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Bataille sans polochons et plumes qui volent [Livre 1 - Terminé]
MessageSujet: Bataille sans polochons et plumes qui volent [Livre 1 - Terminé]   Bataille sans polochons et plumes qui volent [Livre 1 - Terminé] EmptyLun 15 Nov - 1:35

Bataille sans polochons et plumes qui volent [Livre 1 - Terminé] Kb2710 /// Bataille sans polochons et plumes qui volent [Livre 1 - Terminé] Normal10
Krystel ;; ;; Léopold


Franchement, pourquoi se rendait-il à ce stupide rendez-vous, dans ce stupide hôtel. Il fallait être quelque peu siphonné sur les bords. Ah pardon, il est vrai que Léopold n’était pas ce qu’on faisait de plus sensé. Mais tout de même. N’importe quelle personne, je dis bien personne ce qui inclue humains et êtres surnaturels, aurait posé un lapin à la personne qui attendait dans cette chambre. Mais pas lui. Non. En réalité il aimait bien trop ça. Ça quoi ? Bin ça. Leurs rendez-vous. Bon certes, c’était toujours lui qui devait attendre un signe de sa part et accourir comme un petit chien aux pieds de son maître qui agitait un os pouvait passablement l’énerver. Mais voilà, elle était son maître. Non pas dans ce sens là petits vicieux. Elle était maître vampire. Bon oui, elle était aussi son maître dans le sens où vous l’entendiez pour être tout à fait honnête.

Supérieure à lui de biens des décennies, elle le surpassait que ce soit au niveau de la force brute et de l’expérience. Ce qui était finalement à la toute base de leur relation. Un ancien duel transformé en pari. Base extrêmement simple. S’il gagnait il pouvait en faire ce qu’il voulait, s’il perdait une nuit torride s’annonçait. N’allez pas imaginer qu’il faisait exprès d’échouer à chacun de leurs petits duels. Non non. Loin de là. Mais il avait beau vouloir remporter la victoire, elle finissait toujours par lui montrer qu’il avait encore un long chemin à parcourir.

Force est d’admettre qu’il possédait envers elle une certaine vénération. Elle était, comment dire…. Un exemple en quelques sortes. Chose qui le gênait par-dessus-tout qu’on y réfléchissait par deux fois. Parce qu’admettre que quelqu’un était plus fort que ça dans un quelconque domaine, c’était admettre que l’on était faible. Sentiment qu’il exécrait plus que tout depuis… eh bien depuis sa naissance en tant qu’être vampirique. Où une femme l’avait dominé et rendu impuissant. Sa mère.

Voilà pourquoi il pouvait quelques fois la haïr. Cette maîtresse, cette éducatrice par inadvertance. Parce qu’elle lui rappelait ce passage désastreux de sa vie. Cet instant qu’il avait rapidement rayé de son passé. Superficiellement du moins. En devenant sanguinaire, un monstre sans aucune sensibilité, sans aucune raison réelle qui pouvait justifier ses actes. Si ce n’est son propre plaisir. Ô joie que celle de faire ce que l’on souhaite. Ô plaisir de n’agir que pour ses propres desseins. Ô jouissance d’obéir à sa propre loi. Et pour cette liberté il se battrait.
Ne l’imaginez pas en haut d’un pupitre à défendre ses droits devant des parlementaires. Ce n’est absolument pas son genre. Il n’a que faire de tout cet aspect politique et de savoir si oui ou non ces humains les accepteraient. Puisque lui garderait ses habitudes. Ce n’est pas après presque quatre siècles à agir d’une certaine qu’il allait changer. Loin de là. Non. Sa liberté il pouvait l’acquérir de différentes façons. Comme… battre cette vampire ce soir. Combat perdu d’avance dîtes-vous ? C’est bien ce que nous allons voir.

Il entra au sein de l’établissement et s’adressa au réceptionniste de nuit. Simple humain. Il y en a qui ne craignait rien. Enfin il y avait aussi ces quelques vigiles de nature surnaturelle qui veillaient au grain. Mais Léopold n’était pas certain qu’ils soient tout à fait en mesure d’empêcher un vampire réellement assoiffé de s’en prendre à la frêle personne située derrière le desk. Mais il s’en accommoda, lui demandant dans quelle suite se trouvait celle qu’il était venu voir. Après quelques secondes qui parurent durer une éternité, il obtint enfin sa réponse. Avant que le réservoir de sang ne pose la main sur le téléphone pour prévenir sa cliente qu’elle avait de la visite, le français stoppa son geste.

- C’est une surprise. Je suis un ami de longue date.

Le petit jeune se mit à protester affirmant qu’il avait reçu l’ordre de la prévenir d’un quelconque divertissement venant l’importuner. Avec quelques regards bien placés et des sourires charmeurs, il parvint cependant à conserver le secret de son arrivée.
Un divertissement, l’importuner. Les mots résonnèrent avec amertume dans le crâne de Léopold qui entra dans l’ascenseur et monta au neuvième étage. Elle savait pertinemment que cette phrase mettrait le vampire en rogne et ne ferait que le conforter qu’il avait bien fait de répondre positivement à cette invitation. Bien, elle verrait de quoi il en retournerait en ce cas. A force d’acharnement contre sa petite personne, il avait fini par s’améliorer et même la mettre en difficulté quelques rares fois. Bon certes très très rares si vous vouliez réellement savoir. Mais cette fois-ci se serait différent. D’une part parce que son arrivée n’était pas nécessairement prévu à cet instant T, d’autre part parce qu’il avait pris grand soin de se gorger de sang avant de venir. Non pas de cet infâme Tru Blood qu’ils pouvaient trouver dans les minibars de l’hôtel, mais de véritable sang. Directement récolté du cou ou des cuisses de ses domestiques. Il était en pleine forme cette nuit-là, et il comptait bien le lui montrer. Et puis… s’il perdait, elle s’en rendrait tout aussi compte. Il quitta l’ascenseur sachant que le tintement avait trahie son arrivée. Il rejoignit donc rapidement la porte concernée et l’enfonça sans grand ménagement.

En face de lui se trouvait Krystel Raybrandt, sourire aux lèvres, ce qui annonçait clairement le début des hostilités sous peu. Très peu de temps. Alors hein. Pourquoi se faire avoir le premier ? Il fonça tête baissé vers elle, lançant son poing… dans le vide. Il l’entendit ricaner dans son dos. Il se retourna vers elle reprenant lui aussi un sourire de circonstances.

- Tu ne m’en voudras pas d’avoir essayé…

Il se positionna de manière telle qu’il était prêt à assumer la suite des évènements. Douloureusement, très probable. Mais il l’assumerait.


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MessageSujet: Re: Bataille sans polochons et plumes qui volent [Livre 1 - Terminé]   Bataille sans polochons et plumes qui volent [Livre 1 - Terminé] EmptyMer 17 Nov - 18:33

    Belle… Belle… Belle… Par les cornes de Satan que cette vampire tenait mal son prénom. Pourquoi fallait-il qu’elle vienne en Ecosse ? Pour m’offrir une adversaire à ma taille ? Trop gentil oui vraiment. Oui, je suis énervée, oui je suis agacée. Depuis qu’elle est là, mon maitre n’est plus le même. Depuis qu’elle est là, elle monopolise toute son attention et je n’arrivais plus à le supporter. Je passais à présent au second plan, relayée à une place qui n’était pas la mienne, relayée à une place inférieure. Cela, je ne pouvais pas le digérer. Oh oui, j’aimerais m’en prendre à elle, lui arracher les membres les uns après les autres, m’arracher pour que l’on viole son caniche sous ses yeux, et que l’on fasse de même avec elle. Oui j’avais envie de la broyer entre mes mains et de lui rappeler qu’elle n’était qu’un insecte nuisible que j’écraserais sous ma chaussure. Mais je ne pouvais pas. Je ne pouvais foutrement pas. Si je le faisais, je perdrais mon roi à jamais. Il ne me l’avait pas ordonné certes, mais je le connaissais assez pour savoir qu’il me réduirait en poussière pour m’en être prise à son invité. Elle le fascinait, comme avant je le fascinais. Elle l’attirait, comme avant il était attiré par moi. Je le perdais chaque nuit qu’il passait avec elle, à discuter du statut des êtres humains, qui ne méritaient pas qu’on les laisse en vie.

    Quelque part, j’avais peur de perdre la place que j’occupais auprès d’Augustus, ce qui ne faisait qu’augmenter ma haine envers la vampire. Jamais je ne m’étais abaissée à un si bas niveau, arrivant à envier toutes les heures qu’elle pouvait passer à ses côtés. Il y a-t-il besoin de préciser que cette pensée m’écœurait au plus haut point ? Elle n’avait rien que je n’avais pas. Bien au contraire, j’avais des qualités qu’elle n’avait pas : je suis serviable envers mon roi, et je fais tout pour que ses vœux soient réalisés. Je suis son bras droit, je suis sa main noire, je suis sa fille d’une certaine manière, je suis son amante, je suis sa reine. Je suis tout cela, mais depuis qu’elle était arrivée, il me délaissait pour une poupée que l’on aurait du tuer depuis belle lurette. Elle avait une chose pour elle : son âge et c’était ce qui fasciné le plus mon roi. Mais j’avais un atout dans ma manche, que je dévoilerais en temps voulu. Et quand ce dernier frappera, il fera beaucoup de dégât sur son passage. Et je comptais bien trouver une deuxième personne à ranger à ma cause, pour m’assurer une victoire sans précédent…Que la partie commence…

    Comme à mon habitude, j’avais contacté Léopold pour qu’il me rejoigne à l’hotel des vampires qui se trouvaient dans la ville d’Edimbourg. Pour les affaires que je traitais avec lui, je préférais m’en occuper en dehors de mes territoires. Bien que nous ne nous entendions pas, nous avions décidé avec Nikos d’un commun-accord, qui autorisait l’un à se rendre dans les territoires du second sans risque de représailles. Etant tous deux maîtres vampires, nous avions besoin d’une mobilité permanente, bien qu’aucun ne pouvait rendre justice sur le territoire de l’autre, sans que ce dernier n’en est préalablement donné l’accord. Chacun garde son troupeau de brebis et les moutons seront bien saignés. Ainsi me rendais-je dans cette ville, en temps que « touriste » et non de « gouvernante », nous allons dire ça comme ça. Mon avion privé décolla deux heures avant le coucher du soleil, afin que je sois présente dès la tombée de la nuit dans la grande ville. On livra mon cercueil directement dans la chambre d’hôtel, si bien que je me réveillais dans cette dernière. Sans perdre de temps je troquais la robe que je portais contre un short et un débardeur, tous deux noirs et des plus moulants. Il était hors de question que j’abime ma si précieuse toilette, que j’accumulais au fils des siècles.

    Je sirotais du sang humain directement à la source quand des pas se répercutèrent dans le couloir. Un humain, ou encore un vampire beaucoup plus jeune que moi n’auraient rien remarqué, mais je n’étais pas comme tout le monde. J’ordonnais à l’homme qui était subjugué par mes morsures sur son corps de sortir par la seconde porte d’entrée de la suite que j’avais loué, et me plaçais devant la première. Sans aucun étonnement, Léopold donna un grand coup de pied dedans, et je fis mine de bailler. Il essaya ensuite, en vain de m’atteindre. N’avait-il pas écouté mes dernières leçons ? Combien de fois devrais-je lui répéter que tout résider dans le fait d’être imprévisible ? Je claquais la porte, afin d’isoler complètement la pièce, quand il ouvrit la bouche et fit entendre sa voix qui sonnait très bien à mon oreille. Sortant les crocs, je tournais quelques instants autour de lui, le jaugeant de mon regard, admirant, sans m’en cacher, chacune des formes de son corps. J’étais toujours étonnée qu’aucune femelle de mon espèce n’ait essayé de lui mettre la main dessus et d’en faire son compagnon. Pourtant les nôtres, contrairement aux humaines, ne manquait pas de courage, ni de cruauté. Enfin, aucune n’était à ma hauteur bien entendu, et après avoir gouté à une personne aussi sublime et parfaite comme moi, il ne faisait aucun doute que Léopold les trouve fade et sans saveur.

    Ϫ Tu n’as, semble-t-il, pas retenu tes erreurs… Combien de fois devrais-je te répéter que l’on ne salue pas une damoiselle de cette manière ? Ϫ

    Le dernier mot sortait de ma bouche, et deux secondes après, Léopold se retrouvait « encastré » dans un mur. Je venais de lui envoyer un coup de pied au niveau du ventre, en y mettant toute ma force, si bien qu’il s’était retrouvé à l’autre bout de la pièce, à tester la solidité des murs.

    Ϫ Ne baisses pas ta garde quand ton adversaire s’adresse à toi, aussi attirant soit-il. Tu dois toujours te tenir prêt à parer les attaques. D’où qu’elles viennent. Comment veux-tu espérer un jour me battre si tu te bas comme une fillette de cinq ans, en plus humaine ? Ϫ

    C’était la première fois que je me battais avec les jambes, et non pas avec mes poings. A chacune de nos rencontres, j’apprenais, à ma manière, à Léopold d’être un meilleur guerrier, un meilleur vampire. Cela faisait un mois à présent que notre manège avait commencé, et je ne pouvais constater que le nocturne faisait de plus en plus de progrès. Il ne sera, certes, jamais à mon niveau, mais il serait au dessus des autres vampires de son âge, et c’était le plus important. Je l’entrainais de la même manière que l’avais fait mon maitre avec moi, et que je l’avais fais avec mon propre fils William, le côté pari en moins. Ma méthode avait fonctionné à merveille avec mon enfant, et c’était également le cas pour Léo. Non pas que je sois devenue bonne et gentille en aidant un nocturne à se perfectionner, non. Je savais qu’il pourrait m’être utile plus tard. Et puis, je l’avoue, j’adorais me défouler sur lui.

    Ϫ Allez, viens là ma petite fillette fragile, vient m'agenouiller devant ton grand méchant loup et le supplier de te laisser la vie sauve.Ϫ

    S’il y a avait bien une chose que tout vampire digne de ce nom détestait, c’était qu’on lui donne un surnom plus que rabaissant. Je comptais sur ça pour secouer un peu le vampire, pour l’énervait, pour qu’il veuille me faire du mal. Ce n’était que comme ça qu’il donnerait le meilleur de lui-même. Oh non pas que cela le ferait gagner, pas du tout, mais c’était plus marrant de combattre un ennemi qui n’a qu’une seule envie : vous humiliez autant que vous l’avez humilié.
Cassiopeia Johnson

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MessageSujet: Re: Bataille sans polochons et plumes qui volent [Livre 1 - Terminé]   Bataille sans polochons et plumes qui volent [Livre 1 - Terminé] EmptyLun 29 Nov - 2:44

Le masochisme était pour lui quelque chose de tout à fait incompréhensible. Non mais franchement il fallait être dérangé du ciboulot pour aimer ce genre de choses. Frappe-moi ! Oh oui ! J’aime ça ! Et tant d’autres phrases types. Quelle personne saine d’esprit prononcerait de tels mots ? Pas vous, nous sommes bien d’accord. Pas lui. Je vois votre regard sceptique, mais je vous assure, Léopold n’est pas du genre à aimer ce genre de choses. Le plaisir à travers la souffrance. Absolument détestable, irrationnel, stupide… quoi que excitant quand on y songeait bien.
Car si notre vampire n’aimait pas souffrir, ça ne voulait pas dire pour autant qu’il n’aimait pas procurer de la douleur aux autres. Sadique. Oui oui. Tout à fait. Nous sommes exactement en train de saisir sa personne. Le poing qui s’écrase sur un doux visage, les doigts qui se resserrent sur un cou délicat, de l’épiderme coincé sous les ongles, des dents qui transpercent la chair. Le sang qui coule. A cause de lui. C’était ce qu’il aimait réellement. Qu’il adorait. Passe temps favori et jouissif. Je vois la petite question qui trotte dans votre tête. S’il n’est pas masochiste, que fait-il donc ici, dans cet hôtel à défier une vampire qui a le double de son âge ? C’est bien qu’il doit aimer souffrir non ? Ou alors… il est complètement inconscient. Il lui manque une case.

Sans aucune hésitation, je peux vous affirmer que Léopold n’est pas quelqu’un de très sain d’esprit. Loin de là même. Quand à expliquer les raisons pour lesquelles il se trouvait ici, il serait bien incapable de l’expliquer lui-même. Il n’était pas du genre réfléchi, ça vous l’aurez bien compris. Mais bon, quand on observait l’adversaire en question, cela était quelque peu compréhensible. N’importe quel mâle aurait accouru pour passer du temps en sa compagnie. Charisme impressionnant et corps de rêve. Il était tout à fait compréhensible que le Grand Roi des vampires Augustus sa Majesté l’ai choisie comme bras droit. Le bougre, il devait en retirer de nombreux avantages. Excitation et violence. Offertes toutes deux sur un plateau d’argent et sous la forme de cette Maître Vampire. Il y en a qui ne connaissent pas leur chance.

En attendant, Léopold, lui, était dans une des suites – encore louable – de l’Eternal Rest. Certes il avait la compagnie, mais pas le plateau, ni l’argent. Enfin ; quand on y réfléchissait un peu plus, tout était présent finalement. Simplement il s’agissait d’une manière plus rare de faire les choses. Violence, elle y était. Sans doute, aucun. C’est même lui qui l’avait amenée dans la pièce, commençant directement à ouvrir les hostilités. L’excitation, y était tout autant. Celle d’avant le combat, de la rage de vaincre. Pour une fois. Celle provoquée par la tenue de la vampire. Elle aurait pu être nue que cela n’y aurait rien changé. Comment pouvait-il garder son sérieux ? Je vous le demande. Usé de ses atouts de la sorte ne devait pas être permis. Ah non c’est vrai. Ils n’avaient strictement aucunes règles. Si ce n’est celle des gains à l’issue de leur rencontre. Seule et unique chose qui restait inchangée.

Il n’y avait aucune tension dans cette pièce. Seulement un amusement partagé. L’envie d’un défi, l’envie de se défouler. Aucune tension. Pas même lorsqu’il se retrouva encastré dans le mur. Pauvre hôtelier. Ils avaient le don de détruire toutes ces suites. Que ce soit par leurs combats ou ce qui les suivait. Toutefois, il était possible que cela change cette nuit là. La rage de vaincre du vampire était enfouie, mais bien présente. Il avait comme dans l’objectif de remporter sa première victoire. Optimiste dîtes-vous ? Il dirait plutôt : confiant en mes capacités ainsi qu’en la connaissance que je peux avoir de la maître vampire. Une connaissance très profonde. Excitation qui grandissait à l’idée d’enfin la surpasser. Il s’arracha du plâtre et s’épousseta. Il se débrouilla pour faire fi de la légère douleur qu’il pouvait ressentir dans le bas du dos. Elle n’y était pas allée de main morte. La garce.
Il put toutefois noter un point fort intéressant. Pour la toute première fois, une autre partie de son corps était entrée en mouvement. Toute nouvelle. Sa jambe. Celle qui avait servi à le propulser. Il fallait être bien plus qu’optimiste pour miser sur la victoire de Léopold. Mais il ne se laissa pas départir pour autant, désormais prêt à répliquer, une lueur amusée dans le regard. Comme un gamin devant ses jouets de Noël. J’imagine le petit conseil qui trotte dans votre tête. La suggestion que vous vous apprêter à poser. Mais vous n’êtes pas les seuls à y avoir songé.

Léopold avait énormément de capacités. Si si, ne le niez pas. Mais avec sa tendance à tout prendre à la légère, son avancement était comme compromis. Ainsi, ne cherchant que l’amusement au sein des combats, il n’avait que très peu de chances de remporter une victoire contre cette vampire. Mais il en fallait énormément pour qu’il se mette à réfléchir. Et généralement ce laps de temps était extrêmement court. Mais voilà, la maître vampire se mit à le titiller. A se moquer de sa virilité. Et le vampire avait beau être insouciant et peu atteint par autrui, il haïssait plus que tout être rabaissé. La joie et la bonne humeur quitta petit à petit son corps. Au même train que les mots sortaient de la bouche de Krystel Raybrandt. Se moquant, l’humiliant. Hors de question de subit ça. Il avait sa fierté et il ne la mettrait pas de coté. Les traits de son visage se durcir. Ah oui ? Elle voulait la guerre. Elle l’aurait. La rage emplit petit à petit ses veines et un sourire malsain naquit sur son visage. Il regarda son adversaire et se redressa. Son ton était quelque peu acide, trahissant la colère qui l’avait gagné.

- Tu m’as l’air d’en savoir énormément sur la manière dont se battent les filles humaines âgées de cinq printemps. Expérience traumatisante peut-être ? Le canapé est encore entier. Tu peux t’allonger et en parler. Je me ferai un plaisir de t’écouter. Quoi que… peut-être pas finalement. Ce que tu racontes ne m’intéresse pas réellement tout compte fait.

Blablater, il adorait ça. Parler pour ne rien dire était une de ses spécialités. Parce qu’il pouvait de cette manière-ci prendre une sorte de position dominante sur ses adversaires. Mais il devait se l’avouer, celle-ci était particulièrement redoutable. Dans tous les domaines. Absolument tous. Ah non ! ça n’était pas le moment de penser à ce genre de choses. Il devait plutôt se concentrer. Se concentrer et frapper. La connexion se fit si rapidement entre ses pensées et son corps qu’il ne vit pas le coup partir. Il s’était saisi du fauteuil et l’avait balancé droit sur la tête de son « éducatrice ». Bin quoi ? On avait bien dit aucune règle non ? Et puis elle aussi avait bien le droit de manger. Il recevait, mais il aimait surtout donner dans ce genre de situation. Belle preuve de générosité n’est-ce pas ? A peine le fauteuil dégagé, Léopold se jeta sur son adversaire. N’en faire qu’une bouchée. Venue si foudroyante qu’ils se retrouvèrent au sol. Coup de tête. Aïe. Il avait encore quelques progrès à faire de ce coté-ci. Mais il ne lâcherait pas le morceau.

Fini la partie de plaisir les choses sérieuses commençaient.
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MessageSujet: Re: Bataille sans polochons et plumes qui volent [Livre 1 - Terminé]   Bataille sans polochons et plumes qui volent [Livre 1 - Terminé] EmptyDim 12 Déc - 18:35

    Léopold, mon petit Léopold. Pourquoi ne pas t’incliner tout simplement devant moi et reconnaitre ma supériorité ? Oui, j’aime te taper dessus, mais passer directement à l’étape suivante, ce n’est pas non plus pour me déplaire. Quoi que… Ce soir, j’avais quelques comptes à régler avec le vampire, et tant que ces derniers n’étaient pas faits, je ne pouvais décemment pas coucher avec lui. Pas après ce que j’avais appris. Ajouté les révélations que m’avait fait Andréa, et ma haine envers Belle, et vous obtenez une maitre vampire on ne peut plus énervée. J’avais besoin de me défouler, et il était temps pour le nocturne de comprendre qui était le maitre et qui était le serviteur. Il ne l’avait que trop souvent oublié. Certes, il n’était pas sous ma juridiction, mais celle de Nikos ; ainsi ce n’était pas à moi de le remettre sur le droit chemin. Mais au vu qu’il partageait de temps à autre ma couche et que je ne donne pas mon corps à n’importe qui, il était de mon honneur et de mon devoir de le recadrer. Il est rebelle oui, mais là, il s’écartait trop du chemin que mon maitre avait tracé pour les siens. Il devait respecter les lois, qu’elles lui plaisent ou non.

    Je ne répondais pas à ses paroles, me concentrant pour parer chacun de ces coups. Je ne laisserais rien passer ce soir. Disons que plus tôt j’en aurais fini avec lui, plus tôt je serais débarrasser des devoirs de maitre vampire qui m’incombaient. Je lui glissais tout de même un conseil, histoire que ce combat reste tout de même un minimum instructif. Je l’envoyais valser dans le décor, l’insultais et l’humiliais. Il faisait parti de ces hommes de la vieille école, qui ne supporte pas que l’on vienne titiller leur virilité et leur force. Il était énervé, très énervé. Et sa colère le rendait plus fort physiquement, mais moins rapide, et moins « tacticien ». Je le laissais se jeter sur moi, et nous tombions tous deux à terre. Je lui adressais un grand sourire lui faisait bien comprendre qu’il venait de commettre une erreur. J’évitais ses coups, et me glissais dans son dos. Le plaquais visage contre terre, je bloquais ses mains dans son dos, et le forçais à écarter les jambes, de telle manière à ce qu’il ne pouvait pas se relever. Il pouvait se débattre mais je ne comptais pas lâcher prise… Pas tout de suite en tout cas. Je décidais quand même de jouer avec lui, avant de redevenir sérieuse

      Ϫ Et bien, je viens de battre mon record. Dix minutes que nous avons commencés et te voilà déjà à ma merci. Je te savais obsédé par mon corps, mais à ce point, je ne m’en serait pas douter… D’ailleurs, en parlant de « surprise »… Ϫ


    Je glissais mon souffle au creux de son cou, posais mes crocs sur sa chair et la transpercer, juste assez pour faire couler son sang.

      Ϫ Permets moi de gaspiller ton sang, comme tu sais si bien le faire… J’ai ouïe dire que tu t’adonner à des actions on ne peut plus rabaissantes pour quelqu’un de notre espèce. J’imagine que le nom d’Andréa ne t’ai pas inconnu… Comment un vampire tel que toi a pu se rabaisser à une telle pratique. Comment peux-tu la laisser boire ton sang, et lui en vendre ? Je ne pus tolérer une telle attitude Léopold Ϫ


    Dans mouvement violent, je lui déboitais les bras. Il n’aurait pas de mal à guérir oui, mais la douleur restait tout de même présente et vive.

      Ϫ Vois ce que tu m’obliges à te faire… Il ne s’agit pas ici d’un jeu mais de la loi. Veux-tu à ce point perdre tes crocs ?Ϫ


    Je me relevais, le laissais reprendre le contrôle de son corps. Je m’asseyais sur le bord du canapé, qui comme l’avait remarqué Léopold était encore entier. Je lâchais un soupir tout en regardant mon « ami ». Non je ne comprenais vraiment pas pourquoi il servait de garde mangé à une humaine. Nos règles étaient claires : tout vampire surprit à vendre son précieux sang se verrait arracher les crocs ; ces derniers finiraient pas repousser, mais il faut environ deux mois pour cela et ça faisait un mal de chien… De ce que j’en avais entendu. Je n’avais eu l’occasion de tester, étant la personne qui les arrachait aux nocturnes. J’avais été élevée dans le respect des règles de mon Roi, de mon Créateur. Il était donc « inconcevable » dans mon esprit de ne pas les suivre à la lettre.

      Ϫ En temps que Maitre Vampire, j’exige une explication et sur le champ M. D’Aubusson. Je rendrais ensuite mon jugement, et déciderais de ton sort. Soit convainquant et ne me ment pas si tu ne veux pas aggraver ton cas Ϫ


    Je n’avais pas le choix, non je n’avais pas le choix. J’avais envie de jouer avec Léopold, cela ne faisait pas de doute. L’avoir battu, m’être collée contre lui, avoir eu son sang sur mes lèvres avait éveillé plusieurs de mes envies. De plus j’avais gagné et donc j’étais dans mon droit d’exiger ma récompense : que l’on aille détruire la chambre à coucher et que je fasse de lui mon partenaire. Au départ, cette idée ne lui plaisait pas, mais à présent, il adorait ça. Jamais il ne l’avouerait, mais il avait énormément de plaisir entre mes jambes. Je savais très bien m’y prendre avec les hommes, et il avait pu en faire l’expérience. De mon côté, je m’amusais aussi avec lui. J’aimais le mordre, le voir me demander de me mordre aussi et de lui refuser. C’était la seule chose que je lui refusais et cela avait souvent tendance à le rendre fou. Il pouvait profiter de tout ce que mon corps pouvait offrir, mais il n’avait pas le droit de faire couler mon sang, et encore moins de le faire teinter ses lèvres. Je n’avais pas assez confiance en lui pour lui offrir mon sang. Ce privilège, il n’y avait qu’une seule personne qui l’avait : mon Maitre. C’était le seul vampire qui pouvait apposer les marques de ces dents sur ma chair. Cette idée ne fit qu’exister un peu plus mes sens. Oh et puis Zut…

      Ϫ Cependant… Si tu fais la promesse de ne plus jamais la laisser gouter à ton nectar, je veux bien t’accorder ma clémence. Mais tu me devras un service et quand je ferais appel à toi, tu ne pourras te défiler. Choisie Léopold : où je t’arrache les crocs et te condamne à mort pour avoir fricoter avec l’ennemi –car si tu l’ignorais, Andréa fait partie des chasseurs de vampire – où tu acceptes de ne plus lui donner ton sang – et je dis bien donné ton sang, et non pas ne plus baiser avec elle, de ce côté tu fais ce que tu veux – et de m’être redevable d’un service… Ϫ


    Je m’étais approchée de lui tout en parlant, jusqu’à venir lui susurrer ses mots à l’oreille. Je laissais mes mains trainer le long de son torse, et sur le haut de ses cuisses. Je voulais le rendre fou. Fou de moi. Pour qu’il comprenne où devait se porter son intérêt. C’était par choix purement stratégique que j’agissais ainsi. J’étais trop prêt de lui pour qu’il puisse me mentir. Je le sentirais, je le saurais. Après tout, à côté de moi, il n’était qu’un avorton de vampire, et il ne pouvait pas rivaliser avec ma puissance.

      Ϫ Mon offre a une durée limitée… Décides-toi vite avant que je ne la retire Ϫ


    Finis-je par lui dire alors que mes doigts glissaient le long de son entrejambe, par-dessus le tissu de son pantalon. J’étais aguicheuse oui, et j’adorais ça. J’aimais me savoir désirer. J’aimais avoir les hommes à mes pieds. J’aimais jouer avec eux. Et je n’étais pas prête à renoncer à ça, oh non. C’est beaucoup trop plaisant…


    HJ : Désolée pour le retard et pour ma rep pas toptip ><
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MessageSujet: Re: Bataille sans polochons et plumes qui volent [Livre 1 - Terminé]   Bataille sans polochons et plumes qui volent [Livre 1 - Terminé] EmptyLun 20 Déc - 12:14

L’envie de lui faire mal, de la blesser. Et dans quel but me direz-vous ? Cette scène ressemblait étrangement à celle du petit garçon qui force sa maman à aller par terre pour lui prouver qu’il est devenu un homme. Mais n’allez surtout pas le dire tel quel à Léopold, parce qu’il vous prouverait de long en large qu’il ne s’agit que d’une image, que d’une mise en scène justement. Quoi qu’il en soit, il mettait tout en œuvre pour lui porter des coups, lui faire ravaler ses paroles. Il avait beau être je-m’en-foutiste, ça n’était pas une raison pour se moquer si ouvertement de lui. Il avait tout de même un minimum d’orgueil et de fierté. Voilà ce qu’il souhaitait faire. Renverser la donne. Réellement. Mais dans sa colère, il ne visait pas réellement. Frappant de gauche à droite sans aucune vision de ce qu’il attaquait. On dit que la fureur aveugle. C’est exactement vrai. Le rouge par exemple enrage le taureau et lui fait perdre ses repères. Léopold, lui s’était de se faire attaquer dans son intégrité, dans sa virilité. Et même s’il devait souffrir par la suite, il ferait tout son possible afin de la retrouver un temps soit peu. Rancunier ? Légèrement. Seulement voilà. A agir sans réfléchir, ça se retourne sans cesse contre soi.

Face à lui, allongée, Krystel Raybrandt. Oui oui, c’est bien elle qui l’avait mis dans cet état assez particulier. Mais elle ne semblait pas le moins du monde inquiète. Au point qu’elle lui lança un sourire. Mauvaise augure que cela. Il le sentait et ne cessait de répéter cette petite phrase dans son crâne. Ça ne sent pas bon, ça ne sent pas bon, ça ne sent pas bon… du tout. La maître vampire s’était dégagée avec une aisance hors du commun du poids que pouvait peser Léopold sur elle et avait renversé la partie. Non. Elle l’avait même gagné. La tête du vampire était aplatie sur le sol et son bras tordu dans son dos. Oui elle avait remporté la victoire, et elle ne manqua pas de le lui faire remarquer. Perdu une nouvelle fois. Il était encore bon pour passer la nuit avec sa supérieure hiérarchique. Vous allez dire, il pourrait y avoir bien pire comme punition. Certes. Mais il aurait bien aimé remporté cette victoire. Pour le plaisir de la dominer à son tour. Léopold aimait le changement. Surtout lorsque ça lui profitait. Mais il devait se rendre à l’évidence, ça n’était pas pour cette fois-ci. Son bras tordu provoquait une légère douleur continue. A celle-ci vint s’ajouter une nouvelle, au niveau du cou. La maître vampire venait de le mordre.
Ne soyez pas surpris, cela arrivait régulièrement. Elle prenait plaisir à goûter son sang. Lui prouvant ainsi sa supériorité suprême. Il eut été faux de dire que ce geste ne l’agaça pas. Quel besoin avait-elle de le boire alors qu’elle le dominait déjà ? Il s’agissait là pour lui d’une nouvelle humiliation. Mais pourtant, il ne put s’empêcher de trouver le geste sensuel. Il souhaitait dorénavant plus qu’une chose, qu’ils honorent leur pari. Ça lui serait bien moins douloureux. Mais espoir vain. Ils en étaient encore loin. La voix hypnotique de la maître vampire emplit son oreille. Ton de reproche.

Il écouta attentivement ses paroles ; et avant même qu’elles n’aient fait leur cheminement jusqu’à la cervelle du vampire, il entendit un craquement sonore et se mit à souffrir. Son épaule était déboitée. Il retint sa respiration afin de ne pas prouver qu’il avait effectivement mal. La pression se relâcha et il put enfin se relever. Il remboita son bras en observant sa supérieure assise sur le canapé. Menaces. Les premiers dires arrivaient enfin. Andréa, Andréa… Bien sur que ce nom lui disait quelque chose. Vendre son sang…. Ah oui ! Cela lui revenait. Cette jeune blonde qui l’avait une fois poursuivi. Qui était accro au V. Rien qu’au souvenir de leurs nuits ensemble il eut envie de sourire. Chose qu’il se retint de faire bien évidemment. Il fallait plus que tout éviter de provoquer la personne en face. Se faire arracher les crocs… Et être obligé du boire du Tru Blood à la paille. Non merci. Il avait meilleur goût que cela. Sans compter de la douleur que cela devait provoquer. Bruits de cour… Il ne l’avait pas connu et il espérait bien ne jamais en faire l’expérience. Machinalement, il passa sa langue sur ses dents. Humm… non. Hors de question qu’il perde sa précieuse dentition. Elle ne lui était que trop utile. Il devait maintenant devoir réfléchir à un moyen de s’en sortir.
Car effectivement, voilà qu’elle exigeait des explications. Des explications ! Elle en avait de bonnes elle. Tout ce que faisais Léopold, il le faisait pour se divertir, s’amuser, simplement par envie. Il suivait les chemins tracés par ses désirs, sans devoir rendre de compte à personne. Et cette situation avec la petite Andréa l’amusait follement. Passer ses nuits avec la jeune femme complètement défoncée trompait excellemment son ennui d’être immortel. Voilà tout. Peut-être était-ce aussi le fait d’être la cause de l’état pitoyable de son amante qui l’amusait autant. Allez savoir. Lui-même ne connaissait pas le pourquoi du comment de cette histoire. Mais il savait une chose, il n’avait pas nécessairement envie d’arrêter. Quoi qu’il en soit il était incapable de répondre à Raybrandt. Il ne pouvait décemment pas dire. Je m’ennuyais, elle est passée par là. On a trouvé un compromis. Non ça n’allait pas. Pas s’il voulait garder les crocs. Et Dieu, il le voulait. Fort heureusement la solution lui apparu sur un plateau d’argent. Et cela pourrait même être intéressant dans la suite de ses aventures avec la jeune Andréa. Il ignorait jusqu’à présent son ralliement à l’église. Il pensait qu’elle était simplement une chasseuse indépendante. Mais cette nouvelle le ravissait au plus haut point.

Ses pensées furent troublées par l’approche de la Maître Vampire. Un marché ? Un chantage oui. Il souhaitait refuser tout net. Mais voilà qu’elle s’était collée près de lui, que sa main agile agissait. Voilà qu’elle la laissait glisser dans son entrejambe. Et Léopold avant d’être un vampire était un homme. Un homme à femmes qui plus est. C’est avec toute la force qui pouvait lui être requise qu’il posa ses doigts sur ceux qui se promenaient gracieusement et les retira en souriant. Il les baisa légèrement.

- Tu sais à quel point je suis sensible de ce coté-ci. Alors si tu souhaites une discussion sérieuse, il vaudrait mieux éviter de me divertir un peu trop.

Dieu que ça lui coûtait de prononcer ces mots. Cela faisait un moment qu’il n’avait pas passé la nuit en compagnie d’un pair. Et les humaines, même si elles pouvaient s’avérer divertissantes, n’arrivaient jamais à la hauteur des êtres surnaturels. Cependant, il ne lâcha pas prise. Il en valait là de sa liberté. Bien entendu il eut été mentir que d’affirmer qu’il n’aimait pas ces nuits en compagnie de Krystel Raybrandt ; mais il ne souhaitait pas pour autant lui être redevable de quoi que ce soit. Restait à paraître convaincant. Car aussi, près, elle pouvait déceler la moindre trace de mensonges.

- Avant de répondre à ton… marché. Je souhaiterai te faire part de mon propre point de vue. Mais avant tout cela même, j’apprécierai fortement me désaltérer.

Il lâcha la main qu’il tenait toujours et après avoir saisi une bouteille de Tru Blood dans le minibar il alla s’installer sur le canapé. Gain de temps oui. Cela lui permettait de tout organiser dans sa tête. Il devait absolument convaincre qu’il agissait pour une raison valable s’il voulait continuer ses activités avec la chasseuse et toutes ces autres petites choses qui ponctuaient sa non-vie. Il inspira tranquillement et se lança. Alea jacta est.

- Vois-tu, cette Andréa est accro au sang de vampire. C’est une droguée. Bien sûr ça m’amuse fortement de jouer avec elle, d’observer l’état dans lequel elle se retrouve après m’avoir bu. Mais surtout, elle devient petit à petit dépendante non plus du V mais de moi-même. Compréhensible non ?

Il bu une gorgée en cachant sa grimace. Contrairement à l’ordinaire il voulait être certain de ses paroles, ne pas laisser la diarrhée verbale qui le caractérise se déverser. Tout devait être pesé. Voilà pourquoi il avait décidé de prendre ce liquide immonde. Parce que ça lui permettait de bien organiser le suite de son récit. Et puis de toute manière, il ne la paierait pas. Alors… c’était tout bénef. Il avala une nouvelle fois et repris ses explications.

- Or, comme tu l’as fait si judicieusement remarqué, elle fait parti d’une communauté ennemie. Réfléchis quelques instants. Et si, je dis bien et si, je parvenais à la manipuler, à faire en sorte qu’elle tombe réellement sous mon charme. Elle pourrait être amenée à se confier. Je ne sais pas toi, mais moi je trouve cette idée forte intéressante.

Il inspira et expira. Bu une nouvelle fois. Allez ! Dernière ligne droite Léopold. Ça ne devrait pas être si compliqué. Il s’accouda sur le canapé d’un air nonchalant et retint la grimace de douleur alors qu’il soulevait le bras récemment déboité et remboité.

- Je ne sais pas si tu es d’accord, mais je pense qu’il est de rigueur que je continue mes petites activités. Il y a réellement des choses à exploiter là-dessous.

Il la regarda droit dans les yeux et se mit à sourire avant de rouvrir la bouche. Allez savoir pourquoi, il mit en avant son accent français plus que jamais. Automatisme lorsqu’il cherchait à séduire ou convaincre quelqu’un.

- Mais je serais tout de même très curieux de voir ce que tu avais en tête.

Mais très rapidement alors. Parce que la voir ainsi debout devant lui et se rappeler de sa main caressante d'il y a quelques instants éveillait ces instincts primaires.
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MessageSujet: Re: Bataille sans polochons et plumes qui volent [Livre 1 - Terminé]   Bataille sans polochons et plumes qui volent [Livre 1 - Terminé] EmptyDim 16 Jan - 21:35

    Pourquoi fallait-il toujours que les notre jouent avec les lois et ne les respectent pas ? Ce n’était pas du tout amusant, c’était plutôt… Epuisant. Plutôt que de me concentrer sur la domination des humains, je devais sans cesse rappeler à l’ordre les nocturnes, la plupart du temps en les tuant. Avec Léopold, c’était différent. N’étant pas sous ma juridiction, je n’avais pas pour charge de le rappeler à l’ordre. Tant qu’il ne dépassait pas les bornes je pouvais m’amuser avec lui et laisser couler ses, disons ça comme ça, petits actes de rébellion pas trop grave. Malheureusement, il était allé trop loin, comme tous les autres, et en tant que main noire de mon Roi, je ne pouvais pas fermer les yeux. Je me passerais de l’accord de Nikos pour interroger et punir Léopold. S’il avait quelque chose à y redire, et bien il irait expliqué à notre Seigneur comment cela se faisait-il qu’il n’était pas au courant des activités illégales d’une créature de la nuit sous sa responsabilité… Et nous savions tous deux qu’il ne le ferait jamais. Je demandais donc des explications au vampire, lui laissant l’occasion de se défendre avant de rendre mon verdict. Je lui laissais d’ailleurs une opportunité à saisir. Je décidais de ne pas intervenir dans ses paroles, ni dans ses actions. Il s’installait sur le canapé avec une bouteille de Tue Blood, se donnant l’air détendu. En tout cas c’est ainsi que je l’interprétais, et je n’aimais pas, mais n’aimais absolument pas ça. Quand à ses dires… Il aurait du tourner trois fois sa langue dans sa bouche. Comment osait-il me parler comme il le faisait, moi la Grande Krystel Raybrandt, Maitre Vampire, sa Dominatrice. Il s’attaquait à mon égo, et je ne pouvais pas laisser passer ça. J’étais en colère, dans une fureur monstre. Je renversais le canapé sur lequel il s’était installé, le bloquant de nouveau à terre. Ma main commença à s’enfoncer dans son torse, au niveau de son cœur. Un sang avait imbibé ses vêtements à mesure que mes ongles pénétraient dans sa chair.

      Ϫ Pauvre petite chose sans aucune importance… Sais-tu à qui tu t’adresses aussi ? Je suis la créature du Seigneur le plus puissant du monde, et ton aîné de plus de quatre cent ans. Ta vie ne tient qu’à mon bon vouloir. N’oublie pas la place qu’est la tienne Léopold si tu ne veux pas périr de ses mains que tu aimes tant. Si tu fais le moindre geste, il en est fini de toi Ϫ


    Un sourire sadique et des plus maléfique ornait mes lèvres alors que je resserrais un peu plus mon emprise sur son cœur. Encore un peu et il mourrait, éparpillant la pièce, le sol et ma personne de ses vicaires et de son sang. Mon regard était on ne peut plus dominant, et je faisais peser toute ma puissance sur lui, écrasant comme une mouche la sienne. Il était mien, ma possession, mon objet et j’avais droit de vie et de mort sur lui. Je me penchais à son oreille, et lui susurrer.

      Ϫ Prête moi serment petit insecte, et plis-toi face à ma puissance. Obéis moi jusqu’à ta mort, et tu ne le regretteras pas… Cesse tes activités illégales sur le champ avec toutes humaines. Tu peux les violer, les faire tienne, et jamais plus tu ne devras t’abaisser à leur donner ton sang… Il n’appartient qu’à moi et qu’à mon Maitre Ϫ


    Pour étayer mes dires, je plantais mes crocs une nouvelle fois dans sa chair, douloureusement, violement. Je lui broyais littéralement l’épaule, n’arrêtant que lorsque ma langue pu laisser son os. Il souffrait, cela ne faisait pas de doute, mais je n’en avais pas fini avec lui, oh non toujours pas. Ses propos lui couteraient très chers, très très chers. Son visage maculé de liquide rougeâtre vint se frotter au sien, mes lèvres effleurèrent les siennes, avant que ma main libre ne se glisse sous son pantalon et son sous vêtement. Il ne pouvait pas se débattre au risque que je le tue. Il était à moi et je faisais ce que je voulais de lui.

      Ϫ Tu as été très vilain Léopold, et tu devras payer pour l’affront que tu m’as fait. Ce sera très douloureux, mais pas permanent… Ϫ


    \ Passage sous hide /


      Ϫ Vois, ressens, ce que tu m’obliges à faire… Mais sache qu’il vaut mieux ça que les canines… Ϫ


    Je me levais, arrachant ma main de sa poitrine qui put commencer à cicatriser. Je saisissais le téléphone, composais un numéro puis raccrochais. Une ou deux minutes plus tard, deux bimbos entrèrent dans la chambre en peignoir. Elles ôtèrent ses derniers, dévoilant leur corps nue. Poitrine refaite, cela ne faisait pas de doute. Je n’aimais pas tout ce qui était silicone, mais cela ira bien pour cette nuit.

      Ϫ Donne lui ton sangϪ


    Dis-je à la brune qui s’exécuta tout de suite. Elle vint jusqu’à Léopold, s’offrant à lui autant qu’il le souhaitait.

      Ϫ Je t’accorde ma clémence… Bois et tu guériras…Ϫ


    Dis-je alors que je m’avançais vers la blonde. Je lui tournais autour quelques minutes, avant de me positionner dans son dos. J’inspirais pour renifler son odeur à plein poumon. B négatif. Pas le plus excellent, mais ça ira. Sous mon souffle sur son cou, l’humaine frissonna. Elle n’avait pas peur non, bien au contraire. Je léchais son cou, et elle frissonna de plus belle se plaquant contre moi. Elle fit l’erreur de vouloir me toucher, et s’immobiliser ses mains sans son dos. C’était moi qui commandait, moi et moi seule. Alors que ma main libre remonter le long de la cuisse de l’humaine jusqu’à son ventre, mon regard ne quittait pas Léopold.

      Ϫ Viens là mon enfant avec le jouet que je t’ai offert. Viens me remercier de ma clémence et de bonté Ϫ
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MessageSujet: Re: Bataille sans polochons et plumes qui volent [Livre 1 - Terminé]   Bataille sans polochons et plumes qui volent [Livre 1 - Terminé] EmptyDim 23 Jan - 2:01

Sourire jusqu’au bout des lèvres, le vampire continua de consommer la boisson synthétique. Il débordait de confiance en lui et était particulièrement fier de son plaidoyer. Il y tenait à sa relation avec la jeune chasseresse. Ils s’amusaient tant ensemble. Bon d’accord. Il s’amusait. Mais qu’importe, il souhaitait la prolonger autant que possible. Le lien qui s’était instauré entre eux deux sortait de l’ordinaire. Comme nombre des relations qu’il possédait me direz-vous. Mais… celle-ci avait un petit quelque chose de plus que celles qu’il possédait d’ordinaire avec des humains. Voir la jeune femme défoncée au jus de vampire peut-être. Jouer de son état d’inconscience. Probablement. Pour être honnête il se moquait amplement du pourquoi et du comment. Il voulait juste savourer d’avantage de ces moments passés aux cotés de la blonde sulfureuse. Et il était persuadé d’avoir convaincu sa maîtresse. Sa maîtresse mais aussi sa supérieure. Même le Tru Blood avait un meilleur goût. Parce qu’il avait une saveur de victoire. Du moins, c’est ce que Léopold pensait. Il désenchanta rapidement.

Il se laissa surprendre comme un bleu et se retrouva au sol sans comprendre ce qu’il s’était passé. Enfin si, il le comprenait. La maître vampire, avait renversé le canapé. Ce qui avait causé sa chute. Lien de cause à effets très évident. Mais ce qu’il ne saisissait pas tout à fait, c’était les raisons. Du moins jusqu’à qu’il la voit s’installer au dessus de lui. Il songea bien évidemment à la récompense qu’il attendait si impatiemment. Mais lorsqu’elle planta sa main dans son torse, enfonçant ses ongles dans la chair morte de sa poitrine, il sut qu’il était extrêmement loin du compte. Le souffle coupé, choqué, il n’envisagea même pas le fait d’hurler et ce malgré la douleur qu’il avait immédiatement ressenti. Si au début cela lui avait paru une hypothèse absurde, il devait admettre qu’il l’avait mise en rogne. Toujours insolent, il avait cette fois-ci dépassé les limites et subissait la correction qui lui était promise depuis quelques temps déjà mais qu’il n’avait cessé d’ignorer. Il écoutait les paroles de celle qui le dominait entièrement. Expulsa de l’air lorsque la main s’enfonça plus profondément dans sa poitrine imbibant presque entièrement sa chemise. Pour la première fois depuis sa transformation -qui datait pourtant déjà de quelques siècles- il eut réellement peur pour sa vie. Il sentait les doigts creuser, gratter en lui. Lui arrachant à chaque fois un frisson. Si elle continuait il mourrait. Elle le savait n’hésita pas une seconde à le lui démontrer, à le lui faire savoir.

Malgré la violence de ses actes, malgré la douleur que le vampire ressentait, il ne put s’empêcher de remarquer à quel point Krystel Raybrandt était diablement sexy. Même lorsqu’elle tenait sa vie du bout des doigts. Même lorsqu’elle le menaçait de mort et l’insultait. Particulièrement durant ces instants-ci même. Comme en écho à ses pensées, elle planta ses crocs dans sa chair une nouvelle fois. Sans ménagement aucun. Si violemment qu’il tenta d’hurler sa douleur, d’implorer pardon. Mais il ne pouvait pas. Aucun son ne franchissait ses lèvres. Il avait beau souffrir le martyre, vouloir que ça s’arrête, avouer qu’il avait compris, il ne pouvait rien dire, il ne pouvait rien faire. Lorsque son épaule fut relâchée, il sentit son sang s’écouler à flot. Mais cette sensation était presque un soulagement comparé à ce qu’il venait de subir. Il perdait la tête, sa lucidité s’était enfuie à force de douleur et de souffrance. Il sentit à peine l’effleurement du visage de sa maîtresse contre le sien. Il allait sous-peu tomber dans un coma. Réaction naturel du corps, pour ne pas sentir combien il était tiraillé. Combien il avait mal. Mais s’eut été trop beau. Bien trop beau. La main de la maître vampire glissa sous son pantalon, et cette fois-ci il n’eut aucun espoir. Il n’y avait aucune volonté de caresse dans ce geste. Bien sûr, il aurait souhaité se débattre, hurler. Mais cette foutue main était toujours implantée dans son corps. Et au moindre geste il pouvait tout simplement y laisser la vie. Enfin la non-vie, mais la situation n’est pas réellement appropriée pour jouer sur les mots. Effectivement, les dires de sa dominatrice ne firent que renforcer ses craintes. Pas douloureux ? Il avait déjà mal avant qu’elle n’ait commencé. S’il avait pu suer d’angoisse, nul doute que sa chemise aurait été nettoyée par les flots que son front aurait déversé.

Ses lèvres s’ouvrirent, mais le son ne vint pas. A croire qu’elle avait coupé ses cordes vocales. Il ne sentait plus rien, n’avait plus aucune sensation nulle part et était comme dans une autre dimension. Assommé par autant de douleur et de violence. Soudain, il se sentit libéré d’un poids. Immense. Il comprit rapidement qu’elle avait ôté ses doigts de sa poitrine, qu’il pouvait à nouveau parler, inspirer, expirer. Mais surtout, il se sentit guérir. Petit à petit. Reprendre conscience. Il se retrouva peu de temps après avec une veine palpitante sous les yeux. Sans chercher à comprendre, il planta ses crocs dans le cou qui lui était offert aussi docilement. Jamais un repas ne lui avait paru aussi savoureux. Un sang aussi délectable. Il ne reprit conscience du réel que quelques instants plus tard. Alors que la voix de son tortionnaire s’élevait à nouveau. Lui rappelant son supplice.

Malgré lui, il trembla. Il lui était désormais prouvé à quel point elle pouvait lui être supérieur et que toute lutte serait inutile. Elle, Krystel Raybrandt venait de réussir à lui fermer son clapet. A lui couper tout effet. A l’effrayer. Il ne s’approcha pas immédiatement. Savourant deux autres gorgées afin de regagner en vigueur. Ses affaires étaient imbibées de sang. Même si cela était invisible sur son pantalon, lui le sentait. Il désirait plus que tout l’ôter. Oublié cette punition reçue. Honte suprême pour lui. Mais son orgueil, il devait le ravaler. Il rejoignit la maître vampire avec la jeune brune et s’inclina. Oui oui, vous avez bien lu. Léopold, le vampire orgueilleux et fier par excellence venait de reconnaître en toute honnêteté la puissance qui lui était supérieure. Fier oui, stupide non. Il venait de recevoir un tel châtiment que l’envie de recommencer à contrarier ses souverains avait totalement disparue. Hésitant, il se saisit des doigts qui l’avaient quelques instants plus tôt a proprement dit castré et pratiqua le baisemain tel qu’il lui avait été enseigné du temps où il vivait comme le fils d’un Duc.

- Excuse-moi pour mon impertinence. Je promets que cela ne se reproduira plus.

Il se releva et grimaça. Son corps lui faisait mal. Il planta à nouveau ses crocs dans le corps qui lui avait été offert. Il avait besoin de guérir. Totalement. Parce que finalement il y aurait peut-être quelque chose d’avantageux à retirer de cette soirée. Même s’il devait pour cela abandonner une de ses conquêtes. Il regarda sa tortionnaire tout en buvant le sang à grosses gorgées. La remerciant pour ce cadeau, l’admirant pour sa puissance tellement supérieure à la sienne, s’excusant une nouvelle fois. Il la regarda d’un regard plein de lubricité. Jamais elle ne l’avait autant blessé, torturé, saigné. Jamais il n’avait autant souffert. Et pourtant, cette impression était toujours là en lui. Lorsqu’elle s’était acharnée sur lui, elle avait été magnifique, sexy et sensuelle comme il ne l’avait jamais vu.


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MessageSujet: Re: Bataille sans polochons et plumes qui volent [Livre 1 - Terminé]   Bataille sans polochons et plumes qui volent [Livre 1 - Terminé] EmptyMar 22 Fév - 2:46

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MessageSujet: Re: Bataille sans polochons et plumes qui volent [Livre 1 - Terminé]   Bataille sans polochons et plumes qui volent [Livre 1 - Terminé] EmptyDim 5 Juin - 22:45

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MessageSujet: Re: Bataille sans polochons et plumes qui volent [Livre 1 - Terminé]   Bataille sans polochons et plumes qui volent [Livre 1 - Terminé] EmptySam 18 Juin - 3:51

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MessageSujet: Re: Bataille sans polochons et plumes qui volent [Livre 1 - Terminé]   Bataille sans polochons et plumes qui volent [Livre 1 - Terminé] EmptyMar 21 Juin - 20:30

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MessageSujet: Re: Bataille sans polochons et plumes qui volent [Livre 1 - Terminé]   Bataille sans polochons et plumes qui volent [Livre 1 - Terminé] EmptyLun 27 Juin - 23:40

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MessageSujet: Re: Bataille sans polochons et plumes qui volent [Livre 1 - Terminé]   Bataille sans polochons et plumes qui volent [Livre 1 - Terminé] EmptyMer 29 Juin - 1:42

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