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La mort nous guette.
MessageSujet: La mort nous guette.   La mort nous guette. EmptyJeu 4 Juin - 12:59

La mort nous guette.


Des échecs, je n'avais connu que cela ces derniers mois. Armée, je me sentais tout bonnement invincible, mais désarmée je n'avais plus rien pour moi. Le corps à corps n'avait jamais été mon fort, alors à l'avenir il allait falloir que je mise tout sur mon pouvoir, je ne pouvais recommencer à me mettre en danger de la sorte.
Seulement, le don qui m'était affublé se trouvait entravé, médiocre comme je suis, je ne pourrais pas lutter longtemps contre ce qui me tomberait dessus. Ça aller me tomber dessus, à un moment ou un autre mon anonymat tombera, ou pire encore Maryana me retrouveras, il me fallait donc dans les plus brefs délais lutter contre mes faiblesses, sans pour autant me mettre en danger.

Quittant en pleine soirée le logement où j'avais élu domicile, encore et toujours pour échapper aux démons pire encore que ceux qui intérieurement me tourmentaient, j'avais cherché le meilleur endroit pour m'entraîner sans pour autant me faire remarquer. J'aurais pu quitter la ville, j'aurais même surement dû le faire, mais le port m'avait semblé un bien meilleur endroit.
Après tout, si tard dans la nuit, les probabilités qu'on me croise, me reconnaisse, ou m'attrape était bien plus faible non ?

Arrivé sur les lieux, toute cette eau ravivé en moi tous mes sens, mon don tout entier voulait s'exprimer. Logique après tout, puisque depuis février je ne lui avais plus une fois donné la possibilité de le faire. Le déclic était fait, je ne serais jamais humaine, il était trop tard pour ça, et peut-être que je ne serais jamais démon, mais en tout cas je devais mettre tous mes atout de côtés pour au moins être en vie. N'était-ce pas l'essentiel ? Le monde n'avait pas besoin de moi pour sombrer, mais je souhaitais en faire encore partis quand cela arriverais.

Sur les quais j'avais marché un petit moment, essayant de me faire minuscule, me cachant quand j'entendais du bruit, et ceux jusqu'à trouver l'endroit où je serais tranquille. Je l'avais finalement trouvé, un petit coin sombre, pleins de caisses en bois, de barils et de sac qui m'abriterait à peu près du regard de tous.
Finalement, assise dans un coin, j'avais fait le vide dans ma tête. L'eau s'était enfin mise à danser lentement sous mes pulsions. La sensation était divine, mon âme se vidait de tout. Les problèmes qui me tourmentaient se mettait à couler pour rejoindre une autre mer que celle de mon corps. Je me sentais enfin vidée de tout, apaisée, et le chaos venait m'apporter des images néfastes où je régnais en maître. C'était ça le bien-être, ne plus penser à rien, ne plus savoir où on est,voir une vie meilleure, le chaos était le bien-être. En cet instant, ma mère et ses valeurs étaient bien loin, ce moment était vitale, c'était sans doute ce qu'il me fallait pour ne pas plonger dans la paranoïa et la folie.
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MessageSujet: Re: La mort nous guette.   La mort nous guette. EmptyJeu 11 Juin - 20:11

| Chut. Tais toi. Là voilà. Tu vois ? C'était pas si douloureux, si? |


Je tourne la lame qui grésille dans ses chairs. La garce feule, pleure des larmes de sang et essaie de me repousser. Elle n'en a déjà plus la force alors qu'avec lenteur, je remonte le poignard en déchirant ses chairs. L'odeur de viande brûlée est abominable, je la hume pourtant à pleins poumons. Mon cou porte la trace de la déchirure. Putain, je me suis fait avoir comme un bleu. Elle a relâché sa garde, pourtant... Il y a dix minutes, nous étions dans un bar non loin d'ici. Elle me lançait des regards. J'y ai vu l'appétit. J'y ai vu la soif, le désir. La musique me faisait mal au crâne. Pourtant, je m'y perdais avec allégresse, fermant les yeux. Sentant, écoutant, regardant. J'étais vieux, par rapport aux jeunes du bar. Qu'importe. Je me suis toujours fichu de mon apparence. Chemise grise, veste noir, jean bleu sombre, je passais inaperçu partout. Pas de motifs, pas de couleurs, rien du tout. Pourtant, je l'avais attirée. Sous les effets de la torpeur induite par l'alcool, j'avais cru que j'allais pouvoir m'oublier contre une vampire. Cette salope avait voulu me saigner. C'était bon, au début. Ma main s'était crispée sur sa tignasse comme je le faisais autrefois avec Elle. Mais elle avait refusé de se décoller. Plan de secours.


Trente centimètres d'acier filigrané d'argent s'étaient plantées dans ses tripes. Et je remontais. La garce se mourrait. Je frottais son front, lui chuchotant de crever en silence.



| C'est con quand même. Tu me rappelais vaguement quelqu'un, mais en plus d'être nulle à buter, t'étais nulle aussi pour me croquer. |


Je la laisse les tripes à moitié à l'air en pleine rue. Qu'elle se souvienne donc de cette leçon, si des humains ne venaient pas profiter que la Bête soit blessée pour l'achever. J'essuie ma lame avec sa veste, que je lui avais retiré quand je pensais encore tirer un coup. Je m'éloigne, et le vent frais me tord les tripes. J'ai trop bu et pas assez mangé. Je marche dans la nuit, en quête d'un autre bouge, d'une autre paire de cuisses, d'une autre bagarre à mort. Ce soir, je fais ce que je dois faire. Je ne m'arrêterais plus. C'est comme ça que les choses sont sensées fonctionner. Tout était parfait... Pourtant, je m'arrêtais. Encore ce sixième sens, reliquat d'Elle. Je m'étais autant fermé à Elle que possible, mais même avec des efforts, je ne pouvais tenir pareille puissance trop éloignée. J'ai senti quelque chose. Impossible de savoir si c'est quelque chose que j'ai entraperçu dans mon champ de vision en marchant, que j'ai senti ou ressenti. Mais c'est là. Je m'approche. Je trouve une fille au milieu d'un bazar désordonné. Je voyais mal.


| Ou j'ai trop bu, ou j'ai pas bu assez, putain de merde. T'es qui, toi? |


J'aurais plutôt dû demander ce qu'elle était. Un danger. Tout n'était qu'un danger. Et tout danger pouvait mourir.
Torben Badenov

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MessageSujet: Re: La mort nous guette.   La mort nous guette. EmptyMer 1 Juil - 14:40

Noyé dans des pensées obscure, je n'avais pas entendu approcher l'individu qui venait de m'interpeller. Prise par surprise, et angoissée d'être remarqué, je me retournais vivement face à ma potentielle menace. Il faisait trop sombre pour discerner clairement l'homme qui se trouvait en face de moi, mais il n'avais ni l'allure ni la voix de quelqu'un de très jeune, à part ça il pouvait être n'importe qui. Les seuls choses que j'apprenais par lui, c'est qu'il sortait surement d'un bar puisqu'il parlait de boire, et qu'il avait vu mon petit manège. A moins que ce soit un clochard, ou un alcoolique en vadrouille, mais l'hypothèses du bar me semblait plus probable.
C'était sans doute là ma seule porte de sortie, affaiblis par l'alcool il me donnait peut-être ma chance de me sauver si ça tournait mal, et ça allait forcément mal tourner. Après tout, vous en connaissez beaucoup des gens qui ne fuit pas en voyant une Semi-Démone, et qui ne veulent pas lui faire la peau ? Nous ne sommes par vraiment le genre de personne très appréciait.
Ma seule autre solution était de me jeter dans les eaux glaciales et tumultueuse du port, mais autant dire que cette idée de m'enchantait pas, mais alors pas du tout.

Avant de lui répondre, parce qu'il fallait bien que je le fasse, je me levais et m'éloignais quelques peu de lui. L'obscurité jouait en sa faveur, mais surtout en la mienne, et moins il me discernait, mieux je me portais. Mon anonymat était déjà bien trop fragile pour que je me mette plus en danger encore.

Personne que tu veuille connaitre.

Mon cerveau s'était relancé a pleine allure pour tenter de trouver une issue à cette rencontre, mais à part un affrontement dont l'issue n'était pas sur, je n'en voyais pas beaucoup. Il y avait bien sur l'arme que je portais à la ceinture, mais ce n'était vraiment pas une solution de premier recours, après tout les autorités auraient bien vite fait de remonter jusqu'à moi, de me demander ce que je fichais là à une heure si tardive, et de me coller un homicide sur le dos. Après tout, au vue de la situation très instable qui règne en ce moment, ils auraient bien vite fait de m'enterrer au fond du cellule, ma situation militaire ne m'apportant aucun secours. Et de là, savoir que je suis une semi-démone ne serait clairement pas compliqué. Quoi qu'il en soit, je n'avais pas vraiment d'autre solution que d'attendre de voir s'il était hostile ou non, et d'aviser.
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MessageSujet: Re: La mort nous guette.   La mort nous guette. EmptyMer 1 Juil - 18:30

J'étais sur mes gardes, prêt à cogner s'il le fallait, et même s'il le fallait pas. J'étais depuis toujours porté sur la castagne sous toutes ses formes, et avais pris grand plaisir à donner du sens à ce penchant pendant des années, avant de finalement me complaire dans ma propre déchéance et ma nature profonde. C'était comme ça, inutile de chercher plus loin. La silhouette que j'approche se fige. J'ai déjà reconnu une gonzesse, mais je ne vois vraiment aucun détail, c'est trop compliqué de distinguer quoi que ce soit dans l'obscurité d'une ruelle mal éclairée en pleine nuit. J'entends une voix, qui me confirme son sexe féminin, alors qu'elle me sort que je ne veux pas la connaître. Je me fige à mon tour de stupeur, avant de partir d'un grand ricanement.


| Eh merde, ma répartie! |


Autant pour ma prudence et pour tout le reste, mais là, c'était pas vraiment du jeu. J'avais trop bu et je ne pouvais absolument pas nier que je m'amusais déjà. Je m'avance pour que ma silhouette se découpe dans la lumière un peu lointaine d'un lampadaire, plus loin dans la rue. Je tire mon flingue.


| [color=white]Toi, par terre comme ça à faire du yoga, t'es pas une de ces chiennes. J'ai pas l'impression que tu sois une suceuse non plus, alors reste que le dernier choix. |


Je m'avance un peu plus et braque mon flingue en plein visage.


| T'as deux secondes pour me dire ton pouvoir, ou je repeinds le mur avec ta cervelle. |


La menace serait sûrement mieux passée si j'étais pas déjà complétement bourré, mais tant pis!
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MessageSujet: Re: La mort nous guette.   La mort nous guette. EmptyMer 1 Juil - 23:30

Eh merde, j'étais littéralement tombé sur un cinglé. Son ricanement limite glauque, et le fait qu'il s'identifie a mon comportement me le prouve. Pas que je sois cinglé ... Enfin si peut-être un peu, mais je sais pas, il respire la folie à plein nez. Une mauvaise folie, dont je fais rapidement les frais, puisque sans que j'ai le temps de réagir je l'entends, et l'aperçois dégainer une arme, après s'être rapproché de moi.
Et a vrai dire, je n'ai pas peur de lui, pas peur de ça ... Je ne bouge pas, alors qu'il me demande le don dont je suis affublé, qu'est-ce que j'ai à perdre ? S'il me tue ? La belle affaire, si ce n'est pas lui, Maryana et ses sbires, ou même la meute finiront bien par le faire. Alors de quoi avoir peur ? S'il tirait, la maintenant, peut-être que je serais libéré de tout ... De toute façon qu'est ce que je peux faire, si je sors mon arme la proximité entre nous lui donnera cent fois le temps de me tuer, et l'alcool dans son sang réduit ça à quoi ? Cinquante, ça ne me laisse toujours que de maigre chance.
Cependant s'il croit pouvoir me faire parler en pointant son gun devant moi, il se met le doigt dans l’œil, après toutes les menaces que j'ai rencontré ces derniers temps ...

Des pouvoirs ? Mais tu délire complètement ... Je cherchais de la tranquillité pour calmer mes nuits tourmentés, à priori j'ai pas choisis le bon endroit.

Dans un sens, ce que je disais n'été pas vraiment faux, j'étais venu chercher la tranquillité en exerçant mon pouvoir. Mais s'il me le demandait c'est qu'il n'avait pas tant remarqué que ça ce que je faisais. Tant mieux, je n'avais clairement pas envie de m'étendre sur mes origines, ni de dévoiler à un inconnu armer que je fais partis des ennemis numéro un de la nation. Qui viennent de mettre à feu et à sang la ville entière, et qui plus est que je suis l'un des acteur majeur de ce "drame". Rester un humain lambda n'est pas toujours un mal, se comporter comme tel face au grand public non plus. Seulement le grand public en question avait un verre dans le nez, sentait l'alcool et ... le sang peut-être ? Sans doute un bagarreur de bar. Et qui plus est, son regard brillait dans le noir d'une sorte de lueur macabre. Je m'étonnais moi même de ne pas en avoir peur, peut-être parce que je ne connaissais que trop bien ce genre de regard, quand on est plus nous même ...
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MessageSujet: Re: La mort nous guette.   La mort nous guette. EmptyJeu 2 Juil - 19:11

Toujours ce don pour les euphémismes. Je me rendais bien compte que ça ne voulait rien dire, repeindre un mur avec de la cervelle. En fait, c'était bien plus dégoûtant que ce qu'on imaginait toujours, ou ce qu'on voyait dans les films. Bon, du sang y'en avait mais ça ne faisait absolument pas une giclure uniforme, c'était plutôt du genre à consteller de tâches diverses une large surface, de manière parfois à créer des motifs bien improbables et totalement inégaux. Un peu comme quand vous pissez et que vous vous l'agitez pour en foutre partout dans les environs, ben c'est un peu pareil. En bien plus odorant. Et en bien plus joli aussi. En tous cas, la fille n'a pas peur de se faire ventiler la cervelle dans tous les sens.


En même temps normal, c'est une fille.





Flinguez moi, j'ai encore trop bu. Ou pas assez, comme je le disais. Il y avait un juste équilibre qu'il me semblait ne jamais dépasser ces derniers temps, pour mon plus grand malheur. J'aurais préféré être tellement défoncé que je n'aurais eu d'autre choix que de m'effondrer dans un coin. Ca, ça aurait été cool. Vraiment cool, je veux dire. Il n'est jamais trop tard... Sauf si je rencontre enfin mon destin et elle le sien. En tous cas, la question se pose, car la nénétte, ben elle se laisse pas démonter. Elle me regarde, totalement blasée. Putain, je fais plus peur à personne. Encore une malade dans sa tête, qui croit plus tenir à ses nouilles. Bla bla bla ! Je pète de rire à son excuse.



| Ah ouais, je vois, t'es un genre de hippie complètement foireuse qui médite au milieu des poubelles, des rats, et avec cette odeur de poisson pourrie que se traîne le port ? Allez quoi, dis moi ce que t'es, et je fais ça vite. |
Torben Badenov

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