étais pas à l’aise mais il allait falloir que je me décide à me bouger plutôt que de faire le pied de grue dans l’entrée et c’est pourquoi je prenais place sur le canapé que m’avait indiqué le mari de Kate. Je déposais ma veste que je venais d’ôter près de moi tout comme ma mallette contenant les clichés que je voulais montrer à ma cliente. Lorsque ce fut fait, je gardais le silence et ce n’était pas dans mes habitudes ! Mais comment discuter avec quelqu’un que l’on ne connait pas et qui ne semble pas être un adepte du papotage ? Je n’en savais rien et il fallait ajouter à ça que je trouvais Monsieur Dougal assez impressionnant sans savoir pourquoi ! Je me contentais donc de répondre à ses questions tout en tentant de me détendre légèrement. Après tout, il n’allait pas me bouffer ! Je lui expliquais donc depuis combien de temps je travaillais avec sa femme tandis qu’il ramenait deux tasses. Je mettais le sucre de côté pendant que l’hôte de cet appartement me répondait. Je hochais la tête en guise d’acquiescement concernant les plaquettes de la ville… Je souris ensuite lorsqu’il m’expliqua que la création de ces dernières était une horreur. Je voulais bien le crois, surtout que Kate m’avait dit que la composition était assez pénible. Il fallait arriver à montrer un maximum de la ville sur un minimum de place ! J’imaginais donc le casse-tête que cela pouvait être, surtout avec toutes les merveilles que cachait ou non Edimbourg…
- Oui, d’après ce que Kate m’avait expliqué la création de plaquettes est un casse-tête, confirmais-je. Mais pour ma part j’ai la partie la plus plaisante du boulot puisqu’il me suffit de me balader pour capturer les endroits les plus intéressants ou beaux d’Edimbourg, expliquais-je. Rien de bien contraignant, loin de là ! Et ça permet de faire de belles rencontres…
Car c’est la photographie qui m’avait fait rencontrer Kate, Ninon et même Elecktra… J’observais ensuite attentivement mon interlocuteur lorsqu’il parla de la soit-disante fâcheuse habitude de Kate ! Je trouvais ce genre d’attitude plutôt positive mais peut-être Alan ne partageait-il pas ce point de vue. Il me demanda ensuite si Kate ne m’avait pas trop traumatiser… Il se leva tout en continuant de parler et je souris de nouveau. De mon point de vue, ma cliente n’avait rien d’un dragon mais nos idées allaient souvent dans la même direction et c’était donc un avantage. A vrai dire je n’avais jamais eu à refaire des photos pour Kate… Mes premiers essais lui avaient toujours plu. Cependant, je reconnaissais volontiers qu’elle avait du caractère et qu’elle savait ce qu’elle voulait.
- Un dragon ! Je ne pense pas. Je dirais qu’elle sait ce qu’elle veut, et sait clairement s’expliquer, répondis-je en le regardant me verser du café. Merci ! dis-je pour qu’il ne remplisse pas trop ma tasse. Pour le moment je n’ai jamais eu à recommencer des prises de vue, donc non, elle ne m’a pas traumatisé.
Concernant les propos que tint Alan par la suite je ne savais pas vraiment si je devais répondre. Et si c’était le cas ; que devrais-je dire ? Je ne le connaissais pas et je n’avais donc pas d’avis à ce sujet. Enfin, chacun à son caractère et Monsieur Dougal ne devait pas être si désagréable que ça puisque Kate l’avait épousé et qu’ils semblaient heureux. D’ailleurs, n’allaient-ils pas fonder une famille ? Je souris légèrement avec un haussement d’épaules…
- On a tous notre caractère et vous n’avez pas l’air d’être le genre d’individus difficile à vivre, dis-je spontanément. Quand c’est le cas, les personnes vivant avec sont rarement aussi souriante que Kate, ajoutais-je en connaissance de cause.
Mon ancienne histoire ne s’était pas vraiment bien passée… Je pouvais d’ailleurs dire que c’était l’horreur par moment ! J’avais toujours tout fait pour combler ma petite-amie de l’époque et elle avait toujours eu des reproches à me faire ! Je ne l’avais pas remarqué à l’époque car comme on dit : « L’amour rend aveugle » ! Ce n’est que plus tard que j’avais réalisé. Je chassais rapidement mes pensées négatives car rien ne servait de devenir nostalgique. Et maintenant, j’avais Elecktra et tout était différent. Cette pensée me fit esquiver un nouveau sourire…
- Et puis le fait de vivre avec la personne qu’on aime, c’est ce qui compte le plus… Peu importe son caractère ! Non ?
J’en vins à penser que j’aurais adoré vivre avec ma rouquine mais n’était-ce pas trop tôt ? Spontanément, j’aurais répondu non. Mais de son côté, je ne savais pas ce qu’elle en pensait…
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Aaron Caron
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Sujet: Re: Kate ? Oups... Désolé Monsieur Dougal ! [Livre II - Terminé] Mar 28 Jan - 11:08
Kate ? Oups... Désolé Monsieur Dougal !
Le café chauffait, alors que j’essayais plus ou moins de détendre l’atmosphère en rebondissant sur ce dont parlait Caron, et en relançant la conversation. J’attendais assez impatiemment que Kate arrive, parce que je n’étais pas non plus des plus doués lorsqu’il s’agissait de faire la conversation et d’être aimable. Je fis une petite remarque sur le caractère difficile de ma femme, ce que l’on ne pouvait nier lorsqu’on la connaissait un peu. L’avantage, certain, était que je n’étais pas non plus facile à vivre et que l’on se complétait parfaitement. Tout en se disputant pour un rien, et en se réconciliant tout aussi rapidement – la plupart du temps – malgré notre côté têtu. - Un dragon ! Je ne pense pas. Je dirais qu’elle sait ce qu’elle veut, et sait clairement s’expliquer. Pour le moment je n’ai jamais eu à recommencer des prises de vue, donc non, elle ne m’a pas traumatisé. Je lui fis un petit sourire. Nerveux, et sûrement mal à l’aise, c’était pour cela qui se montrait si cordial face à moi concernant ma femme. En reposant la cafetière, et en m’asseyant enfin sur le fauteuil, tasse à la main, je pris le temps d’observer Aaron en me demandant ce qu’il pouvait penser de moi, tout en faisant remarquer à haute voix que je n’étais pas facile à vivre non plus. - On a tous notre caractère et vous n’avez pas l’air d’être le genre d’individus difficile à vivre. Quand c’est le cas, les personnes vivants avec sont rarement aussi souriante que Kate, Il gagnait un bon point parce cette simple phrase, et je lui souris réellement. « C’est gentil de votre part. C’est vrai que Kate a un don certain pour garder le sourire même quand elle hurle. » Je lui fis un petit clin d’œil pour alléger mes propos. J’adorais ma femme, et je pensais bien qu’il n’y avait aucun doute à avoir à ce sujet. - Et puis le fait de vivre avec la personne qu’on aime, c’est ce qui compte le plus… Peu importe son caractère ! Non ? J’acquiesçai le temps de boire une gorgée de café. « Ca, je ne peux que vous appuyer. Kate est une femme formidable. Et donc vous êtes avec… Elecktra, si j’ai bien tout compris ? Et si je ne suis pas monstrueusement indiscret ! » Histoire de ne pas rester dans le flou plus longtemps, j’avais décidé de chercher à avoir une réponse directe aux sous-entendus que chacun de nous deux égrenaient depuis plusieurs minutes. Une vibration accompagnée d’une petite sonnerie m’indiqua que Kate venait, très certainement, de m’envoyer un nouveau message. Je me levai, gardant la tasse de café en main. « Je crois que ce doit être ma femme. » Je posai la tasse sur le meuble ou se trouvait mon téléphone – j’avais du le poser là s’en m’en rendre compte, avant de consulter mes messages. Je me tournai vers Caron. « Elle est visiblement pas mal retardé, donc elle vous propose de repasser demain à l’agence. Et elle s’excuse d’ailleurs du déplacement inutile que vous avez du faire finalement… » Je lui offris un petit sourire contrit.
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désolé du temps d’attente, j’étais overbookée niveau RP et IRL ! Je propose qu’on cloture le sujet, quitte à s’en refaire un après c’était très chouette en tout cas !
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Sujet: Re: Kate ? Oups... Désolé Monsieur Dougal ! [Livre II - Terminé] Dim 9 Fév - 0:20
Kate ? Oups... Désolé Monsieur Dougal !
Petit à petit j’arrivais à me détendre mais pas assez vite à mon goût ! Pourquoi est-ce que cet homme m’impressionnait autant ? Je l’ignorais. Il est vrai que les rares fois où je l’avais croisé il avait l’air renfrogné mais ce soir c’était différent. Il était aimable et prévenant ! Ce changement de comportement m’avait donné l’impression que je l’avais dérangé et que peut-être il le dissimulait de cette façon… Mais il était possible que je me trompe et plus les minutes passaient et plus je pensais que c’était le cas. J’avais donc décidé d’être moins tendu et avais même accepté un café en attendant le retour de son épouse. C’est d’ailleurs d’elle que nous nous mîmes à parler et je profitais du fait que monsieur Dougal reprenne la parole concernant sa femme pour boire une gorgée du nectar noir. Tout en écoutant, je constatais que le café était corsé juste comme j’aimais… J’aurais presque souris si je n’avais pas été en présence d’un quasi-inconnu ! Rares étaient les personnes qui savaient faire du café comme je l’aimais et je ne l’aurais pas sucré si j’avais su qu’il serait aussi réussi. Je déposais ma tasse en reprenant…
- C’est aussi réaliste ! déclarais-je. Mais j’avoue que je n’aimerais pas commettre d’impair lors d’une de ses commandes… Je l’ai déjà vu passer un savon à un stagiaire et ça n’avait pas l’air d’être drôle, ajoutais-je avec un léger sourire.
J’avouais ensuite qu’il devait être on ne peut plus agréable de pouvoir vivre avec la personne qui partageait notre vie et je remarquais trop tard que cela sous-entendait lourdement que j’aurais aimé avoir cette chance. D’ailleurs, Monsieur Dougal l’avait-il compris ? Peut-être puisqu’il me demanda s’il avait bien compris concernant le fait que j’étais avec Elecktra. La question était on ne peut plus directe et cela était très semblable au genre d’interrogations que ma curiosité me faisait poser. Je souris alors en entendant mon interlocuteur espérer ne pas avoir été trop indiscret ! Je faisais la même chose dans ce genre de cas…
- Ce n’est pas un secret d’état, répondis-je en souriant. Et vous avez bien compris ! J’ai la chance d’être avec Elecktra… Elle est vraiment merveilleuse. Vous devez peut-être le savoir puisqu’elle connaît très bien Kate, ajoutais-je.
A peine avais-je fini ma phrase qu’une légère vibration suivie d’une sonnerie se firent entendre. L’homme se leva et me parut immense pour le coup… Il supposa que cela devait être sa femme et j’étais du même avis que lui mais gardais le silence. Il déposa la tasse sur le meuble pour saisir son portable. Lorsqu’il se retourna vers moi ce fut pour m’annoncer que Kate était retardée et qu’elle me proposait de passer demain à l’agence. Je tiquais en entendant cela ! Je n’aurais pas le temps et je ne voulais pas y aller après avoir fait tout ce que j’avais à faire. La future maman devait prendre du temps pour elle selon moi. Je me levais et eus un sourire franc à l’adresse de son mari.
- Y’a pas de mal… Vous pourrez lui dire, commençais-je par répondre. Concernant demain j’ai beaucoup de boulot et je ne voudrais pas retarder son retour à la maison. Une femme enceinte a besoin de se reposer me semble-t-il… Je pense qu’il est préférable que je laisse le book ici ! Kate me le rendra quand elle aura fait son choix, annonçais-je en m’avançant vers le mari de cette dernière. Et je ne vais pas vous déranger plus longtemps, finis-je en souriant et en lui tendant la main.
Je donnais ensuite mon book à monsieur Dougal et le remerciais pour le café en enfilant ma veste. Je le saluais ensuite de manière plus détendue et chaleureuse qu’à mon arrivée avant de retourner chez moi rapidement.
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Sujet: Re: Kate ? Oups... Désolé Monsieur Dougal ! [Livre II - Terminé] Lun 17 Fév - 21:09
Kate ? Oups... Désolé Monsieur Dougal !
- Ce n’est pas un secret d’état, Il se moquait de moi, ou je faisais une nouvelle fois preuve de paranoïa et de susceptibilité exacerbée ? Je gardai le silence en essayant de ne pas montrer mon trouble. Au moins, j’avais une certitude : une métamorphe avec un humain. Elle avait intérêt à savoir ce qu’elle faisait, avoir confiance en lui et surtout se la fermer. Vraiment. Et qu’il ne se doute de rien aussi. Et vous avez bien compris ! J’ai la chance d’être avec Elecktra… Elle est vraiment merveilleuse. Vous devez peut-être le savoir puisqu’elle connaît très bien Kate, J’acquiescai, mais avant de pouvoir lui dire que je la connaissais même très bien depuis près de cinq ans, mon portable se fit remarquer, et je me levai souplement pour aller le chercher, sachant très bien qu’il y avait de très fortes chances pour que ce soit ma femme. Gagné. Ce n’étaient pas des bonnes nouvelles pour Caron, mais j’estimais pour ma part qu’elles étaient excellentes, puisqu’il allait – enfin – partir et me laisser tranquille travailler sur mes publications et autres lectures scientifiques. Je m’excusai de la part de Kate dans un sourire voulu contrit. - Y’a pas de mal… Vous pourrez lui dire… Concernant demain j’ai beaucoup de boulot et je ne voudrais pas retarder son retour à la maison. Une femme enceinte a besoin de se reposer me semble-t-il… Je pense qu’il est préférable que je laisse le book ici ! Kate me le rendra quand elle aura fait son choix. Et je ne vais pas vous déranger plus longtemps, Il me tendit une main sympathique que je saisis avec vigueur, comme à mon habitude. Je ne supportais pas les mains molles que je me retrouvais à serrer lorsque je saluais des gens affables et avec une mollesse qui ne parvenait qu’à me donner envie de les gifles. De la poigne, bon sang ! Le raccompagnant vers la porte, je me permis de rajouter quelques mots, avant de lui souhaiter une bonne soirée et d’excuser une nouvelle fois ma femme. « Je lui dirai quand elle rentrera. En revanche, si vous tenez à la vie, laissez moi vous donner un conseil : ne lui dites pas de se reposer sinon elle risque de vous présenter très brusquement le dragon dont je vous parlais, et je vous dis ça d’expérience. » Je lui fis un petit sourire complice. Lorsqu’il fut enfin en dehors de mon appartement, je verrouillai la porte et retournai me laisser tomber sur le canapé avec la grâce et la délicatesse d’un loup. Je poussai du bout des pieds les tasses et les livres posés sur la table basse pour installer mes jambes croisées, et attraper du bout des doigts les documents que j’avais imprimés avant la visite impromptue du collègue de Kate. Recherches japonaises, donc. Récemment parues. J’allumai la chaîne HIFI et la Danse du Sabre commença à résonner dans tout l’appartement, alors que je me concentrais pour tout comprendre, armé d’un surligneur et d’un crayon de papier. J’avais une grosse heure devant moi… de quoi lire une quarantaine de pages, facilement…
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Sujet: Re: Kate ? Oups... Désolé Monsieur Dougal ! [Livre II - Terminé]
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Kate ? Oups... Désolé Monsieur Dougal ! [Livre II - Terminé]