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"C'est une chose précieuse qu'une langue dont la discrétion est sûre" [Livre II - Terminé]
MessageSujet: "C'est une chose précieuse qu'une langue dont la discrétion est sûre" [Livre II - Terminé]   "C'est une chose précieuse qu'une langue dont la discrétion est sûre" [Livre II - Terminé] EmptyMar 14 Mai - 22:37

Philipp Mcborough, la vampire avait entendu parler de lui, elle s'était renseignée à son sujet et de ses exploits lors des années sanglantes. Elle n'avait recueilli que le strict minimum, elle avait missionné l'un de ses chevaliers afin de réunir ce qu'il pouvait découvrir de ce commandant de la PES. Elle aurait aisément pu en obtenir plus, mais cela aurait élevé trop de soupçon sur l'intérêt qu'elle portait à cet humain. Envoyé en prison, il y était resté durant deux années avant de disparaitre de la circulation. Il avait refait son apparition lors des années sanglantes, sous l'égide de HCV, nul doute, qu'il fut responsable de nombreuses pertes vampires comme autres créatures, puis le premier ministre avait fait de lui le commandant de son unité. Il ne faisait assurément pas partie des favoris de Jana, cet homme était classé ennemi.

Jana était à découvert, volontairement. Elle avait fait la route de Glasgow à Edimbourg la veille pour se rapprocher du siège de la PES, c'est tout ce qu'elle avait consentie à parcourir pour rencontrer le commandant Mcborough. Elle avait également choisie les jardins de princes street comme lieu de rencontre pour ses attraits paisibles et dépourvu de monde à la nuit tombée. Elle ne doutait pas que les jardins devaient être magnifiques sous les jours ensoleillés, Jana ne gardait aucun souvenir de l'astre solaire, elle ne ressentait aucunement le manque de chaleur sur sa peau comme le décrivait ses autres congénères qui regrettait quelquefois de ne plus pouvoir se dorer au soleil. En parcourant un chemin bordé de ravissants buissons son regard se porta sur une fleur, encore épanouie. Elle s'en approchait et se penchait pour en humer le parfum, à la voir ainsi on pourrait croire qu'elle était rêveuse.

Il n’en était rien, Jana jouait la comédie et guettait. Elle ne désirait pas que quiconque ait vent de cet entretien, si tant est que le commandant acceptait de la rencontrer, cependant elle était une figure publique et ne passait que trop rarement inaperçue. Si par malchance elle croisait un civil en ces lieux, la princesse devait laisser une image favorable. Une princesse vampire, à l’apparence inoffensive, humant une rose était-ce assez favorable ? Certainement. Hormis ses chevaliers, rare étaient les créatures et humains à avoir survécu assez longtemps pour témoignait du second visage de Jana. Rare, mais pas impossible. Le commandant McBorrough serait-il de ceux-là ? Difficile à dire lorsque la mêlée d’un combat ou le sang était à son comble les sens d’un vampire étaient diminués par la quantité considérable. Jana étant une nouvelle née elle n’avait pas la même résistance que ces chevaliers bien plus âgé, elle s’était plus d’une fois laisser à cet appel et mordus ici et là les veines palpitante de vie de ces humains, avant de repartir plus forte que jamais. Avec le temps et la détermination elle avait bien sûr résisté à cet appel et constitué une volonté de fer.

Quoi qu'il en soit Jana était sur ses gardes, toujours. Ses sens sans cesse à l'épreuve, guettant la moindre trace de danger, c’était son quotidien. Elle se redressa et reprit son petit parcours, les mains jointes dans le dos elle marchait sereinement. Si la réputation de Mc Borough était telle qu'on lui avait décrite, il la retrouverait aisément parmi ce vaste espace verdoyant. Encore une fois elle avait semée les gardes assignées à sa protection, ils seraient seuls, Jana souhaitait le mettre à l'épreuve. Découvrir de quelle manière il se comporterait envers une vampire comme elle, elle ne craignait pas qu'il l'attaque, elle saurait se défendre, et au moins saura-t-elle qu'il serait inutile de lui faire l'offre qu'elle avait en tête. Elle savait déjà que le bonhomme était direct, son répondeur suffisait à Jana pour se faire une vague idée du personnage. Lorsque des bruits de pas se firent entendre de l’ouïe plus fine de la vampire elle se retourna en direction de l’intrus.

« Monsieur Mc Borough, ravie que vous ayez accepté de me rencontrer. »


Dernière édition par Jana P. Raybrandt le Ven 28 Juin - 8:48, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: "C'est une chose précieuse qu'une langue dont la discrétion est sûre" [Livre II - Terminé]   "C'est une chose précieuse qu'une langue dont la discrétion est sûre" [Livre II - Terminé] EmptyMer 15 Mai - 13:05




Appel manqué




"Mr Mc Borough, je suis Jana Raybrandt, princesse vampire. Je serais concise, j'ai une offre à vous faire. Vous pourrez me trouvez aux jardins de Princes Street, durant deux nuits le 14 et 15 Juin, 22 heures."




Qu’est-ce que c’est que cette merde ? Voilà ma pensé lorsque j’écoutais ce message sur mon répondeur. Une des princesses vampires qui avait une proposition à me faire ? Mouai… Ca puait l’arnaque ce truc mais une part en moi me disait qu’il pouvait y avoir un truc à tirer de ça. Pourquoi une vampire haut placé au sein des buveurs de sang souhaiterait me rencontrer moi qui avait tué plusieurs des siens avant même les Années Sanglantes ? Je ne connaissais pas grande chose de cette femme si ce n’est quelques petits trucs en plus de son image publique d’avant les Années Sanglantes. A l’époque elle avait été présentée comme la régulière du prince William. Vampire que nous avions perdu de vue au cours de la guerre. Quant à elle, la princesse avait été discrète jusqu’au conflit et j’avais eu quelques infos pendant sur ses actions contre les lycans en particulier. Malgré les risques pour moi d’une telle rencontre j’avais déjà en tête quelques avantages à pouvoir profiter d’avoir une grosse tête des vampires dans mes contacts, aussi décidai-je de répondre favorablement à cette invitation et lui envoyait un sms en guise de réponses.



sms




Je viendrais.

Mc Borough




Bien entendu je ne manquerai pas de prendre certaines précautions en vue de ce rendez-vous, d’autant plus que la vampire souhaitait me rencontrer dans un parc qui serait désert la nuit. Aussi lorsque vint le moment de partir pour la retrouver, je pris soin d’avoir sur moi différents équipements en argent en plus de mon arme de service aux munitions spéciales vampires, tout ceci dissimulés sous un blouson léger. Mieux valait être prudent lorsque l’on avait rendez-vous en tête à tête avec un vampire de cet acabit.

Lorsque j’entrai dans le parc où elle devait déjà m’attendre, je demeurai sur le chemin sous la lumière des lampadaires, sur mes gardes mais pas tendu pour autant. Inutile de chercher à me dissimuler à ses sens vampiriques, elle me décèlerait sans mal aussi ne pris-je pas la peine de vouloir être discret. Je n’eus pas à beaucoup marcher avant de la trouver sur mon chemin, à jouer la comédie d’une femme appréciant le parfum des fleurs. Nul doute que ces vils créatures n’avaient rien à foutre de la botanique, moi aussi d’ailleurs bien que je sois humain.


Bonsoir mademoiselle Raybrandt. Comment aurais-je pu ne pas accepter le privilège de rencontrer une princesse vampire en tête à tête ? dis-je en souriant, maniant l’ironie malgré la précarité de ma sécurité en sa présence. L’attaquer serait une belle connerie, autant pour ma vie que pour l’incident diplomatique qui en résulterait, et de son côté une mauvaise idée vu mon statut. Mais ce ne serait pas la première fois que les vampires se foutraient de la bienséance.

Alors mademoiselle Raybrandt, que me vaut le plaisir de ce contact privilégié ? Je suis curieux de savoir quelle proposition vous pourriez me faire, à moins que tout ceci ne soit qu’un piège pour venger la mort de je ne sais lequel d’entre vous ? dis-je sans m’emm*rder à respecter une quelconque étiquette avec elle, mais en gardant tout de même quelques mètres entre elle et moi. Je ne pouvais être certain qu’elle ne s’offusquerait pas de mon manque de respect des égards dus à son rang au sein de son espèce, d’autant que peu de personnes devaient pouvoir lui parler ainsi sans mourir dans l’instant, mais nous n’étions pas en visite officielle.
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MessageSujet: Re: "C'est une chose précieuse qu'une langue dont la discrétion est sûre" [Livre II - Terminé]   "C'est une chose précieuse qu'une langue dont la discrétion est sûre" [Livre II - Terminé] EmptyMer 15 Mai - 20:34

C'était la première fois que la princesse rencontrait en chair et en os le commandant McBorough, bien qu'il soit discret concernant la médiatisation, son image était partout. Elle haussa un sourcil lorsqu'elle ressentit la présence d'argent sur l'humain, il n'était donc pas venu sans son attirail comme s'en doutait la princesse. Elle avait pourtant espéré qu'il ne se montre pas aussi grossier, quand elle montrait patte blanche. Elle jaugea son physique avec lenteur, bel homme, mais pas le bon groupe sanguin, dommage, même s'il était proscrit de se nourrir d'eux désormais. Il était compliqué d'expliquer comment un vampire pouvait reconnaitre un groupe sanguin, rien qu'à l'odeur, Jana avait appris à différencier lors des batailles.

« Comment auriez-vous pu refuser effectivement ? Cela m’aurait rendu la chose plus difficile et officielle, vous auriez été bien en peine d’expliquer à votre hiérarchie les raisons de votre refus alors que je vous offrais un privilège. »

Elle se méfiait de cet homme, il en faisait autant en préservant une certaine distance entre eux. Bien inutile puisqu'elle l'aurait atteint avant même qu'il ait pu appuyer sur la détente de son arme, et ce n'était pas l'envie qui lui manquait quand il annonçait sans préambule être responsable d'une partie de leurs morts. Fut un temps où elle aurait pu se laisser influencer par cet affront, ses crocs seraient déjà enfoncés dans sa carotide, et son corps blessée par l'argent dont il était porteur. Oh oui Jana se souvenait parfaitement des dégâts que causaient l'argent sur son corps, elle avait de nombreuses fois été blessés au combat alors qu'elle n'avait que 3, 4 petites années vampires, avant qu'elle n'acquiert l'expérience au combat qui faisait d'elle aujourd'hui la chef des chevaliers de la reine. Qui sait lequel serait ressortit vainqueur d'une telle confrontation entre vampire et humain aguerris. Mais elle n'était plus cette jeune guerrière inexpérimentée, apprendre en plein nerfs de la guerre l'avait rendue entièrement maître d'elle-même. Fut un temps elle aurait été attristé par ceux tombés au combat, un temps révolus. Dès lors qu'il avait fallu gonfler les rangs d'humain ou nouveau vampire, elle avait cessé d'être touchée par ces pertes, elle ne voyait en eux que le moyen de gagner la guerre. Cependant elle n'appréciait que très peu que cet humain la provoque.

« Nul piège ne vous ai tendu commandant McBorough, je suis seule et désarmée. Comme nous, vous n’avez fait que combattre pour survivre, mais ne vous avancez pas trop à la provocation, le résultat et les conséquences ne plairont surement à aucun de nous deux. »

La princesse écarta les bras de sorte à le laisser découvrir de lui-même qu’elle était désarmée comme le souhaitait l’accord passé avec les humains. Bien sûr la meilleure arme des vampires était leurs crocs, mais cela ils ne pouvaient leur enlever. L’air nocturne se réchauffait, elle ne portait aucun manteau, une chose bien inutile lorsque leurs organismes ne ressentaient pas les effets du temps météorologique. Elle était simplement vêtue d’un tailleur noir et sobre.

« Je fais preuve de bonne volonté et ne vous demanderez pas de vous désarmer, si cela peut vous rassurer. Accepteriez-vous de marcher à mes côtés afin que je vous expose ma proposition ? »

Elle prenait alors un malin plaisir à faire durer le moment où elle exposera finalement l'intérêt qu'elle lui portait, comment résistez à l'envie de tourmenter un peu cet humain qui les avaient chassés sans répit ?
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MessageSujet: Re: "C'est une chose précieuse qu'une langue dont la discrétion est sûre" [Livre II - Terminé]   "C'est une chose précieuse qu'une langue dont la discrétion est sûre" [Livre II - Terminé] EmptyJeu 16 Mai - 11:17


La nana était bien comme tous les buveurs de sang, imbue d’elle-même pensant m’apporter une solution miracle et s’attendant à ce que je l’accueille en lui léchant les bottes. Bien que sachant qui j’avais en face de moi et de son rang, je ne pus m’empêcher de lui montrer que je n’étais pas impressionné ni par sa nature ni par son affiliation.

La vérité est bien plus nuancé mademoiselle Raybrandt. Je vous fais autant une fleur en acceptant de vous rencontrer que vous en venant me proposer ce « privilège ». Quant à ma hiérarchie elle connait mes méthodes et me laisse faire mon boulot comme je l’entends. dis-je avec la volonté de montrer que je n’avais pas peur d’elle.

Tandis qu’elle reprenait déjà la parole, je contenais l’envie de sourire lorsqu’une once de colère se transpira de ses mots et de sa menace à mon encontre. Néanmoins elle m’invita à marcher à ses côtés après avoir montré ne pas être armée, comme s’ils en avaient besoin, et qu’elle savait que j’étais armé.


Et bien soit mademoiselle Raybrandt, marchons vous et moi, vous pourrez me dévoilez ce privilège dont vous pensez pouvoir me faire profiter. Je vous présenterai ensuite mes conditions, vous comprendrez j’en suis certain. dis-je en montrant le chemin d’un bras, mettant mon second dans son dos sans pour autant la toucher, histoire qu’elle ne s’offusque pas qu’un humain ose la toucher sans lui lécher le fion.

Mais dites-moi, vos maîtres ont-ils connaissance de votre venue vers moi et de ce privilège ? Ou bien agissez-vous dans leur dos ? lui demandai-je tandis que nous commencions à marcher à côté l’un de l’autre.

Dire qu’à une époque je n’aurai même pas cherché à l’écouter et serait venu avec d’autres soldats de Dieu pour piéger les lieux le jour et demeurer ici avec une escorte jusqu’à l’heure du rendez-vous. Non pas pour discuter mais pour la tuer purement et simplement, quel coup d’éclat ça aurait été que d’éliminer une princesse vampire ! Mais aujourd’hui les choses étaient bien différentes, bien que je n’apprécie toujours pas les vampires, et les autres créatures surnaturelles non plus d’ailleurs.

C’est pourquoi j’étais venu seul et que j’acceptai d’envisager de collaborer avec elle bien que je resterai prudent dans tous les cas. D’où ma dernière question pour elle, bien qu’elle pourrait me dire ce qu’elle voulait je n’aurai aucun moyen de vérifier ses paroles. Cependant cela me donnerait tout de même quelques infos supplémentaires, ne serait-ce que les objectifs affichés de la vampire et ce qu’elle attendait de moi, mais aussi ce qu’elle était prête à m’offrir en échange. Une nuit particulière en perspective.

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MessageSujet: Re: "C'est une chose précieuse qu'une langue dont la discrétion est sûre" [Livre II - Terminé]   "C'est une chose précieuse qu'une langue dont la discrétion est sûre" [Livre II - Terminé] EmptyJeu 16 Mai - 16:00

Rare était les humains et vampires qui s'étaient permis de lui répondre de la sorte et soit toujours vivant, durant la guerre cela avait été fréquent et sans une once de culpabilité elle avait exsangue ceux qui s'y étaient aventurés, ne serait-ce que pour avoir un prétexte à les tuer plutôt que par offense. Un tel homme, ayant combattu contre les vampires et autres créatures, ne pouvait se plier totalement aux lois. Elle s'était donc préparée à ce que la rencontre ne se passe pas sans embuche.

« Votre hiérarchie ne s’inquiète donc pas de la précarité de la paix en vous laissant au poste de commandement. »

Il l'invita d'un geste du bras à poursuivre l'un des chemins des jardins, Jana ne tenait pas à rester immobile face à lui tandis qu'elle n'était pas certaine qu'il n'ait pas mené une troupe de ces congénères pour tenter de la tuer. Elle guettait de ses sens aussi loin que possible sans rien déceler de menaçant, mais elle restait sur ses gardes. Au moins en mouvement serait-elle moins accessible, elle restait très proche de lui en espérant que cela le dérange. S'il tenait tant que ça à la haïr pour ce qu'elle était, elle lui donnerait raison sans dépasser les limites.

« Certainement. Je n’en attends pas moins de vous commandant. »

Pour autant elle n'acceptera pas toutes ces conditions, elle était avant tout ici pour assouvir une quête personnelle, mais en tant que princesse elle devait faire attention. Quand il en vint à lui demander si leur rencontre était officielle ou officieuse Jana hésita à lui dire la vérité. Dire qu'elle était officieuse revenait à signaler qu'il était presque libre de la tuer, personne n'était au courant d'où se trouvait exactement la princesse actuellement. Elle avisa que s'il sortait les armes, elle sortirait les crocs. L’imprévisibilité, une sensation que Jana affectionner depuis que la trêve était signée. Et le danger que représentait le commandant n’était pas à prendre à la légère, autant dire que Jana s’amusait.

« Non, aucun d'eux n'ont connaissance de ma visite auprès de vous, ce n'est pas pour autant que j'agis dans leur dos. Bien au contraire j'agis pour notre sécurité à tous et j'apprécierais que cela reste officieux jusqu'à ce que nous ayons trouvé un terrain d'entente à mon offre. »

La princesse n’avait pas l’intention de lui en faire part immédiatement, non avant elle souhaitait l’asticoter. D’après son répondeur laconique et le ton peu amical de son compagnon de marche, elle estimait que la patience n’était pas son fort. Ajouter à cela qu’il se trouvait en compagnie d’une vampire, en toute intimité et tous les deux tendus à jauger la menace de l’autre.

« Comment vivez-vous vos nouvelles fonctions ? Celle qui consiste à assurer notre sécurité autant que celle de vos congénères ? »
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MessageSujet: Re: "C'est une chose précieuse qu'une langue dont la discrétion est sûre" [Livre II - Terminé]   "C'est une chose précieuse qu'une langue dont la discrétion est sûre" [Livre II - Terminé] EmptyJeu 16 Mai - 17:23


A défaut d’être appréciable la vampire avait l’avantage d’être divertissante. Comme pour répondre à mes provocations, elle s’amusait – sans aucun doute – à me provoquer aussi, par exemple en marchant très proche de moi, presque trop car en d’autres circonstance je l’aurai bien ploté mais pas ce soir, pas elle. Je ne répondis pas pour le moment à sa taquinerie au sujet des risques encourus par la paix avec moi à la tête de la PES, car il n’y avait pas que les vampires qui pouvaient être de cet avis aussi ne m’en offusquai-je pas le moins du monde.

Ainsi donc sa Reine n’était pas au courant de cette visite, néanmoins elle affirmait agir au nom de la sécurité de tous. Bien voyons, la marmotte, le chocolat, le papier d’alu tant qu’on y était. Elle ne m’avait pas encore dévoilé sa fameuse offre mais nul doute que derrière sa philanthropie se cachaient ses intérêts voire ceux de son espèce.


Vous êtes bien trop aimable de vouloir veiller à la sécurité de chacun mademoiselle Raybrandt. D’ailleurs si vous pouviez veillez à ne pas froisser vos amis poilus à l’avenir ça permettrait peut-être d’éviter une nouvelle guerre. la taquinai-je à mon tour en évoquant les lycans avant de poursuivre. Concernant la confidentialité de cet entretien privilégié soyez assurée qu’il restera entre vous et moi, tant que j’estime que la sécurité de mes congénères n’est pas en danger par votre offre prochaine.

Comme tout vampire en présence d’un humain la princesse avait envie de jouer avec moi avant de me dévoiler sa proposition. Sauf que si elle s’était attendu à avoir à faire à un jouet passif elle s’était planté. Aussi je décidai de lui répondre tout en lui retournant sa question plus ou moins docilement.

Plutôt bien je dois vous avouez. Sortir de la clandestinité est un luxe que peu peuvent se permettre, d’autant que je n’ai pas toujours eu la loi de mon côté. Mais à présent que c’est le cas il est clair que je suis moins stressé. Permettez ? dis-je avant de m’allumer une clope et de lui tendre le paquet comme pour lui en proposer une, ne sachant si les vampires fumaient. Et vous mademoiselle Raybrandt comment vivez-vous malgré le décès de votre époux le prince Raybrandt ? Il semblerait qu’il soit mort au cours d’une attaque à l’encontre de vos souverains si mes infos sont exactes.

Nous n’avions aucune preuve tangible quant au décès de William Raybrandt, le prince et fils de la reine vampire mais de simples rumeurs quant à sa participation à de violents combats au manoir Raybrandt pendant les Années Sanglantes. A ce que l’on a pu apprendre un groupe de vampires a tenté de renverser le couple royal, et quelques voix murmurent que le prince faisait partie de ce groupe mais rien n’a pu être confirmé aussi m’en tins-je à la version officielle et vague pondue par les vampires à savoir qu’il avait combattu et avait péri. Pauvre mec. Nan je déconne, cela faisait un vampire de moins point barre.
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MessageSujet: Re: "C'est une chose précieuse qu'une langue dont la discrétion est sûre" [Livre II - Terminé]   "C'est une chose précieuse qu'une langue dont la discrétion est sûre" [Livre II - Terminé] EmptyMar 21 Mai - 15:03

Jana aurait bien précisé de ne pas prendre les intérêts des vampires pour de l'amabilité, puisque le sang synthétique était commercialisé ils n'auraient plus besoin des humains. Avec sa mère sur le trône, il n'était plus intention de prendre l'ascendant sur eux, au contraire elle veillait à ce qu'on les respecte. Ce que la princesse avait bien du mal à comprendre, les humains avaient causé pas mal de perte parmi les siens, pourtant la reine avait acceptés qu'aucun ne se nourrisse désormais à la source. Quitte a boire du sang infecte en bouteille, ils ne leur étaient plus utiles, cependant Jana continuait de jouer la comédie par loyauté. Mais en regardant son compagnon de marche elle n'en pensait pas moins, un jour elle l'aurait pour ses actes commis contre les siens. Tout comme elle aurait les autres.

«C'est plutôt à vous de vous assurer que les démons ne nous asticotent plus en l'occurrence. Mais ne vous en faites pas, nous veillons à ce que les nôtres ne fassent pas de vagues, cela concerne aussi bien les humains que toutes autres espèces, comme convenus auprès du premier ministre. Je vous assure que la sécurité de vos congénères n'est nullement mise en danger. »

Pour l'instant, ajoutait-elle intérieurement. Il pouvait bien la taquiner, faire comme s'il n'était pas affecté par sa proximité, elle se délectait déjà de la nuit où elle le dépècerait vivant. Ou bien agirait-elle comme sa mère avec Torben, elle le torturerait jusqu'à lui faire oublier sa haine viscérale pour les créatures comme elle et le rendrait aussi docile qu'une pomme de sang. Ce qu'elle avait trouvé abject des années plus tôt, devenait attrayant, elle comprenait pour quelle raison sa mère avait agi ainsi. Elle n'était pas encore décidée. Pour le moment il lui serait utile, elle s'emploierait donc à paraitre amicale.

« Vous parlez de vos années de banditisme ? Ces années à vous cacher des autorités, à fuir, à empoisonner des innocents de vos drogues, à dépouiller vos propres congénères de ce qu’ils ont sué pour gagner le peu qu’ils pouvaient amasser. Jusqu’à ce que vous causiez cet accident, cette pauvre enfant qui vous a mené droit en prison. »

Quand il s’alluma une cigarette et lui présenta le paquet la princesse l’accepta, non pour s’en allumer une, mais pour l’envoyer tout droit dans la poubelle la plus proche, 10 mètres devant eux. Puisqu’elle ne possédait pas de poumons en état de marche, elle ne respirait pas, ce qui ne signifiait pas que son odorat en soit diminué, bien au contraire. Et l’odeur de tabac la gênait atrocement, mais puisque le vent soufflait dans le bon sens, la fumée ne venait pas jusqu’à elle, tant qu’elle resterait à bonne distance de deux pas entre eux elle s’en accommoderait. Un manuel avait-il été publié ? "Comment faire fuir un vampire en x leçons ?"

« Voyez comment je contribue à votre sécurité, prenez garde, votre corps peut se montrer aussi traitre que vos ennemis. C’est amusant, quand vous évoquez cette clandestinité vous me faites penser que c’est exactement ce que demandait les miens, pourtant les vôtres n’ont pas hésité à nous pourchasser. »

Du moins officiellement à l’époque, Jana n’avait compris que trop tard les véritables raisons d’Augustus à les dévoiler publiquement à la face du monde. Et les humains ne se doutaient encore de rien, ces attaques n’étaient donc pas justifiés. Elle-même n’était pas encore vampire à l’époque, mais elle s’était bien renseignée dès lors que sa mémoire avait cessé de tout effacer. En ce temps-là, alors qu’elle s’était crue vampire depuis toujours, elle avait été horrifiée de ces attentats contre les siens.

Ah William ! Sera-t-il toujours au coeur des conversations ? Fallait-il toujours qu'on lui rappelle l'infâme vampire qu'elle avait dû épouser ? Elle n'avait été son épouse que quelques mois avant qu'il ne soit déshérité, mais aux yeux des humains elle l'avait été jusqu'en 2014 et devenue officiellement veuve. Malgré leur travail côte à côte pour la dissidence, elle n'avait jamais éprouvé une once de sympathie pour le fils de la reine, pas plus qu'il ne la respectait en retour. Qu'il soit mort au même moment que Belle avait été une grande révélation pour Jana qui s'était ensuite entièrement dévouée à sa mère adoptive.

« Vos informations sont juste. Je n’ai guère eu le temps de le pleurer, puis j’ai rarement l’occasion de me retrouver seule, vous savez ce que c’est de commander une unité, ils nous laissent rarement en paix. Hormis ses dernières semaines où j’ai du temps à revendre. D’où mon invitation monsieur Mc Borough j’aimerais vous proposer mon aide. »

Jana souriait, elle se délectait du fait que son ex-mari William se retrouve emprisonné, la mort aurait été trop clémente pour lui. Alors qu’être enfermé dans un cercueil bardé d’argent, voilà une chose qui promettait plus de gaieté à la princesse.
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MessageSujet: Re: "C'est une chose précieuse qu'une langue dont la discrétion est sûre" [Livre II - Terminé]   "C'est une chose précieuse qu'une langue dont la discrétion est sûre" [Livre II - Terminé] EmptyMar 21 Mai - 16:27


Nous n’avions pas encore atteint le paroxysme de notre discussion, n’en étant qu’aux prémices, que déjà les provocations fusaient entre la vampire et moi ainsi que les tours de langage. Tandis que nous continuions à marcher l’un et l’autre la princesse m’assura que les vampires géraient leur espèce afin de respecter le traité. Je ne pouvais la croire quand bien même elle serait sincère, mon expérience avec les vampires ne m’y poussait pas le moins du monde, bien au contraire. A l’époque où je les traquais dans l’ombre, nos longues observations nous laissaient entrevoir que quelles que soient les belles paroles des vampires, leurs actions étaient tout autre.

Lorsqu’elle évoqua mes années de contrebande avant que l’Eglise ne me sorte de prison où j’assumais les conséquences de mes actes et de l’anathème que la société avait exprimé à mon attention, je demeurai un brin silencieux. Non pas pour son discours au sujet de mes activités mais parce qu’elle évoqua l’enfant qui tomba dans le coma il y a de cela plus de dix ans maintenant par ma faute. Je n’avais pas besoin qu’une connasse de vampire vienne me rappeler le fardeau avec lequel je vivais depuis.


Tout le monde n’a pas accès à ces informations mademoiselle Raybrandt, d’autant plus que mon casier judiciaire, comme ceux de tous les anciens membres de l’HCV qui ont rejoints la PES, vous devez avoir de très bons réseaux d’informations. C’est eux dont vous proposez de me faire profiter ? lui demandai-je en ouvrant l’opercule de mon paquet de cigarette, lui indiquant gentiment qu’elle n’était pas censée avoir pu lire ces données me concernant.

Si cela ne prouvait pas le moins du monde que les vampires complotaient à nouveau dans l’ombre, au moins j’étais à présent certain qu’ils possédaient de ressources non négligeable s’ils étaient capables d’avoir accès à de telles infos. Je comptais bien demander à Tom de refaire un check complet de notre système de sécurité informatique afin qu’aucune fuite ne soit possible, et peut-être même à l’occasion d’aller me supprimer certaines données de mon ancien dossier judiciaire, par sécurité.


En effet je parle bien de ces années-ci, une erreur de jeunesse dont je ne n’ai pas eu à payer le prix le plus douloureux en effet. C’est d’ailleurs grâce à cela que j’ai mis autant d’ardeur à faire une galimafrée de vos congénères par le passé mademoiselle Raybrandt, du temps où je croyais en un dieu. lui répondis-je pour répondre à ses mots. Elle m’attaquait sur le plan de mon passé, et bien soit je ripostai sur le même plan.

Non mais qu’est-ce qui lui prenait à cette pétasse de jeter mon paquet de clopes ?! Si je n’avais pas eu à faire avec une vampire je lui aurais collé une baffe. Mais là ce n’était pas trop permis vu la situation géopolitique actuelle et puis je ne savais pas encore si son offre allait valoir le coup aussi restai-je prudent.


Nous n’avons fait que mettre au grand jour certaines ambitions de votre espèce mademoiselle Raybrandt, bien que je puisse tout à fait comprendre que nos méthodes ne furent que peu appréciées parmi les vôtres. Je ne pense pas que nous ayons la même conception de la paix, notre vision des choses étant selon moi bien différente.

Mais si vous arrêtiez de jouer avec moi et que vous rentriez dans le vif du sujet. Quelle est cette offre que vous voulez me faire ? Et surtout quel en sera le prix et le coût ? Ok je ne suis qu’un humain à vos yeux mais je ne suis pas pour autant le dernier des cons. Je sais que vous ne faites rien sans rien, par pure philanthropie. Alors excusez-moi de vous brusquer un peu mais contrairement à vous je n’ai pas l’éternité devant moi.

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MessageSujet: Re: "C'est une chose précieuse qu'une langue dont la discrétion est sûre" [Livre II - Terminé]   "C'est une chose précieuse qu'une langue dont la discrétion est sûre" [Livre II - Terminé] EmptyVen 24 Mai - 18:44

Jana haussait les sourcils avec éloquence lorsqu’il fit remarquer que ses informations étaient confidentielles. Il semblait oublier que les vampires possédaient l’hypnose, ils pouvaient soutirer tout ce qu’ils voulaient, de n’importe quel humain. Mais en l’occurrence ce n’était pas ainsi qu’elle se les étaient procurés. La princesse avait besoin d’un minimum d’information au sujet du commandant avant de faire une offre, elle devait rester prudente.

« Les charognards de la presse sont à la portée de tout le monde. Cet accident a fait la une, il suffit de chercher parmi les archives. Pour le reste, une simple annonce anonyme, la promesse d'une récompense et ils sont tous accourus. Il en faut peu pour délier les langues de vos anciens camarades. Si vous cherchez parmi les journaux, vous trouverez aisément votre nom parmi la quantité astronomique de petites annonces et je ne vous cache pas que nous avons attendus longtemps. On obtient beaucoup avec de la simplicité. »

Encore une fois elle préféra taire sa hargne concernant sa traque à l’encontre des siens, elle ne désirait pas arriver à la confrontation. Pas maintenant. Elle était désabusée de voir de quelle manière les humains se focalisaient sur leur nature alors qu’ils n’étaient pas si différents. Ils ne déclaraient pas moins de guerre, ne s’entretuaient pas moins, ne complotaient pas moins. Le pouvoir de tout contrôler, qui n’en rêve pas ? Façonner le monde à son idéologie, bonne ou mauvaise, de toutes les manières aucun ne serait satisfait.

« Certes. L'ambition devrait donc être réservée aux humains, ils ne sont punis d'aucun crime alors même que vous complotez les uns contre les autres pour le pouvoir. Mais je comprends, nous sommes comme des moustiques, nous volons autour de vous avec ce bourdonnement incessant avant de venir pomper votre sang, tellement irritant que vous claquez des mains pour les tuez. Sauf que ce n'est pas aussi facile avec un vampire, vous êtes tous bien conscient que nous pouvons vous tuer, c'est pour cela que vous nous chassez, vous nous craignez. La paix n'est qu'une utopie, ceux qui y croient ne se font que des illusions. »

L’humain commençait à perdre patience, comme l’avait escompté la princesse. Il avait très mal pris le fait qu’elle jette son paquet de clope, du poison, aussi nocif pour lui que pour elle. Elle remarquait bien les traits de son visage se durcir à mesure qu’ils marchaient côte à côte, elle s’était raidit, consciente qu’il pourrait s’amuser à sortir son armada d’argent pour l’atteindre, mais il s’était contenté de reprendre avec une politesse impatiente. Elle aurait bien pu continuer à discourir, mais à quoi bon, ce n’était pas le commandant qui changerait le monde.

« Les poules auront des dents lorsque nous croiserons le dernier des cons, d’ici là effectivement vous ne serez sans doute plus de ce monde. Ce que nous pourrions aisément arranger si vous espérez le croiser d’ici les siècles à venir. »

Elle souriait, un sourire qui laissait facilement voir les crocs qu'elle venait d'allonger, juste pour donner un effet plus théâtrale à sa boutade. Elle décida de ne pas pousser sa plaisanterie trop loin et les rétracta aussi sec, prudence, prudence. Elle croisa ses mains dans son dos, comme pour prouver que ses intentions n'étaient pas mauvaises.

« C'est bien simple commandant, vous êtes encore trop peu nombreux, trop faible, trop instable pour espérer venir à bout des démons. Ils sont une menace à ne pas prendre à la légère, il n'y a qu'à voir avec quelle facilité ils nous ont manipulés. Je les prends trop au sérieux pour laisser notre survie entre les mains de la brigade. Je souhaite vous offrir mon aide, une coopération honnête pour exterminer nos ennemis communs. Je ne me prétendrais pas philanthrope, je ne mentirais pas en affirmant que j'offre mes services pour le bien de l'humanité, quoi que vous y trouverez surement votre compte au final, j'offre surtout mon aide pour la sécurité de mon peuple et pour assouvir une vengeance personnelle. »
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MessageSujet: Re: "C'est une chose précieuse qu'une langue dont la discrétion est sûre" [Livre II - Terminé]   "C'est une chose précieuse qu'une langue dont la discrétion est sûre" [Livre II - Terminé] EmptyJeu 30 Mai - 12:15


Nul doute que la princesse vampire n’allait pas apprécier que je lui rappelle les actions que nous avions menées avec l’HCV avant les Années Sanglantes mais c’était là une manière pour moi d’affirmer ma position face à une vampire capable de me briser en un instant. Néanmoins si elle aussi voulait affirmer son statut elle diluait comme moi ses opinions à notre égard pour un intérêt mutuel, avec plus ou moins de diplomatie de notre part..

Je suis d’accord avec vous sur ce point, l’illusoire sécurité de cette paix précaire. Quant à l’ambition, le désir de conquête et la peur, tout ceci n’est pas que le lot de l’Humanité, la preuve en est du bordel des Années Sanglantes. Humains, lycans, vampires ou démons ne sont au final pas bien différents, mués par les mêmes instincts. Nous ne vous chassons pas plus qu’une autre espèce mademoiselle Raybrandt, nous voulons simplement limiter le risque d’un nouveau conflit et que l’Humanité ne serve plus de munitions pour les autres espèces. dis-je en affichant un sourire ironique.

Que les lycans et vampires aient pour projet de s’entre-tuer sous les manipulations des démons ne me dérangeaient pas en définitive. Ce qui par contre me foutaient les boules c’étaient qu’ils n’avaient vu en l’Homme qu’une ressource pour augmenter leurs effectifs, et c’est cela que nous leur faisions payer à présent, du moins pas officiellement bien entendu.


Devenir vampire ? Merci bien mais vivre éternellement n’est pas ce que j’envisage, il faut au final être bien effrayé par la mort et avoir le melon pour être en quête d’immortalité. dis-je en réponse à son trait d’humour typiquement vampirique. Si à une époque j’ai envisagé de tenter la transformation en lycan afin de mieux pouvoir lutter contre les vampires, j’ai mis cette idée de côté depuis les Années Sanglantes. L’idée de devoir sucer quelqu’un ; enfin son sang, pour l’éternité ne me tente pas du tout. Et puis vu mon caractère je ferai un piètre vampire, surtout si c’est pour me retrouver à vos ordres ou à ceux de Guillemaud. dis-je en évoquant celui qui m’avait traqué, sans résultat, avec les autorités officielles suite à notre action lors du concert à l’Arena.

J’écoutai ensuite avec attention ses paroles, nullement impressionné par son bref dévoilement de ses crocs. Elle n’était pas la première à me faire ce truc à la con et lorsqu’elle adopta une position de non-agressivité, les mains dans son dos, j’en fis de même afin de lui montrer que je n’avais pas l’intention de lui faire bouffer de l’argent tant qu’elle se tenait à carreaux.


On peut dire que vous avez l’art et la manière de nous faire passer pour des glands mademoiselle Raybrandt. Si l’Humanité a du mal à garder les yeux ouverts sur la réalité du monde elle est toutefois capable d’avoir un sursaut d’intelligence et de trouver la force de surpasser ceux qui voudrait l’asservir. Néanmoins il serait idiot de ma part de refuser votre aide pour traquer les démons, bien entendu il y aura des conditions à respecter sous peine d’avoir la PES à vos basques et de manière officielle.

L’Humanité n’a pas vos capacités mais nous pouvons aussi nous montrez dangereux à notre manière. Nul doute que votre Reine n’apprécierait pas que les lois vous concernant soient renforcées du fait qu’une de ses têtes dirigeantes a dépassé certaines limites.
dis-je en une menace non voilée. Il était important qu’elle comprenne qu’elle ne gagnerait rien à m’entuber sinon un paquet d’emmerdes. Aussi repris-je la parole pour énoncer les dites conditions.

Si vous parvenez à identifier et traquer un démon, vous m’en informez et nous le remettrez. Il devra être en vie et en capacité de subir nos interrogatoires. En retour je vous transmettrez les informations que nous aurons ainsi obtenues. Il s’entend que vous ne pourrez en aucune manière vous pointez à la brigade pour réclamer ces infos du fait du secret de cet arrangement. Après les avoir interrogés nous ne gardons pas forcément en captivités la totalité des démons, aussi leur sécurité une fois remis en liberté n’est pas notre problème sauf si nous parvenons à faire que l’un d’eux nous balancent les siens. Ne vous avisez pas de tuer un semi-démon que mes services n’auront pas interrogé mademoiselle Raybrandt, ni vous ni l’un des vôtres. D’ailleurs aucun des vôtres n’est ni ne sera autorisé à attaquer un semi-démon, que les choses soient clairs.

Chacun de mes mots était choisi avec soins alors que je lui exposais mes conditions, non négociables, quant à ce que j’attendais de notre éventuel accord. J’avais pleine conscience de donner une autorisation tacite et non formulée pour qu’elle puisse tuer les semi-démons que nous relâcherions après les avoir interrogés, du moins seulement ceux qu’elle nous amènerait. A voir si elle percevrait cette nuance car je ne l’autorisais nullement à tuer chaque semi-démon qu’elle pourrait rencontrer et encore moins qu’elle autorise ses propres subordonnées à en faire de même.
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MessageSujet: Re: "C'est une chose précieuse qu'une langue dont la discrétion est sûre" [Livre II - Terminé]   "C'est une chose précieuse qu'une langue dont la discrétion est sûre" [Livre II - Terminé] EmptyMar 18 Juin - 12:07

Il était d'accord avec elle quant à cette utopie qu'était la paix, il définissait les années sanglantes comme un bordel, alors qu'elle, les définissait comme les meilleures années de son existence. La plupart des humains se faisaient la guerre depuis des siècles et ils trouvaient le moyen de détester ça, que se passait-il dans leur petite tête pour être aussi contradictoire ? Philip était un humain extrémiste, il avait sans doute dû prendre un malin plaisir à éradiquer toutes créatures qu'il avait pu croiser, avant de rejoindre la brigade. Si Jana ne s'était pas encore emporté face à ses provocations et l'argent dont il s'était attifé, c'est seulement parce que désormais il était coincé dans les règles dictés par le premier ministre, une maigre consolation valait mieux que rien du tout. Ce n'était pas l'envie qui lui manquait de mordre dans cette veine juteuse à son cou. Ou le transformer en vampire, une perspective beaucoup plus alléchante, elle se délecterait de le voir évoluer parmi les créatures qu'il haïssait tant, s'assurerait qu'il ne mette pas fin à sa non-vie et le tourmenterait pour toujours. Elle observait le commandant avec cette lueur prédatrice dans les yeux, s'il connaissait bien leur espèce il n'aurait aucune difficulté à lire le funeste destin qu'elle lui réservait.

« La plupart d'entre nous n'ont pas eu le choix vous savez, ceci dit peut-être sommes-nous pas assez lâche pour envisager le suicide. Je dois dire que vous voir sous les ordres de Guillemaud serait un excellent divertissement. »

Ce dernier et si leur union venait à se concrétiser, prendrait autant plaisir a le tourmenter qu'elle. Krystel avait eu Torben, Jana pourrait avoir Philip. Quel beau tableau offriraient-elles. Pour l'heure, tant que la paix serait de mise, elle collaborerait avec lui, c'était dans son intérêt. Il lui rappela qu'il suffirait de peu pour ramasser un paquet d'emmerde diplomatique, ah la politique. C'était tout un art qu'elle ne maîtrisait pas encore complètement, mais elle osait espéré que son initiative soit favorable pour les vampires si cette collaboration venait à être dévoilée.

« J'accorde peu d'intérêt aux humains, je ne vous sous-estime pas pour autant, vous avez représentés votre lot de menace c'est indéniable, mais j'accorde plus d'importance aux semi-démons. Je connais les limites si je n'étais pas apte à ne pas les dépasser je ne serais pas à vos côtés. Je rêve de beaucoup de choses à votre sujet commandant, soyons honnêtes, vous ne seriez pas là bardé d'argent si vous ne rêviez pas non plus de me renvoyer à la mort. Je les aurais déjà exécutés si j'étais le genre de personne à me laisser guider par mes impulsions. »

Il fixait ensuite ses conditions, Jana était tout ouïe le regard passant d'ici et là autour d'eux. En vie et capable de subir un interrogatoire, il ne lui interdisait pas de s'amuser avec avant de leur remettre, elle pouvait faire ça, il suffisait de ne pas trop amocher le dit démon. Elle n'avait cependant aucune garantie de revoir les démons après l'interrogatoire, ça c'était beaucoup moins amusant. Où était l'intérêt de cette collaboration si elle ne pouvait pas traquer les démons et en faire ce qu'elle voulait, surtout les renvoyer en morceau à Maryanna, sans se soucier d'avoir la brigade aux basques. Il était explicite sur les démons qu'ils relâchaient et leur sécurité après cela, voilà qui intéressait mieux la princesse, mais même s'ils en relâchaient quelques-uns, ce ne devait pas arriver si souvent qu'elle ne l'espérerait. A moins qu'elle s'assure d'avoir la main mise sur les informations qu'ils donneraient avant de leur refiler la créature. C'était faisable si elle s'y prenait bien et détournée les choses distinctes pour en arriver là où elle le souhaitait était tout à fait dans ses cordes.

« Je me fiche des informations que vous obtiendrez de ces démons, par contre j'accepte toutes informations que vous aurez sur mon espèce. Si vous appréhendez l'un des miens, j'entends être tenue au courant de ce fait. Quant à ne pas abattre un démon que vous n'aurez pas interrogé, je ne compte pas mettre ma vie en danger s'il représente une réelle menace pour moi, j'accepte de vous le remettre dans le cas contraire, si tant est que vous me préveniez de vos avancés sans entrer dans les détails, il serait dommage qu’un accident arrive, mais ma survie sera prioritaire. Si j'estime que le démon dépasse mes capacités je ferais appel à un, voire deux, de mes chevaliers...Ou bien, je ferais appel à vous, auquel cas nous serions obligé de faire confiance en la capacité de l'autre pour en venir à bout, ce dont je doute que ce soit envisageable, nous serions trop sur nos gardes et cela nous gênerait plus que ça nous serait favorable. »

Quant à ce que cette collaboration reste secret elle était d'accord, si cela venait à se savoir il serait trop facile de faire le rapprochement avec les accidents qui pourraient survenir après le relâchement des démons, cela dit elle ne désirait pas que ça se retourne contre elle. Elle ne faisait pas confiance en cet humain, c'était déjà un gros risque qu'elle prenait avec cet entretien officieux, des entretiens qui seraient de plus en plus fréquent par la suite, il lui suffirait de quelques mots bien placés pour mettre sa réputation et sa loyauté en jeu. Sans parler des conséquences que cela aurait sur son espèce.

« J'espère que vous comprenez l'importance de ce partenariat, si cela venait à être découvert nous serons impliqués tous les deux. Conséquences ou avantages, nous les assumerons à deux. Vous êtes prêt pour ça ? »
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MessageSujet: Re: "C'est une chose précieuse qu'une langue dont la discrétion est sûre" [Livre II - Terminé]   "C'est une chose précieuse qu'une langue dont la discrétion est sûre" [Livre II - Terminé] EmptyMer 19 Juin - 13:03


Décidément cette nana ne manquait pas d’air ni d’assurance montrant bien l’arrogance des vampires. Je ne me mettais pas sur un piédestal de modestie, ayant conscience de la plupart de mes défauts pour les avoir entendus dans la bouche de mes interlocuteurs à plusieurs reprises, mais n’est-il pas plus facile de pointer du doigt ceux des autres ? Quoi qu’il en soit lorsqu’elle évoqua son éventuel divertissement à me voir transformer en vampire et être aux ordres de Guillemaud, celui-là même qui m’avait traqué avec Oppenheimer peu avant les Années Sanglantes, je ne pus retenir un léger rire moqueur.

Si je venais à être mordu par l’un des vôtres ou même par vous-même mademoiselle Raybrandt, vous pourriez regretter bien vite ma transformation. Disons que j’ai tendance à prendre certaines libertés vis-à-vis des règles que l’on m’impose. Je suis adepte du proverbe : la fin justifie les moyens. Nul doute que faire de moi un vampire se retournerait contre votre espèce, et que je n’aurai pas à attendre bien longtemps avant d’être exécuté.

Je m’imaginai l’espace d’un instant transformé en vampire contre mon gré, devenant frondeur parmi les nocturnes et provoquant mes maîtres d’alors pour ne pas leur laisser d’autre choix que de m’exécuter. Nul doute que je pourrai leur créer pas mal d’emmerdes vis-à-vis des autorités humaines, ce qui me fit sourire tandis qu’elle avait repris la parole.

Vous croyez que je rêve de votre mort ? Mais quel serait mon intérêt à vous tuer de mes mains ? Oh non, je préfère de loin que vous m’ameniez quelques démons. Et puis soyons lucide, seul je n’ai aucune chance, il m’aurait fallu une petite armée pour vous combattre, un bon groupe de combattants que vous auriez déjà repéré à n’en pas douter.

Je l’écoutais ensuite me faire part de ses conditions, en réponse aux miennes. Etant la fille de Krystel Raybrandt, cette catin du diable, je me préparais à ce que les négociations en soient pas des plus simples aussi la vampire avait toute mon attention. Après l’avoir entendu, je réfléchis un instant à sa demande. Pour le moment je ne voyais pas de piège mais décidai néanmoins d’y apporter une précision.

Vos souhaits ne me semblent pas trop chiants, seulement je me permets de les nuancer. Que vous veilliez à protéger votre cul est normal, attention cependant à ne pas trop jouer sur cette notion « d’accident ». Quant à une collaboration entre vous et moi au combat, si cela vous dérange ne faites pas appel à moi. Pour ma part je suis moins capricieux que vous et pourrai combattre à vos côtés si le cœur vous en dit.

Concernant le caractère confidentiel de notre accord, bien qu’il vous soit impossible de me faire confiance mademoiselle Raybrandt, après tout vous êtes une vampire et moi un ancien soldat de l’HCV, je vous garantis que cela restera entre vous et moi tant que ma sécurité ne sera pas en jeu de votre fait. J’ai toujours assumé mes choix et mes actes, quels qu’en ait été le prix.
lui expliquai-je.

A présent que nous sommes d’accord sur notre collaboration mademoiselle Raybrandt, voici le numéro auquel me joindre. Ne me contactez plus sur mon portable officiel je vous prie, par souci de discrétion autant que de sécurité. Sur ce je vais vous laisser rejoindre vos amis ou vos proies de ce soir et m’en retourner vers mes occupations. Je ne manquerai pas de vous tenir informer de ce que j’apprendrai vous concernant, vous et les vôtres. Bonne fin de soirée mademoiselle Raybrandt. dis-je enfin pour conclure ce rendez-vous.

Mes provocations n’allaient pas forcément lui plaire, tout comme ma manière clore notre rencontre mais je m’en balançai un peu en réalité, tant j’étais soucieux de lui montrer que du haut de sa toute-puissance de vampire je n’avais pas peur d’elle. Toutefois je n’en étais pas moins prudent, aussi en m’éloignant sur le chemin du parc menant à la sortie, je restais aux aguets des fois qu’elle ait décidé de me tomber dessus.


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MessageSujet: Re: "C'est une chose précieuse qu'une langue dont la discrétion est sûre" [Livre II - Terminé]   "C'est une chose précieuse qu'une langue dont la discrétion est sûre" [Livre II - Terminé] EmptyVen 28 Juin - 8:47

Il se sous-estimer lui-même en avançant qu’à lui seul contre la vampire il n’aurait aucune chance. Il aurait bien au contraire ses chances, Jana était encore jeune bien qu’excellente combattante, elle ne possédait pas la moitié de la puissance des plus vieux. Certes la lutte serait acharnée, mais son dicton à elle était de ne jamais sous-estimer l’ennemi. S’il était prêt à combattre à ses côtés pour un but commun, ce n’était pas son cas. Il ne s’agissait pas de caprice, mais de prudence, à trop combattre aux côtés de l’un on apprenait aisément à reconnaitre les techniques de combat, c’était comme ces sportifs qui visionnaient sans cesse les vidéos du camp adverse pour utiliser leurs techniques contre eux. De surcroit elle ne tenait pas à ce qu’il lui plante un poignard dans le dos aussi facilement le jour où les choses deviendraient différentes. Elle ne se faisait pas d’illusion, ce n’était pas sans raison qu’elle l’avait choisi, mais il avait accepté trop facilement l’aide qu’elle lui proposait. Elle supposait qu’elle n’était pas la seule avec qui il collaborait officieusement.

Avec ça, il était hors de question de lui accordait le minimum syndical de sa confiance. De toute manière les termes de leur accord étant bien définis il n'y en avait pas besoin, elle lui rapportait des démons, la PES les interrogeaient et les relâchaient, pas tous, mais elle s'en contenterait et pourrait à nouveau les traquer et en faire ce qu'elle voulait. Si elle s'assurait qu'aucuns ne leurs donne d'informations sur Maryanna, ils seraient relâchés et elle pourra renvoyer le démon en petits morceaux à son ennemie. Elle n’était pas en train de la couvrir, elle s’assurait seulement d’être la seule à lui tomber dessus la nuit venue. A défaut de pouvoir trouver un exutoire chez les lycans qu'elle haïssait tout autant, les semis-démons suffiraient. Elle n'aurait pas pris de telle mesure si elle n'était pas princesse et se devait donc de redorer l'image des vampires, une collaboration avec la PES, même officieuse serait favorable si elle devenait officielle. Pourvu qu'elle ne commette pas une énorme erreur.

« Etant donné que nous trouvons tous les deux des bénéfices à cette collaboration, malgré le passé et les idéaux de chacun, soyez assuré que je n’attenterais pas à votre vie, ni à celle de la population humaine. Je vous remercie d’avoir pris sur votre temps précieux afin de me rencontrer et d’accepter mon aide. »

La politesse n’avait jamais fait de mal à personne, bien que la princesse ne cachait pas l’hypocrisie dans sa voix suave. Elle était vampire, lui ancien de l’HCV, ils n’étaient pas fait pour s’entendre, mais il pouvait bien la provoquer elle était maitresse d’elle-même. Elle s’étonnait encore de ne pas l’avoir rencontré durant la guerre. Le fait qu’il soit toujours en vie prouvait son efficacité, mieux encore il était à la tête de cette nouvelle brigade, ce type était doué elle l’admettait volontiers. Et se fichait totalement de sa place hiérarchique, il ne voyait en elle qu’une vampire.

En acceptant le numéro officieux qu’il lui fournissait elle l’enregistrait mentalement et le regardait s’éloigner. L’idée lui traversait l’esprit de lui faire une plaisanterie, mais elle s’en abstint et attendit qu’il disparaisse de son champ de vision pour se mettre en mouvement. Elle n’allait pas rejoindre ses amis, elle n’allait pas s’amuser avec des proies, elle avait un rapport à rendre à sa mère sur les activités et avancées de ses chevaliers. Rien de bien amusant. Dès le lendemain elle partirait en chasse, voilà une perspective bien plus réjouissante.
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MessageSujet: Re: "C'est une chose précieuse qu'une langue dont la discrétion est sûre" [Livre II - Terminé]   "C'est une chose précieuse qu'une langue dont la discrétion est sûre" [Livre II - Terminé] Empty

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