Sujet: Pensionnat de la Ste Famille Sam 20 Juil - 12:44
Pensionnat de la Sainte Famille
Contexte
Sainte Famille. Un pensionnat ancien et très réputé. Un pensionnat Catholique, créé en l’an 1728, par la bonne grâce du Roi Louis XV, souhaitant édifier un lieu d’apprentissage dédié à l’élite. En 1789, le pensionnat a entièrement brûlé, victime de la Révolution Française. Il a été reconstruit en 1795, sous l’impulsion du Directoire, et confié aux mains de religieux très stricts, qui ont su redonner un nouvel essor à la prestigieuse école. Ecole qui gagna en renommée, disposant particulièrement d’une bonne réputation auprès des familles riches. Ce n’est qu’en 1919 que, sur l’initiative de Raymond Poincaré, le pensionnat est ouvert aux élèves boursiers, admis selon le dossier scolaire. Le Pensionnat Sainte Famille, prestigieux et chic, est cependant doté d’une certaine aura de mystère. Des matières rentrant plus ou moins dans le programme traditionnel, des profs sadiques ou proches des jeunes… En cette période d’entre-deux guerres, la rentrée s’annonce particulièrement chaotique.
Chaotique... Vous avez dit chaotique ?
Une nouvelle directrice a été nommée, Gabriella de Lizeux, ancienne étudiante de la prestigieuse école, quelques années plus tôt. Son unique objectif : imposer la renommée et la gloire du Pensionnat, mener les élèves au plus haut niveau, faire prospérer l'école. Pour ce faire, en cette année 1930, elle nomme comme sous-directeur Victor de Saint-André. Lequel quitte son poste de professeur sans aucuns regrets. Le personnel s'enrichit de nouveaux professeurs, toute l'équipe est prête à attaquer cette nouvelle année, et à aider les étudiants à maîtriser leurs dons.
Et du côté des élèves, qu'en est-il ? Certains étudiants agités le sont encore plus cette année. Nous ne parlerons pas d'un certain Jasper Karinof qui s'amuse à mettre des rats dans le lit du directeur adjoint ou à démolir le plafond des appartements des professeurs, ni de sa petite sœur Laura qui ne trouve rien de mieux, pour protéger son grand frère chéri à vomir sur les chaussures de la directrice ou à se balader dans les couloirs en pleine nuit, quitte à se faire massacrer par le grand frère en question. Ou encore de nouveaux élèves boursiers qui confondent les petites filles avec des anges et semblent chercher les ennuis.
Période de crise, cours surnaturels, professeurs féminins secoués par leurs hormones, tendances sadiques de la direction... A vous d'écrire l'histoire.
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Thème de fond : Hitskin Boutons et icônes : Laura Karinof Contexte, histoire : Gabriella de Lizeux
Divers
Profils des membres inscrits : - Une acharnée du boulot - Une mère-poule - Un sadique psychopathe - Un jeune garçon parricide - Une fille un peu allumée - Une prof conduite par ses hormones - …
Membres recherchés : Heu, des gens aussi allumés que nous ? Mais on accepte aussi les gens normaux !:p
Dernière édition par La Destinée le Mer 13 Mai - 12:12, édité 2 fois
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La Destinée
Votre destin est entre mes mains.
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Sujet: Re: Pensionnat de la Ste Famille Ven 19 Sep - 8:56
Pensionnat de la Ste Famille
Jamais étudier n'aura été si dangereux...
Contexte
Le Pensionnat semble pris dans un orage de plus en plus serré. Le Gouvernement ne compte pas lâcher la pression. L’école Britannique est déjà fermée, comme d’autres en Europe. Sainte Famille tient bon, mais à quel prix ? Les militaires y ont pris leurs quartiers et comptent bien y rester. Les souterrains de l’école sont entre leurs mains, et des choses louches semblent s’y préparer. Le parc a été pris d’assaut, et le village de Gray ressemble à un campement de la Grande Guerre, où siège l’état-major. Et il y a ce « lycée », si proche du village, et un peu trop bien gardé. Le jeune Jasper Karinof n’est pas cru lorsqu’il raconte ce qui se cache véritablement dans ce « lycée ». Personne ne veut voir la vérité, ni l’accepter. Personne ne voit non plus cette fillette enfermée derrière les autres grilles de cet endroit infernal, une fillette dont le regard n’est pas celui d’une jeune fille de son âge.
Au Pensionnat lui-même, les choses se corsent. Entres affaires plus légères et tensions, les élèves comme les professeurs ne savent plus où donner de la tête. La majorité fait comme si de rien n’était, continuant tranquillement leurs vies sans se soucier du reste. Les filles bavent sur le nouveau professeur de sport qu’elles trouvent décidément terriblement canon. D’autres s’organisent pour leurs cours et révisions, prennent des cours de rattrapage ou passent des heures à discuter dans les dortoirs. Du côté des professeurs, une vague d’amour semble flotter, entre déclaration et projets de mariage et d’enfants. Une vie normale ? Pas tout à fait…
Ceux qui acceptent de voir la vérité se rendent compte que certaines personnes n’ont toujours pas réapparues. Et que celles qui sont revenus refusent de raconter ce qui s’est passé. Adrien, le jeune infirmier, est de plus en plus soucieux, comme prêt à parer la prochaine catastrophe. Le Père Vilette a quand à lui un comportement étrange et qui intrigue beaucoup. Les cours de catéchisme qu’il donne sont-ils si innocents qu’il voudrait le faire croire ? Cependant, le vieux prêtre n’est pas le seul à orchestrer divers manigances. Le général Karinof semble toujours aussi décide à parvenir à ses buts, tout comme son fils qui est plus déterminé que jamais à attendre les siens.
Parallèle à la batille père-fils en train de s’engager, d’autres élèves hésitent encore à prendre une part plus active, même si un rien pourrait désormais les pousser. Leurs professeurs restent encore à l’écart, pour la plupart, mais peut-être la récente agression de la directrice fera-t-elle bouger les choses. Le Pensionnat est à un tournant, tout peut basculer en faveur d’un camp ou d’un autre.
Allez-vous contribuer à assurer la victoire du Gouvernement ou allez-vous défendre l’école ? De quel côté serez-vous ? Militaire, docteur, résistant, élève ou professeur, il ne tient qu’à vous de rejoindre l’histoire.
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Actualités
- Adrien de Sora rejoint Gabriella de Lizeux et Jasper Karinof dans le staff. Merci à lui ! - Une nouvelle fiche d'identité est à votre disposition. - Le système monétaire a été mis en place ! Pour toute question, s'adresser au staff.
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Ouvert le 31 Mars 2013 ; 29 membres pour 4 043 messages.
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Sujet: Re: Pensionnat de la Ste Famille Mer 19 Aoû - 21:08
Bienvenue !
Pensionnat de la Sainte Famille
"La rentrée approche mais les vacances ne sont pas de tout repos"
Pensionnat fantastique, basé en France en 1931 Ouverture le 31 Mars 2013, 27 membres, 5 780 messages Charte du Forum | Les éléments | Règlement intérieur Fondatrice : Gabriella de Lizeux. Administrateurs : Adrien de Sora, Jasper Karinof. Modératrice : Laura Karinof
« Contexte du Forum »
Tout le monde aurait presque cru croire à une petite accalmie. La fin de l’année approchait, et même si les examens venaient avec, cela signifiait pour tout le monde les vacances d’été, la libération, un nouveau souffle, du repos. Pour certains, comme pour aux dernières vacances, le Gouvernement allait en profiter pour modifier de nouveau l’école. Pour d’autres, qui ne voulaient pas songer de suite au pire, c’était le rêve de voir un peu ailleurs et espérer que tout s’arrange durant l’été. Plus le mois de Juin approchait et plus les cœurs s’échauffaient. Pour une fois, les examens étaient beaucoup attendus, car une fois qu’ils seront passés, ce sera l’heure de quitter l’école pour deux longs mois. Voire à jamais, pour ceux qui passaient leur baccalauréat et s’envolaient vers d’autres horizons plus chaleureux. Une pause dont bon nombre d’élèves désiraient.
Cependant, un événement vient bouleverser le fragile climat de bonheur qui régnait alors. La nuit qui marquait le passage au premier juin, tout le pensionnat fut réveillé par le bruit puissant d’une alarme, telle celle qu’on avait entendu lors des bombardements de la Grande Guerre. Elèves et professeurs découvrirent, effarés, Gray qui brûlait, le village tout entier soumis aux flammes au cœur de la nuit. Toutes les maisons étaient déjà prises, dans un feu violent et incroyable, qui avait embrasé chaque mètre carré du village. Une chaîne s’était organisé, ceux qui maniaient l’eau accourus sur place, mais le village était déjà trop détruit, les maisons perdues. Un terrible accident ? Quelques villageois jurèrent avoir vu une silhouette, au cœur de la nuit dans les rues du village, avant que l’incendie se déclare. Élucubrations causées par la peur, pensait-on, jusqu’au moment où on retrouve un cadavre à moitié calciné, tué d’une balle en pleine tête.
La victime était un homme de cinquante-deux ans, divorcé, qui tenait un bureau de tabac au centre du village. Il avait pour habitude de faire un dernier tour dans le village à la tombée de la nuit pour respirer un peu l’air nocturne avant de rentrer chez lui pour dormir. Le médecin qui l’examina à l’hôpital, où son corps fut emmené, déclara que la balle l’avait tué d’un coup, sans lui laisser la moindre chance. Son corps aurait pu être dévoré entièrement par le feu si, dans la tentative désespéré de sauver le village, une personne ne l’avait pas vu. Ce meurtre affreux acheva de convaincre les villageois que cet incendie n’était pas du tout un accident mais un crime. On avait voulu détruire le village et cet homme, qui était sans aucun doute témoin, qui avait dû voir le pyromane, était mort pour cela.
La recherche active du meurtrier fut lancée, cette nouvelle affaire rallumant un intérêt très vif pour le village et l’affaire de l’école. Les journalistes se pressèrent à Gray, tandis que les villageois partaient se réfugier dans leurs familles et chez leurs proches, voire dans des centres d’hébergement pour certains. Du côté du pensionnat, il fut décidé que cela entraînerait les élèves et ferait office d’examen pour certain que de les mettre à aider à reconstruire le village à l’aide leurs dons. Un exercice très pratique qui demandait beaucoup de techniques mais qui changeait des cours habituels. L’armée, quant à elle, restait étrangement silencieuse et en retrait. Préparation d’un mauvais plan ou simple désir de ne pas se laisser mêler d’une affaire qui ne concerne que la police ?
Chez quelques élèves, cet acte est entièrement lié aux problèmes actuels du pensionnat, sans preuves pour le moment. Donc qui a raison, qui a tord, comment déterminer le vrai du faux ? Chaque camp s’enflamme, résistance, neutralité, collaboration, tout se joue en ce moment même, il ne vous reste plus qu’à rejoindre l’histoire.