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Men are still good
MessageSujet: Men are still good   Men are still good EmptyLun 28 Mar - 16:58

Je soigne les chats sauvages. Ils sont gros, massifs. Ils sont bagarreurs aujourd'hui. Pas vraiment belliqueux, mais pas de bonne humeur non plus. Il est clair qu'ils sont sous influence de ce qu'ils sentent, et l'ouverture de la sandwicherie non loin de leur enclos est une découverte supplémentaire pour leur odorat. Ils font des sandwhichs à la charcuterie, des trucs italiens qui sentent très forts. Moi aussi, l'odeur persistante me perturbe. Sans aucun doute, le commun des mortels ne la renifle pas. Mais moi, je la sens. Tout comme les félins de l'enclos. Déjà qu'ils ont dû s'habituer à mon propre changement d'odeur... J'ai toute les peines du monde à essayer de leur faire avaler leur pitance du jour. Les abattoirs de la ville sont assez généreux avec nous. Les restes et reliefs de leurs découpes sont bienvenues dans notre parc qui est assez pauvre en ressources, depuis les Années Sanglantes. Tout le monde préfère payer pour sa sécurité plutôt que pour d'autres dépenses secondaires. Comme les animaux du parc zoologique. La fréquentation elle-même n'est p^lus du tout de l'ordre de celle que nous avions autrefois. Alors je prends soin des bêtes. Django se jette contre la clôture à deux reprises pour essayer de chiper le sandwich d'un ado boutonneux, qui le fait reculer d'un bond. Un mince sourire aux lèvres, je vais chercher la bestiole et la maîtrise, l'apaise de caresses assez fortes sur le haut du crâne, entre les oreilles. Le félin ronronne. Mais il ne veut toujours pas de sa pâtée d'agneau. Tous mes trésors de ruse et d'inventivité restent lettre morte. C'est tout juste si je parviens à le faire revenir sur son perchoir, un arbre bas un peu plus haut dans l'enclos. Ils s'y feront... Mais j'irais argumenter pour une zone de déjeuner à côté du kiosque, pour éviter que trop de gens se pointent avec de la bouffe qui sent cent fois meilleur que celle qu'on réserve aux bestiaux.


Epuisée, fourbue et griffée sur mes avant-bras, je retourne aux vestiaires du parc. Je n'y croise aucun de mes collègues ; certains ont fini beaucoup plus tôt, d'autres beaucoup plus tard. Je salue John en partant, celui qui s'occupe des pingouins en remplacement de son prédécesseur, dévoré par des loups-garous en délire pendant les Années Sanglantes. J'ai du mal à me lier à cet homme. A chaque fois que mon regard croise le sien, je revois mon ancien collègue dans une mare de sang et de tripes. Je m'en vais avant de craquer, sac sur le dos, changée. Depuis que je suis devenue louve, je ne m'habille plus comme avant. Avant, j'étais une jeune femme sage, assez classe, mais somme toute assez simple. Aujourd'hui, je suis paradoxalement plus renfermée, mais aussi plus libérée. Je m'habille souvent de pantalons sombres, moulants. De cuir, parfois. En haut, tout aussi décontractée. Blouson sombre, petit haut un peu décolleté, mais pas trop. Cheveux détachés. Ce soir, je vais chez mon frère. Il m'a invité à manger, dans notre petit chez nous d'une petite ville entre les deux grandes villes d'Ecosse.


Je mets un bon moment à y arriver, car je n'habite pas tout près. Lui aussi met du temps à rentrer. Mais tant pis. Hors de question de privilégier l'un ou l'autre, nous qui travaillons à des endroits différents. J'ai un mince sourire en rentrant à la maison alors que le soleil se couche, et que je sens devant le pas de ma porte l'odeur de la bouffe qui cuit à l'intérieur.



| C'est moi, je suis rentrée. |


Je vais dans la cuisine, frotte les cheveux du frangin et pose sur la table une bouteille de bourbon emballée dans du papier kraft.


| [b]Je suis affamée, t'as fait plusieurs plats, j'espère?
|
Lena Reichenbach

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MessageSujet: Re: Men are still good   Men are still good EmptyDim 3 Avr - 18:09






Le 25 mai 2018


J’avais fini tôt aujourd’hui de bosser. Les deux classes que j’aurais dû avoir étaient à une sortie j’sais pas trop où. C’était pas le genre de choses qui m’intéressaient. En sortant du bahut j’étais passé voir Pet’ qui avait décidé de s’accorder sa journée. J’avais viré la gonz’ dans son pieu puis on avait passé une partie de l’aprem ensembles, à picoler et à jouer à la console. Comme d’hab, je lui avais mis une branlé et je n’avais pas manqué de m’en vanter en lui criant « et biiiiim » « dans ta face ! » « c’est qui le boss ici ? ». Et bien évidemment, il avait fini par me dire d’aller voir ailleurs s’il y était. Ce qu’il pouvait être susceptible parfois. Pas ma faute s’il arrivait pas à me battre. BREF ! J’étais ensuite rentré chez moi, et après m’être changé, j’avais branché ma musique à fond et m’étais mis derrière les fourneaux. Du temps de notre mariage, Ann’ avait toujours refusé de faire à manger. Même si elle était un chef plus qu’étoilée, elle estimait que vu qu’elle faisait à bouffer toute la journée au taf, je pouvais bien le faire chez nous. Du coup, bah j’avais dû m’y mettre et je l’avoue, j’étais vraiment devenu bon. D’ailleurs les mecs, avec les nanas ça marche du feu de dieu de savoir cuisiner de bons petits plats. Vous pouvez être sûr de les foutre ensuite enfin dans vos pieux et de leur crier votre nom. Enfin pour la dernière partie de ma phrase, faut que vous soyez quand même doué avec votre queue, parce que sinon, bah elles crieront ton nom.

Sur les rythmes endiablés de Céline Dion je me mis à préparer tout d’abord ma sauce béchamel. Lena ayant un énorme appétit, je m’appliquais à quadrupler les doses conscient qu’elle mangerait au moins, à elle toute seule un plat entier si ce n’était pas deux. Je fis ensuite revenir des oignons dans mon wok, avant d’ajouter un max de viande haché et d’épicer le tout. Je m’arrêtais pour me saisir de la spatule en chanter le refrain de « sous le vent » quelques secondes, avant de reprendre ma préparation. J’insérais ensuite la sauce tomate, et je laissais le tout mariner. Dans une autre casserole je coupais les tiges des épinards, pour venir les faire cuire, ajouter rapidement de la crème et des rehausseurs de goût. Une fois le tout cuit, j’y balançais de la crème fraiche, et des morceaux de saumon, à mesure que je les coupais, tout en ignorant les coups frappés des voisins à la porte. Qu’ils aillent se faire foutre, il était juste hors de question que je baisse ou éteigne Céline. Nanméoh et puis quoi encore ? En sentant une boule de poil venir me caresser les jambes, je préparais trois ramequins dans lesquels je mis en proportion égale du poisson avant d'appeler Leïa, et Luc, Vador étant déjà en train de réclamer sa pitance. Je luttais pour ne pas tomber quand les trois félins se mirent à miauler tout autour de moi, en se frottant contre mes jambes. Après une lutte acharnée, je pus poser les récipients à terre et retourner à ma cuisine. Je sortais du frigo le cheddar, le conté, le gruyère et le parmesan, puis ramena le tout sur mon plan de travail. Je coupais les différents feux, et commençais à monter les lasagnes dans les trois plats que j’avais sorti : un petit pour moi, et deux grands pour ma Navet. J’enfournais le tout dans le four dernier cri que j’avais tenu à acheter, puis fis tourner le lave-vaisselle avec tout ce que j’avais utilisé. Je dressais la table, avant de sortir les copies des gosses et me mettre à les corriger, arrêtant ma chaine hifi. Ma sœur n’arriverait pas tout de suite, alors autant bosser un peu en l’attendant.

J’étais plongé dans la copie du gosse que je surnommais « Ken » - parce que franchement il ressemble vraiment à ma poupée Ken – la raturant de part et d’autre de rouge quand la jeune femme inséra sa clef dans la serrure. Je sortais de ma chambre pour aller la rejoindre dans la cuisine. Comme à son habitude, elle m’ébouriffa les cheveux. J’allais râler – juste pour la forme – mais elle sortie une bouteille d’un sac, ce qui m’arrêta aussitôt. Je sortais deux verres un sourire aux lèvres, avant de déposer un baiser sur sa joue. Salut Navet ! A ton avis ? Ce sera prêt dans dix minutes. Alors ta journée ? Au fait t’as le bonjour de Pet’. Je récupérais la bouteille, l’ouvrais et nous servais deux belles doses avant d’y ajouter quelques glaçons. Je trinquais avec elle, avant de m’asseoir sur ma chaise et de laisser le liquide me couler dans la gorge. C’était une soirée qui s’annonçait bien.


Milo Reichenbach

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MessageSujet: Re: Men are still good   Men are still good EmptyMar 26 Avr - 19:37

Depuis que j'étais louve, j'avais une faim terrible qui me tenaillait les tripes en permanence. C'était aussi destabilisant qu'encore nouveau pour moi. Les deux choses étaient liées, d'ailleurs. Je n'avais jamais vraiment réussi à me faire à mon statut de louve. Si on pouvait appeler ça un statut, pour moi c'était quelque chose de bien plus facilement assimilable à une espèce de malédiction, vous pouvez me croire. Je ne désirais pas me laisser dominer par mes instincts de prédateur, mais malheureusement les plus élémentaires étaient forcément les plus irrépressibles, ce qui me causait forcément quelques difficultés. Je ne voulais pas me laisser faire, et j'avais donc appris avec le temps à succomber à certaines de mes pulsions pour pouvoir mieux me contrôler de manière plus générale. C'était comme lâcher du lest ; on ne pouvait jamais tout lâcher d'un coup mais petit à petit seulement, pour éviter de trop prendre son envol. Equilibre précaire dans les décisions à prendre, vous pouvez me croire. Bref, tout ça pour dire que j'espérais vivement que mon frère avait bien bossé niveau fourneaux, parce que si je restais l'estomac dans les talons, j'allais me mettre toute seule en rogne, et je comptais plutôt passer une bonne soirée que me prendre la tête, ça vous pouvez me faire confiance.


Je sentais sitôt arrivée l'odeur des lasagnes, et mon odorat surnaturel me permettait déjà d'isoler plusieurs odeurs, parmi lesquelles le fromage, du cheddar probablement, ou encore de la tomate, de la viande, d'autres fromages dont au moins un français, j'en étais sûre. Je levais les yeux au ciel quand Milo me salua avec ses habituels surnoms stupides. Mon nom était toujours sujet à blagues avec lui. Bon, il confirme qu'il a fait à bouffer pour un régiment et mieux encore, que ce sera bientôt prêt. Le jeune homme nous sert à chacun un verre et trinque, avant de s'asseoir face à moi.



| Ravi de son bon souvenir. Santé. |


Je m'installe, soupirant un bon coup. Journée fatigante, et j'ai envie de rien, hormis de profiter d'une bonne bouffe et d'une bonne bouteille. Je me rends compte que ce genre de moment est bien essentiel pour moi, ça je ne saurais le nier.


| En tous cas ça a l'air d'aller, toi ! T'as la patate, les gamins t'ont pas trop cassé les bonbons aujourd'hui? |
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MessageSujet: Re: Men are still good   Men are still good EmptyMar 10 Mai - 18:44






Le 25 mai 2018


Je souriais en voyant ma sœur lever les yeux au ciel à au petit surnom que je lui donnais. J’adorais ça, donner des surnoms ridicules à mes proches. Ca m’éclatait même si eux, de leur côté, détestaient ça en règle générale. Et dès qu’ils s’habituaient à l’un d’eux, je le changeais en quelque chose d’encore plus chiant. Actuellement ma sœur était donc affublée du surnom Navet… Car après tout Lena, les na… Les navets ! CQFD. Qu’est-ce que je suis drôle quand même ! Pas de doute, j’aurais pu être humoriste, et en plus à succès avec ma belle gueule de beau gosse. Personne ne peut me résister, encore moins les êtres dotées de nibards qui ne demandaient qu’à être dorlotés par mes soins. Mais là je m’égare. J’en étais où ? Ah oui, je vous parlais de ma frangine, loup de son état désormais. Déjà qu’avant elle était du genre glouton, mais maintenant c’était et bien… Un ventre sur patte. Elle bouffait tout de le temps, des quantités assez importante et avait des atomes plus que crochus avec la viande rouge, qui, plus elle était saignante, plus elle adorait.

J’ouvrais la bouteille et nous servais deux verres, avant de trinquer avec elle et lui passer le bonjour de mon meilleur pote, qui si Lena n’avait pas été ma sœur, aurait essayé de la mettre dans son pieu. Mes potes pouvaient faire ce qu’ils voulaient avec qui ils voulaient… Sauf avec ma frangine. Elle était chasse gardée et putain si j’en surprenais un à lui tourner autour, je le tuerais. Lena pouvait coucher avec elle voulait, simplement mes potes n’avaient pas le droit de la toucher. J’avais que trop conscience de la manière dont on traitait les femmes et dont on parlait d’elles ensuite. Pas question que cela arrive à ma frangine. Bordel, je l’aimais trop pour ça. Alors qu’elle m’interogeait sur ma journée, je sortais du frigo une boite hermétique, avant de lui lancer en lui criant Réflexe. Elle n’eut, bien entendu, aucune difficulté à l’attraper. Encore un truc de loup. J’avançais sur la table du pain maison et le posais à côté d’elle pour qu’elle puisse se faire quelques toasts de viande cru, sauce tomate, et anchois, histoire de la faire patienter avant le plat. Ne jamais se mettre entre un loup et son estomac, jamais. Les gosses sont pas cons. Ils comprennent vite les gens qui ils ne doivent pas faire chier. Imagine que l’un des gars essayer de me tenir tête. Et les filles sont trop occupée à essayer de me foutre dans leur pieu, ou finir dans le mien pour me chercher des noises. C’est glauque quand même. Quand t’avais leur âge, tu voulais aussi te tirer l’un de tes profs toi ? J’avais toujours eu une sexualité assez débridée, mais je n’avais jamais fantasmer sur une enseignante. Putain yavait assez de beaux petits culs de mon âge ou d’une année ou deux de plus que moi pour que je ne veuille taper dans la génération précédent la mienne. C’était peut-être un truc typiquement féminin ce genre de penser. Les femmes sont vraiment détraquer parfois. Pas étonnant qu’on arrive pas à les comprendre, leurs cerveaux sont trop tordus et compliqués. Je bus une gorgée de vin, et en savoura l’arôme avant d’aller vérifier le four. Je l’éteignais en constatant que c’était prêt. Je sortais deux dessous de plat, pour y poser rapidement deux des trois plats présents dans le four. Je servais une bonne part à ma sœur, même si je savais qu’elle allait se resservir plusieurs fois ; avant de me servir moi-même. . N’ap ! ‘lors t’ourné ? Ouais parler la bouche pleine de nourriture chaude, c’est pas la plus l’idée la plus géniale qui soit, mais elle comprendrait. Elle avait depuis longtemps intégré le dico Milo.



Milo Reichenbach

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MessageSujet: Re: Men are still good   Men are still good EmptySam 14 Mai - 16:52

Milo avait toujours eu le chic pour les surnoms stupides. De toute manière, en règle générale il avait toujours eu le chic pour TOUT ce qui était stupide. Un vrai petit rigolo. Je ne savais pas si c'était simplement dans son caractère, dans sa nature, ou si c'était toutes les merdes qu'il avait vécues dans sa vie, des doutes nés de la découverte de ses pouvoirs jusqu'à beaucoup plus loin son enfance un peu chaotique. Mais en tous cas, Milo avait toujours été le petit plaisantin. J'aimais ces surnoms stupides autant que je lui en voulais de ne jamais m'en trouver de meilleurs. Mais c'était comme ça, avec mon petit frère. Je savais qu'en plus d'en inventer une tripotée tout seul, mon frère était tout à fait capable, lorsqu'il larvait devant la télé, d'entendre passer un nom complètement débile et d'appeler ensuite tout le monde comme ça. Bref. On se chamaillait doucement, comme on l'avait fait pendant toute notre jeunesse et c'était peut être aussi un peu pour ça que notre relation était toujours aussi bonne malgré le temps qui passait. Ce petit con était tout ce qu'il me restait, avec nos parents, depuis que j'avais perdu mon fiancé et presque tout ce qui faisait ma vie en dehors de mon travail, lorsque j'étais devenue louve.


Le petit enfoiré se tourne vers le frigo et me crie « réflexe » en m'envoyant une boîte de filet américain, de la viande crûe mélangée à de la sauce. Je le rattrapais directement, grâce à mon instinct animal qui était beaucoup plus efficace que la gourde que j'étais autrefois.



| Ca t'amuse toujours autant, hein, de jouer avec moi? |


Ce que j'étais capable de faire depuis que j'étais louve le faisait beaucoup plus marrer que moi, ça c'était certain. Je commence les toasts en les tartinant à la va-vite en mode j'ai trop la dalle, couchant les petits canapés de pain tartiné au milieu de la table, que j'engloutis presque au fur et à mesure avec gloutonnerie pour faire passer l'alcool fort, qui ne devrait jamais réussir à m'enivrer vu mon métabolisme. Je lève les yeux au ciel devant sa prétention habituelle devant la gente féminine.


| Non, jamais de la vie. Certains étaient de vrais connards, les autres me rendaient totalement indifférentes. Et tu te la péterais pas un peu, Milou, avec tes p'tits muscles et ta dégaine de beau gosse ? Fais jamais ce genre de connerie, t'aurais des putains de problèmes. |


Et il le savait pertinemment, il n'avait absolument pas besoin de moi pour le lui rappeler, mais je le faisais quand même, on ne savait jamais. Et puis, quelle grande sœur serais je si je ne le sermonnais pas une fois de temps en temps ? En plus de ça, il était d'une nature dangereuse, même si je l'aimais il était comme moi ; foutu en l'air par ce qu'il était. Et risquer de mettre en cloque une jeune femme sachant sa nature, c'était un risque que je ne souhaiterais pas prendre à sa place. C'était injuste, oui, mais la vie était comme ça. Je bois une gorgée de vin, avale deux toasts de plus pendant que Milo va éteindre le four, avant de ramener les plats qui semblaient bouillants. L'odeur me fait instantanément saliver. Je commence à engloutir de grandes bouchées de nourriture bouillante mais tant pis, j'ai trop faim. C'était bon. Je déglutis et bois une nouvelle gorgée de vin.


| C'est un peu le bordel, les chats sauvages aiment pas trop l'idée du directeur d'une sandwicherie dans le parc ; l'odeur les rend fous. Je passe l'essentiel de mon temps à les gérer pour éviter qu'ils ne bouffent les doigts des gamins quand ceux-ci les passent au travers du grillage pour toucher les animaux, alors que leurs doigts sentent le bacon. Même moi, l'odeur me donne faim toute la journée... |
Lena Reichenbach

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MessageSujet: Re: Men are still good   Men are still good EmptyMer 22 Juin - 16:19






Le 25 mai 2018


Je ne peux m’empêcher de rire, répondant à la remarque de ma sœur. Ouais, ça m’amusait toujours autant et ça continuerait. Au début, c’était avant tout pour qu’elle arrête de broyer du noir et se rende compte des avantages qu’elle avait désormais à être Lycan. Ca n’avait pas été facile pour elle d’accepter sa nouvelle situation et si les choses allaient mieux, elle n’était pas encore totalement convaincue. Ça viendra. Avec le temps. De ça j’en étais certain. Et puis j’avais fait la promesse à nos parents de toujours veiller sur elle et je comptais pas échouer. Contre le sourire de Lena, j’étais prêt à détruire le monde. Nous ne partagions peut-être pas de lien du sang, mais notre lien l’un pour l’autre était tout aussi fort, si ce n’était plus. Alors ouais, on se prenait la tête de temps en temps, et il y a des fois où on peut plus se saquer, mais c’est pas le plus important. Elle et moi, c’est à la vie à la mort. De jouer avec toi, ou à ton détriment ouais... C’est mon rôle de frangin d’être casse pied, insupportable et chiant au possible. Et je prends cela très à cœur finis-je par lui dire, un grand sourire malicieux aux lèvres. Ouais, qu’est-ce que j’avais pu l’emmerder quand on était plus jeune. Je m’arrangeais toujours pour qu’elle n’ait jamais le temps de s’ennuyer avec moi. Je ne comptais plus d’ailleurs le nombre de fois où elle s’était vengée d’ailleurs. Alala, que de bons souvenirs.

Je la laissais manger quelques tartines de viande cru sur du pain tout en lui demandant si elle aussi, quand elle était jeune si elle aussi elle était du genre à vouloir se taper ses professeurs. La connaissant, la réponse serait non. Lena, c’était la fille sage et droite… Tout mon contraire quoi. Je doutais qu’un jour elle est fait le mur pour sortir. Si Lena n’avait pas été là pour me couvrir, j’aurais été puni jusqu’à au moins mes quarante ans. Je lâche de nouveau un rire, avant de lui exposer mes abdos, ce qui ne manquerait pas de la faire lever les yeux au ciel. Petits Muscles ? Tu rigoles, ils sont en acier trempé tu veux dire. Et je me la pète pas, j’suis beau gosse, j’suis beau gosse, faut que tu te fasses une raison sœurette ! J’ai hérité de tous les gênes de la beauté. Je bus une gorgée de vin avant de continuer. Plus sérieusement, ne t’en fais pas ok ? Je suis pas attiré par des corps juvéniles. J’aime les femmes, les vraies femmes. Je toucherais jamais une mineur et encore moins l’une de mes élèves même si, je ne déconne pas Navet, yen a plus d’une qui essaye d’aller au-delà des limites que j’impose. C’est glauque j’trouve, et pourtant il en faut beaucoup pour me choquer Ma sœur n’était pas dupe. Elle connaissait ma nature et elle savait que je n’étais pas un enfant de chœur et que je le serais jamais. Même si on en avait jamais parlé ouvertement, elle avait conscience que mes mains étaient pleine de sang et que je faisais pas vraiment parti des « gentils », même si j’étais pas un « méchant » non plus. J’étais un mélange des deux. Tout comme elle d’ailleurs. Nous étions des prédateurs et notre nature ne pouvait pas être constamment refoulée.

Je sortais les deux plats du fou, et après nous avoir servi, j’interrogeais ma sœur sur sa journée, la bouche pleine. Ma phrase était pas très claire, mais Lena avait un traducteur « Milo » intégré, alors elle comprendrait. Et non j’lui avais pas posé la question juste pour être poli, mais parce que ça m’intéressait vraiment. Je l’écoutais, et finissais ma bouchée avant de lui répondre sur un ton léger Hmm ouais j’imagine. J’sais pas combien de temps je résisterais si j’avais des femmes qui se baladaient à poil dans le bâtiment en face de ma salle de classe. J’avais une nouvelle fourchette, avant de continuer, bien plus sérieusement. Tu veux qu’avec les gars, on règle le problème ? T’as qu’un mot à dire, et ce sera de l’histoire ancienne.



Milo Reichenbach

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MessageSujet: Re: Men are still good   Men are still good EmptyMar 12 Juil - 22:02

Mon frère rit de bon cœur à ma remarque. Quoiqu'il advienne, j'étais sûre que ce petit couillon prendrait toujours tout à la rigolade, ce qui, je devais bien l'avouer, était assez rafraîchissant en temps normal. Parfois, cela arrivait jusqu'à m'agacer. Mais c'était quelque chose de plutôt rare, vous pouvez me croire. C'était bien, quand on broyait du noir, d'avoir quelqu'un non loin qui pétait toujours la forme. Ca ne permettait pas toujours de s'en sortir, mais c'était quand même d'un grand secours. En revanche, je n'étais absolument pas certaine en retour de lui être d'une grande utilité quand il n'allait pas bien de son côté. Je savais fort bien que sa nature le poussait à certaines extrêmités bien incontrôlables et qu'il fallait prendre garde à ce qu'on disait et à ce qu'on faisait en sa compagnie. Pas qu'il soit dangereux... Enfin, si. Il l'était. Tout comme je l'étais. A nous deux, nous faisions bel et bien la part. Quelle chienlie. Je lâchais un sourire plein d'ironie à mon frère, alors qu'il se prononçait pour un grand respect du terrible rôle et des grandes responsabilités qui lui étaient dévolues.


| Ah, ca doit vraiment être très difficile pour toi, de te sacrifier de la sorte. Vraiment horrible. Je compatis. Toi qui aimerait être tellement plus gentil, plus calme et plus doux avec ta grande sœur... |


Et la marmotte, elle défonce le lynx, se branle dans sa fourrure et l'emballe à la fin. Mon cul, oui ! Mais je prenais les choses avec légèreté. C'était comme ça entre nous, depuis des années. Je ne savais pas ce que je trouvais de plus agaçant, ensuite, alors qu'il me parlait de s'envoyer ses profs. Qu'il me considère comme trop prude pour l'avoir envisagé, ou au contraire qu'il se marre à l'idée que ça ait pu être le cas. Je ne peux pas m'empêcher de me marrer. C'était vrai qu'il était beau. Et il le savait. Physiquement, j'étais plus banale. Mais un homme comme lui n'aurait jamais eu la plus petite chance de m'attirer. J'aimais les hommes qui faisaient moins les malins, même si je trouvais ça attachant et agaçant chez mon frère adoptif.


| Et modeste avec ça... Ton humilité doit toutes leur faire mouiller la culotte. |


Ensuite, il se fait plus sérieux, me garantissant qu'il toucherait jamais à une gosse. D'instinct, je savais qu'il ne me mentait pas. Mais je savais en mon for intérieur que sa nature ne lui laisserait pas forcément le choix. Je le savais, il le savait. On ne faisait pas semblant de ne pas le voir, mais on espérait qu'ensemble, on parviendrait à l'éviter d'en arriver à ce genre d'horreur, tout comme on espérait que sa présence, voire ses pouvoirs, parviendraient à m'aider à me canaliser sur le long terme plutôt qu'à vraiment faire n'importe quoi.


| Ouais... T'as intérêt de toute manière. Sinon, j'te bouffe tout cru. Muscles ou pas muscles. |


Je le taquine, avec un clin d'oeil. Je me ressers un verre. Je bois trop, depuis que je suis devenue Louve. Mais j'encaisse aussi carrément plus qu'avant.


| C'est un prof qui me propose de commettre un acte de vandalisme ? Oublie, Milo. Chaque épreuve est un défi, et chaque fois que je ne cède pas, c'est une victoire de plus sur le monstre. Toi aussi, tu sais ce que c'est... |


Bien bien bien... Ambiance!
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Lena Reichenbach
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