Intouchable ? Pas si sûr… Si cela venait à se savoir parmi les nôtres, certains pourraient très bien vouloir t’arrêter avant que tu puisses nous nuire. Et ils ne se contenteront pas de te faire une petite tape sur les doigts. Crois-moi, j’ai rencontré des semi-démons encore pire que toi et moi réunis. Et je doute que ton vampire puisse quoi que se soit pour toi…

J’étais sidéré qu’elle puisse se croire intouchable. C’était à croire qu’elle n’avait pas la moindre conscience de ce qui pouvait lui arriver si ces activités arrivés jusqu’à de mauvaises oreilles. Je le savais pour la simple et bonne raison que si Daköta ne m’avait pas été aussi chère, je l’aurais moi-même déjà attaqué, dans le but pur et simple de la tuer, pour protéger notre race de ses agissements. Et je savais, pour les avoirs côtoyé, que beaucoup des nôtres réagissaient exactement de la même façon. Et ce jour-là, je ne serais pas là pour m’interposer. J’adorai Dak, je l’aimais comme une sœur, mais je ne pouvais tout simplement pas supporter qu’elle puisse accepter de nous poignarder dans le dos. Mon attachement pour elle m’empêchait de l’attaquer là maintenant ou de m’éloigner d’elle mais le jour où je devrais choisir entre elle et les nôtres…

Je ne l’aimais pas au point de mourir pour une traitre.

Le sujet était cependant clos. Je savais que nous étions face à un mur. Aucun de nous deux ne reviendrait sur ses décisions. C’est pourquoi, l’idée de sortir était probablement la meilleure chose à faire.

Quand Dak parti se changer, je terminai ma bière avant de m’étirer. Mine de rien, elle avait été longue cette journée et si on pouvait penser que jongler avec du feu, c’était certes dangereux mais absolument pas épuisant, c’était faux. Ce genre de pratique était aussi éreintante physiquement qu’une bonne séance de sport.

Je me demandais bien qui Dak pouvait vouloir me présenter et avec elle, je m’attendais au meilleur comme au pire mais je ne pris pas la peine de la questionner, sachant d’avance qu’elle resterait muette comme une carpe.

En revanche, je ne pu m’empêcher de rire quand elle convint qu’elle avait prit du poids.

Bien sûr, je te l’ai dis, tu es presque obèse, ajoutais-je en riant. Et pour cause, même avec un ou deux kilos de plus, Daköta gardait un corps absolument magnifique.

Je lui rendis son étreinte tout en tentant d’oublier me scraintes quant à son avenir et c’est avec un sourire chaleureux que je baissais les yeux vers elle.

Allez en route !