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Et si les choses n'étaient pas aussi simple que ça ? [Livre 1 - Terminé]
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MessageSujet: Et si les choses n'étaient pas aussi simple que ça ? [Livre 1 - Terminé]   Et si les choses n'étaient pas aussi simple que ça ? [Livre 1 - Terminé] EmptyMer 4 Avr - 2:18

    Je l'avais fait, j'avais osé le faire, je ne sais pas pourquoi, ni comment c'était le cas, mais ça l'était. Parfois dans la vie vous faites des choses que vous êtes amené à regretter. Pourquoi est ce que je l'avais appeler et pourquoi est ce que j'avais laisser un message vocal sur sa boite ? Je ne sais pas, très honnêtement, c'est comme si j'avais été hypnotisée pour le faire quoi. Je me souvenais l'avoir fait, mais la pleine raison m'échappe encore. Comme je ne suis pas une jeune femme peureuse, autant allé au bout de ces actes, n'est ce pas ? Je ne sais même pas ce qui m'attends là-bas, si cela se trouve je vais recroiser la folle de Cora qui voulait pratiquement me tuer parce que j'avais clamer que les vampires n'existaient pas. Elle ne pouvait pas tout le temps se trouver là-bas de toute façon, même si elle devait y avoir ces habitudes contrairement à moi. Mais peut être que je devrais y aller plus souvent là-bas, enfin, tout dépendrait de cette première rencontre véritable avec Monsieur Ray' ! Oui, parce que j'avais cru comprendre que c'était l'un de ces surnoms et si ce n'était pas le cas, c'est comme ça que je le surnommerais, ce sera marrant. J'avais donc dit à ce brave monsieur que je passerais en soirée, de toute façon, je ne pouvais pas vraiment avant, et puis, je ne crois pas l'avoir déjà vu en journée dans son bar, et ayant demander à l'un des employés, cela semblait bien être le cas. Après tout, les employés du bar, notamment ce barmaid n'étaient pas obligé de me donner toutes les informations que j'avais demander, mais il faut croire qu'il me pensait de confiance, à moins que ce ne soit le décolleté que je portais ce jour là qui avait fait son effet. Sans doute étais-ce cela pour qu'il me donne le numéro de téléphone du patron comme ça, sans rien de plus que la vue sur une belle paire de miches de lait. A moins que ce ne soit un pari pour lui, pour voir si j'appelerais et si je reviendrais dans le bar pour discuter en toute amitié avec le patron. En toute amitié ? Il fallait bien que je me voile la face quand même, Ray' était un canon sur patte, je ne pouvais pas l'ignorer.

    Je devais donc me rendre à la Pomme du Diable en début de soirée, après ma journée de travail. Nous étions début octobre, il ne fait plus au chaud qu'il y a un mois mais les températures restent convenables pour la saison. Comment devrais-je m'habiller ? De façon simple ou plutôt sexy ? Avais-je vraiment dans l'idée de le draguer ? Oo. Il fallait absolument que je m'enlève cette idée de la tête, surtout que je ne suis pas ce genre de fille là. Et puis, si j'écoutais les rumeurs, il était marié à une belle plante qui me tuerait sans doute si elle savait que l'idée de coucher avec son mari m'a traversé un instant l'esprit. J'optais donc pour la tenue sobre, mais pas trop, un juste milieu entre la prostituée, et la bonne soeur. Toute la journée, j'avais porté un jean bleu, une simple paire de basket, ainsi qu'un tee-shirt vert uni recouvert d'un pull col en v mauve. Je ne me voyais pas porter cela encore très longtemps, je prenais donc la direction de la douche afin de changer de peau et de sentir bon. En sortant de la douche, me séchant et prenant mon peignoir, je me rendais directement dans ma chambre pour choisir ce que je porterais en cette douce soirée d'automne. Une jupe, une robe, un pantalon ? J'optais pour le pantalon en toile, noir. Pour le haut, j'hésitais vraiment entre un jaune canari, ou un bleu océan. Je prenais finalement ce dernier, un petit tee-shirt tout simple, avec un petit logo au niveau de mon sein droit. Cela devrait être suffisant, pas trop aguicheur, mais pas non plus trop plouc. Je prenais ensuite ma petite veste noire ayant une petite capuche en cas de pluie, mais ce ne serait pas le cas ce soir, il n'y avait pas de pluie annoncée. Je prenais aux pieds une paire de converse marron et blanche, des chaussures vraiment passe partout. En fait, avec cette accoutrement, je pourrais me fondre dans la masse, si je le désirais mais ce ne serait probablement pas le cas. Si je parlais avec Ray', il y aurait forcément des paires d'yeux jaloux envers moi. En même temps, je n'en avais que faire de ces pimbêches qui viennent à la Pomme du Diable simplement pour matter la fesse gauche du propriétaire. La fesse droite va se sentir jalouse, mais je me la réserve. Non, ce n'est pas vrai, j'y allais avec des intentions tout à fait louable, simplement pour faire connaissance, pas plus. Je sortais de chez moi, j'avais quelques minutes de marche pour me rendre au bar qui n'était pas loin de mon appartement. Mes cheveux n'étaient pas attachés, il était dans leur allure habituelle, toujours volant au vent quand il y en avait. Ce n'était d'ailleurs pas si rare que ça que mes cheveux se retrouvent parfois devant l'objectif de mon appareil photo. Ce soir, je ne l'avais pas, j'avais simplement quelques billets, ma carte d'identité et les clés de chez moi dans la poche droite de ma veste. Quand j'en avais l'occasion, je voyageais léger très léger, sinon, j'avais souvent un petit sac à dos, ou alors un sac à main si je me rendais dans une soirée branchée. Nous étions quoi ? Mardi Soir, non ? C'est cela me semble-t-il, il n'y aurait donc pas forcément grand monde au bar aux alentours des 20h. Je n'avais même pas pris le temps de manger, sans doute parce que je n'avais pas fin. J'étais à peine passer par la case maquillage d'ailleurs, un peu de fond de teint, un touche de crayon noir autour des yeux, et un petit rouge à lèvres très discret. Je n'avais pas besoin de plus d'artifice pour faire bonne impression. Je me souviens que j'étais allé sans maquillage à mon entretien d'embauche et cela fait plusieurs années que j'ai toujours le même travail.

    Plus que quelques pas à présent pour rentrer dans la Pomme du Diable, et y croquer à pleines dents. Enfin, façon de parler, parce que je ne pense pas qu'il y ait finalement beaucoup de pommes dans le bar, du moins pas dans mes souvenirs. La décoration n'était pas vraiment ce que je préférais à vrai dire, mais ça ne me choquais pas du tout, je m'en fichais un peu. Je n'étais de toute façon pas ici pour critiquer la décoration, non ? J'avais pour ainsi dire rendez-vous avec le boss, pas vraiment pour un entretien d'embauche, simplement parce que j'avais envie de le connaitre. Oui, je sais, ce n'est pas très commun d'agir de la sorte, mais c'est comme ça que je le fais que ça vous plaise ou non. Je maîtrise très bien ma vie, rien ni personne ne m'obligera à agir de telle ou telle façon. Si seulement, je connaissais toute la vérité, je ne dirais probablement pas cela de cette façon.
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MessageSujet: Re: Et si les choses n'étaient pas aussi simple que ça ? [Livre 1 - Terminé]   Et si les choses n'étaient pas aussi simple que ça ? [Livre 1 - Terminé] EmptyJeu 5 Avr - 1:59

-

Il venait d’enjamber aisément le mur en brique faisant office de clôture entre deux rues. Silencieux, seule une minuscule expiration se fit entendre. L’homme était uniquement muni d’un pantalon gris pâle en coton chaud. Rien ne s’apercevait à ses pieds. Malgré tout, la température automnale n’avait pas d’emprise sur lui. Il courrait, sautait de toit en toit pour atterrir roulant sur lui-même. C’était prioritaire évitant, ainsi, toute blessure interne pouvant l’empêcher après de se mouvoir correctement. Notre homme était on ne peut plus sérieux. Son visage ne dénichait aucune émotion ni même celle de la douleur. Son regard fixait sur ses devants puis, deux cibles à la manière d’un chat. De longs crocs agrandirent subitement ses canines. On le vit presque rugir à sa cible telle son intimidation fut brutale. Il fonça, ensuite, sur les deux hommes. Chacun étaient habillés et munis de deux épées extrêmement tranchantes. La manière dont se battait notre homme était si élégante, mais rapide à la fois. Le sang surgit de ses poignets touchés par les épées … Il n’en avait cure. Il était dans son intérêt d’être des plus endurci. Aussitôt, il frappa d’un coup de pied par derrière le deuxième assaillant. Notre cher homme à la chevelure châtain clair se retourna et en un mouvement sauta sur l’homme au sol. Plaquant les bras de ce dernier, il allait s’abreuver comme si de rien n’était à son cou.

- Ça suffit mon Prince ! Vous avez perdu !

Il arrêta tout mouvement à ces dures paroles. Un seul sourire perçu par l’homme au sol aurait du être suffisant pour mettre en garde son copain. Sans plus attendre, le Prince repoussa fortement le sol de par ses bras et fonça dos le premier en le deuxième assaillant. Son poing droit alla attraper l’épée au passage avant que le corps en entier fasse un tour complet sur lui-même. L’épée fut lancée plus loin sur le toit dans un tintement lourd de métal. Celui appelé Princce fonça à une vitesse vertigineuse sur son adversaire le saisissant ensuite par le col et le menaçant de son poing au niveau du visage. Une force s’échappait de tous les pores de la peau du Prince à cet exact moment. Il était sur l’adrénaline. Les deux hommes se mirent à rire bruyamment. Peu à peu, ils le félicitèrent alors que lui lâcha son compatriote Vampire souriant de satisfaction, mais tout de même un peu étrange. Et PAF ! En moins de deux secondes, les deux Vampires reçurent chacun un coup de poing au visage. Surpris, mais peu importe, ils savaient très bien avoir mal agi juste là. Ils auraient du continuer à être sérieux et aux aguets comme William Raybrandt les y obligeaient toujours.

- J’ai terminé l’entraînement pour cette nuit. Demain, on continue sans faute. Il me faut être prêt pour contrer Maryana Wathereey.

Une voix suave, calme et dure malgré le ressentiment de l’effort physique précédent, si parfaite surgit entres ces lèvres vermeilles. En une seconde, William disparut certes. Il descendit gracieusement le long du mur de l’immeuble. Sachant parfaitement pour son apparence peu avenante, il décida d’emprunter sa rapidité tout comme les ruelles pour retourner à son bar La Pomme du Diable deux rues plus haut. Il s’y introduit par la porte arrière. Ce qui ressemblait à des rivières de sang ne revêtait plus que l’aspect de cicatrices sur le long de ses avant-bras. Ce qui avait aussi été plutôt cauchemardesque à son œil droit précédemment prenait l’aspect d’une simple ecchymose. Il jeta un bref coup d’œil au fond du couloir d’où lui venait les bruits et bavardages caractéristiques du salle-à-manger bonne vivante. Il tomba sur le calendrier … Mardi. Notre Vampire passa par son bureau pour y prendre des vêtements plus appropriés et s’engouffra dans ses toilettes personnelles. Une douche bien méritée et mon entraînement n’y paraîtra plus pensa-t-il se sentant énormément bien. William Raybrandt adorait l’exercice physique. Qui plus est, il aimait se retrouver en solitaire parfois. Oh ! Parfois, cela faisait tant de bien de s’éloigner des Vampires nécessiteux demandant toujours plus au Sheriff de Glasgow tout comme des ordres provenant des plus hautes sphères vampiriques. Face à un mur, il ferma les yeux et termina son habillement en nouant sa cravate de jais. La chemise aux allures de rouge bordeaux rivalisait parfaitement avec les pantalons noirs tout comme le veston de la même couleur. Les chaussures italiennes terminaient le riche complet de William Raybrandt en beauté. Allons voir si les ventes vont bon train ce soir pensa-t-il tout en avançant à bon pas la tête haute, de manière fière, mais aussi fort heureux vers la salle-à-manger.

- Bonjour mon cher ! Beaucoup de clients se soir ?

- Comme d’habitude pour un mardi monsieur … Il y a juste cette femme là-bas. Oui, la brune pas spécialement sexy si vous voulez mon avis. C’est elle qui m’a demandé votre numéro. Désolé, elle a été …

Le Prince vampire était accoudé au comptoir du bar malgré que toujours debout. Il désirait entendre les derniers ragots, les belles femmes étant entrées dans l’établissement. Peut-être valaient-elles le coup. Tellement d’odeurs se mélangeaient qu’il s’en réjouissait pour ses fins sens. William suivit, tout particulièrement, le tracé du doigt de son barman pour tomber sur la concernée en particulier. Une grimace au visage, ce n’était pas la plus belle femme vue ici à souhait. De manière amicale, il tapa dans le dos de son employé. Certes, un sourire des plus meurtriers soit magnifiquement beau s’offrit à ce dernier. William resserra son emprise quelques peu osant faire mal avant de rejoindre la jeune femme. L’employé déglutit difficilement sachant pertinemment avoir encore fait une gaffe.

- Bonjour mademoiselle. Je peux vous appeler ainsi ? Ne seriez-vous pas déjà venu par ici ? Mais ne soyez point timide voyons. Demandez à être servi et l’on vous donnera du meilleur scotch fait dans toute l’Écosse.

Dit-il arrivé devant Maykala un sourire polie, respectueux au visage comme les convenances le voulaient. Un parfum flottait autour d’elle. Sans même pouvoir s’en approcher davantage, cela embellissait de son sang préféré : ce magnifique O +. Oh ! Il se demandait même s’il ne l’avait déjà vu quelque part … S’il avait vu ces longs cheveux bruns câliner les douces brises comme cette odeur faisant vibrer ses nerfs sensitifs.

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MessageSujet: Re: Et si les choses n'étaient pas aussi simple que ça ? [Livre 1 - Terminé]   Et si les choses n'étaient pas aussi simple que ça ? [Livre 1 - Terminé] EmptyJeu 5 Avr - 17:41

    En me montrant ici, je savais que je paraissais banale par rapport à pas mal de jeunes femmes habillées de façon racoleuse. J'avais opté pour la sobriété comme s'est en général le cas. Je n'ai pas véritablement venue ici pour m'amuser, faire la fête, simplement pour rencontrer un homme et discuter. Vous allez me dire que c'est fantaisiste, mais c'était bien mon envie du moment rien de plus. En quoi est ce mal de faire connaissance avec des personnes dans ce bas monde même si elles sont du sexe opposé ? La dernière fois que j'étais venue ici, j'étais encore blonde, mais là, j'étais devenue brune, comme pour me prendre au sérieux alors que ça n'était pas le cas, simplement une envie de changer, c'était encore permis que je sache. D'ailleurs, je m'étais mise à la boxe après avoir commencer avec monsieur Guillemaud. Je m'étais inscrite à un club de sport qui donnait des cours de boxe régulièrement, mais j'avais aussi une furieuse envie de me mettre au tir à l'arc, allez savoir pourquoi, des envies comme ça, que je ne contrôle pas forcément. Ce soir j'étais donc là, assise dans ce bar, au comptoir plus précisément. J'avais vu le barman qui m'avait donné le numéro de téléphone de Monsieur Ray' partir à sa rencontre quand il l'avait vu arrivé un peu à l'arrière du bar. Sans doute qu'il venait simplement d'arriver, dans ce cas, notre timing était simplement exceptionnel, puisque nous arrivions en même temps ou presque. Le boss donna une tape à son employé avant de s'approcher de moi. Je faisais comme si je n'avais rien vu, étonnée de le voir là. Il m'accosta alors comme si nous nous connaissions depuis belle lurette alors que nous nous rencontrions pour la première fois, véritablement ce soir. Je le regardais, il avait le même sourire que Julien Guillemaud. C'était un petit sourire pour faire bon genre, pour faire poli, rien de plus mais au moins, il ne tirait pas la tronche comme c'était le cas de certains. Je fus néanmoins étonnée de voir qu'il venait directement à moi sans regarder plus que ça les autres belles jeunes femmes, habillées de façon plus généreuse pour le regard de la gente masculine. D'ailleurs, je l'avais bien vu, il avait fait une petite grimace, dans son souvenir, je devais ressembler à autres choses sans doute, une belle blonde pulpeuse, avec un petit décolleté, mais ce soir, j'avais pris en quelques sortes ma tenue de chasteté, même si ça ne voulait pas dire grand chose. William savait de toute évidence qui j'étais, je n'aurais pas même besoin de me présenter, une chose en moins à faire. Lorsqu'il me demanda s'il pouvait m'appeler mademoiselle, je fais un petit oui de la tête, avec un très léger sourire. Il me demanda si je n'étais pas déjà venue ici. Se souvenait-il m'avoir déjà croiser ou alors étais-ce parce que son barman lui avait dit que j'étais déjà venue ? Je ne saurais vous le dire, mais je lui dirais ce qu'il n'avait peut être pas envie d'entendre. En tout cas, il me proposa de boire le meilleur scotch de toute l'Ecosse. Je n'avais pas envie de boire de l'alcool, d'ailleurs pour moi, le scotch sert plus à coller des choses sur mon bureau ou les murs de mon appartement qu'à être bu pour être saoule plus rapidement qu'on ne l'imagine.

    " Vous pouvez m'appeler mademoiselle, même si j'ai un prénom. Et, non, c'est bien la première fois que viens ici. Par contre, je préférerais une boisson américaine à un vieux scotch d'Ecosse si cela est possible, je ne voudrais pas refuser un verre de votre part très cher. D'ailleurs, je me pose une question. Comment cela se fait-il que vous soyez venu me voir en premier alors qu'il y a tout un tas de belles jeunes femmes habillées plus avantageusement que moi ? "

    Voilà, ça s'était fait au moins. Je pourrais juger de sa réaction après ces quelques propos. J'étais persuadée qu'il ne partirait pas aussi facilement de devant moi. Je lui offrais un petit sourire comme pour lui dire que je ne disais pas cela méchamment. Je sais, on ne dirait pas comme ça, mais j'essayais de tester monsieur Raybrandt, histoire de voir si ce que j'avais pu entendre sur lui par ici ou ailleurs était véritablement vrai. Je le défigurais presque, observant les courbes de son visage, ces cheveux, ces chaussures italiennes, son costume taillé presque sur mesure sur son corps d'athlète. Puis, je détournais mon regard de son corps tout entier, observant alors le grand nombre de bouteilles qu'il y avait derrière le bar. Mais je l'observais quand même puisqu'il semblerait qu'il y ait un grand miroir derrière toutes ces bouteilles. Il y avait du monde pour un mardi soir, du moins, c'était mon impression, puisque je n'étais jamais venue ici un mardi soir. J'étais déjà venue, mais jamais en semaine, et jamais à cette place là. En fait, quand je répondais que je n'étais jamais venue ici, c'était bien pour dire que je ne m'étais jamais assise à cette place là, pas que je n'étais jamais venue dans ce bar, mais ça, il ne le savait sans doute pas, sauf s'il se souvenait effectivement avoir croiser mon regard, une des rares fois où j'étais venue ici. Mon esprit se mit alors à vagabonder un petit peu en attendant sa réponse l'espace de quelques secondes tout au plus. Je pensais à Parker notamment, je ne l'avais pas revue depuis la fameuse nuit où nous étions allées dans le quartier vampire d'Edimbourg. Peut être n'avait-elle pas survécu à la visite d'après, sans moi pour la raisonner, peut être était-elle avec un homme dont elle ignorait tout mais comme il se disait vampire, elle s'était éprise de lui. Comme nous ne travaillons pas forcément ensemble, je ne savais pas si elle était absente de son travail, mais bon, je ne me ferrais pas de soucis avant un petit moment encore, c'était une grande fille, non ? Puis, je reportais mon attention sur le jeune homme qui était à mes côtés. Il était toujours là apparemment, n'ayant pas bougé d'un poil, comme s'il était figé à mes côtés, enfin ça s'est moi qui me l'imaginait, il devait bien avoir bougé ces paupières au moins afin d'enlever les impuretés de ces yeux. Alors Monsieur Ray', qu'avez-vous à me raconter de beau pour me baratiner un peu ?
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MessageSujet: Re: Et si les choses n'étaient pas aussi simple que ça ? [Livre 1 - Terminé]   Et si les choses n'étaient pas aussi simple que ça ? [Livre 1 - Terminé] EmptySam 7 Avr - 4:05

Observatrice cette jeune femme eut-il envie de rétorquer dans un sourire toujours aussi élégant. Elle empestait la politesse et le respect des enfants à vrai dire. Franche même, elle ne se cacha nullement derrière un masque dénommant le scotch écossais comme «vieux» et alimentant même un petit point sur les magnifiques femmes présentes dans l’établissement ce soir et sa raison à lui – enfin, ce qu’elle croyait - pour s’être approché d’elle. William Raybrandt mit la main droite en le comptoir comme pour avoir un appui. Il avait durement besoin de ce dernier. Il ne savait pas devoir rire ou pleurer de ces dires un peu trop francs. Légèrement mal à l’aise au final, il porta son regard marron en la population de la Pomme du Diable de cette soirée. Une Pomme du Diable toujours dans les tons rouges et noirs, quelques banquettes le long du mur, des tables et des chaises une petite piste de danse. Des bougies noires avec quelques décorations alimentant l’halloween nous mettaient dans l’ambiance. Notre fier propriétaire scrutait plutôt la population féminine comme, sans réellement le vouloir, donner raison à la jeune femme assise au comptoir. Quelques signes furent faits à l’encontre du Prince vampire de femmes exquises. Il les connaissait toutes. Elles désiraient farouchement coucher avec lui comme l’habitude le laissait entendre. Malheureusement pour elles, il avait reçu des ordres de sa chère mère … Son esprit partit ailleurs pour un moment donc.

- Désolé, je m’excuse pour ne pas m’être présenté le premier en bon et du forme. Je suis William Raybrandt. Certes, mon employé ici présent m’a fait comprendre que ce fut vous m’ayant appelé il y a peu …

Dit-il ayant ramené lentement son regard sur Maykala. Hm, avec des vêtements pris dans la garde-robe de sa sœur voir de sa femme, elle serait spectaculaire cette jeune femme. Un regard fut jeté dans le décolleté pour remonter aussi vite … Bien oui et puis, un certain barman eut un soudain fou rire. Étrange comme les deux actions se rapprochaient un peu trop bien. William tapa fermement de sa main droite sur le comptoir. Oh ! Tiens, le barman allait maintenant servir quelques clients semblant gêné par la situation. Il continuait à avoir le fou rire toutefois. Pendant tout ce temps, le sourire de William lui revenait plus l’homme s’éloignait tout comme sa contenance.

- … Peu importe de la manière dont la communication s’est faite, je ne pouvais nullement faire abstraction d’une cliente désireuse de me rencontrer moi. Alors, est-ce plutôt vous qui devriez aller observer les beaux costauds à la place de ma personne mademoiselle au nom encore inconnu …

Il se tourna s’apercevant que son employé était toujours aux tables. Hm, alors il pourrait peut-être tenter la jolie jeune femme de prendre autre chose qu’une «boisson américaine». Peut-être tâcherait-elle de boire local. Évidemment, la Pomme du Diable obtenait des boissons de toutes sortes. Généralement, la demande générale provenait des enfants et adolescents durant la journée pour celles sans alcool. En seulement quelques pas, notre Vampire se détourna de Maykala et se retrouva derrière le comptoir.

- … Alors, pourrais-je changer l’opinion de mademoiselle sur le vieux scotch écossais ou celle-ci est déjà toute faite dans son esprit ? Vous savez que plus c’est vieux, mieux c’est. Comme le bon vin en somme.

Termina-t-il les coudes sur le comptoir un sourire et une taquinerie aux lèvres. Évidemment, il mit l’instance sur «vieux» et parlant de lui signifiant que c’était mieux que la jeunesse. Son sourire était ironique alors qu’un rire sortit joyeusement d’entre ses lèvres. Oui, car selon William Raybrandt, Maykala comprit le sens des paroles. Un magnifique Vampire de 803 ans bien meilleur que la plupart des hommes actuels. Non ?
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MessageSujet: Re: Et si les choses n'étaient pas aussi simple que ça ? [Livre 1 - Terminé]   Et si les choses n'étaient pas aussi simple que ça ? [Livre 1 - Terminé] EmptyMar 10 Avr - 2:07

    Moi, franche ? Non, juste un petit peu, enfin pour la peine je l'avais été sans doute plus qu'à l'accoutumée, mais ça ne me posait pas de soucis particulier. Ces paroles étaient là pour jauger la réaction de Monsieur Ray'. Il ne devait pas savoir pourquoi j'étais là, que j'avais une idée derrière la tête. Mais, lui aussi devait sans doute avoir une idée dans ce coin là de son corps, à moins que l'idée se trouve ailleurs, ça ne serait point étonnant. Il mit alors sa main droit sur le comptoir, comme pour ne pas défaillir devant mes propos, et si ce n'était pas le cas, c'était l'impression qu'il me donnait ! Sans n'avait-il pas apprécié le fait que j'insulte son vieux scotch, ou la fait que je demande une boisson américaine, un petit coca en somme, alors que nous sommes ici, en Ecosse. Même si la culture américaine n'est pas très présente dans ce bar, ils ne pouvaient pas échapper à cette boisson légendaire qui était connu de par le monde depuis de nombreuses années. Le barman comprendrait-il que j'avais demandé un coca ? Je ne le savais, je verrais bien ce qui arrivera devant moi. Je lui parlais ensuite des belles jeunes femmes qu'il y avait par ici, et il ne put s’empêcher de jeter un oeil intéressé sur la salle qui se trouvait là. Sans doute connaissait-il quelques unes de ces femmes, peut être même avait-il couché avec elles, à moins que ce ne soit l'inverse, je ne saurais vous le dire, mais il ne pouvait pas être un innocent patron de bar, ce n'était pas possible. Il cachait sans doute beaucoup de choses, il était mystérieux comme j'aimais rencontré les hommes, même si je n'étais pas là pour ça. Au fait, pourquoi étais-je là ? C'était une bonne question, mais ne croyez pas trop à une réponse, vous ne le saurez pas, du moins, si vous savez lire entre les lignes, ce sera possible, et encore faut-il avoir une bonne vision de la chose. Je m'amusais alors à regarder la décoration du lieu, il n'avait pas très bon gout à mon sens, puisque cette dernière laissez à désirer. Enfin, pour le commun des mortels cela ne devait pas être forcément très plaisant mais bon, je ne ferrais pas de remarques là dessus, ce n'était pas très important qu'il sache que je n'aimais pas la décoration de son petit bar. On se serait cru à Halloween, alors que ce n'est pas le cas. Bon d'accord, nous sommes en octobre, mais à chaque fois que je suis venue, c'était comme ça donc je doute que cela change après cette fête passée. Mais le plus drôle dans tout cela c'est qu'il regardait la salle avec attention, scrutant parfaitement la pièce à la recherche de sa prochaine proie sans doute. Le pire, c'est que certaines jeunes femmes lui faisaient signe de la main, de la tête ou par un petit sourire, du moins c'est ce que je supposais. Cela me fit légèrement sourire, on dirait vraiment qu'il était un tombeur. Je dois l'avouer, il n'était pas moche loin de la même, mais si l'enveloppe charnelle était de bonne facture, que pouvait bien donné l'intérieur de l'homme ? J'avais déjà eu un premier aperçu avec ces réactions face à mes propos mais peut être essayait-il de se jouer de moi, je ne saurais dire, car j'avais l'impression qu'il me donnait raison en observant avec minutie la salle qui se trouvait devant lui. On aurait presque pu croire qu'il était sur un estrade, qu'il allait prendre le micro pour mettre encore plus d'ambiance dans la salle, ou justement pour dire que la soirée allait commencer alors qu'il n'y avait rien de prévu à ma connaissance. Il était regardé avec envie par bon nombre de ces femmes qui avaient déjà du goûter à sa couche l'espace d'une nuit ou plus mais il semblait ne pas y prêter plus attention que ça, comme si dans l'instant, il cherchait à savoir pourquoi j'avais bien pu oser l'appeler si ce n'est pour coucher avec lui. Puis, il s'excusa, il ne s'était pas présenté. Il me dit alors que le barman lui avait dit que c'était moi qui avait pris son numéro de téléphone et qu'il m'avait bien reconnu malgré mon changement de couleur de cheveux.

    Son regard revint alors vers moi comme pour me faire comprendre que là maintenant, tout de suite, il n'y avait que lui et moi, comme si la pièce était vide, comme s'il était prêt à se jeter sur moi. Il me dévisagea d'ailleurs reluquant abondamment ma poitrine. D'ailleurs, le barman en face sembla voir cela ce qui le fit rire, à moins qu'il ne rit d'autres choses. J'étais toujours de côté face à William qui était là, à ma droite. J'avais un petit sourire, lorsqu'il se mit à taper sur le comptoir, comme pour dire à son employé d'aller voir ailleurs à présent, qu'il ne devait pas resté dans les parages, surtout s'il s'amusait de la situation dans laquelle était son patron. Monsieur Ray ouvrit alors à nouveau la bouche pour prononcer qu'il ne pouvait faire abstraction d'une cliente voulant le rencontrer. Bizarrement, j'étais certaine que je n'étais pas la seule à vouloir le rencontrer en personne pour parler de la pluie qui était souvent là, dehors dans notre belle Ecosse. Il me dit alors que je pourrais regarder les beaux garçons plutôt que ça petite personne. J'aimais cette petite réplique, il me rendait verbalement la monnaie de ma pièce mais je ne m'amuserais à reluquer tout les beaux mecs se trouvant dans le coin. Je regardais toujours devant moi, un léger sourire aux lèvres, comme pour lui dire qu'il pouvait causer de tout ce qu'il voulait, ce sourire ne me quitterait pas. Puis, il se déplaça derrière le comptoir comme pour enfin de me voir de face. Nous étions donc à présent, l'un en face de l'autre prêts à nous sauter dessus. Qui serait le premier à donner le premier coup ? Il le fit en quelques sortes de façon verbale alors que je n'avais plus dit un mot même lorsque subtilement, il m'avait demandé mon prénom. Devait-il savoir qu'il avait en face de lui Makayla Brown ? Ne le savait-il pas déjà en réalité ? Si le barman m'avait reconnu, il devait bien se souvenir de mon prénom puisqu'il pensait que je n'avais pas l'âge requis la dernière fois pour boire de l'alcool. Je lui avais montrer alors ma carte d'identité, mais je ne ferrais pas l'affront au boss des lieux de sortir ma petite carte pour qu'il lise lui même mon nom. Il voulait donc me faire changer d'avis sur son vieux scotch mais ce ne serait pas le cas évidemment. La dernière fois, le barman avait voulu m'en offrir un, je l'avais bu pour lui faire plaisir mais je n'avais pas vraiment aimer.

    " Dans ce cas, pourquoi ne pas m'offrir un peu de ce vin, plutôt que ce scotch dont vous semblez tellement raffolé. Je vous le laisse bien volontiers puisque vous l'adorez. "

    Le seul alcool que j'aimais passablement était le vin, et encore pas du vin de table ordinaire, non, du vin de grand classe. Comme il en faisait la comparaison, je le prenais donc aux mots, lui demandant un peu de ce vin, ce breuvage si exquis. Il avait bien insisté sur le VIEUX scotch mais ça ne me faisait aucun effet, j'étais imperméable à cela. Il s'était donc accoudé sur le comptoir, comme pour pouvoir m'observer d'un peu plus prêt. Puis, après avoir sortie sa réplique, il se mit à rire tout simplement. Il y avait certainement un sens caché dans ces paroles mais je ne voyais pas la blague. Toutefois, j'émis un petit gloussement pour le satisfaire, comme pour lui dire que sa blague était marrante même si je n'y vois là rien de bien spécifique. Du coup, je ne savais pas trop ce qu'il allait m'offrir à boire. Un coca ou un peu de vin rouge ? Je ne savais pas trop, mais quoiqu'il arrive, il m'offrirait probablement le verre puisque finalement ce soir, c'était lui qui menait notre petite danse, non ? Encore fallait-il danser sur le même rythme ce qui ne semblait pas être le cas pour le moment.
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MessageSujet: Re: Et si les choses n'étaient pas aussi simple que ça ? [Livre 1 - Terminé]   Et si les choses n'étaient pas aussi simple que ça ? [Livre 1 - Terminé] EmptyDim 15 Avr - 5:16

Au moins, l’a faisait-t-il rire. Cette jeune femme était, tout à fait, charmante. Polie, respectueuse. Une véritable humaine des temps modernes en somme. William n’avait, pour ainsi dire, aucunement raté le petit sourire – peut-être même rire, mais cela il n’en fut pas certain – de cette cliente précédemment. Oui, une véritable femme des temps modernes totalement indépendante et qui ne s’en faisait nullement par un simple regard dans un décolleté. Elle se trouvait un peu naïve sur les bords de surcroît éliminant les traits forcés et l’attitude de toutes les autres présentes en cette soirée à la Pomme du Diable. William Raybrandt était curieux sans compter qu’il se sentait heureux, en forme. Il désirait connaître un peu plus cette jolie personne. Une femme dont il n’avait pas l’habitude de s’entretenir. Elle dut venir dans son établissement préalablement toutefois au vu de cet appel téléphonique si unique et caractéristique. Oui, elle lui faisait de l’effet … Pas seulement de manière rougeoyante, mais aussi par cette curiosité sexuelle, cette curiosité tout simplement. Subitement, son employé revint se poster derrière le bar passant derrière lui sans poser une seule question. L’habitude laissait entendre que William Raybrandt, Prince des Vampires, avait tous les droits ici évidemment.

- Hé, comment s’appelle-t-elle déjà ?

- Maykala Brown monsieur.

Rétorqua le barman sur ce même chuchotement. Maykala Brown, mais cela ne lui disait absolument rien. Cherchant un peu, il en releva la tête au petit gloussement de la concernée. Elle avait demandé du vin au final … Pour reprendre la dernière taquinerie de notre cher jeune homme. Un peu déstabilisé, il ne sut comment répondre pour quelques secondes. Selon lui, Maykala aurait parfaitement capté la métaphore du vieux qui est mieux. Il se fut relevé tout en se tenant droit derrière le comptoir. Quelques personnes lui portèrent un regard … Quelques magnifiques femmes impatientes et jalouses de l’intérêt porté du Prince envers cette … Cette jeune femme ordinaire. Son employé ramena brutalement William dans la réalité. Oui, il se fut un peu senti piégé. Maykala le tournait en bourrique peut-être. Elle se moquait de lui faisant mine de ne point le connaître.

- Quel vin souhaiterait mademoiselle donc ? Nous avons des arômes italiens, français et même californiens.

Fit le barman de sa voix la plus chic possible. En somme, il utilisa celle habituelle et en tout temps utilisée à la Pomme du Diable sinon de se faire jeter dehors, licencier sans rien ajouté de plus. Oui, William pouvait être méchant quand il s’y mettait. Quoique là, il ne semble pas plus méchant qu’un chien à qui on aurait piqué son jouet : la taquinerie, la ruse, le sarcasme. Son amusement en somme. Il se reprit bien vite décidant de laisser ce petit incident derrière soi. Ayant appuyé presque lourdement sa main droite sur le comptoir, il fit signe à son employé d’aller s’occuper d’autres clients. Puis, des clientes avaient nettement besoin d’un remontant sinon elles feraient une crise de nerfs. Oh que oui ! William les avait vus, mais ne s’en souciait pas plus que cela. C’était LUI le Prince.

- Ce sera un verre de vin alors pour vous mademoiselle Brown … Sincèrement désolé pour l’oubli de votre nom. Vous savez, toutes les nuits sont chargées qu'on peut en perdre la tête parfois.

Sur un petit clin d’œil presque aguicheur - qu’on se demandait où était passé son malaise - il prit élégamment et de manière extrêmement habile un verre à vin de derrière le comptoir et le posa tout aussi parfaitement en le comptoir. Il observa quelques instant Maykala qui ne quitta pas souvent ce sourire agréable, mais un peu trop naïf pour être tout à fait normal. Peut-être désirait-elle véritablement une soirée en sa parfaite compagnie. À son grand malheur, il devra lui dire non. Sa mère, sa grande reine, lui avait parfaitement demandé de ne s’occuper que de Jana. Il comprenait cette idée parfaitement et, depuis cette nuit en compagnie de cette si parfaite et puissante femme, il ne désirait plus lui valoir du tord … Pour le peu qu’il le lui a donné.

- Donc, que ce cache-t-il derrière ce jolie sourire et ce beau nom mademoiselle Maykala Brown ? Êtes-vous friande de vin français ou de vin italien ? Vous vouliez me rencontrez … Tout comme ces nombreuses femmes ? Mais je sens que vous êtes différentes d’elles. Vous avez un petit quelque chose.

Termina-t-il s’étant rapproché un peu de Maykala lui chuchotant ces dernières paroles. Oui, il voulait éviter les crises de jalousie des autres clientes. Vous êtes différente : ce n’était pas un mot à dire tout haut lorsque vous vous appelez William Raybrandt entouré de ses muses. Il gardait un sourire en coin. Il avait cette lueur dans ses yeux aux iris marron. Une lueur signifiant la curiosité et l’envie d’apprendre, de savoir quelque chose à laquelle il n’avait pas accès. En tout cas, pas encore.

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MessageSujet: Re: Et si les choses n'étaient pas aussi simple que ça ? [Livre 1 - Terminé]   Et si les choses n'étaient pas aussi simple que ça ? [Livre 1 - Terminé] EmptyLun 16 Avr - 17:18

    Je le sentais, cette rencontre ne pourrait pas être ordinaire. Pourquoi cela ? Et bien simplement parce que Monsieur Raybrandt n'était pas un homme ordinaire, une décoration si bizarre ne pouvait pas émaner d'une personne normalement constituée, mais ça, je me garderais bien de lui dire. Je voulais le rencontrer, c'était chose faite, je pouvais donc agir comme je le sentais avec lui, puisqu'il n'y aurait aucune conséquence sur mon futur, même si jamais je finissais sans son lit, quoique, il faut toujours se méfier des apparences. De toute façon, les choses ne sont pas aussi simple qu'elles en ont l'air, jamais, il y a toujours anguille sous roche, ou quelques choses dans le genre. Pour le moment j'avais ce petit sourire aux lèvres, il faut dire que j'avais bien aimé ces propos, il était marrant, il avait au moins ça pour lui. J'ai parfois rencontré des hommes qui sont tellement sérieux qu'une porte de prison serait plus drôle à côté d'eux, c'est d'un ennui. Même si parfois l'humour laisse à désirer, celui de William était pour le moment d'un bon gout. Alors qu'il me regardait son employé revint derrière le bar pour prendre quelques verres sans doute. Ils se murmurèrent quelques choses à l'oreille, mais je n'ai pu capter ce qu'ils se disaient vraiment, j'ai cru entendre mon nom de la part du serveur mais j'avais peut être mal entendu, je verrais bien. Il était certains quoiqu'il arrive que le gérant de la Pomme ne connaissait pas mon nom, alors si par miracle, il le ressortait, ce que j'avais bien pu entendre, enfin percevoir serait exact. En tout cas, l'homme ne su quoi dire quand j'ai demandé du vin. Il semblait déstabilisé, au moins un petit peu par mes propos. J'atteignait donc mon but, surtout que rare devait être les personnes qui demandaient du vin, même si cela devait exister. Le chef du lieu sembla comme bugger l'espace de quelques instants perdu dans ces pensées, le regard éloigné vers les autres jeunes femmes de la place. Le barman sauva la face en me disant qu'ils avaient du vin italien, français et même californien. Je n'avais jamais goûté de ce dernier mais il ne me tentait pas du tout. Je prendrais du français, c'était, je pense le meilleur, car l'italien ressemble plus à du vin de table de bas étage. Le chef reprit alors ces esprits quelques secondes après que le barman me propose ce fameux vin. Je n'avais encore rien dit que le barman se senti obligé de partir vis à vis du signe de la main de son patron qui voulait être en quelques sortes en tête à tête avec moi pour au moins quelques instants, si ce n'est plus. Il me fit à nouveau sourire de plus belle lorsqu'il prononça mon nom de famille. Il se trouva une excuse totalement bidon mais qui était finalement réaliste, il devait y avoir parfois de folles nuits dans ce bar. Mais ce qui me fit le plus sourire, c'était ce petit clin d'oeil comme s'il se souvenait de moi, comme s'il voulait se souvenir de moi, mais je n'étais pas dupe, jamais je ne lui avais dit mon prénom ou même mon nom. Il ne pouvait donc pas raisonnablement s'en souvenir, mais je ne dirais rien. Il choisit alors ce moment là pour prendre un verra à vin, le posant délicatement sur le comptoir, il était l'heure du choix. Mais avant de choisir de façon définitive, je m'attendais à ce qu'il me demande autre chose. Il me demanda donc ce qui se cachait derrière ce sourire que j'arborais depuis tout à l'heure, ainsi que derrière mon prénom et mon nom. Il semblait si fier de le connaître qu'il le répétait donc comme pour me donner cette illusion de connaissance. Puis s'approchant de moi, il me demanda si je voulais le rencontrer comme toutes ces autres femmes. Puis arrivant à mon oreille il dit qu'il me trouvait différente. Disait-il cela à toutes les femmes qu'il rencontrait, ou était-il sincère avec moi ? Je ne saurais le dire, même si j'optais finalement pour la second hypothèse. Il voulait en savoir des choses en tout cas mais je saurais rester dans la lignée de ce que j'avais été jusqu'à présent.

    " Ce sera un Beaujolais si vous avez cela en réserve, cuvée 2007 si possible, elle est excellente, et pas trop excessive. "

    Je ne sais pas s'il avait cela en réserve, et honnêtement je m'en fichais pas mal, puisque je n'étais pas venu ici pour boire spécifiquement du vin. Mais ces propos m'intriguait. Que lui dire ? Je ne prenais que quelques secondes le temps de rouvrir la bouche.

    " Pourquoi se cacherait-il quelques choses derrière moi monsieur William Raybrandt ? Ne me dites pas que les femmes ne vous font jamais de sourire ? Qu'est ce qui vous fait dire que je suis différente des autres dans ce cas ? Suis-je si ordinaire que cela ? "

    Il me posait des questions, je lui répondais donc par d'autres questions, logique, non ? Enfin, je lui avais bien répondu par rapport à ma boisson mais pour le reste, il n'en saurait pas mieux de moi, tant que je n'en saurais pas mieux de lui. A la base nous avions "rendez-vous" pour parler de la pluie et du beau temps mais quelques choses me dit que ce thème ne serait pas abordé. Alors Ray', vous en pensez quoi de mademoiselle Makayla Brown ?
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MessageSujet: Re: Et si les choses n'étaient pas aussi simple que ça ? [Livre 1 - Terminé]   Et si les choses n'étaient pas aussi simple que ça ? [Livre 1 - Terminé] EmptyLun 16 Avr - 19:42

Ce sera un beaujolais donc. Évidemment, La Pomme du Diable prônait les meilleurs vins français. Elle s’acquittait aussi des meilleurs vins italiens tout comme californiens. Pourquoi ces trois origines différentes dites-moi ? Pour avoir une diversité d’affaire tout bonnement. Pour ne pas sembler raciste à une seule nation. Nous étions en 2010 et nombre de pays produisaient du vin actuellement et non seulement nos deux premiers. L’arrogance française le répugnait au même titre du Français ayant prit place au manoir. Oui, ce cher Léopold d’Aubusson. Faites place aux autres et vous verrez alors apparaître quelque chose de magnifique. Un signe de tête de son barman revenu précédemment de sa quête concernant la clientèle féminine du bar et il alla disparaître dans les coulisses de l’établissement. Il allait chercher le beaujolais après tout. Ce dernier étant quelque part dans la grande et majestueuse cave à vin fait construit par Raybrandt.

- Une connaisseuse. Vous savez quels sont les vins de première classe, je vois. Ne vous inquiétez pas, nous avons encore cette bonne cuvée 2007.

Oui, il fallait contribuer à entretenir la conversation. Évidemment, notre cher Prince attendait les réponses à ses questions. Quel était ce petit quelque chose alimentant une certaine différence de Maykala Brown par rapport aux autres clientes de la Pomme du Diable. Il se pencha à nouveau au-dessus du comptoir les bras croisés sous sa personne. Son employé revenait le beaujolais élégamment entre ses mains. William porta un court regard sur ce dernier qui s’affairait habilement à sa tâche. Ce n’était, évidemment, pas la première fois qu’on ouvrait une bouteille de vin en la Pomme du Diable. Sans être pensif, juste comme cela, il observait. Pensif ? Peut-être un peu. Ah, mais que pouvait bien goûter ce vin si cher qu’il donnait à plusieurs de ses clients ? Ils l’aiment tellement. Puis, la bière, ses cocktails sans oublier celui de la maison tant aimé par Camille Fontayn. Une curiosité jouait en lui à chaque fois.

- Tout simplement parce que vous ne partagez pas leur euphorie. Votre appel, je me rappelle, m’a fait l’effet d’une personne me désirant. Ne vous en déplaise, mais j’ai cru en une nouvelle groupie du Prince Vampire que je suis.

Il s’était retourné un peu surpris des questions de Maykala. Elle utilisa son nom au long tout comme il le fit précédemment avec le sien. Cela fit sourire notre cher Prince. Elle rétorquait du tact au tact. Une jeune femme semblant adorer s’amuser tout autant que lui. Il s’imaginait se distraire de cette joute verbale longtemps encore. Maykala n’était pas aussi naïve qu’elle le laissait voir. Cette jeune femme avait de l’esprit et ceci alimentait furieusement l’envie de William quant à elle. Probablement la raison pour sa phrase non dénué de sens ni de taquinerie. Il fit le lien entre elle et ses «groupies» malgré que notre cher Prince ne fût pas dupe. Maykala ne semblait nullement fan à un point tel du corps, des morsures de William Raybrandt.

- Pour répondre à votre question, je dirais que vous semblez innocente, mais sous cette innocence se cache une jeune femme avec énormément d’expérience. Enfin, c’est ce que je crois. On pourrait passer des heures durant à discuter ensemble et rétorquer nos phrases et je ne m’en lasserai pas.

Termina-t-il dans un autre sourire et ton suave, séduisant laissant apparaître une envie de s’approcher de Maykala. Son regard était penché sur elle, mais dénotait une curiosité sans borne. Celle d’une personne désirant en connaître une autre mystérieuse à souhait. Lentement, il avait levé sa main droite et la déposa élégamment plus près de celle de Maykala. Oui, son cher employé coupa court à ceci pour venir servir la jeune femme. William lâcha alors du regard cette dernière soupirant et le posant en le vin. Il n’était pas dupe oh cela non. On ne lui ferait pas le coup de la jeune innocente dans un bar.

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MessageSujet: Re: Et si les choses n'étaient pas aussi simple que ça ? [Livre 1 - Terminé]   Et si les choses n'étaient pas aussi simple que ça ? [Livre 1 - Terminé] EmptyMar 17 Avr - 17:54

    Pourquoi avais-je choisi un Beaujolais au fait ? Je ne saurais pas vraiment vous dire, je ne m'y connais pas vraiment en vin. J'aurais pu dire un Bordeaux, un Côte du Rhône que ça n'aurait rien changé. Mais au moins, je pourrais vérifier une chose concernant le patron de la Pomme du Diable. En tout cas, il semblerait que même si le vin ne coulait pas à flot dans le bar, qu'il y en avait une bonne réserve vu le temps qu'a mis le barman pour revenir avec ma bouteille. En effet, William Raybrandt avait donné l'ordre à ce dernier d'aller chercher la bouteille dans l'arrière boutique du bar ou plus en profondeur s'ils possédaient une cave à vin ce qui ne serait pas impossible. Et c'est là qu'il m'a dit que j'étais une connaisseuse, que la cuvée 2007 était l'une des meilleures, pour faire la conversation, mais surtout pour me donner raison, comme pour me flater, mais cela me passait bien au dessus. Je le sentais, il avait envie de me séduire, je pouvais le voir rien qu'à ces manières d'agir mais je n'étais pourtant pas intéressée le moins du monde. Bon, d'accord, un petit peu, je ne dirais pas non, mais ce n'était pas du tout ma priorité. Il avait donc en réserve cette bonne cuvée, heureusement pour lui, sinon, j'aurais pu faire un scandale. Non, ce n'était pas vrai mais voilà, ça aurait pu être marrant d'agir ainsi. Le barman revint donc après un bon petit moment la bouteille entre les mains. L'employé s'affaira à ouvrir la bouteille, même s'il ne semblait pas être tellement habitué à le faire, du moins c'est ce que j'ai ressentie en le regardant. Le propriétaire des lieux le regardait faire comme en ayant un peu pitié de lui, mais il fut surpris par mes réponses sous forme de questions, car il s'était retourné directement vers moi. Ainsi donc je ne partageais pas l'euphorie de ces groupies habituelles. Mais qui a dit que j'étais une groupie ? Parce que dans mon appel, j'avais une voix suave, presque chancelante comme si je le désirais ardemment alors que ce n'était pas le cas. Je savais jouer avec mes cordes vocales pour donner de fausses impressions. J'aimais faire cela mais là, j'avais une voix ordinairement calme, comme s'il ne me faisait aucun effet. Il était donc chef de ces lieux et Prince des Vampires, ceci expliquait donc beaucoup de choses à son sujet, pourquoi les femmes dans leur majorité était à ses pieds. Il faut dire qu'être vampire c'est à la mode, mais en plus le Prince de cette secte, c'est encore mieux. La Pomme du Diable ne risque pas de faire faillite avec cette publicité là. Je comprends bien pourquoi Parker avait noté ce lieu comme possible lieu d'informations sur les vampires. J'attendais néanmoins qu'il finisse ces quelques répliques pour lui répondre à nouveau, par de nouvelles questions. Il n'aurait pas tout de suite de réponse, s'il en avait seulement. Ainsi, je n'étais pas si innocente que cela selon ces propos, selon ce qu'il percevait de moi, pourtant, il n'y avait pas plus innocente que moi ou presque. J'étais loin d'être prude quand même mais je ne me laissais pas séduire si facilement. Il aimait notre petite conversation qui pour le moment était simple mais déjà jouissive, pour lui. Il ne se lasserait pas de cette conversation, alors nous ferrions en sorte qu'elle continue encore un petit peu. Il voulait se rapprocher de moi, je le sentais, il commença d'ailleurs à la faire avec sa main droite, j'ai presque cru qu'il allait déposer un baiser sur mes lèvres mais son employé vint lui l'interdire. Dommage, j'aurais aimé lui refuser ce baiser mais il n'avait pu aller plus loin qu'une main posée près de la mienne, visiblement, il ne pouvait pas. Qu'avait-il fait pour que nous ne puissions pas jouer aussi librement que nous le voudrions ? Je ne savais pas mais le Prince des Vampires devait avoir une Princesse logiquement, non ? J'avais cru entendre qu'un mariage avait eu lieu il y a de cela quelques temps. Le Prince avait déjà du être infidèle alors une de plus ne plairait pas au roi et à la reine certainement. Je répondais donc à ces interrogations.

    " Qui vous dit que l'euphorie n'est pas aussi démonstrative que chez la majorité d'entre elles ? "

    D'un signe de la main, je lui montrais l'auditoire qui nous regardait depuis tout à l'heure, qui bavait sur le prince et aussi sur moi-même, tellement jalouse que je puisse être si proche de lui, que je puisse lui parler même.

    " Concernant mon appel, je ne crois avoir été aussi explicite, ni implicite à ce sujet, n'est ce pas ? Pourquoi croire que je puisse être n'importe qu'elle groupie dont vous avez l'habitude ? L’innocence n'est elle pas une question de point de vue, tout comme l'expérience ? Et que croyez-vous d'autres à mon sujet ? "

    Je sais, s'il essayait de me répondre, je ne faisais que poser de nouvelles questions. Je savais exactement là où je voulais en venir mais lui devais être encore un peu plus perdu sans doute. Il ne pourrait rien deviner, sauf s'il était télépathe, chose qui n'était pas possible dans ce bas monde, enfin, jusqu'à présent. Alors le Petit Prince aimerait-il que je lui fasse un mouton pour expliciter le but de ma manœuvre ?
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MessageSujet: Re: Et si les choses n'étaient pas aussi simple que ça ? [Livre 1 - Terminé]   Et si les choses n'étaient pas aussi simple que ça ? [Livre 1 - Terminé] EmptyJeu 19 Avr - 5:49

Il resta un moment là à observer la coupe de vin de Maykala. Il était curieux évidemment en ce qui concerne la jeune femme. Toutefois, William Raybrandt savait parfaitement ne pas la brusquer. 803 ans de vie suffisaient pour vous apprendre bien des choses sur cette humanité. Elle évoluait évidemment, mais les émotions … Oui, les humains réagissaient tous d’une certaine manière peu importe l’époque. Enfin, peut-être le geste, les mots seraient différents compte tenu des classes sociales et de cette époque justement. Le centre lui resterait le même. La peur, la force, la cruauté, la curiosité. Son employé lui chuchota quelques mots à l’oreille. En se sens, si William désirait s’amuser avec … Il tourna alors son regard sévère et droit en direction du barman. Il sembla s’être transformé en statue. Oui, en une magnifique statue d’Apollon mêlé à Arès tant la beauté faisait une belle symbiose avec la force.

Alors qu’il pointa des tables sur un geste dur à son employé, son regard repartit vers Maykala qui prenait la parole à nouveau. Les bras tout contre le comptoir, il déplaça de sa main droite la coupe de vin pour que celle-ci arrive en face de la jeune femme. Le geste de cette dernière en direction de la salle lui y fit porter le regard. Il haussa un sourcil plutôt confus par cette phrase. Il ne bougea pas son corps ramenant alors son visage en face de celui de Maykala. Elle ne me dit tout de même pas être euphorique songea-t-il un peu agacé d’être tourné en bourrique. Certes, il baissa le regard ne laissant rien d’autre transparaître. On avait l’impression d’apercevoir un homme neutre incapable d’émotions. Que trop faux. Peut-être ne révélait-elle pas habilement ses sentiments. Un petit sourire surgit en coin de la bouche du Prince les yeux toujours penchés en le comptoir. Une belle jeune femme cachant un petit quelque chose aussi intelligente que lui. Il l’a regarda encore, son sourire et ses lèvres aligner les mots sortant de sa bouche.

- C’est plutôt l’inverse Maykala Brown. Je ne pense pas que vous soyez l’une de mes groupies. En tout cas, actuellement. Précédemment, au téléphone, je devais avouer ne vous avoir jamais entendu et donc, j’ai cru tout simplement par ma notoriété, que vous désiriez ceci. Je suis humblement désolé d’avoir fait cette méprise.

Dit-il sur un ton poli et respectueux. Un sourire tout aussi poli au visage, il entreprit même de faire une petite révérence pour correctement s’excuser – lâchant le comptoir – à défaut de pouvoir s’agenouiller totalement. Certes, cette jeune femme l’intéressait et de plus en plus. Plus Maykala posait des questions, plus William s’en sentait curieux. Elle ne pourrait pas mentir, elle disait donc la vérité. Que désirait-elle de lui au final ? Remarquant que le barman revenait d’une tournée de boissons alcoolisées soit bière écossaise, scotch et vin il se décida à retourner du côté client du comptoir. William longea ce dernier tout en laissant sa main droite effleurer la surface du bois lisse et véritable. Élégamment, il s’assit finalement de côté sur le tabouret faisant ainsi face à celui de la jeune femme. Son avant-bras droit sur le comptoir, il alla machinalement vers le verre rempli de ce beaujolais délicieux … Enfin, apparemment il l’était.

- Donc, un beaujolais pour Madame. Vous pouvez boire, ce n’est pas empoisonné.

Dit-il sur un ton léger, mais tout aussi suave amenant l’espièglerie dans la voix du Prince Vampire. Un rire le prit à la gorge et quelques femmes jetèrent un regard sur lui. Oh ! Mais il rigolait en plus en compagnie de cette fille. Non, William n’eut même pas conscience de ces femmes. Il remonta le regard ressentant les muscles de sa mâchoire tout comme ceux de son bas ventre se détendre à nouveau. Le rire contracta ces muscles évidemment. Un autre sourire plus séduisant cette fois prit le bas du visage de William. Toute femme saine d’esprit aurait fondu devant ce merveilleux personnage.

- Pourquoi autant de questions Maykala ? Je vous pose une question et vous me la renvoyé. Une voir deux fois, cela va. Oui, je trouve amusant ce petit jeu. Mais je suis curieux. Vous ne désirez pas que j’en sache trop sur vous peut-être ? Pourtant, une jeune femme aussi belle et innocente telle que vous ne devrait avoir peur de personne. Non ?

Toujours ce ton suave si resplendissant de la belle personnalité de William Raybrandt. À son compliment voulu pour comprendre un peu plus Maykala, il pencha la tête légèrement vers la gauche … Le bras approcha de la jeune femme. Sa main alors caressa une mèche de cheveux châtain d’haut vers le bas pour repousser doucement en une caresse exquise – dont William avait le secret – les cheveux de la jeune femme derrière son oreille.

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MessageSujet: Re: Et si les choses n'étaient pas aussi simple que ça ? [Livre 1 - Terminé]   Et si les choses n'étaient pas aussi simple que ça ? [Livre 1 - Terminé] EmptyJeu 19 Avr - 17:37

    Ce cher William Raybrandt était un vile séducteur, je pouvais le sentir même s'il était bridé par son garde fou aujourd'hui. Si j'étais arrivée quelques jours/semaines ou mois plus tôt, peut être que je serais déjà en train de succomber à son charme, mais ce n'était pas le cas, même si j'aimais les hommes. Je ne me trouvais pas en ce lieu pour cela, simplement pour autre chose que je ne dévoilerais pas tout de suite, histoire de ne pas gâcher le plaisir, ce serait tellement bête, n'est ce pas ? Je ne répondais donc pas à ces propos, pas tout de suite, je l'observais jouer avec moi, avec son barman, avec son comptoir, un coup derrière, un coup à côté de moi. Il ne savait pas ce que je voulais mais il avait prononcer les bonnes paroles pour avoir un semblant de réponses. Il observait ma coupe de vin, comme si elle était encore plus précieuse qu'un peu de sang entrant dans sa gorge. Oui, il était le Prince, donc s'il voulait jouer son rôle, il devait certainement boire du True Blood ou des trucs dans le genre pour que sa réputation reste à son sommet. Je sentais qu'il était curieux à mon sujet. Pourquoi cette Makayla Brown agit de cette façon ? Elle n'est pas normale, si ? Pourtant, il n'y avait pas plus normale que moi, j'étais photographe, je prenais des photos, et c'est tout ou presque. Je m'amusais parfois comme les jeunes de mon âge même si je n'étais pas tout les weekends en train de sortir n'importe où pour me défouler. J'étais d'un tempérament assez calme même si je pouvais être plus joueuse que d'habitude parfois. Généralement, je suis toujours souriante et de bonne humeur mais parfois ce n'est pas le cas, bref, je suis une jeune femme normale. William dit alors à son employé de s'occuper des tables où personne n'avait pris de commande encore, avant de pousser légèrement ma coupe de vin bien en face de moi, comme si je ne l'avais pas encore vue. Mais j'avais le temps de boire à ma guise, ce que je voudrais pour ce soir. Je ne sais pas encore combien de temps je resterais là donc, j'avais le temps, vraiment afin de m'amuser d'une façon tout à fait déroutante avec le Prince. Mes réponses en question semblaient ne pas lui faire trop d'effet, même si je le sentais quand même déstabilisé. Il redit alors mon prénom suivi de mon nom en entier comme pour se l'incruster dans la tête. Il pensait que sa notoriété avait fait de moi une de ces groupies habituelles, mais en vérité il se trompait, s'excusant humblement comme il me le disait. Je savais bien qu'il n'en avait rien à faire de ces excuses à la noix. Mais il voulait faire bon genre devant ma petite personne, comme pour me dire qu'il était finalement accessible, mais ces penchants de séducteur étaient plus forts que sa propre nature. En effet, le barman revenait de sa tournée dans le bar, et William choisit à ce moment là de repasser à côté de moi comme s'il était un simple client, sauf que ce n'était pas du tout le cas. Il vint s'asseoir à côté de moi observant à nouveau ce Beaujolais. Il me demandait pourquoi je ne buvais pas, mais j'avais tout mon temps et puis, si le vin était à température ambiante pour encore quelques minutes, il n'en serait que meilleur sans doute. Je ne pus m'empêcher de sourire à cette phrase, comme si j'avais peur qu'il m'empoisonne. Je n'étais pas dans ces peureuses ou encore dans ces paranos là. En tout cas, il semblait être fier de sa phrase puisqu'un petit rire sortie de sa gorge. J'ai pu sentir des regards envieux derrière moi, comme si de véritables morts de fin allaient se jeter sur le Prince pour l'emporter avec elle, mais il ne sourcilla pas. C'était d'ailleurs marrant de voir de la jalousie sur de nombreux visages. Et oui les filles, ce soir, il n'a d'yeux que pour moi, ne vous en déplaise. En tout cas, je voyais presque des filets de baves derrière moi. William faisait ce sourire craquant, et elles n'arrivaient à se détacher de son sourire. Je l'observais, et je souriais aussi, presque pour lui rendre la pareil alors que je le faisais machinalement. Il me demanda alors pourquoi je posais autant de questions. Il aimait ce petit jeu, mais il voulait en savoir un petit peu sur moi, alors je lui donnerais son petit sucre, pas grand chose, mais j'en révélerais un peu sur moi. Pour le moment, il n'avait pas besoin d'en savoir trop sur moi, il en saurait suffisamment le moment venu quoiqu'il advienne. En tout cas, je n'avais pas du tout peur de lui.

    " Vous n'aimez pas les questions on dirait. Pourtant, n'est ce pas agréable d'avoir en face de vous quelqu'un qui sait manier le verbe et la parole aussi bien que vous ? Rassurez vous, je n'ai point peur, mais j'ai tout mon temps. Le vin de cette coupe pourra être déguster d'une façon plus que délectable. Pourquoi être pressés après tout ? Nous avons jusqu'à l'aube pour parler, et boire de ce fabuleux breuvage ! "

    Voilà, entre les questions, il y avait quelques réponses, mais si peu. Il continuerait sans doute à vouloir en savoir plus sur moi, pourquoi je n'étais pas une de ces groupies qui voulait en avoir plus que les autres. Il essaya néanmoins de m'attendrir en me touchant une mèche de cheveux, comme si je lui appartenais. Mais n'étais-ce pas un peu le cas ce soir ? Je ne pus échapper un frisson de plaisir à ce geste simple mais affectueux. Il n'y avait pas à dire, il savait vraiment y faire avec la gente féminine. Mais j'étais pleine de ressources, j'étais pour lui une mine à peine ouverte, à peine exploitée, attention au coup de grisou !
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MessageSujet: Re: Et si les choses n'étaient pas aussi simple que ça ? [Livre 1 - Terminé]   Et si les choses n'étaient pas aussi simple que ça ? [Livre 1 - Terminé] EmptyLun 30 Avr - 5:05

Ces sourires, ils restaient postés en ce beau visage. Elle était plutôt bien cette jeune femme. Il avait remarqué tous ces sourires croyant à son rire de même. Néanmoins, il ne vint pas. Oui, même si lui ne fut pas en mesure d’arrêter pour les quelques secondes précédentes. William Raybrandt se sentait plutôt bien. Il aimait ce genre de situation apaisant ses esprits et lui faisant oublier toutes ses foutues responsabilités. Son combat en premier lieu auquel cas il tâchait de s’entraîner à chacune des nuits depuis la mi-septembre. Ce calme près de Maykala semblant si simple, au premier abord, lui apportait tant de bonnes choses. Tout était compliqué, complexe dans la vie de William Raybrandt. Les gens étaient difficiles à déchiffrer, mais la jeune femme sur ses devants était tout le contraire. Il se sentait au repos qu’une musique d’ambiance jazzée venait améliorer sensiblement. Les bavardages et les ragots sur son comportement se trouvaient largement loin derrière. Encore, il tomberait dans les tabloids humain le lendemain matin : «quelle est cette jeune femme ? Pourquoi le Prince s’intéresse-t-il à elle ?» Tout ce qui fallait à notre homme pour parvenir un rire. En somme, les humains : il se fichait de cela.

Elle frissonna. Oui, il le ressentit parfaitement. Dès lors qu’il touchait à la pointe de la mèche de cheveux, un brusque mouvement se fit sentir répercuté sur tout ce que cela touchait. Oui, évidemment, cela incluait la main de notre magnifique homme. Lentement, mais avec grâce il se redressa. Sa main posa en le comptoir où le coude alla rejoindre un peu plus loin. Ce n’était pas cela … Il aimait les questions. Un instant, on put apercevoir les yeux du Prince descendre vers le bas dans un air désespéré. Non, il aimait les questions voyons. C’était juste que …

- Oh ! Je vois que vous me connaissez bien. Vous êtes une fine observatrice Maykala. En effet, j’ai toujours aimé m’amuser à faire pencher les gens sous mon contrôle pour ensuite leur faire tout ce que je souhaite.

Un regard définitivement en hauteur se voulant faux se déterminant en William à cette phrase semblant plutôt espiègle montrant presque les crocs pour lui faire peur. Il savait parfaitement ne pas être capable d’agir de la sorte avec Maykala. Qu’elle n’aurait, apparemment, pas peur non plus. Oui, cela l’agaçait en partie, mais en fin de compte, comme elle le disait elle-même, ce n’en était que plus distrayant. Définitivement, cette jeune femme allait de pis en pis quant à l’intéressement de William Raybrandt à elle passant ensuite à sa manière de boire ce vin … D’une façon les plus délectable. Comment voudrait-elle s’y prendre au fait ? Elle n’en dit rien évidemment. C’était dans sa personnalité. Une jeune femme énigmatique qui accélérait le plaisir, la curiosité de William. Un sourcil se leva et il observa pendant plusieurs secondes Maykala vraiment intrigué. Délectable … Elle le forçait à l’amener dans son bureau. Tous se doutaient se qu’il se passait lorsque William Raybrandt emmenait une personne là. Il s’amusait, il se nourrissait ensuite.

- Je suis heureux que vous n’ayez pas peur de moi, mais bon vous ne croyez pas que vous devriez … Enfin, non. Je ne suis pas ce qu’il y a de plus méchant dans cette ville. Cherchez au niveau du Roi et de la Reine et faites attention … Oui, ma famille est des plus terrible. J’espère que la vôtre l’est moins.

Encore ce style aguicheur, mais aussi prônant une réalité secrète. Un sourire s’offrit à nouveau aux lèvres de William le faisant pencher les yeux vers le sol. Il s’esclaffa tranquillement incapable de retenir ce rire à la pensée de ce cher Augustus et sa parfaite reine Krystel Raybrandt, sa mère. Ce mot était terriblement bien choisi. Certes, il s’assurait en même temps d’en apprendre plus sur Maykala. Vous savez : William était extrêmement curieux sur cette jeune femme simple.


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MessageSujet: Re: Et si les choses n'étaient pas aussi simple que ça ? [Livre 1 - Terminé]   Et si les choses n'étaient pas aussi simple que ça ? [Livre 1 - Terminé] EmptyMar 1 Mai - 17:51

    Pourquoi m'avait-il touché une mèche de cheveux ? Je ne saurais vous le dire mais ce geste semblait être bien trop affectueux pour être véritablement sincère. Je ne sais pas, cela était comme s'il voulait rendre les autres femmes de ce bar jalouse de ma personne alors que je n'en avais rien à faire, vraiment rien à faire. J'aurais presque cru qu'il tenterait un baiser mais il n'en fit rien, heureusement d'ailleurs, car il aurait pu recevoir un magnifique camouflet de ma part. Je m'amusais bien en tout cas à discuter avec lui. C'était une conversation que je ne pourrais résolument pas avoir avec le commun des mortels, afin avec tout le monde quoi. J'utilisais un langage châtié, enfin j'essayais. Je ne parlais pas tout le temps comme ça en tout cas. J'avais frissonné à ce toucher de mèches de cheveux, une réaction contrôlée que je n'aurais pas pensé venir aussi naturellement, comme s'il me faisait vraiment de l'effet alors que ce n'était pas le cas. S'il me proposait de continuer cette conversation dans son bureau, je refuserais quoiqu'il arrive. William me dit alors que je le connaissais bien, alors que ce n'était pas vraiment le cas, même si je dois avouer que j'avais cerné le personnage assez rapidement, rien qu'à sa posture, ces propos, son sourire angélique. Il aimait donc avoir les gens sous son contrôle pour leur faire faire ce qu'il voulait. J'en étais certaine, il aimait être le dominateur de la conversation, celui qui dirige l'échange, qu'il soit verbal ou plus intime. C'était assurément un coureur en quête d'une nouvelle proie, à savoir moi, mais je ne serais pas une proie aussi simple que les autres. Qui a dit que j'étais une proie d'abord ? Toi là-bas au fond, je t'ai vu, tu l'as pensé tellement fort que tu me jalouse, non ? Oui, je sentais dans mon dos tellement de regards envieux à mon égard que cela était presque grisant. Je me donnais presque en spectacle alors que ce n'était pas ce que je voulais vraiment mais tant pis. Cela ajoutait une dimension à cette conversation hors norme. Il réagit ensuite sur le fait que je n'ai pas peur de lui mais que pourtant je devrais. Il n'était pas le premier homme à me dire cela, et il ne serait pas le dernier. Le danger est partout. Si cela se trouve, le bâtiment va s'écrouler dans quelques minutes, c'est un danger, mais si nous devons mourir c'est bien souvent parce que nous sommes là, au mauvais endroit, au mauvais moment, il n'y a rien à dire de plus. Il me parla alors du Roi et de la Reine comme s'ils avaient de l'importance pour moi. Il me décrit sa famille comme étant terrible. Il espérait que la mienne ne soit pas comme ça mais il n'en saurait rien du tout.

    " Je suis désolée d'apprendre que votre famille est terrible avec vous. Mais vous êtes encore un jeune homme, papa et maman ont sans doute peur que vous ne partiez à la dérive. Après tout dans un bar ces choses là partent vite en vrille, n'est ce pas ? "

    Qui entendrait cette conversation pourrait croire tout ce qu'il veut, de nombreux sous entendu, le fait que je connaisse le véritable âge de Monsieur Ray' pourtant, il n'y avait rien de tout cela derrière ces quelques propos. C'est ce moment là que j'ai choisi pour tremper mes lèvres pour la première fois dans mon verre de vin, simplement pour sentir l'arôme de ce magnifique breuvage, me délectant de celui-ci.
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MessageSujet: Re: Et si les choses n'étaient pas aussi simple que ça ? [Livre 1 - Terminé]   Et si les choses n'étaient pas aussi simple que ça ? [Livre 1 - Terminé] EmptyMer 2 Mai - 20:29

Le contrôle, William Raybrandt en était friand. Il adorait ressentir le pouvoir de faire arrêter un Vampire hors norme. Oui et cela même si ce dernier pouvait se nommer Belle Angeline Renard. Une facture de 1500 £ à payer et rien de moins. Pourquoi fit-il cela à son amie ? À cette femme lui donnant la possibilité de s’élever, à celle qui lui ramena sa joie et son plaisir à la suite de son mariage. William était un homme complexe. Alors qu’il pouvait être totalement dominateur, il appréciait les valeurs et mœurs du 21e siècle. Il aimait poser son regard envieux, parfait en de jolies demoiselles innocentes. Toutefois, il appréciait encore mieux d’elles la résistance. Les potiches, William détestait. Comme si son esprit avait toujours besoin d’un défi peu importe quoi, peu importe comment. Krystel Raybrandt revenait justement en ses pensées. Probablement, Maykala y fut pour quelque chose. C’était excitant de la manière dont elle discutait de ses parents. Un petit garçon protégé par ces derniers. Je doute qu’Augustus veuille me protéger songea-t-il alors.

Il ne bougea aucunement son corps. Seul son regard marron, doux cette fois, se posa vers le vin. Enfin, elle ne paierait pas pour rien. Quoi ! Vous pensiez que Maykala Brown partirait sans payer ? Vous faites erreur sur ce point. Il s’imagina sa mère le trouvant en fâcheuse position après une altercation avec des idiots … Oui, comme ceux rencontrés précédent au mois d’août en compagnie de Camille Fontayn. Il se mordit machinalement les lèvres sans plus. Son regard tomba alors vers sa main droite comme cela sans laisser paraître quoi que ce soit. Ce serait une torture, mais une si bonne torture. Elle serait folle de rage, mais … Pourrait-elle l’aider ? Il en douta. Depuis sa piètre performance au mariage, Krystel lui avait dit devoir se reprendre en quelque sorte. Maykala se trompait. Ses parents n’étaient pas là pour sa sécurité, mais pour sa grandeur. Sa domination.

On l’entendit soupirer. Peut-être fut-il lasse des discussions produites en son dos. Justement, William Raybrandt se tourna sur le tabouret. Les bras écartés le long du comptoir, il observait avec force détails toutes ces femmes des plus belles, magnifiques. Dommage, il ne pourrait qu’y avoir l’hypnose, la faim ce soir. Interdiction de le faire avec d’autres que Jana. Aussitôt cette pensée ressentie, il avait bien l’intention d’oublier ses idioties et la colère de sa mère, l’intention du jeune homme de faire mieux … De tout oublier l’espace de cette soirée avec la jeune femme simple. Il n’aurait pas du relever le sujet de sa famille. Non.

- Je suis plus fort et plus entraîné à toute éventualité que vous ne le pensez Maykala. Je peux très bien me défendre contre des brutes sans une once d’intelligence. Ce bar est l’un des plus sécuritaires en ville. Rares furent les moments de pures tension ici.

Dit-il un sourire aux lèvres tâchant de ramener son calme, sa contenance en même temps. Le sourire, bien que semblant aguicheur et espiègle, s’alimentait plus pour lui que pour la jeune femme. Sa tête était tournée vers cette dernière. Il omit d’émettre son accident avec l’argent. Une fois n’était pas coutume. Sa bouche s’ouvrit pour laisser passer ceci et le nom de son sauveur, mais elle se referma ensuite. À la place, William se leva. Une douce mélodie plutôt suave se fut élevée dans toute la salle-à-manger de la Pomme du Diable. Et non ! Ne croyez rien en ce que William Raybrandt y fut pour quelque chose. Pour une fois, c’était une pure coïncidence. Encore une raison pour laquelle, le doux parfum de Maykala Brown finirait en lui. Évidemment, il n’en laissait rien passer.

- Désirez-vous danser Maykala ? Oh ! Si vous pensez que les femmes ne doivent que le faire en robe, détrompez-vous. Nous sommes au 21e siècle après tout.

Il avait tendu le bras élégamment, selon les convenances, vers Maykala. Sa voix de ténor fut douce, presque aussi suave que la musique jouant en leurs oreilles actuellement. William désirait avoir du plaisir, être simple. Peut-être Maykala pourrait assouvir sa curiosité ensuite. Il espérait ne pas devoir se rendre jusqu’à la fin d’une bouteille de vin toutefois. Oh ! Ce ne serait pas bon pour sa réputation : cela non. Mais non, il tâcherait de se rendre curieux d’une autre manière. Par un autre plaisir tout simple en lequel il excellait. Hormis le disco, la danse était l’une de ses aptitudes.

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MessageSujet: Re: Et si les choses n'étaient pas aussi simple que ça ? [Livre 1 - Terminé]   Et si les choses n'étaient pas aussi simple que ça ? [Livre 1 - Terminé] EmptyLun 7 Mai - 16:49

    Il était à côté de moi, il ne bougeait pas trop, il reste presque stoïque devant ma personne. Son regard en chassait un autre, tantôt plus doux, tantôt plus froid, comme pour montrer toute son ambivalence, vis à vis de moi et des autres femmes qui se trouvaient dans notre dos. Je ne connaissais pas ces parents, je ne savais pas qui ils étaient mais je n'avais pas envie de les croiser. Je ne sais pas non plus si mes propos à son sujet était justes. Les parents sont logiquement là pour protéger les enfants quand cela devient nécessaire mais peut être que ce n'était pas le cas pour lui, c'était une énigme donc la réponse ne valait rien pour moi, je m'en fichais pas mal en somme mais pour lui cela avait peut être une certaine importance, je ne sais pas. Puis soudain, soupirant, il se retourna en direction des autres convives. Il scruta alors la salle comme si je n'étais plus là, en quelques sortes. Peut être trouvait-il ces femmes moins pénible que je ne pouvais l'être à moins que ce ne soit plutôt l'inverse, peut être les trouvait-il insipides par rapport à moi, je ne saurais dire mais en tout cas, il en avait clairement marre de tout ce qui se disait dans son dos. Puis il répondit à ma question, disant que ce bar était l'un des plus sécuritaires qu'il y avait en ville, que rarement il y avait eu de la bagarre mais j'en doutais entre tout les poivrots qu'il devait y avoir dans le coin, cela ne devait pas tellement changer par rapport à d'habitude.

    " Il n'y a donc jamais eu de bagarre dans votre bar ? C'est assez étonnant ! Quel est votre secret pour que cela en soit ainsi ? Vos gorilles sont si forts que ça ? "

    Oui, parce qu'il y avait quelques videurs pourront nous dire, je ne sais pas quel terme il employait pour ces salariés là mais pour moi ça ressemblait à cela, ni plus, ni moins. Parce que dans un bar, lorsque les gens commencent à avoir pas mal d'alcool dans le sang, cela peut partir souvent en direct mais ça ne semblait donc pas être le cas pour la Pomme du Diable. Monsieur Ray' décida alors de se lever. Allait-il partir ? Non, car une petite mélodie vint caresser mes oreilles. Je n'aimais pas tellement cette chanson d'ailleurs mais cela n’empêcha pas le gérant des lieux de me proposer une danse. Il pensait m'avoir aussi facilement ? Il avait fait en sorte que la musique commence quand il se le lèverait et il pensait que je tomberais dans le panneau ? Apparemment oui, il me prenait pour je ne sais qui, en parlant de robe ou je ne sais trop quoi. Le rapport d'une robe avec la danse ? Je n'en voyais pas forcément, j'avais rarement danser en robe ou en jupe à part à quelques mariages que j'avais fait mais rien de plus. Il tendit alors son bras vers moi comme si j'allais prendre sa main. Il se trompait. Je sais qu'une danse, proposée par un beau jeune homme se refuse difficilement, surtout celui-ci mais je n'avais pas envie de danser. Les autres femmes allaient être surement ébahies par ce refus. Elles auraient certainement sauter sur l'occasion mais ce n'était pas mon genre.

    " Je ne le désire point. Ne préférez-vous pas que nous finissions ce verre de vin avant d'entamer quelques pas de danse sur une meilleure musique que celle-ci ? Et puis, ce n'est pas parce que la musique vient d'arriver qu'il faut forcément commencer à danser tout de suite, nous avons le temps, n'est ce pas ? "

    Il semblait être encore plus pressé que ces jeunes femmes qui devaient regarder ces gestes avec envie. Je ne tendais donc pas mon bras pour mettre ma main dans la sienne. Je ne sais pas si cela lui plairait, mais je n'avais pas envie de danser, pas tout de suite en tout cas.
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MessageSujet: Re: Et si les choses n'étaient pas aussi simple que ça ? [Livre 1 - Terminé]   Et si les choses n'étaient pas aussi simple que ça ? [Livre 1 - Terminé] EmptyLun 7 Mai - 18:13

Comment réagit-il ? On ne refusait pas une danse avec William Raybrandt. Cela ne se faisait tout simplement pas. Aucune femme jusqu’à maintenant n’en avait refusé une. Elles tombaient toutes en pamoison devant lui attendant ce moment fichtrement excitée. La valse avec Belle Angeline Renard fut la dernière aussi mémorable que l’aurait put l’être celle-ci. Il resta stoïque tout simplement. Oui, il ne réagit pas. Il semblait être plus sous le choc de la surprise d’un refus que toute autre émotion ayant pur avoir court. L’homme impulsif et rustre aurait de suite emporté sa dulcinée sur la piste de danse. Toutefois, William n’était point un rustre ne vous en déplaise. Il traitait avec grâce et élégance chacune de ces femmes ayant un œil sur sa personne. Bien au contraire, elles fileraient après cinq minutes en sa compagnie. Pas comme le Roi. Cet homme était un rustre en somme. Il forçait à l’aide de sa force vampirique autrui. Ensuite, on se demandait pourquoi il faisait peur. William le savait. Il l’avait vu de par son lien ténu avec Hannah. Pour garder les humaines près de soi, il fallait agir avec plus de tact.

- Bien. Dommage, car pour ma part, je l’aimais bien cette mélodie.

Dit-il sur un ton bas, mais semblant à moitié mécontent à moitié espiègle. Il lorgna Maykala sur un petit sourire. Son ouïe performante entendit alors ces ragots. «Elle a refusé.» «Oh mon dieu ! Comment il va réagir ?» «Elle est complètement folle celle-là. C’est le Prince après tout.» Un rire sortit d’entre ses lèvres. Ne vous inquiétez pas mesdames, je ne vais pas vous la bouffer devant vos pauvres cœurs sensibles. Je ne la mangerais même pas songea-t-il ramenant son regard en Maykala Brown. Ses mains étaient allées se mettre tout contre ses hanches. Il restait droit et fier tâchant de chercher ce qui pourrait faire plaisir à cette jeune femme : très simple et n’appréciant pas de se faire contrôler. Oui, c’était exactement cela. Comme compris aussi précédemment, cette petite anecdote réaffirma le fait que Maykala semblait comme lui. Elle adorait les joutes verbales, elle adorait gagner. Ceci raffermit la détermination de notre cher Sheriff de Glasgow. Elle était parfaite en somme et lorsqu’il s’assit à nouveau sur le tabouret, on jurerait avoir entendu des soupirs agacés tout autour du point central. Pauvres petites. Votre beau Prince se fiche totalement de vous n’est-ce pas ? Vous devriez le savoir maintenant toutefois.

- Alors, on attendra votre chanson préférée. En attendant, je dois avouer avoir été victime d’un petit accident le mois passé. Vous savez que les gens de mon … espèce si vous me permettez l’expression ont un léger problème avec le minéral de l’argent. Un idiot m’en avait projeté dans le visage.

Il fit un geste suite à ses paroles que trop douces, que trop parfaites en direction de sa joue droite. Oui, exactement là où cet homme totalement saoul l’avait touché. Il se rappela encore le sauvetage parfait de Camille. Celui-là était beaucoup trop modeste. Étrangement, il irait bien avec cette chère demoiselle. William pensait parfaitement qu’ils n’auraient jamais été dansés ensemble jusqu’à … Jusqu’à ce qu’ils soient tous les deux complètement ivres. Haha ! Cela le faisait rire. Deux humains des plus étranges rencontrés un à la suite de l’autre à La Pomme du Diable. Certes, Maykala ne sentait pas comme Camille. Un rire, étrange sans aucun doute pour la jeune femme, sortit d’entre ses lèvres. Cette jeune femme était sublime. Il ressentait son sang s’exciter un peu à force d’y penser et de lui parler. Une jeune femme si différente de la jalousie ressentie sur ses arrières. C’était agréable de savoir pour cette jalousie toutefois. C’était si agréable de se penser fort et …

- Peu importe, je vous conjure que vous ne craignez rien ici. Je suis plus à risque dans mon propre établissement que n’importe qu’elle autre client. Êtes-vous curieuse Maykala ? Je pourrais vous montrer les dégâts que ce minéral m’avait causés. Rien de bien grave ne vous en inquiétez point.

Finit-il par dire plus près de la jeune femme chuchotant ses doux mots. Un air espiègle et de défi même se fut emparé de son visage.

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MessageSujet: Re: Et si les choses n'étaient pas aussi simple que ça ? [Livre 1 - Terminé]   Et si les choses n'étaient pas aussi simple que ça ? [Livre 1 - Terminé] EmptyJeu 10 Mai - 15:48

    Je lui refusais cette danse, et oui, il ne devait pas être habitué le pauvre mais d'un côté ça me faisait plaisir. Pourquoi devrais-je céder à cet homme ravissant mais qui pour le moment ne m'a pas fait plus d'effet que ça ? Et puis, qui a dis que j'étais venu ici pour danser ? La danse, je vous le dis, ce n'est pas mon truc du tout, je n'aime pas vraiment ça, mais si cela était amené plus finement que maintenant, je ne redirais peut être pas non. Là tout s'était passé de façon trop rapide, sans subtilité. Il s'était levé, une musique mollassonne avait commencé pour danser tout de suite. Pourquoi autant de rapidité dans l'exécution ? Pourquoi ne pas attendre encore un peu ? Je discernais derrière moi, de petits cris d'étonnement voire d'horreur même. Une danse avec William Raybrandt ne peut pas se refuser, c'était sans doute ce qu'elles devaient se dire. Non, mais il est certains que ces jeunes femmes seraient immédiatement tombées dans ces bras veloutés pour cette danse sensuelle qu'il y aurait eu. Mais je n'étais pas ce genre de fille. Si dans sa drague, il y avait une danse, d'accord, pas maintenant voilà tout. Cependant sa réaction fut décevante pour ma part. Il ne prononça que quelques mots. Dommage il aimait bien cette mélodie. Pas terrible comme excuse. Il aurait pu m'en dire plus, j'aurais peut être cédé quelques secondes après mais là, ce ne serait pas le cas. Il ne semblait presque pas mécontent que je ne danse pas avec lui dans l'instant comme s'il s'en fichait royalement. Mais ce qui me plaisait le plus c'était vraiment ces jeunes femmes derrière moi qui était nos spectatrices depuis quelques minutes. Elles me regardaient avec une certaine envie, je pouvais le percevoir. A ma place elles auraient dansées avec lui, à n'en pas douter. William se rassit alors sur le tabouret au bar, fin de la petite scène. Certaines semblaient être déçue que le beau ne soit pas plus réactif à mon égard mais ça ne me dérangeait pas. Il me dit qu'on attendrait ma chanson préférée, mais je doute qu'elle passe ce soir. Sauf s'il avait de la chance, ce qui n'était pas à exclure évidemment, mais si nous dansions ce soir, ce serait moi qui lui proposerait la danse et non l'inverse. Il m'avoua avoir été victime d'un accident le mois passé. Euh oui, mais qu'est ce que j'en ai à faire de ton accident mon vieux ? Je souriais à ces paroles, non pour me moquer mais parce que je voyais bien qu'il essayait une autre technique de drague vu que la danse n'avait pas fonctionné. Et visiblement, il ne savait pas trop quoi dire et faire pour essayer de me toucher en plein coeur. Il n'avait pas l'habitude qu'on lui refuse la danse, je pouvais le sentir. William se mit alors à rire à son tour, étrangement d'ailleurs, je ne comprenais pas pourquoi il agissait ainsi. Il était bien étrange pour le coup mais ça ne me faisait ni chaud ni froid, ce petit sourire ne quittant nullement mon visage. Il interpréterait cela comme il le voudrait, ça ne me faisait rien. Il me dit alors que je ne craignais rien du tout ici. Je le croyais. Il me demanda alors si j'étais curieuse. Je l'étais assez en temps normal, du moins cela dépendait pour quoi mais là, je ne l'étais pas. Il n'en saurait toutefois rien.

    " Et pourquoi ne le serais-je pas ? Laissez profiter toute ces demoiselles qui nous épient depuis tout à l'heure, elles en auront pour leur argent si vous vous montrez sous votre plus bel apparat. "

    Je ne savais pas tellement ce qu'il voulait me faire voir, mais s'il le voulait, il le ferrait ici pas dans un coin reculé du bar, il ne faut pas rêver. Si on lui avait fait mal, ce serait sans doute ailleurs que sur son visage, sur son torse ou quelques choses comme ça. Mais peut être serait-il trop pudique pour se dévoiler devant tout le monde.
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MessageSujet: Re: Et si les choses n'étaient pas aussi simple que ça ? [Livre 1 - Terminé]   Et si les choses n'étaient pas aussi simple que ça ? [Livre 1 - Terminé] EmptyJeu 10 Mai - 17:04

Ce sourire ? Encore et toujours présent. Ce sourire la rendant si innocente. Toutefois, un instant, il crut bien qu’elle se moquait totalement. Comme si elle se fichait de son accident. Comme si elle refusait de l’entendre parler. Un court instant, oui, William Raybrandt s’était senti outré. Il avait voulu se lever et poser les deux mains sur le comptoir pour le repousser au final. Il aurait alors souhaité une bonne soirée à Makayla pour rejoindre ses travaux, rien de plus. Certes, pourquoi réagir aussi bêtement dites-moi ? Il ne pouvait pas. La curiosité empêchait à notre magnifique Prince de filer à l’anglaise. – Déjà qu’il était Anglais, mais passons cette blague totalement nulle voulez-vous. – La curiosité, mais aussi le ressentiment agréable qui l’excitait de se retrouver près de la jeune femme. Le coude gauche en le comptoir, ce fut de cette manière qu’il eu envie de rapprocher la sécurité du bar avec son accident stupide. Elle avait peut-être envie de voir la véritable faiblesse des Vampires de ses propres yeux. Il haussa un sourcil restant, néanmoins, bouche bée par la réaction quasi neutre de Makayla. Ils en auront pour leur argent … Comme si elle avait tout compris. Un simple sourire suite à un soupir teinté d’incompréhension compte tenu de cette attitude, de cette personnalité toute extraordinaire et rafraîchissante, il s’enquit à son employé au bar depuis un moment déjà.

- Allez me chercher mon crucifix en argent et posez-le sur le comptoir … C’est un ordre.

Oui, il dut utiliser un ton plus autoritaire à la fin. Évidemment, le pauvre homme en resta incrédule quelques secondes. Il ne comprenait évidemment pas le pourquoi William Raybrandt voulait avoir ce crucifix … Il voulait se faire mal ? Déjà, le moment où il aperçut cet objet en les possessions du Vampire, il avait sursauté. Son maître était très étrange parfois, mais bon : il ne fallait nullement discuter ses ordres. Ce n’était pas très bon pour votre santé. Il alla donc chercher l’objet convoité par William alors que ce dernier retourna vers Makayla.

- Vous avez justement dit le mot qu’il fallait Makayla. Ils en auront pour leur argent tous ces gens. Certes, je ne veux pas me donner en spectacle à tout le monde. Je veux simplement vous démontrer quelque chose que, probablement, peu d’humain sait soit la véritable faiblesse des Vampires tel que moi.

Un sourire fort et de défi se trouvait en le visage de William. Ses yeux brillaient d’une malice et d’une espièglerie. Il n’avait pas peur. Non, il ne garderait que quelques secondes tout au plus le crucifix entre ses mains. C’était simplement un tour démontrant un peu plus son monde à cette jeune femme des plus intéressantes. Des plus sublimes que ce soit par son sang, sa personnalité ou son corps. Son employé revint finalement et déposa délicatement le crucifix devant William. Ce dernier se tourna vers lui pour hocher la tête en termes de remerciement élégant. Puis, comme s’il avait le feu subitement, le barman s’empressa d’aller aux tables. Le pauvre. Il avait peur pour son employeur. Un soupir de joie suivit d’un sourire et d’une légère exclamation de rire emplirent pendant un court moment William. Makayla redevint bien vite son centre d’attention toutefois.

- Préparez-vous à de la vraie magie Makayla Brown.

Dit-il sur un ton rieur et ironique. Il couvrit, tout d’abord, le crucifix de sa main gauche – il était droitier soit pas question de le faire avec la main droite – et prit une grande inspiration. Puis, plus subitement qu’on l’aurait certainement cru au départ, il prit le crucifix pour le cacher totalement en l’intérieur de sa main gauche. Une grimace de douleur ne put pas s’empêcher de surgir en le visage de William Raybrandt. Même son employé se fut arrêté un moment, tétanisé par la peur pour le Prince, fin prêt à appeler le numéro d’urgence si besoin était. Une certaine fumée s’échappait de la main : c’était la chaire se consumant graduellement par l’argent. Alors qu’il n’y tenait plus, William reposa plus brutalement le crucifix en le comptoir. Ceci fit un «toc!» surprenant un peu. Tournant sa paume de main vers lui, le centre en était noir et le sang apparaissait un peu. Sa main tremblait. Notre cher William n’ayant point cru au départ que ce serait plus dur que prévu. Néanmoins, un sourire en coin s’offrit à Makayla.
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MessageSujet: Re: Et si les choses n'étaient pas aussi simple que ça ? [Livre 1 - Terminé]   Et si les choses n'étaient pas aussi simple que ça ? [Livre 1 - Terminé] EmptyJeu 10 Mai - 21:36

    Je ne sais pas pourquoi mais William me faisait sourire. Je ne dirais pas que ces paroles étaient d'un comique prononcé mais, j'aimais le jeu qu'il jouait avec moi. Je le voyais, il voulait me convaincre de quelques choses, qu'il n'était pas qu'un simple jeune homme, mais bien plus que cela. Mais je n'étais pas une simple humaine, je n'étais naturellement gaga de sa personne comme toutes les autres femmes qu'il y avait ici. Il avait eu un accident avec de l'argent apparemment. Soit, j'étais désolé pour lui mais je n'étais pas venu ici dans le but de connaître tout cela, non. En fait, je ne savais pas pourquoi j'étais venue ici, mais mon instinct m'y avait guidé. En vérité, tout est bien plus compliqué que cela, mais une chose est sûre, le geste que va faire devant moi William ne va, pour le moment, rien changer de ce que je pense de lui, au contraire. Mais pour le moment, je ne voyais pas ce qu'il tentait de me faire voir. Un accident avec de l'argent d'accord, mais en quoi cela me concernait ? J'avais vu plusieurs fois la mort passé à proximité, j'avais eu des accidents moi aussi mais cela ne m'empêchait pas de vivre ma vie comme je l'entendais. Pourtant, je sentais qu'il avait voulu lâché l'affaire avec moi, trop mystérieuse, et finalement sans intérêt pour lui mais non, il en avait finalement trouver un. Ce William m'étonnait quand même. Je paraissais bien fade par rapport aux autres femmes qui succombaient illico à son charme, non ? Je ne sais pas, une femme qui vous résiste, limite qui ne semble pas attiré par vous, ça ne vous démotiverait pas vous ? Enfin, je ne sais pas, moi je crois que si un homme agissait de cette façon, ça ne me plairait pas vraiment mais je peux me tromper après tout. Il faut dire que Monsieur Ray' n'était pas un homme comme les autres, il était fait dans une vieille bouteille comme il avait aimé me le dire plus tôt. J'avais feins de ne pas comprendre l'allusion en achetant une coupe de vin mais je comprenais parfaitement ce qu'il voulait. Mais manque de pot pour lui, je ne le voulais pas. Bref, je me demandais ce qu'il allait faire à présent. Il demanda alors à son employé de lui apporter un crucifix en argent, rien que ça. Je ne sourcillais pas à cette réplique. En temps normal, je pense que j'aurais simplement éclatée de rire à l'idée qu'on aille chercher ce genre d'instrument. Mais là, ce n'était pas un temps normal, loin de là même. D'ailleurs le barman n'a pas réagit tout de suite. Il semblait assez décontenancé devant cette demande si inhabituelle, surtout de la part du prince. Il allait donc se donner en spectacle devant cette foule qui était en délire, un délire silencieux ou presque mais tout le monde se demandait s'ils avaient bien entendu. Oui, William Raybrandt voulait montrer à tout le monde, plus particulièrement à moi sa faiblesse. Quel avantage avait-il a faire cela ? Je n'en avais pas la moindre idée. Pourquoi vouloir se faire mal pour quelqu'un qui est saint d'esprit ? Je ne pourrais le comprendre, pour moi la douleur ne correspondait pas à un plaisir. Mon sourire ne quittait pas mon visage pour autant, j'avais hâte qu'il nous montre sa prouesse. Pas spécifiquement pour moi, mais pour toutes celles qui étaient là derrière nous, nos spectatrices pour la plupart. Le Show Raybrandt-Brown allait atteindre son paroxysme, tout du moins un sommet encore jamais atteint. L'employé déposa alors le crucifix quelques secondes après à côté de William. Il riait presque, son sourire était encore plus grand que le mien, il lui allait jusqu'aux oreilles presque. Il me dit alors que j'allais voir de la magie. Il prit donc l'objet en argent dans sa main gauche. Je vis alors de la fumée, ainsi qu'un magnifique rictus de douleur sur le visage de celui qui se tenait à côté de moi. Puis il reposa le crucifix sur le comptoir dans un bruit presque métallique. Il y avait un peu de peau et de sang sur celui-ci. Ainsi donc il voulait me faire croire qu'il était allergique à l'argent. C'était bien là le stratagème ? Je le pensais et c'était assez impressionnant, mais pas suffisamment pour moi. Il était apparemment fier de son tour de force vu son petit sourire en coin. Dans le bar, tout le monde était fixé sur nous, c'était impressionnant quand même. J'ai alors tapé dans mes mains comme pour applaudir la prouesse qu'il venait d'accomplir.

    " Impressionnant, je dois vous l'avouer. Quel autre tour de passe passe êtes vous capable de faire ? Votre show se résume-t-il a une petite brûlure de la main ? Non parce que je suis impressionnée par votre prouesse, mais je suis certaine que vous êtes capable de nous en mettre encore plus dans la vue, je me trompe ? "

    Je regardais alors la foule, comme si j'attendais qu'elle m'approuve même si je n'en avais pas besoin. J'étais de toute façon persuadée qu'elle en voulait plus que ça. Maintenant qu'il en avait montrer un peu, qu'il nous avait donné sa main, nous voulions le bar. C'est alors qu'une douce mélodie se mit à résonner dans mes oreilles. Pas la mélodie que je préférais mais une mélodie que j'appréciais grandement. Mais sans doute n'avait-il plus envie de danser à présent.

    " Tiens, une chanson que j'aime bien. Peut être voudrez-vous danser, à moins que vous ne soyez plus occupé à prouver à tout le monde que vous êtes le plus fort ? "

    Le sourire aux lèvres, je me levais donc du tabouret où j'étais depuis tout à l'heure, prenant mon verre de vin avec moi, j'en buvais une gorgée avant de le reposer sur le comptoir. Alors William, l'envie de danser est-elle toujours là ou pas du tout vu votre main endolorie ?
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MessageSujet: Re: Et si les choses n'étaient pas aussi simple que ça ? [Livre 1 - Terminé]   Et si les choses n'étaient pas aussi simple que ça ? [Livre 1 - Terminé] EmptyLun 14 Mai - 2:44

Il se remémora l’attention de Makayla. Elle avait semblé intrigué et intéressée par ce que notre cher Vampire allait démontrer. Ceci l’empli un peu plus encore de détermination et de cette espièglerie à faire son tour. Puis, il n’allait pas se tuer avec un simple crucifix. Il savait parfaitement pouvoir survivre beaucoup plus que cela. On devait certainement penser que William Raybrandt était fou son barman le premier. De toute manière, ce dernier avait éternellement peur pour notre jeune Prince. Pff ! Il ne connaissait tout simplement pas la force d’un Raybrandt. Il pouvait résister à bien plus, à beaucoup plus. Ce ne serait qu’une minuscule égratignure pour un humain en comparaison. Néanmoins, la douleur fut plus vive que prévue. Il mordait encore légèrement l’intérieur de la bouche tâchant de faire taire le mal. Son regard observait machinalement sa paume de main brûlée. Sa peau était abîmée, mais guérissait déjà. À la vue de ses yeux, le sang disparaissait. Seul le sang séché déjà restait.

Il ne se fut pas aperçu des regards jeté sur lui. Les jeunes femmes le prenaient en éloge. Les quelques Vampires présents roulaient des yeux signifiant que le Prince allait, un jour, se blesser sérieusement et ne pourrait plus jouer avec cela. Son regard se posait en Makayla qui, elle, l’applaudissait. Tour de passe passe … ? William haussa un sourcil restant stoïque et ne réagissant pas pour un moment. Ok, c’était un tour. Certes, ce fut totalement véridique. Il se fut blessé réellement. Il avait l’impression que la jeune femme croyait à de la magie. Bon, elle le prit au mot. Non sérieusement, il n’arrivait pas à sourire tant il fut intrigué et presque blasé par cette réaction saugrenue pour la situation. Les gens furent impressionnés, mais évidemment, ils prirent peur. Faire autre chose ? Comme sa force ou sa vitesse ? Baissant le regard, William posa ses paumes en ses cuisses. Il soupira sensiblement réellement intrigué cette fois par cette demoiselle énigmatique. Une mélodie entraînante commença alors à jouer dans la salle-à-manger de la Pomme du Diable. Certes, William n’en fit pas attention. Quelques personnes allaient danser sur celle-ci.

- Quoi ? Vous voulez danser maintenant ?

Prouver qu’il était le plus fort. Un sourire sortit d’entre ses lèvres malgré qu’il se sente agacé par cette pique. C’était un faux sourire évidemment. Un sourire pour faire bon genre comme William avait le don pour laisser passer le respect par les fibres de son corps. Peut-être qu’elle utilisait ses propres armes contre lui. Elle le ferait exprès même et lui ne se rendit pas compte : en tout cas, jusqu’à maintenant. Makayla se leva toutefois. Malgré qu’il ne copie pas son geste, il la suivit scrupuleusement du regard. Il la vie voir boire un peu de sa coupe de vin et garder encore son indéniable sourire non quitté pour toute la soirée maintenant. Bon, il ne pouvait pas refuser de danser non ? Elle le désirait malgré que ce ne fût pas aussi romantique et parfait comme notre cher Prince le voulut au départ.

- Bien …

Murmura-t-il alors que des murmures s’élevèrent de par et d’autre de la salle-à-manger. En effet, William Raybrandt dansait avec une seule femme dans une soirée. Normalement, la plus belle et évidemment, le plus souvent avec celle qui lui fit la conversation. Alors qu’il se leva, une voir deux femmes firent de même emmenant un chacune un jeune homme à leur côté. Oui, pour être près du couple de danseurs. Sa paume de main était totalement guérie et il ne s’en faisait plus à vrai dire. Il n’avait plus cure de cela depuis les dernières minutes passantes. Un sourire charmeur se baissa en direction de Makayla Brown et il lui prit si délicatement les mains dans les siennes qu’il leur en fit une caresse. Il commençait à diriger la danse sur un rythme plus ou moins léger.

- Est-ce la première fois que vous dansez Makayla ou est-ce peut-être la première fois que vous dansez avec un Prince ?

Fit-il sur un ton redevenu plus sûr de lui, un sourire espiègle au bord des lèvres, laissant pencher la jeune femme sur un mouvement contrôlé vers le bas. Ses cheveux touchaient presque le sol. Certes, la main droite de notre Vampire retenait le dos de la jeune femme alors que la gauche s’occupait de tenir encore une main. Makayla pouvait alors ressentir la douceur de la main gauche – celle exposée à l’argent précédemment. - Extérieurement, il avait reprit contrôle de la situation alors que tous observaient avec forte attention la danse. Intérieurement, de fortes questions luttaient pour ne point sortir. Il se rappelait que la jeune femme lui avait rétorqué avec d’autres questions alors. Ce n’était point une bonne idée de recommencer ce petit manège. Pourquoi ne voulait-elle rien dire ? Mais quelle femme mystérieuse alors que le regard de celui-ci entrait dans le sien.



Dernière édition par William Raybrandt le Sam 19 Mai - 4:32, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Et si les choses n'étaient pas aussi simple que ça ? [Livre 1 - Terminé]   Et si les choses n'étaient pas aussi simple que ça ? [Livre 1 - Terminé] EmptyVen 18 Mai - 1:50

    Qu'est ce que je m'amusais avec monsieur Ray', c'était indéniable. Je m'amusais à faire la femme plus imprévisible que jamais. Il m'avait fait son tour de passe passe, je n'avais pas pu me retenir d'applaudir face à ce spectacle si bien rodé. Quand le premier plan ne fonctionne pas, on passe au plan B. J'aurais du ne pas réagir face à cela mais c'était simplement hors norme. Il s'était amusé à se faire mal pour de faux afin de m'impressionner encore plus mais je ne l'étais pas du tout mais alors vraiment pas. Il voulait danser tout à l'heure mais je ne l'avais pas voulu. Mais à présent, je le désirais. Je voulais voir comment il se comporterait dans une situation qui sera plus à son avantage dirons-nous. Je sais très bien danser, plus que bien même, j'ai eu l'occasion d'apprendre tellement de danses que je ne m'en souviens pas de la moitié sans doute, des danses tribales pour la plupart. Oui, durant mon tour du monde, j'ai eu l'occasion de danser avec des princes, des rois, des chefs de tributs, j'ai connu pas mal de choses, n'en déplaise au Prince. En tout cas, le fait que je veuille danser maintenant sembla le surprendre, même si je n'y croyais pas tellement à vrai dire. Par ce biais là, il pourrait peut être prouver à tout le monde qu'il était le plus fort, n'est ce pas ? J'étais certaines qu'il pouvait faire mieux qu'une fausse brûlure à la main. D'ailleurs en y regardant de plus près sa main ne semblait déjà plus avoir aucune séquelle de cette attaque massive d'argent sur la paume de celle-ci. Je me levais, j'étais d'ailleurs prête à me rasseoir s'il ne voulait pas danser comme il l'avait fait quelques minutes plus tôt. Il se leva alors pour me suivre sur la piste de danse qui était à moitié déserte d'ailleurs. Mais une envolée de moineau se fit, puisque tout un tas de jeunes femmes accompagnées par de plus ou moins charmant jeunes hommes arrivèrent à ce moment là sur la piste. Sans doute voulaient-elles être au plus proche de William Raybrandt afin de pouvoir l'observer le plus attentivement possible. J'étais donc sa cavalière pour les prochaines minutes. Contrairement à ce qui s'était passé jusqu'à maintenant, je le laisserais mener la danse endiablée qu'il y aurait. Un tango, une chanson rythmée, sensuelle qui serait sans doute très sympathique se profilait. Il me prit alors délicatement les mains, comme s'il me faisait une caresse sur celles-ci, comme s'il m'envoyait un message subliminal. Il se mit alors à diriger la danse, je suivais le rythme sans aucun mal lorsqu'il me demanda si c'était la première fois que je dansais, si c'était ma première avec un prince. Il était redevenu sur de lui, presque dragueur dans le ton de la voix, mais il serait sans doute déçue.

    " Vous allez sans doute être déçu mais vous n'êtes en aucun cas mon dépucelage au niveau de la danse. J'ai déjà danser avec des princes tout aussi beau que vous William Raybrandt. Mais faites attention ... "

    Je n'eus pas le temps de finir cette phrase que le rythme de la musique s'était accéléré. Je connaissais cette danse, cette chanson par coeur, je me relevais à grande vitesse pour prendre le contrôle de la danse. Il arriverait sans doute à me suivre, il semblait être un bon danseur, mais je reprenais le contrôle, c'était amusant. Je ne sais pas ce qu'il aurait à dire à ce niveau là mais ce serait sans doute drôle, s'il arrivait à me parler dans ce rythme hautement sensuel et endiablé.
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MessageSujet: Re: Et si les choses n'étaient pas aussi simple que ça ? [Livre 1 - Terminé]   Et si les choses n'étaient pas aussi simple que ça ? [Livre 1 - Terminé] EmptySam 19 Mai - 4:32

Cela fut surprenant d’entendre dire que Makayla Brown avait déjà dansé avec des Princes. Quand ? Où ? Quels Princes ? Elle avait été invitée à Buckingham Palace pour valser avec le Prince William – l’humain au passage – peut-être. Pourquoi à chaque question que notre cher Prince ici présent posait, la jeune femme réussissait à s’en sortir avec grandeur ? Comme si elle s’amusait à le voir intrigué et surpris. Elle s’amusait réellement de l’attitude peu en contrôle de William c’était claire maintenant. Elle avait réponse à tout … Tout comme lui au final. Elle l’amusait, mais là, il avait l’envie d’aller voir ailleurs.

Il fut resté un peu pétrifié sur place surtout face à la question inachevée de Makayla. Il n’entendit même pas la musique s’accélérer qu’il ressentit se faire pousser vers l’arrière. La jeune femme se fut redressée de manière si soudaine. De suite, notre cher Sheriff de Glasgow se sentit projeté vers l’avant n’ayant jamais été prêt à ce qui allait suivre. Elle l’entraîna alors dans un tango rythmé où il se fit tournoyé deux ou trois fois sur lui-même. Non ! Là, c’était assez. Il se sentait maladroit, stupide sans compter que le rouge commençait à lui monter aux joues. William faisait quelques faux pas – rare pour notre personnage – qui tombaient sur les pieds d’une autre demoiselle lançant un juron étouffé à cause de la douleur incluse. Un grognement de mécontentement sorti d’entre les lèvres du Prince. Oui, il fut frustré d’être traité de la sorte. Toutefois, n’ayant pas lâché les mains de Makayla il se retrouva à nouveau projeté vers l’avant tâchant de ramener un peu de dignité en sa personne actuellement. Il savait parfaitement danser ce style. Seulement, tout était contre lui apparemment ce soir.

Puis, ce qui arriva devait certainement arriver. Un jeune homme rigolant sous cape depuis un moment déjà de la piètre performance de cet habituel Prince lui tapant sur les nerfs de toute manière, il mit sa jambe sur ses devants et oups ! Non, notre pauvre Vampire n’eut aucunement le temps de voir cela. Il tenait Makayla de sa main droite, le bras allongé totalement et le regard sérieux essayant de regagner toujours sa fierté. Malgré que la danse aille l’entraîner vers Makayla, il tomba brutalement en la direction de celle-ci ses lèvres touchant celles de la jeune femme. Là, ce fut comme si tout s’arrêta pour un moment. Les couples de danseurs restèrent stoïques tandis que le trouble fête se frustrait que cela tournait à l’avantage de cet arrogant Vampires de service. Quant à William, il entendait ces bruits, les quelques bavardages, mais ce goût fut que trop bien. Il entoura de ses bras, tout en reprenant peu à peu son équilibre, le corps de la jeune femme. Il déplaça ensuite l’une de ses mèches. Oh oui ! Finalement, c’était parfait cette danse. Il adorait que trop l’odeur enivrante de Makayla.

- … Désolé, je crois que l’on m’a fait trébucher.

Dit-il après avoir délicatement retiré ses lèvres. Un sourire trônait sur ses lèvres. Il désirait recommencer. C’était exquis. Il tenait toujours à l’aide de ses mains Makayla de chaque côté de son corps. Quelques applaudissements surgirent de la troupe autour de notre Sheriff Vampire. Il y avait aussi des cris, mais un ou deux sifflements transgressa l’atmosphère ambiante. Oui, probablement deux ou trois femmes jalouses. William tourna son regard autour un sourire en coin à ses lèvres avant de revenir vers la jeune femme de la soirée toujours aussi aguicheur et espiègle.

- Mais je crois que vous avez bien apprécié. Je me trompe ? Alors, que vouliez-vous me dire précédemment Makayla ? Avant que cette danse plutôt endiablée commence.

Termina-t-il lâchant finalement la jeune femme pour appuyer ses poings tout contre ses hanches. Il avait voulu lui proposer de continuer ceci en son bureau, mais ... Mais non. Subitement, son plaisir fut revenu. Oui, si subitement William Raybrandt s'amusait de nouveau.



Dernière édition par William Raybrandt le Jeu 24 Mai - 0:21, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Et si les choses n'étaient pas aussi simple que ça ? [Livre 1 - Terminé]   Et si les choses n'étaient pas aussi simple que ça ? [Livre 1 - Terminé] EmptyMar 22 Mai - 17:30

    Cette rencontre m'amusait beaucoup, vraiment. J'avais adoré m'amuser avec le Prince Shérif Vampire de la ville. Oui, ça faisait beaucoup pour un seul homme mais bon, je n'étais pas là pour ça de toute façon. En fait, j'étais venu là pour une raison bien précise, mais je ne savais pas consciemment pourquoi. Il y a des choses comme ça que vous faites sans vraiment savoir pourquoi, des choses qui vous échappent totalement. Mais c'était tellement jubilatoire de voir William essayait de me dépasser, essayant de prendre le contrôle de cette situation qu'il ne maîtrisait nullement. Je lui laissais donc croire l'espace de quelques instants qu'il était devenue véritablement le chef à bord de ce cargo changeant de direction à tout bout de champs. Oui, un coup nous allions dans cette direction puis l'espace de quelques secondes plus tard, nous étions dans le sens inverse, mais ce jeu de montagne russe était très plaisant pour ma part. Je ne saurais dire si monsieur Ray' appréciait jusque là, mais je le testais, et pour le moment, il passait le test avec brio. Je l'aimais bien, il me semblait assez gentil. Il me posa alors une question et cette fois-ci, je n'ai pas pu lui répondre par une nouvelle question. J'ai répondu la vérité. J'avais déjà essayé de nombreuses danses, et j'avais dansé avec quelques princes. Oui, durant mon tour du monde, j'avais pu, grâce à certaines personnes, connaître les hautes autorités de certains pays sous une monarchie. Puis, je lui ai dis de faire attention sans continuer ma phrase. Pourquoi cela ? Simplement parce que la danse qui était relativement calme allait prendre un rythme bien plus endiablé qu'à présent. Il pouvait croire ce qu'il voulait par rapport à cela, tout ce qui était sous-entendu évidemment mais il n'y avait rien à deviner. Mais il chercherait, c'était presque sur. Le rythme était devenu plus rapide mais il ne semblait pas arriver à suivre comme s'il était perdu dans ces pensées. J'avais choisi la bonne chanson pour le mettre encore plus mal à l'aise qu'avec mes simples réponses questionnantes. Il marcha même sur les pieds d'une autres jeunes femmes. Je me demandais ce qu'il attendait pour prendre enfin le contrôle de cette situation qui tournait au ridicule presque pour lui. Se faire malmener par une petite jeunette comme moi ne devait pas lui plaire, sauf s'il était plus sadomasochiste que je ne le pensais.

    Je le voyais, certaines personnes dans la foule commençait vraiment à trouver le Prince pathétique. Un jeune homme lui fit même un croche patte pour qu'il tombe et se vautre par terre alors que nous étions en train de danser. Je n'avais pas pensé à cette variable là à vrai dire. Mais cela ne fit qu’accélérer les choses. Dans une certaine dignité les lèvres du prince se rapprochèrent dangereusement des miennes pour un déposé un baiser volé dont je ne pu rien faire. En effet, étant en train de chuter au sol, je n'ai pu écarter mon visage. Mais dans un élan d'équilibre, il m'entoura de ses bras pour que nous ne chutions pas complètement. Will' s'excusa alors, me disant qu'on l'avait fait trébucher. L'excuse était bien piètre mais je ne relevais pas. J'avais vu un pied un peu trop près de son pied, je savais la vérité sur le fait que avions faillit nous retrouver au sol, mais le baiser lui n'était pas ainsi. Il était bien plus maîtrisé qu'il n'en avait l'air. Il avait ensuite déplacer l'une de mes mèches qui était venu sur le devant de mon visage. Je n'avais pas détester cette sensation, mais ça n'irait pas plus loin que ça. Les réactions dans la salle étaient diverses, mais spontanées. J'aimais bien cela. Pas que je voulais être au centre de l'attention, mais Will' a joué avec le feu, alors ça me fait doucement sourire. Oui, ce petite sourire de satisfaction était revenue sur mes lèvres, comme avant la danse. Le jeune homme ne pouvait pas s'empêcher de séduire quand une jeune femme semblait avoir un peu d'intérêt pour lui. Il pensait tout maîtriser à nouveau, mais ce n'était pas le cas. Il pensait que j'avais apprécié le baiser, il n'avait pas totalement tord la dessus. Il se demanda donc ce que j'avais l'intention de lui dire aussi, comme je le pensais.

    " Qui vous dit que j'ai apprécié cette choses furtive et rapide ? Vous pensiez que je parlais de quoi lorsque j'ai dit de faire attention ? Nous devrions nous rasseoir je pense. La danse fut trop douce pour vous mettre à l'épreuve. "

    Qu'allait-il comprendre avec ces paroles encore plus énigmatique que les précédentes ? Je ne le saurais pas avant qu'il n'ouvre la bouche. En tout cas, il m'avait lâché, je partais donc m'asseoir là où j'étais avant de commencer ma danse, trempant à nouveau les lèvres dans ce vin si fameux. Alors Will', vous ne venez pas me rejoindre au bar ?
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MessageSujet: Re: Et si les choses n'étaient pas aussi simple que ça ? [Livre 1 - Terminé]   Et si les choses n'étaient pas aussi simple que ça ? [Livre 1 - Terminé] EmptyJeu 24 Mai - 0:21

Cette danse fut horrible. Il n’avait eu aucun contrôle sur sa personne. Non ! Tout se mit à aller un peu trop vite subitement. Il ne comprit pas comment on pouvait danser aussi mal. William Raybrandt se rappelait avoir ressentit presque ses pieds s’enrouler sur eux-mêmes. Comme s’il ne savait vraiment pas où tout cela allait le mener. Mais … Mais ce n’était pas de sa faute. Makayla le laissa pantois pendant un moment. Elle avait voulu dire quoi par «faire attention». Faire attention à quoi ? À la honte qu’il se prendrait dans quelques secondes ? Ahhh ! Il ne savait nullement, qu’en plus d’être énigmatique dans son genre, la jeune femme se trouvait télépathe. Son regard prit alors une étrange vision. Il avait probablement voulu soupirer de désespoir, mais rien n’en sortit. Il se sentait blasé à nouveau, piégé par sa propre ambition : par sa faiblesse en fait. Il porta la main droite à ses vêtements et déboutonna son veston laissant mieux apparaître la chemise rouge bordeaux ou rouge beaujolais si on entendait le vin de la jeune femme.

- Makayla, non attendez …

Il se tourna en la direction de la jeune femme un soupir de frustration alimenta tout son être. Maintenant, il plaqua la main droite dans ses cheveux les débraillant un peu comme si cela arriverait à le calmer. Oh ! Il commençait à désirer faire autre chose en cette soirée que discuter avec Makayla. Elle le rendit frustré et agacé. Il ne comprenait plus rien. Il n’avait plus envie de comprendre sa dernière affirmation. Trop douce ! En ce qui le concernait, il commençait à apprécier mieux sa bourde durant les années 70’ comparé à ce qui se passa les quelques minutes précédentes. Un homme se mit à rire bruyamment. Apparemment, il ne put pas se retenir encore plus longtemps. Eh bien, qui voilà : n’est-ce pas monsieur croc-en-jambe ? Le regard marron le fusilla du regard. Dès lors, plus personne n’osa rire, tous semblaient retenir leur souffle. William s’approcha de l’imbécile qui se croyait supérieur à un Vampire. Il fallait vraiment être extrêmement arrogant pour croire une telle chose. Notre cher Prince le prit par la cravate offrant une espèce de pendaison au fautif de la soirée. Il n’en avait cure des problèmes de respiration de ce dernier. Il aurait son compte de cette manière.

- Heureusement pour vous, je suis occupé ce soir. La prochaine fois, vous aurez bien pire.

Sans un regard de plus vers l’idiot se prenant pour plus grand que soit – selon William évidemment – le Sheriff le lâcha avec élégance, mais dans une poigne de fer qu’il alla s’affaler au sol incapable de se relever pour un moment. Bon, au moins celui-là eu du bon : il se sentit plus calme. Makayla était retournée au bar où William reprit place aussi. Son barman l’observa un moment secouant négativement de la tête. Apparemment, ce dernier ne connaissait pas assez les relations hiérarchiques en compagnie de Vampires dirigeants voir de Vampires tout court. Le Vampire était supérieur à l’Humain donc imaginez-vous l’un des dirigeants maintenant. William avait fait fi des soupirs exaspérés de son employé lui rappelant un peu Leslie sans pouvoir donner une réponse claire à cela.

- Bon, je vous dois des excuses j’imagine. Alors, je m’excuse. Seulement, je ne sais pas si on a participé à la même danse, mais elle n’a pas été très douce pour moi. Ouais, ce type a eu son compte. J’espère que vous êtes contente : j’ai débarrassé le plancher de celui qui m’a fait trébuché et eut la conséquence de cet acte.

Il était affirmatif, mais son ton fut redevenu agréable et beau à l’inverse de celui utilisé avec l’humain idiot. Il ne voulait pas se débarrasser de Makayla de suite. Elle était si ... étrange. Bon, il s'amusait bien en cette soirée malgré tout. Il avait, encore, cette curiosité de foncer vers cette jeune femme pour la connaître réellement. William avait, un instant, pointé derrière en la direction d’où fut tombé le concerné. Il n’y porta pas un regard n’ayant cure de ce que cet homme devint. Un soupir et le Prince déposa ses coudes en le comptoir observant machinalement ce dernier. Il se fut excusé … Rare non ? Bien, pourquoi pas ? Cela se trouvait uniquement pour la forme et la politesse. Il y avait tellement de gens vous détestant en ce monde : il fallait faire attention à ne pas en rajouter.

- Je suis heureux que vous aimiez le beaujolais. Étrangement, je suis certain que vous vous entendrez bien avec ma femme. Vous la connaissez sûrement : Jana Raybrandt Princesse des Vampires.

Dit-il tournant un regard curieux en direction de Makayla Brown. Oui, elles s’entendraient bien. Elles pourraient le faire tourner en bourrique ensemble même. Makayla n’était pas aussi naïve qu’on le pense au départ. Elle est même peut-être aussi intelligente et rusée que Jana.

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MessageSujet: Re: Et si les choses n'étaient pas aussi simple que ça ? [Livre 1 - Terminé]   Et si les choses n'étaient pas aussi simple que ça ? [Livre 1 - Terminé] EmptyVen 25 Mai - 17:22

    Qu'est ce que c'était plaisant d'agir avec lui mais honnêtement, il manquait de piquant ! Je ne le pensais pas aussi passif finalement. Enfin, je ne sais pas, il me paraissait presque trop gentil même si je pouvais voir que la majorité des personnes ici présentes le craignait d'un effroi sans pareil comme s'il était le mal incarné, mais avec moi, cela ne semblait pas être le cas. Étais-je si spéciale pour qu'il agisse de la sorte avec moi ? Bon d'accord, il n'était un danseur hors pair, il savait danser mais pas plus que ça. Il faut dire que j'avais choisi la bonne chanson pour y mettre un gros rythme, même si je ne souvenais pas que le rythme soit aussi rapide. Sans doute que celui qui diffusait la musique voyant cela, avait légèrement accéléré le rythme de cette fabuleuse mélodie. Je lui avais dit de faire attention simplement parce que je savais que la rythme allait s'accélérer, je ne pensais pas qu'il n'arrive pas à suivre, et encore moins qu'il trébucherait et qu'il en profiterait pour déposer un baiser sur mes lèvres. Je pouvais paraître frustrée dans mes propos, mais je ne l'étais pas, je voulais voir comment il allait réagir simplement. Mais notre rencontre touchait à sa fin, je pouvais le sentir, et si je lui avais déjà laisser un souvenir mémorable, je n'avais pas fini de la faire. La prochaine fois qu'il me verra, il prendra peut être peur de moi, ou au contraire, peut être sera-t-il encore plus intrigué que ce soir, à moins qu'il ne me porte aucun intérêt, puisque de toute façon, soit ça passait, soit ça cassait. Il fallait mieux que notre relation ne se rompe pas mais bon, ce serait à lui de voir. Il me dit alors d'attendre. Je le sentais profondément agacé, voir carrément frustré de ne jamais avoir eu le contrôle avec moi. Je lui avais refusé une danse pour lui en proposer une quelques secondes après en le mettant plus bas que terre. Mais il aurait très bien pu refuser. Je le regardais donc, j'étais prête à aller m'asseoir à nouveau sur mon siège pour boire mon vin. Un rire sortie alors de la salle, l'homme s'étant amusé à faire trébucher le Prince ne pouvait plus s’empêcher de rire de la situation. William se mit alors à la regarder d'un oeil très mauvais. Je pensais qu'il allait lui mettre une bonne rouste pour montrer l'exemple, que personne ne pouvait se foutre de la figure du maître des lieux mais non, il n'en fit rien. Il lui fit à peine peur. Il le souleva part la cravate, lui coupant le souffle l'espace de quelques secondes, tout au plus. C'était une manière bien gentille pour moi d'agir de la sorte. Je lui en aurais mis un dans l'entrejambe puis un crochet du droit pour qu'il finisse au sol. Il le menaça alors simplement, la prochaine fois, vous aurez bien pire, autrement dit le Prince aurait le temps de l'oublier d'ici la prochaine fois parce que je doute que l'homme se repointe ici dès demain, quoique, certaines personnes sont bien folles. Alors que je m'étais assise au bar, il revint vers moi, l'homme étant au sol, le souffle coupé pour quelques minutes. Il revint donc vers moi en s'excusant. Il me décevait presque sur le coup. Cela ne correspondait pas à l'image, il n'avait pas à s'excuser même s'il s'était planté sur le coup. Il dit alors d'autres bêtises, enfin presque. Il avait débarrasser le plancher de l'homme qui l'avait fait trébucher, mais je l'avais trouver bien trop doux dans son action. Certes l'homme avait le souffle coupé, mais hormis une gêne de quelques minutes, il n'aurait rien de plus. Je l'aurais personnellement bien mieux amoché. Il me parla ensuite de sa femme, Jana Raybrandt. J'avais connu une Jana dans le métro, mais bon, c'était peut être un prénom répandu. Je ne connaissais pas d'autres Makayla, mais il devait bien y en avoir d'autres dans la ville ou dans le pays sans doute. La Jana du métro avait pour nom de famille Pfeiffer me semble-t-il et pas Raybrandt. Mais ceci me passa presque par une oreille pour ressortir par l'autre.

    " Je vous trouve bien doux pour le rang que vous dites avoir. Je ne vous vois pas comme un Prince là. Je vous vois plus comme un petit patron de bar, rien de plus. Déjà, je ne sais pas si je serais allé au bout de la danse. Je me serais occupé du cas de cet homme immédiatement. Personne ne devrait avoir à agir de la sorte avec vous ! Je l'aurais amoché correctement, plus que ce que vous avez fait. Je lui en aurais mis un bon dans l'entrejambe et pendant qu'il se serait plié en deux, je lui aurais dégainé une belle droit en plein dans le nez ou dans l'oeil, histoire de bien lui faire comprendre qui est le patron ici. Et pour finir, jamais je ne me serais excusé. Même si vous n'avez pas danser comme je l'espérais, je ne me serais jamais excusé de la sorte. Il faut savoir être fier ! Vous comprenez ? Je vous aime bien, vraiment, mais vous êtes si facilement déstabilisé. Rien qu'en vous répondant par d'autres questions vous sembliez ne pas savoir tellement quoi dire. Votre verbe n'est pas assez fort. Il faudrait retravailler tout cela si vous voulez un jour pouvoir prétendre à la place du roi. Vous en avez l'étoffe, mais vous n'arriverez jamais à la broder comme il faut si vous agissez de la sorte ! Ce fut un plaisir de vous voir en tout cas. A la prochaine. "

    Je m'approchais de lui pour déposer un baiser sur sa joue droite. Après ce geste hautement symbolique, je finissais mon verre de vin. Je m’apprêtais donc à partir sur ces bonnes paroles. Mais peut être me retiendrait-il encore un peu, je ne sais pas vraiment ...
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