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CONSTANCE ¬ Ce n'est pas sùr les ruelles sombres le soir jeune demoiselle ?
MessageSujet: CONSTANCE ¬ Ce n'est pas sùr les ruelles sombres le soir jeune demoiselle ?   CONSTANCE ¬ Ce n'est pas sùr les ruelles sombres le soir jeune demoiselle ? EmptyDim 16 Aoû - 0:38

Ce n'est pas sur les ruelles le soir jeune demoiselle.
Abygaëlle
feat.
Constance








Il est 23heures passé, je dois rentrer jusqu'à chez moi

Une soirée avec des amis dans un restaurant côté en centre ville. Je n'avais pas pris de voiture ce soir là pensant rentrer à pied puis à prendre le bus. Le bus me ramenait juste à quelques mètre de chez mes parents où je devais aller dormir ce soir là. Ma soeur fêtait ses seize ans et comme nous savions que c'était un âge important pour elle, notre présence était requise malgré le fait de la tension palpable au sein de la famille concernant nos différents points de vue sur les événements récents et un peu moins récents au sujet surnaturel. Le but était donc de passer un bon moment avec ma petite soeur et mes autres frères et soeurs sans parler de sujet qui fâche. Si j'allais dormir chez eux directement c'était pour m'assurer de ne pas me lever trop tard et de trainer des heures et des heures avant de me rendre compte qu'il était déjà trop tard. En arrivant devant le panneau de bus, le dernier bus était déjà passé ce qui m'obligeait à prendre mon courage à deux mains et à rentrer à pied. Ce qui n'était pas le plus sur pour une jeune femme. Par chance, il ne pleuvait pas. J'en avais peut- être pour une demi heure de marche. Dans tous les cas pour rentrer jusqu'à mon appartement ou pour aller jusqu'à chez mes parents. J'avais récupéré les clés de la maison en plus et laisser celle de l'appartement chez mes parents bref si je ne voulais pas dormir dehors je n'avais pas trop de choix.

Je commençais par remonter la rue, sans trop me poser de questions, après tout, la rue était relativement éclairée je ne craignais rien n'est ce pas ? Non oui. Je le reconnais j'étais particulièrement trouillarde notamment la nuit. Nous entendions tellement de choses, de vrai et de faux, que je ne voulais pas vraiment être le prochain fait divers dans le journal principal d'Edimbourg. Oh et mince cela m'apprendra à ne pas faire plus attention à l'heure à laquelle on sort de table et surtout à toujours accepter le verre de trop. Oui vous savez le fameux "tu en prendras bien un dernier." Bah je l'aurai pas pris je n'aurai pas été obligé de tourner dans cette ruelle sombre qui me permettait de rejoindre plus facilement la rue qui me conduisait chez mes parents. Je m'engageais donc dans la rue en marchant plus vite que d'habitude, je voyais l'autre bout. Quand je sentis une présence non loin de moi. J'accélérai encore et encore. Allez j'y étais presque. La ruelle n'était absolument pas éclairée et pour être vu l'atmosphère de chaos qui reignait en ce moment en Ecosse, rien n'était rassurant.
© Gasmask


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MessageSujet: Re: CONSTANCE ¬ Ce n'est pas sùr les ruelles sombres le soir jeune demoiselle ?   CONSTANCE ¬ Ce n'est pas sùr les ruelles sombres le soir jeune demoiselle ? EmptyDim 16 Aoû - 23:48

❝ Ce n'est pas les ruelles sombres le soir, jeune demoiselle. ❞
Constance & Abygaëlle
Abusais-je ?

Il était temps de remettre les choses en marche, en place. Je voulais retrouver une forme de standing, pouvait-on m’en vouloir ? Abusais-je ? En y réfléchissant plus sérieusement, et selon des standards ennuyeux et humains : Oui, très certainement. J’avais fait un détour par le Laurentia, vestige d’une époque révolue, mais peut être pas morte. Je m’étais assise dans le fauteuil qui avait pris quelque peu la poussière. Il y avait une vieille odeur de cadavre, étrange. Je reste assis, dans mon ancien bureau en me demandant où tout ceci allait bien me mener, si ce n’était pas vers un joli cercueil en argent, ou pire, nulle part. Je soupirais, posant mes pieds sur le bureau. Décidément, voilà une partie bien plus épineuse, rien de bien épineux. Mais monter une stratégie valable allait être indispensable. L’improvisation n’allait clairement pas être possible. J’allumais une cigarette, en basculant doucement en arrière. La nuit était jeune.

Devais-je aller voir la souveraine pour revenir en bonne grâce, mais je ne me voyais clairement pas ça, pour ensuite trahir impunément. Par question de … « principes » mais si on pouvait clairement les remettrais en cause. Je soupire, expire la fumée. Je fis une moue, de toute manière Nicolas ne me ferait jamais confiance, impossible. Trop méfiant. Et puis Torben et sa petite copine dont les artères commençaient à sérieusement me fatiguer. Mettre un terme à leurs existences d’humains allaient devoir se faire, où trouver un moyen pour qu’ils n’est plus voix au chapitre. Je me redressais. Non, ce n’était pas de cette manière qu’il fallait s’y prendre. J’écrase ma cigarette avant de la jeter dehors. La fraîcheur de l’extérieur allait certainement me mettre de bonne idée en tête, ou alors tout simplement me mettre quelque chose sous la dent. Dans les deux gars j’étais satisfaite. Je me redresse, retire le peu de poussière de jean, et quitte les lieux.

Malgré le contexte actuel, les gens continuaient à sortir dehors. Ce qui était une constante humaine qui durait depuis aussi longtemps que je me souviens. Ce n’est pas qu’ils s’en contre-foutent, non, c’est plutôt qu’il ne fallait pas se laisser abattre. Je marchais, fermant mon manteau. J’avance, réfléchissant, observant. Une proie facile ? Une idée en tête ? Je n’arrivais que peu à me concentrer si bien que je décidais de m’arrêter quelque seconde, je m’attache les cheveux, attrape une cigarette dans ma poche, la porte à mes lèvres, et cherche un feu. J’aperçois une chevelure blonde, est ce l’heure du dîner ? Je regarde ma montre. Il paraîtrait oui.

Vous auriez du feu ? Vous passez par les ruelles sombres, vous n'avez pas peur des monstres qui rodent ?

Je crois que c’est clairement la pire entrée en matière de mon histoire vampirique. Mais bon le coup du méchant prédateur dans une ruelle, j’avais donné, ça faisait 600 ans que c’était la même rengaine, alors je le tentais disons… coopérative. Après, fallait pas s’étonner si je devenais méchante. Ah, autant pour moi. Je le suis, c’est ça ?

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MessageSujet: Re: CONSTANCE ¬ Ce n'est pas sùr les ruelles sombres le soir jeune demoiselle ?   CONSTANCE ¬ Ce n'est pas sùr les ruelles sombres le soir jeune demoiselle ? EmptyMer 19 Aoû - 8:35

Ce n'est pas sur les ruelles le soir jeune demoiselle.
Abygaëlle
feat.
Constance








Il est 23heures passé, je dois rentrer jusqu'à chez moi

L’Ecosse, son atmosphère mystérieuse et surtout ses ruelles sombres. Forcément, ça ne rassurait pas du tout. Je n’étais pas du tout sûr de moi, je vous l’avoue et j’étais en train de traverser la ruelle le plus rapidement possible aucune envie de me retrouver en face de gens étranges. Je ne savais pas vraiment sur quoi je pouvais tomber, un homme violent, un être surnaturel que l’on aurait décrit encore comme mystique il y a quelques années. Non. Il y avait que les malchanceux qui tombaient sur des gens qui leur veulent du mal, vous savez ce que l’on dit, il n’y a que ceux qui le cherchent. Et là tu es en train de faire quoi bécasse ? Cherchez l’erreur n’est-ce pas ? Je soupirais un coup quand je pensais à ça, oui j’étais clairement en train de chercher les ennuis pour pouvoir rentrer plus rapidement. Remontant ma veste sur les épaules, je sentais comme un air frais me traversant. Et une voix d’un coup, une jeune femme qui venait me voir. Une jeune brune. Enfin jeune… Avec le teint pâle, c’était ce que je pouvais remarquer. Après pour les détails on irait voir à la lumière ou en plein jour pour voir à quoi elle ressemblait. Ce n’était pas vraiment évident. « Du feu ? Oh oui sûrement. » dis-je rapidement. J’ouvrais mon sac assez rapidement en faisant tomber mon portefeuille par terre mais je trouvais enfin mon feu. Je lui tendais, puis je me baissais pour reprendre mon portefeuille. En attendant qu’elle allume sa cigarette pour le récupérer et pouvoir partir. Non depuis le Chaos, je ne me sentais pas du tout en sécurité dans quand j’étais à l’extérieur d’autant en pleine nuit. Il ne me restait pas beaucoup à traverser, peut être cinq minutes de chez moi enfin de chez mes parents. Pourquoi j’avais du feu, parce que dans des soirs comme ça, il m’arrivait souvent de fumer une, deux, trois cigarettes. Tout dépendait de la soirée et de comment elle se déroulait. « Je n’ai pas le choix, c’est pourquoi je tente de me dépêchais un petit peu. » Vous l’entendez ma voix, oui, cette voix qui veut dire que plus vite je serai chez mes parents, plus vite je serai en sécurité. Je n’avais pas peur forcément des vampires même si je savais que cela restait des prédateurs, plutôt des démons et tous les autres êtres surnaturels. Je la voyais allumer sa cigarette. « Vous vous promenez aussi dans des ruelles sombres non ? »
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MessageSujet: Re: CONSTANCE ¬ Ce n'est pas sùr les ruelles sombres le soir jeune demoiselle ?   CONSTANCE ¬ Ce n'est pas sùr les ruelles sombres le soir jeune demoiselle ? EmptyLun 24 Aoû - 23:42

❝Ce n'est pas sur les ruelles le soir, jeune demoiselle ? ❞
Constance & Abygaëlle
Elle accède à ma demande. Cherche dans son sac qui semble contenir plus que le nécessaire. Je me demande bien à quel moment, le bordel dans le sac était devenue une habitude très féminine. Elle fait tomber son porte monnaie, le ramasse en me tendant son feu. Il glisse entre mes doigts avant que je ne le porte à ma cigarette pour l’allumer. Je le lui tends, en la fixant, tirant une longue inspiration. Il semble que je ne fais plus le même effet, mais… voilà bien longtemps que l’on ne m’avait pris une humaine lambda. C’était… divertissant.

Ou alors dans la pénombre ambiante, elle n’y voyait rien. Mais après tout il n’est pas toujours évident de reconnaître un vampire. Pourtant… je suis quasiment certaine que nous n’agissons pas de la même manière. Moins de tic et de mimiques, même si j’avais gardé beaucoup des miennes. Quand je regarde mes congénères… le vampire est … figé, exactement comme son âge. Il prends le temps de se regarder vivre, marché déambuler de manière théâtrale. Vous voyez le genre ? Autant vous dire que nous tirons notre fierté de défaut. Nous sommes haïssables, c’est ainsi. Elle réponds à ma question en me disant que c’était pour ça qu’elle cherchait à presser le pas. Je hoche la tête. C’était une … bonne … réponse j’imagine ? Je ne savais pas bien si je devais carrément la bouffer pour être aussi naïve ou simplement m’amuser à essayer de se débarrasser de moi, pour qu’elle puisse rentrer chez moi en sachant qu’elle ne rentrerait peut être pas chez elle en un seul morceau, ou du moins complètement indemne.

Elle me lance un très sarcastique : «  vous vous promenez aussi dans la rue non ? » Je lève les yeux vers elle en me retenant de lui rire au visage. Tout le monde n’est pas comme vous, à vouloir rentrer le plus rapidement possible dès que la nuit arrive. Ma vie se passe la nuit, et depuis de longs siècles. Oooh allez, laissons traîner le suspens un petit peu plus longtemps.

Oui, nous n'avez pas tort. Mais en même temps, pourquoi s’arrêter de vivre à cause de ça ? Ca n’arrive pas qu’aux autres, mais j’aime à penser que oui.

Ah beurk. Beurk beurk. Le pire c’est que c’est vraiment le genre de foutaises que les humains se sortent entre eux pour se rassurer. « ça n’arrive qu’aux autres ». Jusqu’à ce qu’on retrouve la jeune adolescente horriblement mutilée, entièrement vidée de son sang.

Je m’appelle Constance. Merci pour le feu.


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MessageSujet: Re: CONSTANCE ¬ Ce n'est pas sùr les ruelles sombres le soir jeune demoiselle ?   CONSTANCE ¬ Ce n'est pas sùr les ruelles sombres le soir jeune demoiselle ? EmptySam 29 Aoû - 21:21

Ce n'est pas sur les ruelles le soir jeune demoiselle.
Abygaëlle
feat.
Constance








Il est 23heures passé, je dois rentrer jusqu'à chez moi

Vous connaissez ce genre de ce genre de ressentiment que vous allez mal terminer la soirée et que tout cela va être encore pour votre poire ? Oui. Cette boule au fond du ventre qui fait que vous n'auriez pas du être là à ce moment là. Ni à cet endroit là. Mais que en même temps vous ne pouvez plus fuir vous étiez déjà trop engagé. Oui. C'était exactement comme cela que je me retrouvais à ce moment. On respire un coup et on continue à faire comme si de rien. Une fois qu'elle alluma sa cigarette je vis la distinction de son visage pâle mais en même temps avec des traits fins. Je ne savais pas vraiment distingués les vampires mais à peu de choses près j'étais quasiment sure. Elle n'était pas de mon espèce. Il était étrange de savoir cela et de parler d'espèces. Notre vocabulaire avait bien changé depuis une dizaine d'années. Mais le fait qu'elle ne cligne pas des yeux devant le feu de sa cigarette commença à me mettre un peu le doute et la crainte que j'étais vraiment en mauvaise posture. Bref, je n'allais pas gagner la sympathie de la demoiselle quoique de prime abord je ne semblais pas en danger et elle ne semblait pas particulièrement prête à me sauter au cou.

En effet, de toute manière cela n'arrive qu'aux autres comme vous dites. La phrase que l'on disait tous. Celle qui nous rassurait quelques peu mais qui en fait était complètement fausse. Cela n'arrivait qu'aux autres oui. Jusqu'à ce qu'on vous retrouve dans une ruelle complètement nue et où seul Dieu sait ce qui s'est passé. Et autant vous dire que Dieu j'en connais un rayon sur lui. Constance. Charmant prénom. Enchanté et je vous en prie. Je respirai un coup. Constance ce prénom ne m'était pas inconnu et même si je n'avais à coup sûr jamais rencontré la demoiselle mais... Je n'étais pas sûre mais j'avais l'impression d'avoir entendu son nom quelque part.

Bon je crois que je ne vais pas m'éterniser, je... ma mère m'attends encore devant la porte je suppose dis-je. Je n'allais pas m'éterniser comme je pensais plus haut. Je commençais donc à prendre la direction après avoir récupéré mon feu.
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MessageSujet: Re: CONSTANCE ¬ Ce n'est pas sùr les ruelles sombres le soir jeune demoiselle ?   CONSTANCE ¬ Ce n'est pas sùr les ruelles sombres le soir jeune demoiselle ? EmptyDim 6 Sep - 22:46

❝ Ce n'est pas sur les ruelles sombres le soir, jeune demoiselle ❞
Constance & Abygaëlle
Étais-je donc démasquée ? Moi qui faisait tant d’efforts pour me fondre dans la masse ? Mais je suppose qu’il est difficile désormais de ne plus se faire reconnaître pour ce que l’on est. Fut une époque, passer pur humaine était facile, et c’était ainsi que l’on leurrait la proie facile, influençable et naïve. Mais aujourd’hui, de nuit, ils marchent tous rapidement, baisse les regards et n’emprunte que bien rarement les ruelles sombres. À raison, désormais les humains connaissent les monstre qui rodent et ceux qui se cache sous leur lit. Je ne peux pas les blâmer. Je lève les yeux alors qu’elle me fixe. Elle acquiesce à ma phrase, son ton n’est pas convaincu, ni même convaincant. Mais après tout cette phrase ne voulait rien dire. Ça n’arrive plus aux autres, mais ça arrive toujours à ceux qui n’ont pas les armes, comme toi, jolie blonde.

La ville d’Édimbourg, n’est pas faîtes pour vos rêves. Glasgow fut elle détruite, ne les accueillera plus. Vous êtes perdus, je le comprends, les prédateurs rôdent, et vous nulle part où vous cachez, ou terrer vos petits derrières en attendant le prochaines rayons du soleil. Oh, non, non.

Vous savez pertinemment que ça n’arrive pas qu’aux autres. fis-je en expirant ma cigarette alors qu’elle tentait de fuir le doute qui l’envahissait. Étais-je humaine ? Ne l’étais pas ? Qu’est ce qui m’avait trahi ? Mh ? Je porte ma cigarette à mes lèvres et je la regarde trépigner d’impatience à l’idée de s’éloigner de moi. C’est un bon jugement en soi. Je ne sais pas bien comment je réagirais en tant qu’humaine face à un vampire. Le seul souvenir que j’ai, est de l’avoir laissé entrer, de l’avoir laisser me prendre ma vie et m’en donner une autre. L’éternité n’intéresse pas. Je ne sais pas bien pourquoi. Elle doit faire peur. Je craque ma nuque. Ne fuis pas, petite blonde. Je te ferais oublier ce que tu verras ce soir. Tu ne te souviendras rien, pas même du traumatisme de la faiblesse. Reste, reste.

Restez, votre « maman » peut attendre. fis-je en lui souriant. Je peux vous y forcez, mais la curiosité va t-elle vous faire restez, dîtees moi jolie blonde ? Allez vous courir ? Ou restez ?

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MessageSujet: Re: CONSTANCE ¬ Ce n'est pas sùr les ruelles sombres le soir jeune demoiselle ?   CONSTANCE ¬ Ce n'est pas sùr les ruelles sombres le soir jeune demoiselle ? EmptyDim 27 Sep - 17:52

Ce n'est pas sur les ruelles le soir jeune demoiselle.
Abygaëlle
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Constance








Il est 23heures passé, je dois rentrer jusqu'à chez moi

Comme une enfant qui a peur, je ne savais pas trop si je devais avoir confiance ou non. Non. Je ne pouvais pas avoir confiance, moi qui défendais les vampires et leur droit depuis plusieurs années, depuis leur découverte, je ne pensais pas qu’une simple ruelle sombre me ferait tomber dans le piège de la débutante. Celle qui se fait leurrer et avoir. Qui c’est qui va se faire croquer son petit cou de blondinette ? C’est Aby. Aucun doute là-dessus. La vie avait changé depuis quelques temps et la peur était présente dans beaucoup de nos déplacements nocturnes comme si nous sentions que quelque chose ne tournait pas rond dans le monde. En même temps il était normal de penser cela, quelque chose ne tournait pas rond. Je le voyais tous les jours, quelque chose n’allait pas correctement comme si la vie avec des êtres surnaturels n’étaient pas faisables. Oui certes, les vampires n’étaient que dans les livres avant que la Princesse Morgane dévoile leur existence au grand jour. Ce jour là, les choses avaient changé, les choses dont on ne se souvenaient pas, parfois prenaient un sens, sans pour autant qu’on en soit sur. Je ne suis plus convaincue moi-même de ce que je veux faire. Mon cerveau me dit de fuir en courant le plus vite possible, mon corps reste statique. Comme si la curiosité voulait en savoir plus. De toute façon je ne pouvais pas fuir très loin. La brunette pointa du doigt sur le fait que je me trompais sur quelques points et notamment elle mit en évidence ma naïveté.

« On a le droit de croire que cela n’arrive qu’aux autres. » Du moins tenter d’y croire, ce n’était pas si évident que cela mais bon. Dans ma tête tout était en train de se bousculer, ma maman pouvait attendre. Certes mais pas trop quand même devais-je la prévenir qu’elle était capable de prévenir le FBI si je mettais trop de temps ? Non c’était un peu trop. Je reculais d’un pas pour m’écarter un peu de la vampire. « On m’a souvent répété que la curiosité était un vilain défaut. » Gagnais-je du temps ? J’avoue un petit peu, parce que pour le moment, nous étions surtout dans la merde pour tout dire. Je regardais autour de moi, elle ne mettrait pas moins de trente secondes à me rattraper, mais en même temps, je ne comptais pas me laisser saigner comme un pauvre animal qu’on envoyait à l’abattoir. « Vous comptez quoi ? Boire mon sang et me laisser gisante sur le sol de cette ruelle ? »
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MessageSujet: Re: CONSTANCE ¬ Ce n'est pas sùr les ruelles sombres le soir jeune demoiselle ?   CONSTANCE ¬ Ce n'est pas sùr les ruelles sombres le soir jeune demoiselle ? EmptyDim 27 Sep - 23:57

❝Ce n'est pas sur les ruelles sombres le soir, jeune demoiselle. ❞
Constance & Abygaëlle
Curiosité malsaine ? Avais-je envie de converser ? Avant de manger ? De savoir ce quoi était fait l’humain du 21ème siècle ? Oh… Je le connais, il est soit trouillard, soit insolent, soit courageux. Sydrome du héros ou nom, j’en connaissais peu qui tenait tête à des vampires. Eux, d’une certaine manière en avait les possibilités. Mais toi, que peux-tu petite blonde ? Si elle court je l’attrape. Mais je ne voyais pas bien pourquoi elle se mettrait à courir, avec le regard de défi qu’elle avait dans le regard, je souris, et je me rapproche. Insolente créature, qui pense pouvoir gagner du temps à me … défiant ? M’énervant ? Ha, que de naïveté. Car si elle sait ce qui pourrait lui arriver, pourquoi les énoncer ?

Vous n’êtes pas très imaginative .. Vous n’avez pas la moindre idée de ce que je pourrais vous faire. Très cliché non ? Fais divers, jeune femme blonde, retrouvée morte dans une ruelle sombre, tué par un vampire. bla bla

Je souris, tout ceci n’était qu’un jeu. Qu’elle crie tiens. Qu’elle hurle à la mort, pour voir si elle pouvait m’échapper en hurlant pour sa vie. Nombre de ceux et celle qui ont essayé, nombre sont ceux et celles qui ont échoué. Je soupire, levant les yeux aux ciels. Je ne comprends pas pourquoi il y a encore ce genre de clichés ? Parce que j’ai encore des collègues qui vous montre que vous êtes spécial, ou je ne sais quelle connerie du genre ? Je ne connais que peu de vampires qui n’ont pas la cruauté qui coule dans leur veine. Je la regarde. J’ai toujours émis la théorie que les pires vampires, ceux qui vivent le plus longtemps sont souvent les plus cruels, et ceux qui sont devenu immortels volontairement. Je hausse les épaules. Toutes ces questions... ces interrogations, comment connaître les vraies réponses à celles ci ?

Il faut voir ,au de la du cliché, on ne vous retrouverait pas. Soyez sérieuse. Aujourd’hui, nous sommes traqué dès que vous faisons un pas de travers. Laissez des preuves… allons, allons. Je vous sous estime certes, mais vous n’êtes pas stupides… du moins vous ne me semblez pas stupides. C’est tout ce que votre curiosité vous inspire… Oh pitié, faîtes mieux.
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MessageSujet: Re: CONSTANCE ¬ Ce n'est pas sùr les ruelles sombres le soir jeune demoiselle ?   CONSTANCE ¬ Ce n'est pas sùr les ruelles sombres le soir jeune demoiselle ? EmptyVen 16 Oct - 1:27

Pas très imaginative, c’est un comble pour une jeune femme qui travaille dans l’enseignement avec des enfants entre 6 et 7 ans en moyenne et dont l’un des buts est d’imaginer le plus possible pour pouvoir se débarrasser de toutes ces images impossibles du monde réel. Mais voilà avec la peur aux trousses, si ce n’est la mort dans quelques instants, je ne pouvais pas vraiment être imaginative. Loin de là. En fait dans ma tête je cherchais un moyen de fuir sans pour autant me fouler une cheville en chutant sur des parpaings étalés. Ou encore me faire rattraper par la vampire. Un jeu de chat et de la souris au final. Elle voulait s’amuser avec son repas avant de pouvoir le savourer ? Sûrement. Oh mon Dieu, et moi qui me disais tolérante.

« Ne me faites pas croire non plus que vous allez me croquer et me laisser repartir. » Les faits divers ne manquaient pas. Je faisais un pas en arrière, même si elle était très proche de moi. Regarder toujours autour. Hurler à la mort ? Oui. Pour juste voir des fenêtres claquées et faire comme si nous n’existions pas. J’aimais le goût du risque, mais il fallait avouer que les gens étaient particulièrement lâches dans ces périodes-là. « Vous avez raison. Il serait tellement simple de vous retrouver ainsi. » Gagner du temps en faisant durer mes idées ? Faudrait-il encore que j’ai des idées. Et ça je vous avoue que ça ne courait pas les rues. « Alors vous nourrir, et me laisser vivante serait une option envisageable. Pas de traque, pas de corps, et pas de souci pour vous » Après tout la curiosité était un vilain défaut mais je voulais en savoir plus sur les vampires, peut-être que c’était l’occasion. « A quoi bon en venir à la mort ? » Dis-je assez sérieusement. N’y avait-il pas une circulaire qui autorisait cela ? Les humains consentants ? Sinon. J’allais apprendre à courir et à me planquer quelque part rapidement.
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MessageSujet: Re: CONSTANCE ¬ Ce n'est pas sùr les ruelles sombres le soir jeune demoiselle ?   CONSTANCE ¬ Ce n'est pas sùr les ruelles sombres le soir jeune demoiselle ? Empty

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