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Et si c'était plus qu'un reportage photo ? [Livre 1 - Terminé ]
MessageSujet: Et si c'était plus qu'un reportage photo ? [Livre 1 - Terminé ]   Et si c'était plus qu'un reportage photo ? [Livre 1 - Terminé ] EmptyJeu 1 Mar - 18:52

    Aujourd'hui était un jour différent des autres, pas de paysage, pas de défilé, ni de sport mais une petite entreprise sur Princes Street à Edimbourg. Oui, je sais, c'est pas le top mais d'après ce que j'ai pu entendre, le boss de l'entreprise est assez canon, donc, j'ai accepté cette mission a haut risque. Bon d'accord, je n'en savais rien à quoi il ressemblait le chef de l'entreprise, je connaissais juste son prénom et son nom et le numéro dans Princes Street et c'était à peu près tout. Mon patron ne m'en avait pas dit plus, d'ailleurs, je ne savais pas trop en quoi cette entreprise pourrait apporter au magazine mais bon, il faut de tout pour faire un monde n'est ce pas, alors peut être que tout cela irait directement sur le site web et que ça ne serait pas diffusé sur papier, surtout que j'y allais seule quoi, et je ne suis pas journaliste, juste photographe donc sans doute que ça n'avait pas autant d'importance que d'autres sujets. Enfin, je ne fais que supposer puisque j'avais souvent des missions importantes, comme il y a maintenant 3 ans avec ce voyage à travers le monde pour faire un livre magnifique. Il était donc très tôt ce matin, 6h, je me levais déjà. Il faut dire que je ne savais quel moyen de transport j'allais utiliser pour me rendre à Edimbourg. Le bus ? Le taxi ? Le vélo ? Oui, parce que ça peut être étonnant, mais je n'ai pas de voiture pour me transporter à travers la ville. Quand ce n'est pas loin, je marche, quand c'est un petit peu plus loin, c'est le vélo, quand je n'ai pas le temps, c'est le bus ou le métro, et quand c'est un peu plus loin c'est le taxi. Mais là, j'avais le temps, et ce n'était pas trop loin. Cependant, ça ne le ferrait pas si je me présentais en sueur à l'entreprise, donc j'opterais quand même pour le bus. J'avais rendez-vous à 8h30, donc j'avais 2 grosses heures pour me préparer. Pour commencer donc, je me faisais couler un bon bain chaud aux huiles essentielles. Rien de mieux pour tonifier la peau le matin. Une petite demi-heure plus tard me voilà propre comme un sou neuf. Je revêtais mon peignoir de bain en direction à présent de la cuisine. Je me ferrais sans doute un oeuf brouillé avec un peu de bacon pour ce matin. Une fois le petit déjeuner englouti, je me brossais les dents, il ne manquerait plus qu'un morceau de bacon soit coincé entre deux dents pour délabrer mon magnifique sourire. Non, mais c'est vrai, si je me présente et qu'il y a un gros morceau coincé dans mes dents, je vais ressembler à quoi après ? Ce serait la honte internationale quoi ! Non, non, je ne suis pas accroc à mon apparence, il faut juste qu'elle soit impeccable quand je vais en mission, surtout auprès d'un entrepreneur. J'essayais de retrouver les notes que m'avait envoyé la secrétaire du magazine mais je ne les retrouvais pas. Bref, tant pis, je ferrais au feeling, ça me réussit bien en général. Je passais à présent par la case chambre pour m'habiller, parce que oui, j'étais toujours en peignoir. Je prenais donc un petit top rouge, ainsi qu'un jean noire avec mes converses. Il faisait encore très bon en cette saison alors pourquoi se couvrir inutilement ? Je prenais de quoi écrire, ainsi que mon appareil photo et le tour était joué, je pouvais à présent prendre le bus en bas de chez moi en direction d'Edimbourg et de Princes Street.

    Je regardais mon téléphone portable, le bus devait arrivé 3 minutes plus tard. Il était 7h42, donc tout allait bien, le timing était parfait. Le bus arriva donc comme prévu et je partais en direction d'Edimbourg. Il me déposa dans le centre de la ville, j'avais quelques minutes de marche à faire, rien de plus. Je me regardais dans une vitrine, j'étais arrivé au bon endroit, et il était 8h21, j'avais 9 petites minutes d'avance mais c'était encore fermé. Tant pis pour moi, j'attendrais que quelqu'un arrive. Je me présenterais comme Makayla Brown, que j'étais là pour faire un reportage photo et tout le tralala. Heureusement qu'il faisait bon dès le matin, sinon, j'aurais pu me geler sur place vu comme j'étais habillé. J'attendais donc patiemment devant. Je me suis adosser contre le mur, en position d'observation. J'aimais bien regarder mon monde parfois et m'imaginer certaines choses. Il y avait une petite statue là-bas, je me disais que si ça se trouve, il y avait une personne empierrée à l'intérieur, qu'elle dormait et qu'un jour elle pourrait se réveiller et se venger de ceux qui lui avait fait ça ! Après tout, si les vampires existaient, une telle chose serait bien possible. Je regardais en face de moi, je voyais des gens plus ou moins pressé, il faut dire qu'il est bien l'heure d'aller travailler maintenant. Mon avance semblait avoir été vaine, puisqu'il était 8h30 et personne à l'horizon. J'attendrais, j'avais toute la journée pour faire le reportage photo, alors je n'étais pas à quelques minutes prêts.
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MessageSujet: Re: Et si c'était plus qu'un reportage photo ? [Livre 1 - Terminé ]   Et si c'était plus qu'un reportage photo ? [Livre 1 - Terminé ] EmptySam 3 Mar - 0:29

Aujourd'hui je n'étais pas à dormir du sommeil propre aux non morts au fond de mon cercueil dans ma demeure. En effet bien que le soleil était déjà levé dans le ciel, je me trouvais dans mon bureau de PDG de la Redsecurity à attendre mon rendez-vous. Comment avais-je pu me rendre en ce lieu malgré l'astre brûlant? Et bien laissez moi vous expliquer. Lorsque j'ai créé cette entreprise j'ai longuement réfléchie quant à la manière de gérer cette société. Comment pourrais-je faire pour être présent la journée tout en assurant ma fonction de shérif la nuit? Il ne m'a fallut qu'un jour pour trouver la solution: deux à trois fois par semaine je passerai une nuit blanche de vampire, à savoir rester le jour dans mon bureau de la Reds (prononcer Redz). La contrainte était que je devais arriver et repartir dans les locaux la nuit, mais sinon ce n'était qu'une question d'organisation. Tout ça pour vous expliquer comment je pouvais avoir aujourd'hui un entretien avec une humaine. Une photographe de presse. Je dois avouer que je fus surpris lorsque j'ai reçu son appel. Je ne connais pas encore la raison d'un reportage sur la Reds, mais cela était une bonne chose. Un chef d'entreprise, même lorsqu'il s'agit d'une couverture face aux humains, ne peut qu'être content qu'on lui fasse de la publicité gratuite. Son rôle allait désormais être de convaincre la jeune femme de propager une bonne image de ma société de sécurité.

Alors que j'étais en train de plancher sur de la paperasse, différentes statistiques et contrats, mon portable se mit à sonner. Non pas un appel mais simplement un rappel. Actuellement les téléphones mobiles sont bien développés, et cela m'est fort utile pour mon travail au sein de la Reds. Ainsi chacun de mes rendez-vous m'est rappelé par une sonnerie. Je regardais l'heure: 8h30. Elle devait être arrivée. Je poussais le bouton me permettant de communiquer avec ma secrétaire, placé à son bureau derrière la porte du mien, afin de lui demander si la jeune femme était là. Elle me répondit par la négative. Je lui ordonnai de descendre et de voir à l'entrée, on ne sait jamais. Je dus attendre jusqu'à 8h40 le temps que mon employée trouve enfin l'humaine qui devait faire ce reportage. Etant plutôt de bonne humeur ce matin je ne m'en offusquai pas, mais ne manquerai pas de signaler à mon employée qu'elle devrait être plus rapide à l'avenir. Je veille à ne pas être complaisant avec ceux qui travaillent pour moi, je ne tolère aucun relâchement. Me levant je saluai la jeune femme, puis l'invitai à s’asseoir dans un des fauteuils de la pièce avant de prendre place dans un autre, en face d'elle.


Bonjour mademoiselle Brown, veuillez prendre place je vous prie. Puis une fois que nous fûmes assis je repris la parole. Avant que nous commencions, désirez-vous boire quelque chose? Ma secrétaire vous amènera la boisson de votre souhait. Puis nous pourrons commencer, par exemple vous pourriez peut-être me dire en quoi ma société intéresse votre magazine. dis-je en souriant discrètement sans moquerie.
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MessageSujet: Re: Et si c'était plus qu'un reportage photo ? [Livre 1 - Terminé ]   Et si c'était plus qu'un reportage photo ? [Livre 1 - Terminé ] EmptyDim 4 Mar - 0:50

    J'attendais donc que quelqu'un vienne pour entrer à l'intérieur ou que quelqu'un sorte de l'immeuble où se situait la Redsecurity pour que je puisse enfin commencer la visite. Non, parce que la porte semblait être fermé, du moins j'avais essayé de l'ouvrir en vain, alors je ne voulais pas commencer en arrivant par casser la poignée de la porte d'entrée, ça serait assez mal venu pour moi qui faisait un petit reportage photo de tout ce que je verrais. Je n'étais peut être pas très forte physiquement mais bon, je préférais attendre plutôt que de faire une gaffe. En général ce n'est pas trop mon genre, mais vous savez, c'est si vite arrivé de nos jours. J'étais donc à côté de la porte, j'avais dégainé mon appareil photo, pour je vous le donne dans le mil, pour faire des photos de la rue qui n'avait rien d'extraordinaire, mais avec les rayons du soleil, cela pourrait peut être donner une photo exploitable, ou alors pas du tout, je verrais cela ce soir, une fois rentrer à la maison. Je regardais mon téléphone portable pour voir l'heure qu'il était. Voilà dix petites minutes que j'attendais donc devant la porte quand soudain, j'entendis un bruit de clés qui tournaient. Et bien oui, madame la secrétaire de monsieur semblait arrivé à ma portée pour que je puisse rentrer à l'intérieur et commencer ce pour quoi j'étais venue. Je montais les quelques escaliers pour me retrouver donc face à face avec monsieur Guillemaud. Il passa un petit savon à sa secrétaire au passage, lui disant qu'elle devrait être plus rapide à l'avenir. Je comprenais qu'il lui dise, j'avais attendu un quart d'heure dehors. Heureusement qu'il ne faisait pas trop froid, sinon, j'aurais été morte de froide, ça aurait été bête, tiens. Il se leva pour me saluer gentiment, et je fis de même avant qu'il ne m'invite dans ce qui ressemblait à son bureau, du moins je le supposais. Je m'assis donc dans un fauteuil qu'il me présenta et il pris place en face de moi. Je souriais un petit peu pour montrer que ça allait même si j'avais un peu attendu, et puis, il n'y avait pas à dire, le patron était loin d'être moche, mais ça ne me déconcentrerais en rien dans mon travail. Il me proposa alors une boisson. Je ne pus refuser cette proposition, et puis la pauvre secrétaire devait se racheter si elle ne voulait pas se faire réprimander à nouveau.

    " J'aimerais bien un café si vous avez cela en réserve, merci. "

    Puis il me demanda pourquoi le groupe de presse auquel j'appartenais s'intéressait à son entreprise. Je me trouvais un peu bête là parce que c'était sur les notes qu'on m'avait fournie mais je ne les avais pas lus, avant de les égarer. De toute façon, je n'étais pas journaliste, mais photographe, alors même si l'utilisation de ma langue dans cette circonstance serait moins aisée, je ne manquais pas de répartie pour dire ce qu'il faudrait, du moins logiquement.

    " Et bien, j'ai cru savoir que vous étiez très bon au niveau de la sécurité et tout ce qui s'y rapporte, donc nous aimerions en savoir plus. J'aimerais si possible visiter vos installations, voir des petites choses pour mettre en valeur tout ça, avoir quelques statistiques aussi, ça serait bien ! "

    Je le demandais avec le sourire pour répondre à celui qu'il m'avait adressé en me posant la question. Je suppose qu'il me répondra par la positive, parce que c'est ce qui était prévu à la base, mais bon, on ne sait jamais. Enfin bon, c'était de la publicité gratuite pour lui pratiquement. Il n'aurait pas à payer un encart dans le magazine afin de mettre en avant son entreprise donc, il n'avait pas à hésiter. Je trouvais que le café mettait du temps à venir, sans doute que la rapidité n'était pas la qualité première de la secrétaire, mais je n'en disais pas un mot, ne laissant rien paraître, il était difficile de lire mon impatience mais bon, en même temps, mon dernier café remontait à mon petit déjeuner, il y a environ 2h de cela, ce n'était pas très vieux mais je ne sais pas, j'avais envie de prendre un café avec Monsieur Julien Guillemaud.
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MessageSujet: Re: Et si c'était plus qu'un reportage photo ? [Livre 1 - Terminé ]   Et si c'était plus qu'un reportage photo ? [Livre 1 - Terminé ] EmptyLun 5 Mar - 18:05

" J'aimerais bien un café si vous avez cela en réserve, merci. "

Bien entendu Miss, gageons que celui-ci arrive sans trop tarder. lui indiquai-je d'un sourire entendu, comme pour m'excuser de son attente avant notre entretien, puis j'écoutai sa réponse à ma seconde question.

" Et bien, j'ai cru savoir que vous étiez très bon au niveau de la sécurité et tout ce qui s'y rapporte, donc nous aimerions en savoir plus. J'aimerais si possible visiter vos installations, voir des petites choses pour mettre en valeur tout ça, avoir quelques statistiques aussi, ça serait bien ! "

Comment faire pour lui faire visiter la structure sans être touché par les rayons du soleil qui entrait par les fenêtres en cette journée me direz-vous? Et bien une fois de plus j'y avais réfléchis avant la création de ma société. Si je n'avais employé que des vampires le problème aurait été vite résolu, mais l'ensemble de mes employés étaient humains. Pour ne pas les priver de lumière j'avais dû simplement me pencher sur l'architecture des lieux. Chaque pièce de l'immeuble ainsi que les couloirs étaient agencés de manière à ce que je puisse circuler au sein de la Reds en pouvant me préserver des rayons solaires. Mis à part l'entrée qui était exposée plein sud. Mais revenons en à notre jeune humaine.

Et bien je n'y vois pas d'inconvénient, il serait stupide de ma part de ne pas profiter de cette publicité que votre magazine m'offre. dis-je en souriant. La secrétaire arriva enfin avec les boissons. Je la fusillai du regard lui signifiant ainsi que ses jours au sein de l'entreprise étaient comptés si elle continuait ainsi, avant de répondre à mon interlocutrice. Quelles pièces voudriez-vous visiter en particulier ma demoiselle? Concernant nos employés, ils ne sont pas simplement choisis pour leur carrure mais aussi pour leur cerveau. Il ne faut qu'ils se contentent d’impressionner ou de se battre, mais surtout qu'ils sachent analyser toute situation et agir comme au mieux pour nos clients. Je fis une pause avant de reprendre. Mis à part les bureaux qui ne seraient guère expressifs en photo, je peux toujours vous montrer les salles d'entrainement si vous le désirez.

Tout en parlant, je la saluai en levant mon verre de Tru-blood avant d'en boire une gorgée. En attendant je me contentait de l'observer, la détaillant du regard sans pour autant vouloir paraître impoli. Bien qu'une simple humaine, elle n'en était pas pour le moins désirable. Toutefois, toujours par souci de bienséance, je n'en montrai rien.
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MessageSujet: Re: Et si c'était plus qu'un reportage photo ? [Livre 1 - Terminé ]   Et si c'était plus qu'un reportage photo ? [Livre 1 - Terminé ] EmptyJeu 8 Mar - 14:15

    Je disais donc à Monsieur Guillemaud que j'aimerais un café, s'il avait cela en réserve ce dont je ne doutais pas, mais sait-on jamais. Dans ce genre d'entreprise, il y a toujours une machine à café pour prendre une petite pause, celle-ci ne devait pas sortir de l'ordinaire à ce niveau, n'est ce pas ? Il me confirma alors qu'il y avait du café de disponible et que si possible, il arrive assez rapidement. Et une petite pique envoyé à la secrétaire qui avait tardé à m'ouvrir la porte tout à l'heure. Je ne sais pas si c'est tout le temps comme ça, je l'ignore mais elle ne semblait pas être dans un bon jour la pauvre en tout cas. Si cela se trouve, elle a passé une très mauvaise nuit, je ne sais pas, il y a tellement de possibilité qui font pour que nous passions une mauvaise nuit que je ne vais pas lui faire l'affront de lui demander. Si cela se trouve, elle a participé à une nocturne rouge, et qu'elle a pris beaucoup trop d'alcool pour elle. Oui, j'aime à m'amuser de ces nuit où le sang coule soit disant, mais qui en réalité est simplement une orgie d'alcool plus cool que les autres puisqu'il y a les soit disant vampires. La patron en tout cas semblait être un charmant jeune homme, enfin jeune, tout est relatif, mais par rapport à moi, il était un poil plus âgé sans être pour autant être trop vieux. Si cela se trouve c'est un vampire qui est âgé de plusieurs centaines d'années, ce serait marrant d'ailleurs de le questionner sur des personnages historiques qu'il aurait pu connaitre. Mais il me faisait un petit sourire, alors je faisais de même, comme si je lui répondais alors que j'essayais de me détendre en pensant à ce que je viens de dire. Il m'avait donc demander en quoi sa société intéressait le journal. J'avais cru bon de me souvenir ce que faisait sa société, et que c'était sûrement cela qui intéressait mon propre patron, donc une petite visite et quelques stats seraient parfaites pour mon petit reportage. Apparemment, il n'y voyait aucun inconvénient ce qui était bien pour moi. Il voulait absolument profiter de cette publicité, donc autant faire ce que je demandais. Je m'amusais à penser à d'autres choses pour voir où il était prêt à aller pour promotionner son entreprise, mais je me ravisais, il fallait que je le concentre pour ne rien rater et rapporter quelques choses de solide ce cette journée. Et c'est ce moment là que choisit la secrétaire pour nous apporter nos jus. Elle n'avait pas été longue, à peine une minute ce qui était plutôt positif pour elle, enfin, je suppose, car le regard de Monsieur Guillemaud n'était pas forcément très amical, comme pour lui envoyé un signe, comme pour lui dire que si elle continuait à être aussi rapide qu'elle ne l'avait été, et bien qu'elle se ferrait juste viré, purement et simplement. C'était donc avec un peu de pression que la suite se faisait. Et si par malheur, je faisais quelques choses de travers avec lui ? Mieux vaut que non, mais je ne me faisais pas tellement de soucis, il ne me faisait pas peur, il m'impressionnait un peu, je l'avoue mais pas plus que cela, donc ça devrait aller. Il me demanda alors par quelles pièces je voulais commencer ma visite. Je ne savais pas trop, j'aurais aimé voir quelques chiffres en vérité avant de visiter. Ainsi, j'aurais plus de facilité à mettre des chiffres sur les endroits qui les valent dans cette société. Il me fit alors un petit speech sur le choix de ces employés. Je notais cela rapidement sur mon calepin que j'avais pris avec moi. Le choix se faisait donc plus au cerveau qu'à la carrure si je comprenais bien. C'était un choix louable, mais je doutais qu'il choisisse une brindille intelligente, face à un gorille sans cervelle. Enfin, je ne voulais pas paraître impolie non plus. Si j'avais été journaliste, j'aurais sans doute posé la question ainsi mais comme je ne l'étais pas véritablement, je ne savais si je devais la poser de but en blanc. Il me proposa alors de visiter les salles d'entrainement. Je n'étais pas contre cela.

    " Les salles d’entraînements semblent être un bon endroit à visiter à mon sens, même si les bureaux seront pris en photos. Je suis une chasseuse de photos, donc même s'ils ne semblent pas avoir grand intérêt, on ne sait jamais. Quand au choix de vos employés c'est louable de choisir les meilleurs analystes de terrain, mais si vous avez devant vous une personne assez frêle qui répondra comme vous le désirez, et une personne plus forte physiquement mais qui ne répondra pas exactement comme vous l'attendez, vous choisirez la 1ère ou la seconde personne ? Lorsque vous protégez vos clients, font-ils un choix de leur sécurité ou vous font-ils confiance à 100% ? Sinon avant de commencer la visite, j'aimerais bien voir quelques chiffres pour voir votre réussite, si cela est possible évidemment. "

    J'espérais ne pas en avoir trop dit, ou trop demander, comme je ne suis pas une pro dans ce genre là, je ne connais pas le juste milieu entre questions légitimes et trop de curiosité. Il but alors une gorgée de sa boisson qui ne semblait pas être du café vu la couleur. Je ne saurais dire ce qu'il buvait, peut être un jus de fruit ou quelques choses comme ça. En tout cas, il me regardait bien, sans doute m'écoutait-il avec attention.
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MessageSujet: Re: Et si c'était plus qu'un reportage photo ? [Livre 1 - Terminé ]   Et si c'était plus qu'un reportage photo ? [Livre 1 - Terminé ] EmptyJeu 8 Mar - 17:10

Décidément la jeune femme aimait les chiffres vu sont insistance. Cela ne me gênait pas le moins du monde étant donné la bonne marche de mon entreprise. Je me levai donc pour accéder à sa requête, allai jusqu'à mon bureau et en ouvrit un tiroir pour en sortir un dossier de statistiques et tableaux en tout genre. Elle pourrait y trouver toutes les informations qu'elle voudrait dans ces papiers. Je déposai les documents sur la table basse entre les fauteuils avant de prendre à nouveau place dans celui que j'occupais tantôt.

Voici tous les chiffres de la société, vous pouvez les consulter ici à loisirs cependant je ne pourrai vous laissez les emporter, on ne sait jamais avec la concurrence. dis-je d'un sourire discret mais pour néanmoins visible par la jeune femme. Je repris la parole laissant la jeune fille lire les chiffres si elle le souhaitait. Cela n'est pas qu'une question de force. Connaissez-vous la fable du Chêne et du roseau? Pour faire court l'imposant et puissant chêne se moquait du frêle roseau. Toutefois lorsque vint la tempête, l'arbre robuste fut déraciné tandis que le fin roseau tint bon non sans ployer sous la force du vent. Aussi un candidat peut s'avérer faible physiquement mais avoir de bonnes connaissances en arts martiaux par exemple. Je fis une nouvelle courte pause en buvant une nouvelle gorgée de Tru-Blood avant de reprendre la parole. Quant aux clients de la Redsecurity, lorsqu'ils font appel à nos services ceux sont en général des personnes qui ne se soucient guère des détails mais seulement du résultat. Aussi suis-je libre de décider ce qu'il est nécessaire de mettre en place comme moyen de sécurité.

Finissant mon verre j'observais mon interlocutrice une nouvelle fois. Je la détaillai, ou plutôt je soulignai du regard les courbes de son visage, de son corps. L'espace d'un instant je laissais libre cour à mon imagination, la voyant succomber à mon charme fou charisme. Après quelques instants de silence de ma part je m'adressai de nouveau à la séduisante humaine.

A présent si vous le voulez-bien nous pouvons à présent visiter les locaux. Quelles sont les pièces que vous désirez-donc voir en premier? Les bureaux? Bien entendu vous pourrez prendre toutes les photos que vous voudrez. dis-je en souriant à nouveau.
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MessageSujet: Re: Et si c'était plus qu'un reportage photo ? [Livre 1 - Terminé ]   Et si c'était plus qu'un reportage photo ? [Livre 1 - Terminé ] EmptyJeu 8 Mar - 18:22

    Je ne savais pas si je m'y prenais de la bonne façon avec monsieur Guillemaud, en général, j'assiste à ça, je ne parle pas beaucoup dans ce genre de situation, mais même si pour lui, mon patron lui faisait de la publicité, il n'avait pas jugé nécessaire d'y envoyé un spécialiste, du moins dans le journalisme et l'investigation journalistique. Je faisais surtout de la photographie. Je savais en général décrire avec précaution et détail les photos que je prenais mais voilà, je ne suis pas journaliste mais peut être me donnait-il une chance d'être plus qu'une photographe après tout, non ? C'était bien possible, je ne le savais pas, et je ne voulais pas le savoir, ça ne me concernait pas, du moins pas maintenant. Peut être que dans le futur, il m'enverra plus souvent seule si je m'en sors bien aujourd'hui, donc je vivais cela comme une sorte de test grandeur nature, sans bouée de sauvetage à côté de moi alors que j'étais en pleine mer même si pour le moment, elle est assez calme. Mais je ne sais pas, j'avais comme un mauvais pressentiment, je sentais qu'il allait arrivé quelques choses de pas bon pour moi, et pour monsieur Guillemaud. D'ailleurs, je l'aurais bien tutoyer mais si je l'interview, ça ne le fait pas je trouve, et puis à chaque fois que j'étais venue avec un collègue, il avait toujours voussoyé ces interviewés. Il se leva donc pour aller dans son bureau puisque nous étions simplement dans une espèce de salle de réunion. Il alla cherché un classeur ou un truc comme ça, de là où j'étais je ne voyais pas bien. Il revint donc avec un dossier de statistiques, avec des tableaux et pleins de choses dans le genre. Je regardais donc discrètement le CA et ce qui pourrait être exploitable. Je notais le tout sur mon calepin. J'aurais pu emporter avec moi mon ordinateur portable mais bon, je trouvais cela plus poli avec un petit calepin. Il aurait pu me montrer tout cela sur un ordinateur également, mais il ne semblait pas très friant de technologie, puisque d'après un rapide coup d'oeil à son bureau de loin, je n'avais pas vu de pc. Il me dit que je pouvais donc consulter tout ça sans rien emporter, cela va de soi. Je hochais donc la tête pour lui montrer qu'il n'y avait pas de soucis à avoir avec moi. Donc je notais 2-3 chiffres, feuilletant les nombreuses pages pleines de bla-bla pas forcément intéressant pour moi, du moins pas très pertinent quoi. Il répondit alors à mes questions usant d'une fable plus pertinente que le bla-bla qu'il m'avait donné juste avant. Je décollais donc ma tête des chiffres du dossier pour marquer sur mon calepin cette petite fable, je ferrais quelques recherches dessus un peu plus tard sur internet une fois de retour à la maison, enfin dans mon appartement quoi. Il optait donc pour la brindille karatéka que le gros costaud qui frappait juste dans le lard. Oui, mais dans ce cas, si les deux connaissent bien le karaté ou un autre sport de combat, qui va-t-il prendre ? Je lui poserais également la question, parce que sinon, je ne serais pas tranquille. Il répondit alors à ma deuxième question, me disant que ces clients ne regardaient pas forcément les détails, seulement les résultats. Cela voulait-il dire qu'ils faisaient parfois des choses pas très légales ?

    "D'accord, et donc si vous avez deux personnes connaissant le même sport de combat, ayant donc tout les deux la même valeur à ce niveau, qui auriez vous tendance à sélectionner ? Donc si vos clients ne regardent que le résultat, il vous arrive de faire des choses pas forcément très légales pour y arriver, parfois, non ? "

    Est ce que j'allais trop loin ? Si c'était le cas, je m'en excuserais, mais je ne faisais que supposer par rapport à ces réponses à mes questions. Oui, je ne suis pas experte en la matière. Il me proposa ensuite de commencer la visite. Il me demandait quelles pièces je voulais visiter en premier. Je ne savais pas trop, il fallait être le plus logique possible, donc peut être commencer par la fin et revenir ici ou l'inverse, je ne savais pas trop à vrai dire. Il me dit aussi que je pouvais prendre toutes les photos que je voulais, ce qui n'était pas plus mal, parce que j'adorais ça, c'était ma vraie passion.

    " Et bien, je sais pas trop, il faut faire la visite de façon méthodique, donc je vous suis, vous connaissez les locaux. "

    Voilà, tout simplement je ne choisissais pas, il le ferrait pour moi, sans doute me ferrait-il visiter les bureaux puis les salles d'entrainement ou inversement, je verrais bien quoiqu'il arrive. Alors monsieur Guillemaud, par où va-t-on commencer ?
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MessageSujet: Re: Et si c'était plus qu'un reportage photo ? [Livre 1 - Terminé ]   Et si c'était plus qu'un reportage photo ? [Livre 1 - Terminé ] EmptyVen 9 Mar - 17:02

"D'accord, et donc si vous avez deux personnes connaissant le même sport de combat, ayant donc tout les deux la même valeur à ce niveau, qui auriez vous tendance à sélectionner ?

Décidément, la jeune femme était très insistante quant aux méthodes de recrutement de ma société. Désirait-elle rejoindre les rangs de mes employés? J'en doutais fortement cependant j'acceptai de poursuivre mes réponses à son encontre. Et puis j'avais envie d'être gentil avec elle, enfin de le lui faire croire tout du moins. Je sais ce n'est pas forcément correcte vis à vis de l'humaine, mais bon ce n'est qu'une humaine après tout. Vicelard? Non voyons, disons simplement que mon statut de shérif ne m'aurait pas été attribué si j'étais attiré par la première humaine venue. Bien qu'un sourire carnassier planait dans mon esprit, mon visage et mon regard n'affichait quant à eux qu'un léger sourire amical envers la photographe tandis que je répondais à sa première question.

Outre sa force ou sa capacité à appréhender tout individu susceptible d'être un danger pour notre client, chaque candidat à un poste au sein de la Redsecurity devra posséder la capacité à s'effacer. Nos clients n'aiment pas que le service d'ordre soit trop visible. Nos agents ont donc la tâche paradoxale d'être assez présent pour dissuader tout éventuel contrevenant en étant pour autant suffisamment discret pour ne pas incommoder la clientèle. Donc de vos deux candidats je choisirai celui qui saura le mieux jouer au caméléon.

Donc si vos clients ne regardent que le résultat, il vous arrive de faire des choses pas forcément très légales pour y arriver, parfois, non ? "

Je souri à la seconde question de mon interlocutrice avant de lui répondre. Ces humains... Ils regardaient trop leur télévision, cette machine qui leur fait croire bons nombres de choses, ou les fait rêver. Quoi qu'il en soit je n'aurais pas toléré qu'un des mes employés commette un acte illégal.

Vous allez sûrement être déçu Miss Brown, mais je m'assure qu'aucun employé de mon entreprise ne brave jamais la loi. Si tel était le cas néanmoins il serait licencié pour faute lourde et dénoncé aux autorités compétentes. Sachez qu'en plus d'être des caméléons, chacun des membres de mon personnel doit avoir un casier totalement vierge. Je ne saurai tolérer le moins écart de conduite.



" Et bien, je sais pas trop, il faut faire la visite de façon méthodique, donc je vous suis, vous connaissez les locaux. "

Nous étions toujours assis dans les fauteuils de mon bureau, et la visite n'avait pas encore commencé. Elle ne désirait pas choisir, ou souhaitait-elle simplement analyser mon choix. Quoi qu'il en soit je pris donc la décision de débuter cette fameuse visite et invitait donc la jeune femme à se lever puis à me suivre avec toute la politesse requise.

Si vous le voulez bien je vous invite à présent à me suivre, nous allons commencer. lui dis-je en lui tenant la porte en souriant. Puis pendant que nous progressions dans les couloirs je lui présentais oralement le premier endroit que j'allais lui montrer. Je vais tout d'abord vous présenter notre bureau des ressources humaines. Bien que je ne me charge pas des premières sélections, je m'occupe cependant de recevoir en entretien tout candidat qui aurait passé ces dites sélections. Ainsi je sais exactement qui travaille pour moi. Pour autant je ne me charge pas de la paperasse et délègue cela à ce bureau. Il s'agissait d'une salle avec deux bureaux se faisant face, avec chacun une secrétaire sur leur fauteuil. Une fenêtre teintée donnant sur la rue entre les deux en face de la porte, laissant entrer un minimum de lumière soleil. Ce disant j'ouvris la porte de la pièce en question tout en faisant attention à ne pas rester devant l'entrée, me décalant légèrement dans l'ombre du couloir. Je ne tenais pas à griller. Déjà que le peu de lumière qui entrait dans la pièce me piquer légèrement les yeux. Cependant je ne regardais pas en direction de la pièce afin de les protéger. J'attendis que la jeune femme m'indique vouloir passer à la pièce suivante.
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MessageSujet: Re: Et si c'était plus qu'un reportage photo ? [Livre 1 - Terminé ]   Et si c'était plus qu'un reportage photo ? [Livre 1 - Terminé ] EmptySam 10 Mar - 0:25

    Je voulais tout savoir sur sa société alors que finalement, je faisais ça pour mon petit reportage, rien de plus. Ce n'était même pas pour moi, mais j'essayais de me montrer la plus intéressée possible par ce que monsieur Guillemaud me disait, et me dirait. Je ne manquerais pas une seule miette de ces sublimes paroles proverbiales, quoique, il ne me ressortirait peut être plus de proverbes ou de paraboles, ou de fables, enfin des trucs dans le genre. Je reposais donc 2 petites questions qui me semblaient être anodines, allant dans la ligne directrice des précédentes. En tout cas, il était toujours assez souriant, au moins je n'avais pas à faire face à une porte de prison comme s'était le cas parfois, c'était donc plutôt cool. Il me semblait sympathique comme tout ce patron de la RedSecurity. Et apparemment, il jouait franc jeu avec moi. Si seulement je savais et croyais en sa véritable nature, ce serait différent à mon humble avis. Mais je ne connaissais rien de tout cela et pour moi, il ressemblait à un parfait gentleman, qui veut la crème des employés, rien de moins, rien de plus. C'était louable, c'est ainsi qu'il répondit de façon plus ou moins détournée à ma première question. Il n'y avait pas de carrure type donc pour devenir garde de sécurité ici. Vous pouviez très bien être une armoire à glace ou une brindille, vous avez toutes vos chances. Votre mental ferrait donc la différence. Si je voulais rentrer en tant que garde de sécurité, il me faudrait apprendre un sport de combat au moins. Pour le côté caméléon, si je n'étais pas aux côté de Parker, ça pouvait très bien se gérer logiquement, mais bon, j'avais mon emploi, ça me suffisait largement, pas besoin d'un autre où je n'y connaissais, avons le, pas grand chose. Je l'écoutais donc avec attention, il savait bien parler ce type. Chaque individu devait donc avec la capacité d'utiliser une gomme pour effacer son passage auprès du client, un équilibre qui semblait assez instable finalement, mais que j'aimais bien. Assurément, les méthodes étaient les bonnes, mais je vérifierais cela dans les salles d’entraînements.

    Pour la première question, j'avais tout bon, mais pour la deuxième, j'étais semblerait-il à côté de la plaque. En effet, ici tout le monde respectait l'ordre établi par les lois. Je ne pouvais pas le contredire, mais bon, si la RedSecurity est comme dans les films de gangsters qui reflètent parfaitement la réalité, il devait bien y en avoir un ou deux qui faisaient les marioles sans que le patron ne le sache. Non, je rigole, ces films ne sont pas la réalité mais je me demandais bien s'il connaissait si bien ces employés pour leur faire confiance à 100%. En tout cas, s'il lui venait à l'oreille que quelqu'un ne respectait pas la loi, et bien, ce serait le licenciement pour fautes graves, rien que ça. En même temps, si pour assurer la sécurité d'un président, un sniper par exemple doit tuer un terroriste, je doute qu'il soit mis en examen pour aller en prison, après, je dis ça, mais je ne sais pas. En tout cas, je faisais semblait d'être étonnée à la réponse à ma question. Même si c'était le cas, il ne me dirait pas un truc du genre : " Oui, mes employés dépassent régulièrement les limites mais c'est pour le bien de mes clients, vous comprenez ! " S'il me disait ça, je risquais d'avoir en quelques sortes un scoop, mais ce n'était pas le cas. Il me donna une autre information sympathique. Tout ces employés avaient un casier judiciaire vierge, autrement dit, si vous avez fait un petit excès de vitesse, et bien, vous ne pourrez pas être engager ici. J'exagère peut être un peu mais dans le principe, c'est ainsi que tout fonctionnait, non ? J'en avais fini sur les questions de recrutement, j'avais eu tout ce dont je désirais, j'avais pris bonne note de ces propos, je ferrais en sorte de ne pas les déformer.

    Au passage, avant de quitter le bureau, je lui demandais de faire son plus beau sourire pour une petite photo. Un patron souriant, à son bureau qui prends la pause, c'est tellement plus vendeur. Donc, je lui disais qu'il faudrait faire la visite de façon méthodique. Après, tout le monde n'a pas la même méthode, ainsi je pourrais voir l'ordre de ces priorités. Il me tint la porte pour que nous puissions aller dans le couloir. Au passage, je finissais mon café, jetant le gobelet vide dans une poubelle se trouvant à proximité. J'avais déjà mon appareil photo en main pour prendre quelques clichés. Nous commencions donc par les ressources humaines, le centre névralgique de toutes les décisions importantes parait-il dans une entreprise. Il m'expliqua alors qu'il y avait une première sélection au niveau de l'embauche, première sélection qu'il ne faisait jamais, ou très rarement d'après ce que je comprenais. Il faisait confiance à ces deux secrétaires, ces deux employées qui étaient là concernant le profil des futurs gardes de sécurité. Mais il passait les entretiens d'embauche, donc il savait qui travaillait pour lui. Si une personne correspondait, il déléguait la paperasse à ce service, autrement dit, il faisait le plus cool, le reste, le plus rébarbatif, il s'en passait. Soit, au moins il ne perdait pas de temps là dedans. Je ne remarquais même pas qu'il se cachait de la lumière. En effet, il n'était pas comme moi dans l'embrasure de la porte mais derrière elle, sans que la lumière du soleil ne vienne le réchauffer. Je saluais poliment les deux personnes présentes dans la pièce. Nous pouvions passer à la suite. Vous remarquerez que je n'ai rien dit de plus, j'observe, je prends des photos et quelques notes, pas de places à des paroles inutiles donc.

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MessageSujet: Re: Et si c'était plus qu'un reportage photo ? [Livre 1 - Terminé ]   Et si c'était plus qu'un reportage photo ? [Livre 1 - Terminé ] EmptySam 10 Mar - 4:06

La jeune femme s'était contenté de prendre quelques photos et notes sans pour autant prendre la parole tandis que je m'étais décalé de l'embrasure de la porte afin de ne pas être touché par les rayons solaires. Pendant qu'elle accomplissait son travail, j'en profitai pour l'observer sans mot dire. Elle avait me semblait bien peu appétissante. Il est vrai que ce n'est qu'une humaine mais bon, déjà que son magazine allait me faire de la publicité, je n'allais pas être trop regardant quant à la personne qu'ils m'envoyaient. Reculant de quelques pas je lui laissait le soin de fermer la-dite porte, je pris alors quelques secondes pour reposer mes yeux avant de l'inviter de nouveau à me suivre.

En avez-vous terminé avec le service des ressources humaines mademoiselle? Si vous le voulez bien je vous invite à me suivre, nous allons passer à la suite de la visite. Après ce premier bureau je souhaitais désormais lui montrer la salle d'entrainement des agents. Vu l'heure qu'il était il devait y avoir déjà quelques uns de mes employés de terrain en train de s’entraîner, cela lui permettra peut-être de faire de nouvelles photos. Je l'invitai donc à me suivre dans le couloir jusqu'à prendre l'ascenseur pour changer d'étage afin d'atteindre le sous-sol. Je vais à présent vous montrer la salle d'entrainement. Les agents qui ne sont pas en mission passe une bonne partie de leur temps en ce lieu, plus pour passer du temps entre collègues plutôt qu'uniquement se muscler. Mine de rien ils leur arrivent parfois de risquer leur vie ensemble. Cela soude des hommes, et ils ont parfois besoin de se retrouver pour fraterniser.

Alors que nous arrivions au sous-sol, je laissai sortir la jeune demoiselle de l'ascenseur pour pénétrer directement dans la salle. En effet les portes du monte-charge s’ouvraient directement dans le local d'entrainement. Enfin local... Il s'agissait d'une très grande pièce avec un ring de boxe, des tatamis d'arts martiaux et du matériel pour s’entraîner. Mais aucune machine de musculation comme j'allais je lui expliquer. Comme je le pensais il y avait trois de mes employés en train de s’entraîner. L'un à la boxe sur un sac, les deux autres à exécuter un kata de karaté. Comme vous pouvez le voir je n'attends pas de mes hommes qu'ils aient une carrure de bodybuilder mais qu'ils améliorent leurs compétences propres. Il m'arrive même quelque fois de m'exercer avec eux, cela me permet d'avoir leur respect, et de ne pas être un simple bureaucrate dans son bureau. Je suis de ceux qui pense qu'il ne faut pas simplement diriger ses employés d'une main de fer, il ne faut pas oublier à mon sens le gant de velours. Non mais quelle c*nn*rie ! Comme si cela pouvait marcher. Heureusement que je n'exerçait pas mon rôle de shérif ainsi. Une main de fer dans un gant d'acier, il n'y a que ça de vrai. Heureusement que la jeune humaine ne pouvait pas lire dans mes pensées ni percer mon masque. Bref, je la laissais prendre les photos qu'elle désirait.
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MessageSujet: Re: Et si c'était plus qu'un reportage photo ? [Livre 1 - Terminé ]   Et si c'était plus qu'un reportage photo ? [Livre 1 - Terminé ] EmptySam 10 Mar - 19:36

    Je m'étais donc contenté de prendre des photos, plus qu'on ne pourrait l'imaginer, plus que j'en avais l'utilité, mais au moins, en faisant cela, je pouvais faire une grande sélection des meilleures photos. Mine de rien, je jetais environ 50% des photos que je prenais, soit parce que j'avais pratiquement deux fois la même, soit parce qu'elle n'était pas très exploitable, soit parce que je la trouvais moche de chez moche quoi. Oui, parce que même si je suis une pro pour ça, certaines fois, je n'aime pas ce que je fais, cela va de soi. Je pense que tout le monde ne peut pas être satisfait de son travail à chaque fois. C'est comme si je bossais chez McDonald's. A chaque fois, je ne pourrais sans doute pas être satisfaite de mes sandwichs quoi ! Et bien il va de même de mes photos. J'aime bien ce que je fais mais je n'en suis pas toujours satisfaite. Bref, je savais que la majorité des photos que je prenais dans ces bureaux partiraient à la poubelle mais comme ça ne me coûtait rien, bah, je les faisais quand même. J'avais pris aussi quelques notes au passage en notant l'heure, comme ça, je peux voir visuellement à quoi correspondent ces notes. J'essaye d'être la plus méthodique possible, c'est ça, ou je risque de me casser la gueule pour faire un résumé de cette matinée. Pour le moment, elle n'avait pas trop avancée mais de toute façon, je ne pensais pas rester ici pendant encore des heures, non ? Certes, il fallait que je rédige mon compte rendu pour le soir même mais je n'avais pas d'autres ultimatum que celui-ci. Monsieur Guillemaud recula de quelques pas me laissant fermer la porte des ressources humaines. Bizarrement, il semblerait que ce ne soit pas sa pièce préférée, il n'avait pratiquement pas regarder ces employées, mais sans doute que cela ne me regardait pas, il faisait ce qu'il voulait après tout, non ? Si cela se trouve, dès que je serais partie, il ira dans la pièce pour s'amuser avec elle. De ce que j'avais pu voir, elles étaient assez mignonnes, mais après, je ne ferrais pas plus de commentaires puisque le patron semblait être quelqu'un d'assez réglo. Il m'invita quelques secondes après que j'ai fermé la porte à aller un peu plus loin, à la suivre dans une autre pièce. Il me demanda si j'en avais fini avec le service des ressources humaines, mais cela allait de soit puisque j'avais fermé la porte. Je ne disais pas un mot, restant concentrée sur mon objectif de reportage. Je faisais donc juste un petit signe de la tête avec un petit sourire.

    Nous avons donc continuer dans ce couloir jusqu'à un ascenseur. Je ne savais pas sur combien d'étages s'étendait sa société, mais il n'y avait des milliers d'étages, donc puisque nous étions au rez de chaussé, il m'emporterait peut être au 7ème ciel, je veux dire au 7ème étage puisqu'il semblait être le dernier. Il y avait aussi des étages inférieurs. Il appuya alors sur l'étage qui correspondait au sous-sol. Il m'expliqua rapidement que nous allions dans la salle d'entrainement qui ne semblait pas servir à grand chose, du moins, si je lisais entre les lignes. C'était marrant d'ailleurs qu'il me dise ça, je voyais bien les agents de sécurité se faire des bras de fer là-bas, ou pire qu'ils fraternisent en se buvant une bonne petite bière. Mais ce ne devait pas être le cas, du moins, j'imaginais que ce n'était pas ainsi que ça se passait, quoique ... Il me laissait la primeur de sortir en première de l'ascenseur comme s'il y avait quelques choses qui pourrait exploser. Il fallait que j'arrête de m'imaginer tout un tas de choses, ça ne faisait plus, il fallait que je me concentre à 100% sur ma mission du moment. Nous arrivions donc sur une très grande pièce qui devait prendre tout le sous-sol ou presque. Il y avait un ring de boxe, des tapis un peu partout. Il n'y avait pas autant de choses que je ne l'aurais pensé. Je dégainais mon appareil photo, il semblerait que des athlètes soient en train de se combattre, et parmi ceux-ci, il n'y avait pas forcément d'armoire à glace. Un autre tapait de toutes ces forces sur un sac de pomme de terre, ou quelques choses comme ça. Il se mit à me reparler une fois de plus, mais cette fois, je n'ai pas compris la blague, à moins qu'il soit sérieux. Il avait détourné l'expression une main de fer dans un gant de velours de façon un peu bizarre mais je ne sourcillais pas. Je n'en voyais pas l'intérêt, je prenais des photos d'un peu toute la pièce, puis je posais mon appareil au sol, ainsi que mon sac.

    " Puis-je tester votre équipement ? Ce serait marrant de faire un petit combat de boxe contre vous, qu'en pensez-vous ? Sauf si vous n'avez pas le temps, évidemment ce que je comprendrais ! "

    Pourquoi j'avais proposé ça moi ? Aucune idée, ça ne m'apporterait rien en plus mais je ne sais pas, la salle d'entrainement était belle, alors je me disais que je pourrais tester un peu tout ce qu'il y avait dans le coin. Bien évidemment, s'il ne le désirait pas, je ne ferrais rien cela allait de soit. Je le regardais avec des yeux de chat potté, il ne pourrait assurément pas résister à mon charme fou.
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MessageSujet: Re: Et si c'était plus qu'un reportage photo ? [Livre 1 - Terminé ]   Et si c'était plus qu'un reportage photo ? [Livre 1 - Terminé ] EmptyDim 11 Mar - 12:45

La demande de la jeune femme me surprit un peu mais me fit sourire. Un combat de boxe entre elle et moi? Décidément elle n'avait pas froid aux yeux comme on dit, toutefois cela correspondait pas à ce que j'avais pu jauger de sa personnalité depuis le début de ce rendez-vous. Il n'était pas difficile de voir dans son comportement qu'elle ne voyait pas ma nature vampirique comme le commun des mortels, peut-être même qu'elle l'ignorait ou ne voulait pas la voir. Après tout cette proposition de boxer pourrait être intéressante c'est pourquoi j'acceptai en souriant.

Et bien voyez-vous lorsque l'on dirige une société de cette envergure, on a l'avantage de pouvoir gérer son temps comme on l'entend. C'est pourquoi j'accepte votre proposition. Vous pouvez vous changer dans le vestiaire femme là-bas, vous trouverez dans le placard en entrant des tenues propres. Choisissez-en une et retrouvons-nous sur le ring dans deux minutes alors.

Après lui avoir indiqué la porte du vestiaire adéquat de la main, j'entrai dans celui réservé aux hommes. Je me changeai en vitesse en prenant ma tenue de boxe dans mon casier. Cependant je ne mis pas que mon short, mais aussi un T-shirt léger, je ne voulais pas non plus passer pour arrogant face à la jeune femme avec mon corps de rêve. Bien entendu je n'allai pas pouvoir me lâcher, j'allai donc devoir doser ma force comme je le faisais d'ailleurs déjà lorsque je m’entraînais avec mes hommes. Une fois en tenu j'entrai dans la salle et vit que la jeune femme n'était pas encore sortie de son vestiaire. J'avançai donc vers celui des trois humains qui s’entraînait sur le sac de frappe afin de parler un peu avec lui de tout et de rien. Je le laissai à son entrainement lorsque l'humaine vint à son tour près du ring.

Vous avez trouvé une tenue qui vous convient je vois, et bien commençons. dis-je en montant sur le ring et en l'invitant à faire de même. J'allais d'abord tester son énergie et ses réflexes, pour cela j'entamais le combat de suite et lançai mon poing dans le vide à gauche mais près de son visage, histoire de voir ce dont elle était capable. Pour le moment je ne jouais pas sur ma vitesse, je me contenterai d'observer et d'esquiver, du moins pour les premières minutes. Ensuite je commençai à accélérer très subtilement, contrant deux trois attaques pour ne pas qu'elle ne tape trop dans le vide. Puis lors d'une nouvelle tentative, j'usais le temps d'une esquive de ma vitesse de vampire. Rien de rapide pour un nocturne, mais tout de même plus qu'un humain. J'en profitai pour lui lancer une petite estocade dans les côtes. Cependant je mesurai ma force afin de ne pas lui faire mal. Comment allait-elle interpréter cette très courte augmentation de vitesse? C'est cela qui allait m'amuser. Toutefois je n'affichais aucun sourire, et continuait comme s'il ne s'était rien passé.
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MessageSujet: Re: Et si c'était plus qu'un reportage photo ? [Livre 1 - Terminé ]   Et si c'était plus qu'un reportage photo ? [Livre 1 - Terminé ] EmptyJeu 15 Mar - 17:00

    La salle d'entrainement était donc le centre névralgique de l'entreprise si je comprenais bien. En effet, si les gardes de sécurité ne venaient pas s'entraîner ici, ça n'irait pas très bien pour eux, sauf s'ils voulaient perdre tout leur entrainement et un peu de crédit auprès de monsieur Guillemaud. Et justement, je trouvais que cette salle était sobre, mais équipée juste comme il le fallait. Cela se ressentait que le patron voulait le meilleur pour sa société, sans non plus se la jouer complètement, du moins c'est ainsi que je le ressentais en voyant cela devant mes yeux. Je regardais discrètement une horloge qui se trouvait dans le coin, et visiblement, j'avais du temps devant moi. Je proposais donc au chef de s'entraîner un petit peu. Je n'avais jamais fais de boxe, mais j'avais déjà vu ça à la télévision et ça ne semblait pas être trop difficile, quoique ... Et puis, il ferrait attention à moi, si jamais il acceptait, non ? Et puis, sinon, il me mettrait K.O. en un rien de temps, tant pis, je l'aurais bien cherché. Mais vu la carrure de monsieur, je n'avais que peu de chance de réussit à la battre, sauf s'il se la jouait gentleman. En tout cas, il accepta ma proposition avec son petit sourire habituel depuis que nous nous étions rencontré. Apparemment, il pouvait gérer son temps comme il l'entendait ce qui était un avantage non négligeable. J'avais un peu de cette liberté par moment aussi, mais sans doute pas comme pour lui. En effet, aujourd'hui, j'avais conclu d'un rendez-vous pour 8h30, mais j'aurais très bien pu lui dire que je ne venais que durant l'après-midi, ça ne changerait rien, juste que j'aurais pu profiter de ma matinée, mais ce n'était pas le cas. Plus vite j'aurais conclu l'affaire, mieux ce sera mais là, j'allais pouvoir faire durer le plaisir. Il m'indiqua qu'il y avait donc un vestiaire femme sur ma gauche. J'étais à peine étonnée, vu ce qu'il m'avait dit jusqu'à présent, si une femme savait bien se battre et se faire discrète, elle devait parfaitement faire l'affaire pour protéger quelqu'un ou quelques choses sans doute.

    " Merci, c'est vraiment sympathique de votre part de m'accorder un peu de votre temps, car même si vous pouvez le gérer comme vous l'entendez, vous n'avez pas que ça à faire. Je vais donc me changer en essayant de trouver une tenue qui me conviendra. "

    J'essayais de ne pas trop montrer mon excitation pour les prochaines minutes même si cela devait se voir vu l'allure vive qui m'avait amené aux vestiaires réservés à la gente féminine. Il n'y avait personne à l'intérieur, tant mieux, parce que je n'apprécie pas forcément de me déshabiller devant trop de spectatrice, sauf si nous sommes dans des situations particulières, mais là, ça n'en faisait pas partie. Le sport, c'est le sport, rien de plus quoique ... Je me donnais une petite baffe pour m'évacuer cette éventuelle idée de la tête. J'avais donc rendez-vous sur le ring dans deux petites minutes. Je regardais le placard et visiblement, il y avait des tenues assez petites et d'autres plus grandes. Je regardais celles qui étaient à ma taille et j'en enfilais donc une sans sourciller. Je prenais des gants à ma taille, ainsi qu'un casque de boxe, enfin je supposais que c'était pour la boxe puisque j'en avais déjà vu des semblables pour de nombreux combats. Je sortais donc du vestiaire habillée comme il le fallait, monsieur Guillemaud étant déjà prêt, discutant avec l'un de ces salariés. Je m'avançais près du ring donc et il me dit que j'avais trouvé une tenue qui semblait me convenir. Très observateur le monsieur à ce que je vois. J'aurais eu envie de lui lancer une petite pique, juste là, mais comme je ne le connaissais pas et que j'étais là avant tout pour un reportage, je n'allais pas me permettre cette petite familiarité.

    " Oui, je pense que cela me va comme un gant ! "

    Oui, je n'ai pas pu résister à faire un petit jeu de mot avec mes gants de boxe mais bon, ce n'était pas très méchant, et ça allait bien dans le contexte, enfin c'est ce que je trouvais. Il monta alors sur le ring et je le suivais de près, enfin je montais juste après lui. Et les hostilités commençaient tout de suite, il me balança une gauche rapidement, sans que je n'ai une trop vive réaction que de mettre mes poings devant mon visage. Je ne sais pas si c'est ce qu'il attendait, mais je n'étais pas une boxeuse dans l'âme. J'aimais parfois regarder ce sport de brutes, mais j'avais du pratiquer une ou deux fois avant celle-ci. J'essayais de lui donner un maximum de coup, mais ma force de mouche ne devait pas bien lui faire mal. Pour le moment, il semblait bien s'amuser, alors que j'essayais d'être concentrer sur son visage et ces poings au maximum. Puis d'un coup, je n'ai pas vu son poing partir, il m'a eu dans les côtés. Je n'avais pas eu le temps de réagir, mais alors pas du tout. J'étais légèrement déséquilibrée vers l'arrière. C'est avec ce genre de coup que l'on voit quelqu'un qui a l'habitude de boxer et quelqu'un qui est assez néophyte dans le milieu. Mais j'essayais de ne pas montrer que j'étais déstabilisée, en essayant d'enchaîner les coups, en ayant un bon jeu de jambes, mais je paraissais bien démunie devant lui. En tout cas, cela devait faire plusieurs minutes que nous étions là, je ne voyais pas le temps passé, j'étais tellement concentrée, comme si je le prenais en photo sous toutes les coutures. J'avais laissé mon appareil photo sur le bord du terrain. L'un des employés du patron venait de le prendre en main, prenant des photos sans que je ne m'en rende compte jusqu'à ce qu'un flash apparaisse. Je n'aimais pas que l'on prenne mon matériel même si les photos qu'ils auront pris seront sans doute exploitable. Je me suis mise à lâcher complètement mes coups. Je ne savais pas si cela se voyait mais j'étais comme libérée, comme si je savais que j'étais la plus forte et que j'allais mettre mon adversaire au tapis.
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MessageSujet: Re: Et si c'était plus qu'un reportage photo ? [Livre 1 - Terminé ]   Et si c'était plus qu'un reportage photo ? [Livre 1 - Terminé ] EmptyVen 16 Mar - 1:36

Je fus un peu déçu qu'elle n'ait pas remarqué mon accélération, peut-être mit-elle simplement cela sur le compte de notre différence de niveau en boxe. Bon il est vrai qu'elle n'est que débutante, toutefois sa technique bien qu'hésitante se sentait joyeuse. On sentait qu'au fil des minutes elle semblait s'amuser. J'avoue qu'il était plaisant pour moi aussi de boxer avec la photographe. Je ne me laissai pas déconcentrer par le flash des photos que prenait mon employé au bord du ring et encaissait les coups de la belle demoiselle. Je décidai de lui permettre de se lâcher d'avantage en la mettant un peu plus sous tension en voyant qu'elle était des plus concentrée. Je lançai donc quelques directs avec vitesse mais en m'arrêtant à quelques millimètres de son visage puis me déplaçai sur son côté pour encaisser sa riposte et répliquer à mon tour. Tout à notre combat amical, je jetai un coup d'œil à l'horloge de la salle. Il était à présent 10h. J'avais un rendez-vous à midi et avait donc le temps. Je voulu donc m'amuser encore une fois en lui jouant un petit tour. Son comportement me fit me poser une question. Savait-elle que j'étais un vampire? Parce que si c'était le cas elle ne le montrait pas le moins du monde. La plupart des humains modifient leur comportement lorsqu'ils se trouvent en présence d'un vampire, soit pour paraître plus respectueux soit au contraire pour faire de la provocation. Mais là ce n'était pas le cas, comme si elle s'en moquait, ou pire ignorait ma nature. Quoi qu'il en soit j'allai la tester. Et pour cela je décidai d'employer une capacité qu'ont certains vampires. Les nocturnes haut placés peuvent user d'une sorte de pouvoir hypnotique à l'égard des humains non entraînés, en usant de leur regard. C'est ce que je voulais faire à présent.

Pendant ce temps la jeune femme continuait à vouloir me toucher, j'encaissai sans pour autant lui laisser d'ouverture. Je ne souhaitai pas non plus la prendre pour une idiote en lui laissant croire qu'elle pouvait me toucher. Alors que j'avais ma garde haute afin de parer ses attaques, je plantai mes yeux dans les siens. Contrairement aux dessins animés humains, mes yeux ne se mirent pas à faire des tourbillons noirs et blancs. Cependant ils me permirent de capter son attention. A travers ce lien hypnotique je lui donnai l'ordre d'enlever ses gants et de les jeter en dehors du ring puis de reprendre le combat puis d'oublier de l'avoir fait. Elle s'exécuta ne pouvant lutter contre mon ordre et nous reprîmes le combat. Quant à moi je continuait de lui envoyer quelques coups l'air de rien.


Hors rp:
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MessageSujet: Re: Et si c'était plus qu'un reportage photo ? [Livre 1 - Terminé ]   Et si c'était plus qu'un reportage photo ? [Livre 1 - Terminé ] EmptyDim 18 Mar - 1:19

    Il n'y avait rien à dire, monsieur Guillemaud savait manier les gants de boxe apparemment aussi bien que son entreprise. Il faut dire que je n'étais qu'une débutante, même si je trouvais que je me battais bien contre lui pour selon. J'avais sans doute peu de technique, en tout cas, elle semblait être archaïque par rapport à ces coups bien rodés contre moi. Mais je m'en faisais pas, je continuais, inlassablement à taper en essayant de le toucher même si j'avais quand même du mal. Je le voyais, il se faisait plaisir mais il se maîtrisait parce que je le pense, il aurait déjà pu me mettre KO. Le flash photographique qui était apparu ne semblait pas l'avoir affecté plus que cela, il n'avait pas même lever un sourcil c'est vous dire s'il restait concentré sur ma petite personne. Il faut dire qu'il en était de même pour moi, je restais concentré sur son visage principalement, comme s'il était un punching-ball, rien de plus, rien de moins. Evidemment, il ne faisait pas qu'encaisser les coups, il les renvoyait aussi. Je le vis regarder l'horloge qui était dans mon dos. Nous n'avions pas passer énormément de temps sur le ring, il devait être approximativement 9h30, ou un peu plus. De toute façon, j'avais le temps et je suppose que lui aussi vu qu'il avait accepté de boxer avec moi. C'est alors qu'il planta littéralement son regard dans le mien comme pour m'intimider, sans doute une technique de déstabilisation dont il a le secret. J'ai alors décidé d'enlever les gants de mes mains. Je commençais à vraiment transpirer à ce niveau là, pour prendre des photos par la suite, ça ne serait pas le top je pense. Je les ai donc enlever les jetant en dehors du ring sur les employés qui mataient toujours mes fesses ou ma poitrine sans doute. Je reprenais donc le combat après cette petite pause de quelques secondes comme si j'avais toujours mes gants. J'essayais de frapper à des endroits stratégiques, mais sans m'en rendre compte, cela me faisait bien plus mal qu'avec mes gants, ce que j'arrivais pas à comprendre. Puis finalement, je me suis arrêtée de taper sur monsieur Guillemaud. Nous avions boxer combien de temps en tout ? Impossible à dire mais j'étais en sueur, et j'avais un peu mal aux poignets et aux doigts, j'avais dû taper trop fort sans doute. J'ai enlever alors mon casque, et j'ai voulu enlever mes gants mais j'ai vu qu'ils étaient déjà par terre à côté du ring. Étrange, non ? Un peu, je pensais encore les avoir sur les mains, mais peu importe, je m'étais bien amusé avec lui, j'espérais que ce soit réciproque.

    " C'était agréable de boxer avec vous monsieur Guillemaud. J'espère que je n'ai pas tété trop faible comme adversaire, vous qui avez l'habitude de boxer ! "

    Oui, bon, déjà, je suis une jeune femme, et puis je suis novice donc s'il me disait que j'avais une adversaire plutôt faible, ça ne me vexerait pas le moins du monde. Au contraire, j'apprécierais sa franchise. Mais s'il me dit que j'ai été une adversaire de bonne facture, ça ne pourra assurément pas faire de mal à mon petit ego. Je descendais donc du ring afin de ranger l'équipement qu'il m'avait prêter et de prendre une douche dans les vestiaires femmes. Rassurez moi, il y a bien une douche au moins ? Parce que là, je sentais mauvais, on aurait dit un bouc ou quelques choses comme ça ce que je n'appréciais pas du tout. Heureusement pour moi, j'avais toujours des vêtements de rechange sur moi. Oui, oui, je suis prévoyante, surtout que je savais qu'il y avait une salle d'entrainement, alors je sentais que je pourrais m'entraîner, ce que j'avais fait. Pour le moment je n'étais pas déçue de la visite alors qu'il était 10h environ à l'horloge. Il restait encore beaucoup de choses à visiter ? Nous n'avions fait que les RH et la salle d'entrainement, il devait y avoir bien d'autres choses à explorer dans cette petite société, non ? Sans doute.


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MessageSujet: Re: Et si c'était plus qu'un reportage photo ? [Livre 1 - Terminé ]   Et si c'était plus qu'un reportage photo ? [Livre 1 - Terminé ] EmptyMer 21 Mar - 1:25

Et bien, si mes prochaines interviews seront comme celle-ci je suis partant pour en faire d'autres immédiatement. Quoi qu'il en soit notre combat prit fin et la jeune femme semblait y avoir prit un certain plaisir, partagé qui plus est.

" C'était agréable de boxer avec vous monsieur Guillemaud. J'espère que je n'ai pas tété trop faible comme adversaire, vous qui avez l'habitude de boxer ! "

Comment lui répondre? En la flattant ou en jouant franc jeu? Et bien en mélangeant un peu les deux. C'est ainsi que je lui répondis, toujours en souriant. Et bien ce serait mentir que de vous affirmer avoir été mis en difficulté par votre niveau en boxe, cependant en tant que débutante vous avez certaines aptitudes appréciables que vous pourriez développer si jamais vous voulez boxer de nouveau. Et votre jeu de jambe est intéressant. Avant de poursuivre la visite, que diriez-vous de prendre une douche? Cela nous ferait peut-être du bien? J'affichai un nouveau sourire avant de la quitter pour aller me laver. Cette petite séance de sport ne m'avait guère fait transpirer, seulement une douche était tout de même nécessaire. Je pris bien 10 minutes avant de sortir de l'eau, me sécha en un instant avant de me rhabiller comme au début de notre rendez-vous. Je sortis donc du vestiaire homme pour attendre la photographe devant les portes de l'ascenseur.

Une fois la jeune femme à mes côtés, je l'invitai à prendre place pour poursuivre la visite. A présent je comptais lui faire visiter la salle de repos des agents de terrain. Celle-ci se trouvait un étage au-dessus de la salle d'entrainement. Bien qu'étant de même surface, elle était compartimentée en plusieurs salles de dimensions moindres. Il y avait notamment un espace bibliothèque avec des étagères de livres du sol au plafond, un espace bien-être avec hammam, sauna, jaccuzi et détente, ainsi qu'un espace dit de convivialité avec un bar, sans alcool, et quelques jeux du types baby-foot ou encore tennis de table.
Voici l'étage où les agents de notre société viennent se retrouver pour des moments de détente. Il m'arrive ici aussi de partager quelques instants avec eux à l'occasion. L'esprit de cohésion est une valeur importante au sein de l'entreprise et je souhaite qu'ils le sentent aussi. Je la laissai prendre une nouvelle fois des photos, avant de l'inviter à reprendre l'ascenseur. Je voulais lui montrer un dernier endroit avant de retourner dans mon bureau pour conclure cette visite et non des moindres: le pôle administratif, et plus précisément le service communication. Etant photographe elle serait probablement intéressée par ce dernier. Si vous le voulez bien je vous propose de visiter nos autres bureaux. Dans le but de vous évitez les plus ennuyants, je vous propose de nous rendre à la communication. Nous n’eûmes que quelques pas à la sortie de l'ascenseur pour y entrer. Je lui ouvris la porte avant de me décaler une nouvelle fois de l'encadrement de la porte afin de ne pas m'exposer à la lumière solaire qui filtrait à travers les carreaux teintés du bureau. La pièce était plus grande que celle des ressources humaines et comportait quatre bureaux et leur propriétaires. Je lui en fis brièvement la description, énonçant les différents postes. Une fois cela terminé je l'invitai à reprendre une fois encore l'élévateur pour rejoindre mon bureau. La visite était terminée, mais je ne voulais pas forcément y mettre fin dans l'immédiat. Aussi pris-je place dans le même fauteuil que tantôt après l'avoir invité à en faire de même.

Et bien voilà, nous en avons terminé avec la visite de l'entreprise. Désirez-vous un autre café avant de poursuivre? Avez-vous d'autres questions?
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MessageSujet: Re: Et si c'était plus qu'un reportage photo ? [Livre 1 - Terminé ]   Et si c'était plus qu'un reportage photo ? [Livre 1 - Terminé ] EmptyJeu 22 Mar - 14:50

    Ce moment imprévu mais totalement jouissif avait été très bien pour moi, et je l'espérais pour lui aussi. Je devrais sans doute me mettre à la boxe, ça pourrait me servir pour la suite peut être, ou alors à un autre sport de combat peut être, à voir quand même. On ne sait jamais, si je tombais sur un de ces pseudos vampires, ça pourrait sans doute me servir, du moins, je pense, je verrais bien. Je partageais donc mon enthousiasme par rapport à ce combat, mais je ne savais pas ce qu'il me répondrait. Il avait de toute façon deux possibilités de réponses, la franchise, ou alors il pouvait me caresser les oreilles. Et, je ne sais pas comment il a fait, mais il a réussi à faire les deux à la fois, comme s'il savait ce que je voulais entendre, cela était presque frustrant, je devais reconnaître qu'il savait vraiment y faire avec les femmes, enfin, sans doute avec tout le monde. Comme je le pensais, je ne l'avais nullement inquiéter avec mes petit poings, mais il me dit quand même que j'avais un potentiel à exploiter, un potentiel bien caché sans doute mais bon, si je voulais devenir forte dans un autre domaine que celui de la photographie, je devrais bien choisir quelques choses, la boxe pouvait être pas mal, mais je me laissais le temps de choisir mon nouveau passe temps. Il me proposa alors de prendre une douche, et ce n'était pas de refus. Je n'avais énormément transpirée quand même mais voilà, je ne sentais pas très bon, et je n'aimais pas du tout cela. Je fis un petit signe de la tête pour lui dire que ça ne serait pas de refus, souriant simplement aux "compliments" qu'il avait fait sur mon jeu de jambes. Je ne savais pas trop s'il le disait pour me faire plaisir ou s'il était vraiment franc avec moi à ce niveau là mais finalement, ce n'était pas très important, n'est ce pas ? Je prenais donc la direction opposée à la sienne pour aller prendre une douche rapide mais une douche quand même qui enlèverais les impuretés qu'il y avait sur mon corps. Je n'aimais pas sentir cela sur ma peau même si souvent, quand je marchais longtemps ou que je venais en vélo s'était le cas. Je ne pouvais pas prendre une douche tout le temps, donc là j'en profitais pendant 5 bonnes minutes histoire de me délasser un peu. Monsieur Guillemaud était déjà en direction de l'ascenseur quand je sortais simplement des vestiaires. Je reprenais mon appareil photos, il ne manquerait plus que je l'oublie ici, ça serait bien ma veine. Je regardais ainsi furtivement les photos qui avaient été prises durant notre combat, elles étaient pour la plupart inexploitable pour le magazine évidemment mais pour moi, ça serait le top, je garderais cela en souvenir. Il m'invita donc à monter dans l'ascenseur pour que nous puissions continuer la visite. Je dois avouer que j'avais un peu perdue la notion du temps. La dernière fois que j'avais regardé l'heure, il était environ 10h du matin, donc il fallait sans doute ajouter quelques minutes à présent.

    Nous allions donc continuer la visite, il me montra tout un tas de pièce et comme précédemment, je restais silencieuse, prenant des notes, ainsi que de nombreuses photos. J’acquiesçais souvent de la tête pour lui montrer que j'étais bien là, présente tant physiquement que mentalement, même si je ne parlais pas forcément. Et puis, il faut bien l'avouer, tout cela était des bureaux ou des salles de détente alors, je n'avais pas grand chose à ajouter. Je trouvais simplement cela un peu étrange que les saunas, hammam et jacuzzis se trouve dans la partie détente, j'aurais plutôt mis cela au niveau de la salle d'entrainement comme il y a déjà des douches là-bas, ça aurait été sans doute un peu plus logique, mais je ne relevais pas, ça ne servait à rien. Peut être qu'un journaliste lui aurait demandé mais je n'en voyais pas vraiment l'intérêt, mais alors pas du tout. Nous avons donc ensuite visiter le pôle communication, j'ai là aussi pris des photos et des notes avant que nous ne remontions en direction de son bureau comme au tout début. La visite semblait donc se terminer là, à moins qu'il ne me propose autres choses encore, je ne savais pas trop. Il me disait que nous en avions fini avec la visite de l'entreprise mais il me demanda toutefois si je voulais un café avant de poursuivre. Je n'étais jamais contre un café, mais je me demandais surtout sur quoi il voulait poursuivre. Il me demanda si j'avais d'autres questions mais je dois avouer que non, tout me semblait limpide, à part peut être le sauna et le hammam mais c'était sans intérêt journalistique.

    C'est alors que quelques choses d'encore plus imprévu que notre combat de boxe improvisé se produisit. Alors que nous étions donc dans son bureau, un cocktail Molotov traversa une vitre pour arriver dans le dit bureau. La lumière du jour entrait de plein fouet dans le bureau plutôt sombre de Monsieur Guillemaud. Je ne comprenais pas vraiment pourquoi quelqu'un avait agit de la sorte. Mon ouïe n'était pas assez fine pour entendre un petit "Mort aux vampires" venant de la rue de la part d'un fanatique qui y croyait dur comme fer. En tout cas, en plus de la visite à la RedSecurity, j'aurais un fait divers à raconter, finalement, ce ne serait peut être pas aussi soporifique que je ne le pensais. Pourquoi quelqu'un agirait de la sorte sur cette entreprise qui semblait bien se porter et qui était tout à fait convenable ? Je ne le savais pas mais ce serait sans doute une question que j'allais poser à Monsieur Guillemaud, il n'était pas trop choqué par ce qui venait de se passer. Du coup, je ne sais pas si nous aurions le temps de boire un petit café.


[HJ : Tu me dis, si ce rebondissement te convient, si ce n'est pas le cas, je pourrais éditer mon post évidemment ;) ]
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MessageSujet: Re: Et si c'était plus qu'un reportage photo ? [Livre 1 - Terminé ]   Et si c'était plus qu'un reportage photo ? [Livre 1 - Terminé ] EmptyJeu 22 Mar - 16:51

Alors que j'attendais sa réponse à propos d'un café, une vitre explosa et une bouteille enflammée explosa dans mon bureau, laissant entrer la lumière du jour entrer dans la pièce. D'un bond j'ouvris la porte et me jetai dans la lumière artificielle du couloir, prenant une seconde pour me reprendre. Les quelques secondes où j'avais été touché par la lumière du soleil avait suffit à teinter ma peau, comme un humain avec un mois de bronzage, en plus douloureux. L'espace d'un instant la douleur me rappela celle que j'avais éprouvé pendant la décennie que j'avais passé enfermé dans un cercueil argenté. Malgré cela je réagis au plus vite et avait déjà ordonné à ma secrétaire de contacter tous les agents présents dans les locaux de l'entreprise et de les faire se rassembler ici-même. Un de ces agents, qui passait par là, était déjà en train de s'affairer avec un extincteur dans mon bureau pour éteindre les quelques flammes du cocktail molotov.

Pendant ce temps, selon mes instructions, ma secrétaire avait utilisé le logiciel d'urgence de la Reds. En effet j'avais réfléchis à cette éventualité depuis longtemps. Etant donné que j'étais présent parfois en journée, comme aujourd'hui, il me fallait un moyen de résoudre tous problèmes possibles et c'est pourquoi j'avais fait installé ce logiciel. Il permettait d'un simple clic de souris d'envoyer un sms d'urgence à tous mes agents, qu'ils soient sur place ou en dehors des locaux de l'entreprise, leur indiquant de me retrouver au plus vite sur place.N'habitant pour la plupart pas très loin j'aurais au moins une vingtaine de mes hommes réunis dans moins de 10 minutes. Pour le moment j'avais six agents à disposition, dont les trois de la salle d'entrainement. Je leur demandai un topo de la situation, jetant un bref coup d'œil à la photographe.


Faites attention à vous Miss Brown et ne vous exposez pas trop, toutefois profitez-en pour prendre autant de photos que vous le souhaitez. Ces fanatiques peuvent être capables du pire. Sur ce excusez-moi. lui dis-je un peu tendu, mais pas méchant. Puis je reportai toute mon attention sur mes employés. L'un d'eux me fit donc un rapide briefing de la situation. Il y avait trois fanatiques devant les locaux, et ils étaient armés de battes de baseball et d'autres bouteilles prêtes à être enflammées, au moins trois à vue d'œil. Quatre autres agents nous eurent rejoints pendant ce temps, prêt à intervenir armés de leur matraques queue de castor. Avant de donner leur plan d'action à mes hommes, j'indiquai à la secrétaire d'appeler les pompiers et la police comme le voulait la procédure dans ce genre de cas puis lançai mes ordres.

Vous êtes à présent dix. Je veux six hommes sur les trois idiots, les autres vous surveillez tout ça à quelques mètres au cas où d'autres se cachent. Ne vous servez de vos outils que pour répliquer. Sécurisez la zone et faites ce que vous savez faire, votre travail. Mettez vos oreillettes, procédure habituelle.

Ce faisant j'en sortis une de ma poche, un de ces bijoux de technologie qui permet d'entendre et de parler en toute discrétion, avant de suivre l'opération en avançant dans le couloir. Ne pouvant sortir à cause du jour, j'écoutai et lançai mes ordres calmement. Mes agents sortirent donc pour neutraliser les individus, et malgré que ces derniers aient eu le temps de jeter un second cocktail contre le mur du bâtiment, sans causer trop de dommage à part noircir le mur à l'extérieur, ils purent les immobiliser non sans essuyer quelques coups. Cela prit tout de même quinze minutes avant qu'ils ne les amènent auprès de moi dans une salle sans fenêtre au fond du couloir où nous nous trouvions. Tout à mon travail je ne pensai plus à la photographe, mais la vis sur les pas des agents. Elle avait dû les suivre pour prendre quelques photos. Bien que totalement indépendant vis à vis de la police, nous avions tout de même des menottes pour immobiliser les individus qui pouvaient représenter un danger lors de notre travail. C'est pourquoi les trois humains étaient avaient à présent leurs poignets menottés et lié à leur chaise. La pièce était vide de tout meuble à l'exception de ces chaises et d'une ampoule au plafond. Elle servait justement à interroger ceux que nous arrêtions avant que la police ne les prenne en charge, lorsqu'il y avait des problèmes lors d’évènements où la Reds était chargée de la sécurité.

En attendant les forces de l'ordre je donnai par l'oreillette l'ordre à l'ensemble de mes hommes de rester dans les locaux, il y avait donc trente-sept agents chargés de la sécurité de l'entreprise. On ne savait jamais, d'autres fanatiques pourraient venir. Je demandai à deux de mes hommes de rester dans la pièce. Indiquant d'un regard à la photographe qu'elle pouvait rester je reportai mon attention sur les trois personnes menottés.


Messieurs, je suis Julien Guillemaud le dirigeant de cette entreprise que vous avez attaqué aujourd'hui. Dans peu de temps nous allons vous remettre à la police. Si vous désirez que je limite les conséquences de vos actes, donnez moi la raison de votre action envers la Reds. dis-je en plantant mon regard dans le leur. Bien que l'envie de les vider de leur sang me titillait, je gardai la maîtrise de moi et ne laissais rien transparaître. Pour les faire parler j'utilisai mon pouvoir hypnotique sur eux afin qu'ils parlent. Au moins cela pimentera le coup de pub de la photographe.
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MessageSujet: Re: Et si c'était plus qu'un reportage photo ? [Livre 1 - Terminé ]   Et si c'était plus qu'un reportage photo ? [Livre 1 - Terminé ] EmptyJeu 22 Mar - 19:04

    Mais qu'est ce qui se passait là ? C'était quoi cette embrouille ? Je ne comprenais plus rien ! Pourquoi est ce qu'on venait de jeter un cocktail Molotov dans le bureau de Guillemaud ? Je ne suis pas du genre à me poser des questions en général, parce que je constate des faits, mais là, cela semblait être totalement gratuit. D'ailleurs dans la panique, je n'ai pas fait attention au bon spectaculaire du boss. Il avait fuit très rapidement derrière la porte de son bureau comme pour se protéger de la lumière du soleil. Il ne devait pas trop aimé cela parce qu'à chaque fois qu'il y en avait eu, il s'était bien mise à l'écart, et là cela semblait avoir été encore plus fort que d'habitude. De là à faire le rapprochement qu'il était un vampire, il n'y aurait eu qu'un pas dans l'esprit de Parker par exemple mais dans le mien, les connexions ne se faisaient pas puisque les vampires n'existaient pas. Du coup, cette simple visite de "routine" se transformait en reportage en plein milieu de l'action de terroriste, appelons les comme ceci. Non parce que pour moi, ça ressemblait tout à fait à ce genre d'acte : gratuit contre des innocents, enfin innocents en apparence évidemment. Qu'est ce que je devais faire dans cette situation ? Je devais faire la journaliste d'investigation et suivre tout cela au plus près ou faire autres choses, me cacher pour ne pas être atteinte ? Je n'étais pas d'un naturel peureux alors pour une fois mon appareil photo servirait de petite caméra. Oui, je pouvais faire des vidéos avec donc dans ce cas là, même si ça serait mal filmé, j'aurais plus que de simples photos à exploiter. Monsieur Guillemaud semblait s'être "planqué" dans le couloir alors qu'un homme était arrivé avec un extincteur pour éteindre la première flammèche, le premier projectile enflammé que nous venions de recevoir. Et si c'était moi qu'on visait ? Non, impossible, j'étais insignifiante dans le paysage pour ainsi dire, je ne représentais rien et puis la théorie du complot contre ma petite personne n'était pas très réaliste. Pourquoi est ce qu'on m'attaquerait à la RedSecurity d'ailleurs ? Pourquoi attaquer une agence de sécurité, s'était assez grotesque dans son genre mais bon, certaines personnes veulent faire de grands coups, peu importe les conséquences. Il parla alors rapidement avec sa secrétaire, sans doute pour lui dire d'appeler les agents présents dans la société mais aussi ceux qui étaient disponibles à ce moment là surement. Il y avait 6 agents sur place apparemment, je reconnus les 3 qui se trouvaient il y a encore quelques minutes dans la salle d'entrainement un peu plus bas. Il leur parla brièvement, sans doute pour savoir à qui ils avaient à faire en bas là. Puis, il vint me parler, pour prendre de mes nouvelles. En fait non, il m'autorisais à prendre autant de photos que je voulais. J'avais son accord en vidéo puisque je braquais déjà mon objectif sur la scène assez hors norme puisque d'un calme absolu tout était devenu chaos mais il y avait un certain ordre dans tout cela néanmoins. Puis il s'excusa. Je lui faisais un petit sourire avec un signe approbateur de la tête. Je n'avais jamais été aussi proche de l'action, je n'avais pas peur, mais j'avais quand même cette petite boule au ventre. Je ne crois pas que c'était par rapport à ma propre sécurité, mais plutôt par rapport au rendu de mon travail. La visite que j'avais effectuée serait sans doute zappée au profit d'un compte rendu au coeur de l'action de cette attaque de fanatique donc. Fanatiques ? Comment interpréter ces propos là ? Voulait-il dire qu'il s'agissait de personnes mal intentionnées, des fanatiques religieux ou contre les vampires peut être ? Sans doute quelques choses dans ce gout là. Un de ces employés vint alors lui dire ce qu'il en était. La situation était assez grave, mais elle pouvait être maîtrisée. J'essayais de tendre l'oreille sans toutefois trop le faire voir. Il y avait donc 3 kamikazes, enfin fanatiques plutôt avec d'autres cocktails, rien de plus vraisemblablement. Il parla à nouveau à sa secrétaire afin qu'elle prévienne pompiers et policiers. C'était normal que cela soit fait. Même s'ils étaient dans une agence de sécurité, ils n'avaient pas les compétences pour mener une investigation.

    Par je ne sais quelle porte quatre agents de sécurité sont arrivé. Monsieur Guillemaud donna ces ordres dans le couloir, la situation ne semblait pas être trop compliquée à gérer, ils étaient bien plus nombreux que les autres donc ça devrait se gérer. Il y aurait donc deux gardes de sécurité pour un fanatique, les quatre autres sécuriseraient le périmètre, mais je me disais que tout ne se ferrait pas facilement. Je suivais donc les six qui devaient donc s'en prendre aux fanatiques. J'aurais bien piquer une oreillette mais je n'en avais pas, tant pis, ça ne me serait pas forcément utile après tout. Voyant les agents de sécurité sortir du bâtiment, les trois fous jetèrent un nouveau cocktail contre le mur cette fois mais il ne prit pas feu comme ils l'espéraient sans doute. Je suivais ça de loin cachée derrière une poubelle. Il y avait quelques badaud qui commençaient à arriver mais les agents de sécurité furent assez rapides pour ne pas éveiller trop l'attention. Ceux qui faisaient le tour ne trouvèrent donc pas d'autres fanatiques ni rien qui pourrait être dangereux. Une quinzaine de minutes passèrent et les trois forcenés étaient apportés dans les locaux de la RedSecurity, menottés dans une pièce sombre sans fenêtres, où trois chaises les attendaient, ainsi qu'une ampoule au plafond, rudimentaire mais sans doute efficace pour leur faire peur. La majorité des agents de sécurité étaient arrivés sur place gardant les locaux au cas où il y aurait des suites. Deux agents, ainsi que le boss restaient la pièce où je fus également autorisée à rester. Je ne prendrais pas de photos là, mais simplement une vidéo pour avoir le son et l'image de cet interrogatoire qui allait commencer. Je fis un petit sourire crispé à monsieur Guillemaud pour lui dire que je saurais resté discrète dans la pièce me fondant dans le fond. Il prit alors la parole, il était véritablement glaçant tellement il semblait près à les dévorer. Mais je doutais qu'ils répondent aussi facilement à sa question. S'ils avaient agis de la sorte, ce n'était pas fait gratuitement, c'était plus que certains. Mais à ma grande surprise, ils répondirent encore plus froidement que celui qui leur avait posé la question.

    " Nous savons que vous êtes un vampire, à mort les vampires, vous devriez tous périr créatures du diable ! "

    La réponse était cinglante, directe et franchement fantaisiste mais cela m'avait surpris au plus haut point. Je pense qu'il n'y avait rien à tirer de ces hommes là, des fous comme ça, c'est bon pour la prison, n'est ce pas ?

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MessageSujet: Re: Et si c'était plus qu'un reportage photo ? [Livre 1 - Terminé ]   Et si c'était plus qu'un reportage photo ? [Livre 1 - Terminé ] EmptyVen 23 Mar - 16:16

Comme ce don était pratique. Pouvoir d'un simple regard pousser la plupart de la vermine à obéir à notre volonté. Hormis quelques rares spécimens entraînés, aucun autre humain ne pouvait y résister. je m'en doutai depuis le début de l'incident, j'avais en face de moi trois fanatiques, cependant ils n'avaient pas le profil des membres de HCV. Trop amateurs pour faire partie de leurs assassins, et trop violents pour être de simples fidèles. Toutefois sans être membres de cette église, leurs mots montraient bien qu'ils pensaient agir au nom de Dieu. Je n'avais nullement besoin de leur poser d'autres questions pour en être certain mais bon, cela ne m’empêchait pas de jouer un peu avec eux. Je pouvais les faire souffrir sans mettre ma couverture en danger, et j'allais me servir des humains présents dans la pièce comme témoin pour pouvoir jouer en toute sécurité. Je n'avais pas à cacher mon identité à mes employés, aucun n'ignorait ma nature. En fait je pense que la seule personne ne sachant pas que j'étais un nocturne était en fait la photographe à en juger son comportement avec moi. Quoi qu'il en soit je décidai de répondre aux provocations de l'humain.

Moi une créature du diable? Si l'on se base sur l'étymologie du mot, je serais donc présent en ce monde pour diviser, désunir l'ensemble des créatures de cette planète. De qui vous ai-je donc séparé mon cher? Que vous ai-je donc fais pour que vous soyez aussi haineux à mon égard? J'avais imaginé instantanément une petite mise en scène pour impressionner ses deux camarades. Les mains jointes dans mon dos, je plantai mon regard dans celui de mon interlocuteur et lui intimait l'ordre muet de se couper la langue avec les dents lorsque je prononcerai un mot précis. Cela me défoulait, il se ferait lui-même subir la souffrance que je désirais lui imposer. Imaginez que ce soit vous qui serviez le diable en pensant agir pour Dieu. Quelle serait votre réaction si Dieu vous punissait sur le champ? Le mot en question était : champ. Comme prévu l'humain se coupa net la langue lorsqu'il entendit le signal. Il se mit alors à cracher du sang et cria de douleur, laissant choir le bout inerte et sanguinolent. Je reculai de quelques pas pour ne pas être éclabousser par le liquide rouge, qui m'ouvrit l'appétit mais j'en dissimulai cet effet immédiatement. D'un geste j'ordonnai à l'un de mes hommes d'appeler une ambulance et m'adressai au second d'une voix calme sans montrer ma satisfaction. Depuis le temps que j'étais vampire, j'étais devenu expert dans l'art de maîtriser mes sentiments et de montrer tel ou tel masque.

Allez chercher un gobelet de glace et mettez ça langue de vipère dedans. Une ambulance va bientôt arriver pour s'occuper de son cas, en attendant la police. Fier de ce qu'il venait de se passer, je poursuivis en m'adressant de nouveau à l'homme blessé. Vous voyez? Il semblerait que vous vous soyez trompé quant à qui vous servez. Je posai mon regard sur les deux autres humains menottés, ils étaient choqués et avaient peur. L'un des deux murmurait même une prière à son Dieu. Pitoyables. Quant à vous messieurs, voyez ce qui arrive lorsque l'on agit sans réfléchir. La police va bientôt arriver pour vous embarquer. Je vous préviens dès à présent que nous allons porter plainte contre vous, alors ne traînez plus dans les parages où ils vous arrivera des ennuis. J'espère avoir été clair avec vous. dis-je d'un ton sec et cassant. Ma petite mise en scène plus cette menace les tiendrait éloignés de l'entreprise pour un bon moment. Alors que je finissais ma phrase, l'agent revint avec le gobelet plein de glace, il y fit glisser le bout de langue toujours au sol à l'aide d'un stylo lorsque qu'arrivèrent cinq policiers ainsi qu'un médecin. Tandis que le toubib s'occupait du blessé sous l'escorte de deux des hommes des forces de l'ordre, deux autres fonctionnaires emmenèrent les deux autres fanatiques. Le cinquième qui se présenta comme commissaire commença à vouloir m'interroger sur tout ça. Je lui indiquai de voir ça avec mes agents et que si besoin je me rendrai au commissariat si besoin. Saluant l'humain j'invitai la demoiselle qui était restée muette jusqu'alors à me suivre dans un autre bureau que le mien étant donné qu'il était ensoleillé. Nous allions donc aller dans la salle de repos visitée plutôt. En plus de tous les équipements de détente, il y avait un espace cuisine où les employés pouvaient manger et se reposer un peu.

Venez Miss Brown, changeons d'air en buvant un café. dis-je en souriant avant de reprendre pendant que nous prenions l'ascenseur. Une fois arrivé dans la cuisine, je fis deux cafés avant d'en tendre un à la demoiselle et d'en boire une gorgée avant de m’asseoir sur une chaise à une table. Eh bien, que d'émotion n'est-ce pas? dis-je une fois de plus en souriant comme s'il ne s'était rien passé. Vous allez bien? Lorsque l'on a pas l'habitude cela peut choquer.
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MessageSujet: Re: Et si c'était plus qu'un reportage photo ? [Livre 1 - Terminé ]   Et si c'était plus qu'un reportage photo ? [Livre 1 - Terminé ] EmptyMer 28 Mar - 23:25

    J'étais simplement impressionné par la rapidité à laquelle ils avaient répondus et la façon aussi, c'était pour ainsi dire du suicide d'agir ainsi, mais que pouvais-je y faire ? Des fanatiques comme ça, je n'en croise pas tout les jours et je suppose que monsieur Guillemaud non plus même s'il doit en croiser plus souvent que moi, c'est certains. Avec son métier, il a déjà du voir des fou essayé de tuer ou de blesser ces clients, il faut bien se l'avouer. Je prenais en général simplement des photos, à Glasgow, Edimbourg ou dans les environs de ces villes, je ne courrais pas tellement de risques à trouver de tels illuminés sur mon chemin quoique, ça peut toujours arriver. Ces types pensaient agir au nom de Dieu sans doute, mais ce n'était le cas, tout cela était de la violence gratuite, purement et simplement. Ajouté à cela un peu de provocation, et vous avez de parfait petits délinquants que la police se ferra sans doute un plaisir de coffrer derrière les barreaux. En tout cas, monsieur Guillemaud se fit un plaisir de répondre à la provocation de l'homme, comme s'il savait qu'il allait avoir cette réponse, comme s'il avait déjà un coup d'avance sur eux, voire même plusieurs. Je le regardais, il savait vraiment bien y faire avec ce genre d'illuminés. Si Parker aurait été là, elle se serait délecté de ces paroles mais ça ne me faisait finalement, ni chaud ni froid de savoir si oui ou non, il jouait aux vampires la nuit. Ce qu'il tramait en dehors de son travail m'importait peu, je n'étais pas ici pour ça à la base, ni même pour cette intervention puisque j'étais ici simplement pour visiter les locaux. Cette salle était passé relativement inaperçue parmi toutes les autres mais là, elle revêtait une saveur particulièrement bonne. Une salle d'interrogatoire, simple, rudimentaire mais qui faisait son effet sur les personnes interrogées, était donc dans les murs de la RedSecurity. Guillemaud regarda l'homme dans les yeux comme pour l'intimider au plus au point. Mais ce qui se produisit ensuite fut tout simplement stupéfiant à mes yeux. A peine le patron avait-il fini sa phrase que l'homme qu'il regardait crasha du sang, un petit morceau de sa langue qu'il venait de couper avec ces dents. Ceci était assez dégoutant, je dois bien vous l'avouer, mais ça prouvait une chose. Ces fanatiques étaient vraiment fous, à croire que c'était eux qui venait du diable ou quelques choses qui y ressemblait. Le boss recula alors d'un ou deux pas pour ne pas se faire éclabousser et il demanda à l'un de ces deux molosses d'appeler une ambulance pour ce malvenu. L'homme revint ensuite avec un gobelet de glace pour y déposer plus ou moins délicatement le morceau de langue de l'homme qui s'était auto-mutilé. Que voulait-il prouver en faisant cela ? Que personne ne lui faisait peur sans doute ! En tout cas, les deux autres ne semblaient pas être rassurés en voyant tout cela. Allaient-ils eux aussi se couper la langue pour prouver qu'ils avaient du courage ? J'en doutais fortement mais bon, peut être qu'ils seraient assez bête pour le faire. Ils allaient finir quoiqu'il arrive en prison dans les minutes qui suivraient, avant d'être relâchés peut être, je ne savais pas trop les lois en vigueur dans le quartier à propos des pseudos vampires et tout ce qui va avec. En tout cas, même si Guillemaud n'était pas un vampire, il avait été vandalisé par ces vauriens et rien que ça, ça n'était pas normal. La cavalerie est alors arrivée, l'agent de police principal semblait être un commissaire. Il commença à poser des questions au chef de la Red mais celui-ci ne semblait pas tellement enclin à répondre pourtant, il avait été aux premières loges. Il lui dit donc de voir avec ces agents qui étaient parvenus à maîtriser les forcenés au dehors. Je m'étais fait tellement discrète dans mon coin qu'il semblerait que l'agent de police ne m'ait pas vu, tout simplement. Peu importe, s'il avait voulu que je réponde à ces questions je l'aurais fait mais au lieu de cela, il salua tout le monde et repartie avec ces trois otages.

    Il m'invita alors à sortir de la pièce. Je n'avais pas dit un seul mot, ni pousser de "Oh", ou de "Ah" d'étonnement ou de stupeur. Je me serais vraiment crue dans un film ou quelques choses dans le genre. Mais cela était bien la réalité du moment. J'avais réussi à capter entièrement la prestation de monsieur Guillemaud, un vrai chef d'oeuvre de persuasion. Il m'invita donc à boire notre deuxième café de la matinée dans un lieu différent que celui de son bureau. Il faut dire qu'il y avait à présent une belle vue sur la rue, ce qui n'était pas très plaisant, c'était certains. Et puis, il faudrait sans doute faire venir un expert pour évaluer le coup des réparations. Nous allions donc en direction de la salle de pause me semblait-il. C'était bien le cas, puisque nous prenions l'ascenseur pour changer d'étage. Je n'avais pas dit un mot depuis plusieurs minutes en mauvaise journaliste que je faisais, mais ce n'était pas totalement ma nature. Et puis, il faut bien se l'avouer, je n'avais pas prévu qu'il se passe quelques choses dans le genre ici. Il fit alors deux cafés et m'en apporta un avant qu'il ne s'assoit sur une chaise. Que d'émotions en effet, mais je n'avais pas été choqué par tout cela. Sur le coup, je n'avais pas compris ce qu'il se passait à vrai dire mais à présent s'était plus limpide que l'eau la plus claire qui existe. Et j'ouvrais à nouveau la bouche après plusieurs minutes de silence.

    " Ne vous inquiétez pas pour ça, j'ai connu des spectacles bien plus effrayants que cela, même si je dois dire que le coup de la langue était assez peu appétissant. A croire qu'ils étaient prêts à tout pour se montrer digne de leur cause. Qu'est ce que vous pensez de tout ça ? De leurs actes et de leurs accusations ? "

    Je n'allais pas lui raconter ce que j'avais pu voir durant mon tour du monde, mais il y avait des spectacles que j'aimerais parfois ne pas avoir vu. Alors ceci ne m'avait pas impressionné plus que cela, au contraire, j'avais aimé cette action impromptue que j'avais vu devant mes yeux. Puis d'un coup, j'ai eu le réflexe journalisme en lui posant une question qui valait son pesant de cacahuètes. Qu'aurait-il à me dire à propos de cela ?
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MessageSujet: Re: Et si c'était plus qu'un reportage photo ? [Livre 1 - Terminé ]   Et si c'était plus qu'un reportage photo ? [Livre 1 - Terminé ] EmptyJeu 29 Mar - 16:21

Qu'avait-donc pu vivre la jeune photographe pour trouver cela "juste peu appétissant"? Cela m'intrigua fortement et je comptais bien en apprendre davantage. Encore fallait-il que j'arrive à la convaincre de m'en parler. Au pire j'userai de mon hypnotisme comme à chaque fois. Et puis c'était terriblement amusant de voir ces humains ne pouvant lutter contre ce pouvoir. Pour le moment je répondis à la question de la la demoiselle.

Cela va peut-être vous paraître dur, mais je les trouve pitoyables, voire ridicules. A mon sens l'extrémisme n'est pas la solution, dans un sens ou dans l'autre. Aussi bien dans leurs idées que dans leurs méthodes. Sincèrement une action comme celle qu'ils ont menée aujourd'hui était vouée à l'échec. Une fois encore, comme pratiquement à chaque fois que je conversais avec un humain, mes paroles ne correspondaient pas à mes idées. Mais bon, il fallait bien avoir une couverture brillante. Car en réalité j'étais bien entendu à ma façon extrémiste. Diamétralement opposé aux idées des fanatiques de tout à l'heure, je les considérais comme de la vermine, de simples animaux tels les animaux ou les légumes dont ils se nourrissent. Quant à nous les vampires, je nous voyais comme les maîtres de ce monde. Qu'ils étaient idiots à nous comparer aux fils de satan. Si tel était le cas alors le diable s'appelait Augustus, en ce cas seulement nous pourrions nous décrire comme tel. Quoi qu'il en soit vu la manière, ils ne faisaient nullement partie d'un groupe armé et ne devaient probablement être que quelques illuminés isolés. Depuis le temps ce ne sont pas les premiers à agir ainsi à mon égard. Mais ils ne m'empêchent pas de dormir. dis-je en souriant à la jeune femme. Et puis ils n'ont causé que de maigres dégâts, par contre il y a aura tout de même eu une heureuse conséquence à leur méfait: ils m'auront permis de trouver une faille dans la sécurité des locaux de mon entreprise. Je vais donc faire remplacer toutes les vitres par du verre blindé. Ainsi à l'avenir nous éviterons toute éventuelle action de ce genre.

Pour en revenir aux paroles de la photographe je souhaitais en découvrir davantage sur la demoiselle. Sa phrase aurait bien pu être dite par un vétéran de guerre et ces mots m'étonnèrent venant de sa part vu son âge. J'allai donc l'interroger à ce sujet.


Et vous mademoiselle Brown, avez-vous été photographe de guerre par le passé? Parce que vous n'avez guère paru surprise lorsque le plus abruti des trois hommes s'est coupé la langue d'un coup de dent.
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MessageSujet: Re: Et si c'était plus qu'un reportage photo ? [Livre 1 - Terminé ]   Et si c'était plus qu'un reportage photo ? [Livre 1 - Terminé ] EmptyLun 2 Avr - 18:16

    Durant mon voyage autour du monde, j'avais des spectacles bien pire qu'un morceau de langue tombant au sol. Je ne pourrais vous dire ce que j'ai vu, mais la torture dans certaines tributs est vraiment horrible, et dire que cela fait partie de leurs coutumes, heureusement que je n'ai vécu avec eux que durant de courtes périodes. Après tout si j'avais toujours vécus cela, j'aurais trouvé peut être ces sévices normaux après tout, qui sait, en tout cas, j'avais eu du mal à soutenir des yeux ce spectacle. Heureusement que dans mon livre, je ne montre que les plus belles images, parce que sinon, ils auraient du l'interdire aux mineurs, ou des trucs comme ça quoi. C'est pour cela que d'une façon finalement assez banales, j'ai dit que ce spectacle était juste peu appétissant. Si je n'avais pas vécu ce tour du monde, j'aurais pu dire que cela était répugnant, dégueulasse, morbide mais là, non. De là à dire que c'est quelques choses de normal que je vois tout les jours, non, mais ça ne m'a pas dérangeait plus que ça. Monsieur Guillemaud répondit alors à ma question me disant que l'extrémisme n'était pas la bonne solution à son sens et j'étais d'accord avec lui. Je dois avouer que j'étais une pacifiste dans l'âme, il y a toujours moyen de régler les conflits dans la paix, pas dans la violence qui bien souvent ne fait qu'aggraver la situation ! Et dans ce cas précis, si l'attaque était d'une moindre ampleur, l'article que je vais devoir rendre à mon patron ferra échos de tout cela dans la presse, c'est certains. Quand il saura ce qu'il s'est passé, il voudra sans doute que j'écrive un article la dessus alors que ce n'est pas ma spécialité, mais j'ai bien peur d'en avoir pour toute la journée, que ça passe le soir dans le journal. Je ne lui dirais pas que j'ai des vidéos, je ferrais juste des copies d'écran, pour avoir les photos que j'aurais pris.

    " Je suis bien d'accord avec vous concernant cela. Je pense que s'il y a un problème à résoudre, qu'il peut l'être de façon pacifique, pas forcément par la violence ou par des actes isolés comme aujourd'hui. Mais en tout cas, c'est sur, leur mission a été un échec grâce à votre équipe qui a fait un boulot remarquable. "

    Je ne pouvais pas dire autres choses tellement cela avait été flagrant. Son équipe et lui-même avaient été très efficace. Je peux comprendre pourquoi tant de monde veut de ces services. Si j'étais une célébrité ou si je devais me déplacer dans un pays instable politiquement et que j'ai les moyens de me payer leur protection, je ferrais appel à eux sans aucun soucis. Puis, il m'en dit plus sur son sentiment vis à vis des fanatiques en eux-même, isolés, n'appartenant à aucun groupuscule extrémiste en apparence, autrement dit, ils n'étaient rien face à lui et sa société. Puis, il m'avoua quelques choses que j'ignorais. Ce n'était pas les premiers à agir contre lui de cette façon. Il y avait déjà eu des attentats de ce genre, des attaques bien inoffensives mais qui font grand bruit parfois. En tout cas, ça n'avait pas l'air de le traumatiser et en ce sens je le comprenais. Si par malheur on apprends qu'une fille s'est fait tué à 3 pâtés de maisons de chez vous, ce n'est pas pour autant que vous aller arrêté de vivre. Mais justement, s'il avait déjà eu à faire à ce genre de méfaits, pourquoi ne pas avoir fait changer les fenêtres ou quelques choses dans le genre, mettre des grilles, ou quelques choses de plus pour une meilleure sécurité ? Il dirigeait une entreprise de sécurité dont la sécurité laissait un petit peu à désirer au niveau de certains points. Mais je ne doute pas qu'il ferra ce qu'il faudra pour rectifier le tir tellement monsieur Guillemaud semble travailler avec rigueur. Et j'avoue que cet aspect là de sa personnalité me plait bien, il semble savoir tout ce qu'il faut faire, quand comment, c'est impressionnant. Puis, il me posa une question que je n'ai pas compris sur le coup. Moi, photographe de guerre ? Pourquoi est ce que j'aurais fait la guerre ? Puis, la phrase suivant me remit les idées en place. C'était donc pour ça qu'il pensait que j'avais fait la guerre. Et bien sans trop en dire, je lui dirais ce qu'il devait entendre.

    " Non, je n'ai jamais fait la guerre. J'ai simplement vu et connu des situations, comment dire, bien plus terrifiante qu'un bout de langue sortant d'une bouche proférant des insanités comme celles que nous avons entendues. Et vous, vous avez déjà fait la guerre ? Non, parce que le type a essayé de vous impressionner avec son coup de langue mais ça n'a pas semblé vous surprendre plus que ça ! "

    Oui, il n'avait pas été impressionné par ce coup de langue de vipère, allez savoir pourquoi. Peut être avait-il participer à la guerre en Irak, ou quelques parts ailleurs dans le monde, je ne saurais vous dire. Je ne sais pas s'il me répondrait concrètement mais j'osais espérais que si. Après tout, j'étais à la base ici pour visiter l'entreprise, et là, j'avais eu droit à une visite, un évènement choc et pratiquement un interview de lui, 3 en 1, ça le faisait bien, mais vu l'heure, je ne tarderais plus trop vu ce qui était arrivé afin de pouvoir rendre cet article à la base non urgent pour un article qui serait sans doute bien placé dans le journal.
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MessageSujet: Re: Et si c'était plus qu'un reportage photo ? [Livre 1 - Terminé ]   Et si c'était plus qu'un reportage photo ? [Livre 1 - Terminé ] EmptyMar 3 Avr - 15:26

Ainsi la jeune femme n'était pas un ces photographes qui ne sortent pas de leurs petits reportages. A ses mots il me semblait bien qu'elle avait vu d'autres horizons, plus sombres en tout cas même pour un humain. Puis elle me retourna habilement la question, comme pour détourner la conversation. En un sens oui j'avais connu la guerre, celle où il fallait lutter pour survivre comme dans chaque combat. Ce conflit n'était pas une guerre déclarée, juste une période sombre de l'histoire de l'Ecosse. A l'époque je faisais partie de la bande la plus puissante de la ville, c'était dans les années 1760. Seulement si je lui disais cela, l'humaine ne me croirait pas, et je ne voulais pas lui faire changer d'avis quant à ma société. Aussi décidais-je de parler à ma façon des faits.

En effet j'ai participé à une guerre autrefois, un combat qui a failli me coûter la vie. Au cours de ce conflit j'ai vu et commis des choses dont je ne suis pas fière. C'est le lot de tout combattant qui prend part à un conflit. C'est de ces années de combat que j'ai tiré l'expérience nécessaire pour diriger cette entreprise. Et puis... C'est ma manière de vivre avec ces souvenirs. Lorsque l'horreur occupe vos nuits, vous devez trouvez un moyen de vivre malgré cela. dis-je fermant mon visage comme pour cacher une douleur enfouie, sans pour autant perdre ma consistance. Pour accentuer le tout, je plantai mon regard dans le sien, n'usant pas pour autant de mon don hypnotique. Il est utile lorsqu'un vampire veut manipulez un humain, qu'il sache quand il doit utiliser son don. Pour en revenir à la jeune femme, je finis mon café avant de reprendre la parole.

Bien. Assez parlé de moi Miss Brown. dis-en souriant, comme si j'avais remis mon masque. Je voulais paraître touché par mes souvenirs soi-disant douloureux. Notre entretien venait à son terme. J'allais donc raccompagner l'humaine, pas jusqu'à l'entrée étant donné qu'elle était baignée de lumière du soleil mais au moins jusqu'au rez-de-chaussée. Je jetai un œil à la pendule de la cuisine et me levai avant de reprendre la parole. Nous avons terminé cette visite mademoiselle, si vous n'avez plus de question je vais vous raccompagner. Je vous remercie pour cet entretien, ce fut un réel plaisir, vraiment. D'un geste du bras je l'invitai à me suivre jusqu'à prendre l'ascenseur. Lorsque nous arrivâmes à l'endroit de l'entrée où je demeurais encore dans l'ombre, je m'arrêtai et saluai la photographe. Si d'aventure vous souhaitez me rencontrer à nouveau, ou si vous avez besoin de mes services, voici ma carte. N'hésitez pas, ce sera un plaisir.

Après qu'elle m'ait salué à son tour, je la regardais partir en me disant que décidément j'avais passé une agréable matinée. Cette jeune femme m'avait bien amusé et le fait qu'elle ne croit pas aux vampires m'a bien fait rire. Bon à présent il est l'heure, je vais vous laisser je dois m'atteler à d'autres affaires. J'ai un autre rendez-vous, mais avec un client cette fois-ci. Gageons que cet entretien soit plus reposant.


Hrp:
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MessageSujet: Re: Et si c'était plus qu'un reportage photo ? [Livre 1 - Terminé ]   Et si c'était plus qu'un reportage photo ? [Livre 1 - Terminé ] EmptyMer 4 Avr - 22:39

    Et oui, je lui avais retourner la question, mais je ne savais pas s'il me répondrait vraiment. Il avait toujours répondu de façon convaincante jusqu'à présent, mais il était très convainquant de nature, il faut bien se l'avouer. Et puis, pourquoi devrais-je remettre sa parole en doute, n'est ce pas ? Je n'avais aucune légitimité pour le faire, mais j'avais été surprise qu'il me demande si j'avais fait la guerre. J'étais si jeune, on aurait pu croire que j'étais encore adolescente alors que je n'ai que 24 ans. Oui, 24 ans, quel bel âge n'est ce pas ? J'étais à peine plus jeune que lui finalement puisqu'il ne devait pas avoir guère plus que la trentaine. Il était plus âgé que moi c'était certains ça, mais pas tellement plus. Si seulement je savais la vérité, je ne dirais pas ça, mais je ne la connaissais pas. Cependant, lorsqu'il répondit à ma question, il me mit à la puce à l'oreille. Il avait donc fait la guerre, autrefois. Son récit était troublant, vraiment, comme s'il parlait d'une époque que je ne pouvais pas avoir connu, comme s'il parlait métaphoriquement d'un combat intérieur qu'il aurait mené contre lui-même mais ce ne pouvait pas être ça. Ce qui me troublait le plus, c'était le "autrefois" en fait. Cela me semblait être si lointain, si vieux, comme s'il avait vécu plusieurs siècles déjà. Je sais, les esprits les plus cartésiens, enfin dans un sens me dirait que cet homme a vraiment vécu plusieurs siècles et qu'il est par conséquent un vampire mais non, ce ne pouvait pas être le cas, ils n'existent pas ! En tout cas, il semblait avoir été un bon patriote, puisqu'il avait commis des choses dont il n'était pas très fier, comme si finalement, il regrettait à quelques parts de les avoir faites. Avait-il tué un ami parce qu'il était dans le camp opposé ? Avait-il du tuer un frère parce que celui avait une jambe en moins, qu'il criait tellement fort son agonie qu'ils les auraient fait repéré par l'ennemi ? Quelle était la vérité derrière ce souvenir grave et douloureux pour le patron de la RedSecurity ? Il semblait être véritablement marqué en profondeur par cette ivresse du combat qu'il avait connu. Étais-ce la vérité ? Je le croyais en tout cas. Il était de toute façon très convaincant tellement il était convaincu par ce qu'il disait. Il m'avait parlé d'autrefois, sans préciser l'époque, mais elle ne pouvait pas être si vieille que ça. Sans doute disait-il cela parce que ce souvenir lui est lointain, aussi bien dans son esprit que dans son âme plus que par la temporalité des choses. En tout cas, il avait apparemment une sacré expérience emmagasinée en lui pour être autant d'aplomb et de sans froid devant pareil situation. Le pire étant qu'il me regardait fixement, comme pour me dire que tout cela était terrible, qu'il ne voulait pas en dire plus. Il finit ensuite son café, je faisais de même, ce serait dommage que je laisse ce doux breuvage refroidir dans son gobelet. Je le sentais, nous arrivions au terme de cette entrevue, même si je vous l'avoue, j'aurais aimé en savoir tellement plus sur cet évènement d'autrefois, mais ça ne serait pas le cas. Peut être une prochaine fois, peut être qu'il me dira des choses plus précises, je ne sais pas, mais j'étais persuadé que nous nous recroiserions très vite. Vu ce qu'il s'était produit aujourd'hui, ça ne faisait aucun doute que nous serions amené à nous croiser volontairement ou non. Assez parlé de lui donc me dit-il en souriant, comme s'il n'avait pas fermé son visage quelques secondes auparavant. Je lui rendais ce petit sourire comme pour lui dire que ça allait, et que j'en avais appris assez sur lui, mais ces dernières paroles avaient véritablement éveillé ma curiosité et mon intérêt pour sa petite personne. Il se leva regardant subtilement l'horloge de la cuisine, le temps était passé très vite ce matin, nous étions déjà en fin de matinée. Il me précisa donc que la visite était terminé et que si je n'avais plus de questions, il était temps pour moi de partir. J'aurais pu lui dire que j'avais encore beaucoup de questions à lui demander, mais ce n'était pas le but premier de ma visite ici. Une autre fois sans doute aurais-je l'occasion de lui poser des questions dans un but purement professionnel évidemment. En tout cas, il avait été ravi de partager ce moment avec moi, et je dois l'avouer c'était réciproque.

    " Je n'ai en effet plus de questions, ce fut également un réel plaisir pour moi Monsieur Guillemaud. "

    Il m'invita alors à prendre l'ascenseur pour que je puisse regagner la sortie de la société tranquillement mais surement. Il me donna alors sa carte de visite. Si jamais j'avais besoin de ces services, ou si je voulais simplement le rencontrer, elle me serait donc utile. Je n'avais pas les moyens de m'offrir ces services, mais sans doute me ferrait-il un petit prix, sait-on jamais. Je le saluais donc en lui serrant la main. Je ne me retournais plus ensuite pour franchir la porte de sortie. Le soleil était bien présent, il faisait bon ce jour là. Mais à peine eu-je le temps de sortir que je recevais un coup de téléphone. Mon patron m'appelait pour me demander si j'allais bien. J'allais très bien, je ne vois pas de quoi il s'inquiétait à vrai dire, mais il était déjà au courant de l'attentat qu'il y avait eu. Je lui racontais quelques petits détails de ce que j'avais pu vivre en direct. Il voulait que je lui ponde un article, il voulait aussi voir mes photos. En somme, je devais retourner rapidement sur mon lieu de travail fixe. J'appelais alors un taxi pour qu'il vienne me chercher afin que je retourne à Glasgow. Ma journée était certainement loin d'être finie, mais la suite est une autre histoire, histoire que je vous raconterais plus tard, ne vous en faites pas !


HJ : Ce fut également un plaisir de rp avec toi Julien, à très vite, j'en suis persuadée !
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