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If it pleases the Queen [Livre II - Terminé]
MessageSujet: If it pleases the Queen [Livre II - Terminé]   If it pleases the Queen [Livre II - Terminé] EmptySam 3 Aoû - 17:55

Si cette nuit je fus perturbée par le souvenir d'Arthur, en me réveillant, l'idée de retrouver les assassins de mon infant me traversa l'esprit. Je n'avais eu ni vengeance, et n'en avais jamais fait la demande. Pourtant, malgré ma fierté, perdre Arthur fut tout de même une lourde perte, qui m'avait plongée quelques semaines dans le spleen. Et bien entendu, l'idée de retrouver un infant ne me passait pas par la perte, tant l'idée de le perdre m'était insupportable. Un échec, avoir un infant était un échec que je ne pouvait réitérer, par orgueil, par fierté, et ma instinct de préservation. Alors en ce début de nuit, ouvrir les yeux fut difficile. Pour autant, je n'avais pas le luxe de me laisser aller à toute cette paresse qui m'envahissait. Je me redressais d'un coup. Pourquoi penser à tout cela maintenant ? Peut être qu'inconsciemment, en sachant que la venue de la Reine était prévue, et elle qui avait réussi à garder ses infants envie plus longtemps moi, j'avais été hantée de nouveau. Je me réveillais avec une envie folle de sang.

Je quittais ma chambre, me levant, prenant le temps de boire chaque gorgée de sang. Je me sentais comme assoiffée. Je posais mon verre, regardant l'heure, sur ma montre. Je pris un profonde respiration. De toute façon, voilà quelques années qu'il était mort, ce n'était pas maintenant qu'il allait ouvrir la porte et crier, surprise. J'eus un rictus, me voilà bien, tiens, je me sentais vulnérable, et la Reine qui allait arriver. Pas de répits, pour les gens avec des responsabilités. You bring this upon yourself Je remontais les escaliers avec mon verre et une cigarette allumée, traînant ma carcasse de 600 ans en haut. La douche me ferait forcément du bien. Ce fut le cas, pas au degré que j'espérais, mais bon. J'enfilais une robe, courte, mi cuisse, en gaze de soie, très légère, dans un rose très peu prononcé. Je m'attachais les cheveux, les laissant tomber en natte épaisse sur mon épaule, je ne m'encombrais pas de chaussures, après tout j'étais chez moi. Je regardais le large tableau qui trônait près de l'entrée, tableau de la renaissance, qui avait certainement beaucoup plus sa place dans un musée que chez moi, mais il était si beau, et il m'avait été offert par Amélia, alors m'en séparé n'était pas possible, même si de nombreuses propositions j'avais eu. Etait-ce la journée de la mélancolie ? Car très franchement, je m'en passerais volontiers. Je soupirais, haussais les épaules. Me demandant bien ce que j'allais bien pouvoir faire en attendant l'arrivée de Krystel. D'ailleurs, quand elle m'avait annoncé qu'elle souhaitait me voir, j'en fus la première étonnée. Peu importait le lieu, j'avais donc proposé chez moi, le calme étant de mise. Les lumières nti-uv tout à fait fiable, et le double vitrage garant du silence et du respect de la conversation que nous allions avoir. Je me demandais bien quelle pourrait en être la teneur, j'étais conseillère, ou courant de beaucoup de choses, mais de ce qui pouvait dans la tête de Krystel, ça peu de gens en avait le privilège, qui en avait le privilège ? Je soupirais une nouvelle fois, m'accordant cette fois ci une salvatrice cigarette qui allait me faire décompresser.

Assise dans le salon du bas, je me demandais comment j'allais pouvoir gérer une nouvelle arrivée chez moi. J'avais cet espèce d’instinct de préservation de l'espace vital ( vaste, me direz vous) mais c'était comme une bulle, c'était assez cliché à dire, mais je pouvais me montrer redoutable quand il s'agissait de violer mon intimité. Je haussais les épaules, je doutais grandement que Krystel soit ce genre de femme, au contraire. Ainsi, on frappa à la porte, je n'aimais pas les sonneries, trop bruyantes, ça résonne, c'est très désagréable. Je me levais, écrasant ma cigarette dans le cendrier, ouvrant la porte sur mon invitée du jour, prestigieuse invitée.

Bonsoir, ma Reine. déclarais-je en m'inclinant, bien que très légèrement.

Les révérences n'étaient définitivement pas mon truc, trop compliqué, trop ostentatoire. Lors de ma vie au Japon, j'avais pu remarquer tout le respect qu'il y avait entre les gens, il s'inclinait, très légèrement, mais marquant assez le geste pour montrer leur respect. c'était exactement ce que je fis. Je relevais la tête l'invitant à entrer, et à s'installer dans les canapés du salon. Shall we ?
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MessageSujet: Re: If it pleases the Queen [Livre II - Terminé]   If it pleases the Queen [Livre II - Terminé] EmptyMar 13 Aoû - 20:05



Mon chauffeur s’arrêta devant un immeuble. Je ne comprenais pas les goûts simples que pouvaient avoir certain de mes vampires les plus placées. Avec leur position, ils pouvaient investir des maisons, mais se tournaient vers des appartements, en pleine ville. Il n’y avait aucune sécurité, ni service pouvant s’acquitter de cela. Les atteindre serait si simple. Oh bien sûr, ils n’étaient pas dépourvus de compétences, mais tout de même. C’était comme s’ils écrivaient sur leur front « venez me trouver je vous attends ! ». Suicidaire à long terme. Voilà ce qu’était cette situation à mes yeux. Je me notais qu’il fallait que je leur en touche deux mots. Je n’avais clairement pas que cela à faire de devoir les remplacer tous les trente-six du mois. J’avais des choses plus importantes à gérer que de devoir en plus penser à couvrir leurs arrières. Je poussais un soupir las en sortant de la voiture. Un de mes gardes du corps me tenait la porte, pendant qu’un autre faisait le tour, s’assurant qu’il n’y avait aucun danger. Ces derniers avaient beau être formés par Torben, il ne lui arrivait pas à la cheville. Mais ce soir, j’avais eu besoin de lui autre part, ainsi avais-je affectés d’autres personnes à ma sécurité. Trois vampires et trois humains. Ceux de mon espèce m’encadraient de près. Plus prompt à réagir. Les humains étaient non loin, plus habiles avec les armes à feu. Si les nocturnes privilégiaient la force brute et le contact, c’était plutôt l’inverse pour les humains.

Mon convoi et moi-même arrivèrent bien rapidement devant la porte de Constance. L’un de mes gardes frappa, se tenant tout de même prêt à me défendre et à donner ma vie au cas où. Elle était seule. Je n’entendais qu’un son de pas se rapprochant, et aucune autre odeur de celle du tabac qu’elle trainait. Je fis signe à mes protecteurs de s’écarter un peu, sans pour autant partir. Nous ne sommes jamais trop prudents après tout. La vampire m’ouvrit la porte, et me salua verbalement, mais également physiquement. Je n’en attendais pas moins d’elle. J’entrais sans qu’elle ne m’ait vraiment invité, lui répondant Tu n’as jamais perdu aucune de tes mauvaises habitudes . Je fis signe aux vampires d’aller se poster en bas de l’immeuble et aux humains de m’attendre sur le palier. M’installant sur un des fauteuil du salon – toujours sans sa permission – j’embrayais Ne soit donc pas aussi solennel. Nous ne sommes pas au conseil. Bien, comment se porte donc tes affaires ? .

Cassiopeia Johnson

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MessageSujet: Re: If it pleases the Queen [Livre II - Terminé]   If it pleases the Queen [Livre II - Terminé] EmptyDim 18 Aoû - 16:06

 Quand j'ouvris la porte, les gardes du corps se décalèrent. Je regardais vers eux, de droite à gauche. C'était tout un convoi pour une visite de ... courtoisie ? J'imaginais bien que la sécurité de la Reine était primordiale, mais c'était un convoi assez voyant. Et certainement trier sur le volet. Annihiler la peur de la perte de leur propre vie pour la donner à la Reine si ça devait la protéger. C'était un type de loyauté particulier. Elle entra, seule, laissant les gardes du corps à la porte. Je me serais trouvée indisposée à faire entrer autant de monde chez moi. Trop, beaucoup de monde dans mon espace vital en si peu de temps, aurait été bien mauvais. Je regardais Krystel entrer, et je fermais la porte derrière elle.

Je me souvenais de la première fois, où à Paris, elle était venue en personne m'annoncer la fin des Maître Vampire, mais qu'elle souhaitait me voir siéger au Conseil Sanglant. J'aspirais enfin à la reconnaissance de mon travail ambitieux. J'avais perdu Arthur contre une place au Conseil, la victoire était amère, mais elle sut m'amadouer en me laissant ouvrir ma propre maison close. Je me souviens encore du sourire que j'avais eu. Je suivis son mouvement, m'asseyant en face d'elle. Croisant les jambes. Il ne fallait pas que je me montre si formelle. Je la regardais, dans ce cas l'a recevais-je en tant qu'amie ? Je trouvais cette idée étrange. Non pas que l'idée qu'une Reine puisse avoir des amis m'échappait, je n'étais très familière avec la nation d'amitié. Je la regardais, restant le visage neutre, la gratifiant tout de  même d'un sourire poli. Me montrer formelle faisait partie de mes habitudes, comme une forme de respect. Ce qui bien évidemment avait une tendance à ne pas mettre les gens très à l'aide tout de suite. Elle me demanda alors comment se portait mes affaires, je me penchais, attrapant un carafe rouge de sang, et je versais deux verres. Je fis glisser le verre vers elle, prenant le mien en main, attendant qu'elle en fasse de même.

Le Laurentia ne s'est jamais porté aussi bien, à croire que les humaines ne sont pas capables de satisfaire leurs hommes. répondis-je avec un sourire amusé.

C'était vrai, la fréquentation humaine du Laurentia avait augmenté en flèche. Le bouche à oreille faisait son effet. C'était grâce à cela que j'obtenais du sang. Non pas que je croquais dans les clients en les vidant de leur sang, non. Le Laurentia en plus de m'apporter de l'argent m'apportait de petits privilèges non négligeables. C'était simple, le chirurgien payait une petite taxe sanguine supplémentaires contre le silence du Laurentia. Méchant ? Non, intelligent. Et ça ne les empêchait pourtant pas de revenir au Laurentia deux à trois fois par semaine. Tous les prétextes sont bons, pour rentrer dans un bordel. Je souriais à cette pensée. Les clients aiment aussi l'idée de pouvoir oublier tout les bras d'une femme avec un cadre luxueux. Je soupirais d'aise. Je reportais mon attention sur Krystel, faisant glisser une mèche de cheveux derrière mon oreille. Je regardais mon verre de sang.  Savez vous pourquoi les vampires ont tendances à contourner la loi du True Blood, pas seulement parce que nous adorons ça, ce n'est pas seulement de la nourriture, c'est le pouvoir. C'est ce qui nous garde vivant... Si on peut dire.

Je ne suis pas à plaindre, oh ça non.
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MessageSujet: Re: If it pleases the Queen [Livre II - Terminé]   If it pleases the Queen [Livre II - Terminé] EmptyDim 22 Sep - 18:13



Je n’étais pas adepte des odeurs de drogues. Telles qu’elles soient. J’interdisais d’ailleurs formellement mes humains d’en consommer. Je ne comprenais pas l’intérêt qu’ils pouvaient porter à des substances qui pourraient nuire durablement à leur santé. Cela gâtait en plus le goût de leur sang. Regardant, je l’étais clairement en matière de nourriture. Je ne m’abreuvais pas n’importe qui, ni de n’importe quoi. Si mon harem et mes possessions étaient autant convoitées, ce n’était pas pour rien. Je prenais les meilleurs humains, les meilleures humaines, et les meilleurs plus jeunes d’entre eux. Peu importe leur pays d’origine, et leur arbre généalogique. Dans mon manoir plusieurs nationalités se côtoyaient, plusieurs milieux sociaux aussi. Ils exerçaient des métiers très divers et variés, et ils avaient tous âges. Définir un seul et même trait pour les catégorisé n’était clairement pas possible. A si, l’odeur attirante de leur sang, et la qualité de ce dernier. J’étais vampire regardante après tout.

Cette absence de substances étranges était aussi applicable à tout vampire passant du temps en ma compagnie et dans ma demeure. Être mon garde du corps, mon jouet sexuel, mon servant sous-entendait avoir une hygiène de vie impeccable. La nicotine était exclue, même si, pour les vampires, elle ne procurait aucun effet. Son odeur ne me plaisait pas, et gênait mon odorat. Je n’aimais donc clairement pas la pratique de ma conseillère, même si je me gardais toute réflexion en dehors du fait de lui énoncer que c’était une mauvaise habitude. J’étais peut-être la Reine, elle n’en restait pas moins libre de ses mouvements. Tant que cela n’entrainait pas de trahison ou de félonie, je m’en fichais. C’était incommodant mais sans plus. Prenant des nouvelles de son commerce pendant qu’elle nous servait deux verres de sang et en poussant un vers moi. Ne pas en boire aurait été une offense, ainsi trempais-je mes lèvres dans ce liquide. Je n’étais clairement pas habituée à boire sang aussi peu gouteux et froid. Je ne comptais d’ailleurs pas en boire plus que la politesse me l’obligeait. Je reposais le verre, le poussant légèrement en direction de Constance, lui faisant comprendre que j’en avais fini avec ce premier. « Tu m’en vois ravis. Bien entendu, ce dernier est toujours tenu secret et aucun politicien n’est encore venu fourrer son nez à l’intérieur. Nul besoin de te rappeler la prudence dont nous devons faire part à l’égard des humains. La guerre nous a couté plus qu’elle nous a rapporté. Il serait précipité d’entrer de nouveau dans des conflits ou des divergences avec les humains. Nous ne sommes pas assez fort pour l’heure  »  .  
Cassiopeia Johnson

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MessageSujet: Re: If it pleases the Queen [Livre II - Terminé]   If it pleases the Queen [Livre II - Terminé] EmptyJeu 26 Sep - 23:17

Je n'avais pas l'habitude d'être en présence de vampire plus âgé que moi. C'était quelque chose qui m'arrivait extrêmement rarement. Les vampires plus âgé que moi sont rares. Notre longévité n'est pas forcément du à notre capabilité à nous défendre, nous battre, ou notre insctinct de survie, non, il s'agit d'être capable de s'adapter à chaque changement, chaque évolution, chaque moment historique et en tirer l'expérience qu'il faut pour avancer. Il faut du recul pour être aussi vieux, il faut de la force psychologique, car croyez le, il en faut pour vivre plus d'un siècle. Imaginez, passer les âges sans jamais, jamais, jamais prendre une ride ? Vous dîtes stagner, vous les humains, mais c'est bien plus complexe que cela. Car j'ai beau avoir une petite vingtaine d'année d'apparence, mon âme, ou du moins ce qu'il en reste a bien 602 ans, 603 au mois de décembre. Mais détrompez vous, je m'amuse toujours comme à mes vingt ans, voir plus encore. J'écrasais ma cigarette dans le cendrier sur la table basse, je bus une gorgée. Le sang chaud me manquait, mais de nos jours pour en avoir il fallait se munir de patience, et prendre une pomme de sang, ce qui n'était définitivement pas dans mes projets. Elle n'en bu pas, pourquoi ? Parce que la résidence royale était un gigantesque garde mangé.

Elle trempa ses lèvres poliment, et repoussa le verre vers moi. Je regardais le verre, c'était toujours bien mieux que devoir boire cette immondice qu'il appelait sang artificiel. Pourquoi ne pas utiliser ça pour sauver leurs humains au lieu d'essayer de nous faire boire ça. Minables petites créatures. Je regardais la reine, buvant mon verre attentive à ce qu'elle disait. Non, les politiques ne fouinaient pas dans l'affaire, parce que certains de leur collègue venait de temps en temps prendre plus qu'un verre ou deux. Les parties fines des politiciens humains étaient définitivement un motif qu'ils aiment répéter. Tout allait pour le mieux quand on était haut placé n'est ce pas ? Le privilège du privilégié. L'argent achète tout, même l'honnêteté de certaines personne. Je souriais, approuvant d'une signe de tête ce qu'elle venait de déclarer, cela voulait il dire que nous allions bientôt nous redresser ? Car j'en avais, oh mon dieu, par dessus la tête de courber l'échine et de laisser des petites pestes de la PES me manquer de respect et faire preuve d'une insolence qui me rendait malade. Les humains oubliaient leurs fragilités à cause de la politique. Mais.. Le Laurentia devait rester un endroit clandestin, c'était ce qui le rendait attractif, la clandestinité, le goût de l’interdit, vous savez cette petite sensation qui vous fait sourire parce que vous vous sentez un peu au dessus des règles et des lois  C'était ce qui donnait tout son charme au Laurentia. Je glissais ma main dans mes cheveux, décroisant les jambes, pour les recroiser dans l'autre sens. Je réfléchissais. Nous ne sommes pas assez fort pour l’heure

Il était vrai qu'avec la mort d'Augustus, ces années sanglantes, notre espèce avait pris un sacré coup, grand nombre de vampire avait perdu la vie, Arthur en faisait partie, je crois que c'était une des raisons pour laquelle je ne cherchais pas à comprendre les humains, à les prendre en pitié, éprouver de la compassion. Il fallait qu'ils cessent, tous, avec leur sourire narquois, et leur incapacité à comprendre qu'ils étaient complètement, et définitivement dépassé. L'humanité ne veut plus rien dire. Ma main se crispa sur mon verre. Non. Vraiment, non. Je posais le verre sur la table. Prenant une longue inspiration. Je cherchais à me calmer. Non définitivement pas, cette perte ne passait pas. Pourquoi aujourd'hui ? pourquoi maintenant en présence de la Reine, mauvais timing, j'avais un don.

Le Laurentia, ne deviendra en aucun cas un domaine publique. Nous avons, certes, beaucoup... perdu. Beaucoup trop même. commençais-je. Nous ne sommes pas assez forts pour le moment, mais les humains, tous, savent parfaitement ce que nous sommes et ce dont nous sommes capables, nous ne pas assez forts, peut être, mais menaçant, nous ne l'avons jamais autant été.

Je relevais la tête, un fin sourire sur mon visage. Krystel me connaissait, peut être pas assez bien, mais il était de domaine publique, que je n'étais pas de ces enfants de chœur vampirique et attende bien sagement dans leur coin. Non, oh non. Redonnez moi la liberté de ma race, et je deviendrais, juge et bourreau. J'avais beaucoup trop droit au sang pour ne pas en prendre l'opportunité. Je les retrouverais tous. Et je les tuerais, un par un.

Des divergences, il y en aura toujours, nous sommes leurs prédateurs. Ils ne l'acceptent simplement pas.

Je reprenais mon verre, buvant une gorgée, retrouvant mon calme. Il aurait été dommage de tâcher mes vêtements, et faire preuve de manque de contrôle.
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MessageSujet: Re: If it pleases the Queen [Livre II - Terminé]   If it pleases the Queen [Livre II - Terminé] EmptyMer 16 Oct - 22:32



Constance n’était pas, à mon sens, un mauvais investissement. Entendez par là que ce que je devais « dépenser » pour elle était beaucoup moins important que ce qu’elle pouvait me rapporter. Sur le plan hiérarchique et vampirique, je n’étais pas mécontente de sa position ni de mon choix la concernant. Sur le plan plus personnel nous allons dire, c’était également le cas. J’appréciais sa compagnie et sa conversation. Elle ne m’était pas du tout désagréable et venir lui faire causette n’était pas une corvée dont je devais m’acquitter par obligation. Oh bien sur, elle n’était pas parfaite, loin de là. Qui peut se vanter de l’être ? Si moi-même je ne le peux, alors personne, je dis bien personne ne le peut. Car, aussi hautaine et sure de moi puis-je être, je n’avais pas non plus la folie des grandeurs et j’avais plutôt les pieds sur terre. J’avais la chance de m’être entourée des bonnes personnes, je l’avoue également. C’était d’ailleurs pour cela que leur sécurité était des plus importante, pour ne pas dire primordiale. Je devais m’enquérir de ce point avec la française dès ce soir. Temps que l’occasion de discuter avec elle m’était permise, c’était le bon moment.

J’avais donc commencé par prendre des nouvelles de son commerce et de ses affaires. J’étais satisfaite d’entre que le moyen de gagner sa vie restait dans la sphère du privé et non du public. Elle le savait, si cette tendance s’inversait, sa tête tomberait et elle serait livrée par mes bons soins aux autorités humaines. Je ne pouvais pas laisser ternir la réputation déjà bien basse des vampires. Heureusement pour nous, elle avait une liste de clients dont les penchants étaient de véritables atouts, pour ne pas dire armes. Cela protégeait son commerce mais il fallait que cela soit durable. Elle devait s’assurer de leur fidélité, mais je ne doutais pas de ses capacités. Elle était douée, cela ne faisait aucun doute et je lui faisais confiance pour que perdure ses petites « magouilles ». Après tout, cela permettait à mon empire de voir des fonds rentrer, puisqu’après tout, je taxais un peu les activités des miens, sans pour autant leurs ruiner, ni ne pas leur permettre de profit. Je prenais à tous un pourcentage de 5%, ce qui n’était pas énorme –même si dans le cas des activités de Constance, cela représentait pas mal d’argent - .

Je souriais aux réponses de mon hôte. Elle n’était vraiment pas dupe et avait les yeux grands ouverts. Tant mieux. Je n’en attendais pas moins d’elle. Elle était après tout une de mes conseillères et devait être au courant de tout ce qui se passait et d’avoir la tête sur les épaules. Je n’avais pas besoin de vieux séniles dans mon entourage, mais des vampires aptes à assumer leurs tâches, qui savaient où ils allaient. C’était le point fort de ma nouvelle organisation et je ne le laisserais pas s’envoler. Constance était une pièce maitresse et elle devait le rester, sous peine que je la remplace. Leurs places n’étaient pas garanties à vie, enfin à mort. Elles étaient éphémères, même si elles pouvaient durer longtemps selon les capacités qu’ils pourraient me démontrer. Leurs preuves, ils devaient constamment les faire. « Tu vois claire Constance, et tu m’en vois satisfaite. La force que nous avions avant, nous devons la retrouver. Et tu peux aider en cela. Ce n’est un secret pour personne, je ne peux y arriver seule. Ton soutien et tes activités nous sont importantes, mais pas non plus indispensables. Tu le sais également, personne n’est irremplaçable, pas même moi… » Je décroisais les jambes et je me penchais en avant, vers la vampire « Je ne t’oublierais pas lorsque viendra notre victoire, mais la route est encore longue Constance et ta vengeance devra attendre. Tout comme la mienne doit attendre. Mais je peux te faire une promesse : tant que tu me soutiendras et que tu montreras digne de ta position, je t’offrirais sur un plateau, un par un, ceux sur lesquels ton courroux s’est porté. »


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MessageSujet: Re: If it pleases the Queen [Livre II - Terminé]   If it pleases the Queen [Livre II - Terminé] EmptySam 2 Nov - 18:05

Je regardais Krystel. Je me savais compliquée, mais à côté de notre Reine j'étais une enfant de chœur. Très franchement. La situation vampirique n'était pas des plus reluisantes. Mais même dans ces temps ombrageux, tous devait craindre le moment, où les vampires reprendront le contrôle. Et quand cela arrivera, je serais la première à faire taire tous ces insolents qui ont cru qu'avec leurs badges, et leurs lois pouvaient nous mettre dans une cage. Je pris une grande respiration, s'il y avait bien une chose qu'il fallait comprendre c'est que j'avais toujours l'impression que ce genre de moment faisait ressortir les pires traits de mon caractère. Quand la nuit tombe, les démons sont de sorties, nos pires instincts, la nuit appelle le vice. Voilà certainement pourquoi les vampires ne sont pas des créatures diurnes. Si je voyais claire, c'était pour la simple et bonne raison que je faisais preuve de bon sens. Nous sommes des prédateurs, nous n'attaquons pas seulement pour attquer, et nous nourrir, nous prenons plaisir à le faire. Même ceux qui disent le contraire, ont cette infime petite partie d'eux même qui, sourit quand la chasse commence. Nous n'avons jamais été des proies, nous ne sommes pas fragiles. Je ne suis pas fragile, je ne le serais plus jamais. Je me suis fermée aux émotions, et aux sentiments, ils me causent beaucoup trop de problèmes, trop d'instabilité. Ouvrez les portes de mes sentiments et voyez à quel point je ne sais pas les gérer. Nous nous cachons tous derrière des masques de vanité. Le mien est parfait.

Si lui prouvez que je suis indispensable au retour des vampires doit devenir mon but, alors il le deviendra. Je ne suis pas un vampire que l'on jette comme un mouchoir, on se rappelle de moi, on se rappelle de la fureur de ma colère et de ma folie. Je n'ai jamais eu peur de me salir les mains voilà 600 ans que je le fais. J'eus un sourire, un rictus. Elle me fit cette promesse, aux airs de pacte. Je les veux tous. Un par un, je veux les entendre hurler sous ma main. Je veux leur faire ressentir l'abandon et la solitude qui fut mienne quand Arthur fut tuer, quand mon cœur s'est meurtri encore un peu plus. Je veux tous les humains insolents à mon égard, je veux torturer cette petite humanité qui leur est propre. Je veux qu'on respecte à nouveau tout ce que nous représentons. Le passé, le présent, le futur, et l'éternité. Je t’offrirais sur un plateau, un par un, ceux sur lesquels ton courroux s’est porté. Je redressais la tête, plongeant mes yeux dans les siens. Avec cette lueur si caractéristique, cette terrible envie de vengeance, cette affreuse soif du sang de mes ennemis, de tous nos ennemis. Je ne veux plus entendre l'humain moyen dire qu'il n'a pas peur des vampires. Craignez la fin de votre règne, les vampires seront toujours en marche vers le pouvoir, notre orgueil nous y pousse.

Si je dois prouvez que je suis indispensable, alors j'en ferais mon but. Je suivrais cette marche vers le pouvoir jusqu'à la lumière du jour s'il le faut. commençais-je, avant de reprendre, Je les veux tous sous ma main. Je veux entendre les cris de mes ennemis dans la nuit, je veux entendre à nouveau les tremblements de corps, les plaintes et les hurlements. Je veux qu'ils ressentent la perte. Je les veux tous. Et qu'ils n'oublient jamais, plus jamais, ce que nous sommes, ce que nous avons toujours été. Je veux que leurs cœurs s'arrête quand enfin ma vengeance sera rassasiée de leur sang. Nous sommes les créatures les plus orgueilleuse qui puisse être, et simplement pour cela, ils doivent nous craindre. Ma main est tienne, et elle n'a pas peur de se salir. Jamais.

Mon ton était froid, non pas neutre, froid, déterminé. Je sentais en moi, monter ma faim, comme un fer rouge qui brûlait ma gorge. Mes émotions les plus fortes étaient soumise à la faim, mon plus bas instinct. Je ne suis pas au Conseil, parce que mes conseils sont avisés, ou ma vision est pertinente, du moins, pas seulement. Je m'étais rendue redoutable par mes voyages, mes connaissances, et mes nombreuses rencontres. Je pris une grande respiration.

Nous n'avons jamais été des enfants de cœur. Je n'ai pas échappé à la règle.
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MessageSujet: Re: If it pleases the Queen [Livre II - Terminé]   If it pleases the Queen [Livre II - Terminé] EmptyMer 20 Nov - 18:28



Si Constance et moi nous voyons surtout lors de réunion formelle, elle pouvait être considérée comme une vampire proche de moi, même si personne n’en avait conscience en dehors de nous deux. Après tout, je n’avais pas la faiblesse de laisser transparaitre la moindre amitié en public. J’étais Reine et ce statut m’incombait beaucoup de prudence. Jamais je ne m’afficherais clairement avec la femme d’affaire, et ne montrerait que j’appréciais sa compagnie. Ce n’était point par honte, sinon elle ne ferait pas partie de mon conseil sanglant. C’était une mesure de précaution qu’elle comprenait parfaitement. Et puis, elle-même avait beaucoup à perdre à faire connaitre notre amitié. Pour sur, beaucoup des vampires fréquentant son établissement trouveraient un autre endroit pour assouvir leur envie. Hors elle avait besoin d’eux comme moi j’avais besoin des informations qu’elle pouvait collecter pour moi. J’avais pu punir plusieurs nocturnes par son aide. Pauvres imbéciles avaient-ils été à essayer d’aller contre mon pouvoir. Je ne laisserais la porte ouverte à personne pour ébranler ma base de pouvoir. J’avais trop lutté pour y arriver et il était hros de question de laisser la moindre chose me porter préjudice. Si Constance était un rouage important, elle n’en était pas pour autant indispensable. Ce fait, elle en avait conscience et c’était ce qui s’en doute la poussait à se rendre, justement, le plus indispensable possible. Faut de quoi, elle verrait ses envies de vengeance s’envoler. Je récompensais ceux qui se montrer digne de mes récompenses et non pas les incapables/. Et pour l’instant, son parcours avait été plutôt exemplaire. Je souriais d’ailleurs à ses paroles. J’aimais entendre une telle conviction, une telle fidélité dans son discours. C’était gratifiant de voir que j’étais arrivée à la stimuler, à la pousser encore et encore à me servir et me prouver sa valeur. Elle ne pouvait se permettre de se reposer sur ses lauriers. « Me voilà ravie de l’entendre. Il te reste cependant à mettre des actes sur tes paroles, aussi belles soient-elles. Montres moi que je n’ai pas eu tort à ton sujet et que tu es la femme que je vois en toi. » C’était un défi qu’elle pouvait relever, j’en étais certaine. J’avais foi en elle quelque part et je savais que je ne serais pas déçue. Nous parlions de Constance après tout. Et puis le but qu’elle poursuivait ne pouvait se faire sans mon aide. Elle le savait très bien et c’était aussi ce qui m’assurait de sa fidélité. Une « carotte » est toujours bonne à prendre, et je n’allais pas cracher dessus. De toute manière, je lui avais fait une promesse, et je comptais bien la tenir. Je ne suis pas femme à mentir aux miens, ni à revenir sur mes paroles. Je l’avais prouvé à mainte reprise et mon intégrité n’était pas à remettre en question. Réciproquement c’était une garanti pour elle. « Quant aux humaines, rassures-toi, je n’ai pas dit mon dernier mot. Nous avons dû reculer pour mieux avancer par la suite. Ce peuple n’est qu’un misérable bétail dont on ne peut avoir foi. Mais ils ne sont pas notre priorité. Nous devons nous occuper des Hurleurs en premier lieu, et cela de deux manières. D’ailleurs j’ai une mission à te confier ma chère. » Je me levais et me glissais dans son dos pour venir lui susurrer très faiblement la mission que j’attendais d’elle. Personne d’autre ne pouvait entendre mes mots et même elle devait user de son ouï développée pour m’entendre

Reprenant ma place en face d’elle, mais cette fois, restant debout, je lui demandais « As-tu compris et puis-je compter sur toi ? Bien entendu la discrétion est de mise et tu ne devras jamais évoquer ce que je viens de te dire. Cet aparté n’a bien entendu jamais eu lieu »

Cassiopeia Johnson

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MessageSujet: Re: If it pleases the Queen [Livre II - Terminé]   If it pleases the Queen [Livre II - Terminé] EmptyDim 24 Nov - 0:05

 La Reine restait malgré notre relation un véritable mystère. Et je ne savais pas bien si c'était une bonne chose de chercher à percer cette énigme qu'était Krystel. Il y avait des choses qu'il vallait mieux laisser à leur place. Elle semblait satisfaite de ma réponse. Je m'étais toujours montrée loyale et fidèle, et pas forcément par obligation. Beaucoup pourrait penser que le statut de Reine était convoïtée, je ne le convoïtais pas. J'aimais les responsabilités et les honneurs, mais son titre lui allait bien mieux qu'il ne m'irait. Il fallait gérer bien trop de choses. Les titres sont souvent bien fastueux, les privilèges vont avec, mais les libertés étaient tout de même limités. Même si dans le cas de Krystel je n'étais pas certaine qu'elle ait beaucoup de limites.

Elle reprit la parole, parlant des humains. Comme quoi elle n'avait aps dit son dernier mot. Il était évident qu'elle ne pouvait pas laissé cette situation traîner de cette manière. Les humains nous narguaient chaque jour un peu plus. Ils n'étaient, selon elle, pas notre priorité. Je haussais un sourcil, quelle était donc la priorité de la Reine, de notre race ? Je restais presque pendue à cette lèvre, car si elle avait quelque chose à dire, elle me laissais en suspend.  Elle avait une mission à me confier. Je penchais la tête, interloquée, j'allais retourner dans le feu de l'action était-ce ce qu'elle cherchait à me dire ? J'en étais ravie, j'étais fatiguée de rester assise dans la salle du Conseil. Elle se leva, et s'approcha de moi, me faisant part d'une confidence. Personne ne pouvait entendre ce qu'elle pouvait me dire, et moi j'étais tout ouïe.



Cet aparté n'avait pas eu lieu.

Je ne vois pas de quoi vous parlez. Vous savez avec l'âge...

Je souriais.
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MessageSujet: Re: If it pleases the Queen [Livre II - Terminé]   If it pleases the Queen [Livre II - Terminé] EmptyVen 20 Déc - 16:24



Je pouvais compter sur Constance, son efficacité et sa discrétion. Elle comprenait tout ce que ma mission signifiait et qu’en cas de pépin, elle serait toute seule à devoir se débrouiller. Je n’avais pas le choix de déléguer, afin de ne pas me retrouver mêler si quelque chose se passait mal. C’était frustrant comme position : être Reine, et par définition tout en haut de l’échelle, mais de ne pouvoir rien faire, et d’avoir les mains liés. Je ne pouvais plus jouer comme avant. Je ne pouvais plus m’occuper d’affaires de ce type ni m’impliquer directement dans des situations que je provoquerais. Non, je ne le pouvais pas, parce que j’avais une image à garder et que je ne pouvais pas me permettre de mettre ma vie en danger. Toute adrénaline m’était interdite, et après avoir passé toute ma vie à la ressentir, puis sept ans pendant lesquels je pouvais tuer de mes propres mains, c’était très difficile à vivre. Je n’étais plus libre de mes mouvements, et devais toujours me contrôler. Je ne sais pas comment Augustus y arrivait, et pouvait tout concilier. Et faute de réponse à cette interrogation, je devais me contenter d’être frustrée et quelque part jalouse des vampires comme Constance qui étaient libres. Au moins pouvais-je savourer un peu les émotions et les sensations de Torben lorsqu’il se mettait en quête pour moi. Et encore. Il avait appris à contrôler un peu le lien qui nous unissait, si bien que j’en avais qu’une parcelle. Je comptais d’ailleurs lui faire part d’un projet que je voulais essayer en sa compagnie. Mais pour cela, il fallait encore que nous ayons le temps d’en parler. Il avait beau être mon servant, il était plus souvent la mort qu’autre chose et j’étais moi-même trop occupée pour cela. Il fallait vraiment que je nous aménage des créneaux. J’avais besoin de l’avoir plus souvent à mes côtés, car j’étais plus puissante que jamais. Et la puissance, c’était tout ce qu’il me restait. Si seulement mon créateur était de nouveau sur pied… D’ailleurs je devais aussi lui rendre bientôt une visite et partir quelques jours. C’était pour cela que je voulais parler à Coco ce soir. Elle devait être au courant de sa nouvelle mission et la commençait au plus tôt « Le chaos… Un si doux mot, que je veux revoir Coco. Je t’accorde carte blanche et ma totale confiance. Ne me déçoit pas et tu seras récompensée comme tu l’as toujours désiré. J’enverrais bientôt La Morte sur leurs traces. Elle te livrera ses comptes rendus à mesure que tu avanceras. Et tu pourras te tourner vers elle si le besoin d’un soutien se fait sentir. Pour autant n’oublies pas qu’elle est liée à moi. » Je me levais pour lui signifier que j’allais m’en aller. J’avais pu parler avec elle de tout ce que je voulais. « Ah oui, une dernière chose. La prochaine fois que tu décides de te laisser aller avec M. Anderson, évite les ruelles et choisi des endroits plus approprié. Cela ne fait pas de bonne presse. Pour autant, je trouve ton rapprochement avec lui assez… Stratégique, même si cela ne devra jamais déboucher, de ton côté, sur plus qu’une partie de jambe en l’air et une récolte d’informations. Quelque chose remue en bas, et je veux en savoir plus » Pas besoin d’en dire plus, elle comprendrait le message : continuer à séduire le vampire, mais de manière plus discrète et lui tirer des vers du nez. .

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