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Faire taire le vacarme de mes idées noires.
MessageSujet: Faire taire le vacarme de mes idées noires.   Faire taire le vacarme de mes idées noires. EmptyMer 13 Juil - 0:53

❝ faire taire le vacarmes de mes idées noires ❞
Gabriel & Cian

Le retour à la ville me ressemblait à une vaste blague. Retrouver le garage, les portes et les fenêtres fermées, et sans l’odeur de café et d’huile, sans Tom pour m’emmerder, sans personne pour venir m’embrouiller avec nos histoires de Meute. Il y a longtemps, je pensais réellement que me débarrasser d’elle, me rendrait enfin ma tranquillité. Je n’avais pas forcément tort, mais voilà, la tranquillité en réalité c’était vraiment chiant. Les réveils étaient chiants et ce silence était pensant. C’était ça la vie de loup solitaire ? De cabot ? Putain… les gars c’est naze… J’avoue ne jamais bien avoir compris le principe de cabot, même au début de ma transformation et de mes premiers jours au sein de cette hiérarchie de loups qui me semblaient si archaïque et très … très vieux jeu. Le fait qu’elle disparaisse, semblait me rendre un peu mélancolique et décidément, je détestais ça. ressasser le passé n’était pas quelque chose que j’aimais faire, et quand ça arrivait, j’allais me bourrer la gueule plutôt que de devenir comme ces suceurs de sang qui vivent sans arrêts dans le passé et ressasse leur gloire passé, qui au final ne laissera jamais de traces. Je hausse les épaules. Réfléchir me donne vraiment mal au crâne, je me considérais plutôt de ceux qui foutait un coup de boule quand on le disait de réfléchir avec leur tête.

Je m’habille en vitesse, enfilant une paire de basket et un vieux blouson qui traînait et qui devait appartenir à Tom de son vivant. Paix à son âme à ce vieux con, pour m’avoir pourri la vie au point de vouloir retrouver un semblant de stabiliser avec les autres loups, cette famille éparpillée. Je prenais une grande respiration. C’était bien beau les paroles en l’air… Paix ton à âme vieux con, de là où il doit être, j’espère qu’ils se fends bien la gueule en deux à nous regarder dans cette galère. Je me souviens de la réaction que j’ai à la mort d’Hayden et Isadora, levant ma mon whisky, j’avais simplement pensé que c’était quand même souvent ceux qui voulait changer les choses qui mourraient en premier. Mais je suppose que c’était quelque chose qu’on ne pouvait prouver que chez les créatures, et les races surnaturelles. Espérons qu’on en découvre pas trop d’autre, parce que c’était déjà le bordel avec celles qu’on avaient. Je prenais une longue respiration, je mérite une bonne rasade après cette longue réflexion non ? Oui, oui.

Je marche dans les rues, respirant l’air pourri de la ville. Ça me choquait à chaque fois que je revenais des Highlands où des lieux un peu reculé. Cette odeur … cette … ambiance, cette atmosphère. Une purée de pois à la londonienne, immonde. Putain… C’est pas que j’avais pas le moral, non, non, c’était pas exactement ça… Bon, il y avait de cela, mais c’était plutôt la frustration de ne pas savoir par où commencer, et qui fracasser pour avoir les réponses que je cherchais. Ça ne me posait pas de problème d’avoir les mains sales, non, tant que j’avais les réponses qu’ils faillaient, et les bonnes personnes à qui poser mes questions. Décidément, j’avais vraiment envie de me réveiller avec un mal de crâne demain… et j’entends parce que j’avais trop bu. Deux options s’offraient à moi, aller au supermarché et boire seule, le début de l’alcoolisme en gros, ou aller me ruiner au bar, avec l’oeil plein de jugements du barman. Les deux étaient… très attirante. Mais j’allais opter pour la seconde option, car après tout… c’est dans les bar qu’on peut faire plus de rencontre… à défaut de rester se souler toute seule à l’arrière d’une épave de camionnette. Et puis qui sait, je pourrais peut être me mettre quelqu’un sous la dent. Nous sommes des loups après tout… et l’appétit… vient en mangeant dirons nous. J’entre dans le bar, m’asseois au comptoir, avant de commander une pinte de bière. Je prenais une grande inspiration. Il était quoi… seize heure ? C’était bien l’heure de l’apéro non ?

Tiens… Ce genre d’odeur, je la connais par coeur. Putain… J’arrive jamais à savoir quoi penser d’eux, les comprendre ? Les accepter ? Leur dire de bien aller se faire foutre ? Le brama, s’éloigne de l’autre côté. Je la fixe. N’empêche, qu’est ce qui nous empêchait de nous servir d’eux pour se protéger comme eux l’ont fait… et continue de le faire surement. Je pose mon menton sur ma paume, l’autre main était occupée à tenir ma bière. Combien de temps leur secret si bien gardé allait en rester un ? Car en réalité… il ressemble à un pauvre humain sans réels capacités. Les Métamorphes c’est comme les léprechauns, c’est bourré de chance, et quand tu les rencontres, ça fait des arcs en ciel. Je me retenais de rire.

- Eh .. Je pensais que j’aurais retrouver un des miens en revenant. Mais non… faut que je tombe sur une … « humaine » avec bonus.
Cian G. St John

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MessageSujet: Re: Faire taire le vacarme de mes idées noires.   Faire taire le vacarme de mes idées noires. EmptyJeu 21 Juil - 10:47

Perturbée, triste et accablée. Ces sentiments s’étaient installés dans ma poitrine comme des pierres. Ils devenaient, au fil du temps et des évènements, des compagnons habituels qui m’alourdissaient à chaque fois un peu plus. C’était quand je pensais pouvoir enfin sortir la tête de l’eau que quelqu’un ou quelque chose m’y replongeait avec sadisme. Dans un soupir lasse, je ramène mes cheveux en arrière et les attache rapidement en une natte grossière. Rien que ce détail aurait pu permettre de dire que je n’étais pas dans mon assiette. J’étais bien plus soigneuse d’ordinaire, surtout lorsque je sortais pour des raisons professionnelles. Enfin, par obligation tout du moins.

J’étais en train de me diriger vers les bars de la ville, ceux avec qui j’avais mis en place des partenariats, des futurs projets pour l’ouverture de l’établissement de Luke, enfin Samuel de son vrai nom. Je ne savais pas encore trop quoi leur dire, ou faire. Je savais simplement qu’il fallait que je sorte, que je m’occupe.
Même nettoyé, mon appartement puait le sang. C’était écœurant. Pour ne rien arranger, mon épaule me faisait souffrir et si je restais chez moi, j’allais définitivement devenir folle. A tel point que j’envisageais même de rendre visite à mes parents. C’était dire à quel point j’étais en train de toucher le fond.
Mes pas me portaient, indépendant, sans que j’y fasse attention. J’étais perdue dans mes pensées, dans mes problèmes. Aspirée par le fil d’image qui défilait dans mon crâne, je ne faisais presque plus attention à ce qui m’entourait. Trop de choses arrivaient, comme une avalanche, il y avait toujours plus d’informations, de faux-semblants. Si je commençais à savoir ce que je voulais faire, je n’en restais pas moins de plus en plus paumée.
Les rues s’enchainaient, je connaissais bien la ville désormais, même si d’ordinaire j’évitais de me balader seule. Mais voilà, j’avais besoin d’être seule, même si cela voulait dire rencontrer un énième taré sanguinaire. Ca ne changerait pas de l’étrange routine qui faisait de ma vie un enfer.

La petite insigne du bar était en vue. Une bande de bois rectangulaire, travaillée avec une peinture qui commençait à s’écailler. Cela donnait un charme d’un temps ancien qui attirait les curieux. L’intérieur était propre et accueillant, ce qui achevait de faire rester une clientèle qui se fidélisait rapidement. On se sentait bien dans cet endroit et il n’était pas rare de le voir plein à craquer les soirs de match.

- Eh .. Je pensais que j’aurais retrouvé un des miens en revenant. Mais non… faut que je tombe sur une … « humaine » avec bonus.

La phrase me fait l’effet d’un électrochoc. Je me retourne pour faire face à son propriétaire. Une jeune femme, peut-être un peu plus jeune que moi. Avec une mine farouche et moqueuse. Je prends le temps d’inspirer pour me composer un masque d’une froideur rare. Les effluves du bar charriaient le bois et l’alcool, peut-être avec une note musquée rappelant vaguement les forêts. Je n’avais aucune idée de comment interpréter ceci. Je savais simplement qu’en tant que Métamorphe nous avions de meilleur sens, ce qui pouvait éventuellement nous permettre d’identifier ceux à qui nous avions à faire. Celle-ci ne devait pas être humaine pour sortir ce genre de connerie aussi légèrement. Vu l’heure, il n’y avait que deux chois possibles, semi-démon ou loup-garou. Dans tout les cas, je ne la considérais pour le moment que comme le monstre qu’elle était certainement.

-Bonjour mademoiselle. Il semblerait que la politesse la plus élémentaire n’ait pas fait partie de votre éducation. Dois-je considérer cela comme normal en vue de votre condition ?

Je m’autorise un sourire dédaigneux à son égard. De base ce genre de personne me soulait prodigieusement, prenant en compte que je n’étais pas dans mes meilleurs jours, la prudence avait volé très loin au dessus de mes considérations habituelles. Son visage me tapait déjà sur les nerfs. Pour la simple et bonne raison que son attitude hautaine me renvoyait celle de ce connard de Malcom. Comment alors, aurais-je pu simplement l’ignorer ? Ce que j’aurais clairement dû faire, plutôt que de m’amuser à énerver un monstre infernal qui pouvait certainement me briser en un claquement de doigts.
Mais merde, pour qui se prenaient-ils tous à me faire chier comme ça ?
Gabriel Hudson

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MessageSujet: Re: Faire taire le vacarme de mes idées noires.   Faire taire le vacarme de mes idées noires. EmptyLun 25 Juil - 23:48

❝ Faire taire le vacarme de mes idées noires ❞
Cian & Gabriel

C’est qu’elle était agressive celle là. Je la regarde, c’était si peu crédible, que ça pourrait me faire rire. J’avais jamais compris leurs problèmes aux Métamorphes, je comprenais le principe de pour vivre mieux vivons caché, mais de la à devenir susceptibles à ce propos c’était vraiment fort de café à mon goût. Elle avait un besoin de bomber le torse ce qui en soit aurait certainement pu marché avec quelqu’un d’autre, mais bon ces attaques verbales n’avaient que bien peu d’effet sur une louve éméchée, et sans vouloir vous vexer princesse, elle n’aurait d’effets sur personne. Ce genre d’attitude est réservée à ceux qui peuvent se permettre de l’avoir. Ce n’est pas une question d’insolence ou de fierté, sans force le courage devient témérité. La vie n’est pas un film, où David bat Goliath, non, non, désolée beauté mais ce soir, tu vas devoir vivre avec ton temps, ton époque et ton espèce. Je la regarde me faire la « morale » comme certainement, la bonne petite qu’elle était. Ces traits se durcissent, et un sourire moqueur se dessine sur mes lèvres alors qu’elle me parle de politesse. Putain mais parfois les gens peuvent vraiment être crétins. Politesse ? Moi ? Ici ? Maintenant ?

Je m’empêche de rire, mais voilà « ma condition » m’en empêchait clairement. Je m’étouffais presque avec une gorgée de bière avant de m’essuyer la bouche avec ma manche. Je me tourne vers elle, reportant la totalité de mon attention sur la moralisatrice au visage froid et distant, qui était bien rapidement monté sur ces hauts chevaux. Descend d’un étage, tu n’as rien à offrir de plus que ton attitude. Des paroles, des paroles, toujours des paroles.

Ma « condition » … fis-je en continuant à rire, aux dernières nouvelles, ta condition ne te permet que des paroles.

Je lui offre mon plus beau sourire.

Si tu te vexes pour si peu, ce n’est pas réellement mon problème, ton ton moralisateur vexera quelqu’un d’autre que moi. Et pour ce qui est de la politesse, tu ferais pas mieux d’appliquer ça à ton propre problème d’agressivité, non ?

Je la regardais de haut en bas. Cette agressivité dans d’autre circonstances ça m’aurait presque plu, et ça m’aurait rappelé des bons souvenirs, mais voilà ce soir, elle était tombé sur le mauvais soir pour agresser et faire la moral. Qui fait la Moral dans un bar sérieusement ? C’était quand même le dernier endroit, surtout à Glasgow pour se considérer comme la garante de la politesse et de la moralité, décidément, plus le temps passait plus d’étrange énergumènes se trimbalait en Écosse. Ce Pays était un vrai aimant à gens chiants, dans tous les sens du termes. Le pire c’est qu’on était quasiment tous nés dans les parages, sauf certains, et la rance majorité des vampires, mais voilà, tous se retrouvaient à se foutre sur la gueule, à se prendre la tête, à se casser les couilles et la gueule pour du pouvoir, simplement du pouvoir. Certains ne choisissent pas tout ça, cette vie, mais voilà ce n’est pas au choix de tout le monde, les seuls options qui restaient c’était de l’embrasser ou d’en crever. Moi j’avais pas fait le choix du déni, je voulais me battre, jusqu’à en crever et j’en crèverais très certainement.

C’est un bar d’adultes. Tu peux aller faire ton caca nerveux ailleurs. fis-je avant de faire valser ma main dans l’air, comme pour me débarrasser du problème.

Elle n’en valait décidément pas la peine. J’ai jamais compris cette race, jamais. Peut être qu’un jour uns d’entre eux pourra m’éclairer là dessus. Je me rendais bien compte, alors qu’en réalité, je ne connaissais rien d’eux. Je hausse les épaules. Mh, je demanderais ça la prochaine fois tiens.
Cian G. St John

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