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"Le moment présent est une chose précieuse : il n'appartient qu'à nous"[Livre II - Terminé]
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MessageSujet: Re: "Le moment présent est une chose précieuse : il n'appartient qu'à nous"[Livre II - Terminé]   "Le moment présent est une chose précieuse : il n'appartient qu'à nous"[Livre II - Terminé] - Page 2 EmptyMer 18 Sep - 21:13



"Si c'est intéressant !" « Pourquoi donc ? » "... Parce que j'en apprends plus sur vous, comme le feraient deux personnes... civilisées et normales."

Je fronçai les sourcils. Des personnes… normales et civilisées… Mon regard se posa sur les deux hommes à terre. Un petit sourire naquit au coin de mes lèvres. Il ne me semblait pas que deux personnes normales et civilisées aient l’habitude de faire ça… Mais… pouvions nous nous qualifier avec ces deux adjectifs ? Pour ma part, la réponse était nette et ne nécessitait aucune réflexion particulière pour être prononcée : non. Visiblement, ce n’était pas aussi prononcé pour Sasha et j’esquissai pour cette raison un sourire. Civilisée… que dirait une personne civilisée dans ce cas là ? Je ne pouvais pas décemment lui proposer d’aller boire un café, puisqu’il y avait encore des hommes immobilisés à nos pieds. Je lui en fis la remarque, tentant d’enchaîner avec une maladresse qui ne m’était pas connue sur un autre sujet, sur ce que j’aimais bien. Je sentais, alors que je parlais, que c’était maladroit. Que j’étais maladroit. Que je n’étais clairement pas sur le terrain le plus stable. Je respirai calmement, pour détendre mes muscles.

"Moi aussi j'aime lire. Alexei ... J'aurais aimé continuer cette conversation mais il va falloir que nous les embarquions et que je rentre chez moi me reposer. J'espère que vous comprenez. Je ... Je vous donne mon numéro perso, enfin, si un jour ... Si un jour vous en avez besoin."

Non, non, je n’avais pas sursauté. Non, non, je ne rougissais pas. D’ailleurs, avais-je déjà rougi une fois dans ma vie ? Son numéro ? Perso ? Je n’avais pas de numéro personnel moi. Ah, si, celui de Valentina. Ou plutôt, celui que Valentina m’avait de force remis entre les mains. Je cherchai mon téléphone dans mes poches, et je le sortis, ne sachant pas trop les usages dans ce genre de… situation. J’avais beau avoir trente et un ans, je n’avais jamais vraiment eu l’occasion de prendre le numéro perso d’une autre personne. Pire encore : on ne me l’avait jamais proposé. J’ouvris maladroitement – encore ! – le clapet du téléphone bas de gamme, et notai rapidement le numéro, glissant sur les touches comme si ça m’était naturel, alors que ça ne l’était absolument pas. J’envoyais un sms à Sasha, pour qu’elle est mon numéro.

« J’imagine que l’on pourra… de nouveau essayer de se croiser pour faire… connaissance. Je veux dire que…, un léger sourire naquit sur mes lèvres, changeant totalement mon visage, nous étions plutôt…, je me mordillai la lèvre, bien partis. Cette fois ci. »

Je fis un pas en arrière pour entamer un retrait, et mon départ. Si je ne me savais pas totalement insensible aux sentiments humains, il était clair que j’étais triste de couper court aussi tôt à la discussion. Mais c’était ce qui était le plus sage, puisque la PES devait être en chemin. Je fis un signe de tête à Sasha, et m’esquivai dans les allées du parc, m’accroupissant dès que je fus hors de vue pour garder un œil sur la jeune femme et les hommes allongés. Lorsque des ombres approchèrent, devinrent tangibles et parlèrent normalement à Sasha, je fis de nouveau un discret pas en arrière. Ils étaient là, elle ne risquait plus rien. Je ralliai le Celtic Pub, mon sac sur les épaules mais sans avoir du tout la tête à reprendre le travail. J'avais juste envie de voir Valentina.

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MessageSujet: Re: "Le moment présent est une chose précieuse : il n'appartient qu'à nous"[Livre II - Terminé]   "Le moment présent est une chose précieuse : il n'appartient qu'à nous"[Livre II - Terminé] - Page 2 EmptyMer 25 Sep - 22:06

J'eus peur que ma blague ne tombe à l'eau. Après avoir froncé les sourcils comme s'il ne comprenait pas, son regard tomba sur les hommes à terre et il saisit toute l'ironie de ma remarque. Je ne me considérais pas comme quelqu'un de normal ni de civilisé, et lui encore moins. De plus, ma tentative pour apprendre à le connaître après avoir essayé de le neutraliser et le blesser ne pouvait décemment pas passer pour la conduite d'une personne saine d'esprit !

Sans me démonter pourtant, je réussis à aller au bout de ma pensée, au bout du processus de la relation sociale approfondie : dire au revoir poliment en échangeant le numéro de téléphone. Il aurait pu refuser mais maladroitement, Alexei sortit son portable et nota sans piper mot. J'observai avec attention sa manière de faire. Il n'avait clairement pas l'habitude ; je le voyais grâce à ma formation de profiler et aussi parce que je commençais à comprendre sa manière d'agir. Il me restait sûrement beaucoup à apprendre sur lui mais en aurions-nous le temps ? Était-ce vraiment une bonne idée de se revoir un jour ? Je n'étais pas obligée de le recontacter, si ? La vie se chargera peut-être de m'éloigner irrémédiablement de cet après-midi étrange et hors du temps, et peut-être ne le retrouverais-je jamais ?

« J’imagine que l’on pourra… de nouveau essayer de se croiser pour faire… connaissance. Je veux dire que…, un léger sourire naquit sur mes lèvres, changeant totalement mon visage, nous étions plutôt…, je me mordillai la lèvre, bien partis. Cette fois ci. »

Il se passa quelque chose. Son sourire, sa voix, son ton, quelque chose d'imprécis et de vague transforma son visage et ... Un sourire de réponse sincère et spontané me vint sans que je puisse l'en empêcher. Une chaleur me monta aux joues au même moment et je bredouillais soudain, en proie à un malaise dérangeant :

"Euh ... Oui. Au revoir, Alexei."

Il s'en alla. Je le regardais sans mot dire, le coeur battant. Reprenant contenance quelques instants plus tard, j'appelais Phil pour l'informer de ma capture. Il répondit qu'il m'enverrait des forces supplémentaires au plus vite pour les emmener. Il n'y avait plus qu'à les attendre, et ne parler à personne de ma deuxième rencontre avec Alexei.

FIN
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"Le moment présent est une chose précieuse : il n'appartient qu'à nous"[Livre II - Terminé]
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